Dis-le

Elle: Dis le.

 

Lui: Pourquoi il faudrait le dire ?

 

Elle: Parce que j'ai besoin que tu le dises. Tu ne comprends pas ?

 

Lui: C'est dûr…

 

Elle: Je sais. Mais c'est important que je t'entende. Après je passerai à autre chose, promis. Mais là, tu comprends, il faut que je tourne la page. Et tant que j'ai l'espoir que tu changes d'avis, je ne peux pas. Alors dis-le. Ne sois pas lache, ne me laisse pas porter le chapeau.

 

Lui: … Je… je crois que je n'en veux vraiment plus. Deux c'est bien tu comprends ? Et puis, à Paris…

 

Elle: Chut… Je sais tout ça. Je ne veux plus en parler. Je voulais juste que tu le dises.

 

Lui: Tu pleures ?

 

Elle:

 

Lui: Je ne veux pas que tu sois triste.

 

Elle: C'est toujours triste les adieux. Mais ça passera….

 

Edit: A me relire, on pourrait penser qu'il s'agit d'un avortement. Ce n'est pas ça. Pour mieux comprendre, peut-être faut-il lire ceci. Mais après tout, chacun peut y voir et y lire ce qu'il veut…

 

Edit2: La photo a été prise à Gerone en Espagne il y a un an. Quelque chose dans cette vierge en pierre m'avait émue à l'époque.

93 comments sur “Dis-le”

  1. venise a dit…

    c’est tellement personnel l’envie d’un enfant, qu’il soit le premier, le deuxième, le troisième ou le suivant. on ne sait pas exactement à quoi ça tient, le simple instinct de reproduction, l’amour maternel, une urgence par rapport à l’âge, la nécessité absolue, ou bien quelque chose de plus diffus… tant de facteurs entrent en jeu, le couple, la situation matérielle (quoi qu’en fin de compte, je me demande si ça compte tant que ça lorsque l’envie d’un enfant se fait si forte que plus rien ne compte d’autre)

    notre petit troisième est arrivé pile le mois suivant l’arrêt de contraception, comme s’il avait su qu’il ne fallait pas trop se faire attendre 🙂

    tu as déjà une belle famille, mais je comprends tes mots. deux , c’est la famille standard, celle qui ne surprend personne, le petit troisième c’est un plus 🙂 celui qui nous transforme en tribu. bon, j’arrête, ce n’est pas à moi de faire pencher la balance 🙂

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  2. ClaireMM a dit…

    Beau, pudique et remuant ton post du jour. Difficile de réagir tellement le désir d’enfant est un sujet intime, dans lequel la raison est très mise à mal.

    Avis perso et pour confirmer ce que dit Venise : avec 2 enfants on est un couple avec des enfants, avec 3 (ou plus ;-)) on change d’échelle (et ce dès que le petit nouveau et ses 3 kilos tout mouillé ont passé la porte de l’appart).
    J’ai une théorie pour ça : dès que le nombre d’enfants surpasse le nombre de nos oreilles (deux je rappelle), on entre dans une autre dimension de difficulté (quoi ellle est naze ma théorie?)

    Avant de terminer j’ai une pensée particulière pour toutes celles et ceux pour qui ce n’est pas une décision à prendre mais un combat médical à mener.

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  3. imane a dit…

    je ne peux pas écrire le mot fin c’est exactement ça qui me fait flipper.
    Bien qu’ayant un garçon et une fille (le choix du roi …..), le fait de penser que c’est définitif est angoissant.
    Et quand je pense que l’homme n’aura jamais sa ménaupose, j’ai envie de l’etrangler…lol

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  4. emmanuelle h a dit…

    j’avais tout de suite compris de quoi tu parlais.
    j’en ai trois – au passage, c’est vrai qu’avec un troisième, on passe à une vitesse supérieure – mais ce qui me fait tenir, c’est qu’on en aura un quatrième; c’est vraiment dur de faire ce deuil-là
    je sais pas trop quoi te dire….je te comprends vraiment

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  5. Véro a dit…

    ah ben voilà moi j’ai 48 ans et oui c’est pas jeune hein 🙁 mais après avoir mis au monde ou plutot commencé à élever ma seconde puce j’ai dit STOP j’en veux plus… l’homme de ce moment là était d’accord… et puis quelques années après il y a eu dans l’air un et si … ? tant et si bien que quelques 6 ans après ma seconde j’ai eu…. une troisième puce 😀
    Alros mesdames il ne faut jamais dire jamais on ne sait pas ce que la vie nous réserve et nous ne sommes pas d’un seul coup reléguée à l’arrière plan.

    bisous à toutes
    Véro

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  6. Paqui a dit…

    Ah mais… c’est pas possible ça !
    On a trop de points communs, alors moi qui attends mon petit troisième d’un jour à l’autre (j’en peux plus d’ailleurs), j’espère encore que tu changes d’avis 😉

    Non sérieusement je comprends que ça soit dur, se dire que c’est fini… je m’y prépare…

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  7. Pampill a dit…

    on se laisse le temps, tout reste possible alors on reste comme ça , une fenêtre ouverte , un troisième enfant.
    Quand arrive le moment ou on n a plus ce choix ,que les années sont passées et que le ventre ne peut plus acceuillir de bb , on se demande alors si on a bien fait, si les raisons n’étaient pas confortables et parfois on pleure sur celui qui ne viendra plus.
    On pleure surtout sur le temps qui passe l’enfance de nos enfants , notre propre enfance et ca va trop vite.
    Un désir tardif d’un autre enfant c ‘est peut être aussi l’envie d’arrêter ce temps.
    ca fait partie des choses de la vie, on a tendance à regarder plus souvent en arrière quand on vieillit alors il suffit juste de ne pas trop se retourner. Les enfants grandissent et nous aide aussi à regarder plus loin.

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  8. petitemaman a dit…

    Ton article me parle beaucoup et m’émeut tout autant. J’ai un petit garçon de presque 2 ans mais plus de papa pour faire les suivants et je suis à l’âge où toutes mes amies tombent enceintes (du 1e!) donc je comprends. Merci pour ce message très intime et pudique.

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  9. Valé57 a dit…

    Bon, alors moi j’apporte mon avis, contraire à ce qui a déjà été lu jusqu’à maintenant…
    Nous, on s’arrête à 2, sans regrets, sans remords. Deux filles, c’est parfait. Je redoutais de devoir écrire le mot fin, moi aussi, après la naissance de ma première fille. Je tenais pour acquis la venue programmée d’un deuxième enfant, et déjà je me disais et après? J’ai adoré être enceinte, mettre au monde mes bébés, et je redoutais plus que tout de me sentir comme une coquille vide, de ne plus jamais sentir bouger en moi un bébé.
    Et puis la vie passe, on se prend à aimer le confort de 2 enfants qui grandissent, de ne plus être tributaires de bibs, couches, horaires de siestes etc… Et puis surtout la fatigue des nuits infernales (ma deuxième fille nous a bien bien bien sapé notre éventuel désir de faire le petit troisième, en refusant obstinément de nous accorder une nuit complète jusqu’à son entrée en maternelle…) Bref, nous n’avions tout simplement pas la force de faire un autre bébé.
    Maintenant elles ont 12 ans et 9 ans, nous venons de déménager, nous profitons de notre vie à 4 et notre vie à 4 nous enchante. A aucun moment (sauf ce matin, à la faveur de ce billet…) je ne me pose plus la question d’un troisième enfant. Et je n’en ressens pas de tristesse, ni d’amertume, ni de manque à combler…
    Et puis, Caro, franchement, les iles grecques avec un bibou de 3 mois, tu imagines? Bon, ok, je sors! lol

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  10. imane a dit…

    PS :au fait caro , faudrait que tu fasse un troisième pour :
    a) perpetuer tes gènes geniaux une nouvelle fois
    b)nous faire mourir de rire avec des billets sur d’eventuelles nuits blanches et ton séjour en maternité
    Euhh, je sors aussi , pardoonnnnnnnnn.

