Le raisin de Zermati

Raisin  Vendredi c'était mon Zermati's day. Quatrième rendez-vous, et pas des moins intéressants.

On est dans un premier temps revenus sur cette expérience des trois faims, la petite, la moyenne et la grande. J'ai fait part de mes observations et de ma conclusion: avant l'heure c'est pas l'heure, mais après, c'est mort aussi. Réponse du doc: "on s'en doutait n'est-ce pas que c'était la moyenne faim la meilleure, l'important c'était d'en avoir la preuve".

Ensuite, on a parlé de cette histoire de respiration, et là, j'ai avoué que si mon corps et moi on commençait à être bien en phase avec la faim et en particulier la bonne, celle qui fait qu'on mange avec plaisir, sans culpabilité et sans non plus se gaver, en revanche les instants de "pleine conscience" comme il les appelle, bof.

En gros, je n'ai pas trouvé le temps. A moins que ce soit la volonté qui ait manqué. Le fait est en tous cas que j'ai dû faire l'exercice deux fois grand max sans vraiment en ressentir un bénéfice quelconque.

"Pas grave", m'a rassuré docteur Z, "il faut savoir que c'est ce qu'il y a de plus difficile, la pleine conscience. Il faut du temps avant d'y parvenir".

J'en profite pour faire une petite apparté, je crois que c'est ce que j'apprécie énormément chez ce médecin. Il n'y a pas de reproches, pas d'objectifs à atteindre, pas de contrôle de poids à chaque rendez-vous. J'ai tellement été habituée avec les nutritionnistes qui m'ont suivie à ces séances de remontrances ou de félicitations (qui à mon avis reviennent au même d'ailleurs) que je n'en reviens pas de ne plus être dans cet espèce de passage d'examen perpétuel. On n'est pas dans la "progression", on n'est pas dans une sorte de processus où chaque étape doit être franchie avec succès sous peine de reprise immédiate de poids. Et c'est, je pense, le point central de cette thérapie. Pas de chiffre à atteindre, pas de promesses de minceur, pas de discours sur la volonté, le contrôle, pas d'aliments proscrits, pas de plus ou moins 60 grammes de pain par jour. Pas de points rouges jaunes ou verts, pas de leçons de nutrition ni de théories sur les protéines qui te font perdre du gras mais gagner du muscle.

Fin de l'apparté.

Donc, pour la respiration, va falloir persevérer. Et d'ailleurs, même, on va la mettre de côté pour se concentrer sur un exercice similaire qui est celui de la dégustation. Pour me l'expliquer, le docteur m'a fait fermer les yeux et me détendre. Puis il a mis dans ma main un petit aliment dont j'ai dû apprécier le toucher, puis le "son" qu'il faisait à mon oreille quand je le faisais rouler entre mes doigts, puis l'odeur. Ensuite j'ai pu porter ce qui s'est vite avéré être un raisin sec à ma bouche, le faire rouler autour de ma langue et enfin le couper avec mes dents, en extraire la pulpe pour finir par le mâcher et l'avaler.

Tout ça sans ouvrir les yeux et en essayant de me concentrer uniquement sur les sensations olfactives, auditives et gustatives de la dégustation.

"Qu'est-ce qui s'est passé, alors ?", m'a demandé docteur Z une fois le minuscule grain mangé.

Ce qui s'est passé ? Je ne saurais vraiment l'expliquer, une explosion de goûts dans ma bouche que je n'aurais évidemment pas pu ressentir si je ne m'étais pas attardée à ce point dessus. L'impression aussi d'avoir mangé beaucoup plus qu'un seul raisin sec. Le plaisir aussi de l'acidité de la pulpe sur mes papilles.

Voilà, pour les deux semaines à venir le mot d'ordre est de tenter de commencer chaque repas par trois minutes de "pleine conscience". ça peut être aussi au moment du café, s'attarder sur la température de la tasse, sur les effluves du breuvage, la chaleur de la première gorgée. Autant vous dire que ce n'est pas si facile. Mais il est certain que ça évite de se ruer sur la bouffe et que ça permet de déclencher tout un processus de salivation et de dégustation.

Sinon, à part ça, j'ai parlé au docteur de ma difficulté à identifier la satiété, de ma tendance à m'arrêter "parce qu'il faut" plutôt que parce que je n'ai plus faim. Il m'a confirmé que ce "parce qu'il faut" n'est pas la meilleure des choses, toujours cette histoire de contrôle qui ne peut être pérenne. Mais pour l'instant ça aussi ce n'est pas grave, on n'en est pas là, on n'a pas commencé le travail sur les émotions, chaque chose en son temps. J'ai aussi demandé si le fait de sauter un repas le soir après un gros déjeuner de boulot était une bonne ou une mauvaise chose. Il m'a répondu qu'il fallait voir l'acte de manger comme celui de recharger un téléphone portable. "Cela vous vient-il à l'esprit de charger votre téléphone si la batterie ne s'est pas vidée ? Non. Vous attendez en général que le voyant s'allume. Votre voyant, c'est la faim. Si vous ne ressentez aucun symptôme, c'est que vous n'avez pas besoin de manger. Dont acte".

