Hier j’ai rencontré Jonathan Verleysen, aux manettes avec son frère Maxime du groupe Elephanz, l’un des plus prometteurs de la scène française (je suis la critique musicale). J’aime bien parfois sortir de mon domaine de compétence, la musique en effet m’accompagne quotidiennement mais je n’ai en la matière que très peu de connaissances précises, ma carrière de guitariste ayant avorté le jour où mon prof, dont j’étais amoureuse, a cédé sa place à sa femme, lui même ayant des projets plus excitants que d’enseigner trois accords à une dyslexique des mains.
Pour une interview pointue sur les influences de ce jeune groupe, il faudra donc repasser. En revanche, comme à chaque fois que je me trouve face à un artiste, un vrai, un qui a décidé un beau jour que sa vie ce serait ça, manger parfois de la vache enragée parce que c’est le prix à payer pour assouvir sa passion, je l’ai interrogé là dessus: comment devient-on ce que l’on a toujours rêvé d’être ? Comment se passe le processus créatif ? Quelles sont les sources d’inspirations ? Et s’il était une ville ? (j’ai fini par mon habituel petit portrait chinois, je suis l’impertinence journalistique). Voici un peu en vrac et pas tellement dans l’ordre ce que j’ai retenu de ce joli moment au Zimmer, qui devient peu à peu « mon » endroit, et même si aucun serveur ne m’y reconnait (fantasme number one de la wanabee parisienne que je suis), j’avoue, j’adore prononcer ces mots puants de prétention: « voyons-nous aux Zimmer, c’est là que je fais mes interviews ». En lire plus »