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  11. pkdille a dit…

    A cause des hasards de la vie, je n’ai pas eu d’enfant … alors quand l’homme de ma vie (que j’ai rencontré sur le tard) m’a expliqué qu’il n’en voulait plus (il en a un de son premier mariage) j’ai sangloté amérement …
    Biensûr, je ne lui imposerais pas un enfant dont il ne veut pas … mais je n’ai pas fais mon deuil, et ma ménopause passera très mal.
    Je comprends ta nostalgie … en même temps, rien n’est définitifif dans votre cas … qui sait ce que vous réserve la vie !

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  12. emmanuelle k a dit…

    oulala, moi aussi ça me parle ce que tu racontes.
    Cette conversation on l’a trop souvent… Une fille, un garçon moi aussi. Grands. Autonomes. Et ils font encore des bisous. Mais combien de temps ?
    Chaque fois, je crois qu’on a décidé que non. Et toujours, la question revient sur le tapis.

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  13. Caro a dit…

    Ils sont beaux vos commentaires. Et je ne sais pas quoi ajouter. Comme vous le dites, un désir d’enfant est tellement personnel qu’il y a autant de vérités que d’avis.

    Pampill, tu touches du doigt quelque chose d’évidemment très juste, il est aussi question d’arrêter le temps.

    ClaireMM, j’adore ta théorie et tu connais mon admiration pour ta façon de gérer ta tribu. Et oui, tu as raison de rappeler que pour certaines femmes ce n’est pas la question du petit trosième qui se pose douloureusement.

    Zaza, j’espère ne t’avoir pas trop bouleversée. Je t’embrasse fort. Pkdille aussi, ton message m’a émue.

    Je reviens pour essayer de vous répondre à tous et toutes.

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  14. mariel75 a dit…

    J’attend mon deuxième enfant qui devrait pointer son nez incessamment sous peu et je refuse que mon mari me dise que c’est le dernier. J’ai encore besoin de croire que peut etre un jour on aura envie tout les deux d’avoir un 3eme enfant.
    Cet échange me touche car je sais qu’un jour, moi aussi je devrais passer par là…

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  15. Apolline a dit…

    C’est marrant, nous on est une tribu chez moi. D’abord Ophélie, la grande soeur. Et les parents en veulent un deuxième, j’arrive 18 mois après ma soeur. Deux ans et demi plus tard, Louis arrive. Puis papa et maman se séparent, maman rencontre son copain, il a 10 ans de moins qu’elle, pas d’enfants. Alors Adèle naît 6 ans après Louis, mon beau-père voudrait un garçon, alors Lise naît 3 ans après Adèle. C’est la dernière. Pendant ce temps, Papa rencontre une autre femme qui malgré ses trois enfants en veut avec lui. Louna naît. Puis Maman et son copain se décident pour un deuxième dernier. Eve naît deux ans et demi après Lise et 5 mois après Louna, toujours pas de garçon. Papa a son dernier enfant, Malo, un deuxième fils.
    Malgré tout ça, ils regrettent de ne plus pouvoir avoir d’enfants, Maman a 49 ans, plus l’âge, malgré ses 6 bébés, dans le fond elle sait qu’elle était faite pour être maman et que c’est fini, reste à voir grandir ses dernier petits et à attendre les enfants des grands. Papa, à 51 ans sait qu’il ne fera plus d’enfants, il ne veut pas être un jour trop vieux pour un enfants jeune, ne veut pas qu’un jour on dise à son enfant C’est ton grand-père ?.
    On est une tribu éparpillée de 8 frangins et les parents restent nostalgiques des naissances, finalement on n’est jamais prêt à accepter de s’arrêter, qu’on ait un enfant ou huit…

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  16. MesDoudDouX a dit…

    Ouep, 2 c’est bien puis quand t’as eu le choix du roi comme moi, les gens ont du mal à comprendre que tu veuilles un 3ème… mais je veux un 3ème!!!
    Il existe tellement dans mon coeur que ce serait comme un deuil de ne pas l’avoir…
    Enfin est-ce que mon dérèglement thyroïdien me permettra d’en avoir un à nouveau???

    Bizoo

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  17. Marionnette a dit…

    Je te comprends, Caro, moi aussi j’aime bien vivre en me disant qu’il est toujours possible que, plus tard, dans quelques années… même si je commence à stresser face à l’arrivée de plus en plus proche de ma deuxième puce. Je ne sais pas si j’aurai encore envie d’un troisième d’ici deux ans, mais… d’ici plus ? (Bon j’ai 30 ans, ça laisse un peu de marge…)
    Toi aussi Caro tu as encore quelques années devant toi. Même si l’Homme et toi tournez la page, on ne sait jamais… Bisous à vous 4 !

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  18. VanillAngel a dit…

    bon et bien je vais aborder les choses dans le sens inverse. Claire MM tu mets les mots parfaits sur ce que je ressens: le désir d’enfant est un sujet intime, dans lequel la raison est très mise à mal.
    Moi je n’ai que 22 ans (et encore, pas tout à fait)et je ne rêve que de ça, avoir un bébé. et pourtant c’est totalement déraisonnable: il faut d’abord finir les études, trouver un travail, un appart… mon chéri, je lui ai demandé si il voulait des enfants un jour (ça fait 4 ans qu’on est ensemble, c’est pas juste une amourette de passage 🙂 ), et il m’a dit euh, ben, j’en ai aucune idée. ce qui n’est pas un non catégorique, certes…. donc du coup je garde pour moi ma folle envie. je fais coucou à tous les petits qui passent, et j’envie tellement ces femmes avec leur gros ventre…
    je me dis que dans trois ans si tout se passe bien, j’aurais fini mes études et travaillé un an, et peut-être là, je pourrais… mais bon, la vie est tellement pleine de surprises que je préfère pas trop m’accrocher à cette idée.

    Voilà, de l’autre côté c’est comme ça, des fois se dire mais de toute façon je suis pas prête, je saurais même pas lui donner le bain, et si je sais pas reconnaître ses pleurs? et après penser je ne suis certainement pas la première, ya pas de raison que j’y arrive pas aaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhh je veux un bébé!!!!!!!!!

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  19. Emmanuelle a dit…

    je peine aussi à faire mon deuil de ma maternité. Deux filles de 11 et 9 ans. J’ai longtemps désiré passer le cap du 3ème, envie non partagée. J’aurais pourtant pu…ayant eu mes deux filles assez tôt (25 et 27 ans).
    Je commence à peine à accepter…

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  20. Armalite a dit…

    Je me sens totalement extra-terrestre en lisant ce billet et vos commentaires à toutes. Intellectuellement, je comprends ce dont vous parlez mais affectivement, que dalle. Moi, des enfants, je n’en ai jamais voulu et j’ai passé toute ma vie à devoir me justifier à cause de ça. A la place du fameux instinct maternel qui vous titille toutes, chez moi il n’y a rien. Je dois être un spécimen rare: une femme qui a hâte d’être ménopausée, non pas parce qu’elle rêve d’avoir 50 ans mais pour qu’on lui fiche enfin la paix avec ça! Bon courage à toutes celles dont les envies restent inassouvies.

