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« L’unique chose dont le monde n’aura jamais assez, c’est l’exagération » Salvador Dali

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Malgré notre légendaire propension à ne rien faire lorsque nous partons quelques jours tous les deux, nous avons finalement un peu bougé durant ce trop court périple. Il faut dire que les tentations sont nombreuses. Comment ne pas céder par exemple à celle de la maison de Dali, lorsque l’on a adoré comme c’est notre cas le musée de Figueras ? Bien nous en a pris, la demeure du maitre est à la mesure de son excentricité. Nichée au coeur de Port Lligat, minuscule anse à quelques encablures de Cadaqués, elle regorge des trésors du peintre et de sa muse et femme, Gala. Animaux empaillés, dont un ours polaire terrifiant, offert par un poète anglais dont j’ai oublié le nom, tapis à l’effigie du pape, bonhommes Michelin customisés, pierrots en faïence d’un goût douteux, patchworks de coupures de presse sur Dali, etc. La pièce qui m’a le plus émue reste l’atelier, bien sûr, dans lequel trônent ses deux derniers tableaux, dont l’un n’est encore qu’à l’état d’ébauche. Ses pinceaux semblent attendre qu’il revienne terminer son oeuvre et la vue depuis la fenêtre rappelle nombre d’arrière plans des portraits de Gala (ce que personnellement je préfère dans ce qu’il a peint). Les patios extérieurs sont une invitation à la rêverie et la piscine tout en longueur, bordée de coussins chamarrés est sacrément tentante, surtout lorsqu’on effectue la visite aux heures les plus chaudes. En lire plus »

Stilettos sur la glace

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Avant dernier billet islandais, avant un retour à une activité normale (de quoi je vais pouvoir parler après ?). On en était donc à ce fameux glacier sur lequel on a débarqué à toute bombe. Déjà, moi, je n’avais jamais été sur un glacier, à part celui des deux Alpes mais ça ne compte pas parce qu’en hiver c’est un peu « Chatelet – Les Halles » aux heures de pointe. Un jour, j’ai failli grimper sur un autre mais comme j’étais quasiment décédée durant les SEPT « petites heures de montée jusqu’au refuge » (encore aujourd’hui je pourrais étrangler à main nue mon pote de l’époque qui m’avait embarquée dans cette galère) (ceci dit je crois que c’est réciproque), je n’ai pas vu la queue du glacier, ayant décidé de redescendre le lendemain sans passer par la case « je me lève à l’aube pour me taper un raidillon en rappel pendant quatre heures ».

Bref, je n’avais donc jamais vraiment vu un vrai glacier. Encore moins un de cette taille et auquel on accède en voiture (ma conception à moi de la randonnée parfaite). En lire plus »