Catégorie : Leçons de mode

L’amour en robe chemisier

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A défaut d'être influente, je suis influençable. Dotée de la personnalité d'une marguerite quand il s'agit de choisir mes vêtements, je tombe régulièrement dans les pièges tendus par les rédactrices de mode ou autres blogueuses, capables de me convaincre que je ne vais pas pouvoir vivre cet été sans jupe longue fushia/ chaussures ethniques/ slim jaune ou cargo rose.

Je suis donc l'heureuse détentrice de plusieurs it des saisons passées, au nombre desquels deux ou trois sarrouels, un pantalon en liberty qui ressemble à un pyjama, ou encore – si – un combishort en coton transparent, merci American Vintage.

A chacune de mes acquisitions, je me pavane devant le churros, persuadée qu'il va se pâmer. Sauf que le churros en matière de mode est… basique.

A savoir que les sarrouels lui évoquent immédiatement un accident intestinal, qu'il interprète le port d'un boyfriend jean comme un avertissement sur le mode "j'ai mes règles, no sex" et qu'il est sincèrement convaincu que les sandales compensées sont à visée orthopédique.

Quand je lui demande, avant une soirée, comment il voudrait me voir sapée, c'est la même réponse depuis 15 ans: "ta robe noire, tu sais, qui te fait des seins énormes ?". La robe noire en question, j'en parle aujourd'hui sur "La taille mannequin c'est démodé", donc je ne m'étendrai pas sur la question, si ce n'est qu'à la vérité, je l'aime bien aussi.

Il y a pourtant une variante à sa réponse.

"Une robe chemisier, t'as pas ? Tu sais, comme celle que tu avais…"

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… quand on s'est rencontrés. Un genre de blouse d'infirmière, bleu foncée, trouvée à dix francs six sous. Je m'en souviens comme si c'était hier, je le revois dans ce petit village du Portugal la déboutonner fiévreusement alors que nous nous perdions dans les ruines d'un château abandonné. Un jour je n'ai plus réussi à entrer dedans, j'étais enceinte. Et puis elle s'est usée et a fini de sa belle mort de robe à pas cher.

L'année dernière, j'ai trouvé sa cousine, moins ajustée, moins infirmière, plus Monica Vitti selon lui, une robe chemisier noire, dans laquelle je me trouve aussi sexy qu'une femme de pasteur protestante. Pourtant, le churros, il a des vapeurs quand je la mets, je ne sais pas, probablement le côté "bien sous tout rapport mais culotte apparente dès que je m'assieds". Ou alors, peut-être qu'il a compris, lui, que c'est ça, mon style. Ou tout simplement, c'est le souvenir de ce que nous étions quand je portais la bleue de mes vingt ans…

Alors quand j'ai envie qu'il me regarde avec la même concupiscence que dans cette ruelle blanchie à la chaux un après-midi d'août au pays des azulejos, je laisse au rebus tous ces indispensable tellement 2011 vantés dans les Elle et Grazia, et je lui sors le grand jeu, en robe chemisier.

Et guess what ? Ça marche.

Un homme, parfois, ça n'est pas si compliqué.

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La robe est une Comptoir des cotonniers, achetée en soldes l'été dernier, au cas où la question serait posée.

 

Delit-Maille: Tricote ton affaire DSK (avec du churros à poil en bonus)

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La tricoteuse masquée a encore frappé.

Toujours désireuse de protéger son anonymat, elle a en effet malgré tout accepté d'ouvrir un site internet. délicieusement insolent et 100% mohair.

Le Délit Maille revisite l'actualité en faisant un crochet – hin hin hin – par New-York pour son premier opus. Personnellement, je suis hilare à chaque fois que je regarde ces clichés. Après, je peux imaginer que certains esprits trop sensibles seront d'avis qu'on ne peut pas rire de tout. Mais vous noterez que le Délit Maille ne prend pas parti et reste respectueux des protagonistes. Non ?

