Le féminisme passe par le savoir

Filles cartables

Hier, donc, c'était la journée de la femme. On pourrait penser que si je n'en parle qu'aujourd'hui c'est pour me distinguer, sauf qu'en réalité, j'avais totalement zappé. Ce qui donne une indication sur l'intérêt que je porte à ce type de manifestation, qui me laisse aussi froide que la fête des mères, des pères, des grand-pères ou des espèces en voie de disparition.

Il n'empêche que forcément, après avoir été abreuvée de tweets sur le sujet, de une de libé et autres débats enfiévrés autour de LA polémique du moment, à savoir le bouquin à succès d'Elizabeth Badinter, j'ai tout de même envie d'y mettre mon grain de sel.

Autant le dire de suite, je n'ai pas lu "Le conflit" qui fait couler tant d'encre. Je l'ai acheté, deux fois, même, puisque j'ai eu l'intelligence d'oublier le sac relay dans le train. Mais pas encore ouvert, va savoir pourquoi.

ça ne m'empêche pas d'avoir un avis, vu le nombre d'extraits publiés ça et là, je vois à peu près de quoi il retourne.

Et mon avis, une fois de plus, ai-je envie de dire, c'est que je n'en ai pas vraiment. Enfin, si, mais en gros, je ne suis pas d'accord… avec moi même. C'est un vrai problème, croyez-moi, de ne pas être capable d'avoir un avis tranché. j'adorerais pouvoir écrire qu'Antoinette Fouque est une conne, Sylviane agacinskii une abrutie et Elizabeth Badinter une flèche plantée droit dans le coeur des sales machistes.

Sauf que non, je n'y parviens pas, à chaque fois que je crois être à un cheveu d'une certitude, une petite voix en moi vient m'avancer un argument imparable. ça marche aussi avec n'importe quel contradicteur.

Exemple. L'allaitement. Je suis d'accord avec Lizzie Badinter quand elle déplore la pression infligée aujourd'hui aux femmes qui ne souhaitent pas faire fonction de garde-manger ambulant. Je considère que cette idéologie du nibard gorgé de lait est un recul pour le droit des femmes à disposer de leur corps.

Sauf que voilà, j'ai adoré allaiter mes enfants, particulièrement number three, les jumeaux ce fut plus compliqué pour x raisons mais ce n'est pas le sujet. J'ai tellement aimé ça que j'ai eu du lait pendant les six mois qui ont suivi son sevrage et que je ne peux pas aujourd'hui regarder une femme donner le sein sans saigner à l'intérieur de moi même, réalisant que plus jamais ça ne m'arrivera. Etais-je asservie, étais-je devenue durant ces huit mois de félicité une pauvre cruche revenue à l'état d'animal sans cervelle ? Je ne pense pas, peut-être parce que j'ai tout simplement choisi de le faire, sans que personne ne me force ou m'oriente. Bref, je suis d'accord avec Badinter, vade retro les hystéro du téton qui prédisent stérilité, débilité et autres joyeusetés aux enfants biberonnés. Mais pour autant, si je pouvais, je remettrais Helmut au sein là tout de suite maintenant s'il y avait la moindre chance que ça puisse la faire rapetisser…

Je pense aussi qu'il est peut-être un poil simpliste de résumer le féminisme à cette question de l'allaitement et de l'instinct maternel. J'aurais presque tendance à dire, si j'étais mauvaise langue, que madame Badinter savait très bien qu'un tel discours ferait vendre. Je l'attendais personnellement sur autre chose.

Autre exemple ? Cette histoire de victimisation des femmes, que fustige Badinter, estimant que les féministes d'aujourd'hui sont trop geignardes et ne servent pas la cause des femmes en réclamant à tout prix la parité et l'égalité des salaires. Ok, je suis d'accord, être pour des quotas et insister en permanence sur tout ce qui est infligé aux femmes, c'est quelque part reconnaitre que nous sommes des êtres faibles qui ont besoin de la loi pour les aider à accéder à l'égalité. Sauf que c'est quoi la solution ? Le fait est que les différences sont criantes en terme de promotion, d'accès aux postes de direction ou de revenus. Pourquoi ? Parce que dès la plus tendre enfance, les femmes sont conditionnées à ne pas attendre autant que les hommes, parce qu'elles font des enfants et que n'en déplaise à Elizabeth Badinter, la biologie nous a créées différentes des hommes, parce que les congés maternité sont la terreur des employeurs et qu'une fois les bambins nés, il ne vient pas souvent à l'esprit des hommes que ça peut être à eux de rentrer plus tôt. Donc bien sûr, je suis d'accord, invoquer cette "différence" à tout bout de champ et même l'utiliser comme argument comme le font certaines nouvelles féministes qui justifient par exemple le retour à la maison des mères, c'est assez abject. Mais ne pas tenir compte de cette réalité qui est que nous seules sommes en mesure d'enfanter, c'est se voiler la face, non ? Voilà, une fois de plus, pas d'accord. Ou un peu avec tout le monde. Si je réfléchis bien, je me dis que la solution, c'est bien sûr de prévoir des modes de garde adaptés, une plus grande souplesse horaire pour les mères ET les pères, cesser de remettre en cause les 35h, etc etc etc. Mais là aussi, c'est moins vendeur, chiant, même. Pourtant, tant que la grossesse sera neuf fois sur dix synonyme d'une stagnation salariale et de la carrière, les femmes seront en effet fragilisées et auront besoin que la loi les aide.

Autre exemple ? Le congé parental. Personnellement, je suis contre. Pourquoi ? Parce qu'au terme de ces trois années avec bébé, la plupart des femmes ne parviennent pas à retourner au boulot. En général, elles se retrouvent placardisées, elles ont perdu leurs réflexes et leur confiance en elle, elles se sont peut-être également habituées à ne plus être "contraintes" à travailler. En même temps, si c'était plus encadré, si les hommes aussi choisissaient de s'arrêter un temps, si ça entrait dans les moeurs, vraiment, si la majorité des femmes optant pour cette solution n'étaient pas celles dont le boulot est mal payé et peu qualifié, peut-être que cette période d'accompagnement du tout petit serait moins risquée pour les femmes… et les hommes.

Je ne vais pas continuer ainsi à l'infni – alors que je le pourrais, j'en ai encore des tas, d'interrogations – je sens que j'ai été longue et moyennement marrante. Mais ce que j'essaie maladroitement d'exprimer, c'est que je suis assez lasse de cette guéguerre entre anciennes et nouvelles féministes. Je ne supporte pas l'idéologie, pas plus celle d'Elizabeth Badinter que celle des féministes écolos qui ne jurent que par les couches lavables.

Tiens ! Quand même, les couches lavables ! Quelle question, je suis contre ! Attends, je serais du genre à ne me servir que d'assiettes en plastique si je n'avais pas de lave-vaisselle, alors aller frotter le caca d'Helmut, des clous ! Ceci dit, c'est sûr, si dans dix ans on m'apprend qu'elle a un cancer des fesses à cause de ma faignantise, je ne ferai pas ma maligne. Pas plus que je ne suis fière à l'idée d'être responsable du changement de sexe des poissons en raison de mon stérilet hormonal. Tout ça pour dire que je respecte totalement celles qui font le choix de revenir aux couches en tissu ou tout autre procédé évitant de transformer à terme les crapauds en grenouilles, mais que je veux avoir le choix de me faciliter un tout petit peu la vie, sans qu'on me donne la désagréable impression d'être du côté de la force obscure.

J'en viens à ma conclusion. Si je devais adhérer à un courant féministe, j'en choisirais un qui ne juge pas. Ni les allaitantes, ni les biberonneuses. Ni les adeptes des règles abondantes, ni celles qui ne jurent que par la pilule. Ni les femmes au foyer, ni les mères indignes qui rentrent tard et voient leurs enfants un soir sur deux. Un mouvement qui bannirait cette satanée culpabilisation qui nous poursuit depuis qu'Eve a soit-disant croqué la pomme. Un mouvement qui s'attaquerait surtout à l'essentiel, le combat pour l'éducation des femmes, pour que toutes les petites filles soient élevées dans l'idée que rien ne leur est interdit en raison d'un pénis qu'elles n'ont pas. Un mouvement qui s'attacherait moins à ses idoles, ses vieilles chapelles et leurs best sellers et un peu plus aux femmes, à toutes les femmes…

En vous remerciant.

Edit: Si les commentaires pouvaient ne pas se transformer en apologie de la moon cup, en descriptif des couches lavables tellement plus simples qu'on ne le croit ou en sarcasmes anti-allaitement (ou l'inverse) ça m'arrangerait…

Edit2: Mon titre est pompeux mais il résume tout de même très bien ma pensée. Quand à la photo, c'est parce que je souhaite pour mes filles qu'elles se libèrent par le savoir. A mon fils aussi.

181 comments sur “Le féminisme passe par le savoir”

  1. marica a dit…

    Après mon divorce et ce après « un mariage pourtant au départ pour la vie » je me suis vue reprocher par mon ex et surtout par mes enfants, une carrière restée stagnante (bien que relativement correcte) et fichue à ce jour au vu de ma cinquantaine passée, alors que notre choix de couple de l’époque avait été : « monsieur fait carrière et madame limite la sienne pour ne pas bosser les mercredis et rentrer tot à la maison pour que les enfants ne vivent pas la clé autour du cou »… conséquence : un tiers de revenus en moins que mon ex, et un de mes enfants qui me reproche de ne pouvoir en faire autant pour lui sur le plan financier et le financement d’études couteuses et spécialisées que n’en fait son père….
    Ne jamais oublier de n’attendre aucune reconnaissance de ses enfants.
    Et faire selon son envie si on a envie de faire carrière, car : « un couple pour la vie » ne dure pas forcément toujours et les enfants devenus adultes nous trouveront de toute façon ringards et nuls

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  2. Flo a dit…

    D’après ce que j’ai cru comprendre, Elisabeth Badinter est surtout favorable à la LIBERTE : chacune devrait pouvoir faire comme elle veut (allaitement, couches, etc) sans être jamais CULPABILISEE de son choix. Je crois qu’elle ne prend pas parti pour ou contre l’allaitement, elle veut que les femmes aient le CHOIX sans être montrée du doigt quel que soit ce choix. Dès lors, moi je dis : « Elisabeth, présidente ».

