Mois : novembre 2008

Parait qu’on peut en mourir

Elle et lui, une fois n'est pas coutûme, dans le lit. Ils chuchotent
parce que l'iroquoise dort encore dans la chambre conjugale.

Pas parce que ça leur plait particulièrement de se réveiller au moindre bruit de bouche de l'enfant chérie. 

Juste parce qu'on est à Paris, dans une famille de classe moyenne.

Et
que par conséquent la demoiselle devra à un moment ou à un autre
squatter la chambre d'un de ses aînés. Et que pour l'instant, ses
parents se sacrifient pour que les aînés en question aient des nuits
calmes.

Petit apparté, on oublie toutes les conneries sur la
magie de la filiation, les petites mains adorables qui puent et tout le
toutim. Après une semaine à se réveiller toutes les deux heures pour
cause de pic de croissance mon cul, je la donne, Helmut.

Mais revenons à notre petit couple adoré…

Ils chuchotent, donc.

Lui: Tu sais, je t'aime. Tu me plais.

Elle: Moi aussi mais j'ai sommeil.

Lui: Non mais je ne disais pas ça de façon intéressée. (…) Même s'il parait qu'on peut en mourir.

Elle:

Lui: Sans rire hein. Au bout d'un moment, les testicules peuvent exploser et là je ne te dis pas l'horreur. 

Elle: Ecoute, quand tu sens que ça vient, préviens moi et promis je fais quelque chose pour éviter ça. Bonne nuit mon amour.

Lui: Ah. Bonne nuit alors.

Puis, après un silence…

Lui: N'empêche, t'as vu, j'ai fait des progrès. Je te mets pas la pression, hein.

Elle: Noooon. Pas le moins du monde.

Lui: Sérieux, y'en a je suis sûr qu'ils la mettent beaucoup plus. La pression. En plus, je suis cool tu vois, parce que je pourrais te dire que l'allaitement ça met une barrière entre toi et moi, je pourrais te faire une crise de jalousie rapport qu'Helmut a fait une OPA sur tes seins. Alors que je prends sur moi comme un malade. Franchement, y'en a je suis sûr qu'ils estiment qu'ils ont leur mot à dire. (Un silence, puis, emporté dans son élan) Je crois que tu ne réalises pas trop la chance que tu as.

Elle : Là t'as raison, je ne réalise pas. Mais tu sais quoi ? Souvent, ces hommes là, ils se lèvent la nuit et ils vont faire des biberons en se caillant les couilles dans des cuisines pas chauffées. Ensuite ils font faire le rot et ils changent la couche du bébé. Et même, dingue, y'en a aussi qui attendent un peu plus de deux semaines après l'accouchement avant de suggérer avec une subtilité dont je ne me suis toujours pas remise à leur épouse: "Rrrrh, je te ferais bien péter l'épisiotomie, moi". A mon avis, ceux là, ils n'ont même pas besoin de mettre la pression, la "barrière", comme tu dis, elle s'ouvre toute seule. Lait maternel ou pas.

Lui: (…). Ouais non mais tu as raison, il vaut mieux que tu dormes, tu es fatiguée, là. Et puis à bien y réfléchir, pour la puce, c'est bien, l'allaitement.

Elle: Sans blague.

Edit: En vrai, souvent, ces échanges se terminent pas si mal pour l'homme, hein. Faut pas croire. Mais c'est moins drôle à raconter. En revanche, le coup de l'épisio, c'est de l'homme dans le texte. Véridique. 10 jours après la césarienne. La "barrière" de l'allaitement aussi. A part ça, il met pas la pression. Cela dit, un conseil aux jeunes mamans, haut les coeurs et en avant, on n'en a jamais envie après les journées portes ouvertes du vagin pendant le séjour à la maternité, mais c'est comme le cheval, il faut remonter le plus rapidement possible. Sans jeu de mot. Et en plus, souvent, c'est bon. Ou pas. Mais l'essentiel, c'est de ne pas oublier qu'à un moment ça a été bon et qu'avec un peu de temps et de patience, ça le sera à nouveau…

Musclée de la moule

Avant-hier, je suis allée faire ma révision des 4000 chez ma gynéco
– "maman, c'est quoi une gynélo…quologue ? Un docteur de la zézette ma chérie. Ah, d'accord".