 Sans transition, sachez que la tricoteuse a trouvé assez de laine, contrairement aux allégations du Churros, pour immortaliser ce dernier.

Et sachez qu'elle a pensé à tous les détails. Le churros en est très satisfait, considérant que les proportions ont été bien respectées. Depuis, il semble se mouvoir avec plus d'asurance, fier d'avoir été apprécié à sa juste valeur.

Comme quoi, il suffit d'un rien pour rendre un homme heureux. Une bite en tricot et ça repart comme en 40.

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7ème ciel

Vernis

Tu as vu ? Il s'appelle Nirvana. C'est mon nouvel ami.

C'est ma copine Séverine qui me l'a offert. Je trouve ça génial, d'offrir un vernis. Je vais lui piquer l'idée. Quoi qu'il en soit, en vrai il tire plus sur le bleu. Surtout, my god, le pinceau Dior, quand même, quoi. Par contre, il ne tient pas plus qu'un OPI. Pas moins non plus. Mais ce pinceau, whow. Il épouse ton ongle. Même les miens qui poussent en collerette. Si. C'est une esthéticienne qui me l'a dit un jour. Existe-t-il quelque chose de plus ridicule que d'avoir les ongles en collerette ?

Les pieds en forme de lego, peut-être.

Avec des ongles en collerette. Oui, aux orteils aussi.

Je te laisse, j'ai un rencart avec mon vernis. Je vais aller lui chatouiller le pinceau, il adore ça.

Massacre à Séphora

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 Hier pour fêter mes vacances et la rédaction d'un papier qui me donnait un peu de fil à retordre, j'ai décidé d'aller chez Sephora acheter le bain magique pour les ongles. En entrant dans le magasin, je me faisais la réflexion que je n'y avais pas mis les pieds depuis des lustres et que j'étais conne tout de même, c'est chouette parfois d'acheter des produits qui ne servent à rien mais qui font du bien.

Et puis quand le vendeur m'est tombé dessus comme la misère sur le bas clergé, je me suis rappelée pourquoi je n'entre JAMAIS dans ce temple de perdition.

Chez Sephora comme chez le coiffeur ou le marchand de chaussures, je suis en effet le profil type de la victime du vendeur ultra-serviable. Le genre de fille que les gars repèrent à peine elle a franchi le portique. Limite si ça ne se met pas à clignoter partout sur les écrans de contrôle. "Pigeon de première catégorie en vue, PNC aux portes. On se tient prêt… GO, GO, GO !".

Non mais franchement. En plus, j'ai fait super attention, ne restant jamais plus de dix secondes devant un présentoir (au bout de 11 s tu es sûre d'être grillée), allant et venant avec l'air de celle qui SAIT ce qu'elle est venue chercher et affichant l'air le plus désagréable qu'il m'est possible de prendre.

Bilan: je venais pour le bain magique à 7,90 euros.

Je suis repartie avec une note de…

148 euros.

Je vais aller me suicider au dissolvant. Je veux dire, ce n'est pas comme si j'étais pour ainsi dire sans revenu fixe, désormais.

148 euros, donc, dont un recourbe cils (que je sois pendue si je m'en sers un jour, ça me fiche une trouille bleue cette affaire) (ça ressemble à un speculum), un TAILLE CRAYON (j'ai perdu tous mes khôls mais on ne sait jamais, des fois que), un truc touche éclat Dior qui parait-il réveille tout (selon mon nouveau meilleur copain du séphora italie) et un fond de teint minéral (que je ne sais pas m'en servir sans tapisser la salle de bain et accessoirement flinguer mes fringues) (c'est vicieux, le fond de teint en poudre. Plus tu frottes tes fringues, plus ça se transforme en crème qui adhère) (c'est le principe en même temps).