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  3. Valérie de haute Savoie a dit…

    Et puis cette manie de toujours vouloir dire qui est sur le bon chemin. Toujours opposer l’une à l’autre ! Je suis comme toi, agaçée par les bénis oui oui de quel bord qu’elles soient !
    Allaiter si l’on a envie, ne pas allaiter si l’on a envie, et surtout ne pas avoir à se justifier ! Pour les couches… idem !
    Je crois que l’on adore polémiquer. Il faut avoir entendu E. Badinter, pour comprendre qu’elle est loin, très loin de l’agressivité supposée envers les allaitantes !
    La journée de la femme… il faut avoir vu ce qu’en a fait le Grand Journal hier soir pour comprendre à quel point cela peut être affligeant. Moi la journée de la femme c’est tous les jours et puis c’est tout !

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  4. madile a dit…

    Excellent article, Caroline, qui résume parfaitement tout ce que je pense !et bravo à Flo, si la femme pouvait ne plus être culpabilisée quoi qu’elle fasse !!!!!!
    PS : superbe photo hier de pa’dom et Rose !

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  5. Mao a dit…

    A propos du congé parental j’ai un couple d’amis dans lequel c’est le papa qui a pris un an pour s’occuper du bout de choux – comme quoi ça existe – permettant à la maman de continuer sa carrière sans perte de primes ni d’avancement.

    (évidemment lorsqu’il a repris le boulot, il n’a absolument pas été mis au placard, lui. Au contraire.)

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  6. Cil a dit…

    Je suis je crois comme toi, pour et contre en même temps, mais ce que je ne supporte pas c’est le « tu DOIS faire comme ça parce que… ».

    Quand j’étais enfant, j’attendais avec impatience l’âge adulte pour faire mes propres choix ; maintenant que je suis adulte mes choix je les fais et je les assume.

    J’ai allaité, et puis-je avouer que ça m’a fait le même effet que donner le biberon, la praticité en plus. Les couches lavables c’est no way, ça m’écoeure déjà de devoir essuyer les fesses de mon fils en apprentissage propreté. Je n’ai pas porté en écharpe, en kangourou, en rien, j’adore les poussettes. Bref je ne suis pas une mère « maternante ».
    Mais voir mon petit homme me tendre les bras en réclamant « câlin maman » ça me retourne les tripes.
    Et c’est bon comme ça.

    Au boulot, je ne fais pas de différences entre hommes et femmes, mais force est de constater qu’elles existent, et que le meilleur d’exclure des jeunes mères de projets c’est de faire systématiquement des réunions à partir de 18h (vu vécu).
    Et entendre votre patron vous dire (à vous femme) que vu ce que son épouse dépense, il a intérêt à bien gagner sa vie, ça fait penser qu’il y a encore du boulot.
    Ben moi les réunions à 18h, des fois je peux, des fois je peux pas, et mon mari ne m’entretient pas, je n’en ai plus.
    Et je vis plutôt bien comme ça.

    Alors comme toi je refuse les diktats, comme toi je crois à l’éducation, et si je réussis bien mon coup, mon fils verra les femmes comme un Homme comme les autres.

    Désolée pour le pavé, mais le sujet me parle vraiment, chaque jour.

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  7. pernelle a dit…

    Bon, je vais parler de mon cas : cadre de direction de retour au bureau après une année d’absence pour congé parental, j’allaite toujours mon enfant de 18 mois (euh, qui est aux couches lavables le jour, jetables la nuit, on trouve ça pratique et surtout économique, pas d’idéologie derrière ce choix !), mon mari est en congé parental à temps plein et s’occupe donc du petit bout.
    Je suis consciente d’être une exception, mais je pense aussi que, comme tu le dis très bien, ce serait bien que petit à petit des cas comme le mien puisse donner des idées et faire doucement évoluer les mentalités (« ah bon, ton mari a le droit de prendre un congé parental ??? »).
    Je pense aussi qu’il y a des très bonnes choses dans le livre d’Elisabeth Badinter, mais je regrette qu’elle soit si « brutale » à l’égard de l’allaitement. C’est un peu comme si pour le reste elle était rationnelle et que concernant ce sujet elle virait dans le registre de l’émotionnel, incapable de maitriser une violente aversion assez surprenante pour une femme de son niveau finalement, car elle semble ne même pas en avoir conscience. Elle fait beaucoup de tort au sujet je trouve… et je ne pense pas ressembler à un chimpanzé ambulant, du tout 🙂
    Merci pour ton article sincère, comme toujours.

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  8. maguida a dit…

    Je travaille dans un collège en ZEP et hier en cours j’ai lancé un débat sur la journée de la femme. Et bien je n’ai pas été déçue : pour les garçons, « les femmes ça fait des bébés et ça range la maison » et pour les filles « c’est pas juste ce qu’ils disent mais à la maison c’est toujours moi qui aide maman ».
    Alors oui il faut que l’on insiste sur l’éducation des filles….,il faut aussi éduquer les garçons.

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  9. Estel a dit…

    Caroline, merci pour cet article. Je suis entièrement d’accord avec toi. Quand ma fille me sort que demain elle ne veut pas aller á l’école je lui fais á chaque fois la leçon de morale (oui je sais c’est pas bien) sur le fait que ELLE elle a le droit d’aller á l’école et d’apprendre des choses. Et qu’elle a de la chance.

    Je connais un couple oú le papa a pris deux congés parentaux parce que c’est lui qui a le boulot merdique dans le couple…

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  10. nathalie a dit…

    Et moi ce qui m’énerve le plus c’est que ces hommes dont on fustige le comportement sont élevés en majorité par ? des femmes ! qu’elles continuent aussi à élever leurs filles souvent dans des stéréotypes, alors oui éduquons les filles et les garçons !

    Et oui luttons aussi contre ce retour à la femme au foyer qui tricote les vêtements avec la laine de son mouton, fait la cuisine grâce à son potager et sa basse-cour, lave son linge à la rivière,le tout en faisant des exercices de gym pour être sexy ! non à Caroline Ingalls !

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  11. flo a dit…

    @Nathalie : parfaitement d’accord, mais laissons à celles qui veulent être mère au foyer la possibilité de le faire, sans les juger.

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  12. Elle a dit…

    Il y a aussi un détail qu’EB omet, c’est que le monde de l’entreprise, surtout à haut niveau, reste majoritairement un stade de rugby et aux dernières nouvelles, les femmes n’étaient toujours pas invitées à la 3ème mi-temps. Ne plus voir ses enfants, négliger son couple, ses amis et ses aspirations pour finir par réaliser que l’on dérange ces messieurs? Nous sommes peu nombreuses à en avoir le coeur et la foi.

    Comme dirait Woody A. « whatever works »…je te rejoins Caroline sur l’importance de ne pas juger.

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  13. Bulles d'infos a dit…

    Je suis en train de lire le livre de E. Badinter donc je verrai ce que j’en ressortirai. Mais dans le débat qui a suivi sa sortie j’ai en effet trouvé un élément qui n’était pas assez abordé et dont tu parles dans ton billet : quid des modes de garde et de la souplesse des entreprises face aux jeunes parents.
    Je suis chanceuse, j’ai un homme qui participe vraiment aux tâches ménagères (voire plus que moi) et à qui il arrive fréquemment de partir du boulot pour s’occuper de son fils… malgré tout, c’est moi qui me prend de plein fouet le ralentissement de ma vie professionnelle depuis que j’ai enfanté. Alors quoi ? Il y a vraiment un problème de mentalité je pense.

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  14. Chatperché a dit…

    Je suis tout à fait d’accord avec Flo. Pour avoir écouter Elisabeth Badinter toute la journée sur Inter, je dirais qu’elle est pour la Liberté de choix. Elle donne son opinion, mais n’impose rien.
    Je suis d’accord pour ne pas juger, notamment en raison de l’adage : « Fontaine je ne boirais jamais de ton eau ».
    Sans enfant, je ne m’imagine pas me transformer, comme tu dis Caroline en garde manger permanent. Mais comment réagirais-je si j’ai des enfants ?
    Pour travailler dans une entreprise à 70% masculine, je peux assurer que les préjugés sur les femmes sont terribles. Mais que nous luttons pour faire évoluer les choses.

