Pierre, enfin, tirez-moi !

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Un peu plus et les vacances tant attendues en Corse on pouvait s'asseoir dessus. C'est qu'hier soir on a failli mourir. Si. Connement en plus, si tant est qu'on puisse mourir intelligemment.

Figurez-vous, gensses de la netterie, que donc hier, passablement émèchés, l'homme, ma copine zaz, son frédé et Zebigdave – ce qui fait donc cinq personnes moi compris et ce détail n'en est pas un -, on revenait d'une fort bonne soirée sur les quais de Seine durant laquelle nous avions célébré comme il se doit le PACS de doux amis Jef&Fanny.

Au passage je recommande absolument la guinguette attenante au bateau phare qui sert des mojitos certes prohibitifs mais efficaces en terme de saoulerie et permet également de manger des entrecôtes grillées accompagnées de patates cuites au barbeuc de la meilleure facture.

Bref, je reprends mon fil et mes esprits et te narre notre mésaventure.

Sachant qu'hier je ne parlais pas aussi bien à une heure du matin quand il a s'agit de repartir dans nos pénates. C'était plutôt du genre: "ouéééééééé,  vive l'amuuuuur, et aussi le seske, beaucoup le seske, avec du rhum dedans, aïe, mon panari je l'ai encore cogné sur un truc (oui, j'ai un panari au gros pouce, c'est pas ce que j'ai fait de mieux dans ma vie)…"

Donc, disais-je, pleins de joie de vivre et aussi de Gamay ma foi délicieux, nous nous sommes séparés des tourtereaux pour reprendre notre voiture garée au parking de la très grande bibliothèque. Et parce que l'effort n'est pas notre ami, nous avons décidé d'emprunter l'ascenseur pour descendre un malheureux étage, plutôt que les escaliers.

Mal nous en a pris puisqu'après douze centimètres environ, la bête s'est bloquée.

Au bout de deux secondes j'ai manqué d'oxygène de façon évidente. Ensuite j'ai bien senti que si je ne voulais pas être la première sacrifiée au cas où faudrait commencer à se manger les uns les autres, je ferais mieux de me taire.

On a donc appelé à l'aide en appuyant sur le bouton avec la cloche, celui que tu rêves de presser quand t'es gosse.

Preuve que les rêves d'enfants ne sont pas tous faits pour se réaliser.

Parce qu'à l'autre bout, au lieu de trouver Bruce Willis, c'était plutôt ça:

– Bonsoiw, ugences ascenceurs à vot' écout" ?

– Oui, bonsoir chère madame, on est coincés, là.

– Où ça, vous êtes coincés, si vous plait ?

– Heu… dans un ascenseur de votre compagnie, madame. Vous ne nous localisez pas, là ?

– Par'lez plus fowt, s'il vous plait, je ne vous entend pas. Dans quelle ville êtes-vous messieurs-dame ?

Putain qu'on s'est dit, elle est à Minsk, la fille. Ou à Point-à-Pitre.

Qu'à cela ne tienne, on a déployé des efforts pas croyables pour ne pas ricaner connement devant l'absurdité de la situation histoire de ne pas se la foutre à dos.

Sauf qu'après on a réalisé qu'on ne connaissait pas le nom de la rue dans laquelle on se trouvait (ça je peux le dire aujourd'hui, plus jamais je ne prends un ascenseur sans noter la latitude et la longitude à laquelle je me situe. Parce que si tu crois que le service de dépannage il a un grand panneau avec des boutons qui s'allument à l'endroit où y'a un blème, tu te plantes. Le service de dépannage est délocalisé à bucarest et emploie une seule et unique personne qui n'a pas suivi les cours de psychologie nécessaires pour rassurer cinq clampins coincés dans un mètre carré).

Et l'histoire du nom de la rue qu'on avait oublié, c'était pas en notre faveur. D'autant que l'interphone coupait toutes les 3 secondes. Et que la dame s'obstinait à nous demander une chose: un numéro auquel nous joindre.

Sauf que l'ascenseur, nous a expliqué Frédé l'ingénieur, c'est une cage de faraday.

Putain, enfin j'en voyais une. Le rêve d'une vie.

Le problème c'est que la cage de faraday te protège de la foudre mais aussi des ondes de portables, à priori.

Mais pas grave, notre copine ça l'a pas découragée, à chaque fois, elle nous demandait un numéro où nous appeler.

