Quatre mois.
Elle a eu quatre mois le 5 décembre dernier. Et
dans quelques jours, trois semaines tout au plus, il sera temps de la
laisser, de repartir travailler. Oubliés tous mes grands principes, à
la benne mon féminisme, au placard mon autonomie financière, je ne veux
pas la quitter, je veux rester le nez dans son cou pour l'éternité.
Et qu'on ne vienne pas me dire que ce n'est pas bon pour elle ni pour moi, que je serai heureuse une fois que ce sera fait, qu'elle va s'épanouir ailleurs que dans mes bras, qu'on ne fait pas des bébés pour les garder pour soi.
Non, ne me le dites pas.
Je le sais.
D'ailleurs, même si je ne le savais pas, l'iroquoise se chargerait de me le faire comprendre. Elle franchit en effet les étapes de l'adaptation chez la nounou avec bravitude et serait à mon avis déjà en train de parcourir le monde si elle pouvait tenir debout sur ses cuisseaux qu'elle a charnus.
Très.
Charnus.
Et oui, on pense que sa petite dernière nous fera le cadeau de grandir doucement et pan, on récolte ce qu'on s'aime, une petite helmut charpentée comme Muriel Robin et louchant déjà sur le gâteau au chocolat – ou le saucisson d'ailleurs – avant même de passer par la case compote.
Voilà, l'iroquoise a poussé comme un champignon, elle prend un biberon par jour sans grand enthousiasme mais avec le pragmatisme des gourmands. Elle explose dans le six mois, a probablement dépassé les 7 kilos, perd une cinquantaine de cheveux par jour et arbore une tonsure derrière digne du cul d'un chimpanzé mais reste hirsute. Elle fait mine de se noyer lorsqu'on lui nettoie le visage, déteste qu'on lui mette de la crème sur les joues et a tellement de plis dans le cou que régulièrement il faut la badigeonner d'éosine, rapport à la culture de champignons qui s'y trouve.
Elle bave constamment, comme un chien devant un morceau de sucre et après avoir enfin trouvé son pouce et être parvenue à coordonner ses mouvements pour le mettre ET LE GARDER dans sa bouche, elle semble finalement trouver son index très à son goût. Toute la famille prie pour que l'expérimentation s'interrompe ici et qu'elle n'arrête finalement pas son choix sur le majeur.
Ok, on a bien compris qu'à priori ce ne serait pas la candidate idéale pour le bal des débutantes mais bon, si on pouvait tout de même rester convenable, hein….
A part ça, elle rit comme un pinson quand on la prend à bout de bras et hurle dès qu'on la pose quelque part. Elle a fait de son père un toutou sans défense qui pourra bientôt rivaliser avec Rafaël Nadal niveau biceps gauche hypertrophié.
Ses ongles sont toujours noirs mais ses mains ne sentent plus le fromage. Et je n'aurais jamais cru ça mais ça me manque.
Elle aime regarder la télévision et taper sur l'ordinateur, elle ne s'endort que dans les bras – de son père, donc -, se réveille encore une fois par nuit et ne souhaite manifestement pas avoir d'horaires bien définis dans la journée.
Son papa l'a très clairement entendue prononcer "dodo", son premier mot bien sûr et quant à moi je jurerais qu'elle acquiesce en dodelinant de la tête lorsque je lui demande si elle a faim.
Bref, elle est adorable, exceptionnelle, unique et insupportable, tout dépend de l'heure qu'il est, du temps qu'il fait, de la lune ou des marées.
Et moi, donc, je suis officiellement opposée à l'idée, un jour, de la quitter.
Et ne venez pas me dire que ce sera bon pour elle. Ou pour moi.
Non, ne me le dites pas.
Parce que même si je le sais, c'est un supplice de l'envisager.
Merci pour ces moments de douceur, et ces nouvelles sur l’Iroquoise.
C’est toujours un plaisir de te lire. Profite bien de ces dernières semaines en amoureuses, sans te saper le moral en pensant à la reprise 😉
bises
Caro, je voulais te dire que ce sera bon pour elle. Ou pour t.. ooouups, j’ai failli le dire. Non puis tu seras heureuse une fois que ce sera f… pffffouh, j’ai presque gaffé dis-donc.
Bon ben Je reste muette…
PS : très joli texte plein d’intelligence, de gagatisation, d’amour et d’humour.
PS2 : si faire cohabiter nos sentiments maternels et de féminité triomphante et autonome était simple, ça se saurait 😉
D’accord, je ne te dirai pas qu’à toute séparation, les retrouvailles n’en sont que meilleures et que le moment où le soir tu la retrouveras chez la nounou, tu sentiras ton coeur bondir dans ta poitrine et tu te sentiras redevenir vivante. D’ici là, profitez bien l’une de l’autre, on n’est jamais très loin de ceux qu’on aime, elle sera donc toujours avec toi.
je t’embrasse
Ah ces bébés ! tous pareils et tellement uniques 🙂
je ne dis rien Caro, je ne dis rien
juste que tu es mon petit plaisir du matin
Ce billet donne envie de devenir maman…!
Merci Caro !
Ce qui est dit ci dessus est vrai, parfois en te lisant, j’ai envie de quitter mon statut (pourtant chéri) de nullipare…
Ah mais oui, je revois la frimousse des miens lorsque je passais le gant de toilette sur le visage… cet air stupéfait et l’impression que l’on vient de les sauver de la noyade 🙂
Courage, c’est vrai que l’on a un pincement au coeur à l’idée de les quitter.
Chut c’est trop tristeeeeee. On dirait moi fin septembre…. Mon bébé à 5 mois et j’ai repris le travail en octobre. C’est horrible comme sensation. Courage Caro! J’ai réussi à passer cette période en ne reflechissant pas trop!
Bonne journée quand même
C’est sur, je me mele de ce qui ne me regarde pas. Mais as-tu envisage de prolonger un peu par un conge parental ? Oui oui, j’ai bien lu ton billet sur les nouvelles meres au foyer vues par le Elle il y a quelques temps. J’y pense meme tres souvent, puisque je viens moi meme de m’arreter de bosser, malgre mes principes ressemblant aux tiens. Plutot sur un coup de tete, apres 10 ans sans l’avoir relevee. Je n’aurais jamais cru que je pourrais etre a la maison, et finalement… j’adore cette pause. Meme qu’a te lire si souvent j’aimerais bien un p’tit dernier, reste juste a convaincre le mari, c’est pas gagne.
Bonjour Caroline!
Un petit commentaire matinal parce qu’une fois de plus je me retrouve complètement dans ce billet. Aujourd’hui je m’interroge: qui a dit que c’était mieux pour un bébé de 4 mois de prendre de l’autonomie, qu’être chez la nounou ça va l’épanouir, etc? J’ai du mal avec ça, qu’on se dise qu’élever un enfant c’est petit à petit le rendre autonome et lui donner sa liberté, ok, bien sûr ça va de soi, mais franchement est-ce une nécessité si tôt?
Alors bien sûr on n’a pas toutes le choix de prendre ou non un congé parental, et il ne faut vraiment pas culpabiliser de reprendre le travail parce qu’un bébé s’adapte super vite. Mais par contre, pitié, pas de diktat sur ce qui est le mieux pour le bébé et de discours convenus!
