Mummy blues

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La plupart du temps, on se dit qu'on n'a pas le choix, que c'est comme ça. On se persuade que la quantité, ça ne vaut rien par rapport à la qualité. On se répète que ce qui compte pour un enfant c'est d'avoir une mère épanouie. Et que nous, on n'est pas épanouie 24h/24 à la maison.

La plupart du temps, on est d'accord avec ceux qui nous rappellent qu'elle ne sera pas un bébé toute la vie, que laisser tomber le boulot est bien trop dangereux par les temps qui courent, qu'il faut penser à l'avenir et que trois bouches à nourrir, à Paris en plus, ce n'est pas rien.

Qu'être une bonne mère, ça ne veut rien dire, qu'elle est épanouie, ça crève les yeux, et regarde les grands, ils ne sont pas malheureux, alors, c'est bien la preuve, hein, en plus à l'adolescence, si tu as le malheur d'être au foyer, ils te balancent que tu n'es qu'un boulet, qu'ils auraient eu besoin d'un modèle et que toi, derrière tes fourneaux, tu es tout sauf un modèle.

Oui, la plupart du temps, on n'a même pas besoin d'être convaincue.

Et puis un matin, bêtement, on se livre à un calcul idiot.

Et on réalise qu'Helmut voit sa nounou 9h par jour et sa mère… une heure.

Et encore, les bonnes semaines.

Et même en comptant les week-ends, on n'est pas sûre de sortir gagnante.

Alors on se dit que ce n'est pas très étonnant qu'elle tourne la tête de l'autre côté le soir quand on voudrait la manger de baisers avec l'illusion de rattraper le temps perdu. Ni qu'elle pleure finalement beaucoup plus quand il s'agit de quitter ladite nounou que nous même.

Oui, ces derniers temps, j'ai beau savoir que je n'ai pas vraiment le choix, je me dis que le prix à payer est parfois sacrément élevé.

104 comments sur “Mummy blues”

  1. Delphine a dit…

    Bonjour Caroline,

    je lis ton blog depuis plusieurs mois mais c’est la première fois que je commente. Car en ce moment je suis exactement dans la même état d’esprit. Mon Helmut à moi n’a que 7 mois, c’est aussi ma troisième et très certainement la dernière. C’est aussi sûrement pour ça qu’on est frustrée car on s’est qu’on en aura plus des bébés.
    Alors on se dit pourquoi on la laisse. En plus je trouve qu’on a une pression sociale au troisième car j’en connais très peu qui ne sont pas au congé parental. Moi c’est pire j’ai même pas pris de congé de mat’ (enfin si 10 jours, le double de Rachida) car j’ai ma propre entreprise. Et en ces temps de crise et de baisse d’activité je me pose la question que je ne m’étais jamais posé depuis la création de mon entreprise : a quoi bon?
    Encore merci de nous faire partager des petites tranches de vie

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  2. LE CHEMIN DU BONHEUR a dit…

    Caroline, ta note m’a beaucoup émue. Elle me fait penser à cette maman (bien intentionnée)qui demanda à FREUD comment faire pour être une bonne mère et le grand homme lui répondit laconiquement « quoique vous fassiez,vous ferez mal ». Cela explique bien l’ambiguïté du métier de mère. Je connais une mère qui a « abandonné » son travail pour élever ses enfants. Pauvres enfants qui portent le poids de la rancœur jamais assouvie de la mère. Bien sûr c’est peut-être un cas extrême, mais c’est bien la manière dont nous interprétons la maternité qui pause parfois problèmes, les jours où le ciel est plus gris, les nuits plus courtes et où le bambin n’a pas répondu à nos attentes quel qu’elles soient…
    Mais, bon je n’ai pas la chance d’avoir d’enfant, alors, peut-être que je ne sais pas.

    Plein de bisous bleus comme le ciel

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  3. venise a dit…

    Caro, n’aie pas le blues, c’est vrai qu’elle est épanouie ta rose 🙂 (comme une jolie fleur qu’elle est), tu es et resteras toujours ta maman quoi qu’il en soit, et sa nounou n’est que sa nounou. Normal qu’elle te fasse un peu payer ton relatif abandon pour aller bosser en te boudant parfois, ils font tous ça 🙂
    a un moment tu as pesé le pour et le contre de rester à la maison, et tu as finalement décidé, pour des raisons raisonnables très certainement. La plupart du temps, tu es quand même surement contente d’aller bosser, non ? être mère c’est se sentir perpétuellement coupable, d’être à la maison et de ne pas s’y sentir bien parfois, ou d’être au travail et de vouloir le contraire. Enfin, moi, c’est l’effet que ça me faisait. pour les deux premiers, je me disais que j’étais une mauvaise mère et qu’ils étaient mieux entre les mains de « professionnelles ». Pour le petit dernier, j’étais plus sûre de moi, c’était différent mais je savais quand même que la vie de maman au foyer ne me convenait pas.
    Ca passe vite, mais c’est aussi leur rendre service et les élever que de les rendre autonomes, crois en la parole d’une fille étouffée par sa mère qui ne vivait que par et pour elle… c’est dur de grandir mais c’est ainsi.
    Pardon pour ce comm tout embrouillé, mais j’aime pas te savoir triste alors tout ça est sorti en vrac !

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  4. Sophie a dit…

    C’est un billet quasi impossible à commenter.
    Juste te dire que tes sentiments sont universellement partagés -c’est le cas de le dire- par tant de femmes qui travaillent.
    Et que le mummy blues est aussi souvent le signe d’une grande fatigue. Si, sans quitter ton boulot, tu te reposais? you see what I mean?

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  5. carolineR a dit…

    je ne sais que te dire moi non plus.
    le petit troisième (souvent petit dernier) nous fait donc cet effet à toutes?
    d’autant que même lorsqu’on l’a avec nous, à la maison, il est « le petit troisième « et on ne peut donc se consacrer à lui autant qu’on l’a fait avec les deux premiers au même âge.
    et on a souvent ces éclairs, ces flash: mais je l’ai pas vu grandir celui-là.

    j’ai eu ce gros coup de mou dernièrement avec mon Simon de 11 mois lorsque je me suis aperçue que ses deux premières dents avaient (enfin) vu le jour.
    le détail qui m’a brisé le coeur c’est que, de toute évidence, je m’en suis rendue compte qqs jours voire semaines après leur percée au vu de la taille déjà imposante des quenottes.
    Pour ma number one, je guettais la sortie de la first dent providentielle et la moindre petite bosse, la moindre petite tache blanche me faisait sortir le clairon pour annoncer cet événement imminent et primordial.
    Et là, ben voilà, elles sont sorties sans que je les vois les traitresses.

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  6. Pernelle a dit…

    Oui, c’est vraiment dur. On aimerait être tout le temps là et en même temps on sait qu’il ne serait pas sain de nier nos propres besoins.
    Ce qui m’aide c’est de savoir que ma culpabilité ne rendrait service à personne, ni à mon petit garçon, ni à moi. Alors, tant qu’à être dans une situation où il y a une part de doute, de frustration, autant vivre en assumant au mieux, mais non, ce n’est pas facile, c’est vrai.
    Et puis on peut se dire aussi, quelle chance qu’elle soit bien avec sa nounou, c’est si important pour elle.
    Et nous serons toujours leur maman, irremplaçable « adulte de référence », irremplaçable et incontournable amour inconditionnel, au-delà du décompte des heures… Pendant toutes ces heures où nous n’y sommes pas, nous existons encore, dans cet amour que nos enfants ressentent, malgré l’absence.
    Beaucoup d’amitié à toi, Caro.

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  7. Julie la griotte a dit…

    Ah je crois que la culpabilité maternelle est un éternel recommencement. Ma maman a travaillé (en tant qu’instit donc elle avait les mêmes horaires que nous, on était chez la nounou le midi et 1h le soir), et puis elle a arrêté.
    Et dans les deux cas elle a ressenti de la culpabilité. Celle de ne pas être assez dispo quand elle travaillait (devoirs à la maison) et celle de ne pas être un bon modèle depuis qu’elle ne travaille plus.
    Mais une maman, si elle est là aux moments importants, si on sent sa présence et son amour, on l’aime et puis c’est tout !

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  8. coco a dit…

    Oulaaaaaaaaaaa ce petit post me pique les yeuxxxxxxxxxx. Bon je dis que nous sommes toutes les mêmes…travailler à temps plein, courir rentré humainement crevée, et parfois être limite patiente voir execrable avec les petites choses qui te court autour en hurlant, s’arrachant je ne sais qu’elle bétise des mains…. Bientot mon Lilian va avoir deux ans et je suis tous les jours nostalgique de la petite boule que je mettais au creu de mon coup, Maëlle presque 6, merde mes qu’ai-je vu tout ce temps là? … Parcque tu as raison être une mère de nos jours c’est pas facile, notre intérieur est torturé ….Mias je les aime, et j’essaie de leur dire le plus souvent possible ….

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  9. Geneviève a dit…

    Je crois oui que ce n’est pas possible d’argumenter… Tu connais déjà toutes les données! Il faut juste dire peut être que l’on est solidaires, que l’on a éprouvé les mêmes choses avec des choix différents ou pas… Accepter ces « fluctuations » du doute (et du moral qui va avec), c’est le début de la sérénité

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  10. Cathrine en Norvege a dit…

    Oh, c’est dur quand-meme!
    Pour moi, c’est la raison pour laquelle on vit en Norvege; j’ai eu mes 10 mois de conge maternite pour chacune de mes filles, et puis apres, j’ai mes huit heures de boulot entre 0800 et 1600. Certes, c’est un peu le bazar le matin, des fois on a abandonne nos filles, presue encore endormies, a la garderie. Maintenant, une ou deux fois par semaine elles se levent et se preparent seules (enfin pour le moment « elle se leve et se prepare seule » puisque l’ainee est de voyage…) Mais l’apres midi on a quelques heures chaque jour, pour faire le diner ensemble, aller faire des courses, regarder les devoirs ou peut-etre sortir pour une activite sportive…La vi de mes amis parisiens, je ne pourrais pas.

    Je crois avec certitude que l’ideal c’est la famille ou l’un des parents a une activite professionnelle a mi-temps – ou alors une profession libre avec possibilite et envie de faire des journees courtes. C’est trop le stress comme ca, et je suis persuadee que nos enfants le ressentent.
    ET – je continue a travailler pour qu’on puisse payer la belle maison, le Range, et les voyages. Hmmmm. Ca va pas la tete?