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  15. marlène a dit…

    Exprès, je n’ai pas lu les commentaires….parce que je ressens la même chose, je finis par ne plus savoir…je pense que le « mieux », c’est de faire ce qu’on peut, quand on peut, avec les moyens humains et financiers dont ont dispose…oui, j’ai conscience de ne pas faire hyper avancer le débat…mais j’en connais, des mères au foyer chiantes, j’en connais des mworking girls stressées dont d’autres élèvent les enfants…parce que pour compliquer un peu plus mon avis, je suis des deux côtés, celui de la mère et celui de celles qui se chargent des enfants en l’absence des parents, celui des enfants mal élevés (un fléau, excusez moi….) qui ont des rythmes de vie que n’ont pas les adultes….bref, je repense à cette phrase d’un livre plein de bon sens « la seule chose qui aide : avoir de l’argent et une grande famille. » pour moi, la vérité n’est pas loin de ça…

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  16. AnnedeBretagne a dit…

    Caroline, je ne peux que t’engager à lire le livre, ce que j’ai fait en tant que future mère (4 jours à Séville, ça aide pr lire!), après qu’on me l’ait offert. Si certains arguments de Badinter pourraient être plus étayés (exemple sur les couches lavables, où ça tient plus du parti pris que de la démonstration…), ce que j’en retiens, c’est comme l’a dit Flo, c’est la LIBERTE! Tout son bouquin, elle dit que devenir mère, c’est magnifique mais comme justement, elle veut lutter contre le poncif qui tend à dire aujourd’hui maternité = accomplissement de la féminité et contre le discours qui dit mère = femme épanouie obligatoirement et tout le temps, elle a tendance à insister sur les difficultés de la maternité, ses pièges…Au terme du bouquin, elle plaide justement pour la liberté offerte aux femmes en France.
    Et pour revenir sur le positionnement entre naturalistes (différence hommes-femmes) et culturalistes, là encore, il me semble que sa position est justement intéressante, en ce qu’elle dit que la maternité serait bien plus simple si les outils proposés aux femmes servaient aussi réellement aux hommes (congés, temps partiel…), toujours autour de l’idée que cela doit être voulu et choisi, et non imposé.
    Bref, je ne suis pas une fan inconditionnelle de Badinter, mais après une réunion à la maternité entourée de filles totalement gagas par avance de leur future progéniture, ayant intégré tout le discours ambiant, je suis contente d’entendre qqn me dire que ce ne sera pas évident, que ce n’est pas grave si je ne suis pas une mère parfaite, si j’ai envie de faire carrière et de faire des enfants, que tout cela est compatible, même si difficile par moments!
    Bon sur ce, back to work quand même

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  17. Alix a dit…

    J’ai lu le livre de Badinter, c’est exactement ce que j’en ai retenu. Liberté de choix pour chacun(e) sans culpabilisation. Elle ne dit pas autre chose. Le terme d' »idéologie » ne me semble pas vraiment convenir pour cette prise de position…

    Je suis sinon en tous points d’accord avec toi Caroline, surtout sur l’éducation. A ce sujet :
    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/03/06/dans-les-grandes-ecoles-mieux-vaut-etre-boursier-que-fille_1315313_3232.html

    Sur un autre plan, le débat congés maternité/parentalité et retraite (= des mères qui se sont consacrées à leurs enfants une bonne partie de leur vie se retrouvent avec une toute petite retraite) est également délicat, j’avoue ne pas avoir d’avis tranché sur la question (et suis preneuse de vos réflexions 😉

    Bonne journée!

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  18. marlène a dit…

    Quand à l’allaitement, j’en ai détesté chaque minute et j’ai détesté tout autant ma grossesse…forcément, je ne suis pas super objective !

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  19. nimetal@maman a dit…

    Ma chère Caro, il y a en toi tout plein de choses qui font de toi ma soeur spirituelle, vraiment. Quoi que, je pense qu’il y aurait quelques désaccords… Car je pense quand même que la société d’aujourd’hui fait absolument tout pour culpabiliser les parents qui n’ont pas les « moyens immédiats » pour bébé. Je développe.
    Par exemple, l’allaitement. J’ai essayé, vraiment, mais ça ne m’a pas « convaincu », je suis passée au biberon, pour le plus grand plaisir de mon homme, et je ne pense pas pour autant que mon fils soit débile, ni retardé (disons même qu’il est très en avance pour son âge). L’allaitement, c’est pas pour moi (exhiber mes nichons en public comme si hamtaro commandait un sandwich, ahem quoi). Les couches lavables, tout pareil que toi. Je ne me vois pas gratter des heures durant le caca du nain, puis faire des machines 3 fois par jour pour qu’il ait les fesses propres… Car ça non plus c’est pas écolo hein, qu’on se le dise. Bref, une couche jetable, c’est pas le mal incarné non plus… Enfin tant que les cancers et autres maladies n’entrent pas dans l’équation, ça me va.
    Sinon, je m’égare 30 secondes, mais il y a aussi cette société de la consommation, qui veut que si tu n’achète pas de chambres à 1000€, tu es une mauvaise mère, ou un mauvais père, que ton enfant n’est pas « réussi »… et pour les parents qui se disent que bébé s’en tape de savoir qu’il dort dans un lit Ik&Ha à 50€? Il s’en tape oui oui, car bébé n’a besoin que de 4 choses, manger, dormir, avoir les fesses propres, et ses parents… Il n’a pas besoin d’avoir la rolls des lits (quitte à choisir pour le confort, autant prendre un bon matelas, le lit en chêne massif à 10 000 dollars, pas sure que ce soit indispensable niveau confort)… Pareil pour les mobiles et autres accessoires…

    J’arrête là mon pavé, je pense qu’on a compris l’idée ^^ Sinon, Caro, très jolie photo, et je ne pense pas que ton titre soit pompeux, il est juste très réaliste 😉 Des bécots pour toi et toute te petite famille, hâte de te lire de nouveau!

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  20. mme la Truffe a dit…

    Toutes ces considérations de féminisme ou pas me saoule…. parce que de nos jours, si tu n’as pas allaitée tu es une Tenardier, si tu n’es pas bio, c’est pire, si tu ne couds pas, je ne t’en parle même pas… bref le pb est en fait de paraitre bien , mais bien dans le courant du moment alors…. de mon point de vue, il ne s’agit pas de féminisme ou non quand j’agis mais de mes envies, point. Hors de question d’allaiter les jujus et pour le premier, je m’étais déjà fait chier coucher 7 mois alors j’avais bien l’intention de me libérer des après midis rien qu’à moi… qui ont au final jamais eu lieu !! lol…. et ici, je sers mes 4 hommes…. j’aime me sentir indispensable à leur bien être. c’est pas féministe du tout mais m’en fou car sinon, il y aurait belle lurette que j’aurais divorcée comme les copines !! par contre si je pouvais toucher le salaire de mon Mari, là je dis « vive les femmes » !!

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  21. marlène a dit…

    C’est clair que le soir, mon mari se fait servir ! En même temps, il bosse 10 fois plus que moi, alors, c’est hyper discutable…

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  22. nathalie a dit…

    Et c’est pour ça que beaucoup de femmes n’ont pas le choix, si le salaire est bas il faut rester à la maison même si on ne le désire pas sinon on ne peut pas payer la nourrice et il n’y a pas assez de crèche, si on touche un peu plus le congé parental ne suffit pas et on doit retourner au boulot même si on n’en a pas envie …
    Si on est bien payé avec un bon boulot il faut y retourner sinon la carrière … bref le choix ?

    Evidemment si le respect, l’intelligence et autres qualités existaient dans le monde du travail (et dans le mondetout court !) ça se saurait et il ne faudrait pas batailler sans cesse pour des droits qui semblent aller de soi au départ …
    Et crise oblige c’est de pire en pire …

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  23. Midlifegirl a dit…

    Je suis tellement d’accord avec ton titre!

    Je suis convaincue que c’est l’éducation qui nous permet de faire des choix et de les assumer.
    Je pense aussi que c’est d’abord notre éducation qui met nos enfants sur un pied d’égalité et je pense enfin qu’il vaut mieux se battre pour que débarrasser la table ne soit pas le privilège de notre fille (/à notre fils)plutot que pour ou contre la couche lavable, ou le biberon (dit celle qui a allaité chacun de ses enfants pdt 1 an sous le regard effaré de ses contemporains!!!!).

    Mais sinon, je reste convaincue qu’il nous faut des femmes qui se bagarrent, et qui exigent la lune pour obtenir un petit lopin de terre.

    Bonne journée (de la femme!)

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  24. Tobette a dit…

    Moi je pense qu’on devrait interdire aux femmes de travailler. Les femmes devraient rester à la maison et s’occuper des enfants.
    ça limiterait le problème du chomage déjà, puisqu’on aurait à trouver du travail que pour les hommes (donc oui, les hommes secrétaire de direction, les hommes instituteurs à la maternelle, les hommes caissiers à Carrefour…). Ensuite ça limiterait notre impact sur l’environnement, parce qu’avec un seul salaire dans les familles il y aurait forcemment moins de consommation, moins de voitures, moins de télé écran plat, moins de vacances au bout du monde à grande goulée de kérozène.
    Et enfin et ce ne serait pas le moindre des avantages de cette mesure, les enfants ne seraient plus livrés à eux-mêmes le soir après l’école, il y aurait quelqu’un pour leur faire faire les devoirs, et ils ne traineraient pas dans la rue en prenant de la drogue.

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  25. Doloqui a dit…

    Ouh lala, que tout cela résonne en moi ! Et je suis comme toi, j’ai l’impression parfois d’avoir un avis tranché et paf, un contre argument arrive et je ne sais plus… Tout ce que je sais c’est que POUR MOI :
    1) pas d’instinct maternel, j’ai aimé ma fille aînée en apprenant à la connaître, de plus en plus au fil des jours mais pas de coup de foudre à la naissance ;
    2) je n’ai pas aimé l’allaitement, j’ai essayé 3 mois pour la première, 3 semaines pour le deuxième et trois heures pour la dernière ! J’ai donné le biberon avec largement autant d’amour que le sein et beaucoup plus sereinement.
    3) j’ai besoin de continuer à travailler, je ne supporte pas de rester à la maison trop longtemps avec mes enfants et je culpabilise à mort quand j’écris ça…
    Tout ça pour dire, longuement (désolée), que tout est une question de ressenti personnel et que l’essentiel est que chacune puisse faire ses choix en connaissance de cause.
    Quant à l’éducation de nos filles et de nos fils, c’est évidemment là que l’avenir se prépare… quand ma fille me dit qu’elle veut devenir astronaute, je ne la dissuade pas…

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  26. annabé a dit…

    je n’ai pas souvent été d’accord avec EB. Donc je n’ai pas lu son livre. Je l’ai entendue dans des interviews. Je suis de l’ancienne génération, celle qui a milité avec Simone Veil, pour la liberté de la contraception et de l’avortement. Mariée très jeune, sans diplome, j’ai élevé mes 4 garçons. Ils ont appris à cuisiner, à coudre un bouton, et à ranger la vaisselle ! Pendant qu’ils étaient à l’école, je militais au Planning familial. Je leur avoir appris très tôt que quand une fille dit non c’est non. Lorsque j’ai vu mon aîné repasser la robe à smocks de sa fille, j’ai pensé que j’avais réussi mon éducation !Si je n’ai pas contribué à l’aisance financière de la famille, je crois lui avoir apporté l’air du dehors et des idées nouvelles pour l’époque.
    Alors liberté, liberté chérie pour toutes et sans culpabilité. Un de mes plus beaux souvenir, c’est le « MAMAAAAAN » hurlé en rentrant de l’école !!
    PS je ne suis pas une fanatique du ménage ….