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  21. Carole Audrey Victoria a dit…

    aaah écoute, je me suis tapée sur le ventre tellement je rigolais sur ton dernier bille
    pas celui là, hein, l’autre d’avant
    le davina ^^
    explosée de rire devant mon chef de service, qui pensait pas que excel et les graph étaient aussi tordants ^^
    grillée!

    des bisouxx sans regret!

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  22. PrincesseStrudel a dit…

    Mmm… Moi qui me voyais dûment mariée et mère de famille à 25 ans, j’aborde l’arrivée prochaine de mes 30 ans en célibataire prolongée. Pas mariée, pas d’enfants, pas de relations sérieuse avec qui ce serait envisgaeable, pas même l’ombre d’un petit ami. Il y a ceux qui disent bah, tu as le temps, tu es encore jeune. Et toi qui te dis que le temps de rencontrer quelqu’un (et si tu ne le rencontrais pas?), d’apprendre à le connaître, de t’installer, de commencer les essais béébs, d’avoir le premier… Sans parler du deuxième et du troisième, ce temps, tu ne l’as peut-être pas comme avant…

    Ca se commende sur catalogue, un mec bien, dites? ;+)))

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  23. eddie a dit…

    J’ai eu deux enfants de mon premier mari, puis j’ai rencontré mon Chéri, qui a aussi deux enfants de son côté. Là, on attend notre premier à nous deux… petite, je n’aimais pas les enfants, je ne savais pas y faire, mais là, ben voila…
    Je comprend ce sentiment de ne pas vouloir fermer définitivement les portes…
    Ma belle soeur, elle, est comme Armalite, elle n’en veut pas du tout…
    C’est tellement personnel, et en plus, ça évolue, ce sentiment de maternité…

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  24. Mlle Crapaud a dit…

    Ahlala.. J’ai bientôt 19 ans et je me sens étrangère à l’instinct maternel qui semble vous animer. A chaque fois que je croise un enfant, oui, je souris, c’est mignon, mais j’ai envie de demander à tous les parents que je croise pourquoi ?. Je suis peut-être un peu jeune…
    Ton post m’a beaucoup émue, Caro… Chez moi, on est 3… Mais on a failli être 4. Juste un médecin qui n’a pas entendu le petit coeur s’arrêter de battre à l’intérieur de ma maman. On est trois et c’est tout à fait parfait !

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  25. cécé a dit…

    Tout a été dit, a 36 ans on est pas HS, et la maternité est une chose naturelle, le désir d’être mère en découle….toujours trop dur d’en parler.

    Bises et regarde les grandir, c’est bien aussi.

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  26. Caro a dit…

    Armalite, et mlle Crapaud, je comprends très bien le non désir d’enfant. Et loin de moi l’envie de convaincre qui que ce soit, je ne suis pas une militante de la maternité !!!

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  27. Armalite a dit…

    Caro: je sais, j’avais bien compris que tu exprimais juste ton envie à toi, mais vu la proportion de femmes qui semblent partager cette envie, je me suis sentie plus perplexe que jamais et j’ai eu envie de le dire 🙂

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  28. Mlle Crapaud a dit…

    Pareil qu’Armalite : je ne me comprends pas moi-même puisque je ne ressens pas quelque chose qui a l’air si naturel pour d’autres (à commencer par ma soeur)… J’aime beaucoup l’amour maternel que tu exprimes. C’est p’tet bete, mais souvent quand je te lis j’ai envie de me lever et de prendre ma mère dans mes bras.

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  29. Bab's a dit…

    C’est un sujet tellement intime que tu abordes aujourd’hui, moi qui n’en suis qu’a mon premier je m’imagine déja avec 2/3 enfants, c’est impensable de m’arreter là.
    Dire que je suis allée voir un guérisseur il y a qq temps pour ma maladie et qu’il m’a dit, pas plus de 2 enfants si vous arrivez à faire le 2ème car un 3ème vous sera fatal… Quel con, j’en ai été retournée pendant des mois (mais vu qu’il m’a rien guérri non plus, ni le genou de mon home qui avait une tendinite, je me dis que ses conseils… :-s )
    Il ne faut jamais dire jamais, je connais bon nombre de femmes qui ont recommencé 10 ans après.
    Qui sait ce que l’avenir te réserve? En attendant profites des merveilleux moments que t’apportent des lapinous, qui vivra verra!

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  30. Kristilla a dit…

    Faut arrêter, Caro, de jouer avec mes émotions: rires un jour, larmes le lendemain… Je me reconnais tellement dans tes message que ça en devient gênant…
    Moi qui en ai 3, je peux te dire que c’est aussi difficile de se dire fini. Même si, quand je rationalise, je n’en veux plus, on n’a pas les moyens financiers ou même le temps, avec le p’tit dernier qui va avoir 6 ans, tout devient plus facile, etc etc.
    Mais tout de même…

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  31. Londoncam a dit…

    Ton billet m’a remuee aujourd’hui, tout simplement parce que j’ai pense a mes parents qui auraient aime avoir plusieurs enfants et n’en ont eu qu’une, moi, parce que la nature l’a voulu ainsi. Je pense a ces freres et soeurs que je n’ai pas eu, a mes cousins et amis qui pour certains sont comme une fratrie pour moi. Je pense a ces enfants que j’espere avoir, et a l’homme avec qui je les ferai et qui se cache toujours.
    Merci Caro.

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  32. Joce a dit…

    Waouh, il y a tellement de véracité dans tes propos que j’en suis scotchée… C’est vrai que c’est dur de savoir quand on s’arrête de faire des enfants…
    Enfin moi d’un côté je n’en suis pas encore là, trop jeune pour y penser encore… Bonne journée!

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  33. violette a dit…

    Moi aussi j’ai compris (ouais, je suis forte).
    C’est super personnel un truc pareil.

    Moi je dis juste que j’en ai qu’une mais quand je vois la boule qui m’étreint la gorge depuis 2 jours, rapport à sa première rentrée des classes en Maternelle, je me dis que si j’en ajoute un autre, je deviendrais cinglée d’angoisse.

    Je dis ça, je dis rien.

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  34. Claire a dit…

    Alors j’ai 26 ans et pas d’enfants (ce sera pour dans qq années, je prends le temps de profiter de la vie avec l’homme) et je tiens à dire que si je ne connais pas ce sentiment d’être mère… je viens d’une fratrie de 4 enfants avec plusieurs familles autour de moi qui en ont 3/4 ou 5, et c’est vraiment génial même si le budget est plus serré, même si on n’est pas habillé avec les plus grandes marques quand on est petit, même si on n’a pas les vacances aux Caraibes et au ski tous les ans… le plaisir d’être nombreux à table, de se retrouver tous ensemble, ça n’a pas de prix aujourd’hui!