    Pour ne pas te contredire, quoi.

    Bise, et bonne journee!

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  11. Emma a dit…

    Ahhhhhhhhh la vie du 21eme siècle!
    c’est tellement vrai ce qui se dit ici…mais si on essaie de voir un peu plus loin c sans doute la nouvelle façon d’élever nos enfants, ça nous embête car on a été habitue autrement mais peut être que c pas plus mal!

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  12. Carole M a dit…

    Le grand dilemne de beaucoup de maman je suppose.
    Mais je suis sure que quelque chose au fond d’elle fait la différence entre la maman et la nounou bien qu’elle tourne la tête quand tu veux la manger de bisous, qu’elle pleure au départ d ela nounou…
    La maman ç’est toi et son petit coeur d’amour le sait bien.
    Pas d’inquiétude, mais je crois comprendre tes questions.

    Alors il est du à quoi ce petit coup de mou de ce matin et ce besoin de trouver un « pretexte » pour nous écrire un billet tout raplapla et chargé d’émotions ?
    Je sens que ça pourrait être le départ d’une journée riche en calories ça, sourire.
    Peut être est ce du les effets secondaires de la gastro ? Sourire.

    Allez gros bisous de nous toutes.
    Carole M
    http://avecou100kilos.over-blog.com/

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  13. Missgavotte a dit…

    J’ai lu ton post de bonne heure ce matin, et je ne savais que dire pour te remonter le moral. Là-dessus, le commentaire de Delphine… et là je me disais que vraiment, ma situation doit faire figure de privilégiée par rapport à certaines mamans !

    Et si on acceptait notre vie tout simplement ? au lieu d’être sans arrête insatisfaite ? je n’ai qu’un enfant, donc moins de travail et de fatigue que d’autres parents… mais justement je suis frustrée de n’en avoir qu’un. Je travaille 39h/semaine avec des horaires classiques et beaucoup de congés, et mon fils trouve encore que ce n’set pas assez car je ne peux pas l’accompagner le mercredi faire l’activité de son choix et il est « condamné » au centre de loisirs.

    Tes 3 enfants sont beaux, intelligents et en bonne santé, et c’est grâce à toi et z’homme non ? justement parce que tu sais les entourer de personnes de confiance lorsque tu ne peux les laisser seuls.

    Et comme dit plusieurs fois, l’essentiel est d’être là dans les moments importants

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  14. iibelle a dit…

    Le chemin du bonheur a raison quand elle cite Freud, de toutes façons les mères ont toujours tort.

    Ceci étant demande à tes grands si ils se souviennent de leur nounou….

    tu as fait TON choix et c’est le meilleur.

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  15. Midlifegirl a dit…

    Ha le mummy blues arrive après un we sans ta Rose. Cherche pas, tu es en manque!!
    Next we tu fais tout avec elle, le parc, la piscine, des jeux supers toute la journée, un gateau avec tout plein de farine dans le saladier et par terre, de la peinture, un peu de patte à modeler, des mako moulage, …. pis tu verras que le travail, lundi, te paraitras presque épanouissant.

    Je pense aussi que c le syndrome du petit 3eme et dernier. Chaque étape de passée est définitivement passée et ne se reproduira plus.

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  16. Laura a dit…

    moi qui vais devenir maman dans quelques semaines pour la première fois, je m’interroge beaucoup sur ce cercle vicieux dans lequel la société nous emmène… travailler pour payer quelqu’un d’autre à faire ce qu’on pourrait faire soi-même si on ne travaillait pas… Quel sens cela a exactement surtout quand on parle des enfants?

    Comment se fait-il qu’une autre soit payée pour garder l’enfant alors que si on restait à la maison on ne recevrait rien à par des commentaires culpabilisants? La société préfère que vous payez la nounou (ou femme de ménage…), si vous faites le même boulot pour vous, ça ne vaut rien, c’est même interdit si vous touchez le chômage (en Belgique en tout cas).

    Tout ça est bien étrange et relève de profondes valeurs sociétales qu’il importe de remettre en cause à la lumière du sens que l’on donne à sa vie et de ce que l’on veut transmettre à son entourage…

    Courage, il n’y a pas de mauvais choix, le tout est de bien vivre ses choix, quels qu’ils soient… même si rien n’est parfait…

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  17. Véro a dit…

    Caro, je te lis toujours, depuis le Rwanda avant, maintenant depuis le Bangladesh… un p »tit déménagement entre temps!

    ma chère… la culpabilité est un sport qu’il faut arrêter immédiatement,… il faut l’éloigner de toi, il faut la banir!! elle n’apporte rien, elle résonne dans le coeur de ta fille et elle pourrit tout, elle ne sert à rien!!! A oublier direct… ça ne fait même pas maigrir… et je dirais même plutôt… grossir!

    non, non, non, je suis profondément convaincue, de plus en plus convaincue que les gamins sont heureux quand leurs parents le sont d’abord et le sont vraiment…. même si c’est au prix de les voir un peu moins!
    Je n’ai quasi pas vu mon père pendant toute mon enfance et pourtant, on a aujourd’hui une super relation même si elle n’a pas été simple pendant mon adolescence. Mon père était heureux dans son boulot et c’était un pilier, je le savais. Il bossait pour notre bien être, je le savais aussi et cela m’a construite!

    donc, fais toi plaisir, bosse, sors, fais toi bichonner, occupe toi de toi… ta fille en profitera tout autant que toi! c’est double bénéf!! et tu seras toujours sa maman, elle sait que c’est toi qui gère les horaires de la nounou et qui lui dit ce qu’elle doit faire… quel que soit le lien entre sa nounou et elle et le temps qu’elle passe avec elle… ta princesse, elle prend tout l’amour qu’elle peut prendre partout, pas folle la guêpe, elle aurait bien tort de se priver donc tout est bien!!!!

    Aujourd’hui, je suis mère célibataire, avec un loustic de 3 ans et demi, je bosse à plein temps.. et histoire de rentrer un peu plus tard le soir, je donne, aussi, en plus, des cours de gym en fin de journée. Mon fiston ne me voit qu’une heure par jour dans les grands jours… MAIS, il a récupéré une maman en super forme, détendue en fin de journée.. et donc l’heure que l’on partage est alors topissime!! c’est du 400%!!
    Sa nounou est le premier amour de sa vie… et je trouve leur relation magnifique. Je suis heureuse de le savoir aussi bien bichonné. Je ne doute pas un seul instant du lien de maman que j’ai avec lui!!

    Haut les coeurs!!!
    Bonne journée à tous, toutes.. 26° chez moi.. je sais, c’est énervant au mois de décembre!

    Véro

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  18. Missgavotte a dit…

    Bravo Véro pour ce commentaire ! je te rejoins tout à fait (en tant que maman solo aussi, d’un « grand » de 9 ans).

    Pour avoir des enfants épanouis, il faut des parents épanouis ! je n’ai jamais hésité à profiter d’une soirée sans lui, à le confier à ma mère ou une baby-sitter de temps en temps pour aller en boîte de nuit ou en fest-noz, à faire les magasins lorsqu’il est chez son copain. Après tout, il ne se pose pas la question de ce que je fais quand il profite d’activités à lui !!

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  19. Biduline a dit…

    Quel billet émouvant. Moi, je n’ai pas d’enfant mais je m’imagine très bien tenant les mêmes propos et ayant la même inquiétude et le même blues.
    Je dirais juste que l’important c’est de savoir qu’on est aimé par sa maman et son papa (et là c’est plus la qualité que la quantité qui importe), et je pense que tes enfants n’ont / n’auront aucun doute à ce sujet.
    Biz

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  20. Nanette a dit…

    Purée…comme ça coïncide avec mes pensées de ce matin. Je voudrais le voir plus mon Grand Haricot, être plus dispo pour les sorties, les compèt’ de sport… je ne connais même pas son prof de sport. ET en même temps, je sais que je tournerai en rond chez moi au bout de quelques semaines…
    J’ai envie d’être une femme au foyer quand j’en ai envie et de bosser quand j’en ai envie ! Ca existe ?
    ET de temps en temps aussi, j’ai des rêves fous : bosser de chez moi, monter ma boite (oui mais de quoi ??), prendre un boulot de nuit….arrêter de travailler…

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  21. Nathalie a dit…

    C’est vrai c’est toujours le même dilemme … mais il faut bien reconnaître que ce qui fait la différence c’est le porte-monnaie, quand tu es obligée de bosser, que ton boulot ne te plaît pas et que tu as un salaire style smic non seulement tu n’es pas à la maison avec les enfants mais tu ne peux pas non plus leur offrir ces précieux moments de qualité parceque les sorties, les voyages, les loisirs et bien tu les rêves et si tu ne bosses pas et que tu n’as pas d’argent c’est la même alors …
    C’est pour ça que je viens lire ce blog découvert chez les MM ça me fait rêver de voir qu’on peut avoir des enfants, un boulot qui plaît et assez d’argent pour profiter de la vie !
    Tout le monde a ses coups de blues …
    Une seule chose est sûre, nos enfants nous aiment ! au moins jusqu’à … 16 ans ?

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  22. Audrey a dit…

    Si ça peut te rassurer, j’ai l’impression que ça ne va jamais !!

    J’ai décidé de travailler à mon compte, chez moi, depuis que j’ai les enfants. Ils sont persuadés que je les abandonne à l’école pour m’éclater toute seule à la maison avec Dora…enfin tu vois ce que je veux dire. Si j’ai le malheur d’arriver de temps en temps, après le goûter, ils m’en veulent comme pas possible. Le week-end, je dois également travailler pour rattraper mes horaires de la semaine, et forcément ça ne leur plait pas.

    Et au final, je suis avec eux tous les soirs de la semaine de 16h30 à 21h, et le pétage de plomb n’est jamais très loin. Quelle est la bonne solution? Je ne sais pas, mais ce que je sais, c’est que ne va jamais !!

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  23. Caroline a dit…

    Véro et carole M, vous avez raison, la culpabilité fait grossir, j’en sais quelque chose. Mais là, c’est, plus que de la culpabilité, un coup de blues parce qu’elle me manque. Et aussi parce que c’est douloureux, certains soirs, cette indifférence qu’elle prend soin de me montrer.