Voilà pour cette fois-ci.

Edit: Jamais 2 sans 3, cette fois-ci c'est ma Rosette qui est malade et je dois avouer que je déteste ça…

56 comments sur “Le raisin de Zermati”

  1. Julie a dit…

    Bon courage pour ta petite puce, c’est vrai que si petit et malade, ça doit rendre précisément malade…

    PS: Rien à voir mais j’ai eu la même expérience que toi avec ton raisin sec, mais moi avec des épinards. Si on m’avait dit ça enfant… Des épinards!!!

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  2. Louba a dit…

    ben moi je m’en fous je me lance aussi dans zermati alors… je viens d’acheter son bouquin, on verra si ça me réussit autant qu’à toi… T’es ma bouée d’espoir dans la mer là, alors surtout n’arrête pas tes témoignages !!!

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  3. Estel a dit…

    Courage pour la petite Rose (ici aussi y’a maladie).

    Et pour l’expérience Z. je suis d’accord avec tout ce qu’il dit, par contre pour l’appliquer c’est dur !!! Heureusement que tu es suivie, ça doit bien aider. Et j’aime bien le fait qu’il n’y a ni récompense, ni punition.

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  4. Alizée a dit…

    Beaucoup de profs pourraient en prendre de la graine question pédagogie… Ce Dr Z est décidément très bien, je lui enverrais volontiers ma mère si je ne savais que cela doit venir d’elle…

    Et bon courage avec Helmut, ça fait mal au coeur de voir ces petits bouts de chou malades… Je t’envoie plein d’ondes positives!

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  5. Tymaelan a dit…

    Alors là, tu donnes un bon coup de pied au c.. des idées reçues!!
    Enfin, quand je dis toi, c’est plutôt Monsieur Z, on est d’accord 😉

    Sauter un repas, ce n’est plus le « diaaaaaaaaable »!!

    En même temps, quel bon sens… SI tu n’as pas faim, tu ne manges pas…
    Mais des années de lavage de cerveau ne s’efface pas en un instant. J’entends toujours la petite voix qui susurre à l’oreille : « si tu sautes un repas, ton corps s’en souviendra et, comme au temps des famines, stockera double au prochain repas en prévision d’une nouvelle disette »
    Tu lui as posé la question au Dr? Parceque je sais pas vous, mais moi, ça a quand même tendance à m’interpeller cet concept de « stockage » de graisse…
    EN même temps, tu as perdu 4 kg (peut-être plus, d’ailleurs maintenant?)
    Les as-tu vraiment perdu en ne mangeant que lorsque tu as faim? Et lorsque tu as faim, as-tu continué à manger ces aliments « bannis » comme les croissants et autres douceurs interdites généralement?
    Parceque le fameux contrôle dont parle Zermati (j’ai lu son livre et il parle même de « restriction cognitive ») on le fait systématiquement lorsque l’on se met psychologiquement au « régime ». Car quoiqu’on dise, tes visites au Dr Z répondent bien d’une démarche de ras le bol par rapport au poids en trop, au rapport biaisé à la nourriture etc…donc, finalement à la même démarche qui conduit chez le nutritionniste. Tu es malgré toi au régime.

    Je te pose ces questions car je pense que dans tes réponses, je trouverai peut-être moi aussi la clé de ma minceur future 😉

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  6. reine7 a dit…

    Merci Caroline, de nous faire part de tes séances avec Z. Très déculpabilisant. Mais avez vous abordé l’aspect social de la bouffe ? je veux dire que c’est le bon sens de dire qu’il faut manger quand on a faim, mais quand on a une famille et qu’on travaille, qu’on a des copains fêtards, comment faire? comment rater, même si on n’a pas faim la cantoche à midi pile pour apprendre les derniers potins du bureau et se marrer avec les collègues? comment ne pas dîner à heure fixe avec son chéri et ses enfants ? comment ne pas ripailler à point d’heure avec les copains parce que c’est là et maintenant ….ça c’est vraiment mon problème…je mange souvent non pas parce que j’ai faim mais pour être dans l’ambiance.
    Avez vous abordé le sujet avec Z?
    Merci de ta réponse

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  7. mrs-clooney.fr a dit…

    c’est très intéressant cette idée de « pleine conscience », ce week-end j’ai appris à déguster du Bordeaux (bon d’accord c’est pas très zermatti ) mais en fait, je crois queq j’ai surtout appris à boire du vin en « pleine conscience » comme ton docteur te l’explique pour la nourriture et ça change radicalement tout.
    :^)
    vraiment.

