Neuf mois et des brouettes

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Elle s'appelle Lily. Et c'est une amie. Elle est sur la route sineuse et tortueuse de la PMA, cet affreux sigle qui veut dire "procréation médicalement assistée".

Pour les plus perspicaces d'entre vous, je l'ai rajoutée récemment dans ma blogroll, après qu'elle m'ait donné la permission. Au départ, son blog, "neuf mois et des brouettes" était plus un journal intime qu'elle n'avait pas forcément envie de rendre public. Et puis elle a changé d'avis, parce que me dit-elle, marre de la double peine, celle qui consiste non seulement à souffrir de ce ventre qui ne veut ou ne peut pas mais aussi à avoir honte de ne pas arriver à devenir mère.

Pour moi, Lily et toutes ses compagnes d'infortune sont déjà mères, ne serait-ce que par les épreuves qu'elles traversent quotidiennement, de faux espoirs en désillusions cruelles, de piqures en échographies, de spermogrammes en bilans hormonaux.

Lily parle donc de tout ça avec une simplicité et une vérité qui me touchent tout particulièrement, parce que c'est une amie, bien sûr, mais aussi parce qu'elle est juste dans chacun des termes qu'elle choisit pour décrire sa croisade.

Récemment, une lectrice m'a envoyé un mail dans lequel elle aussi racontait sa randonnée. Elle aussi avait les mots pour en parler, des mots que je ne peux pas avoir, moi, parce que je crois fermement qu'on ne peut pas se mettre à la place. On peut imaginer, quand on a eu la chance que "ça" se passe facilement, la douleur éprouvée face à des tests inexorablement négatifs. On peut comprendre, on peut essayer de soutenir, mais finalement, on ne sait rien.

Alors voilà, je me doute que parmi vous, il y a des Lily, qui parfois se disent que je suis bien mignonne avec mon Helmut que je veux vendre, mais que je ne mesure pas ma chance d'être réveillée douze fois par nuit depuis 16 mois. Là-dessus, cela dit, je confirme, je ne mesure pas du tout.

Sérieusement, soeur d'une fille DES, autre sigle affreux qui veut dire que dans les années 70 on a fourgué à ma mère une saloperie appelée distilbène qui a eu des effets moyennement sympas sur l'utérus de ma sister, j'ai une petite idée de la galère que c'est de ne pas avoir un parcours sans embûche pour devenir mère. Mais encore une fois, je ne suis pas dans les tripes de celles qui voudraient bien foutre une bonne claque à leurs faignasses de trompes ou leurs branleurs d'ovaires. Alors voilà, aujourd'hui, ce billet est pour vous les mother to be, que le power soit avec vous.

Et avec ma sister qui couve actuellement, avec la perspective réjouissante de passer SIX MOIS allongée pour donner une chance au têtard de grandir sans sortir du nid prématurément.

Edit: photo un peu facile mais comme hier c'était déco du sapin, cet ange m'a semblé finalement illustrer pas mal le propos.

97 comments sur “Neuf mois et des brouettes”

  1. Missgavotte a dit…

    Je cours lire ce nouveau blog.
    Il y a quelques années, j’ai eu ce parcours. Et puis mon parcours à moi était tellement tortueux à tous les niveaux, que ce n’est pas la médecine qui m’a apporté ce merveilleux cadeau de Zébulon, mais les aléas de la vie dont je n’ai pas forcément envie de parler ici.
    Mais je connais les courbes de températures, les jours plein d’espoir qu’on ose croire, et l’immense déception à la hauteur. J’ai connu les examens, parfois très douloureux, et la sempiternelle petite question « et vous ? c’est quand que vous vous y mettez ? »
    Plein plein plein de voeux très sincères à toutes ces futures mamans 🙂

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  2. proff a dit…

    A mon âge, il y a beaucoup (trop) « d’enfants du distilbène » autour de moi. Certaines d’entre elles y sont arrivé, deux fois même, ou projettent de recommencer. Je les trouve tellement courageuses de supporter tout ça; d’autant plus que, bien souvent, elles n’en parlent pas.
    Chapeau bas.

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  3. laluciole a dit…

    Joli billet.
    moi non plus je ne peux pas « me mettre à la place de », ça a « marché » après un an d’essais, juste au moment où j’ai pris RV (pour deux mois plus tard, cet homme est très demandé) avec the spécialiste de l’infertilité de ma région.
    courage à celles qui sont dans ce cas, et bon canapage à ta sister.

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  4. Kwol a dit…

    et le jour de ton mariage, où tu n’as qu’un trouille, qu’on te souhaite pour la 100 millionième fois le bébé qui suivra, parce que les gens ne savent pas quoi dire d’autre à des jeunes mariés ???

    J’ai moi aussi des soeurs, dont une qui est maman de deux marmots superbes, et qui s’est excusée auprès de moi à chacune de ses grossesses…Mère Nature, merci de ne pas l’avoir mise dans la même galère que nous !!!

    Je dis nous, parce qu’on oublie aussi souvent le mari, qui n’a pas d’utérus en panne, certes, mais qui partage la peine et subit aussi les questions inquisitrices et idiotes…

    Caroline, je lis ton blog tous les jours, et tu me touches à chaque fois, parce que tu dis la vérité… tu ne fais pas de la maternité cette route idéale vers la plénitude sereine, et ca me rassure !!
    Bonne continuation à toi, et merci pour ton post (et ton blog)
    PS : j’oubliais, savais tu qu’avec une IMC supérieure à trente, tu n’as pas droit à la FIV ? Trop dangereux de ponctionner des ovocytes, qu’ils m’ont dit… Donc ronde, et stérile, et ou normale, frustrée, et pitet stérile quand même !

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  5. Catherine a dit…

    J’ai suivi le parcours d’une collègue dans ce cas là et qui a fini pas donner naissance à un petit garçon et une petite fille magnifiques. Quel courage et quel ténacité il lui a fallu. Chapeau bas à toutes celles qui le vivent.

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  6. Madame Bonheur a dit…

    Je lis ton blog. Je lis son blog. Pendant deux ans nous avons aussi tenté d’avoir un bébé, pour s’apercevoir après une série de tests que le problème de venait pas de moi, mais de lui. Certes c’est plus facile dans ce sens. Les techniques modernes font des miracles avec le moindre petit spermatozoïde, même s’il n’en reste qu’un, même s’il n’est pas en très bonne état. Et même si tout ce parcours est long, douloureux, humiliant parfois, il en vaut la peine. Ils ont six mois maintenant. Et j’ai la chance d’être réveillée, encore, toutes les nuits par l’un d’eux.
    Merci Caroline

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  7. Corine a dit…

    Je vous lis depuis longtemps. Ne me suis jamais résolue à poser de commentaire à la suite de vos sujets alors que tant d’entre eux ma parlaient si fort…
    Aujourd’hui vos propos raisonnent encore plus que d’habitude dans mes tripes.
    Je suis fille DES. Stérilité, GEU, accouchement prématuré et mort de ma fille à trois jours, cancer…

    Bonheur avec l’arrivée de deux enfants clé en main venus de l’autre bout du monde. Il y a 20 et 17 ans maintenant.

    Apaisée, sereine. La vie qui se retricote, même si les mailles ne sont pas toutes droites et que certaines tombent des aiguilles, qu’il faut les rattraper. L’ouvrage un jour est fini et peut se porter fièrement.

    Pensées à toutes celles et à tous ceux qui souffrent de ne pas pouvoir donner la vie aussi facilement que « tout le monde ».

    Merci de nous offrir chaque jour un moment toujours touchant.

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  8. zaza a dit…

    Parce que tu es la seule Caro qui a les mots pour dire tout ça… et ces mots ont toujours une résonance particulière en moi.
    Merci de ces mots qui réconfortent et apaisent mes maux à l’âme…
    bises du sud

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  9. AnneduSud a dit…

    Je crois tout aussi fermement que toi que l’on ne peut pas se mettre « à la place de »…
    Et je souhaite courage, patience et tenacité à miss Lily et à à celui qui partage son parcours du combattant.

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  10. Shakti a dit…

    Moi qui ai eu la chance d’avoir mes enfants avec (un peu trop de) facilités, ma meilleure amie et d’autres copines ont besoin de traitements pour réussir à « fabriquer » les leurs.
    Et si, bien évidemment, je ne peux qu’imaginer, et certainement pas me mettre à leur place, je trouve ça tellement injuste pour elles.
    Et surtout, j’admire leur courage et celui de leurs compagnons.
    J’envoie une fournée d’ondes positives à tous ces parents en tentatives de devenir.
    £Bonne journée
    Et courage à ta soeur

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  11. lilu a dit…

    Pour moi, ce fut 3 ans, 3 ans de tout, du pire au meilleur. Je pensais que c’était « fini », j’avais eu « mon cadeau de la vie », j’avais digéré….Mais…Il suffit que je lise ces lignes sur ce vide intense, immense qui se creuse inexorablement jour après jour, cycle après cycle (jusqu’au jour où..) Et tout remonte, surtout cette douleur, que l’on tait parce que quand même « c’est pas compliqué de faire un bébé ».