A un moment c'est zebigdave qui a pris les choses en main et qui a EXIGE un délai d'intervention au motif que là quand même on ne se sentait pas super bien, en plus que moi j'avais un panari.

Il aurait pas dû.

Demander un délai.

Il y a des circonstances où l'ignorance est souhaitable.

"Entre quawante-cinq minutes et deux heuwes, monsieur".

Zebigdave ça l'a pas fait rigoler. Il a dit: "c'est une blague ?" Et on voyait bien qu'il aurait moyennement saisi le sens de l'humour de la chose.

"Ecoutez monsieur, déjà, je vous ai localisés, mais le technicien est sur une autre intervention, il viendra apwès".

"LE technicien ?", qu'il a vociféré, zebigdave, avec moi derrière qui disait: "parle lui du problème de l'oxygène", et ça j'ai bien vu aussi que ça l'énervait.

"Oui, monsieur, c'est le mois d'août, je sais qu'il fait chaud, mais on ne peut pas faire autwement, alors il faut être patient".

"Mais on EST PATIENTS", qu'on a crié en coeur, "sauf que là on meurt de chaud", qu'on a chouiné.

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Sauf Frédé qui pendant ce temps là faisait des prouts en essayant de diriger ses fesses vers la sortie pour ne pas nous importuner.

L'homme, lui, il était en train de décoincer une cochonnerie de ses dents.

Moi je tentais de juguler une panik attack en usant de mon talent de photographe. Autant que le Blackberry mes couilles serve à quelque chose.

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Et là, notre copine de Bakou, elle a eu cette phrase merveilleuse:

"C'est à vous de voir, messieurs dames".

Non, mais qu'est-ce qu'elle imaginait, qu'on jouait à qui veut gagner des millions et qu'on avait le choix entre le coup de fil à une amie, le 50/50 ou l'indice de Jean-Pierre ? "A vous de voir". Putain, la seule chose qu'on voyait c'est qu'on allait crever et qu'encore heureux qu'on était que 5 et pas 8 comme l'autorisait la cabine. Là, avec les prouts de Frédé, on y passait direct. Sans compter que zaz s'y était mise.

Bref, on a pris notre destin en main et à un moment, justement, Frédé le pétomane a choppé du réseau et a appelé les pompiers. Je dois avouer que j'ai un peu eu envie de lui à cet instant, mais à mon avis c'est à cause du danger et de l'ascenseur. En plus y'avait zaz en face et ç'aurait été gênant. L'homme par contre était bien trop occupé avec son cure dent pour en éprouver une quelconque jalousie.

Et voilà qu'après une bonne heure d'attente en tout mais juste dix minutes après le coup de fil miraculeux, pas moins de douze pompiers sont venus nous libérer. On était genre à 45 centimètres du sol, en fait. Tu parles d'une opération commando.

Quand j'ai vu le défibrilateur, j'ai souhaité ardemment que mon coeur s'arrête pour qu'ils s'en servent sur moi.

Mais les pompiers, bien que bien élevés, nous ont tout de suite fait comprendre que rapport à notre excellent état de santé – ça se voyait qu'ils avaient pas dû supporter les émanations de gaz de Frédé qui je pense n'a pas des intestins très fringuants – on leur avait fait perdre du temps.

Oui, absolument, on s'est fait engueulés en plus.

Alors que pas une seule fois j'ai refusé d'acheter le calendrier.

Et que quand même, si on avait attendu que LE technicien revienne de guadalajara pour nous libérer, bonjour, quoi, non ?

Edit: Le titre c'est pour les initiés du Père Noël qui est une ordure.

Allez, une petite dernière photo pour la route, non, ce n'était pas aux Chandelles pendant une soirée échangiste, c'est bien dans ce réduit que nous avons survécu, à cinq dont un molosse aérophagique. Qui nous a malgré tout sauvés.

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Edit2: A l'heure actuelle l'homme a toujours un truc coincé dans les dents.

47 comments sur “Pierre, enfin, tirez-moi !”

  1. marlysa a dit…

    ouh l’angoisse totale le plan de l’ascenceur bloqué!!! J’aurias fait une de ces crises moi aussi!! Bon sinon ils étaient mignons les pompiers ronchons au moins? Lol!

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  2. MTA a dit…

    Waouh, des mojitos et des pompiers dans la même soirée!
    Normalement, je suis une lectrice silencieuse, mais j’ai décidé de me lacher pendant l’été.