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  35. venise a dit…

    je ne sais plus qui au dessus (pas le courage de remonter tous les comms) a dit que le troisième ça bouleverse. perso, non, ce n’était pas le cas, le passage de zéro à un enfant, c’est un bouleversement, apprendre à en gérer deux , dont un aîné parfois encore petit aussi, le changement est rude
    mais le troisième, il s’inscrit dans une fratrie, une lignée, il suit le mouvement. enfin c’est comme ça que ça s’est passé chez moi, tout ça est perso et dépend de tellement de choses mises bout à bout.

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  36. sofiso a dit…

    ohlala ! quel sujet sensible pour moi en ce moment…
    je suis un peu comme VanillAngel et je me reconnais tout à fait ds son comm’ meme si moi j’ai 29 ans bien tassés maintenant. ;-p
    je suis aussi ds une phase où je ne pense qu’à ça (ou presque), je souris de désir en voyant les femmes enceintes ds la rue ou n’importe où, je gazouille avec les p’tits enfants que je croise ds le bus ou partout et je me dis que vraiment, ça serait trop beau que ça m’arrive là maintenant bientôt… meme si je sais que j’ai le temps… (comme me disent les gens)
    le truc qui me rassure un peu c’est que mon homme n’est pas totalement réfractaire et qu’il change d’avis sur la question petit à petit donc je ne désespère pas…

    m’enfin en tt cas, quel vaste sujet touchant que celui là !

    Bises les filles !

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  37. Caro a dit…

    Pfiou, vous aussi, vous me serrez un peu le kiki, hein… Violette, la boule au ventre tu l’as un bon bout de temps. Les miens entraient en CE1 cette année et j’avais encore les yeux pas super secs, tu vois ?

    Venise, c’est chouette ce que tu dis sur le petit troisième…

    Bab’s, j’espère que le guérisseur avait tort bien sûr…

    Denis, je suis d’accord, il y en a des choses dans ces commentaires !

    Claire, c’est vrai que l’argent ne devrait pas entrer en ligne de compte. Et pourtant, souvent…

    J’aimerais bien rester là et tailler la bavette plus longtemps, mais c’est un peu compliqué, comprenez ?

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  38. venise a dit…

    oui c’est chouette tous vos mots 🙂
    bon je sais, je sors de l’impartialité à laquelle je voulais me tenir 😉 mais bon, en plus, une fois qu’un enfant est là, on se demande comment on a fait jusque là sans lui…
    et puis avec le tit troisième c’est aussi une certaine sérénité, du genre au premier bouton de l’aîné, on filait chez le pédiatre à la consultation d’urgence, le second, on attend que plusieurs boutons soient sortis, et le dernier, faut qu’il en soit couvert pour qu’on s’affole 😉 lol !
    ceci dit, c’est vrai aussi que j’ai eu de la chance, je n’ai jamais eu à affronter de gros soucis les concernant, leur petite enfance s’est passée sans heurts et j’ai un amour de mari qui les assume totalement. je sais bien que tout n’est pas toujours rose au pays des bisounours et qu’il est des histoires plus douloureuses…
    bises z’a vous

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  39. Marie a dit…

    Plus que le plaisir de procréer, faire un bébé c’est créer l’occasion de cotoyer un être qui nouera des liens profonds, qui remplira notre vie d’expériences uniques. Et c’est dur de se dire qu’on ferme définitivement la porte à ces futures rencontres aussi précieuses qu’irremplacables.
    Je vous comprends si bien. Mes deux enfants me donnent un bonheur énorme même si je rêvais d’en avoir quatre. Il y a longtemps maintenant. J’y pense, parfois, et puis joublie…

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  40. AnneduSud a dit…

    Oh a la!!! C’est tellement perso tout cela mais je te comprends tellement Caro, même avec mes 5, je sais qu’il m’en manque toujours un, d’autant plus que l’Homme du Sud avec qui je vis en a 4 de son coté mais qu’on en a aucun ensemble et du coup ce petit dernier me manquera toujours…
    Mais en fait, je me sens aussi pourrie gâtée parce que je pense à ceux qui rament pour faire juste le premier qui les combleraient tellement…
    Bisous

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  41. alicia a dit…

    Très émouvant ce post, d’autant plus que chez nous, les désirs de 3ème n’étaient pas coordonnés! alors on est restés à 2, c’est magnifique et aujourd’hui, à 43 ans je suis sure de ne plus en vouloir.
    Mais j’avoue que j’ai un petit regret….petit, mais quand même, du coup ça émeut ton texte, ça fait repenser à tout ça….
    Biz

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  42. Veronique a dit…

    Tellement personnel et tellement délicat ce sujet …
    On a toutes une expérience de vie différente et il est toujours surprenant de s’apercevoir qu’on est qu’un cas parmi tant d’autres …
    Je comprends tes envies, je les partage mais je n’ai malheureusement pas eu ce dilemne à résoudre …
    J’ai eu ce fils que j’espérais tant … et pourtant je n’ai jamais connu les joies et les bonheurs d’une grossesse (bon, peut être que j’idéalise un peu :)))
    Tes posts réveillent en moi des pensées qui ne sont pas forcément roses …

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  43. et le monde sera meilleur a dit…

    comme toutes les autres filles, j’ai trouvé ton texte très émouvant et j’ai compris tout de suite de quoi il s’agissait.

    je n’ai pas encore d’enfant, mais à presque 27 ans j’attends de pied ferme le premier ! mon homme est en effet retourné à la fac pour faire un diplome d’ingénieur, on a prévu d’attendre qu’il ait fini pour le programmer. parce que c’est pas tout ça, mais faut qu’on change d’appart aussi, le F2 de 60 m² il sera trop petit !

    on aimerait bien en avoir 2, un garçon et une fille. mon désir secret à moi c’est des faux jumeaux, mais déjà c’est très rare, en en + ça doit être très difficile à gérer ! Bref dans le principe je ne veux pas de 3è mais si ça se trouve je ne pourrai plus m’arrêter !

    je dirais bien un truc mais bon… si t’en as envie, fais le… pourquoi être raisonnable alors que la vie est si courte ! qui sait ce qu’il peut se passer ? évidemment si ton homme est d’accord ! enfin je dis ça, je dis rien !

    bon courage et grosses bises

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  44. Sarah a dit…

    pffiiuuuu, la celibataire sans enfant que je suis lis perplexe tout cela en se demandant si elle aussi tiendra ce discours….

    pour l instant pas d’homme à l’horizon, c’est mal barré

    bisous

    Sarah
    desarahaisis.blogspot.com…

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  45. Karina a dit…

    Moi je dis : il ne faut jamais dire jamais…..
    Enfin c’est vrai non , on ne sait pas de quoi demain sera fait ….Mes 2 loulous me comblent, d’accord ( j’ai eut le choix du roi) mais surtout je crois qu’il m’est impossible de dire que je n’en aurai plus du tout.
    Sentir la vie en soi et la donner c’est tout de meme extraordinaire alors je me laisse encore la chance de pouvoir vivre de tels moments !!