    Mais en effet, je suis d’accord, les solutions n’existent pas, ou du moins j’en ai largement fait le tour il y a un an en concluant que la meilleure était de continuer mon job. Il n’empêche qu’on peut être assez convaincue d’avoir choisi le bon chemin tout en le trouvant un peu raide certains jours !

    Ce blog au départ me servait d’exutoire, il garde parfois cette fonction, même si à me relire, je geins un peu trop… 😉

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  24. Héllébore a dit…

    C’est marant, je lis ta note et les larmes me montent… Ma puce a un mois de moins que ta petite Rose et depuis quelques semaines, je me sens dans ce même état … J’ai l’impression de louper des milliers de trucs avec elle… Mauvais moment à passer je suppose

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  25. Meï a dit…

    Quand j’ai le même coup de blues, je pense à ce proverbe africain : « Il faut tout un village pour élever un enfant ». Ca ne compense pas le manque mais ça me console…un peu.

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  26. clue a dit…

    Bonjour Caro

    ma mère a arrêté de travailler pour nous élever toutes les 3… et j’ai adoré ce temps passé à ses côtés. J’ignore ce que cela signifie de faire ce choix, je n’y suis pas confrontée, mais je n’ai jamais pensé que ma mère me donnait une mauvaise image, c’était juste ma maman et elle était là. Et si rancoeur il y a eu, je ne l’ai pas sentie, d’autant moins que ma mère était très très créative, et qu’à peine parties de la maison, elle a trouvé un boulot dans ce qu’elle aimait.
    Ah je précise: mon père n’était pas un génie industriel et nous ne roulions pas particulièrement sur l’or pour pouvoir nous permettre cela, certes nous ne vivions pas à Paris, mais je n’ai jamais eu l’impression que nous manquions de quoi que ce soit, loin de là.

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  27. bea a dit…

    pas simple ! j’ai arrête 2ans 1/2 à l’arrivée de mon 2eme enfant (j’avais 40ans et envie de faire un break )…mon 1er fils avait déjà 16 ans !!! et je ne regrette pas du tout, en même temps j’avais un travail de merde, le choix a été rapide dans ma tête . Je comprends que lorsqu’on aime son boulot, ce ne soit pas simple du tout, tu ne peux pas essayer un 80% ? ou un mi-temps? courage dans ces moments de blues.Béa cigale

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  28. marion a dit…

    Bonjour Caro,
    contrairement aux autres commentaires, je vais me placer de l’autre côté de la barrière. J’ai 24 ans, je ne peux pas encore te réconforter en tant que maman, mais quand j’étais petite (entre 2 et 15 ans!), mes deux parents travaillaient dur. J’ai donc eu plusieurs nounous consécutives. Il y en a une, particulièrement, qui est arrivée à mes 9 ans (elle en avait à peine 18!) et restée avec nous jusqu’à ce que mon frère et moi soyons assez grand pour qu’elle puisse partir faire autre chose de sa vie à elle.
    Nous avons tissé des liens très fort avec cette nounou, qui était là à la mort de mon père un an après son arrivée, qui nous a gardé quelques nuits ma mère devant partir loin pour son taf, qui était là au retour de l’école pour partager nos joies et nos difficultés.
    Une nounou ne remplace pas une mère , ma nounou n’était pas ma maman, mais elle a eu un statut à part et m’a appris beaucoup de choses de la vie. Il y a même certaines choses intimes qu’elle a su avant ma mère (comment on se maquille? j’ai mes règles je fais quoi? …).
    Je suis encore en contact avec elle, je la vois de temps à autre.
    Donc non, quand la nounou est bien choisie, l’enfant n’est pas abandonné par sa maman. Une maman est une maman, et une nounou est une nounou, elles ne sont pas interchangeables!

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  29. frederique-etc a dit…

    Ton texte est très émouvant, j’ai les yeux qui piquent !
    Mon petit dernier à 10 ans et pourtant, je ne travaille pas !
    Mon mari travaille pour deux, et finalement, on a fait ce choix : je reste à la maison !
    La plupart du temps, cette situation me ravit, j’ai le temps de faire tout ce que j’aime, j’ai un rythme plutôt cool.
    Quand je vois mes copines qui bossent cavaler toute la semaine (et encore on est en province), et passer le week-end à faire le ménage et les lessives …
    Mais d’autres fois, il me manque un petit truc (genre des ronds sur le compte à la fin du mois ! non, plutôt « une vie hors de la maison »)
    Pas facile finalement. dans les deux cas, c’est pas la panacée.
    Hum ! mais quand mon grand fils qui avait 13 ans à l’époque a marqué comme profession de la mère « desperate housewive », j’ai dégluti !
    En conclusion, je comprends très bien ton manque, et je crois aussi que ta miss sait en jouer, non ?
    Allez, bientôt les fêtes de fin d’année, tu auras peut-être quelques jours de congés et ce sera reparti pour un tour !

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  30. Thémis a dit…

    Et un petit 75 %, ce n’est pas possible à ton boulot ?
    C’est ce que j’ai fait pour number 3 etje trouve que c’est un bon système : continuer à bosser en ayant une journée complète avec chouchou. Sans compter que la CAF te donne un petit complément jusqu’aux trois ans de l’enfant(pas grand chose mais c’est mieux que rien).
    Allez hauts les coeurs ma Caro, ta fille est magnifique et tu verras que très bientôt elle pourra te dire « ze t’aime ».

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  31. Lola a dit…

    On rêve toutes d’un mi-temps super bien payé pour pouvoir profiter de nos enfants et se faire, sans culpabiliser, des après-midi shopping en semaine.
    Et moi qui ne travaille plus depuis deux ans après avoir suivi mon homme, je n’ai qu’un objectif : trouver un job ! regagner mon indépendance, retrouver une vie hors de la maison.

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  32. cécé a dit…

    bonjour Caro,

    moi je suis en congé parental depuis juin et je panique déjà à l’idée de reprendre le boulot dans deux ans avec le stress, le boulot qui ne m’intéresse pas… Je ne me sens plus du tout dans la course du boulot, tout en me sentant bien « dans la course » de la vie, tout simplement. En plus, mon loulou refuse le biberon, je suis indispensable là !

    C’est l’avenir qui nous dira si nous avons eu raison.

    bonne journée.

    Cécé.

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  33. la botte a dit…

    Chalut.
    J’ai eu la chance de travailler chez moi pendant les 2 premières années de ma fille, mais finalement je pétais les plombs tout le temps, je ne pensais qu’à avoir du temps pour moi, je haïssais les jours fériées où la crèche etait fermée, j’avais le sentiment de passer à coté de tout, mon boulot et ma fille. Maintenant je suis une petite salariée, je ne vais plus jamais la chercher à l’ecole, ça me manque, c’est indéniable et plein d’autres choses aussi, mais le temps que je passe avec elle est autrement plus intense, car je ne suis là que pour elle. Bien sur chaque situation est unique, ce qui va à l’une ne va pas forcément à l’autre, et puis soi-même on change de besoin aussi.
    C’est toujours tellement difficile et délicat ce truc de Maman à gérer.

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  34. la botte a dit…

    Et juste une chose, cette indifférence qu’elle te montre c’est peut-etre plutot le signe qu’elle peut se permettre de te montrer son mécontentement et qu’elle a confiance en toi, elle sait que tu peux l’entendre, ben oui bien sur, puisque c’est toi sa maman! Courage, le manque des petits c’est un truc animal presque.

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  35. Isa a dit…

    Ma mère m’a raconté que quand j’étais petite, je boudais pendant une demi heure en sortant de chez la nounou, comme pour la faire « payer » de m’avoir « abandonnée » et qu’ensuite je redevenais avenante. Aujourd’hui on en rit bien et on est super proches. Et je ne me souviens pas de ma nounou ! Alors dis-toi que Helmut peut avoir des sautes d’humeur, mais qu’elle saura toujours de quel ventre elle est sortie !

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  36. francoise a dit…

    Pas évident le coup de blues … n’as tu plus une petite journée de congé « es spécial Rose », juste un jour vous deux… pour faire le plein de calins et repartir plus en forme.
    Quelle que soit la décision prise pour sa vie et ses enfants le chemin n’est pas tous les jours « rose »
    Bises

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  37. Ondine a dit…

    Caro,

    ça fait bien longtemps que je n’ai pas commenté… Mais un petit bonhomme est arrivé dans ma vie il y a presque 5 mois. Et le bonheur de donner un petit frère à la grande soeur de 8 ans est au moins autant proportionnel à l’enfer absolu qu’ont été ses 3 premiers mois. Reflux interne, coliques, hurlements 10 heures par jour, torture du manque de sommeil… Ayant eu un bébé de rêve la première fois, je me retrouvais désemparée face à mon petit homme, souffrant tellement… Les choses rentrent doucement dans l’ordre, mais voilà 3 semaines que je le quitte moi aussi 10 heures par jour, en regrettant de ne plus être là lorsque justement, tout va mieux. Alors ses sourires et ses éclats de joie lorsque je le retrouve le soir sont de jolies récompenses, mais de vrais déchirements également… J’exploite pourtant toutes les possibilités du système, congé parental à 80% notamment, et position inflexible quant au « je pars à 18h quoi qu’il arrive ». Et pourtant… Pourtant, comme toi, je me dis que je ne rattraperai pas ces moments-là, quels que soient les efforts et le temps que je leur consacre le week-end. Je me dis aussi que moi qui n’ai jamais joué au Loto, je vais peut-être m’y mettre. Et je ne dirais plus « ah, moi si je gagne le gros lot, je continuerai à bosser, car voyez-vous, je ne me vois pas rester chez moi »…
    Ah et une dernière chose: dans mes moments de désarroi, et dieu sait si j’en ai eu dernièrement avec ce bébé si mal en point, tes billets ont été de vraies sources d’oxygène. Continue!

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  38. nanou a dit…

    je partage ton jour « Mammy blues »… Ma puce (dixit « l’exorciste ») fête ses 4 ans aujourd’hui !!! je n’ai même pas pu l’embrasser ce matin car elle est gardé par Super MAJOE (mamy)… trop de boulot ! En même temps, j’ai testé avec le 1er (dixit « El Dictator) et franchement la reprise du boulot m’a régénéré les neurones !!! D’un côté comme de l’autre la culpabilité sera là (tapis et prête à nous assaillir à la moindre réflexion du genre « Maman elle était encore la dernière des mamans à venir nous chercher à l’étude !!! »)… donc je dis SOLIDARITE!!!