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  8. Biduline a dit…

    Merci pour ton témoignage très intéressant. Ca a l’air vraiment bien la thérapie du docteur Z. Je regrette d’autant plus d’avoir ‘loupé’ ma thérapie avec lui, pour cause de déménagement à l’autre bout de la planète seulement 2 mois après le premier rendez-vous… et seule avec le livre, je sais pas trop comment m’y mettre…
    Bonne continuation à toi, et bon rétablissement à ta petite Rose.

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  9. EllaO a dit…

    J’aime vraiment le retour qe tu nous fais de ton expérience.
    Je me rends compte que le rythme de vie d’une maman occidentale qui travaille a tout pour nous empêcher de vivre notre alimentation de façon saine, agréable et profitable, bonjour les repas en 15minutes à la cantine, les frites et le steak pas bons baignant dans l’huile…

    Bon courage pour la petite Rose, c’est très dur de voir nos si petits malades…

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  10. Carole M a dit…

    Maigrir est un long apprentissage de la patience et de soi avant tout..
    Je sais que je l’ai déjà dit mais pas de « guérison » sans comprendre d’abord pourquoi l’on mange et pourquoi toutes nos émotions (surtout les négatives bien sur) se gèrent par la prise d’un aliment réconfort.

    On ne doit pas commencer un régime un lundi en se disant qu’il faut absolument perdre du poids pour aller mieux. Il faut d’abord aller mieux pour perdre ce poids qui nous pèse tant.
    En choississant de commencer par maigrir plutôt que commencer par comprendre, cela ne peut engendrer que l’échec sur du moyen terme et donc encore plus de frustrations, de culpabilité qui poussent à manger encore et encore.

    Les medecins lamda nous enlise souvent à mal raisonner et à faire le travail inverse qui est celui de commencer par la fin d’une équation…
    Plus de 20 ans de régime encadrés par la médecne pour que je puisse enfin comprendre cela et me débarrasser de mes 100 kilos superflux..

    Il faudrait donc cloner le docteur Z pour que le message passe plus vite, mieux, et qu’enfin tout ce poids, toute cette douleur puisse disparaitre.
    J’édulcorerai quand même par cette phrase en disant que « comprendre, se comprendre, ne veut pas dire être guérie pour autant ». Il faut encore du temps pour cela et reprendre le contrôle que nous avons cédé à son cerveau au fil des maux.

    Bravo Caroline pour oser creuser plus loin que la simple prise alimentaire, ça demande du courage car souvent on a peur d’aller voir pourquoi le chocolat est devenu notre meilleur ami. Sourire.
    Toute cette partie des émotions que tu gardes pour toi.

    Bonne semaine, désolée pour ta puce.
    Carole M
    http://avecou100kilos.over-blog.com/

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  11. handa a dit…

    hello !
    je suis du genre à manger quand j’ai faim (et donc à parfois sauter le petit-déj, voir le déjeuner, mais jamais le dîner car c’est le soir que j’ai faim !), mais je m’interroge tout de même sur la fiabilité des « signaux » qu’envoie notre corps : par exemple moi je n’ai presque jamais soif, c’est à dire que je peux passer une journée sans boire, sans que mon corps ne m’envoie aucun signal !
    alors les signaux de faim et de satiété, est-ce que ça fonctionne toujours très bien ??

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  12. Cathrine en Norvege a dit…

    je te felicite sur ton cheminement et te souhaite beaucoup de courage pour la suite. Perso c’est en ce moment la cata. JUSTE TERRIBLE. Point de vue tout sauf economies, mais meme ca ne me rejouit pas, c’est a me demander si j’entre en depression.

    Bon retablissement pour la tite puce.

    Et bisous a tous…

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  13. alexandra a dit…

    Hello!

    Le coup du raisin sec m’a scotchée….merci de nous faire partager cette aventure, on peut toutes y trouver « un petit quelque chose », une phrase qui va nous « accrocher », faire son chemin….
    Merci aussi car grâce à toi, j’ai rencontré Solange dimanche au Carrousel du Louvre, j’ai pu voir une partie de son travail en « vrai »…la rencontre fut courte car j’avais mon bébé avec moi mais, Solange est vraiment cool, le genre de fille avec qui tu as envie d’aller papoter autour d’un café illico.
    Merci donc à toi Caroline, à toi Solange!
    belle journée
    alexandra

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  14. Doloqui a dit…

    C’est marrant parce qu’en te lisant (je me permets le tutoiement parce que je te lis tous les jours : quoi, y a pas de rapport !), je me rends compte que je zermate sans le savoir. En effet, j’ai toujours été intimement convaincue que c’est notre corps qui nous disait quels étaient les aliments « bons » ou « mauvais », s’il fallait boire ou non, selon ses besoins. Et je me suis toujours énervée contre les diktat du genre « Il faut boire 1,5l par jour » ou « le sucre c’est caca » (je schématise un peu…). Moi, je bois quand j’ai soif et je me rends bien compte que je bois beaucoup plus l’été que l’hiver et je mange du sucre quand je sens que j’en ai besoin.
    Bon, en me lisant, tu dois croire que je n’ai pas de problème de poids… là c’est autre chose, car comme beaucoup, je suis du genre à gérer mon stress et mes émotions à coup de bouffe, sans avoir faim, et là…
    Désolée d’avoir été si longue mais tes posts trouvent toujours pas mal de résonnance en mo…
    PS : bon rétablissement à Helmut von Rose (je compatis : mon petit loup a 40° ce matin…)

