Mois : septembre 2016

L’instant LOL du vendredi

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Parce qu’on entre dans le tunnel des mois honnis d’octobre et novembre, je me dis qu’en ce vendredi, on pourrait faire comme si y’avait que des choses drôles. J’en ai repéré quelques unes, je vous les livre ici sans plus de préambule

Cette vidéo enregistrée par une association de juifs américains. ça débute comme un banal clip de campagne pro-Clinton et surtout anti-Trump. Et puis ça devient très drôle, quand toutes ces vieilles personnes très dignes commencent à menacer leurs descendants de venir les hanter si jamais ils ne votent pas Clinton. « Je ferai en sorte que le kale dans ton frigo pourrisse deux fois plus vite », « pendant un de tes diners mondains, j’interviendrai et dirai des choses racistes », « je unlikerai tous tes statuts Facebook, quoi que ça puisse vouloir dire, d’ailleurs ». C’est pile poil l’humour qui me bidonne. En lire plus »

Un peu de Nelson, un peu de Get-Down.

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Nelson* a huit ans. C’est la terreur de la cour de récré. En classe, Nelson n’écoute pas beaucoup. Nelson a une bouille toute ronde, des lunettes aux montures rouges et des yeux qui rient beaucoup. Même quand il bouscule, Nelson a les yeux qui rient. Il bouscule souvent.

Nelson a huit ans et à la maison, c’est compliqué. Parfois Nelson a des bleus.

Nelson a huit ans et il adore Charlie Chaplin, « le personnage du dessin animé ». Je le sais parce qu’il a passé une sortie entière à me raconter les épisodes un par un.

Nelson donne parfois des coups et les filles ne l’aiment pas beaucoup, du coup. En lire plus »

Five little things #17

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Hier soir c’était la réunion de rentrée au lycée. J’ai réalisé que c’était – théoriquement – l’avant dernière (pour mes grands j’entends, j’en ai encore une bonne tripotée à venir avec Rose). Et en dépit de toute la nostalgie dont je suis capable, je dois avouer que ça ne me manquera pas trop, tant c’est à chaque fois un crève coeur de me couper en deux pour grappiller une moitié de renseignements dans chaque classe. Je crois qu’en réalité c’est le plus difficile quand on est parent de jumeaux. Vous allez me dire, « et le père ? » Bah le père il a un boulot qui l’empêche en général d’assister à une réunion se déroulant à 17h45. Bref, j’ai des petits bouts d’infos et je passe pour une malpolie dans la première classe en partant avant la fin et dans la seconde en arrivant avec une demi-heure de retard. Cette fois-ci en plus j’ai débarqué au moment où la CPE expliquait que l’heure c’est l’heure et qu’elle était intraitable sur la ponctualité. « Coucou ! »

Juste avant, je m’étais fait vertement remettre à ma place par une prof qui venait de nous expliquer que l’année prochaine y’aurait de la philo mais que c’était bien connu qu’ils seraient mauvais, vu que c’était des S. Ce à quoi je n’ai pu m’empêcher de répondre, un poil sarcastique, qu’on pourrait au moins leur laisser le bénéfice du doute. « Je parle madame, je vous prie de me laisser terminer ». Gros fard et l’impression de me retrouver vingt ans en arrière, ma langue bien pendue m’ayant toujours joué des tours. Sans compter qu’il a fallu prévenir ma fille ensuite que si elle était saquée en SVT, y’aurait une raison…

Bref, five little things… En lire plus »

Quelle aventure… quelle aventure

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Il y a très exactement cinq mois, alors que nous étions à New-York, j’ai reçu un message m’avertissant que Biolay allait se produire à Pleyel en septembre. Ni une ni deux, j’ai flingué ma 3G depuis la grosse pomme pour acheter deux places. ça n’est pas un mystère pour vous depuis le temps, j’aime Biolay depuis son premier album et je vais le voir dès que c’est possible sur scène. Bref, j’étais toute contente de m’y être prise aussi tôt. Quelque temps après, pour la fête des mères il me semble, le churros, qui m’avait pourtant vue m’échiner sur le site de la Fnac mais qui avait oublié (on dira ce qu’on voudra mais cette histoire de chromosome Y ça n’est peut-être pas complètement anodin), m’a offert deux places pour le dimanche.

J’aime beaucoup Biolay mais peut-être pas au point d’enchainer les concerts deux jours de suite, donc comme j’avais une copine qui se mordait les doigts d’avoir laissé passer le train, je lui ai revendu les tickets du dimanche, le churros étant plus du samedi.

Nickel, tout était bien qui finissait bien. En lire plus »

Tarte à la crème

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Après ma période cakes, je travers actuellement une phase tartes assez intense. Si j’ai un peu foiré celle aux myrtilles ci dessus – la crème pâtissière était trop liquide et au moment de la couper, les myrtilles se sont affalées, il a fallu partir à la pêche pour reconstituer des parts qui ressemblaient à quelque chose – celle aux pommes était, sans me vanter, une tuerie. Je crois que c’est un genre de tarte normande, j’ai trouvé la recette sur Marmiton il me semble, mais en gros, pâte brisée, trois pommes et un appareil à base de 20cl de crème, deux oeufs et 50g de sucre. En lire plus »

Frites pour tous !