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  39. luna a dit…

    Difficile de ne pas lire ce poist sans avoir les yeux qui piquent.
    Même sentiment en ce moment, peut être lié à une grosse fatigue de fin d’année. Tu exprimes si bien ce que je me dis un peu trop souvent. Et pourtant je n’ai qu’un « petit bout » d’un an (mon dieur déjà !). Mais c’est difficile le soir ou le matin de se dire que ma puce passe 10 h avec sa nounou et moi 1h le matin et encore ! et 1h à 2 h le soir. Et le matin c’est la course et le soir, c’est la fatigue. Et difficile parfois d’accepter qu’elle pleure sans raison en me voyant et que ces trop courts moments ne soient pas tjs parfaits. Avec aussi le sentiment que plus elle grandira, pire ce sera. J’envisage 10 fois par semaine de plaquer là mon boulot que j’aime pourtant, …mais déjà financièrement ce n’est pas envisageable, et peur aussi de ne pas accepter d’être une mère au foyer. Bref, la spirale n’est pas évidente. Alors j’essaie de profiter d’elle sans culpabiliser mais mon dieu il y a des jours où c’est dur. Merci Caroline pour tes mots si juste, et qui nous renvoie à nos propres émotions.
    Belle et douce journée.

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  40. Jérôme a dit…

    Pas facile…que dire de plus, si ce n’est que nous sommes un peu tous dans le même cas..Quoique…Pour des histoires « de grands », je ne vois les miens qu’une semaine sur deux…Certains lundi matin sont difficiles, très difficiles, je comprends ce sentiment…Mais je l’ai « Elle », qui est formidable, qui est ma Merveille, et qui a su tant écouter, conforter, comprendre, bref je m’égare…qui nous a accueilli, tous les 3 🙂

    Les semaines sans eux sont en plus les semaines de déplacements, réunions tardives…Mais comment faire autrement? Il n’y a pas de solutions, juste être là pour eux…le plus possible…

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  41. Caroline a dit…

    Merci pour vos témoignages, je suis particulièrement touchée par le tien jérome, on oublie que les papas aussi ont leur baby blues, encore plus quand ils sont « une semaine sur deux ».

    Je suis à 4/5 et j’ai bcp de chance, mais les jours où je travaille sont chargés, je ne rentre jamais avant 19h30 – 20h, c’est ce qui pèse le plus. Mais en effet, mon boulot est passionnant et je n’ai pas du tout à me plaindre comparée à certaines qui en plus souffrent quotidiennement au travail.

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  42. Blüblü a dit…

    Arf! un coeur de maman c’est sensible ^^
    Je ne sais pas si cela peut te rassurer, ou t’apaiser, mais moi aussi j’ai été gardée en nourrisse pour les mêmes raisons.
    et bien j’en garde un tres bon souvenir, une relation forte avec cette personne. Apres tout c’est de l’amour en plus. je me souviens aussi avoir fait payer cherement a ma maman le fait de ne pas assez la voir (crise de larmes a profusion. Mais au final, maman reste maman, et la nounou reste la nounou.
    incomparable.

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  43. Titi le chat a dit…

    je passe beaucoup plus de temps avec mon chef qu’avec mon mari, pourtant c’est ce dernier que j’aime et que j’ai plaisir à retrouver tous les soirs (enfin presque tous ;-), quand il a pas laissé sa vaisselle sale dans l’évier)

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  44. Jérôme a dit…

    « Mais au final, maman reste maman, et la nounou reste la nounou.
    incomparable. »
    Bien sur, mais s’entendre dire un « T’es méchant » après une semaine de disette, même si nous savons qu’il n’en pense rien, même si nous savons faire la part des choses, même si il nous aime…bin 🙁

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  45. casiopee a dit…

    On croit que ce « mummy blues » il n’est là que lorsqu’ils sont petits… Pourtant un jour une juge décide que vous n’êtes pas digne d’être mère à cause de votre métier et préfère que ce soit l’autre qui soit gardien de l’enfant. Même s’il jure qu’il ne déménagera pas même si moi je dis que ça va arriver (et que ça arrive dès le jugement rendu) même si il se complait au chomage…..
    Bon je ne suis pas là pour faire un procès mais ton post a ouvert une fissure dans la carapace qui s’est construite depuis lgtps à cause du boulot qui me fait partir loin assez souvent, à cause du « maman une semaine sur deux » que j’avais éxigé pour qu’il profite autant de son père que de moi et que j’ai du à contre coeur faire modifier pour raison de mutation (ce qui a conduit à la decision sus mentionnée), à cause de cette décision (sinon je serais tout les jours entrain de pleurer), à cause d’un ado qui parait indifférent à tout ça et qui ne retient que trois choses : un je lui ai fait la morale quand j’ai su qu’il redoublait, deux je ne l’ai pas (encore) emmené à eurodisney alors que j’avais dit qu’on irait, trois je ne veux pas qu’il joue aux jeux de role sur internet alors que son père lui laisse y passer son week end….
    Oui ton post a fissuré cette carapace et les larmes coulent….
    On ne sait jamais si ce sont une force ou une faiblesse ces larmes….
    Alors je comprend ton « mummy blues » même s’il n’a pas les même racines. Je le comprend parce qu’au fond ils font toujours parti de nous. Ils sont toujours ce petit haricot qu’on a couvé pendant plus ou moins 9 mois.
    Mais quand tu regarderas Rose et qu’elle te sourira tu oublieras tout cela parce qu’une maman elle n’en aura jamais qu’une seule et l’amour que tu lui donnes personnes d’autres ne pourra jamais le lui donner.
    Bonne journée Caro

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  46. Emma a dit…

    Bien que je comprenne parfaitement que l’on puisse ressentir ce genre de blues et d’interrogations, ce qui me questionne et me révolte parfois c’est que ce n’st quasiment ressenti que par les mères et que pour les pères c’est bien plus simple. Et en plus eux on ne les fera pas culpabiliser. Et bien ce n’est pas juste !

    Sinon mes 2 parents ont travaillé, et on toujours fait passer leur couple avant nous, je trouve que si ca a parois été un peu dur : un enfant veut toujours tout, toute l’attention, tout monopoliser, ca donne un grande liberté, on est pas le centre de la vie de ses parents, on peu faire des choix décevants, ne pas réaliser leurs ambitions… leur monde ne s’écroulera pas, ils ont autre chose… Et ca c’est inestimable

    Répondre
  47. Mannick a dit…

    Caro, ton billet est bouleversant aujourd’hui, enfin, tellement émouvant…

    Je ne sais pas si çà pourra faire avancer le schmilblick, mais étant de la génération d’avant, j’ai 51 ans, je me suis arrêtée de travailler quand mes deux enfants sont nés, enfin disons que je me suis arrêtée pour le premier, et quand le second est arrivé, j’ai continué (quatre ans entre les deux), alors évidemment que j’en ai profité un maximum, évidemment que la simple pensée de les laisser à « une autre » me rendait folle, évidemment… et puis ils ont grandi, grandi tellement vite… et le monde s’est mis a aller tellement vite aussi, quand j’ai voulu retravailler, paf ! le réveil !

    Des années pour me remettre dans le bain, pour me remettre au courant, tu penses, l’informatique était passée par là !
    Aujourd’hui çà y est, ils sont adultes, ils ont des supers jobs, moi j’ai le mien, papa a le sien, bref, la vie quoi…

    Je ne me sentirais pas la force, aujourd’hui, de dire aux jeunes mères, restez à la maison pour voir grandir vos enfants ! Bien entendu moi je ne regrette rien, mais comme tu dis Caro, élever trois enfants qui plus est à Paris, c’est pas facile ni gagné de nos jours.

    Moi, je me suis arrêtée, mais c’était en 1982, et çà, aussi longtemps que je vivrai, je ne pourrai jamais le regretter, je me dois d’être honnête, mais c’était une autre époque, un autre temps, mon mari avait un super boulot, on ne vivait pas à Paris, etc, etc… mes fils, je les adore plus que tout au monde, ils sont mon oxygène, ma joie de vivre, ma raison de vivre si j’osais ;-), mais aujourd’hui, ils ont 27 et 24 ans, ils ont leur propre vie… et çà aussi çà me rend heureuse.

    Si je n’avais pas repris ou pu reprendre un travail, à ce jour, je serai devenue quoi ? Une mère au foyer sans plus d’enfants au foyer !
    Alors les filles, de toutes façons, nos enfants, on les aime, ils sont la prunelle de nos yeux, (avec leur papa hein, faut pas oublier 🙂 mais la vie continue quand ils partent, et là, ya pas photo, avoir un boulot qu’on aime, c’est formidable et eux, ils ne peuvent qu’être heureux et sereins de nous voir sereine nous-même et épanouie…

    Bref, tout ce que j’écris est un peu brouillon, ce que je veux dire, c’est que les annnées 80 et aujourd’hui c’est un fossé entre les deux, les mentalités ont bien changé, le chômage est là à nos portes, la crise, bref tout est différent, alors quoiqu’il arrive, ce qui compte c’est que eux soient bien dans leurs baskets, dans leur tête et leur coeur… et nous aussi !

    Quelqu’un disait plus haut que pour des enfants, avoir une mère à la maison parfois était pesant, les faisait culpabiliser, elle m’aurait dit cela il y a plus de 20 ans, je ne l’aurais pas cru, mais les enfants aussi ont changé, et je ne suis pas loin de croire que ce qu’elle a écrit est vrai… pardon je n’ai pas relu tous les comms, j’ai oublié qui a écrit cette phrase, les filles pardon !

    Caro, je craque sur la photo de Rose, comme toujours, tu peux être fière de toi, je te l’assure ! Travail ou pas travail ! Et je sais tellement ce que tu ressens, ce coup de blues, ce moral terne quand ta petite n’a pas envie de câlins le soir avec toi, et je vais te dire pourquoi je sais ce que tu ressens, à condition que personne ne se moque… je le ressens encore aujourd’hui, dès que je pense à eux, dès qu’ils ont un souci, dès qu’ils m’annoncent une bonne nouvelle, tu sais quoi Caro….. ils me manquent, donc le résultat est le même… au foyer ou pas, ils partent un jour, et le nid est vide…

    Pardon d’avoir été si confuse et longue !