    Pour le panari, le truc top, ce sont des bains dans de l’hexomedine… en fait l’hexomedine marche avec tout… Même quand on se tranche un orteil en 2!

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  3. Viviane a dit…

    Oulala, mais c’est digne de fort boyard tout ça!!
    En fait, je retiens surtout un truc de cette aventure… ce sont les mots Gamay et voiture, dans la même phrase… hum hum 😉
    Au fait, merci d’être reviendue de vacances, je commencais à dépérir dan smon bureau sans mon p’tit billet quotidien…

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  4. Mélanie a dit…

    Ah ah 🙂
    Juste histoire de dire parce que ça change pas grand’chose à ton récit, mais vous n’étiez peut-être pas en communication avec Bamako, parce que telle que tu (ne) me vois (pas), j’ai bossé pour « Otis Line » un été il n’y a que quelques années, et la plate-forme d’appel était à Courbevoie.
    C’était peut-être juste une intérimaire comme j’ai pu l’être, mais avec un léger accent (que je n’ai pas, ou alors un léger accent dunkerquois quand je suis très énervée) 😉

    Et oui, je sais que quand on est dedans ça paraît dingue, mais on n’appellait pas les pompiers s’il n’y avait pas genre un bébé coincé, quelqu’un en crise de panique etc. ; et y a bien sûr moins de techniciens le soir ou le week-end qu’en journée mais il n’y en a sans doute pas qu’un seul sur toute la région parisienne, elle devait parler du technicien de votre secteur 😉

    Voilà voilà, c’était vraiment très intéressant 😉

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  5. nath a dit…

    Ouais, mais vous avez pensé au pauvre réparateur qui s’est pointé devant l’ascenseur deux heures après pour n’y trouver finalement personne ?!! Hein ??
    Blague à part, vous aviez effectivement de la chance de ne pas être 8 parce que déjà là, ça avait l’air chaud-chaud…

    PS: naïve que je suis, je pensais moi aussi que le service d’assistance des constructeurs d’ascenseurs avait un tableau avec des lumières qui s’allument là où y a des pannes…

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  6. Caroline a dit…

    Je me dois de préciser que le conducteur n’avait pas bu de gamay plus qu’il ne se doit !

    mélanie, là il s’agissait d’une marque inconnue, « orona ». Et je ne sais pas où était la nana mais clairement elle était du genre… flegmatique ! et je pensais vraiment qu’on pouvait nous localiser, moi, tu vois ?

    nath, je crois qu’il a été prévenu !

    mta, bienvenue et lâche toi pdt l’été ! et je pratique l’hxomédine sans succès, ça commence à bien faire…

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  7. Mariposa a dit…

    Je compatis ! Je suis totalement claustrophobe ! Et du joyeux temps de ma vie étudiante, je me suis retrouvée bloquée dans l’ascenceur de ma résidence étudiante un dimanche entre midi et deux ! Une heure qu’il a fallu ! Et le pire, c’est qu’en fait j’étais arrivée à mon étage ! Bon en fait, à 20 cm au-dessus du pallier de mon étage ! Ce qui m’a le plus angoissée, c’est que j’étais seule dans l’ascenceur ! Un peu de compagnie ça ne m’aurait pas fait de mal ! Et pas de portable sur moi! J’étais juste descendue passer un coup de fil international dans la cabine téléphonique en bas et j’ai mis une heure pour rentrer au quatrième étage !!!

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  8. funambuline a dit…

    Depuis que ça m’est arrivé. CHAQUE fois que je prends l’ascenseur, au moment ou il se met en mouvement, j’ai un haut le coeur. Mais quand on est dans une ville où ça monte et ça descend tout le temps et qu’il y a des ascenseurs qui sont considérés comme des transports publics (c’est pas une blague !), ben il faut faire avec.

    Mais comme toi, depuis, je connais TOUJOURS le nom de la rue dans laquelle je prends un ascenseur, et le numéro du bâtiment, limite je me promène avec un GPS pour leur donner longitude et latitude… 🙂

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  9. Valérie a dit…

    Je trouve que c’est l’un des billets les plus drôles du blog, j’adore! Spéciale dédicace au molosse aérophagique et au flegme de l’Homme… (son fils n’en aurait-il pas hérité?)