    Je souhaite de tout coeur que ces femmes voient leurs ventres s’arrondir, et que les autres mesurent leur chance de temps en temps.

    Bonnes fêtes à vous

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  12. chupachup a dit…

    Moi aussi je suis passée par la…le souci ne venait pas de moi mais de mon homme et j’ai serré les dents pour ne pas trop aggraver sa douleur lorsqu’il a fallu que je subisse toutes sortes de petites barbaries (fiv icsi) dans mon corps qui lui fonctionnait bien et n’y comprenait rien.
    Mais voila que le miracle s’est produit et à la première tentative notre petite fille a bien voulu s’accrocher. Je fait donc partie des chanceuses pour qui ça n’a pas été le parcours du combattant.Le problème c’est que ,malgré la fatigue et les nuits blanches, je commence à rêver d’un second mais je ne veux pas repasser par tout ça.
    Alors comme toutes celles qui sont dans mon cas j’attends encore, naivement peut être, qu’un miracle se produise naturellement(les medecins me disaient « vous avez autant de chances de tomber enceinte naturellement que de gagner au loto…).
    Mais on ne sait jamais…

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  13. SuperPionne a dit…

    je trouve qu’il y a une certaine injustice parfois dans la nature (c’te vache). Tu as celles qui voudraient tellement devenir mère et seraient merveilleuses dans ce role. Et tu as celles qui tombent enceintes comme moi j’mange du chocolat et qui avortent ou s’occupent mal de leur enfant.
    C’est mal fait, par moments, la vie.

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  14. Véronique a dit…

    C’est une épreuve, un véritable combat, une course contre la montre, avec des rdv manqués, des pics d’espoir, des symptômes imaginaires (dont tu dirais que Mère Nature cette truie est friande) et des désillusions assassines…
    Et puis, un jour, on fait le point et on se dit que ce combat là est perdu d’avance …
    qu’on n’aura plus jamais le courage d’y croire si fort et de connaitre un nouvel échec …
    qu’on ne veut plus supporter toutes ces épreuves et ces « tue l’amour » …
    qu’il y va de notre équilibre et de notre relation à l’autre …
    mais on ne renonce pas pour autant !

    On refait un chemin personnel, un chemin rempli de doutes et d’interrogations, un chemin qui conduit vers l’adoption parce que l’essentiel n’est pas de porter un enfant mais de le chérir, de l’entourer, de lui transmettre …
    UN PARENT (MERE OU PERE) N’EST PAS CELUI QUI DONNE LA VIE …
    C’EST CELUI QUI DONNE L’AMOUR !
    … mon AMOUR a douze ans et je suis comme toutes les Mamans du monde incroyablement fière de MON fils …

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  15. Argantel a dit…

    Sujet ô combien douloureux … Comme toi, je ne mesurais pas cette souffrance(aucun pb pour avoir mon 1er). Et puis, on m’a diagnostiqué une endométriose alors qu’on essayait sans succès d’avoir le 2ème. Et là, pendant 1 an, je n’ai pensé qu’à mon cycle, mes ovaires, mes trompes … je suis devenue obsédée, irritable, c’était juste affreux. Et j’ai finalement eu le bonheur d’avoir ma petite fille.
    Maintenant, je mesure un peu mieux cette souffrance et je suis admirative devant ces femmes-mamans qui tentent tout et cela pendant des années et qui tiennent le coup.

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  16. Titouille a dit…

    Actuellement enceinte de 2 mois et demi après un parcours douloureux de 20 mois, je suis très émue par ce post.
    Merci Caroline ! J’en profite pour te féliciter pour ce blog drôle, émouvant et sincère que je lis tous les jours depuis 2 ans sans jamais commenter (honte à moi).

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  17. Doloqui a dit…

    Ce qui est beau dans ton blog, Caroline, c’est que la lecture des commentaires est aussi enrichissante et émouvante que tes posts : merci donc à toi d’opérer cette maïeutique (Caro = le Socrate des blogs ?!!!).

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  18. Virginie a dit…

    Parce que je cotoie tous les jours un peu plus d’une centaine d’enfants, parce que beaucoup trop d’entre eux vivent des situations absolument incroyables, je suis persuadée que Véronique a raison, les parents sont ceux qui s’occupent des enfants qu’ils aiment et que le seul lien de parenté est celui-là, l’amour.
    Et parce que je pense très fort à des mamans en devenir depuis trop longtemps, il m’arrive trop souvent dans ma salle des profs de dire « Merde.Ils auraient mieux fait de prendre un chien. » Ouais c’est injuste que des femmes avortent alors que d’autres ont tant de mal en avoir et ouais certaines auraient mieux fait d’avorter plutôt que de faire tellement souffrir leurs enfants. Malgré tout j’y crois pas vraiment et je me dis que ces femmes-là, elles sont autant victimes que bourreaux.Bref, je me mets trop souvent en colère. Et j’y tiens à cette colère.

    Ben oui: mère Nature, la truie.

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  19. mme la truffe a dit…

    Je suis parlé par là pour avoir mon ainé puis mes jumeaux.

    Si je peux donner un conseil à toutes pour avoir vécu ceci de l’intérieur… il y a deux façons de vivre cette sale expérience que la vie nous impose. celle de se poser en victime, ce que je lis très souvent et celle de faire comme si « il n’y avait pas de raison que ça ne fonctionne pas ».
    J’ai pris l’option 2 et mine de rien, je pense avoir ainsi épargné mon couple deux fois.
    Chaque jour les piqures, le mal de ventre, les ovaire gros comme des pastèques, les 3 A/R chez les gynéco qui était juste à 1h30 de mon travail…. aller bien sur ensuite il y avait le retour…. ce con qui n’était jamais à l’heure sinon il ne serait pas toubib… et puis mon employeur cet escroc qui ne devait absolument rien savoir, qui me prenait pour une débile qui faisait régulièrement la sieste chez elle le midi, alors que je fonçait sur les routes…. sans oublié mon vilain mari qui se plaignait d’être réveillé aux aurores pour lui aussi prendre la route et aller se faire faire une petite gâterie dans une cabine, une fois par mois…. il osait se plaindre en plus le con !
    Mais j’ai vécu ça avec le sourire…. parce que sinon on se perd.
    Les piqures avaient « juste » remplacé la pilule de mes jeunes années dans mon esprit… je me piquais comme on boit de l’eau. dramatiser aurait été me plonger. alors oui au 7ième traitement j’en avais ras le bol; oui, j’avais 24h un peu en berne quand mes sales règles arrivaient mais…. j’ai gardé le sourire…. et c’est enfin arrivé…. strike… des jujus la seconde fois en plus !!

    faire comme si ça n’était rien. comme si ces piqures n’étaient qu’un aspirine pour ne pas se pourrir la vie et puis un jour crier à la terre entière qu’on attend un bébé… et que bien sur on sera alitée 7 mois avec un cerclage…. sinon c’est pas drôle !!

    A toi Caroline, ne culpabilise pas de vouloir vendre ta fille…. malgré toutes mes épreuves et peut être justement que je suis obligée à ne pas les vivre comme telles et bien… je mets en vente régulièrement mes 3 enfants !!

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  20. Diane a dit…

    Tu touches la corde sensible ce matin, Caro… Pile quand j’entame la nouvelle semaine de l’espoir, qui se terminera soit par un merveilleux cadeau, soit de la même manière que toutes les précédentes depuis bientôt un an.
    Et dire que je continue à serrer les dents parce que j’ai découvert des souffrances bien pires que la mienne… A Lily et à toutes les autres, je vous admire…
    SuperPionne, oui, c’est injuste, mais on ne peut pas penser à ça sans arrêt : je fais abstraction des autres, je suis sincèrement heureuse des naissances des enfants de ma meilleure amie, de ma cousine ou de mes autres proches qui ont facilement des enfants. J’espère ne jamais tomber dans la rancoeur et me considérer comme une victime d’une grande injustice (et je bénis Mère Nature de m’avoir donné la faculté de toujours relativiser, ça aussi c’est une chance).

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  21. Héllebore a dit…

    Joli post Caroline, j’avais découvert le blog de Lily via le tien. J’ai dû passer par la PMA pour avoir ma petite Garance et c’est un chemin bien long et difficile… Je croise les doigts et j’envoie plein d’ondes à toutes les mamans en devenir qui espèrent accueillir un loulou dans les mois ou années qui viennent… y croire et y croire encore, avoir confiance en soi et s’entourer de gens bons et affectueux voilà ce qui m’ a aidé. A chacune et chacun ( car c’est bien difficile pour les papas aussi! Big up à mon amour)de trouver le moyen de tenir le coup.