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  27. Chtip a dit…

    Suis en retard au boulot, donc je serai courte et sans doute un peu à côté de la plaque. Mais j’ai vu avant-hier le film Une Education, et vraiment, je vous le conseille. Déjà parce qu’il est excellent, l’histoire est prenante et les acteurs très justes, mais aussi parce que son sujet entre en résonnance avec ce billet, et avec la question de l’éducation et de l’indépendance des femmes.

    Allez, je file! Bonne journée à toutes!

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  28. Rondelette a dit…

    Ton fils aussi, yes! Parce que l’éducation, elle doit passer par les hommes aussi, hein – c’est pas avec des « Sale Pute » (cf. une autre polémique) que le schmilblick va avancer, même si l’exemple est extrême…

    (sinon, c’est tip top quand même, la mooncup, hein, mais je sors, je sors) ;o)

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  29. Photine a dit…

    « Ceci dit, c’est sûr, si dans dix ans on m’apprend qu’elle a un cancer des fesses à cause de ma faignantise, je ne ferai pas ma maligne. »

    Hum, je présume que toi aussi, tu as été aux couches jetables et aux dernières nouvelles, pas de souçaï ?

    Ok pour ne pas juger mais quand on lit ce genre de débilité (ce n’est pas toi que je critique), difficile de ne pas réagir.

    Je ne sais pas toi, mais on a le même âge et à Paris, ma mère me dit qu’à ma naissance, la mode était au biberon. Donc j’ai biberonné et je m’en porte très bien !

    Donc tous les arguments pseudos sanitaires sont vraiment hors de propos.

    Sinon, dommage que tu réagisses comme ça sur la journée internationale des femmes. C’est vrai qu’il y a plein de trucs débiles (une partie de golf réservée aux femmes !), mais c’est aussi un mouvement super à gauche, internationaliste (comme on savait faire en 1910) et toujours d’actualité, en particulier sur tous les combats politiques et sociaux (des sous ! du pèse,! des responsabilités ! du pouvoir !)
    😉

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  30. caro a dit…

    Comme toi, j’ai du mal à avoir un avis tranché sur tous ces débats féministes idem pour la nécessité d’avoir une journée de la femme. En fait, je crois que tant qu’on ne la réclame pas en manifestant dans la rue, tout va bien non ?

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  31. Rondelette a dit…

    Guy Carlier a fait sa chronique ce matin sur la journée de la femme – il a dit qu’aujourd’hui, c’était la journée du hamster… Pas pour se foutre des femmes, mais justement l’inverse – et il a donné l’exemple du grand journal. Effectivement, ç’avait l’air assez pathétique… (« De la » femme, d’ailleurs – espèce générique…) 3 pirouettes et on remballe, aujourd’hui on passe à autre chose…

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  32. Zoé a dit…

    Le CHOIX juste le choix! Moi j’ai pas allaité mes 2 enfants ( pas envie), pris un congé mat de 1 mois de plus, des couches jetables, une de mes amies tout l’inverse et on est des supers mamans toutes les 2 avec des enfants impecs! donc juste le CHOIX et pas de jugement et ça sera parfait!

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  33. Caro.B a dit…

    C’est rigolo, cette mode du « retour »…
    Il y a 10 ans, (j’avais 25 ans), je passais pour une rétrogade réactionnaire complètement has been lorsque j’osais dire en public que je savais coudre et tricoter.
    Aujourd’hui, je suis au top de la hypitude parce que je me suis cousue 2 robes cet hiver, et toutes mes collègues m’envient…
    Bon, moi j’aime bien me fabriquer un truc, des fois, juste pour le plaisir que ce soit pile à ma taille! Bien sûr j’en suis fière, mais je ne revendique rien du tout!! Et je serai bien mal si je devais coudre mes jeans au lieu de les acheter!!!

    ET pour en revenir au sujet d’Elisabeth, j’ai allaité 5 mois, j’ai trouvé ça super hyper pratique et trés trés économique, mais c’était tout de même aux dépents du papa, qui n’a pas pu garder une journée sa fille tout seul.

    Je ne me suis jamais sentie influencée ni jugée, sans doute parce que je n’ai pas fait de « choix », mais que c’était, pour moi, une simple évidence, et que je n’ai accordé aucun intéret aux éventuels débats…
    (et je précise que je n’ai jamais « sorti mes nichons en public », on peut faire tout ça de manière trés élégante et trés discrète…)

    Mais je me souviens avec effroi de cette jeune collègue, qui osait à peine « m’avouer » qu’elle ne voulait pas allaiter…J’ai ressenti à sa place la pression! La pauvre avait déjà dû tellement se faire rebattre les oreilles par les « pro-allaitement », qu’elle osait à peine dire qu’elle n’en avait pas envie!!!

    Et quand je vois ma fille, qui adore jouer au foot, rentrer à la maison après 2 semaines de 1ére année de maternelle, me sortir « le foot c’est pas pour les filles »…je me dit que bon sang, le chemin est encore long!!!

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  34. Steph a dit…

    Bonjour,
    Je vous lis depuis peu et aujourd’hui je suis définitivement convaincue ! et par vous avec qui je partage une vision et par vos lectrices : tout est dit et tellement bien dit !
    En résumé LIBERTÉ ET EDUCATION, l’une et l’autre, l’une dans l’autre et inversement.
    Et merci encore, votre blog change tellement des lieux communs et autre enfonçage de portes ouvertes entendus partout ! Et en plus on se marre !
    A la prochaine

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  35. Mel a dit…

    Flo, AnnedeBretagne et Alix ont raison : E. Badinter plaide pour la liberté, la possibilité de choisir ce qui nous convient le mieux à nous. Pernelle, tu devrais la lire, elle n’est pas du tout « brutale » avec l’allaitement, elle cherche simplement à nous alerter sur les excès de certains discours jusqu’au-boutistes qui culpabilisent les mères qui ne suivent pas le dogme, quel qu’il soit. N’oublions pas que devenir mère, c’est basculer dans la culpabilité en permanence ou presque, notamment en raison des pressions sociales, de toutes ces théories sur ce qu’est une bonne mère et sur ce qu’elle doit faire pour l’être. Hélas, la figure de la mère sacrificielle a encore de beaux jours devant elle.
    Et pourquoi stigmatiser le féminisme ? Etre féministe, c’est demander l’égalité hommes/femmes. En quoi est-ce honteux ?
    D’accord avec toi, Caro, beaucoup de choses se jouent dans l’éducation, mais pas que : les enfants sont aussi influencés par ce qu’ils voient à l’extérieur de chez eux, à l’école, chez les autres… C’est un changement en profondeur et à tous les niveaux qui devrait s’opérer pour qu’on avance enfin sur le sujet.

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  36. Nanette a dit…

    Je ne sais même pas quoi dire, ni quoi penser. Je veux juste avoir le choix : d’allaiter ou pas, de bosser ou pas… C’est ça la vraie libération de la femme : le choix !

    Les couches lavables…hmmmm…pour moi, le truc qui me ferait essayer c’est le prix ! Comme la moon cup (je n’en fais pas l’apologie hein ?). Ces deux trucs sont crados d’utilisation, mais tellement économique et je n’ai pas honte de le dire, la femme que je suis réfléchit avec son porte-monnaie. Putain de classe moyenne…

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  37. kat a dit…

    C’est quand même marrant cette notion de « bonne » mère… parce qu’avant de savoir si Mme BADINTER prône la liberté de choix ou pas, c’est quand même bien nous-même le problème… le fameux problème de l’allaitement et du regard des autres (enfin soyons claires : du jugement des autres)…pff! mais pourquoi ça nous touche autant? c’est quoi une bonne mère? avant on ne se posait pas la question… on était mère dès qu’on avait un enfant, point à la ligne…
    Le « avant » est un peu flou, je manque certainement de culture historique sur la question, mais peut-être avant dolto ou allez savoir avant la révolution sexuelle… toujours est-il que ça semblait ne pas être un sujet de préoccupation à l’époque… on était mère, on bossait parce qu’il fallait faire bouillir la marmite et puis voilà… je ne dis pas qu’une femme était plus heureuse à l’époque (je n’imagine même pas ne pas pouvoir voter ou avoir mon propre compte en banque) et que sa condition était meilleure, mais était-elle plus malheureuse? on ne cesse de répéter que l’ « on nous fait culpabiliser » de ne pas consacrer assez de temps aux enfants, les allaiter, penser à la planète avec les couches lavables (merci nimetal de souligner que multiplier les machines c’est pas top écolo, non plus, à ce propos, pourquoi ce serait aux mamans de subir le poids de la conscience écolo et pas aux fabricants de toruver la solution miracle pour que les couches jetables deviennent écolo… sérieusement on envoie des hommes sur la lune on doit pouvoir réussir à faire des couches écolo, pas chères et efficaces, non?)
    mais pourquoi est-ce qu’on culpabilise? J’ai un petit bonhomme de 2 ans, et en 2008, la première révélation de mon nouveau statut de mère a été très claire : « quoiqu’il arrive à l’enfant, c’est toujours la faute de la mère »… il est grognon, a son caractère, décide de têter pendant des heures, vomit le lait au biberon, confond le jour et la nuit… ce sera toujours la faute de la mère! si plus tard, elle décide d’opter pour un travail moins prenant pour se libérer du temps, elle lui montre un mauvais exemple du rôle de la femme dans la société… si au contraire elle reprend sa carrière et y consacre le temps nécessaire, elle le néglige et ne devra pas s’étonner s’il devient délinquant…
    Il n’y a pas de solution miracle, journée de la femme ou pas… je suis un peu comme Caroline, cette journée je n’y pense pas, parce que c’est un peu nous considérer comme une espèce menacée… d’ailleurs les premiers sujets abordés sont toujours les maltraitances, qu’elles soient économiques, physiques ou morales…sans que ça n’ait le pouvoir magique de changer quoique ce soit! (il ne me semble pas que le débat sur l’identité nationale ait résolu le moindre problème d’intégration…)
    autant arrêter de se laisser culpabiliser par les « bien pensants » d’une part et peut-être aussi d’autre part, se féliciter d’être ces personnes exceptionnelles qui traversent la vie en jonglant en équilibre sur un fil, avec gràce et bonne humeur!