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  46. lolotte a dit…

    Premier commentaire sur ce blog que je visite souvent avec beaucoup de plaisir. J’ai le même âge que toi, et c’est drôle, je parlais hier de ma ménopause psychologique. Mais moi, je n’ai pas voulu entendre les limites de mon homme après notre quatrième enfant, et lui n’a pas su me les dire clairement. Et mon utérus bondissant nous a emmené vers un cinquième enfant, que nous n’avons pas encore fini de digérer, alors même qu’un autre projet commençait à se dessiner pour moi, qui m’aurait aidé à faire ce deuil nécessaire.
    Bravo d’avoir su provoquer et écouter ce non. Renoncement nécessaire qui ouvre à une autre forme de fécondité, belle aussi. Notre fécondité à nous est exclusivement investie dans notre famille, avec souvent un sentiment de frustration d’élever un groupe et non cinq individus différents. Il y a de belles choses aussi, heureusemnt.

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  47. Fruit a dit…

    J’aime beaucoup sa réplique à elle c’est toujours triste les adieux,
    le ton m’a fait pensé à celui utilisé par Le Petit Prince.
    Chacun a ses raisons d’avoir, de ne pas avoir ou de ne plus avoir d’enfants.
    Pour ma part, j’ai fait le choix jusqu’à aujourd’hui de ne pas en avoir because la conjoncture (sic) n’y a jamais été favorable.
    Mais aujourd’hui, j’ai la ferme intention de me poser un tout petit peu moins de questions…

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  48. Vivine a dit…

    J’ai un petit bonhomme de bientôt 5 ans… Après presqu’un an d’attente, voici qu’enfin s’annonce le petit frère ou la petite soeur que je désirais tant lui donner, malheureusement ce rêve a pris fin la semaine dernière.
    Je me suis posée beaucoup de questions : est-ce que ce n’est pas un peu tard? l’écart d’âge ne sera t-il pas trop important entre eux? la vie est tranquille à 3, surtout depuis qu’il est plus autonome… mais de vous avoir lues, je sais maintenant que, si je ne fais pas ce bébé maintenant, ce sera le plus grand regret de ma vie, une obsession qui me poursuivra pendant longtemps… Alors, merci à vous toutes…

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  49. Thémis a dit…

    Il y a 2 ans, je m’étais faite à l’idée que 2 c’était bien, tant pis pour la fille, les 2 garçons joueront bien ensemble, ils sont rapprochés, pas besoin de trop réinvestir dans les jouets, les fringues…
    et puis, horloge déréglée, test : le troisième est là… moment d’hésitation… allez, on est jeunes, on a la pêche, on le garde, et puis qui sait, c’est peut-être une fille ?

    Madame, vous attendez votre troisième fils : deux jours de larmes, pas toujours comprises par les proches.

    Bébé est là depuis janvier, on est fiers de notre tribu, les grands adorent leur petit frère.

    L’homme clame haut et fort que ça y est cette fois c’est la der, moi aussi, je ne veux plus porter de soutif 90 G (et oui !!!) ni de salopette immonde, ni accoucher, ni allaiter.
    Mais reste en moi un secret espoir d’un enfant qui me ressemble, qui soit un peu plus moi, qui me fasse rêver de confidences intimes, de virées shopping, d’échanges de recettes beauté, de choix de robe de mariée…

    Si on pouvait avoir une totale certitude, je crois que je replongerai !
    C’est très dur de faire ce deuil là.

    Bises à toutes !

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  50. virginie a dit…

    Très beau texte, Caroline. Et beau sujet intime dont tu parviens à parler avec pudeur et sensibilité.
    Je regrette juste les nombreux commentaires qui parlent de deuil au sujet d’une maternité qu’on choisit ne pas poursuivre. Oui, je le regrette. Car il y a une différence entre :
    – pouvoir avoir un enfant et choisir de ne pas en vouloir,
    – vouloir un enfant et ne pas pouvoir en avoir.
    Dans ce dernier cas seulement, on peut parler de deuil à faire : celui de son désir intime et profond pour se résigner et accepter ce que la vie vous impose d’injuste. Voilà, c’est juste ce petit éclairage que je voulais faire comme ça, en passant, à toutes celles et à tous ceux, qui croient vivre un deuil parce qu’elles / ils ont pris la décision de ne pas avoir un 3e ou un 4e…
    Ça ne retire rien à l’empathie que suscite ton post chez moi, Caroline. Au contraire, je pense que ta grande sensibilité saura comprendre ma petite précision.

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  51. Flora a dit…

    Je suis particulièrement touchée par ton texte aujourd’hui, parce que nous avons décidé récemment avec Doudou de mettre en route notre 1er…Plein de questions se sont bousculées dans ma tête et je vois qu’il en subsiste toujours autant…Je ne comprends pas bien ton sentiment, étant moi même à l’autre bout du chemin, on pourrait dire…Alors je vais me contenter de te féliciter enocre une fois pour l’émotion que tu réussis à mettre dans tes mots…

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  52. Caro a dit…

    Virginie, je comprends ta précision. Le mot deuil est peut-être trop fort. Mais il s’agit malgré tout d’un adieu ou d’une résignation. Pas de la même nature que le deuil en effet d’une grossesse pour quelqu’un qui ne peut pas en avoir. Sûrement moins douloureux. Mais il s’agit de tourner la page d’une période de sa vie, d’où probablement ce vocabulaire.

    Encore une fois, l’idée n’est pas du tout de me faire plaindre, je connais ma chance et je pense que les autres mères ayant témoigné ici la connaissent aussi. Je crois aussi qu’on ne peut pas comprendre la douleur d’une femme qui doit se résigner à ne pas avoir d’enfant naturellement. A toutes celles qui sont dans ce cas et qui lisent ces lignes – virginie, tu en fais peut-être partie ? – je leur demande de m’excuser si mes mots ont remué des douleurs enfouies et si ce texte leur semble indécent.

    Je crois que le fait d’avoir eu des jumeaux, d’avoir connu les affres de la grossesse allongée et plus courte que les autres – sept mois – et un accouchement par césarienne et anesthésie générale a créé une frustration qui explique cette envie de m’y remettre. Mais en l’occurence, on est deux. Et mon envie est plus forte – euphémisme – que celle de mon conjoint. Et comme le dit si joliment Lolotte, il y a parfois des renoncements nécessaires.

    Bah, tous les choix ont des implications et ne sont jamais totalement bons ou mauvais n’est-ce pas ?

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  53. Karine a dit…

    Pour toutes celles qui disent ne pas avoir d’instinct maternel, je les rassure. Moi non plus, j’ai pourtant 2 enfants et je les aime. Par contre, je peux les laisser pour les vacances chez leurs grands parents sans que cela me pose problème. Je suis contente de les retrouver ensuite, mais on ne peut pas dire qu’ils m’aient manqué plus que cela. Se retrouver sans enfants de temps à autre, cela fait un vrai bol d’air, quasiment des semi-vacances!
    Je n’ai jamais vraiment voulu avoir d’enfants alors que mon mari en voulait alors on avait posé un pacte pour 2. Je ne le regrette pas et, à la rigueur, maintenant qu’ils sont autonomes, j’en ferai bien un 3ème mais je n’ai pas le courage de me replonger dans les couches et surtout toutes les galères de garde avant l’entrée en maternelle!
    Mais bon, Caro, à 36 ans, tu as au moins encore 6 ans pour te décider!