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  15. Caroline a dit…

    Handa, je pense que pour la soif aussi on nous a bien baladées pendant des années avec cette histoire d’un litre et demi par jour. Et que boire à sa soif ne veut pas dire boire toutes les cinq minutes. Il y a de l’eau dans les aliments et à moins de vivre dans un pays très chaud, je pense que parfois on peut se passer de boire pendant des heures avant de ressentir le besoin physique de la soif…

    Cathrine, je t’embrasse fort, j’espère que ce n’est qu’un petit passage à vide.

    Alexandra, je suis trop contente que tu aies vu solange, j’aurais adoré moi aussi mais en ce moment c’est complicated avec les enfants malades à tour de rôle…

    CaroleM, tout ce que tu écris me parle énormément, je ne sais pas si je te l’ai déjà dit, mais je sens que tu es sur la bonne voie et que tu me la montres aussi, cette voie…

    EllaO, c’est clair qu’on a des vies qui n’aident pas…

    Biduline, tu ne peux pas éventuellement trouver un thérapeuthe là où tu es ? Je pense que c’est une démarche psy et qu’un psy justement…

    Mrs Clooney, hum, tu faisais partie des chanceuses invitées dans le bordelais 😉 En tous cas je pense que si, c’est exactement du « zermatage », l’oenologie. D’ailleurs à ma connaissance, peu d’oenologues sont alcooliques. Parce qu’on est bien dans la dégustation et pas dans la compulsion. Très intéressant en tous cas…

    Reine7, oui, on l’a abordé. Il m’a plusieurs fois répété que l’objectif n’était en aucun cas de me « désocialiser ». Que là, on en est au début et donc dans les ajustements. Mais déjà, là, je vois bien qu’en régulant les quantités ingérées, j’ai faim pile-poil aux heures des repas, sauf exceptions. Après, ce qui sera je pense le plus difficile c’est de s’arrêter de manger lors d’une grosse bouffe entre amis.

    Tymaelan, tu as tout à fait raison, je suis en effet dans une démarche de restriction. Et ça, ce n’est pas tenable à long terme. J’en suis consciente et le médecin aussi. D’où l’importance de ne pas être dans la gratification à chaque kilo perdu. Disons que les kilos perdus sont des conséquences positives mais en aucun cas un but à atteindre. Le but est de parvenir à manger lorsque j’ai faim et à écouter les besoins de mon corps. Et c’est bien plus difficile que de perdre du poids… Pour les aliments bannis en revanche, je n’en ai supprimé aucun. Autant je pense que j’essaie de me restreindre sur les quantités (parce que je n’arrive pas vraiment encore à identifier la satiété) autant je m’autorise tout. gateau au choc, croissants, carré de choc avec le café, etc etc etc.

    Alizee, oui, c’est clair qu’il faut que ça vienne d’elle, courage…

    Estel, je pense que sans suivi je n’y arriverais pas, j’ai déjà essayé sans succès.

    Louba, ok, je continue alors 😉

    Julie, c’est marrant hein, comme les goûts évoluent !

    Geneviève, je crois que tu touches du doigt la vérité, un éloge de la lenteur…

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  16. Caroline a dit…

    doloqui, totalement d’accord avec toi sur la soif, cf mon comm du dessus 😉 et ton com n’est pas long, et même s’il l’était cela ne me gênerait pas, loin de là ! courage pour ton petit bout, la mienne est KO, 39° quasi en permanence, une poupée de chiffon… Résultat, une journée enfant malade pas prévue, d’un côté c’est cool, d’un côté, la veille de mes vacances, ça tombe très très mal…

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  17. 'tine a dit…

    Cette pleine conscience c’est elle qui est la clef… souvent pour tellement de chose… et nous trouvons tellement de bonnes raisons de nous en déconnecter… très belle expérience celle de ce petit raisin sec… ça travaille… ça travaille…

    Pour revenir sur ton billet sur « du sable dans la bouche » juste dire que j’avais ce jour là eu des échanges notamment avec ManOu qui m’avait répondu une petite phrase qui a bien travaillé aussi : « ce genre de projet ça se monte quand on a une idée géniale, d’un coup, et qu’on met tout en œuvre pour que ça marche et que les situations se débloquent au fur et à mesure. Y’a plus qu’à attendre « la » bonne idée »… c’est à cette phrase que j’ai repensé il y a quelques jours et il se pourrait bien que la bonne idée soit là… en tous cas l’embryon de bébé projet grandit… chutttttt je vous raconterai, je rêverais qu’un jour Caro tu viennes faire un publi reportage sur notre bébé ça voudrait dire qu’on y est arrivé… à suivre…

    Bon courage dans ton rôle de maman infirmière… c’est dur ces périodes pendant lesquelles on a l’impression d’enchainer les microbes des uns puis des autres…

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  18. zaza a dit…

    des gros bisous et des gros calins plein de soleil du sud pour la petite Rose.