Sans compter une bonne petite séance d'humiliation publique, mon poto vendeur ayant décrêté que je ne pouvais pas sortir du magasin avec une gueule pareille (il l'a formulé plus délicatement mais en gros il aurait hurlé que j'avais une tronche à chier contre, ça n'aurait pas été pire). Et qui a donc entrepris de me démaquiller, puis de "travailler mon teint". Et vas-y que je te colle de la touche éclat sur mes imperfections et mes rougeurs (bien fort "les rougeurs") et vas-y que je hurle que la dame n'a pas de poches, sous ses yeux, non non non ! En revanche, "qu'est-ce que c'est fatigué tout ça ! Pas de cernes, mais tout est… fatigué, quoi" ! "Allez, encore un peu de touche éclat, hop, DIX ANS EN MOINS !".

Solitude.

Et hop, la touche éclat dans ton panier. J'ai bien tenté de tout reposer dès qu'il a eu le dos tourné mais on n'apprend pas aux vieux singes à faire la grimace. Il a senti le coup de jarnac et il m'a escortée jusqu'à la caissière. Impossible de m'enfuir, j'étais cernée (enfin, non, "fatiguée", plutôt).

Quand je suis rentrée chez moi, je suis tombée sur ma copine Zaz. Elle m'a regardée bizarrement et m'a demandé ce qui m'était arrivé, si j'avais chialé toute l'après-midi ou si j'avais une mononucléose.

Par contre je suis super fière, j'ai réussi à refuser le pinceau Kabuki ("Ah, non, merci, j'ai déjà"). C'est toujours ça de pris. Sauf qu'en vrai j'en ai pas. J'ai l'air encore un peu plus con avec ma boite de poudre.

Si quelqu'un a besoin d'un fond de teint ou d'un recourbe cil, hein, n'hésitez pas à m'envoyer un mail. J'ai un taille crayon aussi.

Allez, je vous laisse, je prends un train et il faut que je trouve une valise assez grande pour caser mes nouvelles acquisitions. Bien sûr que je les emporte. Ce n'est pas parce que ça sert à rien que je n'en ai pas besoin, enfin !

A la semaine prochaine, pour celles qui s'en inquiètent, sachez que je prévois de piquer l'appareil de ma mère afin d'immortaliser les 129 cadrans solaires du village. Et aussi mon jean vert.

Ah oui, chez Zara j'ai acheté un jean vert. Color block me voilà.

De la dentelle

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Alors voilà, le sort a parlé et le churros a tiré. En tout bien tout honneur, ça va de soi, d'autant que si ça se trouve dans le lot, il y a des mineures.

Voici les noms des gagnantes:

Les sacs:

12 Zaz06

208 Marion (D1)

Les t-shirts:

126: La papote

256: Manollipop

Un grand bravo à vous, merci de m'envoyer vos coordonnées par mail pour que je les transmette au bazar vert !

A part ça, je pars demain en vacances dans mon refuge des Alpes du Sud et je ne peux pas vous dire à quel point j'en suis heureuse. Mon petit frère était chez moi hier soir pour un passage express à Paris et on était bien d'accord tous les deux à propos de tout ce que ça a de merveilleux d'aller acheter le pain au village (bon, ok, c'est tout le temps mon père qui le fait, mais l'IDEE d'aller acheter le pain, je kiffe), d'entrer dans l'église romane magnifique (pareil, parfois c'est surtout l'idée mais ça compte aussi), de boire un coup en terrasse du restaurant d'altitude (là par contre, souvent on passe à l'acte) ou juste d'être réveillés par cet oiseau dont le chant est reconnaissable entre tous.

Bref, je trépigne, je me languis et j'ai un peu super peur qu'on ait un temps pourri étant donné que selon mes études scrupuleuses le soleil brille au dessus de Briançon depuis maintenant 3 semaines et que c'est rare que ça tienne un mois.

Surtout, j'ai deux papiers à terminer d'ici demain matin et bien sûr, plutôt que de m'y mettre, je suis là, à bavasser.

Bref je vous laisse pour aujourd'hui, avec cette photo bien pas nette de ce qui est censé représenter mon épaule. C'est ma copine Chloé, il y a quelques mois, elle portait une tunique dans ce style, en laine avec de la dentelle ajourée aux épaules. Je lui avais dit comme je la trouvais belle. Et pour mon anniversaire, elle est arrivée avec la cousine de cette tunique, que j'adore. Je crois que ça résume totalement ce que je pense de l'amitié, ce truc que les choses qu'on se dit ne tombent pas dans l'oreille d'un sourd.