Après avoir devisé gaiement sur le bouquin que j'étais en train de lire – les
Déferlantes, même que ça s'annonce vraiment bien, merci à celles qui me l'ont
conseillé
– et parlé de nos enfants – dix ans qu'elle me suit, ça crée des liens – nous avons endossé nos rôles respectifs, moi celui de la patiente, elle celui du médecin. Elle a alors procédé aux examens d'usage, frottis, observation de
la cicatrice et palpation de l'abdomen.

Ensuite, elle m'a demandé de serrer bien fort son doigt histoire de voir où en était mon périnée.

Et bien crois moi ou pas, mais limite je lui ai fait mal, dis-donc.

Je suis la championne du vagin, nom d'un chien. Musclée comme c'est pas permis au niveau de mon intimité. 

Voilà, y'en a qui naturellement ont le mollet galbé ou des abdos particulièrement bien dessinés. Moi j'ai les sphincters toniques, on choisit pas.

En même temps, certes, c'est le truc dont on a un peu de mal à se vanter en société et qui ne se voit pas vraiment en maillot sur la plage, mais à priori, les Téna, c'est pas pour moi. Et cerise sur le gâteau, je suis dispensée de rééducation du minou.

Et ça, ma foi, ça fait plaisir.

Du coup, en sortant du cabinet médical, histoire de fêter ça, je me suis acheté une part de flan dans la boulangerie de mon ancien quartier. Ensuite, je me suis assise à une terrasse de café et j'ai commandé un panaché. La nuit tombait, il faisait doux, et pendant quelques minutes, je n'avais plus d'enfants, plus de mari et je n'avais plus 37 ans.

Pour un quart d'heure, un quart d'heure seulement, j'étais simplement une parisienne qui buvait un panaché à la terrasse d'un café.

Une parisienne dotée d'un périnée en béton, qui plus est.

Tu sais quoi ? C'était bon. 

Mais alors, Jack Bauer, il existe ?

 

Je ne suis pas une spécialiste, hein, et puis encore une fois, que dire ici qui n'est pas mieux expliqué ailleurs sur cette journée historique ?

Il n'empêche que 24h a sûrement joué un rôle dans cette élection, j'en suis quasi persuadée. Non parce que moi, je voulais avoir David Palmer comme président, personnellement. Et Jack Bauer comme amant. Aussi. Surtout qu'il ne coûte pas cher en nourriture. Ni en papier toilette. Ni en capotes, en même temps. Rapport qu'en six saisons il a dû aller pisser deux fois, manger la moitié d'un hamburger et avoir un rapport sexuel non interrompu par l'explosion d'un virus atomique en plein Los Angeles.

Bref, Obama, Palmer, l'Amérique est pour moi l'incarnation du téléscopage permanent de la réalité avec la fiction.

C'est à la fois fascinant et complètement flippant, non ?

A part ça, c'est un grand jour, même si je doute qu'Obama le "socialiste" puisse changer grand chose au marasme dans lequel l'analphabète alcoolique a plongé son pays et par conséquent le reste du monde.

C'est un grand jour parce que

– Sarah Palin va retourner branler les ours en Alaska

– Mac Cain restera connu surtout pour ses frites au four

– La femme du président des Etats-Unis vient des quartiers pauvres mais a en commun avec ses prédécessrices un brushing parfait.

– Au Kenya, des femmes en boubou tuent le mouton pour fêter l'avènement d'un des leurs à la tête des Etats-Unis.

– La Floride a voté démocrate.

– Le président des Etats-Unis a un fort potentiel érotique.

Plus sérieusement, pourvu qu'il "puisse".

Ma main sur ton visage…

L'iroquoise a trois mois. Ou un an. Parce qu'il y a un an très
exactement, les spermatozoïdes bioniques de l'homme bravaient toutes
les lois de la fertilité, boostés par le calva ingurgité aux Vapeurs de
Trouville, pour aller draguer un ovule qui n'aurait jamais dû se
trouver là.