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  22. Véronique a dit…

    Virginie, ta colère est saine …
    Et je crois que c’est en partie la colère – en partie seulement -qui m’a poussée à ne pas me résigner …
    Le jour de la rencontre avec mon enfant, je me suis aperçue que les femmes dans la rue pouvaient être enceintes (ce que mon esprit avait occulté pendant presque 10 ans), qu’il y avait des jardins remplis d’enfants appelant leur Maman (ce que mes oreilles n’entendaient plus depuis si longtemps), qu’il y avait des rayons de supermarché devant lesquels on pouvait pleurer (couches, lait maternel, biberons …)et que la ville où j’habitais avait un nombre incroyable de magasins pour les touts-petis.
    Et j’ai oublié ma colère, comme j’ai oublié mes douleurs, toutes ces atteintes à mon corps, tous ces espoirs déçus …
    Mon esprit s’est libéré de ses entraves(et la capacité à oublier est immense), mon esprit a décidé de ne garder que le meilleur …
    Je ne crois pas être différente de toutes les Mamans, je crois simplement que mon expérience me pousse toujours plus à ne pas juger, à ne pas interpréter, à surveiller mes mots (j’ai eu aussi droit à des propositions de « mode d’emploi » ô combien humiliantes …)

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  23. Audrey a dit…

    J’envoie plein d’ondes positives à Lily, à ta soeur (et son tétard), à toutes les autres et à leurs conjoints. J’irai peut-être jeter un oeil au blog que tu indiques… ou peut-être pas. Pour être passée par là, je trouve que la PMA, c’est vraiment quelque chose de très intime… en plus de ne pas être drôle et je dois bien avouer que ça ne reste pas la meilleure période de ma vie, celle dans laquelle je souhaite me replonger par procuration. Aujourd’hui, j’ai la chance de ne pas être réveillée 12 fois par nuit, et quand je regarde notre lionne d’Afrique, j’oublie les épreuves passées et ne regrette aucun des échecs de la médecine.

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  24. Geneviève a dit…

    Je pense à ma « petite belle-soeur » qui a connu ce parcours douloureux, difficile et quelquefois… « tue l’amour », oui. Elle est maintenant maman d’une grande petite lili qui vient du Burkina et, comme nous toutes,elle a parfois envie de la mettre en vente 😉

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  25. AlmondFlower a dit…

    Ca fait 18 mois qu’on essaye, on passé les premiers examens … et j’attends la fin de mon cycle pour reprendre rendez vous chez la spécialiste pour le verdict … Et je le vis pas super super …

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  26. sparadrasanguinaire a dit…

    J’en suis aussi.

    Quand les copines tombent enceintes au bout d’un mois d’arrêt de pilule, mais en plus qu’elles font un 38, qu’elles retrouveront par la suite….

    Oui Nature sa mère la truie.

    Dès fois jme dis merde un corps rond c’est signe de fécondité non ? S’il y a bien un truc que ça veut dire, c’est ça ! On ira pas défiler pour Chanel, mais au moins les gens reconnaissent qu’avec notre ventre déjà gros, nos hanches larges, on est faites pour êtres mères, et le bébé sera au Hilton pendant 9 mois !

    Mais s’il n’y a même pas la fécondité, il reste quoi ?

    Dès fois, jme sens super vide. C’est ptet aussi pour ça que je rempli avec ce que je peux…

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  27. Lola a dit…

    Je suis une Lily. Je suis passée par la PMA et j’ai eu beaucoup de chance : à la troisième FIV, j’ai eu des jumeaux.
    Malgré ce parcours, il m’arrive de vouloir ouvrir une vente sur ebay pour me débarrasser de mes grumeaux.
    Moi, ce sont les femmes enceintes geignardes que j’ai du mal à supporter.

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  28. lollipop a dit…

    tout ça est très dur parce que nous vivons dans une société où il est devenu obligatoire d’avoir des enfants ! on a l’impression ne n’être pas femme si l’on n’a pas d’enfants !! Il y a une pression sociale hallucinante !
    Je trouve que l’on revient en arrière de nos jours, les combats féministes semblent loin, il est de bon ton d’admirer une femme avec 4 enfants, de moins bon ton une autre qui a une belle carrière mais sans enfant et si de surcroît, elle est célib et bien on dira qu’elle s’est sacrifiée ! Je n’aime pas ce que la société fait des femmes en ce moment !

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  29. Caroline a dit…

    Très émue par vos témoignages. très très d’accord avec lollipop sur le drôle de tour qu’on est en train de jouer aux femmes.

    Très très très contente de retrouver sparadrap sanguinaire, qui me manquait bien depuis nos délires nouvellestaresques 😉 courage, la belle.

    Courage à toutes et tous, bienvenue aux nouvelles, des baisers à la lionne d’Afrique aussi, parce que oui, évidemment, la grossesse peut prendre la forme d’une longue attente et l’accouchement celle d’un voyage en avion…

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  30. Alex a dit…

    Quel joli message ce matin…je fais partie de ces Lily, peut être devrais-je dire, je faisais partie de ces Lily. 4 années d’intenses galères, d’opérations en examens diverses pour finalement atterir en PMA, exténuée par tant d’épreuves à subir.

    Nous avons « eu » de la chance qq part car notre FIV1 s’est transformé en réussite et un joli bb est né 9 mois après. Aux 18 mois de notre petit gars, nous avons retenté. 1 an de traitement, que des négatifs, le désespoir, encore et toujours…et puis dans notre jargon à nous, les habitués de l’infertilité, un « bébé couette » est arrivé par miracle. Je suis enceinte de 5 mois aujourd’hui alors qu’en 8 années, jamais une seule grossesse naturelle n’a été possible…

    Certes, la majorité des personnes ne peuvent pas « comprendre » ce que l’on traverse, c’est comme tout, tant qu’on n’est pas touchés, c’est difficile de pouvoir décrire cette douleur de ne pouvoir enfanter. Mais Caro, une chose est sûre, c’est que l’évoquer est déjà un grand pas. Ignorer ce que 5% des couples subissent est la pire des sentences. Par ton témoignage, tu rends un bel hommage à ton amie (et à nous toutes!) et lui communique tout ton soutien. Et c’est souvent ce dont on manque, le soutien.

    Merci encore pour ton message.
    Bonne journée

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  31. 'tine a dit…

    Solidaire même si je ne connais pas vos douleurs et vos frustrations personnellement… mais on a toutes et tous dans nos entourages des personnes qui nous sont chères et qui sont touchées par ces difficultés à concevoir un bébé… et oui je crois que cela fait partie pour le coup des plus grandes injustices de la vie… finalement comme tout ce qui touche au corps, à la vie, à la mort… Beaucoup de courage à lily et à tous ces frères et sœurs de galère ! Un petit clin d’œil aussi à la Lionne d’Afrique dont nous avons vécu l’aventure… (j’ai près de moi un petit lion d’Afrique aussi arrivé depuis bientôt 2 ans…)

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  32. Lytabie a dit…

    Bonjour Caroline,
    merci pour ce post, qui me touche particulièrement ce matin, parce que je m’appelle Lily aussi, pour de vrai dans la vraie vie, parce que moi aussi j’ai des faignasses de trompes et des branleurs d’ovaires, et que je suis enceinte de 10 semaines après un long parcours qui a fini par une FIV après 3 ans de galères multiples.
    Je n’ai pas été choquée par la vente de ton Helmut peut être parce que je suis enfin calmée, ou plutôt parce que le second degrés de ton blog fait tout passer!!

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  33. sparadrasanguinaire a dit…

    Yeaaah !

    Ouais,ces derniers mois j’ai eu une vie à la Lio, plus une minute à moi : diplômée, embauchée, déménagée 😀 Mais juste avec 20 ans de moins et des jupes plus longues quoi XD

    Et puis en fait boulot pas si bien = déprime tous les matins ! Je continuais à te lire, mais ça s’arrêtait là !

    Mais je viens d’en trouver un autre à des années lumières de celui que je vais quitter, sur tous les plans. Je me dis c’est une partie de ma vie qui s’améliore, le reste va suivre, il faut bien !

    Par contre, ce texte qui est inscrit sous le cadre où j’écris actuellement :
    « Vous pouvez utiliser des balises HTML comme et

      pour styler votre texte. Liens créés automatiquement. »

      Y’a que moi qui voit un message porno en subliminal ? Ou c’est juste que la Lio qui est en moi s’exprime, et a grave chaud aux miches ? O_o

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  34. Evilysangel a dit…

    Merci!…Je ne peux que te dire Merci Caroline d’avoir si bien su rendre hommage à ce qu’est cette indicible douleur, cet indécrottable sentiment de culpabilité qui rongent l’esprit après un parcours PMA infructueux…Il y a un an maintenant que l’on m’annonçait froidement et de but en blanc que la médecine ne pouvait rien pour moi, que mes ovaires sont à court et que je ne pouvais que me réjouir d’en avoir au moins eu un normalement il y a maintenant 14 ans!…Prends-toi ça dans les dents Georgette!…GGrrrr…
    Alors oui, Merci à toi Miss…J’en ai encore les larmes qui me montent tiens!…Bizbye

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  35. Bé@ a dit…

    Bonjour à toutes!
    Nous étions chez des amis samedi soir, ils ont des difficultés à avoir un loulou et j’ai ressenti encore plus que d’habitude leur désarroi alors que nous n’en avons pas abordé le sujet et ce matin ton post…
    J’attends un 2ième petit garçon pour avril.
    Lorsque j’ai annoncé que c’était un 2ième gars tout le monde m’a demandé si nous n’étions pas déçu de ne pas attendre une fille?
    Mais comment être décue!
    La nature nous a fait, à deux reprises, la joie d’avoir 2 enfants sans difficultés et en bonne santé. Et même si notre chaton nous fais passer de rude moments je me rends t’autant plus compte de la chance que j’ai lorsque autour de nous 3 couples ont dû mal à en avoir.