Bonne journée

Ah et non, en effet, je confirme, mon APN n'est toujours pas réparé…

Les talons de la guérison

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Vendredi, je suis allée chez Louboutin.

Pas pour moi, ne vous affolez pas, je rappelle au tout venant que je suis désormais pigiste et par conséquent définitivement et irrémédiablement… fauchée.

Sans compter que me payer une paire de Louboutin serait aussi judicieux que d'acheter du caviar à un cochon. Mes chaussures ont une durée de vie à peine supérieure à celle des papillons de nuit et ça, que je les paye un bras ou 20 euros.

Mais je m'égare, ce n'est pas le sujet.

Vendredi, je suis allée chez Louboutin et pour la meilleure des raisons. J'accompagnais mon amie Mimi, que j'ai évoquée ça et là ces derniers temps. Sans entrer dans les détails, parce qu'elle n'aimerait pas ça, cette douce amie, qui fait partie comme qui dirait de ma garde rapprochée, vient de passer trois mois… de merde.

Un pépin de santé lui est tombé dessus quelques jours avant Noël et l'a tenue éloignée de ses enfants et amoureux pendant de longues semaines. Quand je dis éloignée, je pèse le mot, Mimi vit habituellement à Kuala Lumpur, il y avait par conséquent entre elle et les siens près de 13h d'avion.

Trois mois, donc, à encaisser les mauvaises nouvelles, sans les bras réconfortants de ceux qu'on aime. Trois mois à tenir debout vaillamment, parce que Mimi, c'est une guerrière.

Je lui ai dit, je crois, à quel point elle a forcé mon admiration, par sa dignité et son courage. Mais deux fois valent mieux qu'une. Je sais aussi qu'on peut être une guerrière et tremper son oreiller le soir quand il n'y a personne pour vous regarder. Quoi qu'il en soit, parfois vos amis vous donnent des leçons de vie et croyez moi, avec elle j'en ai reçu une vraie. Ceci étant dit, elle aurait geint et chouiné tout le temps, ça n'aurait absolument rien changé à mon affection et mon estime, qu'on ne se méprenne pas, je crains qu'il n'y ait pas de "bonne" façon de faire face dans ces moments là. Il n'empêche que le jour où j'ai donné ma démission, elle était sur le billard et qu'en prenant ma respiration avant de prononcer les mots du "grand saut", mes pensées allaient droit vers elle. Si elle pouvait, alors moi aussi, non ?

Bref, si je vous la raconte cette histoire, c'est parce qu'elle finit bien. Vendredi, avant de prendre son avion qui la ramenait vers son home sweet home, Mimi a commencé le premier jour du reste de sa vie chez Louboutin, parce qu'un de ses rêves était de posséder une de ces paires d'escarpins à la semelle rouge. Il faut dire qu'elle est un peu toquée des pompes, Carrie bradshaw à côté, c'est une gueuse en pantoufles.

En la regardant essayer ses talons de douze, je la regardais, émue, reprendre des couleurs. Cette paire de chaussures, c'était bien tout sauf un caprice de petite fille. C'était d'abord un cadeau d'amour de son chéri, pour célébrer la fin des hostilités médicales. Cette paire de chaussures, c'était surtout le triomphe de la féminité, le pied de nez à la fatalité, le point final d'un épisode qu'on ne peut pas oublier mais qu'on va surmonter, assurément.

Pour toutes ces raisons, je ne regarderai plus jamais ces semelles vermillon de la même façon. Pour toujours désormais, elles rimeront pour moi avec guérison.

Lorsqu'on est sorties, le ciel était resplendissant et le soleil brillait dans le froid glacial de cette fin d'hiver. Il y avait comme un parfum d'espoir qui m'a semblé de très bon augure.