Alors Caro, je pense bien à toi, écoute-toi, et si tu as vraiment envie et la possibilité d’être encore avec ta petite un peu, n’hésite pas! Un congé parental ce n’est pas forcément trois ans, ça peut être juste six mois, voire moins, ça a plein d’inconvénients, mais les moments de petite enfance sont si précieux et si courts que quand on peut en profiter au max il ne faut pas hésiter.
Je ne te connais pas mais ce billet me touche drôlement parce qu’il y a un mois et demi je me suis posé les mêmes questions. Alors je te fais de grosses bises!
Splendidissime amour, raison de vivre,déchirant arrachement, splendidissime billet -et photo.
Euh, je me suis mal exprimée! Je recommence! Alors je voulais en fait dire que c’est normal et génial qu’un bébé prenne de l’autonomie, évidemment, le but n’est pas de se le garder pour soi! Mais par contre, est-ce que l’autonomie passe forcément par la garde chez la nounou, etc?
J’espère que c’est plus clair, désolée!
Quel beau texte !
Et comme je te comprends !
Nos filles ont un mois d’écart et j’ai suivi attentivement ta grossesse, ton accouchement et votre vie à 5.
Mon fils ainé a bientôt 15 ans et depuis sa naissance je n’ai pas relevé la tête, comme dit Une Fille en Chine .
Donc là tout de suite je reste chez moi à profiter d’elle mais aussi à profiter d’eux.
On mangera des pâtes et des patates !!!
Bonjour Caroline.
Tu décris avec talent ce que je vis au quotidien: mon loulou a commencé son adaptation en début de mois et s’est très (trop…) vite adapté à la situation.
Je reprend le travail lundi prochain, ce qui ne sera pas plus mal car je tourne en rond quand il n’est pas là…
Merci pour ton blog, que je lis avec plaisir tous les matins.
Bon courage!
Mon dernier bébé va avoir 20 ans.
Et je recherche encore le moment ou je peux mettre mon nez dans son cou.
A sa naissance, je savais que c’était le dernière.J’ai essayé de freiner de toutes mes forces le déroulement du temps. Je l’ai allaité le plus longemps possible, je n’étais pas pressée qu’elle marche, qu’elle parle, qu’elle … grandisse. Je me la portais, calinais, berçait comme il n’est pas permis par l’éducation de nos grands-mères ! mais que c’était bon …
Et ne croyez pas que j’en ai faite une gnangnan dans les jupes à maman !
C’est la plus volontaire et indépendante des 3. Elle fait du sport à haut niveau, se partage entre boulot et compétition, entre 2 villes distantes de 120 kms. Elle est joyeuse et généreuse, manie l’humour avec joie.
Et moi je fonds encore quand je respire sa peau et que ma main lui caresse le bras.
PS : J’adore aussi mes deux autres filles !
Quelle jolie photo! Merci pour ce bel article, qui fait démarrer la journée tout en douceur, et me rappelle mine de rien que ce sera peut être bien un jour, d’avoir un deux helmuts dans le genre de la tienne…
Billet bien tendre …
Que dire ou que ne pas dire … tout me touche dans ton billet …
Alors je vais simplement parler de moi… j’ai vécu les deux situations, mon aîné chez une nounou adorable, un épanouissement super positif de mon enfant, un boulot prenant, … quelques années plus tard, une démission volontaire de poste pour être là pour le cadet( pas de congé parental, pas de pause carrière possible ici ), le cadet tout aussi épanouï avec sa maman à la maison… et une qualité de vie beaucoup plus riche au niveau familial : tout le monde en profite ( le papa, les deux enfants, et moi)…
Certes un gros sacrifice financier quotidien, certes un réarrangement de ma vie à moi et des risques … mais au final beaucoup d’instants importants dans la vie qui ne réapparaitront plus… Ce ne fut pas simple et ce n’est pas simple tous les jours mais c’est beau….
C’est juste mon témoignage…
L’essentiel est – en fonction des possibilités bien sûr- le choix de couple, que veut on pour soi, son couple et ses enfants et quel que soit son choix ( lorsqu’il est possible) , s’il est assumé, l’enfant le sent et s’épanouit.
N’hésite pas à enlever mon témoignage si tu le trouves inapproprié…
Profite bien de ces instants avec ta petite puce et les deux aînés. L’amour que tu leur portes et que l’on sent à travers la tendresse de tes billets est l’une des sources de leur beau devenir…
On récolte ce qu’on s’aime.
Merveilleux.
Le sevrage est souvent plus dur pour la maman que pour l’enfant.
Bon courage c’était il y a longtemps mais je me souviens de ce dont tu parles.
Je te dis juste PROFITE de ce bébé ! de son premier noel, de votre premier noel à 5, profite de la vie… en fait Carpe diem !
bises du sud
Je ne vais pas être dans l’ambiance… J’ai ADORE reprendre le boulot… J’aime mon travail, j’aime voir du monde et j’avais trop l’impression de tourner en rond dans cette vie de femme au foyer. Pire mon travail étant très stimulant intellectuellement, je me sentais perdre pied à ce niveau. Ce n’est forcément qu’un vécu très personnel… Ma fille et notre relation ont beaucoup gagné de cette bouffée d’oxygène que représentait pour moi mon travail.
Ne culpabilise pas trop longtemps si tu n’as pas le choix et autorise toi une pause si tu as le choix…
Merci le travail à la maison….. qui permet d’être là… et de surfer tout en bossant !
… et je ne dis rien…. ou plutôt comme Gloups et Zaza…. : 3Profite ! De maintenant, de Noël qui vient ….
Tu verras après…
Ma petite minette aura 4 mois dans deux jours. Moi qui n’avais juré que par mon travail, même (mère indigne !) après la naissance de mon fiston, j’ai dit à mon patron que nos routes se séparaient… il est inenvisageable de laisser ses petit plis se faire croquer par des inconnus !
Je sais que dans quelques temps l’appel du grand air se fera sentir, mais en attendant, je profite.
Bon je suis un peu jalouse quand même, si ma puce suit très fidèlement l’évolution d’Helmut, elle ne rit pas encore, et ça me manque !!
Bon courage pour ta reprise 😉
Ma fille a eu 4 mois le 6 décembre, j’ai repris le boulot il y a 3 semaines, alors j’ai juste envie de dire comment fais-tu pour avoir autant de congé ? 🙂
Profites en bien.
Décidément je blablate ce matin! Alors le commentaire de Flo me fait penser à cela:je comprends tout à fait qu’on ait envie de reprendre son boulot, qu’on en ai marre d’être à la maison.
En revanche, je trouve aussi que c’est très dans l’air du temps de penser que s’occuper d’un bébé n’est pas stimulant intellectuellement. Je ne suis pas d’accord avec ça. Je suis en congé parental pour six moi, et je ne me sens pas moins stimulée intellectuellement, juste différement. J’ai le temps de réfléchir, d’avoir une vie intérieure(ça fait bête de dire ça, je ne sais pas si on me comprendra!), choses que j’aurais bien moins le temps de faire si j’étais prise dans le tourbillon du boulot-métro-bébé-etc: et Dieu sait que c’est une période où l’on a envie de réfléchir, sur la vie, l’éducation, la mort, et autres grands sujets. Je sais que la remarque de Flo n’était pas du tout faite pour stigmatiser les mères au foyer, mais j’ai juste peur que celles qui n’ont pas encore d’enfants se disent que s’occuper de son bébé c’est réducteur intellectuellement, ça aussi je trouve que c’est une idée reçue.