    Pour toi Caroline, encore plus de bonnes ondes pour continuer ce chemin avec le DCt Z

    bises du sud

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  19. Carole M a dit…

    Merci Caroline, mais toi aussi tu es sur la voie..;
    Je cherche toujours à renforcer ma structure quand même car dans ce domaine il faut être humble et ne pas croire que tout est réglé même avec une perte comme la mienne…
    Les mécanismes sont vastes, les conséquences pas anodines…
    je ne suis qu’une ex grosse en rémission. C’est comme ça qu’il me plait à le voir afin de rester vigilente…

    La route est longue mais mérite d’être faite car elle reste bordée de jolies choses à voir, et à apprendre..
    Bonnes vacances à toi malgré les tracas.
    Carole M

    http://avecou100kilos.over-blog.com/

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  20. Loop of kurland a dit…

    Il a l’air vraiment très bien, ton Zermati.

    Du courage à ta petite Rose. Pauvre puce. et pauvre toi: je ne supporte pas les bébés amorphes, le regard dans le vide, ça me fout la trouille.

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  21. LE CHEMIN DU BONHEUR a dit…

    Coucou ma chère Caro.
    Je le trouve génial ce monsieur.
    L’exercice de manger un raisin est effectivement un super avant goût de la pleine conscience.
    On retrouve cette pratique dans un livre génial qui vient de sortir « La pleine conscience, une méthode pour vivre mieux » chez Odile Jacob avec un cd de Christophe André pour nous aider à méditer.
    En fait la pleine conscience nous aide tout simplement à débrancher notre « pilote automatique » qui nous fait agir mécaniquement et à vivre l’instant tel qu’il est sans rumination ou sans volonté de contrôle. Finalement, la pleine conscience nous invite à être tout simplement.
    Bisous

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  22. pmgirl a dit…

    Merci encore de nous faire partager tout cela.
    De mon côté, j’ai rendez vous fin novembre avec un dieteticien.
    Mais vu la mauvaise volonté avec laquelle j’y vais, ce n’est pas gagné.
    J’hesite à commencer mon carnet alimentaire pour économiser une séance…
    Ceci dit on est jamais à l’abri d’une bonne surprise.

    en tout cas, j’ai hâte d’experimenter en off la dégustation…

    Bisous

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  23. Shyze a dit…

    J’avais toujours entendu ^parler de l’importance de la « première bouchée ». Mais le coup de comparer le fait de manger à celui de recherger le portable, vouais! On attend le dernier moment pour le charger afin d’en plus ne pas ‘abîmer’ inutilement la batterie.

    En tous cas j’espère que la Rosinette va vite aller mieux.

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  24. Biduline a dit…

    Merci de prendre le temps de répondre aux commentaires! Finalement ça a des bons cotés les journées enfant malade -sorry pour Rose!!!
    Tu as raison, j’envisage de trouver un thérapeute ici à Rome mais le problème c’est que j’ai déjà fait un travail d’analyse avec un psy à paris et j’ai vu une sophro en Calédonie mais là je sens que ce qu’il me faut c’est exactement le type de travail que tu fais avec Zermati… y’aurait pas une ligue des thérapeutes adeptes de la méthode Zermati travaillant en province et à l’étranger???

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  25. Grenouille a dit…

    Alors là, coïncidence, en lisant le comm de Shyze qui souhaite bon rétablissement à Rosinette, je viens de me souvenir qu’en allemand, « Rosine » signifie… raisin sec !!!
    En parlant de la Petiote, je me souviens aussi qu’étant toute petite, j’ai dû faire une saleté de bronchite ou une vacherie comme ça, je ne me souviens plus parce que j’étais vraiment trop petite, mais je me souviens des longs soins que ma maman me donnait, de l’odeur de la pommade qu’elle m’étalait longuement dans le dos en me massant, des bains chauds à l’eucalyptus, et de comment elle me frictionnait dans une immeeeeense serviette éponge, comment elle m’enfilait un pyjama tout doux qui sortait juste du sèche-linge, donc délicieusement chaud. De bons souvenirs, finalement. Résultat, mon enfance a un parfum de menthol et d’essence de pin. Et j’adore cette pommade, j’en use et abuse au moindre tracas d’hiver ;o)
    Donc, Caro, non seulement merci de nous livrer témoignage de ton zermatage, mais courage aussi pour toi et la petite fleur. Dis-toi qu’elle ne se souviendra pas de sa maladie, mais peut-être se souviendra-t-elle de tes soins.