Longue et belle vie ma chère amie…

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Edit: les photos ne sont pas extras mais j'ai volé quelques clichés dans la boutique avant de me faire alpaguer par un videur qui a failli exiger que je les efface de ce pas. On ne photographie pas la boutique louboutin, sachez-le…

Edit2: Je n'ai bien sûr pas résisté à les essayer, mais chez moi, j'ai réalisé en effet une fois dans le magasin que j'avais une chaussette à carreaux et l'autre à rayures. Ça plus l'éventualité de puer des pieds, j'ai préféré m'abstenir…

Kiss kiss bang bang

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Récemment, on m'a proposé de faire un billet sponsorisé pour une marque de maquillage. Venant de refuser pas mal de sollicitations et l'opération étant plutôt bien rémunérée, j'avais pour une fois dit oui.

Pour m'entendre répondre que finalement, mon blog n'était pas assez axé "beauté" pour l'annonceur.

Merde alors.

Je me suis sentie comme humiliée.

Je veux dire, ce n'est pas faute de glisser régulièrement quelques allusions subtiles à mes must en maquillage, quoi (la terracota, la terracota et… la terracota). On peut être apolitique de gauche, fanatique des bagels, MAMophobe ET maitriser l'art du smokey, merde ! Non aux préjugés, j'ai envie de dire.

Ok, l'art du smokey, on repassera.

Mais qui a écrit un papier sur le maquillage dans Psychologie magazine ? Hein ? Et qui collabore désormais avec Cosmétique Mag, LA bible des professionnels en la matière ?

Je demande une réhabilitation immédiate, vous l'aurez compris. Comme si ça n'avait pas suffi de me voir retoquée l'année dernière par La Halle aux chaussures en raison d'un manque de level fashion.

Je ne suis pas qu'un cerveau, ai-je envie de crier. Sous cette carapace d'intellectuelle, vibre une beauty-addict et cette dernière ne demande qu'à ce qu'on l'écoute aussi.

Bon, j'déconne, je m'en balance de Diadertruc. Mais je voulais trouver une accroche pour vous parler de mon coup de foudre pour un tube de rouge, une fois n'est pas coutume. Lipstick offert par une amie qui a la chance de recevoir des cosmétiques à la pelle (et non, ce n'est même pas une blogueuse, on hallucine) (cela dit, le fait qu'elle les reçoive gratos n'enlève rien à sa générosité).

A chaque fois qu'on se voit ou presque, elle me sort une petite merveille de son sac et je dois avouer que grâce à elle, je suis à deux doigts de rattraper 20 ans de retard en soin du visage et maquillage.

Dernier cadeau, donc, ce Lancôme, conçu parait-il pour celles qui n'assument pas le rouge pupute. A savoir qu'il est rouge, mais un peu transparent. Surtout, ce qui m'a conquise, c'est le fait qu'il ne "sèche" pas. Non parce que personnellement, quelle que soit la marque ou le modèle utilisé, je finis par ne plus rien avoir au centre de la bouche. Comme si tout le produit migrait sur le contour des lèvres. Effet assuré.

On me dit qu'il existe un terme exact pour décrire ce phénomène. Le rouge "file". Ok, je note.

Et bien ce rouge là, il ne "file" pas. Et même s'il déborde un peu, il donne cette impression de bouche mordue plutôt sexy (on me laisse rêver, merci).

La bouche mordue, c'est un de mes fantasmes, à égalité avec les pommettes un peu roses "comme si on revenait d'une ballade en forêt". Je n'arrive jamais à obtenir ce résultat, inutile de le préciser.

Bref, ceci était donc un billet beauté (dans ta face Diadermerde) pas du tout sponsorisé.