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  36. embrun a dit…

    Des pensées douces pour ces mamans belles. Celles qui seront, celles qui le sont : que ce soit en pensée ou en acte 🙂 🙂 🙂 🙂
    Des pensées positives pour les jours de des-espoirs, parce que la vie fait que le chemin pour arriver à la maternité est peuplée d’écueils, parfois. Alors qu’il semble si droit et lisse pour d’autre…

    Je n’ai pas connu de soucis pour mon premier. J’en ai connu après. Jusqu’à me dire qu’après tout, un enfant était déjà bien. Et puis, l’échéance de l’âge (ah oui, pas de PMA après 42 ans, ma brave dame, donc… faut se dépécher pour prendre une décision !), le ras-le-bol des traitements en tout genre (alors que tout fonctionne des deux côtés), des frustrations les jours de règles, des haines tenaces envers les femmes enceintes qu’on croise… oui, ras-le-bol de ce qui me pourrissait la vie.

    Alors… un lâcher prise, peut être salutaire dans mon cas, et une énième grossesse démarre. Tout aussi suivie de près. Et là, miracle, je passe le premier trimestre. Le deuxième (avec amniocentèse, en plus !), le troisième… et mon garçon d’amour est là. Bon, le bonheur quoi. L’équilibre qui se rétablit.

    Je souhaite tous ces bonheurs aux futurs parents. Que leur bébé vienne de leurs gênes, ou bien d’ailleurs : ils créeront toujours une famille 🙂 🙂 🙂 🙂

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  37. Roxane a dit…

    La société impose effectivement de plus en plus aux femmes, dont le fait de commencer à vouloir procréer bien plus tard qu’avant, pour des raisons financières, de carrière nécessaires. La fécondité baisse avec l’âge, et surtout le temps est compté…
    On ne peut effectivement pas se mettre à la place de la souffrance de ces couples, de l’épreuve que cela représente.
    MAIS
    je suis l’heureuse tante de 2 petits garçons FIV, la marraine d’un autre petit garçon FIV chez ma meilleure amie, qui a lui-même un grand frère IA. Parfois, la lumière au bout du tunnel. Et si je n’ai pas pu ressentir ce que ma meilleure amie et son mari ressentaient toutes ces années, j’aurai tout fait, y compris le porter pour eux si j’avais pu. Et je suis tombée enceinte de ma troisième deux semaines après avoir fait la connaissance de mon filleul, après une attente de 18 mois, comme si je l’avais attendu moi aussi…

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  38. sparadrasanguinaire a dit…

    ben je sais pas….purée en fait j’ai un pouvoir de ouf, je contrôle l’Univers !

    Faut en profiter, je dois la Mère Noël ou un truc dans ce genre…

    Mais sérieux, je sais pas ce qui s’est passé !

    Avoir le pouvoir de rendre les com en italique, ça fait pas rêver quand même.

    Mère Nature la truie.

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  39. pmgirl a dit…

    Je fais également partie des handicapées de la grossesse et j’ai adoré ton article…
    Effectivement, si on ne passe pas par la case PMA, on ne peut pas vraiment se rendre compte…
    Ce qui est d’ailleurs assez difficile pour communiquer avec la famille ou nos amis. Ils ont bien du mal à trouver les mots, et on a bien du mal à comprendre leur douleur à eux…

    Le chemin de la PMA est long et semé d’embuches…
    Mais il permet aussi de mieux vivre certains aspects de sa vie.

    Chacun a son petit drame personnel…

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  40. Laura a dit…

    ok c’est bon désolée pour ces essais, et beau billet, vraiment, j’ai eu les larmes aux yeux (ok au huitième mois de grossesse les larmes aux yeux quand on parle de bébé disons que c’est pas original)…

    N’oubliez pas, alimentation industrielle et inadaptées, médicaments en tous genre (dont traitement hormonaux comme la pillule) et pollution sont les causes principales d’infertilité… Soyez autant nature que possible…

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  41. Loop of Kurland a dit…

    Ma mère a longtemps cherché l’ordonnance qu’on lui avait faite lorsqu’elle m’attendait, et qu’elle n’a finalement jamais utilisée: on lui avait prescrit du distilbène. Merci, Maman.

    Ce qu’i n’empêche pas de passer ses grossesses sur le flanc, mais bon. Merci Maman quand même.

    Comme tu le dis, on ne sait pas ce que c’est quand on n’est pas dedans. Une pensée également pour toutes ces femmes aux ovaires valides, aux ovules parfaits et aux trompes glissantes à souhait qui se retrouvent dans cette galère parce que le futur papa est stérile.

    Amitiés à ta soeur. Elle a la wifi?

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  42. Lily a dit…

    Merci Caro pour ce si touchant billet qui me va droit au coeur, merci pour tous vos commentaires qui me bouleversent plus que de raison.

    Ah si toutes les Lilys du monde pouvaient se donner la main…

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  43. Lady Elo a dit…

    Emue aux larmes, au-delà des mots.

    Un bébé n’est pas d’actualité pour moi, mais j’avoue m’angoisser régulièrement à la pensée que le jour où… peut-être, ça ne marchera pas…

    Un gros câlin de soutien à toutes les courageuses mamans en attente.

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  44. une autre autre caro a dit…

    dans le rôle de la mouche du coche et après avoir vue une de mes amies souffrir mille morts physiquement pour arriver à mettre au monde un enfant qu’elle affirmait très courageusement ne pas arriver à aimer lors des premiers mois :

    les psys disent très bien que l’impossibilité a procréer pour la plupart des femmes vient avant tout du fait qu’il n’y ai pas de place dans leur « psychisme » pour un enfant (je résume)mais elles s’y contraignent inconsciemment à cause d’une injonction sociale que pour ma part je trouve barbare. je ne suis pas du tout favorable à la PMA. Il y a les mères porteuses, il y a l’adoption, il y a la logique et le rationnel lesquels au 21es devraient dispenser les femmes d’avoir à souffrir de ne pas pouvoir faire d’enfant.

    de plus c’est un parcours qui laisse des séquelles. bref je respecte les choix de tous mais les scientifiques qui travaillent autour de ce sujet son atterrés de voir des femmes toutes jeunes se précipiter sur la PMA. L’enfant n’est pas un caprice à s’offrir « dans les temps », il vient ou pas. Vu le nombre de femmes de moins de 30 ans stériles il faudrait plutôt s’interroger sur le niveau de stress atteint par nos sociétés et la régulation naturelle des espèces.

    j’insiste sur le fait que je ne suis pas dans une volonté d’agresser ni de renier les désirs profonds des unes et des autres parce que je sais le sujet hautement émotionnel. toutefois un peu de rationnel dans le domaine ne nous ferait pas de mal et je suppose libérerait un peu d’espace dans les têtes des femmes qui restent bloquées sur un désir d’enfant qu’elles n’arrivent pas à concrétiser pour cause de pression sociale. Ce qui leur éviterai à moyen ou long terme le passage par la pma qui est un vrai cauchemar.

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  45. marlène a dit…

    Je n’aurais pas forcément répondu mais j’ai tressailli au mot « distibilène. » Ma soeur est stérile à cause de cette cochonnerie. Elle a adopté un magnifique bébé au Brésil devenu une sublime jeune femme de 20 ans qui est la joie et le soleil de nos vies….mais ce produit a gâché la vie de nombreuses femmes voulant être mères. Et c’est un des plus gros scandale du 20ème Siècle.