Et pour ce qui est de trouver le temps de s’activer intellectuellement, c’est sûr que ce n’est pas facile, mais on y arrive petit à petit, c’est une question d’envie. Bref: aux futures mamans ou à celles qui se posent des questions sur la maternité, pas d’inquiétudes!
Bonjour mamzelle, je vous lis bien souvent, et j’ai toujours soit le rire soit les larmes… Dis moi que tu écris 50 papiers avant de poster le tien, si doux si drôle, c’est un vrai talent que tu as, on a dû te le dire souvent, en attendant, ce sont mes posts favoris !
Et pour avoir un petit bout’chou de 10 mois, et avoir repris le travail il y a 15 jours, oui, la vraie vie, l’essentiel est de rester avec son bébé et de le voir grandir. Rien ni personne ne pourra me prouver le contraire. Alors oui, c’est sympa de papoter avec les collègues , on se rend compte qu’on peut parler d’autres choses que de couches et de bibis, ça fait un bol d’air, mais encore une fois, à choisir , je reste à la maison! Bonne journée!!!
Hihihihi, le lapsus, six moi!
Quatre mois, c’est déjà ça de bonheur bien à vous. Bientôt l’Iroquoise agitera ses petites mains potelées qui ne puent plus pour montrer sa joie quand tu viendras la chercher.
Bises.
Ohlalalalala, c’est exactement ce que je ressens, bravo pour les justes mots.
Je commence l’adaptation à la crèche pour ma fille à la mi-janvier et ça me trouble, j’aime mon boulot, je suis contente de le reprendre en février mais j’ai peur de rater tellement de choses…
Ohlalalalala, c’est exactement ce que je ressens, bravo pour les justes mots.
Je commence l’adaptation à la crèche pour ma fille à la mi-janvier et ça me trouble, j’aime mon boulot, je suis contente de le reprendre en février mais j’ai peur de rater tellement de choses…
Oups, doublon, pardon!
Juste pour revenir sur cette histoire d’odeurs… moi aussi il me semble être barjo parfois tellement j’adore toutes les odeurs que dégage mon petit bébé à moi, qu’elles soient bonnes ou mauvaises j’en suis totalement accro, une toxicomanie presque!!! alors je comprends 100% ton envie de rester le nez dans ce petit cou pour l’éternité…
bon courage cependant,et profite à fond!!!
Marie-Hélène, Callie, Françoise, vos témoignages ne m’aident pas !!! 😉
En fait, pour être honnête, je suis dans une période de valse hésitation et de réflexion profonde à propos de tout ça, de mon avenir professionnel, de mon envie d’avoir des horaires plus compatibles avec ma vie de mère de famille de nombreuse…
Je n’ai pas la volonté d’arrêter de travailler et à vrai dire, avec la tenue de ce blog, je n’ai pas l’impression d’avoir décroché de tout mon congé maternité de mon activité la plus chère: écrire. Même si ce n’est pas un travail, c’est une activité intellectuelle.
Bref, je suis en plein torture méninges, j’aime mon métier, il serait très difficile de retrouver le même si je m’en allais donc je dois prendre ça en compte. Il y a aussi la question de l’argent, mais finalement, à court terme ce n’est pas celle qui compte le plus, j’ai pu constater pendant ces neuf mois que je ne dépensais pas grand chose finalement.
La question est en somme: est-ce que je me lance, est ce que je tente de vivre de l’écriture alors que tout le monde sait que c’est irréaliste ?
Bref, je n’ai pas de réponses, mais j’aime vos avis, ils m’éclairent. Ah et Flo74, pour mes jumeaux, j’y serais allée en courant, travailler et ce n’étaient que mes kilos en trop qui m’en ont empêchée ! On change, pourquoi, comment, je ne sais pas, mais on change. Et surtout, encore une fois, il n’est pas question de ne plus bosser, juste… autrement.
Moi je ne te le dirais pas non plus….mais je te parlerai de temps partiel, de 80 %, de mercredi après midi en famille….
et surtout, profite de ces dernières semaines
et ne t’en fais pas….faites vous confiance à toutes les deux !!
je vous fais plein plein de bises
Ah et Paprika, en fait pour le troisième tu as 16 semaines après la naissance. Ajoute à ça cinq semaines de congés payés mis au bout et pof, tu as un congé mat de compétition !
Emmanuelle H, j’ai un 4/5è, tu as raison, c’est déjà énorme. Mais à côté, j’ai des horaires de dingue… Je t’embrasse !
et merci clochette pour ce gentil comm… Et non je ne les écris pas 50 fois mais oui, je les retravaille, mes billets, ça me touche que tu puisses le remarquer.
Je viens de lire ton commentaire caro….. tu veux que je te dise : lance toi, ton talent est immense !
prends un congé parental et lance-toi….je te crois bien capable d’avoir le beurre, l’argent du beurre et le sourire de ta petite mémère !!!
Rêver avant d’avoir du rab’ y retourner la mort dans l’ame et puis finalement être heureuse d’un équilibre retrouvé …
Profite …
Bon, déjà, rien qu’à voir la photo, je n’ai plus envie de quitter ce blog… Alors j’imagine tes difficultés… (je ne peux que les imaginer, donc)
Et je comprends les autres – je n’ai pas d’échéance comme toi, mais besoin de faire des choix (et, vu le 1,2 million d’euros qui a disparu des caisses de la boîte pour laquelle je bosse au cours du dernier mois, ça pourrait devenir plus sérieux bientôt…)
J’avais envie de te dire Tous ceux qui ont gagné ont joué… Je le pense, vu que je me le répète régulièrement en ce moment – sans en prendre de la graine pour l’instant…
Mais, oui, est-ce que le congé parental ne pourrait pas t’éviter une décision ‘définitive’ pour le moment et te donner du temps?
Bon courage pour ces choix difficiles, en tout cas, et, si je puis me permettre, une papouille à l’arsouille – trop belle! 🙂
Elle est trop chou! Je te comprends parfaitement. J’ai toujours eu la chance de travailler chez moi, pour pouvoir m’en occuper, mais cela dit, je comprend ce dechirement. Pour la première; quand elle avait un an, j’ai finit mon bts, je ne supportais pas de la laisser, mais je n’avais pas le choix. J’admire profondément les femmes qui travaillent à l’exterieur, vraiment. J’ai le luxe d’avoir trouvé un equilibre qui me convient, mais il est vrai qu’une maman epanouie, même si elle trouve une partie de son epanouissement à l’exterieur, c’est ce qu’il ya de mieux.
Prenez soin de vous!