Je vous retrouve très vite, à l'heure où vous me lisez, je suis dans un avion pour une contrée où les filles ont les joues roses naturellement (les hyènes). Je ne peux pas en dire plus, c'est secret, mais si tout se passe bien, vous aurez des nouvelles très vite. Même que là je semble garder mon calme mais à l'intérieur de moi je suis excitée comme une pucelle. Je m'apprête en effet à rencontrer comme qui dirait une légende vivante, tout ça accompagnée de Will (grand ordonnateur de ces deux jours) (un indice: c'est pour tourner un "puzzle" pour Off TV, allez voir par là, celui qui fait se rencontrer Jenifer et Vinvin est très sympa).

See you very soon…

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Edit: je sens que je tiens un concept avec ces autoportraits, non ?

Edit2: c'est le foulard H&M dont j'avais précédemment (pas) parlé.

Botte en touche

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Plus jamais je ne ferai de réflexions sarcastiques sur les filles qui tiennent des blogs de mode. Non mais franchement, c'est d'un fastidieux toutes ces photos. Là en l'occurence, c'est ma mère, venue en renfort hier pour nous assister durant cette dernière semaine de boulot (Rose, de joie, a fait péter la bronchite, 39,3 en se couchant et une toux de fumeur de gitanes) qui a pris le shooting en main.

A 21h, sans flash et sans lumière, il fallait la voir en train d'essayer de faire la mise au point (salopards de chez Nikon avec leur objectif qui fait pas l'autofocus).

Bref, vous les avez voulues, les voilà, on voit même le soufflet qui permet au mollet de s'exprimer pendant la journée. Mais franchement, la photo qu'il aurait fallu prendre, c'est celle de mon père devant le spectacle de sa fille posant alanguie sur la table basse pendant que sa mère immortalisait ses chaussures.

On l'aurait mis en face d'un orang-outang en train de forniquer avec un poney il n'aurait pas eu l'air plus perplexe.

Au bout d'un moment, il s'est levé, a secoué la tête et est parti en lâchant un "N'importe quoi…" qui m'a bien remis les pieds sur terre, à moi l'influentrice de la blogosphère. C'est difficile à croire, mais pour 98% de la population, on est juste des pauvres filles qui shootent leurs panards en pensant que ça va passionner les foules.

Parfois, se prendre la réalité en pleine poire, c'est salutaire. Souvent, c'est d'un déprimant.

Non parce que je vais faire comment, moi, pour lancer ce formidable espoir autour de François Hollande si même mon père n'entre pas dans la danse ?

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Edit: Le pire c'est que je vais même pas pouvoir vous dire exactement où les trouver, il s'agit d'une petite boutique de fringues qui vend quelques pompes et qui est située rue de l'université, aux alentours du 123. J'ai acheté la dernière paire en 38, par contre je crois qu'il en reste en marron clair, elles sont jolies aussi.

Ugg mon amour

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J'en parlais, j'en rêvais, Istanbul l'a fait. De quoi parle-je ?

Des Ugg.

La plus grande avancée pour la femme après le lave-linge.

On est d'accord, c'est laid. Et cher. Sauf à Istanbul. Et non, ce ne sont pas des fausses. Tout au moins j'en ai décidé ainsi. Attention, je ne suis pas niaise au point de les avoir achetées au Grand Bazar où des dizaines de leurs cousines voisinaient avec des faux Prada tous plus distingués les uns que les autres. Non, moi mesdames et messieurs, je suis allée dans un vrai magasin, dans une rue qui n'a pas grand chose à envier à la rue de Rivoli. Et l'étiquette les annonçait au prix d'ici, sauf qu'elles étaient soldées à – 70%. Résultat: 60 euros la paire de shoes en mouton retourné.

On est sceptique ?

Moi aussi, un peu.

Mais j'ai un certificat d'authenticité.

Que personne ne vienne me miner le moral en m'expliquant que les VRAIES Ugg se vendent sans certificat d'authenticité. Ces bottes, c'est mon père Noël à moi et c'est tout. L'essentiel c'est d'avoir la foi. Il y en a bien qui continuent à croire que Marie s'est retrouvée avec un polichinelle dans le tiroir par l'opération du saint-esprit. C'est tout de même beaucoup plus tordu que d'imaginer qu'en Turquie on puisse trouver des Ugg à plus que moitié prix.