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  46. Véronique a dit…

    Je comprends très bien ce que tu veux dire Autre Caro et n’y trouve aucune agression …
    Je pense néanmoins que le désir d’enfant ne peut être associé à une pression sociale (même si parfois elle existe de façon inconsciente)
    et que la souffrance est générée par le manque de résultat, normalement si simple, si naturel …
    On ne décide pas de faire un enfant pour faire comme tout le monde, on décide de faire un enfant parce qu’on sent ce désir, qu’on a pris le temps de l’évaluer et qu’il répond à une necessité personnelle (je ne dis pas non plus qu’il répond à un manque).
    Pour bien de futures Mamans, la PMA reste la solution idéale parce qu’elle essaie de pallier à une erreur, à une programmation défaillante … et qu’elle est la seule possibilité envisageable.
    Prendre une autre option, choisir une autre voie passent nécessairemment par une introspection, un parcours personnel qui ne peut se juger ni même s’expliquer …
    et pour lequel un temps important est nécessaire

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  47. Audrey a dit…

    @’Tine et Caro: ma lionne d’Afrique vous rendra vos bisous (dont elle n’est pas trop avare… surtout avec son poupon!) quand elle ne bavera plus et n’aura plus le nez qui coule! Pour les clins d’oeil, elle est encore en apprentissage!
    Sinon, c’est vrai que côté soutien, c’est pas évident pour les gens qui nous entourent: ça ressemble vite à de la compassion, voire de la pitié! Sans compter que nous non plus, on ne sait pas ce qu’on veut (en tout cas moi): on voudrait que notre entourage réagisse normalement tout en ayant quelques égards… et quand il les a, c’était pas comme ça qu’on aurait voulu qu’ils agissent. Et c’est pas que lié aux hormones qui fluctuent! Lâcher prise est sûrement la meilleure solution… mais ça n’est pas facile (ou alors, j’ai séché la formation!) On veut croire que les médecins peuvent nous aider, qu’ils ont la solution à notre souci… alors quand ça ne marche pas, c’est incompréhensible!
    Après les galères des piqûres (dont certaines à des heures indues!), des prise de sang, des échos, des tests négatifs… le long voyage vers ma lionne m’a presque paru reposant (physiquement, parce que nerveusement, c’est une autre histoire). Pour nous, ça a été tellement fort en émotions que je me dis que si il y a un petit frère ou une petite soeur, je ne suis pas sûre d’avoir envie qu’il arrive de « dessous la couette » (ce qui est somme toute assez peu probable! Et il est maintenant acquis qu’il/elle n’arrivera pas d’un tube à essais!)

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  48. Audrey a dit…

    Désolée de te contredire, mais en France du moins, les mères porteuses sont interdites!
    Pour pas mal connaître le monde de l’adoption, je peux te garantir que l’aspect « caprice », on le retrouve aussi chez les postulants à l’adoption… renforcé par l’effet de mode et la médiatisation de l’adoption chez les people!
    Dans mon cas (c’est celui que je connais le mieux!), ce n’est pas la pression sociale qui m’a fait supporter la PMA (alors que je tombe quasi dans les pommes à la vue d’une seringue!), mais bien le désir d’être maman. Et celui-ci ne m’est pas tombé dessus à l’aube de mes 30 ans! Mais je n’exclue pas qu’inconsciemment quelque chose bloque quant au fait que je sois enceinte…

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  49. lorna a dit…

    oh combien ce sujet me touche…

    Il y 3 semaines,j’ai fait un test urinaire persuadée qu’il serait negatif avant de prendre un traitement pour entamer la procedure echographie, analyse hormonale, spermogramme et tutti quanti…

    et bonheur absolu! le test s’est révélé positif… J’ai échappé à ce parcours mais pas à la souffrance de se dire qu’on ne sera jamais mère…

    effectivement, il n’y a pas de mots pour consoler une femme de cette souffrance et parfois quand cela touche une amie,c’est très dur de se sentir impuissante!

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  50. lytanie a dit…

    Je pense que la mouche du coche c’est exactement ça, ou comment venir poser un diagnostic « psychologique », sur des problèmes qui sont dans beaucoup de cas, physiques, lire le blog de Lily. Personnellement je ne me sens pas agressée, mais je pense que ce genre de discours est vraiment déplacé, on ne peut pas juger les femmes qui sont en PMA, c’est trop simple de tout tourner autour de « pression sociale », et de « place mentale pour un enfant ». Allez faire un tour en PMA, et vous comprendrez. Pour votre gouverne les meres porteuses sont interdites en France.

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  51. Plume a dit…

    Bonjour Caroline,
    Je te lis tous les jours ou presque et je n’ose jamais t’envoyer un com, trop timide pour ça. Je fais (hélas) partie des parcours très longs et très douloureux. Dans notre couple, c’est mon compagnon qui a un problème et nous avons passé des années sur toutes sortes de tentatives possibles. Pour finalement, perdre, en plein bonheur, deux jumeaux déjà adorés à presque 5 mois de grossesse (allongée non stop). Depuis, je me suis résignée à n’être probablement jamais maman. Caro, sincèrement, quand tu parles de vendre ta fille, ça m’amuse ! Finalement, ça m’aide un peu à positiver, je me dis que ça ne doit pas non plus être facile tous les jours d’être maman. C’est normal que tu n’arrives pas à comprendre ce qu’on vit, nous les « femmes-sans », parfois au bureau, j’ai moi-même du mal à comprendre les crises d’angoisse pour un 38 de fièvre des « femmes-avec ». Continue à nous « vendre » ta fille, c’est mignon et plein d’humour. Et merci du fond du cœur d’avoir fait aujourd’hui un joli billet pour nous. Bonne chance à ta sœur.

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  52. chris a dit…

    Parce ce que j’ai toujours pensé qu’un papa ou une maman c’est celui qui console quand on tombe, qui câline quand on est malade, qui gronde quand on fait des bêtises et surtout qui aide l’enfant à grandir à se construire avec son amour,
    Parce qu’après la batterie d’exam humiliants de recherche de stérilité(ou non)j’ai dit stop au RDV et exam à droite à gauche à n’importe quel jour et à n’importe quelle heure,
    Et parce que que je pars du principe que ça ne sert à rien d’aller contre dame nature cette truie,
    Nous nous sommes lancés dans 1 autre aventure et sommes devenus les heureux (c’est rien de l’écrire) parents de 2 merveilleuses perles de Chine.
    Moi je n’ai pas eu « les couilles » de me lancer dans la galère des PMA, FIV et j’en passe aussi je vous envoie des brouettes de courage surtout en cette période où je sais combien il est difficile d’être heureux quand on est dans l’attente d’un petit être.

    Je souhaite à tous les adultes de trouver leur enfant et à tous les enfants de trouver leurs parents

    Chris maman de Léa 6ans (2004) et Clara 2 ans (2008)

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  53. Caroline a dit…

    Une autre autre caro, ok, on peut débattre, en effet les traitements arrivent souvent trop tôt, sont parfois prescrits sans recul (le distilbene en est un exemple flagrant, à l’époque il était censé protéger des fausses couches). Ok aussi pour admettre que parfois la stérilité trouve sa source dans le psy. Mais là où je ne suis pas du tout d’accord avec toi, c’est quand tu offres comme alternative les mères porteuses, qui à mon sens sont bien plus grave en terme d’implications éthiques que la PMA. On parle là de commerce de ventre, d’exploitation en général de femmes qui n’ont que « ça » pour vivre.

    Par ailleurs, quand une femme ne peut avoir d’enfant en raison d’un problème imputable à son mari, où est la pression sociale ? On peut bien sûr partir du principe que la nature nous a faite comme ça et qu’il y a une raison. Dans ce cas, on peut aussi décider de ne pas soigner toutes les autres maladies (l’endométriose par ex est une maladie qui rend stérile), cancer et cie, en décidant de s’en remettre au destin. Encore une fois, je comprends tes réticences et certains de tes arguments. Et je ne sais pas jusqu’où je serais allée pour faire un enfant. Mais mettre toutes les femmes qui sont en PMA dans le même bateau, celui des nanas qui n’arrivent pas à tomber enceinte parce qu’elles s’en empêche inconsciemment ou qu’en vérité elles n’en ont pas très envie, c’est faire une énorme généralité. Je te le dis en toute cordialité, je ne pense pas que tu veuilles blesser qui que ce soit. Mais je crois vraiment qu’il ne faut pas être péremptoire en la matière.

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  54. Estel a dit…

    Depuis l’age de 15 ans j’avais ce discours : je ne veux pas d’enfants. Mon père m’avait gentiement proposé de me faire stériliser… Et puis, je L’ai rencontré, lui en voulait trois, moi zéro. On a chacun fait un pas et on a essayé, puis essayé, puis essayé. Diagnostic barbare venant de moi, deux ans de piqure, d’irm, de pilules, de prise de sang, et au moment oú je décide de laisser tomber parce que j’en avais ras le bol, ça marche. Donc il n’y en aura qu’une. Parce que je ne me sens pas le courage de repasser par tout ça, et je n’en ai pas l’envie.

    Mon bof et ma bs celá fait leur troisième ou quatrième fiv, ils n’y arrivent pas et se sont tournés vers l’adoption. J’espère de tout coeur que rapidement ils aient la chance d’être parents !

    A toutes et á tous : courage !

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  55. Lily aussi a dit…

    Moi aussi je suis une Lily. Je vais commencer les piqures et la torture en janvier alors que mon corps fonctionne bien… si seulement on était sûrs que ça marche ! Mais il faut gérer le doute de faire tout ça pour rien en plus de la souffrance de l’echec…
    « Et vous, c’est pour quand ?!!? Faudrait vous décider quand même, hein ? Et puis si ça marche pas tout de suite, pensez à autre chose et ça viendra tout seul. »
    Ras le bol.