Je suis tout à fait d’accord avec une de tes phrases Caro…Bosser mais autrement. Quand je regarde quelques années en arrière, quand j’ai repris mon travail (beaucoup trop top : ma fille avait 2 mois 1/2 c’était un véritable déchirement…. mais pas la choix (choix financier justement)..elle va avoir 19 ans et c’est avec beaucoup de tristesse que je me remémore cette période de ma vie, de notre vie tant j’ai mal vécu tout ce temps perdu loin de mon bébé…et oui une journée entière et le récupérer le soir représentait un trop long moment sans elle…. une nette impression que ton enfant grandit sans toi..
profite encore bien de ta puce 24/24 surtout Caro, ces précieux instants qu’on ne retrouve que pendant les week-ends et congés.
Je n’ai aucune compétence pour te dire si c’est bon pour elle d’aller en crèche, mais ce que je dirai, c’est que c’est incroyable à quel point elle a changé!!
Elle est tjrs aussi chou, mais elle a vraiment grandi, elle ne fait plus nourrisson du tout, maintenant.
Tu n’as pas possibilité de bosser depuis chez toi, comme journaliste?
Ouais t’as raison c’est nul. je déteste ces choix à la con. je veux aussi profiter de mon affreux. passe pas trop de temps quand même à te demander si tu osera essayer de vivre de l’écriture si c’est vraiment ce que tu veux, je voudrais pas te retrouver à 102 balais en train de regretter de pas l’avoir fait à travers ton demi ratelier. des bisous à helmut. au niveau du pli plein de champi.
J’adore ce billet.
Limite, je pense l’imprimer pour le coller dans ce cahier des choses que j’aime…
(Et pourtant, je n’ai pas d’enfant !).
Caro, je ne te connais pas mais je crois qu’à force de te lire, je t’aime.
Parce que tu es drôle, généreuse et émouvante.
Parce que tu me rappelles ma maman à moi : pleine d’excentricité, de désespoir mais aussi d’amour !
Ton texte est magnifique, et je me suis complètement retrouvée dedans, ça m’a ramenée en septembre, quand j’ai du lacher ma chouquette à grand regrets pour aller travailler…
OK, je ne te le dis pas…
Pour moi c’était plus ambigu. En plus j’ai changé de job entre avant et après le congé mat.
Et un chtit congé parental (genre 3 mois de rab), c’est pas possible ?
Je suis dans la même situation que Une fille en Chine : une pause après plus de 10 ans sans m’arrêter. J’ai un petit garçon qui continue d’aller à la crèche mais je passe évidemment plus de temps avec lui et c’est un grand bonheur. De gros questionnements m’agitent : reprendre une activité normale (quoique les opportunités ne se bousculent pas ces temps-ci, je fais le même métier que toi) ou essayer de me lancer en indépendante avec les sacrifices financiers que cela comporte. Et au milieu de tout ça quand est-ce que je fais le 2e ? Parce que l’horloge biologique tourne…
En tout cas la réflexion est la même : pas forcément envie de ne plus travailler, en revanche envie de le faire autrement. Je me rends compte que je ne suis pas d’une grande aide puisque moi-même je n’ai pas encore trouvé la solution 😉
Je ne vais pas t’aider, mais toi seule peux faire ces choix là. C’est tellement unique une histoire de famille. J’ai eu la chance d’avoir des congés maternité longuets grâce à une convention collective plus que souple, au premier, je tournais en rond, je n’en pouvais plus de cette vie de mère au foyer. Pour les suivants , c’était différent, une vie bien remplie, davantage de vie sociale avec des gens dans mon cas et qui avaient donc une vie en dehors du travail. Là, je n’étais plus pressée du tout.
Au premier aussi, j’étais peu sûre de moi, je me disais que des pros seraient plus a meme de s’occuper de lui que moi… Les suivants ont eu une enfance différente, surement plus facile. J’ai bénéficié et je continue aussi à avoir mon mercredi, c’est notre pause familiale. Ce qui nous permet d’avoir un relatif équilibre, une journée plus tranquille dans la semaine où je suis disponible, présente.
Les autres jours, c’est un peu une course perpétuelle entre les devoirs, les activités, etc…
Cela dit, ça se paie chèrement en terme de carrière, ce choix là, on ne va pas revenir là dessus. Je ne regrette en rien quand je vois ma tribu mais je trouve ça injuste tout en n’ayant pas la fibre carriériste.
Ma réussite ce sont mes loulous 🙂
bonne réflexion à toi en tout cas !
Karin, si si, tu m’aides, c’est bon de savoir qu’entre collègues on se pose les mêmes questions.
Une fille en chine, j’aime bcp l’image que tu utilises, de ne pas avoir relevé la tête pendant 10 ans. C’est la sensation que j’ai aussi…
Venise, toi aussi tu m’aides. Et je me reconnais dans cette façon très différente de vivre la maternité, entre le premier et le dernier…
Clémentine, merci pour cette tendresse dans ce comm !
Eddie, marionette et les autres, je vous embrasse…
J’aimerais répondre à chacune, mais j’ai mes courses qui viennent d’arriver (vive Hourra.fr moi je dis) et si je continue à les laisser en plan dans l’entrée, ce sera salmonelle à tous les étages !
Désolée 😉 😉 😉
Si la question de l’argent ne se pose pas plus que cela sur le court terme… la question primordiale est peut être dans quelle situation t’épanouirais-tu le plus? Ecriture-passion et Toi-bébé-les aînés-et-l’homme ou Travail-écrire et Toi-bébé-les aînés-et-l’homme différemment?
Te faut il absolument quitter ton job pour bénéficier de 6 mois, un an de plus ou bénéficies tu d’autres solutions moins risquées et dans lesquelles tu pourrais garder ton job plus ou moins au chaud au cas où?
Et l’homme dans tout cela? Il cogite tout autant que toi ? 😉
Pas facile ce croisement de possibles devenirs, en même temps il ne se présentera qu’une fois 😉
Comme je compatis… même si pour moi, la reprise ne devrait avoir lieu que début février! J’ai pas envie et je fais des incantations pour que Faustine reste encore un peu velcros ce qui justifierait que je repousse mon retour au boulot (le même que toi, aussi!)
Apparemment, nos deux louloutes en sont au même point, sauf que la mienne nage encore dans le 6 mois (elle en a quand même 7 et demi!) et qu’elle a décrété que le 4 pattes, c’est pour les bébés et veut absolument marcher! Bref, on en est complètement gaga!
Mon Coui-coui d’amour est né le 4 août et c’est tout pareil pour moi. Dur d’envisager de le quitter dans quelques semaines,dur de le voir grandir à toute vitesse et pourtant, c’est bien nécessaire et ils sont encore plus mignons de jour en jour, non?
Alors je ne te le dis pas …
J’avais 26 ans quand j’ai eu ma première fille et 30 ans pour la seconde , et à aucun moment je n’ai envisagé de m’arreter de travailler , même si j’avais un boulot barbant !
J’avais ce besoin de reconnaissance sociale que je considère aujourd’hui comme stupide ! A 36 ans , je ne souhaite pas agrandir la famille , mais par contre , c’est aujourd’hui que j’aimerais être à la maison et être disponible pour ma famille , j’aimerais être la maman qui a le temps de faire les devoirs , qui a le temps de préparer des gateaux et des ptits plats , qui accompagne ses filles aux activités extra-scolaires ou aux invitations des copines le samedi après-midi ( ce qui revient au papa puisque je bosse , du coup il connait mieux les parents que moi ! ), qui peut enfin assister à la fête de l’école , toujours un samedi , bref c’est aujourd’hui que je réalise à quel point tout ça me manque ! Donc je crois vraiment qu’on change avec l’âge !