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  54. Mamine a dit…

    Je me suis beaucoup retrouvée dans le com’ de Venise.
    Notre 3ème n’a pas été un si grand bouleversement – et on devient plus philosophe. Quant notre petite dernière est née, j’avais 29 ans. Nous avons un temps envisagé un(e) petit(e) 4ème mais la vie n’a rien d’une autoroute bêtement droite et bien balisée… et quelques pépins de santé plus loin, il n’y a jamais eu de 4ème…Maintenant je pouponne mes petits-enfants – et là, j’en suis bien à 4!!!
    Je crois que c’est la confiance qui doit primer.
    Merci encore à Caro pour cette ouverture, et merci pour tous ces témoignages si prenants.

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  55. petitemaman a dit…

    Pour rebondir sur le commentaire de Karine (comm. 62), je n’étais pas très motivée par la maternité. Ma soeur, mariée à 25 ans, maman à 26 du 1er et à 28 du 2e et bien, ça me laissait plutôt froide et je me disais très peu pour moi. Et puis, je suis tombée enceinte (par hasard, c’est ballot à dire), j’avais 23 ans et je n’aurais pas cru que cela me rendrais autant heureuse. Mon sentiment maternel, il est apparu petit à petit et il continue de grandir. Et honnêtement, on me l’aurait dit il y a quelques années, je me serais mise à hurler.
    (Je ne fais pas de la pub pro-enfants, chacune est libre de ses choix, j’essaie simplement d’expliquer que certaines femmes ne naissent pas avec ce désir de maternité, on est toutes différentes, et c’est très bien comme ça. J’arrête, je sens que je m’enfonce…)

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  56. audreylagrandefrite a dit…

    Je connais pas encore les joies de la maternité mais j’ai été emue par ton article. Je ne pensais pas un seul instant qu’on pouvait faire le deuil de son uterus et que ca pourrait blesser à ce point. Je pensais aux douleurs de l’accouchement, la première rentrée scolaire, la fin des bisous, les premieres vacances sans les parents, mais pas a aucun moment à ca.
    Je suis un peu triste pour toi (même si rien n’est vraiment définitif).
    Gros Bisous Caro

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  57. Apo a dit…

    Je ne savais pas qu’il y avait une 2nde Apolline, du coup je suis Apo aujourd’hui 😉
    Aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai toujours voulu 3 enfants. Aujourd’hui je suis la maman de 2 petites filles et juste après la naissance de ma 2e j’ai commencé à paniquer, en me disant que je ne serais peut-être plus jamais enceinte, que je ne donnerais peut-être plus jamais la vie. Alors j’ai supplié mon homme de me dire qu’on aurait un jour un 3e, il refusait car il n’était pas sûr de vouloir un 3e mais moi je refusais de me dire que c’était terminé et tout ce que je voulais entendre c’était un peut-être car là à ce moment précis c’était impensable de me dire que je n’aurais pas d’autres enfants.
    Aujourd’hui j’ai toujours envie d’un 3e mais pas tout de suite car déjà nous ne sommes pas prêts, les filles sont encore petites, on a tous les 2 des boulots prenants et on est suffisamment débordés comme ça. Mais la simple idée de me dire que dans quelques années on aura peut-être un 3e me va très bien.
    Je ne sais pas si c’est bien clair ce que je dis, mais ce que je veux dire c’est que je comprends parfaitement ce sentiment de nostalgie qui nous envahit quand on se dit qu’on ne sera peut-être plus jamais enceinte, que c’est terminé… Et c’est aussi pour cela que je ne suis pas pressée d’avoir un 3e car je sais que même avec 3 enfants (et sans en vouloir plus) j’aurais sans doute cette nostalgie de la grossesse, de la fécondité, de la jeunesse finalement…

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  58. Altaïr - Cécile a dit…

    Caro je comprends tout à fait 😉
    Cette sensation de manque laissée par une grossesse écourtée, hyper médicalisée, au repos ou « simplement » vécue dans l’angoisse, la naissance au goût d’inachevée pour cause de césarienne, les premiers instants volés par la faute de l’anesthésie générale, l’angoisse des débuts de vie difficiles tout est réuni pour que l’envie de s’y remettre soit présente en espérant pouvoir vivre une grossesse, une naissance, une rencontre différente et « rattraper » tout ça…
    Ensuite chaque couple fait comme il peut, comme il veut, mais ce n’est jamais simple. C’est bien une forme de deuil à faire, celui de la grossesse sereine, de la naissance choisie, de la rencontre tranquille qui permettent le passage de l’état de femme enceinte d’un bébé imaginé à celui de maman du bébé réel qu’on a porté pendant tous ces mois. Des espoirs qu’on forme pour ce petit nouveau qui arrive…
    L’instinct maternel, pour moi, n’existe pas vraiment, le sentiment maternel se développe au fil du temps et sa mise en œuvre est liée également aux décharges d’hormones qu’on reçoit aux différentes étapes des 9 mois…
    L’envie d’être mère qui vient des tripes, elle, existe bien et peut être très violente, incontrôlable parfois… ou parfaitement inexistante pour d’autres soit temporairement soit définitivement. Ca peut dépendre des rencontres aussi, j’ai testé, plus de 30 ans à dire « non non je ne veux pas d’enfants… C’est très bien chez les autres pas chez moi merci… »
    Une rencontre, un mariage et à 37 ans je donnais naissance, après m’être acharnée pour l’avoir (presque 2 ans dont 1 an de traitement hormonaux), à ma fille, naissance volée aussi, césarienne sous AG et départ en néonat pour l’enfant, en soins intensifs pour la mère… 3 ans de combat pour que le lien se crée réellement et que je devienne mère à part entière…
    Entre temps le système hormonal qui fait le zouave, une pré-ménopause qui s’installe confortablement et évolue tranquillement… Au moment où l’esprit est prêt à accepter de se relancer dans l’aventure de la maternité c’est le corps qui dit stop… Des médecins qui disent qu’à 41 ans c’est encore « raisonnable » avec des techniques médicalement assisté… si vous voulez vraiment c’est possible… Ca risque d’être long et difficile mais possible…
    De grandes périodes de discussion/réflexion avec l’homme et on dit « non c’est fini, on s’arrête là… »
    C’est trop dur, le couple a eu du mal à résister aux 5 années d’épreuves diverses pour le premier enfant, il commence juste à se ressouder, on ne prend pas le risque de tout faire voler en éclat ou repasser par les mêmes difficultés pour en avoir un autre avec l’aînée qui risque d’en souffrir en plus.
    Elle sera donc enfant unique, comme sa mère qui pourtant refusait tant et plus ce statut, c’était 0 ou au moins 2… Mais la vie…
    Et puis pas de souci elle sait très bien prendre autant de place que 2 ou 3… 😉
    Il y a bien certains jours où je me dis et si… et ça passe…

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  59. jeanne a dit…

    il me bouleverse, ton billet d’aujourd’hui.
    l’ex homme de ma vie et actuel meilleur ami est papa depuis une semaine d’une petite merveille.
    l’homme avec lequel je pensais vivre et construire un foyer m’a quittée il y a trois semaines.
    comme le dit PrincesseStrudel, tout recommencer, tout reconstruire m’épuise.
    et le fameux t’es ENCORE jeune m’exaspère. Trente ans, b*rdel!