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  38. Romane a dit…

    En réponse à photine dont le message est bourré d’intolérance (A ce sujet, apprend la bienveillance tu verras comme ça tient chaud !)
    consacrer une journée à la femme c’est montrer en puissance son infériorité, or, avc un peu de savoir et d’intelligence nous n’en sommes pas là. Sus à la polémique inutile

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  39. Svetlana a dit…

    Très bon billet…
    Je n’ai pas encore d’enfants mais je compte allaiter, après je ne sais pas non plus si je supporterai, je n’y suis pas. C’est bien beau d’avoir des convictions, mais en situation, on peut changer d’avis et j’en suis consciente. Pareil pour les couches lavables : j’ai une légère tendance écolo mais je suis pas butée sur la question non plus, et tant que j’aurais pas dû me taper le nettoyage, bah…
    Par contre je me contrefous que ma copine XXX n’allaite pas et utilise 10 couches jetable/jour, comme je ne sais plus qui l’a dit, les couches lavables c’est aussi une kyrielle de machines qu’on n’aurait pas fait en temps normal, et pour le coup, l’écologie, hein…
    Je suis un bisounours et je voudrais juste que les gens balaient devant leur porte sans sans arrêt ne serait-ce que discuter des choix des autres, qui souvent, font juste comme ils peuvent (c’est quand même marrant tous ces gens qui militent pour la soi-disant liberté mais qui veulent que tous les autres vivent comme eux… y’a comme une contradiction)

    Et pour finir, entendu hier au boulot, par 2 de mes collègues : « Y’a encore des femmes qui allaitent ? On est au XXIème siècle merde ! »
    J’ai pas trop besoin de commenter ?

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  40. emmafromparis a dit…

    Je n’ai pas lu le livre, et je n’adhère pas à tout ce que j’en ai entendu, mais je remercie Elisabeth de l’avoir écrit, au moins pour cette raison-là: il suscite le débat, la réflexion, il nous permet de nous interroger, collectivement et individuellement, sur la place des femmes dans la société, sur leur pouvoir, sur leur liberté.
    J’ai parfois des discussions étonnantes avec des jeunes femmes de 24-25 ans (j’en ai 35, on est loin du saut de génération!) qui ne voient pas le sexisme, le machisme, la discrimination où ils sont, notamment dans le milieu professionnel. Et ça, ça m’énerve…
    Je n’adhère à aucune chapelle et je ne suis pas idéologue, mais je suis heureuse que d’autres personnes le soient, que leur foi dans leur combat les conduise à parler haut et fort, au risque de faire des erreurs et de prendre des coups. Elisabeth Badinter trace un chemin qu’on n’est pas obligées de suivre, mais qui nous fait réfléchir et débattre et avancer, ça c’est indispensable!

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  41. Loop of Kurland a dit…

    Après je lis les commentaires.

    Moi j’ai été tout: césarisée et accouchée sur la couverture en patchwork, j’ai filé des milliers de biberons par choix et j’ai allaité longtemps par choix aussi, j’ai été une mère qui voit ses enfants un soir sur deux et une mère en congé parental qui-ne-fout-rien. Et à chaque fois j’ai essayé d’éviter gentiment les réflexions et commentaires, partant du fait que, étant une mère, j’avais forcément tort. tout le temps.

    Mais j’ai pas de moon cup et grâce au ciel je n’en suis pas encore à me mettre des couches lavables, je ne suis toujours pas incontinente.

    Tiens d’ailleurs je croirai à l’égalité hommes-femmes le jour où on n’aura plus ces pubs débiles sur les fuites urinaires mais de vraies manières de régler le problème des milliards de femmes qui serrent les fesses au lieu de rigoler.

    Bref, je me suis bien amusée. Le seul truc que je n’ai pas testé, c’est le planning familial et l’avortement. J’ai eu la chance d’échapper à ça pour l’instant. Et heureusement, parce que pendant que l’on se regarde le bout du nichon en coeur, avec Elizabeth, ça devient galère d’avorter en France, parce que les services ferment, les maternités sont débordées, et les soignants ne veulent plus se spécialiser là dedans: trop dur pour certains. De toutes façons, les plannings familiaux qui orientaient les femmes vers ces services là ont fermé aussi.

    Pendant ce temps, dans l’UTAH, on examine un décret visant à criminaliser la fausse-couche, après qu’une gamine s’est fait battre afin de perdre son foetus de 7 mois.

    Donc qu’est-ce qu’on attend pour réorienter tous ces hommes qui battent des femmes contre leur gré vers celles qui en ont vraiment besoin? Les milliers d’heureux que ça ferait, gratos en plus! Sans compter tout ce qu’on économiserait en hôpitaux, frais de justice, prisons et campagnes de pub. Et ceci réglé, on peut se concentrer sur les vrais problèmes.

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  42. Scarletx a dit…

    Hello,
    moi je l’aime bien Badinter même si l’autre jour  » la journée Badinter sur Inter » c’était vraiment exagéré . Elle se trompe de combat Elisabeth et pour quelles raisons ? -je crois qu’hélas on le sait toutes : l’argent- Cela dit , elle n’a pas tort non plus: les diktats des pro-allaitements et des écolos bobos me casseent les oreilles , et c’ets une mère allalitant son bb de 4 mois en direct live qui vous dit ça !!! En même temps elle a tort de s’enflammer la féministe et de fustiger les militantes de la Leche League qui aident tant de femmes désirant allaiter.
    La liberté , la connaissance et le respect , voilà pourquoi il faut se battre et c’ets à nos filles mais aussi et surtout à nos garçons qu’il faut l’enseigner très tôt . j’aime beaucoup ta photo qui résume l’envie d’apprendre et de grandir !!!
    Bonne journèe 🙂

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  43. mouette a dit…

    Vaste sujet… qui me touche évidemment… Quatre enfants, tous portés, tous allaités, pas de petits pots à la maison, on se concentre sur l’essentiel dans l’assiette et pour le reste, sans être militant… Nous travaillons (ouhhh la vilaine, elle travaille à temps plein avec quatre enfants), donc là j’ai pas vraiment le temps d’en parler. mais je prends quelques heures cet après-midi pour aller chez le coiffeur… donc j’y réfléchis et je poste ce soir.
    le secret de l’histoire c’est que je dis « nous »… nous sommes deux dans l’histoire… j’ai un homme qui est totalement mon égal devant le frigo, la machine à laver ou le cul sale d’un bébé… ojn a le même salaire (pas le même job)… il travaille aussi à temps plein)…

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  44. La Papote a dit…

    J’ai fait comme toi. Quand j’ai vu toute l’encre qui coulait autour du livre, je l’ai acheté pour me faire mon opinion par moi-même.
    En général, j’aime bien la personnalité et l’intelligence d’Elisabeth Badinter donc j’étais assez étonnée de la polémique.
    J’ai apprécié son discours qui se veut assez libertaire et qui essaye de ne pas trop juger (ou, plutôt, de ne pas condamner).
    Elle fait un état des lieux d’un éventail très large de situations.

    Je n’ai pas compris, notamment, cette levée de boucliers sur le fait qu’elle fustige l’allaitement puisqu’elle explique que, justement,en France, les femmes ne sont pas assez soutenues et que les structures, les lois, ne les aident pas suffisamment (comme c’est le cas en Norvège, par exemple) mais il est vrai, aussi, que, dans le même temps, elle explique que la culpabilisation des femmes qui ne souhaitent pas allaiter est intolérable car les laits maternisés ont fait d’énorme progrès et que l’allaitement doit être un plaisir et non un devoir, un dû à son enfant.

    J’ai beaucoup aimé la façon dont elle explique comment on tente de nous influencer dans un sens ou dans un autre, suivant les époques et les forces en présence.
    J’ai adoré vivre ma maternité comme je l’ai vécue et si j’avais la chance de recommencer, je pense que j’essayerai de refaire la même chose mais, à la lecture de ce livre, j’ai aussi remis en objectivité tout ça, essayé de comprendre les sources de mes choix que je prenais pour instinctifs mais qui étaient aussi, sans aucun doute, mâtinés d’influence socio-politique…
    Une excellente réflexion loin de toute polémique avec moi-même ou avec les autres !
    Je vais en faire un billet sur mon blog. C’est prévu mais pas avant la semaine prochaine pour avoir le temps de bien tout écrire avec les bons mots…

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  45. embrun a dit…

    Je n’ai pas lu le livre.
    Je n’ai pas d’opinions tranchés sur les sujets dont tu parles, parce que je suis plutôt du type consensuel, « vivons bien ensemble »…
    Donc, je suis ravie de t’avoir lu, là, ce matin. Parce que ça me parle aussi, parce que l’éducation reste pour moi la voie la plus plausible.