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  26. mmarie a dit…

    Merci Caroline, je suis de celles qui zermattent – plus ou moins – par procuration grâce à toi. Tes comptes-rendus sont précieux et passionnants.
    (Là je n’ai pas le temps de lire les commentaires mais je reviendrai.)

    Bon courage aux côtés de Rose.

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  27. Tymaelan a dit…

    C’est amusant (et n’y vois pas un jugement ou une critique quelconque) mais tu parles comme un membre de AA : une grosse en rémission…Comme si être gironde s’apparentait à être alccolique. Comme un alcoolique, le moindre carré de chocolat pourrait nous faire replonger.. ce n’est pas faux je crois…

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  28. Nulle en Pseudos a dit…

    Je dois dire que pour une fille qui était arrivée à plutôt bien s’accepter (bon, à part des jambes qui tiennent plus du poteau cellulité voué aux Duo boots, je n’ai pas vraiment de problèmes de surpoids) l’après grossesse(s) est un coup plutôt rude au moral… C’est une autre problématique que la tienne là, il s’agit d’accepter un corps nouveau, transformé, et ce n’est pas du tout évident. Je pense à Mannick notamment, et comprends mieux ses sentiments post ménopause. Je me demande s’il existe un Dr Z pour ça…

    Ton histoire du grain de raisin me rappelle une randonnée particulièrement éprouvante. Une fois arrivée au bout, j’ai mangé des raisins secs, moi qui d’habitude ne suis pas franchement amateur. J’ai eu l’impression de goûter la quintessence du goût « raisin », en plus de vraiment recharger mes batteries. J’adore cette sensation.

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  29. Nulle en Pseudos a dit…

    Et bisous à ta petite, j’espère qu’elle commence à aller mieux. Ma mère et la nounou de Dou ont mis un embargo surles sorties de Petit Dou jusqu’à nouvel ordre tellement il ya d’enfants malades autour de nous dans le quartier. Même la pédiatre refuse de voir les tout petits en même temps que les plus grands. ça fait un peu flipper tout ça.

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  30. Stella a dit…

    Merci! ton récit est vraiment instructif.
    Personnellement je me pose juste une question (par expérience) : la sensation de faim (ou l’absence de faim) n’est sans doute pas uniquement physiologique. Par exemple, après un deuil ou une rupture, on peut ne plus avoir faim sans pour autant ne plus avoir de besoins. Ou l’inverse. On peut avoir beaucoup plus faim que d’habitude du fait d’une émotion particulière, ou d’un stress.
    Donc tout ça est finalement assez complexe!!! Mais l’essentiel est sans doute de trouver un équilibre et d’aller mieux.
    Bon courage en tout cas et plein de calins à ta petite

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  31. Audrey a dit…

    Je t’écris en direct live de mon canapé où je suis en train de tester le « pas de faim du tout » pour cause de gastro!
    Si ce n’est elle qui me l’a refilée, il y a fort à parier que ma lionne d’Afrique en soit une prochaine victime! On pourra faire un club!

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  32. Rachel a dit…

    Super super !!!!
    Je ne connais pas la nature de ce petit bébé projet mais si je peux t’aider en quoi que ce soit, si tu as des questions bref quoi que ce soit et que je peux t’apporter un peu d’aide je réitère ma proposition faite lors de mon post le jour du billet de Caro. tu peux m’écrire via le site de « du Sable dans la Bouche ».
    A bientôt

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  33. Londoncam a dit…

    J’ai des myrtilles séchées ramenées de Londres sur mon bureau. Après la lecture de ton billet, j’en ai prise une pour réitérer l’expérience du raisin.

    Tu le croiras ou pas, mais elle avait bien meilleur goût que toutes les autres !

    Vive Mr Z.

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  34. arwen a dit…

    Merci de nous faire partager ton expérience! bien que j’ai commencé le livre, je n’arrive pas à m’immerger(ça existe ce mot?) dans la méthode!et pourtant, dieu sait que j’en ai besoin et que j’aspire à un changement parce que je ne me supporte plus!j’ai envie de téléphoner à tous les nutritionnistes du coin pour savoir s’ils font cette méthode.En fait, je ne sais plus quoi faire pour arrêter l’escalade! (ça fait un peu désespérée, ça ,non?)