Pas farouche l'ovule, évidemment.

Une vraie trainée.

Bref, Rose a un an. Ou trois mois. C'est selon.

Je pourrais parler d'elle des heures mais ça n'aurait d'intérêt que pour moi. Et son père. Et sa grand-mère. Voire son grand-père.

Donc, je ne m'étendrai pas.

Même si je suis persuadée que vous aimeriez savoir qu'elle rit désormais quand on l'embrasse dans le cou, qu'elle a peur dans l'eau et qu'elle commence à
attraper tout ce qui passe à sa portée.

Elle fait également très bien l'escargot mais je ne vous ai rien dit. Voilà, c'est tout.

Ah, si, tout de même il faut que vous soyez au courant: son vocabulaire s'est enrichi de nouveaux mots, greuh, breuh et frout. Et puis ses
cheveux changent en fonction du climat. A Lyon par temps humide ils sont presque
disciplinés bien qu'un peu bouclés. En revanche, dès qu'on passe le périph, la
crête est de retour. C'est notre petite grenouille à nous, notre Joel Collado, quoi.

Enfin – et après promis c'est fini – je ne résiste pas à l'envie de montrer cette photo prise au portable dans le train.

On l'y voit en train de renifler comme un animal l'intérieur de sa main. Qui comme chacun le sait ne sent pas la rose. Ou alors une espèce très musquée.

Mais c'est pour elle la seule façon de s'endormir.

Pour le commun des mortels, cette petite manie ne signifie rien, ce n'est finalement pas plus bizarre, bien que moins commun, que de sucer son pouce.

Mais moi, ça m'émeut. Parce qu'aujourd'hui encore, lorsque je suis fatiguée, que le sommeil tarde à venir, que j'ai le coeur à l'envers ou que tout simplement je cherche l'inspiration, je respire l'odeur de mes doigts dans ce même geste.

Ce n'est pas grand chose, ce n'est pas un talent caché ni même mes yeux bleus, fierté familiale mal placée, que je lui ai transmis. Tout juste une manière de trouver le repos. Et qui sait, ce n'est peut-être qu'une coïncidence. Mais j'aime penser que c'est dans ce type de détails minuscules que réside cette si complexe notion de filiation…

Un an – salle de réveil

Après une césarienne, tu vas en salle de réveil, le temps que tes jambes retrouvent un semblant de mobilité et que les effets de la péridurale de cheval qu'on t'a faite disparaissent. Tu y restes environ trois heures. Une éternité quand on ne rêve que d'une chose, prendre dans ses bras ce bébé qu'on a eu tout juste le temps d'embrasser dans le bloc opératoire froid et hostile. Trois heures pendant lesquelles tu essaies de te rappeler le plus précisément possible ses trait, le son de ses pleurs ou l'odeur animale de ses cheveux.

Dans l'espoir qu'on me laisse sortir plus vite de ce sas de décompression, je tentais désespérément de faire bouger mes orteils et mentait effrontément à chaque fois que l'infirmière venait me demander si enfin, je sentais mes pieds. Oui oui, c'est bon, que je lui disais alors qu'on aurait pu je pense m'amputer sans que je m'en rende compte. Et toutes les cinq minutes, je répétais la même phrase: "c'est bientôt l'heure, là ?". Et toutes les cinq minutes la réponse était la même: "encore un peu de patience, madame, un peu de patience".

Et puis est arrivée dans la salle une femme, à qui on venait d'enlever un sein. Elle avait peut-être trois, quatre, cinq ans de plus que moi. Elle se réveillait difficilement, ouvrait un oeil, gémissait, puis se rendormait. 

Elle n'avait aucune raison de se dépêcher, elle. Son sein avait été enlevé, elle ne le retrouverait pas en sortant de la pièce, aucun bébé ne l'attendait de l'autre côté de la porte. Forcément, la voir là, si près, dans la solitude de la maladie, je me suis fait l'effet d'une enfant gâtée. Qu'étaient ces trois heures dans une vie après tout, hein ?