Et on en revient toujours au même point , quand on est une femme et une mère , on passe toujours par la case question ou choix , y’a pas à tortiller du c*l pour ch*er droit , faut y passer ! J’envie celles pour qui tout est une évidence …
Bonne reflexion , donc …
Chère Caro,
Je me retrouve dans tes mots, telle que j’étais lorsque j’ai dû confier ma fille à sa nounou pour retourner travailler.
J’ai envisagé très sérieusement d’arrêter de travailler, moi qui avais toujours rejeté l’idée jusqu’alors.
Alors je t’envoies de douces pensées pour cette période difficile…
Ah Caro, ma soeur en questions…
Bien sur conseil impossible
De mon expérience : parle-z-en le plus possible. Parfois ca éclaire des zones d’ombre des recoins du cerveau, et ca aide.
Et puis si l’avenir montre que la décision prise n’était pas bonne (ca arrive), il est plus facile de savoir que d’autres ne l’avait, en son temps, pas trouvée si mauvaise que ca. Parce qu’il faut assumer une mauvaise décision).
Dans les services de néonatalogie et de pédiatrie, lorsque les enfants sont hospitalisés, on demande aux mamans de nous donner un foulard qu’elles ont porté quelques temps pour que leur odeur soit imprégnée et on met ça dans le berceau , la couveuse ou le petit lit… Pourquoi ne feriez vous pas l’inverse? Un lange en tissu léger que vous laisseriez près d’elle dans son berceau quelques jours, et après, hop dans le sac à mains! Et quand un petit coup de blues viendra lorsque vous travaillerez, discrètement le nez dans le lange à humer les odeurs du baby-joli…
Non c’est sûr je ne le dirai pas….
d’ailleurs je ne le dis pas…
j’ai le droit de dire le contraire ?
bisous doux
Ah ben non, moi je vois un carré noir à la place de la photo. Tu l’as retirée, Caro?
Sinon, niveau enfants, on-fait-ce-qu’on-peut. C’est juste que ce n’est jamais assez. Ou trop. Les miens passent leur temps à râler si je vais les chercher dans la classe au lieu de les laisser à la garderie, et m’ont demandé plusieurs fois si je pouvais retourner travailler parce que c’est plus jamais papa qui vient.
du coup…
Alors j’ai pensé au télétravail pour n°3. Sauf qu’il est quand même pas ben possible de travailler efficacement avec un machin pendu au sein, ou qui réclame pour jouer (inconvénient majeur et méconnu de l’enfant-tout-seul). Si tu te lances, il faudra quand même que tu la fasses garder un peu.
Ah je te comprends et sans vouloir te casser le moral, quand j’ai du laisser le mien à 3 mois 1/2, c’était horrible !! J’avais beau avoir fait un peu d’adaptation, en fait il ne s’adaptait pas et moi non plus. Il a complètement régressé, pleurait la journée chez la nounou, pleurait la nuit pour qu’on dorme ensemble. Bref, ça a duré qq mois et un beau jour, ca a été fini. J’allais démissionner tellement je souffrais de la situation.
J’avais repris car on m’avait fait comprendre que si je tardais trop, je perdrais mon job.
Mais pour un 2è, je n’aurais jamais le courage de revivre une séparation avec un si petit bébé. Tu sais qu’ils n’ont même pas encore conscience d’être un autre que la maman. Jusque vers 8 mois, le bébé pense tjs qu’il fait parti de sa mère.
Auj, le mien a 15 mois et est complètement épanoui chez la nounou et pas du tout colle-jupe !
J’espère que ça se passera bien pour l’iroquoise et toi…
En même tps, moi je me suis habitué aux bons petits plats et à la bonne odeur de gâteau au chocolat quand je rentre le soir à la maison.
Et vous savez quoi : depuis qu’Helmut est là, je ne suis jamais parti aussi tard au taf et rentré aussi tôt, alors que je suis censé ramener l’argent du ménage.
Cette petite nous a ensorcellé.
Raah c’est pas bon pour mon envie de bébé ça !!!!!!!! ça suffit Caro, tu va être une grande fille, tu vas reprendre ton cartable en disant aaaah liberté retrouvée et tu vas arrêter de me donner envie parce que, parce que…
… il paraît que 3 enfants ds un 3 pièces c’est pas tenable alors …. voilà.
Ha! qu’est-ce que tu m’as fait rire avec ton histoire de doigts dans la bouche! La notre, le même modèle mais en 5 mois et demi, met TOUTE la main dans la bouche en faisant eurghhh krâââh et finit par avoir un haut le coeur… Pareil, elle est toujours iroquoise, mais juste semi iroquoise car le millimètre salvateur est arrivé niveau frange… par contre… pareil calvitie d’arrière crâne…
Par contre… moi j’ai 1 ans de congé maternité payé plus 1 an pour le fun ! Vive l’Allemagne!
Caro,
ton billet m’a mis les larmes aux yeux…ne m’en parle pas : mon bb de 2 as 1/2 qui ne devait rentrer à l’école en septembre 2009 y rentrera après les vacances de Pâques pour cause de nounou enceinte…j’en suis complètement déchirée et quasi prête à démissionner pour lui épargner les journées de 10h avec cantine et tout et tout…heureusement, je ne travaille pas le mercredi, heureusement j’ai un boulot passionnant…et pourtant, régulièrement je me pose la question cela vaut il vraiment la peine de devoir laisser mes filles à la garderie jusqu’à 19h et d’expédier les repas, le bain, les soirées? je n’ai toujours pas la réponse…peut être pour le petit 3ème?
Je ne sais plus qui te dit plus haut de te lancer… Je suis complètement d’accord, c’est un régal de te lire, tu es faite pour ça ÉCRIRE …. Maintenant c’est peut être quand même moins risqué de repasser par la case salaire régulier que par le journalisme en free lance
Commentaire peut être briseur de rêves….
Bref, je suis en plein torture méninges, j’aime mon métier, il serait très difficile de retrouver le même si je m’en allais donc je dois prendre ça en compte.
Le Super Power du congé parental 🙂 Ton job te sera gardé au chaud jusqu’aux 3 ans de l’Iroquoise si tu en fais la demande… J’ai vécu le même horrible dilemne que toi et j’ai choisi la pause 😉 Mon employeur n’était pas ravi, et finalement ça s’est super bien organisé. Et moi aussi, je suis ravie de retrouver *ce* job, ça m’évite l’angoisse de l’incertitude, de la recherche, et je garde mon expérience et tous les avantages de ce boulot que j’aime.
Et j’y pense au moins une fois par jour… Je regarde ma fille, et j’ai chaud au coeur, je suis heureuse de partager ces moments uniques, uniques, uniques…
Koa, mère chamallow
Ouh la la me voilà avec la larme à l’oeil, après Petit Paul, la belle Rose et tout ça me fait le coeur gros.. Sais pas pourquoi suis hypersensibliasse en ce moment. Mais enfin y’a de quoi, ils sont trop beaux tous ces ptits loulous.