D'autant qu'ensuite, j'ai eu tout le loisir de les tester et si ce n'est pas du mouton australien c'est donc son cousin. Parce que sur le Bosphore où ça meulait veulu, j'étais à poil dedans sans éprouver le moindre inconfort. En gros, le haut de mon corps était quelque part en Alaska pendant que mes panards se la coulaient douce à Cabo Beach. A deux pas de Jen et Courtney. Qui doit absolument arrêter la toxine botulique, soit dit en passant, sous peine de se retrouver avec les yeux au dessus de sa frange.

Bref, entre mes pattes d'ours et moi ce fut love at first sight et les sarcasmes par milliers du churros n'y pourront rien changer. Même le fait qu'il m'appelle Tchoupi une journée entière ne m'a pas ébranlée. Pour me venger, toutes les cinq minutes je m'inquiétais de l'état de ses pieds à lui. "Et là, par exemple, sur une échelle de un à dix, tu la situes où, ta froidure des orteils ? Parce que moi personnellement, c'est la fête du string, y'a mon auriculaire qui vient d'enlever le haut, c'est te dire".

Ça ne l'a même pas excité, le fait que je sois topless dans mes pompes. Mais vous dire que je m'en souciais comme des états d'âme de Manuel Besson Vals (le con) est en deça de la vérité. Entre sex appeal et confort, mon choix est fait.

Ok, on en reparlera quand je ne pourrai plus les enlever de peur de décimer tout le 13e arrondissement. Il paraitrait en effet que c'est inévitable quand on a un "problème" de sudation pédestre. Ce qui est hélas un peu mon cas.

En attendant, je signe pour la vie, jusqu'à ce que la mort nous sépare, et j'envisage de tout lâcher pour monter un business avec le vendeur stambouliote, champion du monde des cost killer de Ugg. Je suis prête à faire la mule pour passer la frontière même si je sais que physiquement ce sera difficile. Non parce que là y'a un filon, je le sens.

Depuis le temps que je rêve de trouver LA bonne idée qui fera de moi une femme plus riche que Marck Zuckenberg et Steve Jobs réunis, je crois que j'y suis. Whooooo !

Edit: en plus il se passe quelque chose de très fort entre mes boots et mon sac. C'est d'un émouvant. Attends, si ce n'est pas une érection de lannière, je ne m'y connais pas.

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Accroche tes mains à ma taille

Nouvelle tendance pieds en dehors
On n'allait pas rester sur une note amère. Pour oublier le froid, quelques photos prises par Sandra lors de cette funeste et néanmoins très agréable soirée. Toujours séparer le bon grain de l'ivraie. Le bon grain en l'occurence c'était le lancement de cette nouvelle tendance qui va à coup sûr faire palir de rage toutes celles qui n'y avaient pas pensé jusque là. Désolée, Garance, Punky, Betty, Cherry blossom girl et consort.

Désormais c'est les pieds en canard qu'il faudra poser.

Hiiiiiii, so great idea, love it, xoxo darling, you're so a m a z i n g.

Ou pas, remarque.

A part ça, histoire de redorer mon blason de fille dans le vent, je tenais à vous confier une de mes rares certitudes dans cette vie de chien.

Allez, j'ose.

Les vernis à ongles Chanel ne sont que bullshit et compagnie. Outre leur prix de malade, ils se posent mal, ne sèchent jamais vraiment et s'écaillent plus vite que Victor Newman change de femme.

Alors que désolée mais les OPI, c'est de la came de malade. Trois jours et demi que j'ai le mien et il est à la limite de l'impeccable.

Je vous laisse je suis épuisée par cette fulgurance. Et aussi par les vomis intempestifs de Rose cette nuit, pas moins de quatre en dix minutes. On a réécrit le petit poucet mais avec des renards posés un peu partout dans la maison, en somme.

Prendre la pose Vogue vs ELLE

Oup's I did it again, merde quoi, en canard, on a dit.