    Je vous embrasse les filles, bon amidi à toutes !

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  48. Jérôme a dit…

    nonononon…ne faites pas de généralités…Peut être suis-je moi même dans le faux. Mais entre tous et une majorité, il y a des situations, et des sentiments différents pour chacun d’entre nous…Et certains pères (j’aurais tendance à dire de plus en plus, mais peut être que j’extrapole là une situation personnelle, ne m’en veuillez pas) ressentent aussi ce sentiment d’abandon…Voilà…

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  49. Loop of Kurland a dit…

    Qui te dit qu’elle ne ferait pas la même chose si tu étais à la maison? Peut être qu’elle grandit, simplement. Et tant mieux si elle se sent bien chez sa nounou.

    Je suis d’accord avec Freud, aussi. Quoi qu’il arrive, tu feras mal. Tu as fait un certain nombre de choix ces derniers temps, tu pourrais être ET à la maison ET au boulot, à ne pas savoir à qui/quoi occuper le mieux possible ce temps, et à culpabiliser pour les deux quand même, le boulot et les enfants.

    J’ai choisi d’arrêter de travailler au 3ème, moi aussi. Parce que je travaille à 80 km de la maison, qu’on pouvait se le permettre, que ça donnait de l’air au papa qui ne pouvait plus, à son travail à lui, se permettre de rester le matin pour l’école, et être là le soir pour la garderie. Et aussi parce que, pour d’autres raisons je l’espère ponctuelles, l’un de nous devait être prés d’eux tout le temps.

    Et je culpabilise aussi, parce que j’étais beaucoup mieux organisée pour tout quand je bossais, parce que je deviens un peu neuneu, parce que je ne me distrais pas beaucoup du petit problème qui requiert ma présence auprès des enfants…

    Et les aînés râlent et me demandent de retourner au boulot pour que ce soit à nouveau papa qui vienne les chercher de temps en temps.

    Donc tu vois, Freud, on a pas inventé mieux.

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  50. Marielle a dit…

    Bonjour Caro!!!
    Je comprend en tant que maman que tu sois dans cet état de blues, pour ta petite Helmut qui à l’air de te faire la tete quand tu viens la chercher !!!
    Je suis assistante maternelle depuis plus de 10 ans, et je vis ça tout les jours avec les petits que je gardes, mais je voulais rassurer toutes les Mamans, en vous disant qu’a la maison c’est le contraire souvent qui se produit les enfants réclament souvent leur Maman dans la journée,EX: quand ils tombent, quand ils se font disputer, quand ils sont malades, ils en reviennent toujours à leurs chères mamans! Et quand la fameuse Maman arrive eh bien ils se précipitent dans les bras de nounou allez comprendre ….
    Et le soir meme si tu as l’impréssion que le peu de moments que tu lui donnes sont insuffisant, et bien je peux te dire qu’il vaut mieux que sa soit peu mais intence, que de l’avoir toute la journée et crier dessus sans arret car pas épanouie de n’avoir pas de boulot pour s’épanouir soit meme !!!! ( heu j »suis pas très clair là !! )
    Alors consolait vous les mamans travailleuses, en vous disant que vos enfants vous l’ai aurais toute votre vie, alors que nous on l’ai as souvent jusqu’a l’age de 3 ans, puis ils s’en iront faire leur petite vie sans nous du jour au lendemain avec les larmes de nounou que je suis qui coule à flot au moment du départ définitif, jusqu’au prochain bout de chou qu’on me confira. Puis la Nounou ils l’auront vite oublier alors que les mamans elles, elles seront toujours là pour eux !!!!! J’epère ne mettre pas exprimée comme une gueuse !!! « lol » je voulais juste rassurer toutes les mamans qui travaille !!! bises à toi caro ! (je vais m’occuper des bébés qui sont dèjà reveillés de la sieste et que j’entend barboter dans leurs lits, et oui les enfants sont vraiment prenant toute la journée « lol » pas de répis pour les nounous !!! vivement le retour des parents !!!!!!!! LOL

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  51. caroline a dit…

    Cruel dilemne que voilà ! A la naissance de mon 1er, il y a 11 ans, j’ai pris un CP de 3 mois car je trouvais que le laisser chez la nounou à 3 mois, ma reprise du travail (1ère semaine) a été très difficile, mais après avoir trouvé mes marques dans l’organisation et avec la nounou, très contente de retrouver mes collègues. Pour mon 2ème, il y a 4 ans, je ne me suis pas posée trop longtemps la question : j’avais 39 ans, je voulais en profiter et par ricochet, profiter également de mon aîné. 3 années de CP sympa, des moments un peu plus difficiles car peu de contact, vie sociale très restreinte car mes copines travaillaient, et le week end, elles avaient leurs préoccupations domestiques, etc…
    Pour répondre à Venise, le fait d’avoir gardé mon 2ème ne l’a pas rendu sauvage, je ne l’ai pas étouffé, car bien que notre relation soit fusionnelle, il est extrêmement sociable (voire même un peu trop), va beaucoup vers autrui, est très ouvert et s’intéresse à tout. Comme je suis en recherche de poste, il a découvert l’univers de la nounou depuis septembre et cela se passe très bien.
    Même si je galère pour retrouver un poste dans la période actuelle, je ne regrette pas ma décision. Ce qui a été difficile à vivre, c’est le regard d’autres femmes car je disais soit je suis en congé parental, là c’était : c’est bien, vous avez fait le choix de mettre entre paranthèse votre vie professionnelle et lorsque je disais : je suis mère au foyer ==> j’étais quantité négligeable car plutôt un poids pour la société !
    L’idéal serait de travailler pendant les heures scolaires, un peu comme catherine de Norvège. Mais les solutions idéales n’existent pas… et nous devons jongler.
    J’envie les copines qui partent au travail, qui rencontrent du monde, qui déjeunent entre elles, etc…
    Il ne faut pas surtout pas culpabiliser, prendre les journées comme elles viennent, se faire aider au maximum par l’entourage de sorte que lorsque vous êtes à la maison, c’est avec les enfants et non pour le ménage et autres….
    Bon courage

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  52. caro d'ardèche a dit…

    Pas évidement effectivement,
    je pars de chez moi à 6h du matin et ne rentre qu’à partir de 19h, je ne vois ma loupiote qu’une petite heure chaque jour. Mais elle sait depuis toute petite que son père et moi ne sommes jamais très loin, qu’on a confiance en elle sur sa capacité à se débrouiller avec la vie.
    Pour les pleurs-départ de chez la nounou de ta Rose, c’est juste qu’elle évacue toutes les tensions de la journée et il parait que c’est plutôt sain.
    Malgré ton emploi du temps chargé je te conseille la lecture de la cause des enfants de Dolto (si ce n’est pas déjà fait et si tu ne fais pas d’allergie à Dolto). Cette femme avait un vrai don naturel et une fantastique intuition pour comprendre les enfants et les parents.
    Elle pensait au contraire que dans notre société moderne l’enfant vivait trop en vase clot familial et que le manque d’expérience avec les autres ne lui permettait pas d’apprendre à être autonome socialement.
    Pour ma part elle m’aide à déculpabiliser et à ne pas trop projeter ou confondre mes angoisses ou mes besoins avec ceux de ma fille. tout ça n’est finalement qu’un interprétation.
    Je suis sure que ta fille sait trouver sa place dans ta façon de vivre. En tous cas elle a la chance d’avoir une maman ouverte et attentionnée et c’est déjà un énorme atout dans une vie d’enfant.
    Allez Poulette, don’t worry be happy

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  53. Alabama a dit…

    Et puis c’est un soulagement non de la savoir bien chez sa nounou?
    moi qui ai connu les nounous successives pour mon grand ,qui pleurait tous les matins (ce que je n’ai appris que des années + tard car son père me l’avais caché)
    Moi qui ai connu enfant une nounou ‘sadique’ -dont je n’ai plus aucun souvenir heureusement!

    Quelle paix de savoir le petit actuel , bien à la crèche, alors je l’encourage à créer un lien affectif avec sa préférée (de nounou).
    C’est pas le mieux mais c’est déjà ça!
    pour extrapoler un peu , je souffre quand même de cette situation un peu absurde de faire garder ses enfants pour aller travailler , alors ça me gonfle tout particulièrement
    1 les gens qui te disent que les gosses grandissent
    2. les copines qui ne comprennent pas que le week end ben oui tu profites de tes enfants
    je m’arrête , je me saoule moi même!

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  54. KRO a dit…

    Comme toujours, je me retrouve dans tes posts ! Cette douleur de laisser ma fille m’a bouffé des mois durant, d’ailleurs c’est toujours pas résolu ! Cette impression de l’abandonner 10 h par jour…dur dur
    Ce qui m’a permis de tenir le coup au début, c’est de ne pas bosser le mercredi ! Maintenant pour rien au monde je n’abandonnerai ce jour avec ma fille
    Pt être que ça pt être une solution pour toi ? Et la perte de salaire est minime

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  55. Islandaise a dit…

    Salut Caro,
    Je lis ton blog tous les jours mais je commente rarement (parce-que je me retrouve déjà dans les autres comms la plupart du temps) mais là, je voudrais juste dire que en tant que mère au foyer (j’ai fait des études mais je détestais mon job, je précise et j’ai été élevée par une nounou, je précise aussi), NON, je ne suis pas un boulet (je suis trés active aussi à l’extérieurs et mes enfants ne sont pas mes seuls centres d’intérêt, une vieille croyance à la vie dure !!) et OUI, je peux être aussi un modèle, pourquoi pas ? !! Ce sera à elles de faire leur propre choix en espèrant surtout qu’elle l’ai, LE choix ! c’est tout le bonheur que je leur souhaite…
    Bonne continuation avec ta jolie petite famille,

    Répondre
  56. verveinecitron a dit…

    Longtemps que je n’ai pas commenté ici (même si je suis toujours lectrice assidue!)
    D’abord, je me demande si le comportement de Rose n’est pas davantage en lien avec l’âge qu’avec le boulot de sa maman (une phase à passer, en somme).
    Et puis si ça peut te déculpabiliser je travaille cette année à 80% et ma fille n’est jamais aussi odieuse avec moi que le jour où je ne travaille pas: hurlements à la maternelle quand je viens la chercher (je veux Nounou!), roulages par terre, coups de pieds à sa mère (hum….)
    Une joie de sacrifier 20% de son salaire pour de tels moments de bonheur…

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  57. Zygomo a dit…

    Ma maman revient tard
    mais je ne lui en veux pas
    Car papa ne fait pas
    pour souper, d’épinards.