Tu sais quoi Caro j’envie les hommes pour cette facilité qu’ils ont à reprendre le travail, et j’ai l’impression que nous, nous devons toujours sacrifier quelques choses, les enfants, où le travail. D’où l’importance, et peu importe la décision prise, d’être au plus juste avec notre désir au fond de nous , celui qui est vrai, peu importe les regards, juste être vrai avec nous. Et tant pis pour les clichés sur les femmes au foyer, ou sur les buisness woman, le tout c’est d’être heureuse, de trouver sa place. La vie passe si vite et nos enfants nous le rappelle si bien! Bisous pleins!
Louloulyon, on est en copines de larmes alors ! Une horreur, je lache les vannes pour un oui ou pour un non… Tu as tellement raison pour ce qui est du regard des autres…
Moi j’ai surtout peur des regrets, dans un sens ou dans un autre.
Pour ce qui est du congé parental, je me demande s’il n’est pas trop tard pour le demander. Surtout, je crains qu’à mon retour on m’explique que bon, je suis gentille hein…
A part ça, les parents de paul ont laissé un mot sur le billet d’hier, je vous invite à le lire et merci encore à tous pour votre solidarité.
Dur dur! bon courage les filles!
Ben c’est dans ce sens que je parle de sacrifice, avec la peur des regrets…Peut-être qu’on se projette trop, qui a dit qu’il fallait vivre dans l’instant?!…Après tout c’est vrai que l’on peut changer tout et à tous moments! Haut les coeurs!!!
Et, histoire de te remonter le moral (hi hi) c’est pire encore quand ils quittent définitivement le nid parental ! tu verras… (si çà peut te consoler à court terme, c’est à dire dans quelques jours, date fatidique où tu vas couper le cordon ombilical pour la seconde fois !!!)
Et, histoire de te remonter le moral (hi hi) c’est pire encore quand ils quittent définitivement le nid parental ! tu verras… (si çà peut te consoler à court terme, c’est à dire dans quelques jours, date fatidique où tu vas couper le cordon ombilical pour la seconde fois !!!)
Et, histoire de te remonter le moral (hi hi) c’est pire encore quand ils quittent définitivement le nid parental ! tu verras… (si çà peut te consoler à court terme, c’est à dire dans quelques jours, date fatidique où tu vas couper le cordon ombilical pour la seconde fois !!!)
Je pense que quelle que soit ta décision, ce sera la bonne …
Parce que tu l’auras faite en ton âme et conscience, parce qu’elle correspondra à ce que tu es (aujourd’hui) et ce dont tu as envie et besoin (aujourd’hui)…
et peu importe qu’elle ne soit pas en adéquation avec tes ressentis d’hier.
Si tu as des projets, si tu as des passions, ne laisse à personne le soin de les réaliser pour toi …
Tout-à-fait d’accord avec Florence !!
je n’aurais pas cru que celà soit si douloureux de les voir quitter le nid….
même quand ils ont plus de 20 ans ….
alors moi non plus , ne me dites pas …..
Je crois que L’Homme a laissé un message subliminal pour toi…
Il vaut mieux des regrets que des remords !
Je sais pas si c’est mieux pour vous. Je crois moi, que le mieux pour un enfant, c’est que les choses soient faites sans souffrance quand c’est possible. Parce que la vraie question, le vrai luxe, c’est le choix. Le choix de la maman qui peut, si elle le veut, rester maman au foyer sans que financièrement ce soit le suicide. Le choix de travailler, pas par nécessité absolue, mais par envie et plaisir.
Mais comme je le dis, le choix, c’est un luxe, alors si on peut l’avoir ce choix, si on a cette chance, fi des idées des féministes ou des mamans modèles qui ne seront jamais d’accord sur le fait qu’être maman et avoir un carrière ça peut être compatible.
Caro, fais bien comme ton cœur te le dicte, si tu peux avoir le choix.
Florence,Nade: comme je suis d’accord avec vous: ils ont presque 19 et presque 13 et celui d’encore 18 (!)j’en suis malade de quand il partira, déjà il n’est plus beaucoup là, et comme parfois ils vont chez leur père (suis divorcée)j’en suis toujours, quand ils dorment ici tous les deux, à savourer cela qu’ils soient là tous les deux, et depuis 18 ans presque 19 ce n’est que déchirements! ah on est pas sorties de l’auberge, nous autres les mères!(Pardon Caro je vois bien ce que ça a de flippant! mais aussi cela nous accompagne tellement toute notre vie ce sentiment et quand ça me fait trop mal j’essaie de penser à celles qui ne peuvent pas avoir d’enfant. Ah et puis je suis désolée de n’avoir pas commenté hier pour le billet à propos de ce petit garçon, c’est atroce, je ne peux carrément pas lire ce billet, mon grand a été très malade et menacé dans sa vie il y a 8 ans avec encore contrôle tous les 6 mois, je n’en suis pas remise, je ne peux même pas ouvrir le billet, honte sur moi)
Ma dernière fille vient d’avoir 17 ans, et j’adore, moi aussi, mettre mon nez dans son cou ; mais je peux te dire qu’elle aussi adore me renifler et si j’ai le malheur de changer de parfum, elle a un geste de recul en me disant que ce n’est pas mon odeur de maman !
Tu me fais rire et j’adore l’amour que tu as transcrit dans ce post.
Comme je plains cette pauvre femme malade qui a enlevé le nouveau-né à Orthez et qui doit être très certainement en mal d’enfant, je plaignais tout autant les parents à qui on avait arraché un bébé de deux jours.
La maternité est une chose tellement merveilleuse à qui peut la vivre !
Pas mieux que les commentaire du dessus…
Juste que ce billet arrive étrangement pile au moment où je m’interroge déjà sur l’après congé mat, qui me semble ridiculement court… J’ai beau tirer dans tous les sens, je ne vois pas comment prolonger cette parenthèse enchantée… Je m’imagine déjà laisser ma fille, si fragile petite chose, aux mains d’autres que moi….
Et je ne suis qu’à mon 6ème mois de grossesse !
J’en ai parlé avec ma maman, qui a vécu la même chose avec moi à l’époque, et elle se creuse aussi la tête pour trouver une solution.
D’ailleurs, je viens de lui envoyer le lien de on billet; elle va adorer, c’est sûr…
Des bises à vous tous, jolie Caro.
Ah la la! Comme je ne suis pas d’accord avec Estel! Mieux vaut tenter quitte à se planter que se demander toute sa vie, ce que cela aurait pu donner si… Il vaut mieux des remords que des regrets!!
Je te dis juste que tu m’as fait pleurer d’émotion, et que je t’envoie toutes mes affectueuses pensées.
Quelle belle photo ! Comme je te comprends !! J’en pleure aussi… J’ai un bébé qui aura 2 mois le 15 et je suis sensée le quitter le 21 décembre. C’est affreux : j’ai le coeur serré quand j’y pense (surtout la nuit quand je donne encore 1 bib). Si petit, si chaud…
Courage Caro… Je lis ton post le coeur serré d’avance, ma puce n’est pas encore sortie des soins néonat’ et j’appréhende déja le retour au boulot… Cela dit, dans mon lointain Canada, les congés mat’ durent 10 ou 12 MOIS, au choix… En tous les cas, profites-en tant que tu peux!