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  10. venise a dit…

    ça t’apprendra à aller t’amuser 😉 lol! ce sont plutôt les enfants qui devraient vous surveiller de près
    moi aussi je croyais naïvement que l’on était localisés automatiquement.
    ta première photo est super réussie, je croyais que c’était une photo d’une « plouf » comme quand on était petits en cour de récré
    allez, à bientôt pour de nouvelles (més)aventures alors

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  11. Pascale a dit…

    Vous avez déjà eu de la chance, le bouton d’appel de l’ascenseur était relié à quelque chose!! Celui de mon immeuble déclenchait juste une sonnerie ridicule, histoire de faire réagir les autres habitants de l’immeuble sans doute… enfin à condition qu’ils soient sensibles aux ultra-son.
    Heureusement pour moi, et mes enfants, en appuyant tour à tour sur les boutons, il est repartie et est redescendu au rez-de-chaussée. Le pire, c’est qu’on venait de passer plusieurs looongues semaines sans ascenseur, mises aux normes oblige… Au pire, on revenait des courses, donc on avait à boire et à manger!
    Bilan: je ne descends plus, même pour aller jeter mes poubelles, sans mon téléphone! Par contre, cage de Faraday ou pas, j’ai tout le temps un réseau.

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  12. Mlle Jones a dit…

    Ca devait être un peu le bad trip, l’alcool et l’espace réduit, non?
    La seule fois où je me suis retrouvée coincée dans l’ascenseur (enfin, une boîte à sardines où à un, t’es déjà bien à l’étroit), le seul bouton qui fonctionnait n’appelait personne mais poussait un cri strident (comme Pascale, tiens). Y avait bien un numéro où appeler, mais évidemment, les téléphones ne captaient pas dans l’ascenseur. Bin oui, sinon c’est pas drôle. D’ailleurs, y avait pas vraiment de lumière non plus. Heureusement que mon homme de l’époque avait des horaires étranges, parce que c’était en plein après-midi en semaine, où les gens de l’immeuble travaillaient, et qu’il est arrivé, tel Zorro. Qu’il a pu appeler le dépanneur, qui est arrivé 45 minutes plus tard. Je précise que l’ascenseur était trop petit pour que je pose mes fesses par terre et que j’étais suspendue au-dessus de 4 étages…
    Je compatis donc grandement!! (Les pompiers auraient pu quand même faire un effort pour t’osculter, après toute cette terrible épreuve!)

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  13. 'tine a dit…

    Rien qu’à la lecture je suffoque… qui a dit que j’étais claustrophobe…???!!!

    Sinon je n’y résiste pas « Thérèse voulez vous faire levier que je m’introduise… »

    Répondre
  14. 'tine a dit…

    Rhoooooooooo puis c’est vrai vous veniez quand même un peu d’abuser de boissons…. et personne n’a eu envie de faire pipi ???… c’est sûr j’aurais pas pu me retenir…!!! C’est mon drame j’ai toujours une irrépressible envie de faire pipi quand on est dans un embouteillage ou autre situation « bloquée »…

    pfruiuiuiuiuiuiutttttttt… Minuteriiiiiiiie !!!

    Répondre
  15. Roxane a dit…

    Moi je dis, mieux vaut mourir bien entourée que croupir toute seule dans un ascenseur, même si les copains sont olfactivement un peu envahissants… T’imagines le flip toute seule????

    Répondre
  16. Mélanie a dit…

    En fait si je me souviens bien (ça commence à dater), il y avait une salle à côté de la plate-forme, avec genre des écrans et boutons plein les murs, et cette salle gérait des ascenseurs très récents qui a priori étaient capables de donner leur localisation tous seuls.
    Pour les autres, fallait se démerder, en effet, et je me souviens bien avoir passé une demie-heure quasiment à essayer de faire parler une personne manifestement handicapée pour qu’elle m’explique de où elle m’appelait… en vain, son défaut de prononciation était trop, euh, prononcé, justement (à ma décharge elle n’était pas coincée DANS l’ascenseur).

    À part ça en effet il est tout à fait possible que dans le cas de ton ascenseur c’était géré à l’étranger !

    Sinon j’ai déjà été bloquée seule dans un ascenseur pourrave (celui avec la sonnerie reliée à rien, qui sonne juste dans l’immeuble en espérant que quelqu’un s’en aperçoive), j’ai cru que j’avais pas trop flippé sur le coup, mais je l’ai évité pendant presqu’un an, la saleté, après.