    Merci donc, c’était peut être long à lire, mais, au moins, ça change des « pour ou contre » qu’on a pas mal vu réapparaître hier !! 🙂 🙂 🙂

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  46. Milanette a dit…

    Moi je trouve qu’on est dans une société qui culpabilise tout et tout le monde. Tu donnes le bib à ton môme : t’es une mauvaise mère, tu allaites : t’es une mère poule, tu fais pas le tri des déchets : oh mon dieu tes enfants auront une poubelle en guise de planète, tu travailles trop : t’es une mauvaise mère, tu travailles pas assez : attention t’es dépendante de ton homme, t’es au chômage : t’es une profiteuse…. bref tout est sujet à culpabilité dans notre société et y en a marre. Moi je suis pour le droit du choix (cherchez pas la contrepetrie, y en a pas), chacun fait comme il le sent dans la limite de la loi (quoique maintenant y en a tellement des lois pour tout et rien que ça devient difficile mais c’est pas le sujet).
    bon c’est pas le tout mais je dois retourner au boulot, gagner ma vie parce que j’aime ça… et j’enchaîne ce soir avec un concert, je ne rentre même pas faire une bise à mes 3 garçons, je vais rentrer à minuit, j’aurais juste le temps de leur faire une bise demain matin avant de les déposer au centre aéré et je ne CULPABILISE même pas ! yeah vive les femmes 🙂

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  47. zalapabelle a dit…

    Je suis bien d’accord avec toi sur l’éducation au « féminisme ». Chez moi, j’essaye d’être girl power en leur faisant mettre la table à tous les deux, en les impliquant l’une et l’autre dans les petites tâches ménagères. Le hic, c’est le modèle que je leur donne : maman disponible et papa qui travaille jusqu’à pas d’heure. Et il n’y a pas de raison pour que ce ne soit pas ce modèle qu’ils reproduisent plus tard à leur tour. Malgré mes discours égalitaristes.

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  48. Amélie a dit…

    Comme le disent quelques messages ci-dessus je pense, Elizabeth Badinter ne traite pas de cruches les femmes qui allaitent, elle dit juste que les femmes doivent avoir vraiment le choix, que celles qui veulent allaiter allaitent et que les autres ne le fassent pas sans qu’on leur explique qu’elles sont de mauvaises mères… De la même manière, le congé parental n’est pas problématique en soi dès lors que c’est un vrai choix. Une femme a le droit de choisir de s’arrêter quelques temps de travailler parce que sa priorité du moment c’est autre chose… Le vrai problème c’est effectivement leur retour à l’emploi ensuite et aussi le « mauvais pli » qu’on peut prendre pendant ces périodes, plus ou moins longues, où la femme reste à la maison… Le déséquilibre dans le partage des tâches ménagères s’aggrave profondément au moment de la naissance d’un enfant, et pas seulement en cas de congés parental… Il me semble que la priorité du combat féministe devrait être l’émancipation des femmes et des hommes des carcans culturels qu’ils ont (que nous avons…) intégré et qui nous conduisent parfois à répéter soi même les soumissions et les aliénations que nous croyons réservées aux générations précédentes… Une chose est d’allaiter son enfant parce qu’on aime ces moments, une autre est de le faire sans en avoir envie pour ne pas être mal jugée, et une autre encore de le faire en courant entre deux machines et deux passages d’aspirateur parce que vu qu’on n’est pas au bureau, on doit tout assumer avant le retour du guerrier le soir…

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  49. Françoise a dit…

    Je vous recommande chaudement le livre de libby Purves: comment ne pas être une mère parfaite,disponible en poche (et les deux autres bouquins qui suivent).
    A offrir à toutes les futures mères que vous connaissez, plutot que le « Laurence Pernoud  » qui était en usage quand j’ai eu mes petits (1978,1981,1986)

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  50. Val a dit…

    Bonjour Caro,

    Alors moi, je fais partie des sans doute très nombreuses petites souris qui viennent ici chauqe jour pour te lire, même si je ne commente quasi jamais… Pourtant, je n’en perds pas une miette…
    Mais là, c’en est trop, faut que je l’ouvre pcq tu viens de résumer en qqes lignes mon exacte pensée… que j’ai mis 700 pages dans une thèse à synthétiser !!!! (bon, y’avait les EtaZunis States aussi dedans…)

    Et pour parvenir à ce miracle de concision, je me suis bien entendu « envoyée » tout Badinter (femme & mari aussi because thèse en droit !), tout Madame Jospin (je sais c’est mal de la résumer à son statut d’épouse mais je sais plus écrire Agasinsky… !), tout Antoinette et même un peu (mais pas tout hein !) Simone et son deuxième Sexe !
    Et ben, comme toi, je pense que ce qui nous honore c’est de ne pas avoir d’avis tranché…
    Oui, le fait d’avoir besoin d’une loi pour arriver à ce à quoi on est parfaitement capable seules me débecte… mais comment on fait dans un monde d’hommes où ils s’en foutent de nous donner une petite place ? il faut bien au moins au début impulser le mouvement.. qui sait, dans quelques temps, peut être que le pli sera pris…

    Et comme toi, je suis une trentenaire qui travaille bcp, à une petite fille adorable que j’aime plus que ma vie et que j’ai par dessus tout adoré allaiter (et qui, crois le ou pas, s’appelle Rose… et en fait je n’ai compris que récemment que ta fille aussi… faut dire qu’avec pour surnom Helmut, c’est pas limpide limpide !!!).
    Ma Rose à moi est aussi la plus jolie fleur du jardin d’enfants, elle porte des couches jetables, ses fesses sont adorablement roses (même si des fois, merci Mitosyl) et je continue de penser qu’avec toute l’eau qu’il me faudrait pour laver ses couches « ‘garnies », je ferai plus de mal à la planète qu’en les foutant direct au panier !

    Bref, j’ai bien conscience de ne rien apporter au débat, sinon mon approbation (c déjà pas mal non ?) & mon avis de femme épouse & mère active et néanmoins heureuse dans ses contradictions.
    Voilà,
    j’ai été ravie de papoter avec vous !
    Et promis, je te ferai des petits « coucou » de temps en temps.

    Val

    PS : 1000 bravo pour ton Zermatage tu es superbe !

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  51. Shakti a dit…

    pas le temps de lire tous les coms ce matin (je reviendrai plus tard),
    mais moi je dis comme toi :
    LIBERTÉ ET ÉDUCATION
    et surtout pas de culpabilisation.

    Bonne journée

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  52. lollipop a dit…

    Elisabeth Badinter évoque surtout la pression qui nous est faite aujourd’hui d’être une « bonne mère » avec tout ce que cela signifie dans notre société.
    Tout d’abord être une bonne mère c’est être mère et rien que ça c’est une pression. Et si moi je n’ai pas envie d’être mère ? Et bien on me regarde de travers, je ne suis plus vraiment une femme. Et en 2010 cette pression est hyper prégnante et ca me fout les boules pour les femmes ! C’est un recul !
    Badinter prône la LIBERTE. Ne pas allaiter c »est un truc intime !
    Perso, cela me fait repenser à rachida Dati qui a repris son boulot trois jours après l’accouchement, et alors ? c’est son pb à elle et son BB. On n’oblige personne…le syndrome de la « bonne mère » est ressorti à l’occasion de cet épisode ! Les gens était outrés ! Moi ca m’a énervée.
    Et puis aujourd’hui tt le monde considère que le féminisme c’est has been ! Et non les filles y’a régression faut se réveiller ! Y’a un gros retour des valeurs tradi et dans ces cas là ce sont nous les plus concernées.

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  53. Nulle en Pseudos a dit…

    ouais pareil. je pourrais en écrire des tonnes sur zabou, surtout que là l’aliénation de la femme par la maternité, je suis en plein dedans moi.

    pour résumer parce que rien que d’y penser je suis à bout, j’ai comme qui dirait une dent contre la dame, parce qu’elle nous prend pour des connes décérébrées incapables de faire un choix lucide (si tu choisi d’allaiter en somme, c’est qu’on t’a terrorisée pour le faire), et aussi parce qu’au lieu de faire entendre une voix constructive et oh combien nécessaire contre les ayatollah de la Nature (sa race, je rappelle) et du maternage (euh, sa mère tiens) elle prend le parti pris de la provoc mâtinée d’un certain réactionarisme soooooooo 80s pour vendre son bouquin (pour le coup chuis théorie du complot à fond).

    pis ya un autre truc qui me chifonne, mais ça avec toutes les féministes « historiques » je dirais: leur combat, c’est pour qu’on ait les mêmes droits que l’homme dans notre société, à savoir le droit d’aller se faire aliéner (pour rester polie), exploiter, harceler, rabaisser, bouffer par un système financier (même plus capitaliste hein, c’est bolchevique ça maintenant) qui broie l’humain et le réduit à l’état de coût sur un bilan social annuel, le plus tôt possible après que l’enfant est paru. et si on n’en voulait pas nous (hommes et femmes d’ailleurs) de ce système de merde, et que la raison pour laquelle on ne retourne pas au boulot et on reste à s’occuper des mômes, c’est que le boulot c’est l’enfer psychologique et sociologique tous les jours, et que là où on pouvait le supporter seul, avec des enfants on n’en a plus le courage ni la capacité?

    alors je suis brouillonne mais je crois que ce que j’essaie de dire c’est que dans le bouquin de badinter comme dans certaines pensées féministes, je déplore qu’il n’y ait pas de critique plus élargie du système social et productif qui est le nôtre, homme ou femme, because je trouve qu’on ne peut plus se permettre une telle impasse.

    ben finalement j’en ai écrit des tonnes dis donc (DIS DONC!!).