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  35. Jefferson GrandsLieux a dit…

    Chère Madame Caroline,
    Eh bien vous avez beaucoup de chance de connaître Monsieur Zermatti.
    Pasqu’avec son coup du raisin sec, il vous a fait une vraie séance de méditation sur le goût, de la même façon qu’un prof de yoga vous enseignerait les vertus de la respiration, et un randonneur sage vous ferait prendre conscience des bienfaits de la marche (et je crois que je m’y connais sur ce point).
    Tout cela relève du même processus : vivre intensément chaque petite bouchée, chaque inspiration, chaque pas, pleinement, en écoutant toutes les sensations provoquées par chaque action. Et ce « vivre intensément » se fait par la concentration de l’esprit sur l’action.
    Lenteur, oui, mais surtout focalisation du mental sur le présent. Tant il est vrai que beaucoup de nos maux proviennent du déni du présent.
    Brèfle, si Monsieur Zermatti n’est pas un gourou, il est mieux encore : un grand sage.
    Bonne soirée
    PS Je vous rejoins complètement à propos de l’eau. Que ceux qui transpirent des litres boivent à se faire péter la vessie si ça leur chante, mais dire que chacun doit avaler au moins 1 litre et demi de flotte chaque jour quand ce n’est pas 2 ou 3 litres, c’est une insanité.
    En revanche, avaler une petite gorgée de temps en temps, surtout quand ça ne va pas, qu’il y a du stress, de la fatigue ou une petite faim, en plus des fois où on a soif, évidemment, c’est excellent. Enfin, ce que je vous en dis…

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  36. Emma a dit…

    Stella, il me semble que justement la faim n’a rien avoir avec le besoin psychologique de manger, et que tout le taf de Zermati est d’apprendre à faire la différence entre les deux et de ne satisfaire que la faim « physiologique » et non le besoins psychologique de se « remplir » ou faire du bien avec du sucré.

    @ celle qui a dit « si tu sautes un repas, ton corps s’en souviendra et, comme au temps des famines, stockera double au prochain repas en prévision d’une nouvelle disette » a mon avis le coup du stockage c’est si tu sautes un repas genre pour maigrir alors que tu as faim, ce qui n’a rien à voir avec ne pas dîner à 20h30 parce que tu n’as pas faim.

    Sinon d’une façon générale je voulais remercier toutes les pas mince qui témoignent ici, en tant que gâtée par truie mère nature au niveau du poids (et vraie passionnée de sport ce qui aide) je n’avais aucune idée du vécu d’une personne pas mince et ma foi influencée par tout le matraquage j’aurais presque tendu à porter des jugements moraux sur les « gros » qui pourraient arrêter de baffrer. Parce que j’ai l’impression que la stigmatisation des gros est une forme de néopuritanisme, dans le sens d’une idéologie de la répression et du contrôle de soi, de ses pulsions et plaisirs. genre on mérite la beauté et le capital de séduction au prix de flagellations rituelles à coup de cours d’aérobic débiles et de d’insipides brocolis vapeur. j’ai même parfois l’impression que la violence à l’égard des gros résultent parfois du miroir déformé qu’ils tendent aux minces. Je m’explique voir un gros c’est un cauchemar ou l’on se voit soi mais gros, ils renvoient à certains la possibilité de leur grosseur, c’est comme ça que j’analyse par ex la violence des propos de l’abruti en chef Lagerfeld sur les grosses bouffant des chips devant leur télé. C’ est un ancien gros qui du coup a cessé de prendre le moindre plaisir en bouffant, et ca ca le rend haineux.

    Donc oui merci de témoigner de ce qu’est que d’être en guerre avec son assiette, et aussi de témoigner dans d’autres comms de la violence inouie que vous avez subie de la part du corps médical et de nutritionnistes dont on se demande s’ils n’ont pas choisi ce métier juste pour pouvoir sadiser à loisir des gens dejà malheureux et donc vulnérables. Certains témoignages de visite chez le nutritionniste m’on fait dresser les cheveux sur la tête, c’est caché inconu et terrible !

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  37. Emma a dit…

    @Jefferson gandlieux
    BOn sang qu’est-ce que j’aime le type de de sensation de faim et de soit que procure la randonnée en montagne et que ne procure aucune autre activité physique. Le plaisir qu’il y a à se nourrir en rando je sais pas, c’est comme si ca me reconnectait avec une vraie sensation comme si la nourriture ingérée etit bénéfique et savoureuse d’un façon que je ne trouve pas ailleurs. Bon faut que la rando soit un peu physique hein 😉

    Et oui déguster est une des clefs, c’est un truc qu’on ne nous apprend pas vraiment, surtout en Occident où un ne qualifie pas les consistances alors qu’elles sont fondamentales et par exemple clairement identifiées en Asie. C’est qui fait entre autres que perso je trouve le hamburger (et même un vrai bon) dégeulasse : c’est toute cette mollesse sans aucun croustillant, aucune résistance qui vienne le contrebalancer, mais une mollesse qui n’est pas gluant/fondant asiatique pas exe exploité dans la pâtisserie japonaise, consistance que j’adore.

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  38. reine7 a dit…

    ça n’a rien à voir avec le sujet mais je viens de voir au ciné « Mademoiselle Chambon » et je voulais juste vous dire que l’interprétation de Sandrine Kimberlin et Vincent Lindon est absolument formidable et Aure Atika est super aussi.