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  56. Flonya a dit…

    comme le dit pmgirl moi aussi je fais partie des handicapées de la grossesse 😉 pas facile a vivre tout les jours la PMA et encore moins de se faire comprendre par l’entourage, mais on croise les doigts et on y arrivera toutes à avoir de bout de chou.

    en tout cas je te dit Merci pour ton article et pour la découverte de ce blog,

    un autre aperçu de blog http://enquetedetoi.mabulle.com/

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  57. ClaireDDM a dit…

    Si ton post d’aujourd’hui, et surtout les témoignages tous plus dignes et touchants les uns que les autres pouvaient éradiquer la question :
    « Et alors, c’est quand que vous nous le faites? »

    L’une des plus indélicates questions qui existe. Je suis toujours ébahie de l’entendre poser, la bouche en coeur, par des gens totalement inconscients de la souffrance qu’une telle question remue…

    Pour le reste Caro, juste merci de parler si bien de la difficulté de devenir mère.

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  58. Nathouille a dit…

    Alors voilà, ce texte qui résonne douloureusement en moi, puisque vendredi dernier, on m’a annoncé que malgré la PMA, je ne serai jamais plus enceinte. Et même si je m’y attendais, même si j’ai la chance d’avoir une fille, un miracle (10 ans déjà…)j’ai eu beaucoup de mal à encaisser. L’endométriose stade 4 et une réserve ovarienne proche du néant ont réduit mes chances à … rien.
    Il y a l’adoption, et le don d’ovocyte, mais pour des raisons qui nous sont propres, à mon mari et à moi, ce n’est pas notre chemin.
    Alors je mesure le cadeau inestimable que m’a fait la vie il y a dix ans, parce que si ma fille n’était pas là, mon drame en aurait été décuplé.
    Je suis la soeur de toutes ces femmes qui portent en elles la souffrance de ne pas pouvoir être mère, je les trop vu pleurer de désespoir. Pour moi le chemin s’arrête là, mais une FIV, c’est malgré tout 1 chance sur 4 d’être enceinte et heureusement, la majorité des femmes qui font appel à la PMA pourront être aidées.
    Courage à toutes
    Nathouille qui lit dans l’ombre depuis des années, mais qui n’a pas commenté depuis longtemps (honte honte :-))

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  59. Mamanlivier a dit…

    Je suis une fille DES.
    Apprendre à 10 ans que je n’aurais peut-être jamais d’enfants ne m’a pas aidée à me sentir à l’aise dans mon corps.
    Mais finalement j’étais préparée au pire depuis longtemps et le long temps d’attente avant d’arriver à avoir chacun de mes deux gnomes m’a relativement peu pesé.

    Ma belle soeur ne s’était jamais vraiment posé de questions jusqu’à l’âge de 30 ans, avoir des enfants, ça allait de soi. Du coup elle vit ses problèmes de fertilité et le parcours FIV beaucoup plus difficilement avec un fort sentiment de culpabilité.

    Je souhaite beaucoup de bonheur à tous les parents, quel que soit leur moyen d’y arriver.

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  60. Hécate a dit…

    D’habitude, je ne prends pas le temps de répondre aux billets que je lis ici, ils me font souvent rire et m’émeuvent parfois aussi…
    Là, j’ai envie de partager avec vous ce que les gens appellent ma « chance ». J’ai un petit garçon, j’ai de la chance comme ils disent… enfin je pense qu’ils disent ça pour combler le malaise qu’ils ressentent envers moi. J’ai de la chance oui, il est beau, intelligent et en bonne santé… mais ça n’enlève pas la douleur… celle d’avoir perdu sa soeur après une grossesse que cette « truie de mère nature » à rendu difficile. J’ai encore du mal a repenser aux échographies où la gynécho ne dit rien… j’ai un mal de chien qui me tord le ventre quand j’entends le son d’un monitoring… j’ai encore les larmes aux yeux quand je repense à ce jour où mon mari a franchi le seuil de ma porte d’hôpital avec cet air grave, pour me dire ce que je savais déjà. 5 jours après ça naissance mon ange était parti loin de moi sans que jamais je n’ai pu la tenir contre moi.
    Mais j’ai de la chance disent les gens: mon fils va bien.
    Ce n’est rien si l’année dernière après 2ans d’essais infructueux pour avoir un autre enfant, j’ai appris que, mère nature m’avait fait cadeau d’une endométriose qui ma rendue stérile.
    A présent je dois m’engager sur le chemin de la FIV et je n’y arrive pas… j’ai peur! Peur de souffrir, peur d’être à nouveau déçue, peur de perdre ce nouvel enfant.
    Mais après tout pourquoi le faire, j’ai de la chance comme disent les gens.

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  61. louloute a dit…

    Merci Caro, merci de me faire connaître Lily… depuis le temps que je souhaitais partager cette peine avec quelqu’un sans entendre des « Tu verras ca viendra, t’es jeune » ou le pire « Tu sais moi qui ai des enfants, c’est pas toujours facile finalement!!! » bref quelqu’un qui sait, qui connait. C’est con ce besoin qu’on a de sentir qu’on fait partie d’un groupe (ceci dit j’aurais préféré le groupe de je suis grande, belle, mince et poule pondeuse…). Je suis sure que pour vous c’est difficile de savoir quoi dire et pour moi c’est difficile de dire à mes copine que je ne viendrai pas les voir à la maternité et c’est culpabilisant de passer les baptêmes au toilettes pour pleurer en cachette. Mon homme a décidé de ne pas nous couper du monde, mais les gens ont parfois un manque de tact qui me scie.
    Alors merci pour ton blog, les discussions que tu lances, les rires que tu provoques et les rencontres que tu permets…

    P.S : En général j’ai beaucoup plus d’humour…

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  62. Zoé a dit…

    Merci Caro, je n’arrête pas de pleurer devant tous ces jolis et surtout courageux témoignages, j’ai une chance folle d’avoir eu mes 2 gigots sans souci et je remercie la nature pour cela, je connais des Lilys autour de moi, je ne sais jamais quoi leur dire car, bien sûr, je ne peux pas comprendre, j’ai même eu du mal à annoncer ma deuxième grossesse à une amie en essai depuis 4 ans, elle a pleuré à cette nouvelle, moi aussi ( bon depuis elle a eu un petit garçon et une petite fille tout ça en même temps qui ont juste 2 semaines!!)… Je vous embrasse toutes et vous serez toutes des formidables mamans, en devenir mais plus pour longtemps, je vous le souhaite.

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  63. marion a dit…

    Salut tout le monde ,

    Je suis très étonnée de voir tout ces témoignages de parcours du combattant ! Je ne comprends pas cette course au bébé…

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  64. lafaby a dit…

    Oh !

    Oh !

    Comme j’ai envie parfois de me battre (au sens de me frapper sauvagement, de me fouetter !)

    Comme je devrais avoir honte de me plaindre de mes soucis alors que certaines sont dans des situations ô combien plus pénibles que celles que je vis en ce moment !

    Pour vous toutes mesdames qui vous battez contre (je cite) « vos faignasses de trompes ou vos branleurs d’ovaires », je fais un immense Mea Culpa, et je vous souhaite tout le meilleur que l’on puisse vous souhaiter, et d’arriver enfin à donner naissance à votre rêve !

    Sur ce je file me flageller !

    Courage !!!!

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  65. Caroline a dit…

    En même temps Marion, chacun sa vie, hein, probablement que certains ne comprennent pas celles qui n’en veulent pas. Personnellement, je considère qu’il n’y a pas choix plus intime et personnel que celui de vouloir ou non un enfant. Donc la condescendance n’est pas de mise, merci…

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  66. Baba a dit…

    Dur..dur à lire.. Pleine d’emotion en lisant vos temoignages. Je suis desolée ca va paraitre deplacé mon commentaire, mais c’est pas le but. Je vous lis et je pleure. Je viens de tomber enceinte sous pilule… Demain sera mon 7 eme jours de reflexions pour un avortement. En vous lisant je me sens nulle de ne pas accepter ce bébé (j’ai deja 2 enfants tres jeunes, 2 ans et demi et 1 an tout juste) alors que beaucoup aimerait etre à ma place.

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  67. Caroline a dit…

    baba, je ne crois pas qu’il faille raisonner comme ça, ce n’est pas parce que tu gardes un enfant contre ta volonté que les filles qui n’arrivent pas à en avoir seront plus heureuses. C’est TA vie, celle de TES enfants, de TON mari, ne te laisse pas phagocyter par tout ça. Et crois moi je te comprends, j’ai été dans cette indécision pour un troisième pas prévu. Sauf que moi je ne prenais pas de pilule et que finalement, mon corps criait qu’il en voulait. Si je devais tomber enceinte aujourd’hui sous stérilet, je sais que je ne pourrais pas le garder. Bref, courage, ta décision sera la bonne, même si elle ne sera forcément pas facile à prendre.