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  60. fab a dit…

    Emue par les propos d’Altaïr … La vie est étrange parfois …

    J’ai adoré lire vos commentaires, qui me permettent de me rassurer en me disant que non, pas d’enfant à 29 ans, ce n’est pas impensable …

    Courage Caro et à toutes les autres…

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  61. virginie a dit…

    Non, Caroline, ne t’excuse pas. Ton texte n’a rien d’indécent à mes yeux. Je comprends viscéralement que tu sois triste de vivre une telle frustration et de renoncer (j’espère provisoirement) à un désir d’enfant très profond. C’est juste les complaintes endeuillées qui ont suivi que je trouvais indécentes voire gnangnans par rapport à ton post.

    Maintenant, une envie d’enfant et la souffrance qu’une frustration engendre ne se mesure pas à une autre. Ce n’est pas parce toi tu peux que tu n’as pas le droit de souffrir d’une frustration imposée par ton homme. Voilà mon avis.
    Je suis sûre, pourtant, que tu sauras trouver les arguments pour le convaincre ;-)); En tout cas, ce que je peux dire à Monsieur Sabre-Laser, c’est qu’un homme qui ne peut pas offrir le bonheur de la maternité à la femme qu’il aime souffre terriblement. Alors, s’il peut t’apporter à toi qu’il aime tout le bonheur d’une grossesse (même difficile) et d’un bébé (même gueulard), alors il ne doit penser qu’à toi et ton désir. Le reste est chose vaine (cf appart trop petit ou quelconque contrainte parisienne).

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  62. madeleine a dit…

    Ce billet m’a bouleversé. Parce que dès le départ je savais que mon désir-besoin d’une famille nombreuse resterait lettre morte; Je me souviens combien je faisais durer ces ultimes jours où j’avais le droit à avoir un gros ventre et pourtant, il y a presque trente ans ! Je me souviens de ce gout amer du jamais plus et les larmes viennent …
    Si vous le pouvez, bataillez pendant qu’il est encore temps. C’est trop dur , c’est trop triste quand on s’est resignée à obéir aux désirs des autres et que quelque part on a oublié de se respecter et de s’entendre. Ma vie s’est arrêtée à 27 ans ..;

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  63. Audrey a dit…

    Je n’ai fait que survoler les comms, mais j’ai moi aussi envie de réagir.
    J’avoue que je n’avais jamais réfléchi à la difficulté de prendre la décision d’avoir un autre enfant (je galère déjà pour en avoir un, on verra plus tard pour le second!) ou pas mais je peux comprendre tes états d’âme. Je fais partie de celles qui ne donneront vraisemblablement jamais la vie et, je te rassure, ton message ne m’a pas tourneboulée intérieurement. Je ne serai donc vraisemblablement jamais enceinte (je laisse quand même une porte entrouverte… on ne sait jamais!) mais ça ne nous empêchera pas , avec mon mari, de devenir parents (notre bout de chou arrivera du Mali (ça, c’est sûr), bientôt (ça, on l’espère)). Je crois que ce qui nous distingue, c’est que j’ai une alternative… et que ça m’a aidée à accepter la situation qui s’en trouvait moins définitive et irrémédiable que la décision de ne plus avoir d’enfant. (Je ne suis pas sûre d’être très claire… mon cerveau est un peu en confiture ce soir…)

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  64. mère grand a dit…

    Bonsoir Caroline
    Je viens de lire tous les com. Je suis émue par tous ces problèmes de femmes qui n’ont pas pu avoir d’enfant, ou un seul. Vous savez ce que je pense de tout celà, nous en avons déjà parlé. Si vous revenez là dessus, c’est que vous en avez envie, et que pour ne pas avoir de regrets vous repassez le problème à l’homme…Cependant, c’est la femme qui est concernée, c’est elle qui commande à son corps, et votre corps demande à ne pas mourir trop vite. ‘c’ est très dur de se dire qu’à 36 ans on n’est plus bonne à rien, qu’à attendre la monopause.Et puis il manque une chose à votre vie, une vraie grossesse de 9 mois, et un vrai accouchement.
    Je vous rassure tout de suite, un troisième s’élève tout seul, il apprend plus vite que les autres car il a des exemples dans les ainés qui vont s’en occuper avec un bonheur que vous ne soupçonnez même pas ! j’ai tellement connu ça ! Ma petite dernière a été élevée comme un adulte, en sorties le soir chez des amis, avec une baby-sitter quand il le fallait,… je l’emmenais même donner mes cours de secourisme le soir, et elle dormait sur les branncards, sans s’en rendre compte…et se réveillait dans son lit! Je pourrais vous parler de ça toute la nuit.
    Je vous l’ai dit, elle a prolongé ma jeunesse de 10 bonnes années Courage M.L.L.

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  65. Apo a dit…

    Ho mère grand, votre post m’a terriblement émue. Je suis moi même une petite 3e, terriblement désirée par ma mère, un peu moins par mon père, pour qui 2 c’était bien. Et puis finalement ma mère a réussi à le convaincre et aux dires de tous dès le 1er jour il a été totalement gaga. Et en vous lisant j’entends ma mère parler de moi petite : quand ils sortaient (mes parents sont de vrais fêtards!) je veillais, qd ils faisaient des randos (mes parents sont des grands sportifs) je suivais! Mon frère et ma soeur s’occupaient de moi et moi je suivais. C’est peut-être pour cela que je désire tant un 3e.

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  66. Cecile a dit…

    Oh Caro, premier commentaire par ici, alors que je te lis depuis quelques mois maintenant, mais je suis pour le coup dans le même état d’esprit. j’ai un amour de cro mignonne de 19 mois, l’envie d’un deuxième qui m’envahit et le papa qui ne veut plus… Ca résonne ce post…

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  67. Bidoune a dit…

    eh ben moi j’attends la fin de la semaine pour acheter un test de grossesse et voir si le deuxième nain s’est installé… et je me demande si j’en ai vraiment envie, et si après cette éventuelle grossesse j’aurai encore envie d’une autre… je sais pas, on verra samedi !

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  68. Marie-Hélène a dit…

    Le plus grand saut, c’est zéro à 1. Ca n’a pas duré longtemps, mais j’ai eu quelques secondes de vertige absolu devant la responsabilité que je m’étais mise sur le dos. Arprès j’étais embarquée dans l’aventure.
    Ensuite, c’est de 1 à 2. 1, tu peux encore l’emmener un peu partout mais deux, non, plus possible. Et surtout 2, c’est l’apparition d’un groupe avec ses interactions parfois orageuses, la fratrie.
    Les sauts suivants me paraissent moins chambouler la vie de la famille.

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  69. Missgavotte a dit…

    Très en retard, je répond quand même à ce post qui me touche beaucoup.

    Il y a quelques semaines j’ai relu mon journal intime d’ado, et l’envie d’enfant, c’est viscérale chez moi depuis l’âge de 16 ans. Fille de parents vieux, je claironnais partout que j’aurai mon premier avant 25 ans.

    Et puis la vie est passée par là… 9 ans d’attente, avec un coup de pouce de la science qui n’a pas suffit. 9 ans de désir, de larmes, d’espoir, de deuil… Pour tout un tas d’autres raisons, changement de conjoint.

    Et c’est à presque 31 ans que je suis enfin devenue maman d’un petit Gaëtan. Et lorsqu’il a 2 mois, je quitte le papa (que j’avais rencontré à un mauvais moment de ma vie) dans l’urgence, mon bébé sous le bras 🙁

    Et depuis presque 7 ans, maman solo… (pas eu le temps non plus d’écrire sur le blog d’Hélène où je me sens aussi très concernée par le sujet du jour !!!) Et à presque 38 ans, sans papa à l’horizon, je commence à me faire une raison… Il n’y aura pas de petit deuxième, et ça sera le grand regret de ma vie.