    Mais je l’aime tout autant
    Et papa se débrouille
    Aussi bien que ma maman
    Pour préparer les nouilles

    Oui j’aime ma maman
    qui tous les jours m’épate
    Et j’aime mon papa
    Qui est le roi des pâtes.

    Répondre
  58. dola a dit…

    J’ai été très émue aussi en lisant ton post..je travaille à plein temps avec 2 enfants ( 4 et 6 ans).

    Beaucoup de mes copines ou amies ont un 80%, parce que « le mercredi c’est le jour des activités, qu’ils ont besoin d’avoir une pause dans la semaine », je n’ai pas fait ce choix je suis au 35h/semaine donc 7 h par jour.
    Je rentre très rarement après 18h je suis très proche de mon boulot( même en étant en région parisienne). Je suis là pour les devoirs, les activités extra-scolaires, si vraiment c’est calme au boulot j’ai le temps de jouer à un jeu de société. Si c’est moins calme, je rogne sur ma pause déjeuner pour gagner du temps.

    Et pourtant, je n’aime pas le mercredi. Je voudrais être avec eux qu’ils se reposent…si je prenais un temps partiel, je finirais comme beaucoup de mes consoeurs à faire mes 4 jours en 5 perdre mes soirées ..
    Et ma fille, me dit qu’elle veut être maitresse pour ne pas travailler le mercredi et rester avec ses enfants.

    Ah rien n’est simple !

    Pour répondre à Emma,les pères peuvent souffrir de trop bosser ( en tout cas, mon homme oui) mais je crois que cela ne leur viendrais jamais à l’idée d’en parler sur forum ou un blog.Et ce sont des confidences qu’il faut arracher bien souvent..

    Répondre
  59. MissGuyguy a dit…

    Bonjour Caroline (hé oui ici c’est le matin),
    Petite expérience personnelle. Pour la première fois depuis les premiers mois de ma princesse, je fais l’expérience de la vie de mère au foyer. Franchement, c’est un peu contrainte et forcée que j’ai abandonné ma vie professionnelle puisque nous avons suivi mon cher et tendre à l’autre bout du monde. Finalement ça se passe très bien mais je constate qu’être à la maison ça ne veut pas dire être 100% dispo pour son enfant. Parce que c’est ça qu’ils voudraient (et encore je n’en ai qu’une de 8 ans) ! Le nombre de fois où je dis « non, j’ai autre chose à faire » n’est pas seulement lié au manque d’organisation. Evidemment j’ai plus de temps qu’avant. Etant devenue Maman difficilement et sur le tard je déguste pleinement tous les bons moments de la vie familiale. Alors je me dis que l’apprentissage de la frustration est nécessaire et pour la mère et pour l’enfant. Alors comme presque toutes les mères, je fais de mon mieux pour elle, pour moi et aussi pour lui (n’oublions pas le père).
    Il y a des moments plus « délicats » à gérer mais heureusement le sourire de ma princesse, comme celui de Rose j’en suis sûre, ne se cache jamais longtemps et vient illuminer nos journées. Bon courage et merci pour ces petits billets que je lis dans l’ombre depuis avant l’apparition du pamplemousse.

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  60. Chrissine a dit…

    Pas simple tout ça….

    Je viens de changer de nounou. Au début, mon grand de 2 ans était tellement content que le soir il ne voulait pas rentrer à la maison et quitter les supers jouets de grand. J’étais contente…

    Maintenant, je pense qu’il a compris qu’il revoit la nounou et les jouets et les autres enfants le lendemain, résultat, il court pour m’accueillir et m’ouvrir la porte le soir. Bon en revanche, il est souvent un peu infect une fois de retour à la maison. Bref, je réitère, c’est pas simple tout ça.

    Heureusement, mon bébé de presque 5 mois (demain !!) sourit tout le temps, même la nuit quand il nous réveille – lui au moins il est constant !!!

    Bon courage à toutes les mamans, qu’elles travaillent à l’extérieur ou à la maison (ma maman était à la maison et j’étais assez ingrate à son égard, alors qu’elle était top et toute à nous 3 – enfants – et à mon papa).

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  61. ClaireDDM a dit…

    J’arrive tard, pas le temps de lire tous les comms.

    Je viens d’écrire et d’effacer trois comms:sujet trop riche pour que j’arrive à y réagir si facilement.
    Mais sujet qui m’a, comme par hasard, aussi tourmentée aujourd’hui. Au point que j’ai envisagé ma démission (les horaires étant la goutte d’eau d’autres pb bien sûr)

    Alors voilà, comm inutile, si ce n’est de t’assurer que je te comprends. Vraiment. Et que s’il y a une chose de sûre je crois, c’est qu’il n’existe pas UNE solution parfaite, mais plusieurs solutions avec leurs imperfections et leurs avantages.

    A nous de ne pas nous laisser assombrir trop longtemps par ces imperfections, même s’il est indispensable, je pense, de les connaître et les reconnaître, histoire de rester lucides et vigilantes afin de repérer si un jour les enfants devaient en souffrir.

    A part ca je te préviens quand j’arrête d#enfoncer des portes ouvertes, promis 😉
    (je t’avais prévenue, les comms et moi en ce moment..)

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  62. petitemam a dit…

    C’est vrai que quand on fait le calcul, un enfant voit plus souvent sa nounou que ses parents.
    Pour le 1er, je n’ai pas eu le choix car financièrement, on ne s’en serait pas sorti. Pour le 2ème,j’ai eu le bonheur d’avoir le choix. Depuis hier, cela fait 1 an que je ne travaille plus (j’en ai d’ailleurs fait un article), et ce n’est que du bonheur.
    Maintenant, je pense que cela dépend aussi de chaque personne, il y a des femmes faîtes pour rester à la maison quand les enfants sont petits et d’autres qui pèteraient vite un cable. Et je pense qu’un enfant est heureux d’avoir sa maman à la maison, si celle-ci est heureuse et s’y sent bien.
    La vrai question est donc de savoir, est-ce que tu aurais été capable de rester TOUT LE TEMPS à la maison ? Il n’y a que toi qui peut répondre et quelque soit ta réponse, Helmut ne t’en voudra pas car une maman ça reste à jamais une maman et elle sait que tu l’aimes.

    Répondre
  63. Bib29 a dit…

    Caro,

    Le pb, quand tu restes à la maison pour t’occuper de tes enfants, c’est que tu deviens aussi, par le même enchantement, la femme de ménage, la repasseuse, la cuisinière, la seule capable de répondre à la question « y a pu de chaussettes propres? elle est pas repassée, ma ch’mise? » celle dont la seule tâche devient de s’occuper de tout et de tout le monde, et à plein temps, puisque, hein, « tu peux le faire toi, t’as le temps… » Pas de vacances, ma belle, pour les femmes qui « travaillent » pas!!
    Si j’peux me permettre, et le papa, il culpabilise, lui??
    Allez, bises.

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  64. Shakti a dit…

    JE pense que je ne vais pas faire beaucoup avancer le schmilblickk mais… toutes les situations donnent lieu à des interrogations.
    Pour cause de toutes une séries d’événements de la vie, je suis femme au foyer. La nuit, je rêve que je travaille ! Et pour couronner le tout, j’ai postulé pour un job dont je pouvais cocher toutes les exigences de formation, expériences, compétences… et il m’a été répondu : pas moyen, vous n’êtes dans le pays que pour trois ans. Donc, cette situation où j’ai envie de tout plaquer et de me barrer loin de cette vie « à la maison » va continuer. Bref, rien n’est simple.
    Enfin, en même temps, je comprends tes sentiments hein, et je te rassure ma fille qui me voit toute la journée ma fait parfois subir ce que tu décris avec Rose (et elles ont le même âge à 1 mois près).
    bon courage

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  65. Julie a dit…

    Rooohhh mais c’est quoi ce coup de blues là ? Si ça peut te rassurer, moi aussi j’ai été dans le même cas qu’Helmut pendant 2 ans et demi : Nounou à la maison et Maman au travail. Aujourd’hui, j’ai 22 ans, je sais pas si ma Maman a eu les mêmes doutes que toi à un moment où à un autre, mais il se trouve que moi j’ai complètement oublié ma nounou (je sais même plus comment elle s’appelait !!), que je n’ai pas revue depuis 20 ans, et ma Maman est bien la personne que j’aime le + au monde !!
    Alors ne t’inquiète pas, il suffira juste de couper les ponts avec cette conasse de nounou quand Helmut n’en aura plus besoin, et tu redeviendras bien vite la personne la + importante aux yeux de ta bichette… =)

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  66. Pretty woman a dit…

    J’ai eu une collègue, Caro, qui était malade d’angoisse au boulot parce que son pitchoune hurlait le matin en refusant de rester chez nounou et se jettait sur elle le soir en voulant partir, partir, partir…
    De fait, elle a nourrit une angoisse (légitime mais dieu merci pas justifiée) des journées que passait son fils…
    A l’époque, le mien (un vieux de 28 ans maintenant… pftttt) me lâchait et me faisait à peine un bisou quand je partais (avec le moral dans les chaussettes) et refusait de quitter nounou-bien-aimée le soir… A force de voir ma copinette de boulot d’angoisser, j’ai pris conscience de ma chance !
    Mais bon, c’est vrai qu’on en profite pas assez…

    Ne culpabilise pas en tout cas… et t’inquiète, si au moment du bisou où elle détourne la tête, tu lui dis « ben moi non plus, j’ai pas envie de te faire un bisou finalement » et que tu fais mine de partir, elle va bien te le réclamer ce bisou-dont-elle-ne-veut-pas-mais-qu’elle-veut-quand-même !!