    Répondre
  17. MTA a dit…

    Merci !
    Flûte si l’hexomedine ne fonctionne plus, là c’est beurk.
    Sinon, faut peut être attendre que ça seche: comme dirait mon père: si c’est dur c’est de la croute si c’est mou…
    bon je m’arrête là…

    Répondre
  18. Lady Elo a dit…

    Mince alors, je crois que je vais reconsidérer ma relation avec les escaliers de mon immeuble, surtout que je serais bien du genre à me retrouver coincée avec un des petits vieux du cinquième (rien que d’y penser je m’étouffe!).
    Ca a l’air vraiment sympa les vacances avec toi…

    Répondre
  19. Valérie a dit…

    Chais pas, j’ai comme idée que je sens le pâté… Bon, pas la peine que je continue à commenter si c’est pour ne presque jamais avoir de réponse.

    Répondre
  20. Caroline a dit…

    Valérie, non, tu sens pas du tout le pâté, je réponds très peu en ce moment, je fais une cure de detox de l’ordi, pour raison de survie conjugale. Mais il se trouve que ton comm en plus m’a énormément fait plaisir, alors je serais désolée de te voir prendre la poudre d’escampette… Désolée si j’ai pu te donner une impression d’indifférence…

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  21. nath a dit…

    Une « cure de détox de l’ordi pour raison de survie conjugale », c’est exactement ce que je devrais faire, mais malheureusement, je bosse à la maison, dans le salon, et je suis surmenée… (et en plus, j’adore aller traîner sur les blogs ce qui aggrave mon cas ;-))

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  22. La Cuiller En Bois a dit…

    Pour le panari, le truc de ma grand-mère : tremper le doigt dans un bol contenant du lait chaud et du pain. Essayer de mettre le doigt dans le lait le + chaud possible et le laisser le + longtemps possible. Ca fait murir le panari parait-il.

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  23. Cécile - Une quadra a dit…

    Bon autre recette de grand mère pour faire murir le panari, eau très chaude (comme le lait de la cuiller) et eau de javel… on laisse aussi longtemps que possible, voire même on ajote de l’eau chaude au fur et à mesure que ça refroidi. Ca avait été efficace avec presque 2 heures de trempage, comme c’était à l’orteil j’avais pas vu le temps passer avec un bon bouquin 😉
    Je pensais moi aussi que les ascenceurs étaient repérés par des petites lumières sur un tableau 😉
    Au boulot les appels arrivent au centre de sécurité du lieu, intervention ultra rapide du coup, une fois qu’on est restés bloqués à 8, à l’heure de fin de déjeuner, ils sont intervenus en moins de 5 minutes, même pas de prétexte pour reprendre en retard 🙁 Pourtant on avait de la chance, y avait pas de pétomane ni de pue du bec ou des aisselles…
    Ton titre dans netvibes m’avait tout de suite mise sur la voie de Madame Musquin qui jouait de la trompette 😉
    Bon alors bonnes vacances sportives, tu va éviter les ascenceurs désormais et de faire un fessier d’enfer 😉 surtout en montant les marches sur la pointe des pieds qu’ils disent 😉

    Répondre
  24. Nathaly a dit…

    je suis morte de rire, j’en pleure !
    je peux, vous êtes tous sains et saufs !
    Bonnes vacances en Corse ! J’en reviens, c’était magique !

    Répondre
  25. Fractale a dit…

    Après une panne sur l’ascenceur de la mairie qui m’emploie, il y a du avoir un bug sur la connexion téléphonique parce que tranquillement je monte à bord de la bête qui me hisse dans les hauteurs et j’entends alors une voix surgir de nulle part
    « allo, je suis bien à la mairie de M »
    « euh… oui ! »
    « ah, bien, vous pouvez me passer le service culturel ?  »
    J’ai ri et j’ai expliqué comme je pouvais à ce monsieur que non, là, ce n’était pas possible !
    En fait, les appels du standard étaient déviés vers la ligne téléphonique de l’ascenceur qui « décrochait »
    Surprenant.. mais pas rassurant parce que rien ne dit que les appels de secours seraient arrivés au bon endroit… !
    Bonnes vacances Caro !

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  26. titi a dit…

    Quand je pense que plus jeune, mon compagnon, quand il s’ennuyait dans sa cité emmenait un copain dans un ascenceur au hazard d’un immeuble, sautaient dedans jusqu’à ce q’il se bloque pour pouvoir appeler les secours… l’idée étant en parallèle d’allerter un des habitant de l’immeuble afin que celui, par pitié daigne leur offrir un coup à boire après leur sortie de l’ascenceur!!