    Ayant attendue 9 ans, ayant envisagé de ne pas en avoir du tout, je réalise que mon fils est déjà un miracle mais quand même… si le prince charmant pouvait arriver là maintenant tout de suite, j’aurais presque encore le temps ! 😉

    Répondre
  70. isa...belle a dit…

    Moi aussi je découvre ce post un peu tard. Mais cela me touche tellement que j’ai envie de l’écrire.
    J’ai aujourd’hui 41 ans, 3 filles que j’adore, mais la terrible envie d’avoir un 4ème à aimer. Mais non, à la place, la maladie qui fait que je n’ai plus le choix. Le deuil a commencé et ce n’est pas tous les jours facile. Mais l’écrire me fait du bien.
    Merci Caro.

    Répondre
  71. unesourismauve a dit…

    très touchant comme post… sais po quoi dire… ou plutot si.. j’en ai 3 donc je pourrai te donner de bonne raison de po en refaire un (des milliers au moins) mais je connais aussi l’envie irréprécible de re donner encore une fois la vie… laisse faire le temps se sera mon seul conseil

    Répondre
  72. unesourismauve a dit…

    j’avais survolé les coms et je viens de tout lire… j’ai les larmes aux yeux pour toutes les maman ou non maman qui vivent une telle épreuve, j’ai limite honte de tomber enceinte dès que j’vois mon homme comme dirai ma gd mère
    courage à toutes et j’espère qu’après toutes ces épreuves et ces démarches et les traitements votre désir d’enfant sera enfin récompensé

    Répondre
  73. Val a dit…

    Bonjour Caroline,
    Je connais ces discutions pour les avoirs eu moi-même, après 2 filles la question se posait. Un troisième? oui ? non ? Allez…oui ! Non c’est pas raisonnable! Non ! la maison trop petite ! On est bien ! oui mais …
    Pour finalement me rendre compte que je ne pouvait pas envisager que mon ventre resterait vide à jamais… Non c’était pas possible. j’étais devenue très émotive, trop, ça ne me ressemblait pas. Pleurer dès que j’allais rendre visite à une amie qui venait d’accoucher, verser une larme pour un oui pour un non.
    Cette émotion à fleur de peau finalement j’ai compris que c’était ca, ma famille n’était pas complète.
    Et quand nos filles ont eu 8 et 6 ans nous avons Léo.
    Ma cerise sur le gateau, petitnamour, l’homme de ma vie…..
    Nos filles étaient ravies, mon mari aussi et si nous avons passé des moments de fatigue les filles nous ont bien aidé, c’était très différent. Maintenant notre ainée à 14 ans et nous laissons même seuls à la maison le soir pour un théatre, un resto un ciné…Après Léo j’ai su que je n’en aurais plus, je l’ai senti comme si j’avais été programmée pour 3. Tout ça pour dire que, je pense que l’on ne doit jamais s’imposer un deuil si on a le choix de faire un ptit bonheur en plus. Mais bon c’est perso et je te souhaite de prendre la bonne décision…sereinement. Bizzzzzzz

    Répondre
  74. Clairechen a dit…

    Je suis très très émue par ton billet mais aussi et surtout par tous les commentaires que j’ai tous lus.
    Je ne vais pas répéter ce que d’autres font bien mieux que moi, mais je tenais à laissé une trace sur ce billet.
    Le commentaire de Marie-Hélène (comm. 80) m’a touché, car j’ai 29 ans et je me surprends moi-même à regarder tous les bébés, les femmes aux ventres arrondis, les femmes poussant des poussettes, etc. Tu as compris j’ai une envie d’enfant. Mais en même temps j’ai peur. Peur de quoi? De ne pas être à la hauteur, de ce changement dans ma … notre vie. Les premiers dans notre bande de copains à avoir un enfant….
    Et puis je sens une pression mise par ma petite soeur qui depuis plus de 4 ans me saoûle avec des commentaires genre moi, quand je serai aussi VIEILLE que toi, il y aura belle lurette que je serai mère ou Pffffff… mais pourquoi t’es toujours pas enceinte ou J’veux être tante!!… Bref, elle me mettait la pression….
    Et puis il y a 1 mois et demi elle m’a appris la nouvelle: Elle est enceinte!!! A 22 ans! Et moi je me sens …. ben je ne sais pas comment je me sens…. Je suis très contente pour elle, ça c’est sûr, mais elle m’a dit aussi Normalement, c’est toi qui devrait être mère la 1ère (je suis l’ainée, j’ai 2 demi-soeurs et 1 demi-frère)!!….. Si bien que j’y pense souvent …. très souvent!!!

    Alors merci d’avoir écrit ce billet… Même si je n’en suis qu’au début, ton billet me parle!!

    Répondre
  75. Mona a dit…

    Maman de 2 enfants, j’ai fait lire ton post à mon homme qui nous a aussi reconnu… on a rit sur le ……à Paris car c’est une des raisons qu’on se donne pour pas de 3e…. j’ai 32 ans , je change d’avis souvent…. lui aussi…. et pourquoi pas une petit 3e à 40 ans ? pfff qu’il est dur de fermer la porte…
    J’ai été touchée par tous vos commentaires aussi, vraiment…

    Répondre
  76. Marie-Hélène a dit…

    A Clairechen, redoutable la soeur qui te met la pression.
    Mais tu es plus fûtée que moi, moi c’est une fois que j’ai été enceinte que j’ai réalisé que j’avais pris une décision qui engageait toute ma vie et que j’ai eu un flash de terreur !

    Répondre
  77. Clairechen a dit…

    Merci Marie-Hélène!! Mais je crois que le flash que tu as eu… et bien … je l’aurais aussi 😉
    Quant à ma soeur, je l’adore, hein, faut pas croire, mais sur ce point là et bien elle m’énerve un chouïa!

    Répondre
  78. venise a dit…

    toutes différentes et pourtant avec des histoires qui se recoupent 🙂
    je me retrouve dans les mots de Marie Hélène, Mère grand ou Val…
    autre chose, les questions lorsque j’ai annoncé la grossesse du troisième : et tu vas arreter de travailler ? c’est un accident ?
    questions qui n’avaient pas été posées pour les deux premiers , à croire que deux ça va de soi, mais trois…

    Répondre
  79. Breizhoudoudou a dit…

    en lisant tous les com’s sur ce sujet cela me touche d’autant plus…quand j’ai lu ton post Caro j’ai été incapable de réagir tellement cela m’a touchée…je vois pointer mes 36 dans un mois et rien à l’horizon. pour moi un enfant ne se conçoit pas sans père pour être là ensuite alors doucement je me familiarise avec l’idée de ne pas avoir d’enfants…pas facile car j’avais envie d’une famille au moins à 2 ou 3…ainsi va la vie mais, paradoxalement, moi qui n’en ai pas, je comprends, vaguement, ce que tu peux traverser…

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  80. mariaba a dit…

    C’est très beau… je n’en suis pas là, bercée entre l’envie d’un enfant et l’envie de me trouver un peu plus avant… pour le moment, on attend (parce que le retour au ON s’impose dans ce genre de décision;-)))

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