    Biz

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  67. Lène a dit…

    Bonjour Caro!
    Je commente peu chez toi mais te lis tous les jours (tes billets sur Zermatti me passionnent) et je voulais te remercier pour ton post d’aujourd’hui. Je me dis souvent que tu as l’air de jongler avec la maternité, le boulot, et le reste de manière virtuose.
    Moi j’ai un fils de deux ans presque et demi. Je suis restée avec lui à la maison pendant 1 an 1/2 et pr raisons financières et parce que j’avais vraiment besoin de faire quelque chose qui me rende fière de moi, j’ai retrouvé du boulot.
    J’habite aux Etats-Unis donc les conditions sociales ne sont pas les mêmes: je n’ai que deux semaines de congés payés par an et travaille 40 heures par semaine. La nourrice ferme à 17h. Je dépose mon fils le matin vers 7h45 et mon mari va le chercher vers 17h. Nous sommes tous à la maison à partir de 17h30. Ca, c’est une chance, mais moi aussi parfois je me dis « à quoi bon? ». Et pourtant, j’aime mon travail, heureusement!
    Je rêve souvent à la France, aux presque 7 semaines de congés payés et ça me rend nostalgique… Mais ton texte aujourd’hui et tous les autres commentaires me prouvent que c’est pareil pr tout le monde, ici ou ailleurs…

    Merci encore!

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  68. Ali a dit…

    Aïe, aïe, aïe… quel déchirement.
    J’ai l’immense chance de travailler chez moi et de garder mes loups avec moi (bon je dois dire que c’est juste terriblement difficile des fois de travailler avec deux chameaux dans les pattes)… mais ça me convient beaucoup plus. Je pourrai pas du tout laisser mes enfants à quelqu’un d’autre.

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  69. Alice a dit…

    Pareil ton billet me pique les yeux et me fait des billes qui crépitent au fond de la gorge (moi ça me fait ça quand j’ai le curseur de l’émotion trop haut).
    J’ai rien à ajouter…
    Les commentatrices précédentes m’ont -aussi- rassurée. Jamais trop, jamais assez. Ce sont des moments à passer je crois également.
    Bises à ton amour d’Helmut!

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  70. Alix a dit…

    Pauvre Caroline… c’est vrai que le temps passe et ne revient plus, mais ces années-là, ces années nounou, ça ne dure que 2 ou 3 ans !!! Après c’est l’école, et ensuite elle aura sa vie aussi, et toi tu seras toujours la maman, irremplaçable… après sa crise d’ado, vous aurez encore 40 ans pour vous voir et vous aimer !!!
    Ton billet cependant réconforte celles qui ont choisi de rester à la maison pour ne pas en rater une miette.
    Mais je ne trouve pas très juste de dire que parce qu’on est au foyer, on n’est pas un bon modèle. D’où ça sort que toute femme n’est parfaite et accomplie que si elle a AUSSI un travail ??? Ma mère a été au foyer toute sa vie, je n’ai jamais pensé que c’était parce qu’elle est sotte ou paresseuse, au contraire !!! Et si elle n’est pas mon modèle aujourd’hui, ce n’est pas parce qu’elle n’a pas travaillé, c’est juste que je veux être une mère au foyer à ma manière et non la sienne.
    Bref, moi, je ne me sens pas du tout déchirée entre le choix de travailler ou celui de rester à la maison, car la réponse est bien trop évidente, malgré les énoormes sacrifices qu’elle représente (nous sommes incontestablement pauvres) mais la plupart d’entres nous sont tiraillées parce qu’on leur fait croire que le bonheur et la reconnaissance passent par le travail. Ce qui, si on cherche bien et si on se donne la peine de sortir des sentiers battus (mais à Paris, c’est + dur) est complètement faux !
    Je me sens accomplie, intelligente, épanouie, je sens même que je peux être un modèle pour mes enfants, non pas à cause de CE QUE je fais, mais de LA MANIERE DONT je le fais, et ça devrait être notre cas à toutes, qu’on travaille, ou non.

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  71. Carole M a dit…

    Quoi de plus normal de se poser de genre de questions ?
    Bien sur que tu as des doutes, des regrets même parfois, des peurs aussi, de la peine…
    Mais ça doit prouver aussi que tu es une très bonne maman…
    Sourire.
    Allez garde le moral et ne te colle pas quelques kilos affectfs en prime..
    Tu peux le faire, tu vas le faire…
    Allez je suis avec toi même si ça ne veut pas dire grand chose, c’est sincère..
    Carole M

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  72. Roxane a dit…

    Raaaahh je refuse de penser à ça, sinon je vais me rendre compte que mes 3 enfants sont avec leur nounou 12 heures par jour, 11 heures avec leur lit, et 1h avec nous, dans laquelle il faut caser douche, manger, câlins, coucher. Et ce 5 jours sur 7, toute l’année. Je veux même pas y penser, tiens.

    Ca passe, le coup de l’indifférence. C’est aussi le signe qu’elle s’est remplie de toi, de ton amour, et qu’elle peut, dans une certaine mesure, se passer de toi. Si elle était en manque, elle serait accrochée à ton legging à paillettes en permanence. Ca reviendra, le temps des câlins. Laisse la s’exprimer. Toi tu as ce blog pour le dire, elle son indifférence.

    Bisous, et courage, compagne d’infortune!

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  73. Céline a dit…

    Bonjour Caro,

    lectrice anonyme mais assidue depuis bien longtemps, je commente aujourd’hui pour le première fois et timidement…rien de ce que je vais dire ne t’apportera plus ou moins à ta « mummy blues » mais il fait tellement écho à ce que je vis:ce matin lors de mon trajet en voiture (30 min) jusqu’au travail les larmes me montaient, j’avais la sensation qu’un bout de moi m’avait été littéralement arraché…comme un peu tous les matins depuis maintenant un mois…j’ai un petit bout si sage et patient qui a 5 mois tout pile et que je laisse à une nounou dévouée mais débordée par des plus grands pendant plus de 9h cinq jours par semaine…j’étais intérimaire lorsque il est arrivé et des âmes charitables m’ont vivement conseillés de « profiter de mes assedics » pour l’élever… »profiter des assedics »…comme si l’on « profitait » des assedics, comme si la société laissait le choix…j’ai bien aimé ce qu’a dit Laura là-dessus et je retrouve dans ton billet tous les sentiments que je ressens chaque jour loin de mon fils.
    J’ai donc eu la « chance » de rapidement trouver un CDI, ô saint-graal,après la fin de mon congé maternité et je passe aujourd’hui 8h par jour à supporter les sarcasmes d’un sous-chef inepte et les bassesses classiques du monde du travail au lieu d’appliquer les préceptes de Winnicott ou Pernoud…je suis une mère indigne c’est officiel et je ne sais pas comment s’en remettra mon petit Sam tout comme ta petite Rose…Merci beaucoup Caro pour tes billets d’humeurs qui ne plairaient peut-être pas trop à Zermati mais que moi j’adore!(commentaire très long maistimide…)

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  74. Abstand a dit…

    Ce qui compte, c’est comment toi tu es la plus heureuse, tu sais bien que tes enfants le sentent. Moi j’ai fait le choix après ma seconde de lâcher beaucoup de lest. Mon compagnon voyage énormément, mais pas tout le temps, et moi j’étais cadre sup (corvéable à merci comme beaucoup de cadre sup’) dans une petite boîte où j’étais la seule femme à avoir des enfants… Alors ma première a vécu les longues journées en nourrice, et puis à ma 2e, je me suis dit tout ça pour ça… Si je laisse mes enfants de 8h à 20h du lundi au vendredi, il faut vraiment que ça en vaille la peine, je veux dire il faut que je vive une passion telle, un accomplissement que mes enfants vivent ça avec moi, avec nous. Antoine my love il vit sa passion, son boulot se mélange avec sa vie, je suis associée à tout ça. Mais moi, non, ce n’était pas le cas. Alors j’ai tout plaqué, repris mes études, aujourd’hui je bosse beaucoup depuis chez moi, j’ai clairement mis la pédale douce, mais cette décélération ne me fait pas peur. Je vis à fond cette nouvelle vie qui durera ce qu’elle durera. Je ne fais peser sur mes trois chérubins aucune frustration, je n’ai pas l’impression de vivre un sacrifice. On essaie de s’éclater à 5, et l’équilibre à trouver par moment peut se faire aussi dans le déséquilibre au sein du couple.

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  75. Mlle Jones a dit…

    Comme beaucoup ici, ton billet m’a émue. Je ne suis pas mère, je ne peux surement pas tout comprendre…mais je suis une fille qui a eu une nounou et je peux te dire ceci: une nounou ne remplacera jamais une mère aimante dans le coeur de son enfant.

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  76. peperuka a dit…

    Bonjour Caro,
    mon Helmut à moi a 15 mois, et sa soeur 3ans et demi… Au Kenya, il n’y a , pour solution de garde, que la nounou à domicile! J’ai passé mon congé de maternité pour ma première à m’assurer que la nounou ne touche pas à ma fille, parceque je flippais à mort qu’elle, avec ses 4 enfants à elle d’expérience et son calme, soit bien meilleure « figure maternelle » que moi, qui était carrément gauche dans ma façon de gérer ma fille…
    Mais au bout du compte, mon cher et tendre a dû me forcer à lâcher prise, et quand j’ai repris les chemins du travail… j’étais curieusement soulagée, soulagée d’abord de pouvoir faire 100 % confiance à la nounou, et soulagée de retrouver une vie à moi!
    Par contre j’ai eu très tôt une discussion avec la nounou, en lui expliquant que certes, ma fille allait l’aimer très fort, mais que j’attendais d’elle qu’elle ne cherche pas à me surpasser dans le rôle « maternel ». Elle a très bien saisi ce que je voulais dire, et depuis, avec le rajout de Félix un peu plus tard, ça roule. Comme toutes les mamans dans mon cas, je rentre et le temps que je passe avec eux, je le passe à 400%. Mais ça m’arrive aussi de dire à mon cher et tendre « occupe-toi des enfants, j’ai besoin de temps pour moi » Et ça fait du bien! Et puis je peux te dire avec mon expérience d’enfant envoyé à l’age de 7 ans en pension parceque « maman n’a pas le temps pour toi », j’ai mis la barre très haut au niveau du temps et la qualité du temps que je passe avec mes enfants 🙂
    gros bisous et bon courage pour ce petit passage de mummy blues!