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  68. Mouette a dit…

    Comme toujours, tout sonne juste ici, post et commentaires qui vous avec… Je suis passée perso par tout les côtés du miroir. Mère jeune, puis plus mère d tout (ventre stérile pendant quatre longues années avec courbes, spermo, piqûres de gonado et tutti quanti… jusqu’au jour où… 2ème enfant… Alors quand le troisième (voulu), puis le quatrième (pas attendu, du tout !) pointent le bout de leurs cellules, on les accepte sans même se poser de question. Trop conscients du miracle que cela représente.
    Aujourd’hui, entourée de mes quatre miracles de la vie, je vous embrasse toutes filles des seventies et les autres.
    ET MERCI Caroline

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  69. Anonyme de 40 ans a dit…

    Je profite de cet article pour demander quelque chose : je partage un bureau avec une collègue qui ne peut pas avoir d’enfants…et je suis d’une maladresse (avec mes 4 mômes)…du coup je sais plus quoi dire, koi faire….et je m’enfonce……J’aimerai la soutenir moralement mais j’ai toujours peur d’être maladroite…elle ne m’a jamais fait de réflexions : elle est toute contente si je raconte une anecdote sur mon BB mais je ne sais jamais quand commencer quand m’arrêter et franchement ça doit lui peser .
    Par exemple, lorsqu’elle m’a parlé de son problème de « stérilité » j’ai pris un air dégager,style « je m’en fous » pour ne pas dire « oh ma pauvre, comme ça doit être dur…je compatis…. »mais bon….enfin je suis mal à l’aise….
    Bref , si quelqu’un pouvait me donner un conseil.
    J’aime beaucoup ton article car je trouve dommage que la communication soit « coupée » entre les nullipares et les multipares (mon dieu que je n’aime pas ces termes)..enfin c’est ce que je ressens

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  70. Céline a dit…

    J’arrive peut-être après la bataille mais moi aussi j’ai fait partie du club des Lily, et je lui apporte donc tout mon soutien même si ça ne résout pas grand chose…Et en effet, personne ne peut savoir, juger, ressentir la profonde solitude d’un couple (en voilà un paradoxe!) dans cette situation!
    J’ai accouché d’un petit loup il y a cinq mois e quelques jours après cinq ans d’attente (ou pas)…Suite à une infertilité sévère de son papa et la fragilité de mon utérus, nous avions une chance sur 2 millions (chiffre réel!) qu’un bébé vienne au monde…Je suis tombée enceinte NATURELLEMENT un mois avant une première FIV qui n’a donc jamais eu lieu…Mère Nature n’est pas si truie parfois alors COURAGE et grosses bises à vous toutes!!

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  71. ClaireDDM a dit…

    @Anonyme de 40 ans.
    Mon avis qui n’engage que moi, c’est de lui demander ce qu’elle préfère. Veut-elle en parler avec toi? Préfère-t-elle pas? Elle a peut-être peur de te gonfler avec ses histoires et sa tristesse, si tu lui dis qu’au contraire que tu serais heureuse de pouvoir l’aider, même en ne jouant que le rôle de l’oreille sympa, ca peut lui faire du bien.
    Quant à parler ou pas de tes enfants, je ne crois pas qu’il faille te censurer, ceci dit, j’éviterais d’en faire un thème quotidien. Quelques vraies anecdotes par-ci par-là, mais pas le moindre des cacas mous. Enfin encore une fois, c’est mon avis, je suis loin d’être diplômée en psy.
    Ah et puis… file lui le lien vers ce fil de discussion bien sûr.. 😉
    Claire, (avec 4 à la maison qui ne sont pas tous arrivés si facilement, mais qui, quand ils sont arrivés, a eu parfois du mal à l’anoncer à certaines femmes autour d’elles qui essayaient sans y arriver).

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  72. thiphane a dit…

    Ex Lili après 10 ans de randonnée dans le désert et la naissance il y un an de Tibo, je voulais juste de dire merci : de m’avoir fait pleurer ce matin :)….je cours voir son blog (j’ai pas fini de pleurer..)

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  73. Sofiso a dit…

    Pfioulala ! je viens de lire vos comms qui m’ont vraiment touchée les filles et je ne sais pas quoi dire à part que je souhaite le meilleur possible à toutes celles qui en ont besoin…
    Je trouve ça tellement dur de galérer comme ça et tellement courageux de se donner tous les moyens.
    Mon frére et ma p’tite belle-soeur sont ds ce cas (un an d’essais infructueux et d’examens en tous genres) et j’avoue que ça m’a foutu les boules « d’arriver » rapidement à concevoir un p’tit truc… Quelle injustice.
    Bon courage à vous toutes qui traversez ce parcours du combattant !

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  74. Emma a dit…

    Un petit comm à retardement pour ce billet qui me touche énormément… Parceque je suis une fille DES, parceque mon histoire de maternité n’a pas été un long fleuve tranquille même si je n’ai pas connu la PMA… J’ai perdu un « futur bébé » à 3 mois de grossesse dans des conditions très douloureuses et si aujourd’hui je suis la maman comblée d’une magnifique petite fille je connais la douleur de perte, de l’attente… Et je suis de tout mon coeur avec toutes ces femmes pour qui la maternité est devenue un combat.

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  75. marlène a dit…

    Je suis tout à fait d’accord avec toi pour les mères porteuses. Je trouve ça totalement immoral. De plus, les raisons psychologiques, je ne dis pas que ça n’existe pas mais c’est tout de même plus souvent des raisons physiques…et c’est surtout ce que les médecins balancent aux femmes quand ils ne trouvent pas pourquoi elles ne peuvent pas concevoir !
    « La pression sociale… » en voilà des mots commodes…je ne veux plus rester célibataire à cause de la « pression sociale », je veux des enfants à cause de la « pression sociale », entendu récemment, je ne veux pas rester au chômage à cause de la « pression sociale »….bref, c’est un peu comme « civilisation judéo-chrétienne » ça veut dire tout et son contraire.

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  76. virginie93 a dit…

    après avoir eu un enfant sans pb il y a 10 ans, il m’a fallu passer par les inséminations, et les FIV pdt 3 ans pour avoir maintenant des jumeaux de 5 mois. Alors qd je suis crevée à cause des bb, ej ne m’autorise pas le droit de me plaindre ni de me reposer. Je pense à mon combat pour avoir un autre bb, mon mari n’en voulait pas d’autre0…Il a fallu batailleer et le trainer aux prélévements, il ne m’a jamais accompagné à aucun examen.J’ai vécu tout celà seule mais j’y suis arrivée. C’est ma plus grande fiereté. Je voulais juste dire que la 2eme fiv a marché alors que qd on m’a implanté 3 embryons, on m’a dit qu’ils n’etait pas top…Je n’y crayais pas et voilà ils sont là. Il faut garder espoir .

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  77. EllaO a dit…

    je tente aussi la fermeture des balises…

    Et oui sparadrap bi … et … ul c’est chaud !

    Merci pour ce billet Caro, beaucoup de soucis de ce genre autour de nous, famille, amis…
    Et pour nous, un premier bébé en 2 mois malgré un spermo catastrophique pour mon homme…
    Nous aussi on avait certainement plus de chance de gagner au loto…

    A toutes les Lily qui ont attendu, et à celles qui attendent encore, je pense à vous.
    Tout comme Caro, je ne vous dirai pas que je comprends car je ne suis pas passée par là, mais je peux vous dire que j’ai de la sympathie, de la compassion, non non pas de la pitié, mais au sens étymologique du terme, souffrir avec…

    Votre peine me fait de la peine, vos explosions de joie ou de tristesse me tirent des larmes, que de courage, que de force…

    Mme la truffe merci pour ce que tu dis..

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  78. petitemam a dit…

    Quand tu as annoncé que tu étais enceinte d’Helmut et que ça n’était pas prévu, cela faisait 10 mois que j’essayais de donner un petit frère ou une petite soeur à mon grand que j’avais attendu lui pendant 1 an et demi. Alors, oui, parfois je me dis la vie est mal faîte, il y a ceux qui claquent des doigts et qui font des bébés et les autres.
    On me disait de ne pas y penser. Comment ne pas y penser quand il faut toujours calculer le 12ème jour après les règles pour prendre les fameux médicaments ! Pour mon 2è, on passait aux piqures en Septembre, ça a dû me faire peur, je suis tombée enceinte en Août !!! J’avais dit plus jamais, plus jamais de calculs, de déception, d’attente, j’ai 2 enfants et je suis comblée, mais finalement, il faut croire que j’aime être réveillé la nuit, l’année prochaine, à cette époque, je recommencerai les traitements et ça prendra le temps qu’il faudra mais au fond de mes tripes, je sais que je serai maman pour la 3ème fois.
    Comme tu le dis, il est difficle de se mettre à la place des femmes qui ont du mal à être mère, il faut juste savoir être là pour elles, et les écouter si elles éprouvent le besoin d’en parler, c’est tout…
    Merci pour ce bel article.

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  79. lau a dit…

    j’ai une trés bonne amie qui a essayé pendant 6 ans et Gabriel est né en octobre, avec quelques petits soucis de santé qui rentrent petit à petit dans l’ordre mais voilà c’est un message d’espoir pour ton amie et toutes les autres. pour moi aussi, cela s’est fait facilement alors tu as raison je crois qu’on ne peut pas savoir ce qu’elles ressentent au fond. en tout cas, la naissance de ce petit bonhomme m’a fait beaucoup de bien et m’a beaucoup émue…

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  80. Estelle a dit…

    Merci pour ce post.

