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LUI, cette infamie (et autres brèves)

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Hier, parce que par principe j’ai tendance à toujours acheter un nouveau magazine, j’ai dépensé 2,90 euros pour LUI. Et bien ça fait cher le vide. Le seul point positif que j’y vois c’est qu’on a fini par créer quelque chose de plus indigent qu’un journal pour meufs. Je détaillerais bien le pourquoi de mon indignation, mais Coline, que j’ai découverte par la même occasion, l’a fait mieux que je ne le saurais, reprenant un à un tous les arguments que je m’apprêtais à énumérer, avec moins de verve (l’énervement a tendance à me faire bafouiller, même par écrit). Je me demande toujours ce qu’est venu faire dans cette galère ce cher Thomas Legrand, avec lequel je ne suis pas toujours d’accord mais dont j’ai toujours pensé qu’il était à des lieues de tous ces connards germano-pratins dont la médiocrité littéraire n’a n’égale que leur autosatisfaction cockée. Je ne peux plus les supporter, tous ces mecs convaincus d’être les versions françaises des Jay Mcinerney ou Bret Easton Ellis d’outre-Atlantique, trustant les plateaux de Canal et consorts pour y déverser leur soit-disant second degré de petits bourgeois qui s’emmerdent (et nous font bailler). A ce titre, le texte de Nicolas Rey – dont je n’ai jamais réussi à lire plus de deux lignes d’un bouquin – sur Najat Vaud Belkacem est à vomir sa tartine de Nutella. Où comment broder sur deux pages à propos d’une entrevue de deux minutes avec une ministre, en expliquant qu’il l’aime tellement qu’il voudrait bouffer son cerumen (sic). Question: est-ce qu’on peut imaginer une seconde qu’il soit un jour écrit de telles obscénités sur un homme politique ?

Bref, tout cela ne mérite finalement même pas d’user les touches de mon clavier, mais si l’on a les intellectuels que l’on mérite, croyez moi on n’est qu’à l’aube du déclin de notre feu patrie des lettres…
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