Je viens d’ouvrir ton billet d’hier: la photo de ce petit garçon me poursuivait, j’envoie un chèque; tu as raison de faire ça, c’est vraiment le côté positif d’internet.
Qui osera encore prétendre que « Bon, pfff, les billets sur l’iroquoise… ».
Nous ne sommes qu’en milieu d’après-midi et tant de commentaires déjà ! J’ose le redire Caroline, rarement petite bonne femme n’aura fait couler autant d’encre, même virtuelle…
Pour ma part, je n’ai aucun conseil à vous donner en la circonstance mais, tout en comprenant vos dilemmes et questionnements légitimes actuels, je suis certaine que vous ferez le bon choix au moment opportun. On change et on évolue au fil des années et ce qui nous semblait inenvisageable autrefois devient soudain une réalité possible. Je crois que l’important est de faire ce que l’on croit juste au moment où l’on prend la décision. Personne ne peut savoir à l’avance si c’est bien ou mal, et personne ne peut se permettre de juger les choix d’un autre. Les choses s’imposeront d’elles-mêmes et vous trouverez votre réponse en temps et en heure.
A chaque problème, il y a une solution ! Vous trouverez la vôtre, après moult tâtonnements peut-être, mais vous la trouverez, sans l’ombre d’un doute ! Et quand vous l’aurez trouvée, vous serez la première étonnée que cela ait pu vous tracasser autant.
Et continuez de bien profiter de vos 7 kilos de bonheur !!!
Amicalement.
Sans exagération aucune, un des jours les plus tristes de ma vie fut celui où j’ai laissé mon premier enfant chez sa nourrice pour la première fois. Pleuré le matin au réveil, pleuré toute la journée sans pouvoir m’arrêter au boulot, pleuré dans les bras de la nounou le soir en le récupérant.
Mais si ça peut te consoler, dès le 2 ème jour, ça allait déjà mieux…
et pis jamais ressenti ça au moment de laisser mes autres enfants, c’est étrange…
(Profite-bien de ces derniers jours en tête à tête!)
Lectrice de l’ombre depuis un petit bout de temps, je me décide à lâcher quelques mots….
Mon troisième à moi s’appelle Gabriel et j’ai vécu une vraie différence d’avec ses aînés… Pour le premier, je rongeais mon frein de reprendre le chemin du bureau…. Pour la seconde, 2 ans plus tard, l’envie était toujours là mais un congé parental à 80% a été le bienvenu….
Pour Doudou, comme je l’appelle, j’ai démissioné (mais des postes d’assitantes commerciales, c’est un peu plus facile à retrouver, surtout sur Lyon….) et je n’ai éprouvé une vraie envie de bosser qu’à ses 10 mois…. Entretemps, j’avais pu faire tout ce que je voulais faire…. Et aujourd’hui, je m’apprête à partir du job trouvé assez vite en 2006 pour un autre super intéressant….
Alors, fonce… Ton talent pour l’écriture n’est pas une illusion ou alors nous sommes nombreux à nous en bercer……
Tente de demander ton congé parental (si mes souvenirs sont bons, il faut le demander 1 mois avant ton retour, mais tu peux aussi le demander après et le délai est porté à 2 mois… je crois…. mais rien ne t’empêches de négocier….)
Amicalement….
NB : je me suis également permise de relater l’histoire de Paul sur mon blog…. Un maillon + un maillon + un maillon…… à la fin, paul aura une chaîne de solidarité extraordinaire…
Bon, pour la 1ère fois, je laisse un comm -même si je te lis depuis longtemps-
J’ai fait ce choix y a longtemps : j’ai laissé tomber un métier (qui, c’est vrai, ne me passionnait pas du tout), j’ai voulu profiter à fond de mes 3 piou-pious (même si la garderie était au programme, car je voulais aussi du temps pour moi)…scandale dans la famille : moi élevée par une féministe !
Aujourd’hui, 15 après, aucun regret ! Seules certitudes : je ne vaux plus rien sur le marché du travail et bpc d’autres femmes me regardent bizarrement, voire méchamment !
Comme disait un autre comm : la vraie liberté -selon moi- c’est de pouvoir avoir le choix ! Et là, y a encore du boulot….
Christelle, merci pour ce premier comm tout en finesse. Que je t’envie d’avoir su sauter le pas !
SophieLL, merci pour lui et tu sais, j’aurais compris, on a chacun notre histoire, chacun nos blessures…
BB from Nice, j’aime toujours vous lire et j’aime surtout votre façon de voir les choses.
Depuis ce matin, je gamberge, j’essaie de visualiser ce que représenterait ce grand saut dans l’inconnu. Il me fait peur et m’attire, pour l’instant la peur est plus forte mais je sens que peut-être…
En fait ce dont je suis sûre c’est qu’un congé parental ne serait pas la solution, si je prenais cette décision je souhaiterais accepter alors les propositions de bouquins qui m’ont été faites, pas de futurs prix goncourt, hein, d’autres petits livres comme ceux déjà écrits, lancer des idées de pige, continuer à développer le blog, etc etc etc. En gros, travailler. Mais autrement.
Je sens que ça murit et je vous remercie vraiment sincèrement, parce que ça murit grace à vous. Et j’espère que pour celles qui sont dans la même hésitation que moi, ce type de conversation est aussi utile…
On récolte ce que l’on s’aime et perd une cinquantaine de cheveux par jour et arbore une tonsure derrière digne du cul d’un chimpanzé mais reste hirsute.. C’est exactement ce que j’aime dans tes billets, c’est tendre sans être mièvre, drôle et touchant.
Pour ton dilemme actuel, je suis bien en peine de te donner un conseil. Perso, m’arrêter de travailler pour m’occuper de mon Loulou m’épanouit beaucoup (alors que je ne jurais que par mon boulot et que j’y passais un temps monstrueux) et je ne compte pas reprendre avant que n°2 (qui est en préparation) aille à l’école. Cela dit, je bosse (un tout petit peu) depuis la maison et c’est quand même un petit peu important pour mon équilibre je pense. En tout cas essaie de profiter de tes dernières semaines de congé mat’ sans trop te faire de nœuds au cerveau 😉
Lorsque j’avais 27 ans, mon mari a eu l’opportunité de prendre une pizzéria en gérance.
Il était au chômage, j’avais mon bulot et ma première fille.
Nous avons consulté amis et famille qui tous parlait de : rentabilité, bénéfice … pour nous décourager en fait puisque l’on devait partir sans argent et nous ne voulions pas en emprunter.
Ma grand-mère, aujourd’hui disparue m’a dit Tu en as envie ? Ce que tu ne ferais pas avant 30 ans tu ne le feras pas après !
Et on s’est lancés au gand dam de tous les frileux qui nous entouraient !
Donc il te suffit peut-être de changer le chiffre mais l’adage de ma grand-mère reste encore valable …
Suis ton coeur et tes envies …
Ce que tu n’as pas fait avant 30 ans, tu ne le feras pas après
Voilà la phare de ma grand-mère ….
Et dans le genre lapsus révélateur :
phrase .. au lieu de phare.
Mais elle était un phare pour moi !