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  54. Sandrine a dit…

    Bonjour. Je commente peu ici, quoique lectrice assidue, mais là, ça me touche. Est-ce parce que j’ai « une grenouille dans la mare » pour deux mois encore ? Grenouille qui portera le dossard numéro quatre, donc la maternité, ça me parle forcément. Je rejoins le propos de Caro B.parce que cette pression, je la connais par coeur. Quatre fois donc qu’on me côasse « Quôaaaaaa ? Tu n’allaites pâaaas ? » Ben non, c’est comme ça. La pression est très forte, certainement bien intentionnée, mais que c’est lourd ! Maintenant, j’y vais franchement, je réponds que non, le lait artificiel fait de lait de vache nourrie aux ogm, c’est moderne, surtout dans des bib au bisphénol que les couches même pas bio, j’assume, que je nettoierai les fesses de Godzilla au mustella plein de paraben et que, comble de l’horreur, y’a peut-être aussi des chances que j’utilise des lingettes. J’ajoute même qu’elle ne cododotera pas non plus. Je vis à la campagne, j’ai mon potager, mon compost, mes poules, ça va bien, j’en ai assez de porter sur mes épaules la responsabilité de l’état de la planète.
    Pour revenir à Elisabeth Badinter, je viens de terminer son livre, et je suis d’accord avec toi sur la justesse de son propos, concernant la liberté de choix. Elle a choisi un ton très provoquant, elle savait que ça ferait polémique, mais finalement, je pense qu’elle a raison de vouloir secouer le cocotier. J’ai trouvé intéressant son chapitre consacré aux femmes qui n’ont pas d’enfant. Il est éclairant sur beaucoup de point, mais j’ai été dérangée qu’on y traite de la même manière celles qui ne veulent pas et celles qui ne peuvent pas. J’ai lu ce livre alors que je venais de voir « la journée de la jupe », j’y ai vu un drôle de parallèle avec cette idée de femme objet. Sans pousser la comparaison plus loin, toutefois.
    Autre chose sur la place du père. Vivant avec un archétype du macho méditerranéen, je constate que mon prince charmant se transforme volontiers en crapaud quand il s’agit de (dixit) « prendre son fils pour une gonzesse ». C’est ancré en lui, c’est culturel, et il faut batailler ferme, mes deux filles et moi, pour obtenir un peu de partage des tâches avec le têtard. L’homme a bien tenté, une fois, de prendre une journée pour enfant malade, mais son patron en a fait une jaunisse, et paraitrait que trois ans après, on lui en parle encore. Mouais. Donc, c’est forcément moi qu’on siffle, quand un des nains de jardin dépasse 37.6 C, comme s’il était plus facile d’abandonner les 30 paires d’yeux qui m’écoutent dévotement, de les caser au cdi ou en étude au pied levé, que de repousser un dossier au lendemain pour monsieur. C’est pô juste.
    Pour finir, je me demande ce qu’en penserait ma grand-mère, qui a élevé seule ses cinq enfants pendant la guerre, travaillant à l’usine, biberonnant, décrottant, bêchant, tricotant, et j’en passe. Je ne suis pas sure qu’elle situerait la polémique au même niveau que nous.
    Amicalement, et bonne journée à toutes.

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  55. Hélène a dit…

    Je n’ai pas allaité, mais je couds… J’adore faire a manger (et je fais mes propres bocaux) pourtant je sors plus que régulièrement manger avec mes copines ou boire un verre… je ne travaille plus depuis cette année, mais si je veux reprendre demain je le fais… j’adorai porter mes bb en kangourou, pour autant, je bénie le ciel quand ils dorment ailleurs le temps d’un week end… des exemples comme ça, j’en ai des tonnes.Il n’est pas question de savoir ce qu’on doit faire ou etre parce qu’on est en 2010, mais plutot l’équilibre qu’on arrive a trouver pour se sentir bien. Mon homme est tout sauf macho, alors peut etre du coup je suis tout sauf féministe ?

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  56. lorna a dit…

    pour moi la journée de la femme permet de se souvenir de tout ce qu’on acquit nos grands mères en se battant et de mettre en pendant tout ce qu’il reste à faire en terme d’education de mutilation sexuelle de brimade aussi bien en france que dans le reste du monde…

    alors chaque 8mars, je pense tres fort à toutes ces petites filles dont la vie est deja tracée…

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  57. Stella a dit…

    Merci pour cet article tout en nuances!
    J’ai pour ma part été choquée dans ses interview par la violence d’E.Badinter contre l’allaitement (j’ai allaité plusieurs années avec un immense bonheur tout en travaillant et en me considérant aussi « féministe » qu’une autre)et par ses affirmations à l’emporte-pièces (comme lorsqu’elle déclare que le peau à peau mère-enfant ne servirait à rien…)
    Et elle ne dit rien par ailleurs des pressions insidieuses faites aux femmes (sois belle et consomme, conforme toi aux canons des magazines, surtout ne réfléchis pas trop…).
    Et en effet, vive le savoir!!!

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  58. appleminis a dit…

    Je n’ai pas lu le livre et je n’ai pas d’enfant. Pas beaucoup de raisons de répondre au final ! Mais j’le fais quand même parce que j’aimerais pouvoir appliquer à la lettre un des commandements de ma mère sur le sujet : « Ma chérie, tu as toujours le choix. Si tu veux allaiter tu allaiteras, si tu veux utiliser des couches lavables tu les utiliseras etc. Ce qui fera de toi une bonne mère c’est si tu t’épanouis dans ton rôle et que ton p’tit bout est heureux. »
    Evidemment, toutes ces « polémiques » me font me poser des questions sur moi même, sur ce que je voudrais être si un jour j’ai la chance de devenir mère. Mais je pense que c’est, comme on dit, « à l’appréciation de chacune (et de chacun!) » . En effet, il faut que les choix que l’on fasse nous convienne et ne nous soient pas dictés par une certains « convention sociale » ou parce que monsieur notre homme veut que sa femme devenue mère agisse de telle ou telle façon !

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  59. 'tine a dit…

    Tobette non mais tu dis vraiment n’importe quoi…!!!

    Les instituteurs en maternelles pas besoin puisque bientôt plus de maternelle… D’autant qu’il n’y en aura plus besoin parce que moi je prône aussi le retour de l’école à la maison… faite par maman bien sûr c’est tellement mieux… encore une limitation plus radicale de notre impact sur l’environnement… maman fait l’école pendant que mijotent les légumes du potager et qu’elle raccommode des chaussettes de père parti chasser le lapin du repas dans les rues de Banon…

    Des hommes caissiers à Carrouf…??? Plus de carrouf pas la peine on a les légumes du jardin et les lapins de Banon… et de toutes façons bientôt plus de caissier… développement des caisses automatiques… c’est vrai qu’on n’a pas besoin d’emplois dans nos sociétés… les gens n’ont pas besoin de boulot pour aller consommer dans des grandes surfaces sans caissier…

    On sent bien que tout va bien finalement…!!!

    Bon voilà tout ça pour dire que moi aussi comme toi Caro et beaucoup d’autres je suis dans l’incapacité et même dans mon couloir de faire la grande gueule avec tous ces sujets et d’avoir un avis tranché et pourtant je me dis que ce doit être reposant d’avoir un avis tranché !!!…

    J’ai été une maman qui voit ses enfants 1 soir sur 3 ou 4 avec papa qui a géré tout, les maladies, les repas, les câlins… j’étais un courant d’air… depuis 2 ans je suis aussi un courant d’air parce que toujours à fond dans la vie politique et associative de ma commune mais avec statut maman à la maison (contrainte et forcée mais avec beaucoup d’intérêt quand même…)donc là la maison à 16h30 et moi aussi j’adore le « maman !!!! » claironné au retour des mes nains… je cuisine mes légumes bio de mon panier type amap, heureusement mes enfants ne mettent plus de couches comme ça je n’ai pas à me poser des questions sur lavables ou jetables… Avant tout mes valeurs fondatrices je crois que ce sont liberté et tolérance donc…

    J’élève mes fils à être des hommes qui soient des femmes comme les autres !

    Enfin ben moi j’ai pas détesté le grand journal d’hier soir… j’ai même adoré et beaucoup ri au SAV d’Omar et Fred… comme quoi… mais bon je suis bon public, j’assume mon côté pintade aussi !

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  60. gigi a dit…

    « Sauf que voilà, j’ai adoré allaiter mes enfants »

    Sauf que quoi? où est la contradiction? Badinter dirait que c’est mal d’allaiter???…
    J’ai l’impression que, devant la critique d’une certaine pression sociale, l’enjeu est pour beaucoup de répondre « oui mais moi c’est pas pareil, dans mon cas à moi mien c’était par liberté/choix/envie »… comme si ce qui comptait c’était la possible mise en accusation de chaque petite vie personnelle.
    On peut penser un déterminisme social tout en croyant au libre arbitre, non? Il me semblait même que c’était un postulat des sciences humaines.