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Récemment on m’a dit que c’était dommage, je ne m’exprimais plus trop sur la politique. C’est vrai. Vous pensez peut-être que c’est parce que j’ai peur des trolls. J’aimerais vous répondre que non, qu’ils m’en touchent une sans faire bouger l’autre (RIP Jacquot) (enfin, pas encore RIP, poke Boutin). Ce serait sans compter l’une de mes principales qualités: la couardise. Au risque de vous surprendre, je n’aime pas trop en effet me faire agresser.

Mais si j’y réfléchis bien, ça n’est pas vraiment pour cela que je ne m’exprime plus beaucoup politiquement. C’est plutôt parce que je ne sais plus trop qu’en dire. Je suis même effondrée en vérité. Pas tellement d’ailleurs par notre gouvernement actuel, même si je me passerais bien de Valls et de ses envolées républicaines sur le burkini (le mec qui a le mieux résumé le problème pour moi du Burkini est un humoriste, qui a dit, en substance: « A cause de ceux qui sont contre, je me suis retrouvée obligée d’être pour ») En lire plus »

Five little things #16

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Alors déjà, merci pour vos commentaires hier. Je le dis à chaque fois mais rien ne me fait plus plaisir que de savoir que je peux vous faire rire. Ces billets « minute par minute », j’en écris peu parce que la vérité c’est qu’alors que c’est quand même souvent un tissu d’exagérations un peu barrées, ça me prend un temps fou à écrire. Alors vos réactions, forcément, ça me touche. Voilà, à part ça, five little things… En lire plus »

« On est pas à cinq minutes près »

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Samedi, Rose a fêté son anniversaire avec ses copines. Moi qui craignais que ce soit une malédiction, cette naissance estivale est plutôt pour elle du pain béni, en gros elle fête son anniversaire pendant trois mois. D’habitude, je fixe un nombre maximum d’invités, 6 étant selon moi la limite à ne pas dépasser. Et puis cette année, je ne sais pas bien ce qui m’a pris (un AVC ?) j’ai dit, vas-y, fait péter les invitations, on s’en fout.

J’aimerais pouvoir vous dire que bien m’en a pris et que quand y’en a pour six, y’en a pour dix.

Mais ce serait mentir, dix, en fait, c’est au moins quatre de trop.

Je vous raconte ? En lire plus »

« ça serait pas la vie, sinon »

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Hello hello. Alors déjà, merci pour vos commentaires hier, j’aime bien quand ça discute et ici ça ne discute jamais à moitié. Je voulais préciser néanmoins que mon objectif n’était pas de clouer au pilori une blogueuse en particulier, je me suis d’ailleurs bien gardé de citer qui que ce soit. Certes cette phrase était tirée d’un blog que beaucoup ont identifié mais j’aurais pu la trouver dans dix autres ou dans n’importe quel magazine féminin. Ensuite, je ne m’absous pas moi même de participer à ce mouvement. Je sais bien que du moment où l’on s’exprime quotidiennement, où l’on raconte sa vie en en montrant pas mal de facettes (si possible les plus clinquantes) on ajoute sa pierre à l’édifice du fameux culte du « lifestyle ». Ceci étant dit, je crois n’avoir jamais essayé de vous faire penser que j’avais la science infuse ou que je pouvais avoir des leçons de vie et/ou d’élégance (mouhahahah) à vous donner. Si c’est le cas parfois, n’hésitez pas à me remettre à ma place. J’ai l’impression de ne pas trop cacher les aspects les moins reluisants de ma personnalité, mes névroses, mes lâcheté et mes manquements. Quitte parfois à vous livrer des informations que vous n’auriez pas forcément demandées spontanément (sous-bois dans les oreilles, cul cassé, orteils qui bourgeonnent, on en rajoute ?) En lire plus »

Le style, c’est dépassé

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Hier je lisais un article sur un blog bien connu, qui annonçait une nouvelle série de billets consacrés à des gens inspirants. En soi, pourquoi pas, après tout. Mais il y a eu cette phrase, qui m’a un poil figée, décrivant le « style » (le fameux) et expliquant que le style, donc, c’est pas qu’une façon de s’habiller mais aussi « une démarche, une façon de manger, les gens qui vous entourent, les choix de vie que l’on fait ». Et pourquoi pas, pendant qu’on y est, une façon de chier ? Je veux dire, à quel moment on en est venu à ça, à passer à la loupe la façon dont vivent ces pseudo-modèles, à s’esbaudir pour un bol de céréales bien présenté, à considérer qu’avoir du style c’est non seulement être bien sapé mais aussi marcher d’une certaine manière, avoir des amis bien évidemment eux aussi « inspirants », savoir faire une valise parfaite qui ne contiendra que l’essentiel et dans laquelle chaque élément sera dument roulé selon la méthode validée par Marie Konkon ? A quel moment être intelligent, gentil, drôle, ça s’est mis à ne plus suffire ? A quel moment le style c’est devenu, « aussi », « la façon dont on mange » ? En lire plus »