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  77. nath a dit…

    Courage, c’est pas facile tout ça ! Je suis en profession libérale à la maison. Même quand j’ai bcp de boulot, je vais chercher les enfants à 16h30 et je m’en occupe le mercredi (en priant pour ne pas avoir de clients au téléphone ce jour-là, ceci dit…)
    Je rattrape ma journée de boulot le soir, quand ils sont couchés, jusque très tard parfois. Ca me convient comme ça.
    Ca demande des sacrifices et… d’avoir un mec compréhensif qui voudrait bien m’avoir pour lui le soir en rentrant (je dois être vigilante bien sûr et ne pas faire ça tous les soirs sinon c’est la cata !)
    Au final, on passe notre vie à jongler.

    En tout cas, la certitude c’est ça : Rose, c’est toi qu’elle aime d’amour, pas sa nounou !

    Répondre
  78. Miss Pink a dit…

    Wow, ça fait un bail que je n’ai pas commenté ici.

    Wow bis, c’est dingue que ce problème soit le MEME pour toutes. Dire que je croyais qu’on pouvait être une business woman ET une mère easy-finger-in-the-nose.

    Enfin, avant d’avoir un enfant.

    Et évidemment je suis dans le même cas que toutes. Et évidemment je me pince les lèvres et je détourne le regard en lisant ces lignes au boulot.

    Pourtant j’aime mon boulot, je ne le lâcherais pour rien au monde (même si j’en tuerais bien un ou deux tous les jours mais ne nous égarons pas), pourtant, ma mère était au foyer et j’ai passé mon adolescence à lui en vouloir de « ne rien faire », pourtant, la nounou est super et s’occupe de mon enfant comme elle le ferait pour le sien.

    Mais voilà, ce matin, après 30 minutes de câlins à 3 sur le lit avec Sophie la Girafe, c’est vachement dur de fermer la porte sur mon petit bout de chou dans sa combi pilote, de la voir partir dans l’ascenseur (enfin, pas seule hein) et de savoir que je ne la récupérerai que dans 10 heures, crevée(s) de surcroit(elle comme moi).

    Dire que j’attends le week end avec impatience est un doux euphémisme.

    Pffff, faites des enfants qu’ils disaient…

    Répondre
  79. Soa a dit…

    DE toute façon, la culpabilité nous vient à la seconde où nous devenons mamans. Ce n’est pas forcément que nous soyons vraiment de mauvaises mères, mais nous croyons qu’on ne fait jamais assez ! Toutes les mères qui travaillent, comme nous, passent toutes par là : l’enfant qui passe plus de temps avec la nounou qu’avec nous-mêmes, qui adopte le langage de la nounou, demande la nounou pour dormir ou pour manger. Je sais c’est dur, car je passe par là aussi, mais dis-toi bien que tu es sa mère, la seule et l’unique, aucun calcul ni statistiques ne viendront détrôner !
    Bisous

    Répondre
  80. Fée Chocolat a dit…

    Si ça peut te rassurer…
    je suis fille unique, d’une mère médecin célibataire…
    autant dire que je ne la voyais pas beaucoup
    ben…. les nous que j’ai eu à l’âge de te fille… m’en souviens plus
    et le jeune fille au paire à l’âge de tes grands… Elles sont devenues des amies…
    Mais ma maman… ben c’est ma maman 😉

    Répondre
  81. Anonyme de 40 ans a dit…

    .Et moi qui croyais trouver une réponse dans tous ces posts…je travaille à temps plein parce que dans mon boulot c’est ça ou rien….et j’aurais pu rester à la maison (financiérement parlant) mais j’entendais les « gens  » dire « avec le diplome que tu as!!! »  » et « si demain il arrive quelque chose à ton mari » (car si j’arrête deux ou trois ans c’est fini dans mon job)…..j’ai la chance de ne pas rentrer trop tard mais je culpabilise TOUS les matins lorsque je laisse le petit dernier , accroché à son doudou dans la cour de l’école (et pourtant c’est le 4éme)…j’en ai marre de faire des choix…Et je trouve que la vie est trop courte pour passer à coté de ses momes….je crois que j’ai fait le mauvais choix……..mais comment revenir en arriére…..?

    Répondre
  82. Julella a dit…

    J’ai fait le même calcul il y a un mois….au moment de la reprise de mon travail 10 semaines après la naissance de mon Helmut 1ère du rang.

    Mère une heure le matin et une heure le soir, une heure en plus occupée par le mouche bébé qui fait mal et les autres soins pas forcément fun fun, j’ai vraiment l’impression d’avoir le rôle le plus ingrat qui soit! Si elle appelle belle-mère Maman, le blues sera sans retour…..

    Allez, vive la France, et quand les bisounours auront pris le pouvoir, nous pourrons nous occuper de nos enfants!

    Répondre
  83. vanessa a dit…

    Toujours aussi pertinent…
    Je me maudit chaque jour d’aller travailler, de laisser ma puce 10h/ jr chez la nounou.
    Je passe mes we à culpabiliser de na pas m’occuper d’elle autant que je le voudrais…
    Je me suis même demandée un jour si ma caillette n’allait pas nous confondre « elle » et moi…

    Répondre
  84. marlène a dit…

    Je me fais une réflexion un peu ennuyeuse à propos de l’épanouissement…c’est bien gentil mais…les mères qui ne s’épanouissent pas au boulot mais qui n’ont pas le choix parce qu’il faut bien manger tous les jours, vous imaginez l’enfer qu’elles doivent vivre ?
    J’ai une cousine qui garde un bébé. Hors, elle est avec lui de 9 heures à 20 heures. Quel temps reste t’il aux parents ?
    Je dis parents à dessein, car pour le père, c’est dur aussi….
    Et au passage, je me permets un coup de griffe aux ménages CSC+ qui font garder leurs enfants, payent celles qui s’en occupent au noir et leur volent des heures….Car ces gens-là existent, je les ai rencontré !
    Mais je m’égare….et je n’accuse personne !

    Répondre
  85. kitty64600 a dit…

    Bonjour Caroline
    je suis en tant normal une de tes nombruses lectrices anonymes qui se délecte de tes textes si bien écris mais qui ne se jette jamais à l’eau, je sais qu’on est le 7 décembre et que cet article tu l’as écris le 2 mais ma semaine précédente a été bien chargée je rattrappe donc mon retard de lecture ce matin avant que ma journée ne commence.
    Moi je suis ce que tu nommes bien tristement LAdite nounou et je te comprend !
    J’ai ce role de voir les enfants des autres vivre s’épanouir, grandir apprendre à mes cotés et j’essaye de faire ça du mieux que je peux car je ne serais jamais à la hauteur d’une maman ,et je ne serais au fond jamais assez bien pour la maman de l’enfant dont je m’occupe .
    Et je te garantis que ce role n’est pas facile non plus.
    Une maman on l’a juge pas ( dans le meilleur des cas ) je sais ce que j’en dis j’ai aussi une petite puce qui va avoir 2 ans dans quelque jours ; non mais 2 ans on a pas idée de faire passer le temps aussi vite ! , cette fois ci c’est moi qui vais avoir les larmes aux yeux .
    Donc je disais une maman elle élève son ou ses enfants avec son coeur, ce sont ses tripes, sa vie ,une nounou on l’a paye pour qu’elle élève nos enfants c’est son boulot et bien souvent on oublie ,que j’y met pardon qu’elle y met tout son coeur pour que cette journée de séparation d’avec maman passe aussi vite que possible et que ce petit bout retrouve sa maman ou papa en étant le mieux possible.
    Je te comprend tout à fait c’est pas facile d’avoir ton enfant qui détourne la tete pour la manger de baisers, ma fille qui est avec moi toute la journée parce que maman travaille à la maison faisait la meme chose, à l’age de ta fille, de trop me voir peut etre, c’est une étape à passer , mais pas facile l’étape c’est sur !!

    Sur ce je vais m’arreter là, ma journée va commencer dans 5 minutes avec l’arrivée de la puce que je garde.
    J’ai bien apprécié prendre la parole, je te souhaite une bonne journée et peut etre à bientot dans une autre prise de parole maintenant que je me suis jettée à l’eau je vais peut etre y prendre gout !

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  86. Fabienne a dit…

    Je viens tardivement poster …
    Je suis une maman « une semaine sur deux » … je comprends …
    J’ai dû faire le deuil d’être là tout le temps aussi, quand ils sont malades … les semaines chez leur papa, maman n’existe pas !! enfin en eux si, mais je ne suis pas là !! mon petit vit cette résidence alternée depuis ses 18 mois …
    J’ai du faire ce deuil très (trop) tôt … mais ça fait plus de 2 ans, et quand il me voit le vendredi soir, il saute dans mes bras et me dit « oh mamaaaaaaaaan, je suis content que tu es là, je suis content de voir toi »

    C’est l’hiver la fatigue ta fatigue, le petit rejet de Rose, qui, si ça se trouve n’est pas dû à ton absence, mais au pouvoir qu’elle commence à se rendre compte qu’elle peut avoir sur toi, en refusant ceci.
    Une maman, est une maman, et rien ne change cela. mais toutes que nous sommes, et bien, parfois, ces petits gestes nous ouvrent le coeur à vif … ET on voudrait être là tout le temps pour eux, quand ils ont besoin de nous, dès qu’ils pleurent jour et nuit …
    Surtout quand ce sont les derniers bébés …

    ah la la être maman …

    Répondre
  87. MMe farfa a dit…

    Ouais…. moi, j’ai deux Helmut. Mais il se trouve que pour leur acheter des culottes et des pantalons, un cadeau à Noël et pour varier le menu Farfalle-Penne lisce-Penne Rigate-Spaghetti je DOIS les confier 9 heures par jour à une nounou qu’ils finissent par appeler mamy. J’en crève, mais j’ai au moins la chance d’avoir une nounou qu’ils aiment et qui les aime. Je pars bosser l’âme un peu moins lourde et le goût des légumes est moins fade. Quoi que je fasse, comme l’a relevé qqn plus haut, selon Freud, je fais des boulettes, et elles ne sont pas de viande… alors…. je leur dis que je les aime, je le leur répète et je m’en prendrai sûrement plein la figure quand ils auront 15 ans. En attendant, je bosse, je cours et je cuisine….. Je vous embrasse aussi. Comme vous toutes.

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