    Répondre
  27. Caroline a dit…

    merci à toi cathy 😉

    Immalie, le bateau phare est ce bateau rouge installé au pied de la BNF, quai françois mauriac, dans le 13ème. L’ambiance y est très sympa, grandes tablées et entrecôtes grillées au programme. Musique cool, on n’est plus à paris mais loin, très loin…

    Répondre
  28. Valérie a dit…

    Hum, désolée Caro pour ma petite parano d’hier… Effectivement la survie conjugale est plus que prioritaire par rapport à l’ordi! Contente que mon com’ t’ai fait plaisir. Bonne suite de vacances (moins mouvemmentées?) à tous les cinq.

    Répondre
  29. zaza a dit…

    Je suis passée au bureau voir mes mails et accessoirement ton blog (oui je suis accro j’avoue !) et je trouve des récits sublimes
    l’ascenseur est un grand moment !!!
    bises et bonnes vacances en détox d’ordi !

    Répondre
  30. lautreviolette a dit…

    ah la la , tu ne me fais pas rire là! les ascenseurs j’ai peur même quand ils fonctionnent…je ne les prends qu’à partir de 6 étages, sinon c’est à pieds …ton aventure ne va pas améliorer ma phobie 🙂
    Bonne fin de vacances!

    Répondre
  31. Myriam a dit…

    Voilà une soirée qui restera dans vos mémoires…!!!
    Pour le panaris, j’y vais aussi de mon remède miracle : tout simplement, des cataplasmes d’argile verte…
    Et même si je ne commente pas beaucoup, je voulais vous remercier… c’est un bonheur que de venir chaque jour !

    Répondre
  32. Caroline a dit…

    lautreviolette oui mais au moins je suis sûre que tu as un joli fessier !!!

    myriam, merci à toi, ce sont vos visites à tous qui font vivre cet espace, avec ou sans comms… 🙂

    valérie, no soucy, en plus tu as eu raison, je crois que je me suis un peu laissée aller ces derniers temps et la moindre des corrections est de remercier parfois ceux qui prennent le temps de laisser un mot.

    zaza, merci, je suis flattée de cette « accro-titude » !

    Répondre
  33. amandine a dit…

    moi je suis désolée de le dire mais à 29 ans les histoires de pets me font encore et toujours prendre des grands fous rires!!!!!! merci Caro et bonnes vacances corses

    Répondre
  34. zézé a dit…

    Ha haha! J’en pleure!
    Mais je crois bien qu’à ta place j’aurais tué ton copain aux fesses musicales, d’ailleurs, claustro comme je suis, je les aurais tous tués!!
    Je sais pas pourquoi, mais je les sens bien tes vacances en Corse moi!!
    Sacrée Caro!!! 😉

    Répondre
  35. Calpurnia a dit…

    MDR idem.
    Chez moi quand on appuie sur le bouton « alerte », ça sonne direct chez les pompiers.
    Et ils localisent tout de suite, vu que ça bippe dans tout l’escalier et que tout le monde les appelle pour leur dire qu’il y a un ascenseur de coincé…
    Enfin, de ce que j’en sais…
    Je ne prends que rarement l’ascenseur, je suis claustrophobe et je sais que je me ferais pipi dessus à la seconde où la bête se coincerait…

    Répondre
  36. la botte a dit…

    Moi je dis juste que le mec au polo là il est bien bien beaugosse nan? Et meme si c’est lui le pétomane.

    Sinon le resto à coté du batofar il est trop chouette de la bonne ambiance, je confirme.
    Contente de te relire Caro. (ouh ouh j’ai dit caro, uhuhuh…hum pardon c’est ma première fois)

    Répondre
  37. Ln a dit…

    tu m’as fait mourir de rire Caro!!! Post très très drôle! ça fait du bien pour cette reprise de boulot!
    bonnes vacances ensoleillées!

    Répondre
  38. Céline a dit…

    Grâce à un lien envoyé par Cerise, je peux témoigner ici qu’il m’est arrivé la même chose pas plus tard que samedi dernier, probablement dans le même ascenseur (parking de la BNF). Et on a mis que 40 minutes à être sauvés. Et on avait de la vodka avec nous.
    Bref, le bon trip !

    Répondre

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