Salut, je m’appelle Giulia ( je suis tessinoise, Suisse, et je ne sais pas bien le français).
À l’école j’ai lu un article qui parle des les blogs où il y a aussi ton petit article qui s’appelle J’ai maigri dans ma tête.
Je dois faire un travaille la prochain semaine où je dois presenter l’article e les présentation des blogs qui sont aussi écrit.
Comment a fait ton blog à devenir aussi célèbre et fameux?
je te mercier si tu me peut repondre
SALUT(=
5 mois 1/2 que j’ai repris le chemin du travail, certes à 80%, certes je profite de mes mercredis… Biensur j’ai la chance d’avoir un métier que j’adore, biensur quand on a fait 10 ans d’études, ce n’est pas pour être mère au foyer… Et puis j’ai une super nounou, il grandit bien, il est très éveillé… Perso, je ne suis pas trop du style bonne odeur de gâteau au chocolat le soir quand chéri rentre… Et parfois le mercredi soir, je me demande comment font celles qui vivent tout ça tous les jours…
Mais tous les matins, je me dis : quelle chance elle a quand même, ma nounou, de profiter d’eux tous les jours !
Bon courage !
Ah mais ça y est, j’ai trouvé la femme de mon fils (le petit dernier): un même amour pour le chocolat, une envie de dévorer le monde, des cuisses dodues et pas que les cuisses et ils aiment tellement la vie que la nuit c’est trop dommage de dormir!et j’oubliais les plis du cou…
Ouhlala ! Qu’il est dur à lire ce post …
Je suis enceinte de 3 mois et demi, et en septembre prochain, il faudra que je laisse mon bébé à la nounou ou à la crèche …. Il ou elle n’aura que 3 mois et demi ….
Cela me rend DEJA malade ….. Je voulais prendre un congé parental, mais dans l’éducation nationale, c’est 6 mois minimum, notre budget ne nous le permet pas …. 2 ou 3 mois auraient été une solution idéale ….
J’en suis vraiment malheureuse, et je ne sais que faire pour sortir de ma peine … 3 mois et demi c’est si petit ….
:-(( !!!!!
Bon courage à toi. Même sans enfants, je trouve que le comm qui parlait d’un linge avec l’odeur du bébé très beau.
Sublime post plein de tendresse sinon !
Comme toi, je n’ai pas envie de laisser mes enfants et de partir travailler et pourtant… j’ai besoin de travailler !
Pour le 1er, j’ai pris un congé sans solde et j’ai mangé toutes nos économies.
Pour le 2è, j’ai pris un congé parental de 18 mois, ensuite, j’ai bossé à 1/2 temps et le petit allait à la crèche 3 jours par semaine.
Pour le 3è, j’ai pris un congé parental et je suis entrain de me reconvertir afin de bosser à la maison ou de donner des cours en faisant garder ma fille ponctuellement (garderie, babysitter, le papa) ou en l’emmenant avec moi.
Je préfère manger des pâtes, moins dormir la nuit (car c’est à ce moment-là qu’on peut bosser tranquille).
Mais je n’ai plus envie d’accepter les contraintes d’un boulot à l’extérieur avec des horaires fixes.
Merci pour ton post, il fait réfléchir. Et ta fille est adorable, cela va sans dire !
Isabelle95: je n’ai pas d’Helmut, mais je te comprends à 100%!
Caro: un congé sabbatique? 🙂
Désolée que mon commentaire ne t’ait pas aidée ^^en fait nous avons eu, à quelques mois d’écart, la même réflexion. J’ai choisi de m’arrêter quelques temps (4-5 mois) puis de reprendre une activité professionnelle à la maison. En gros, je me lance, je monte mon petit, avec tous les doutes que cela peut engendrer, l’excitation aussi.
Savoir si toi tu dois te lancer dans l’écriture… je me dis que tu aurais au moins quelques centaines de lectrices, il y a fort à parier que nous nous jetterions toutes sur ton livre 😉
En tout cas non je ne te dirai pas que ça te fera du bien de reprendre, parce que tu as vraiment l’air de ne pas en avoir envie 😉
Bon courage
Oh comme ces moments décrits sont doux et plein de tendresse … je ne les lis que aujourd’hui (cause invasion mercredi de mes pirates et impossibilité d’accès à l’ordi ce jour) …
Mon dernier a fait mardi sa première 1/2 journée d’acole !! voilà première fois … c’est moi qui ai versé ma larme, lui, au revoir maman la paluche en l’air à la façon de la reine élisabeth 10 secondes en l’air, alors que déjà son regard ne se portait plus sur moi … depuis des semaines qu’il baragouinait mais moi je suis grand maman ze veut aller à l’école … snif
chaque étape est un déchirement …
ET dire que il y a quelques temps encore, je regrettais aussi son haleine de fennec de nourrisson gavé au lait de maman …
note, grave chaque moment c’est du pur concentré d’odeur de fromage de main …
Et merci de nous les faire partager aussi intensément
Sauf que moi je dis que c’est pas bon pour elle et pas bon pour toi.
ce qui est bon pour vous c’est ce qui ce passe en ce moment.
séparer les mamans des bébés alors qu’ils n’en ont pas envie mais que c’est pour leur bien et patati et patalair, c’est de conneries, des conneries à la rufo !
Chère Caro,
tout à fait d’accord avec Isabelle et Sandrine.
Mon premier baby, en crèche à 3 mois 1/2, pas le choix financièrement.Pour le second, reprise du travail à mi temps.Et pour la troisième (et la dernière, hélàs ?), enfin le congé parental…inséparables, ma fille, mon trésor,mon amour.Mon fils aîné a été élevé avec Laurence Pernoud (ne prenez pas votre bébé dans votre lit, faites cecei, faites cela…), quelle erreur!Il ne faut écouter que son instinct de mère et son coeur.
Alors oui, ce congé parental est devenu une galère financière, c’est la crise!Fini les restos,les sorties coûteuses, les courses sans compter, les jolies boutiques,pas de vacances en perspective,mais bon, finalement, tout cela, c’est du plus, du superflu, comparé au pur bonheur de passer mes journées avec ma petite merveille, de rester les mercredis avec mes trois pious, d’être disponible et pas exténuée le soir à jongler entre les courses, les devoirs, les lessives etc.
Le temps passe si vite, trois années ce n’est rien…
Comme je te comprends… Moi, je n’ai pas pu. Je ne l’avais prévu, je ne l’aurais pas cru si on me l’avait dit, mais je suis restée avec elle, pendant presque 2 ans… et j’en suis ravie 🙂
Bon courage.
106 commentaires c’est un peu long… alors je n’ai pas le courage ce matin de vérifier si ce que je vais écrire maintenant s’y trouve déjà. Je suis une de ses nombreuses petites voix silencieuses qui suivent tes aventures tous les jours.
Je voulais juste te prévenir que l’on peut prendre son congé parental quand on le souhaite, même la veille de son retour. C’est ce qu’une de mes anciennes collègues a fait et elle ne l’a jamais regretté. Comme toi, elle ne pouvait pas encore la quitter… et elle a eu de la chance de pouvoir continuer à la dorloter pendant quelques mois. Il me semble même qu’elle l’a fait le matin de son retour ;p