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L’appel du scone

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Au risque de paraitre insistante, je vous ai dit que j’ai la grippe ? Jeudi, quand je me suis à nouveau réveillée avec une fièvre de cheval, j’avoue, j’ai un peu paniqué, pourtant ça n’est pas mon genre. Ni une ni deux, j’ai appelé SOS médecins. Et quand il est arrivé et que j’ai expliqué au gars que j’étais dans cet état depuis six jours, il m’a carrément engueulée. Comme quoi ça ne se faisait pas d’attendre aussi longtemps. Ben merde alors – la fièvre me fait perdre mon vernis lyonnais – j’ai argué. D’habitude on me reproche toujours de venir trop tôt et de ne pas laisser sa chance à mon système immunitaire. Et là bim, j’ai trop tardé. En fait ça va JAMAIS (j’avais l’impression d’être mon mec quand je lui fais le moindre reproche) (on peut parler de la dimension insupportable de cette défense à deux balles qui coupe court à tout débat en bonne et due forme ?).

Bref, j’ai pris la totale, bronchite, sinusite, rhinite. Mon candida danse la gigue, il vient de s’en reprendre pour une semaine d’antibiotiques, ça va être LA GROSSE FÊTE. J’envisage de me coller des ovules de gyno-pévaryl dans tous les orifices.

Depuis, je commence tout doucement à remonter la pente, je ne sais pas si c’est grâce au dieu pénicilline ou si le virus a décidé d’aller voir ailleurs si j’y suis (chez mon fils, très précisément). Selon la règle habituelle du domino, le machin est en effet rentré de l’école hier blanc comme un linge et est allé directement se coucher, comme un animal blessé, sans un mot. Il s’est relevé 15 heures plus tard, mais visiblement sans ses cordes vocales, oubliées sous son oreiller. Voilà, il n’en manque donc plus que deux, je guette le moindre signe de faiblesse chez la chérie, l’année dernière en Guadeloupe, elle nous avait fait un syndrome méningé avec crise de délire nocturne, autant vous dire que je suis super détendue. Quant au churros, je n’ai pas hâte non plus qu’il s’effondre, c’est bien connu que pour lui ce sera… pire. En lire plus »