J'aimerais vous dire que je me suis alors calmée et que j'ai fini par me raisonner en attendant gentiment que ce soit l'heure de la délivrance.

Mais ce serait faux. La vérité, c'est que côtoyer cette belle femme au visage si triste m'a rendue encore plus impatiente. Parce que trois heures, ce n'est peut-être pas grand chose. Sauf que la vie est une roulette russe. Qu'aujourd'hui tu donnes la vie et demain, on t'enlève un sein. Parce que ce jour là, j'étais du bon côté de la route mais que rien ne dit que dans un an je ne serai pas celle dont on n'envie pas le destin.

Alors j'ai continué de bouger mes doigts de pied, de soulever mes jambes de plomb. J'ai harcelé l'aide-soignante, l'ai suppliée d'appeler le médecin pour qu'il signe mon bon de sortie. Et quand pour la énième fois elle m'a demandé d'être patiente, je lui ai répondu que non. Non je ne pouvais tout simplement pas. Parce que ces minutes là, ces trois premières heures de la vie de ma fille, on ne me les redonnerait pas.

 

 Aujourd'hui l'iroquoise a trois mois. Et hier, elle a eu un an. Une année s'est écoulée depuis cette étreinte alcoolisée à Trouville. Aujourd'hui, Rose sait rire quand on l'embrasse dans le cou, elle a peur dans l'eau et commence à attraper ce qu'on met devant elle. Elle a aussi appris à faire claquer sa langue et fait des bulles comme un escargot.

Son vocabulaire s'est enrichi de nouveaux mots, greuh, breuh et frout. Ses cheveux changent en fonction du climat. A Lyon par temps humide ils sont presque disciplinés bien qu'un peu bouclés. En revanche, dès qu'on passe le périph, la crête est de retour. C'est notre petite grenouille à nous, notre Joel Collado, notre baromètre un peu spécial.

Le soir elle aime s'endormir dans les bras et bien que ce soit le mal, ni son père ni moi ne trouvons à y redire. Même que les rares fois où elle trouve le sommeil toute seule on est à deux doigts d'être vexés.

Bref, la demoiselle grandit et je suis partagée entre le bonheur d'observer ses progrès jour après jour et la tristesse de la voir s'éloigner un peu plus chaque seconde de la minuscule petite boule de cheveux qu'elle était il y a trois mois.

Alors je savoure encore et toujours tous ces instants passés ensemble avant le retour au boulot

Up and down, épisode 5

 

Allez, rions un peu parce que tu sais, parfois, c'est bon. De rire. Un peu. Que c'est bon. Un peu que c'est bon.

Up. Down. Up. Down. Oui, c'est le up and down !!!

Up: Les bons conseils d'Inès de la Fesse interrogée dans Fémina sur… tadaaam… comment faire plus jeune. Et donc, pour sa 101ème interview sur le sujet, – petite apparté: moi à sa place je commencerais à en avoir raz la choucroute qu'on me demande comment ne pas vieillir parce que je ne veux pas dire mais bon, si elle était jouvencelle on ne lui demanderait pas, hein – Inès nous livre quelques perles dont elle seule a le secret. Genre, il faut "s'astreindre à rire 15 minutes par jour", par exemple "avec ses enfants". Comment qu'elle doit être casse-kiri nènesse ! Allez mes enfants, faites moi rire, c'est bon pour les rides à maman ! Elle explique par ailleurs qu'avant de passer par la case chirurgie esthétique – que bien sûr elle jamais, que dalle même pas en rêve, mais elle ne condamne pas pour autant, trop aimable – il faut ab-so-lu-ment se faire un "petit point psycho avec soi même". Je te laisse je vais rire 15 minutes, ensuite j'ai rendez-vous avec mon moi pour parler de mon ça.

Down: Une femme est morte récemment après avoir ingurgité des pilules pour maigrir achetées sur Internet. Please les girls, n'avalez pas n'importe quoi. Le médoc qui nous rendra sylphides n'existe pas. Alors surtout, surtout, ne cédez pas aux sirènes des charlatans de tout poil.