    J’ai mis 2 ans et demi pour tomber enceinte de mon premier enfant… Après divers examens n’ayant rien révélé d’anormal, nous nous apprêtions à prendre rendez-vous en PMA quand la bonne surprise est arrivée. Et nous étions en essais depuis 18 mois pour le deuxième… mais hier, enfin un test positif ! 🙂

    Le temps m’a paru long (surtout avec les remarques pas fines d’une partie de l’entourage), mais je me rends compte de ma chance par rapport à d’autres…

    Ma mère a mis 5 ans pour m’avoir, et au total a eu 2 enfants vivants pour 6 grossesses…

    Il y a toute de même quelques affirmations qui m’ont fait sursauter parmi les commentaires.
    Laura a écrit:
    « N’oubliez pas, alimentation industrielle et inadaptées, médicaments en tous genre (dont traitement hormonaux comme la pillule) et pollution sont les causes principales d’infertilité… Soyez autant nature que possible… »

    Est-ce que vous auriez la moindre source sérieuse pour justifier cette affirmation ?

    Les causes de stérilité et infertilité sont multiples, et à ma connaissance il n’y a pas la moindre étude prouvant que la pilule rendrait infertile, ni de lien avec la pollution…

    En particulier, environ 30-35% des infertilités sont d’origine masculine, ce qui est trop souvent oublié, et il y a aussi une certaine proportion de cas où les problèmes viennent des 2 membres du couple.

    Par ailleurs, parmi les causes fréquentes d’infertilité féminine, il y a beaucoup de choses qui n’ont absolument rien à voir avec l’alimentation ou la pollution:
    -stérilité tubaire (trompes bouchées), bien souvent liée à des MST comme les chlamydia (donc ici, la meilleure chose à conseiller, c’est le préservatif tant qu’on n’a pas envie de bébé…)
    -malformations utérines (en particulier liées au distilbène)
    -endométriose (origine généralement inconnue)
    -ménopause précoce (parfois d’origine génétique)
    -ovaires polykystiques
    Par ailleurs, le tabac est mauvais pour la fertilité en moyenne.

    L’infertilité masculine peut avoir plein de causes différentes aussi: testicules descendus trop tard dans l’enfance, problèmes génétiques (par ex. maladie de Klinefelter, ou canaux déférents bouchés dans certaines variantes de la mucoviscidose)… Et aussi une trop grande exposition des testicules à la chaleur (qui inhibe la formation des spermatozoïdes).
    Les pesticides pourraient effectivement avoir un rôle dans certains cas.

    Quant à « une autre caro »… Pitié, il faudrait se renseigner un peu avant de parler et d’affirmer autant de choses d’un ton péremptoire !

    « dans le rôle de la mouche du coche et après avoir vue une de mes amies souffrir mille morts physiquement pour arriver à mettre au monde un enfant qu’elle affirmait très courageusement ne pas arriver à aimer lors des premiers mois »

    Les problèmes d’attachement entre mère et enfant se produisent aussi pour des enfants qui ont été conçus très facilement…

    « les psys disent très bien que l’impossibilité a procréer pour la plupart des femmes vient avant tout du fait qu’il n’y ai pas de place dans leur « psychisme » pour un enfant (je résume)mais elles s’y contraignent inconsciemment à cause d’une injonction sociale que pour ma part je trouve barbare. »

    Les explications psychologiques de l’infertilité sont complètement à côté de la plaque dans la plupart des cas. C’est la tarte à la crème que doivent subir la plupart des couples infertiles (« c’est dans ta tête », « si tu arrêtes d’y penser, ça va marcher »…), y compris dans les cas où la cause physique est bien connue (et y compris quand tous les problèmes viennent de monsieur). Je me souviens de témoignages de femmes dans ce cas qui serraient les dents pour ne pas répondre à leur interlocuteur que leur psychisme à elle avait peu à voir avec l’azoospermie de leur mari, ou avec leur malformation utérine…

    « je ne suis pas du tout favorable à la PMA. Il y a les mères porteuses, il y a l’adoption »

    Comme il l’a été dit, les mères porteuses sont illégales en France. Et franchement, c’est la porte ouverte à beaucoup de trafics et de soucis en tous genres (par ex. si la mère porteuse change d’avis en cours de route, ou si la grossesse se passe mal et elle en garde des séquelles…)
    Par ailleurs, ça ne répond qu’à un tout petit nombre de cas d’infertilité (aucun intérêt quand le problème est d’origine masculine, ou quand la femme n’ovule pas…)

    Est-ce que vous vous êtes vraiment renseignée sur l’adoption ?
    Moi oui, et d’ailleurs c’est une possibilité que j’envisageais. Mais il est absurde de dire que l’adoption suffirait à résoudre tous les problèmes d’infertilité: le nombre d’enfants adoptables est bien inférieur au nombre de demandes (parmi les titulaires d’un agrément, beaucoup n’adopteront jamais), et les délais se sont beaucoup rallongés ces dernières années dans la plupart des pays, car le nombre de candidats à l’adoption augmente, et le nombre d’enfants adoptable a plutôt tendance à diminuer (et certains pays comme la Chine favorisent maintenant les adoptions en interne). Par ailleurs, la majorité des enfants adoptables sont grands (plus de 6 ans), en fratrie et/ou avec de gros problèmes de santé, et adopter un enfant dans ces conditions est un choix de vie que tout le monde n’est pas prêt à faire…
    Et aussi les conditions pour adopter peuvent être assez contraignantes en termes d’âge, de durée de mariage, etc. (en gros, un couple approchant des 40 ans et marié depuis peu risque d’avoir toutes les peines du monde à arriver à adopter un enfant jeune…)

    « de plus c’est un parcours qui laisse des séquelles. bref je respecte les choix de tous mais les scientifiques qui travaillent autour de ce sujet son atterrés de voir des femmes toutes jeunes se précipiter sur la PMA. »

    J’ai rarement vu des femmes aller en PMA de gaieté de coeur…

    Il y en a parfois qui sont trop impatientes et ne se rendent pas compte que c’est tout à fait courant de mettre plus de 6 mois à tomber enceinte… Il y a aussi des médecins qui ont parfois tendance à prescrire trop facilement des traitements comme le Clomid (et surtout à les prescrire sans le suivi approprié)… Il me semble que ce serait aussi au sujet des médecins qu’il y aurait lieu de s’interroger (une femme ne va pas s’administrer toute seule un traitement de PMA)…

    « L’enfant n’est pas un caprice à s’offrir « dans les temps », il vient ou pas. Vu le nombre de femmes de moins de 30 ans stériles il faudrait plutôt s’interroger sur le niveau de stress atteint par nos sociétés et la régulation naturelle des espèces. »

    Ben voyons…
    Les femmes vraiment « stériles » au sens strict (impossibilité absolue d’avoir un enfant biologique), et pas seulement infertiles, ne sont pas si courantes que ça.
    Et le lien avec le stress reste à prouver.

    « toutefois un peu de rationnel dans le domaine ne nous ferait pas de mal et je suppose libérerait un peu d’espace dans les têtes des femmes qui restent bloquées sur un désir d’enfant qu’elles n’arrivent pas à concrétiser pour cause de pression sociale. Ce qui leur éviterai à moyen ou long terme le passage par la pma qui est un vrai cauchemar. »

    Je pense qu’elle se passeraient bien de vos conseils condescendants…
    Et la PMA ne tourne pas toujours au cauchemar (une de mes amies est actuellement enceinte de son premier enfant suite à une insémination artificielle avec sperme du conjoint, c’était contraignant mais elle nage dans le bonheur et considère que ça valait largement le coup…)

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  81. Audrey a dit…

    Félicitations pour cette belle nouvelle toute neuve!
    Merci de rappeler qu’il y a aussi des cas où la PMA fonctionne (heureusement) et où des bouts de chou viennent combler des parents. Dans ces cas là, je crois que, comme après un long parcours d’adoption, on finit par oublier les galères!
    Sinon, nous avons eu la chance d’avoir autour de nous des médecins qui ont insisté sur le fait que l’infertilité est une affaire de couple et qu’il ne faut pas rechercher la cause des échecs de PMA chez l’un ou l’autre. Personnellement, je crois que c’est capital de rester soudé dans ces moments là et de ne pas en rajouter une louche en accablant l’autre ou en culpabilisant soi-même.
    Pour finir sur une note plus légère concernant les remarques débiles qu’on peut entendre. C’était il y a 3 ans, je crois, au mois de janvier. J’étais seule chez mes parents et le téléphone sonne. A l’autre bout du fil, une copine de mes parents qui voulait leur souhaiter une bonne année. Bavarde, elle papote et mes raconte ses fils, ses petits-enfants… et soudain, elle me dit « je crois que chez vous aussi la famille va s’agrandir ». Et moi du tac au tac, je lui rétorque « Ah… je ne suis pas au courant. Je vais avoir un petit frère ou une petite soeur? » Ca a coupé court à la conversation! ;o))

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