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  39. Véro la Bisontine a dit…

    Merci Caro de nous donner ton témoignage de zermatage…!
    Cela me parle vraiment, parce que ma problèmatique est de manger, même quand j’ai pas faim (j’arrive pas encore à faire la différence entre la faim et l’envie).

    J’en parlais avec une amie, qui est mince, et lui demandait comment elle faisait, si elle n’avait plus faim à la fin d’un repas, et qu’on lui propose un dessert à la framboise (son péché mignon).
    Elle m’a répondu : si j’ai plus faim, j’en mange pas.
    Oui, mais là, t’écoutes pas ton envie?
    Non, si j’ai plus faim, j’en mange pas.

    J’ai failli tomber de ma chaise, parce que ça, je ne sais pas faire.

    Elle n’est pas mince pour rien, évidemment.

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  40. Véro la Bisontine a dit…

    Et puis, je rajouterais que je mange trop vite, sans vraiment déguster, j’ai l’impression de me « remplir » plus que de me nourrir, en fait.

    J’aimerais bien acheter un livre de Zermati (à défaut de pouvoir le rencontrer), quelqu’un peut me conseiller?

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  41. 'tine a dit…

    J’espère te donner très bientôt des nouvelles Rachel et peut être même vous mettre à contribution « du sable dans la bouche »… mais chutttttt j’y travaille…

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  42. Virginie a dit…

    Merci Emma.
    Et tout à fait d’accord sur Lagerfeld.

    Et merci Caro pour ce petit moment de gràce.
    Véro, je pense que n’importe lequel sera bien. Ici, j’ai « Maigrir sans régime ». A toi de voir.

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  43. mme la truffe a dit…

    j’ai commencé mon régime ce matin !! avec 1 kilo de plus qu’en partance pour le Canada. Donc j’affiche un chiffre tout rond !!! Je ne ferai pas le même régime que toi…. que que Z est loin et que j’ai des produits à portée de main…. mais je vais attendre la faim pour me jeter sur mes gaufrette au chocolat…. je trouve l’idée amusante !

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  44. ML a dit…

    Tiens à propos du « sacro-saint » (z’avez remarqué ? dès qu’on sort cette expression ça devient dictatorial ?) litre et demi de flotte par jour : j’ai vu passer une étude très sérieuse sur le sujet, qui montre sans la moindre équivoque que ça n’apporte strictement rien au corps : les reins n’en fonctionnent pas mieux, on n’élimine pas mieux les saloperies, et ça ne coupe pas la faim. Au temps pour les évangélistes de la flotte.

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  45. handa a dit…

    ah mais tu prêches une convaincue Caro ! le coup des 1,5 L par jour, on sait bien que c’est une « invention » des industriels de l’eau en bouteille, qui font, oh tiens ! justement 1,5 L ^^
    moi les 1,5 L, j’en suis loin, je me force à avaler 0,5 L par jour (inclus thé/jus de fuit), je pense que c’est quand même un minimum… l’été pareil, à moins d’une canicule (et encore…), rien de rien ! il doit me manquer le « gêne de la soif » 😉

    enfin pour ce qui est de la faim je pense que là mon corps m’envoie à peu près les bons signaux (mais c’est moi qui parfois confonds faim et gourmandise ^^)

    pour le coup du raison sec, j’aurais jamais pu faire l’exercice !! impossible pour moi d’introduire dans ma bouche un aliment dont j’ignore la nature ! impensable même…
    je me rappelle du restaurant « Dans le noir » où on mange… dans le noir, donc, pour faire comme les aveugles (c le principe du resto), j’étais avec des amis, on pouvait choisir son menu à l’avance, ou choisir le « menu surprise », ce qu’on fait tous mes amis… sauf moi, éternelle trouillarde devant la nourriture ^^

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  46. Shyze a dit…

    Il faut bien qu’ils tâchent de la vendre leur flotte… si par contre ils pouvaient éviter de nous raconter des salades concernant l’effet sur notre corps ça serait aussi bien.

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  47. Blüblü a dit…

    Je ne suis pas de celle qui ont des problemes de poids (comme on dit).
    Je n’en ai jamais eu et il est probable que je n’en ai jamais.
    Je n’ai jamais fait le moindre effort pour être dans ce que l’on considere aujourd’hui dans la bonne moyenne (1m68 pour 54 kg).
    La petite veinarde, me direz vous, pourquoi vient elle nous raconter tout ça?
    Simplement parce que même si je ne suis pas concernée, ces billets m’interesse plus que je ne l’aurais imaginé.
    Parce que je comprends mieux ce qui peut se passer quand un corps n’écoute pas la tête.
    et aussi parce que je crois que du coup je me comprend mieux également.
    J’adore manger, cuisiner, je me considere comme gourmande, et pourtant en fin de repas il est rare que je prenne du dessert, justement parce que je n’ai plus faim.
    Je ne m’etais meme jamais interrogé là dessus avant de te lire.
    Un truc qui s’appelle l’empathie…bigrement interessant.

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