Up: "Où on va papa". J'ai lu ce petit bijou dans le train pendant que l'iroquoise roupillait sur mon bras gauche. A l'arrivée, je n'avais plus de bras gauche et plus de larmes non plus. C'est moyennement "fressangien" comme ouvrage, mais Jean-Louis Fournier, ancien complice de Desproges parvient malgré tout à nous faire sourire en racontant l'enfance de ses deux fils handicapés mentaux. Pas de pathos mais une souffrance intense que l'auteur a l'élégance d'enrubanner d'un humour acide et noir. Saisissant. A l'heure où j'écris ces lignes il vient de recevoir le Femina. Je suis sûre que ses lutins sont fiers.

Up: Le nouvel opus de William Réjault, alias Ron l'infirmier. "Quel beau métier vous faites", que ça s'appelle. Parce que c'est lui, parce qu'il est un des rares dans la blogo avec lequel un lien de confiance s'est créé. Parce qu'il écrit vrai, qu'il raconte lui aussi sans pathos et sans complaisance sa vie d'infirmier et parle de la folie ordinaire, de la vieillesse ou de la maladie avec toute la finesse de celui qui sait. 

Down: La retraite à 70 ans. Ou comment inciter les plus démunis à travailler plus longtemps pour gonfler leurs minuscules revenus. Ensemble, tout est possible qu'il disait. Et ben voilà, ça aussi ça sera possible. Juste on m'explique comment on va faire pour bosser jusqu'à des âges très respectables alors qu'à partir de 45 ans on s'appelle un senior ? Et qu'on n'est pas à proprement parler bankable ?

Up: Stéphane Navarro. Parce que tous les lundis il continue à jouer la pièce "Dans la peau d'une grosse". Et que hier j'y suis allée après des mois à "sécher" pour cause de grossesse avancée et d'helmut affamée. Mes deux grands et moi on a adoré et voilà, faut y aller, vous ne regretterez pas !

Up enfin: La phrase d'une copine de ma fille qui habite à la campagne: "quand on est à Paris, on se sent tout serré". C'est vrai, ma biche. Mais parfois, c'est bon d'être les uns contre les autres, ça t'empêche de tomber.

Edit: bienvenue aux lectrices de "Femme actuelle" et merci à David Abiker pour ce petit clin d'oeil auquel je ne m'attendais pas…

Daniel, fais moi Bond

Etant partie ce week-end chez ma mère pour aller téter ma goutte moi aussi et tenter de a) bouter hors de mes nichons la mycose, b) redonner un rythme décent à l'iroquoise, c) tenter d'aller voir le dernier James bond sans que la sortie nous coûte le prix d'un Paris-New-York, je ne suis pour ainsi dire pas encore vraiment on line.

Si dans la journée, une fois sortie du TGV et mes pénates regagnées j'ai le courage, je vous livre un up and down de derrière les fagots.

Mais pour l'instant, je me contente de vous taper une bise.

Edit: pour le a) c'est en bonne voie, merci le Daktarin, le b) ça semble également s'arranger, par contre le c) on re-essaiera la prochaine fois mais là, aller jusqu'au cinéma sous la tempête et envisager de se coucher après 22h… no way. Pourtant tout de même Daniel Craig… Non ?

Edit2: Ce week-end j'ai mangé de la tarte aux pralines. Crois-moi, quand tu viens de passer, avec brio, le cap du pic de croissance des trois mois et que tu as bataillé ferme avec une chtouille du mamelon, je ne connais pas meilleur réconfort. Rien que pour ça et pour le Saint-Potin, tuerie à la crème au beurre et aux amandes, je suis fière, oui fière d'être lyonnaise.

Edit3: Je sais, la photo n'a rien à voir avec le titre mais au départ je pensais mettre en illustration le beau Daniel. Et puis finally je me suis dit que la praline aussi ça se mange.

Edit4: Quand on y pense, des up et des down se sont cachés à l'insu de mon plein gré dans ce billet… A toi de les retrouver !