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  61. Rondelette a dit…

    NEP, tu veux m’épouser? ;o)

    Sinon, bon, ça n’a rien à voir avec la choucroute, mais puisque c’est réucurrent, j’aimerais bien qu’on arrête de confondre greenwashing, matraquage, et honnête souci pour la planète, parskeu je finis par avoir le sentiment que le respect et la tolérance, à ce niveau-là, ils sont un peu oubliés… Je taquinais tout à l’heure à propos de la mooncup, mais bon, MOI, ça me soucie, tout ce qu’on peut déverser à un rythme plus qu’industriel dans la « nature »… Et je n’emmerde pas les gens, je fais ce que je peux, et sans me prendre la tête non plus – je suis très très loin de l’écologiquement parfait…
    Seulement, je voudrais juste pouvoir avoir ce souci et ne pas être assimilée à une sorte de nazi babos et poilu, quoi… on a tous des choix et des convictions, et ma mooncup, c’est un peu comme allaitement ou non, c’est ma liberté, merci!
    Je rappelle que ceci n’a rien d’un plaidoyer « pro-écolo » prosélyte – je finis juste par me sentir attaquée, dis donc…

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  62. Cathrine en Norvege a dit…

    Hmmm. Bon billet, et je vois qu’on est nombreuses a revendiquer la liberte de choix. Vivant hors de France, je vois les resultats d’un systeme different (1 an de conge parental a pres de 100% du salaire – avec un minimum de 6 semaines reserves au pere). L’allaitement est quasi systematique. Les jeunes femmes sont moins redoutes par les employeurs, et il est moins difficile de reconcilier boulot et famille quand la journee de travail (7h30, et 30 min pour dejeuner) se termine a 16h. Pourtant, on a aussi moins de femmes dans des positions de pouvoir, une inegalite de salaires grossiere – et bien sur la notion de femme parfaite jonglant travail, maison, enfants et bien sur son corps, ses vetements, sa beaute.

    Nous avons en ce moment un debat sur l’eventuelle difference mentale entre les hommes et les femmes. Selon la doctrine officielle il n’y a de difference entre hommes et femmes au dela du cou. On est pareils. On veut les memes choses, on reflechit pareil, on fonctionne de la meme maniere. Toute difference vient de l’education. Ben moi je ne suis pas d’accord.
    D’un autre cote on voit un phenomeme qui fait tres tres peur; il est a la mode parmi les jeunes filles de paraitre, et meme d’ETRE stupide. Incroyable. Et la aussi je ne suis pas d’accord, je suis en rage.

    Et du coup je me dis…qu’on n’a peut etre pas le droit justement, de revendiquer la liberte de choix…car il existe des choix meilleurs et moins bons (pas forcement dans tous les cas, ok, mais parfois si!) et cela s’agit de la maniere dont toute la societe fonctionne. Finalement je me demande si je ne devrait pas avoir le courage de choisir mon camp. Meme si je trouve ca difficile.

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  63. Mona a dit…

    Caro je t’adore, j’adore tes billets depuis de nombreuses années mais tu es victime de ton succès et de ton talent : je n’ai pas envie de poster de com’ quand je vois le nombre qu’il y a ici ! :p
    Il faudrait carrément un forum !!! Ce n’est pas la première fois que je me fais la réflexion !

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  64. gigi a dit…

    Et pis aussi, comme le dit un commentaire plus haut, j’ai rarement vu un truc plus nul que le Grand Journal « spécial utérus » d’hier soir… totalement contre-productif. On a envie de dire que si c’est ça le boulot fait par les femmes, ben c’est mieux par des mecs. On a envie mais on le fait pas hein, ce serait mal.

    Un utérus

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  65. Rondelette a dit…

    Elunaleo: non, moi je suis Gémeaux ascendant Verseau, et tout pareil! C’est peut-être que la vie en tant qu’humain est un peu complexe…

    Sandrine: pour ce qui est des femmes qui n’ont pas d’enfant, entre celles qui ne veulent pas et celles qui ne peuvent pas, il y a aussi celles pour qui ça ne s’est pas présenté… On ne va pas disserter sur les raisons pour lesquelles ça ne s’est pas fait, mais ça me frappe toujours à quel point ce cas de figure n’est encore JAMAIS évoqué – or, j’en connais un certain nombre d’autres dans mon cas, et, s’il y en a autant dans mon cercle très réduit, c’est qu’on n’est certainement pas les seules… Alors, forcément, le rapport à la maternité, c’est un peu flou… Jusqu’à l’âge de 25 ans, je rêvais de bébé, de gazouillis, de l’ami Ricoré, tout ça… Et puis je suis tombée enceinte « par accident » (ou plus précisément j’ai joué avec le feu), et là, les fantasmes de bébé ont fait place dans ma tête à tout ce que ça allait impliquer dans ma vie, d’élever un enfant toute seule… le bébé me paraissait toujours « mignon » dans mon imagination, mais la réalité et les suites beaucoup moins Ricoré… Bon, il se trouve que je l’ai perdu. A vrai dire, je crois que je n’aurais pas été la mère la plus équilibrée du monde, mais je crois quand même qu’on nous prend beaucoup trop la tête…

    D’accord avec celle qui disait tout à l’heure que notre société vit sur la culpabilisation.

    Et merde!

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  66. iseut a dit…

    salut,

    et je lis ici ou là des commentaires qui expriment la culpabilisation ressentie de toute part lorsqu’on est mère. Et bien je ne vous raconte pas ce que j’entends, moi, qui à 33 ans ai décidé de ne pas avoir d’enfant ! là aussi on est culpabilisant avec moi, comme si j’étais anormale.
    Elisabeth Badinter en a parlé (je n’ai pas encore lu son livre) et a là aussi réaffirmé le droit de chaque femme à la liberté, dont celle d’avoir ou pas des enfants sans pour autant passer pour une égoïste sans coeur . Personnellement son discours m’a soulagé, m’a donné une justification.

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  67. la botte a dit…

    ça a peut-etre été dit, et c’est comme une evidence hein, mais pour moi le vrai truc de la liberté de la femme et tout le bordel là, c’est de POUVOIR CHOISIR, merde quoi, on est pas toutes pareilles, pas les memes besoins, pas les memes exigences, et pas au memes endroits, pasque pas les memes histoires et pas les memes ages etc, c’est pourtant simple, rien n’est mieux qu’autre choses, en revanche imposer un modèle unique et quel qui soit, ça c’est régresser.
    Voilà.

    Tu es si subtile Caro! Merci.

    Répondre
  68. Sabine a dit…

    Je te rejoins là-dessus, le féminisme passe par le savoir, des filles comme des garçons.
    Et par la réflexion aussi, les petites prises de conscience du sens véhiculé par nos actions, nos réflexes évidemment influencés par le contexte socio-culturel dans lequel on a grandit et on évolue. En (très très) raccourci : les filles n’ont pas le monopole du rose, les garçons n’ont pas celui du bleu. A nous tous hommes et femmes de trouver chacun à notre façon l’équilibre entre l’attention qui contribue à faire évoluer la mentalité d’une société entière, et la folie que serait une prise de tête constante 😀

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  69. chipie a dit…

    pas le temps de disserter ici sur le sujet qui me touche +++ mais juste pour te dire que j’ai éclaté de rire à la lecture de ton post! merci à toi et à Caro que je lis tous les jours même si je commente très rarement

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  70. Photine a dit…

    @Romane
    Je ne comprends pas très bien… si c’est les couches jetables donnent le cancer, excuse-moi, mais c’est le genre de phrases culpabilisatrices tout-à-fait inutiles pour les femmes (et en général, vues les réactions : la couche jetable ne passe pas).

    Sans compter que les délires sur les cancers posent de graves problèmes de santé publique : à force de raconter tout et du pas prouvé, on incite certaines personnes à mal se soigner/mal s’en prévenir, voir à utiliser des poudres de perlimpimpim
    Donc ????

    Si c’est sur la journée internationale des femmes : en quoi est-ce de l’intolérance de rappeler que c’est une belle idée de féministe de gauche et internationaliste et qu’elle nous rappelle que les droits des femmes sociaux et économiques ne sont pas égaux à ceux des hommes ?

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  71. siham a dit…

    Allez je ne commente jamais en général, mais là le sujet me parle :

    Je veux bien adhérer à ton mouvement car ces interrogations sont également les miennes… Je n’arrive pas à me mettre d’accord avec moi-même, tout comme toi.

    Ce que je ne supporte pas c’est le jugement et le regard des autres et l’extrêmisme en général.

    Perso j’ai pas spécialement aimé allaiter et les couches lavables le seul argument convaincant pour moi c’est l’argument économique… Même si finalement j’ai pas été convaincue.

    Au fait, c’est pas Adam qui a croqué la pomme???

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  72. AnoucheK a dit…

    Si tu trouves (ou crées ?) le courant féministe dont tu parles, fais moi signe…
    Sur le sujet conditionnement, une étude lue (malheureusement il y a longtemps et je ne sais où) : on montrait à un groupe représentatif la photo d’un bébé en train de pleurer en disant : « pourquoi ce petit garçon pleure », réponse : parce qu’il est en colère.
    On montrait ensuite la même photo à un autre groupe en demandant « pourquoi cette petite fille pleure », réponse : parce qu’elle est triste.
    Alors c’est sur qu’on n’en a pas fini avec les différences réelles et/ou projetées.
    En même temps on est effectivement tous différents (pas seulement en fonction de notre sexe d’ailleurs).
    Bref, tout pareil, difficile d’avoir un avis tranché.

    Répondre
  73. Estel a dit…

    Je suis totalement en accord avec ta réflexion sur le harcèlement moral au travail.
    J’ai été licencieé deux fois, j’ai vécu des situations complètement invivables dans au moins deux sociétés et lorsque j’ai eu l’opportunité d’arrêter de bosser (c’est á dire que j’ai démissionée sans aucun droit au chômage) j’ai trouvé comme excuse que ma fille était petite et son père souvent en voyage. Maintenant elle est plus grande, grâce á la crise son père ne part plus ou presque et on a la chance de partir en vacances á « l’étranger » chez mamaman sans trop débourser, je ne veux pour rien au monde revenir dans ce monde du travail.
    Mais je pousse ma fille pour qu’elle apprécie l’école et qu’elle puisse plus tard choisir. En espérant que d’ici lá elle aura le droit de choisir sa vie et qu’elle ne lui soit pas imposée.
    En plus on vit (pour le moment) dans un pays machiste au possible oú il est normal que les garçons frappent car se sont des hommes.

    Il y a encore du chemin á faire pour avoir une vraie liberté de choix (j’ai allaité pour une raison simple : je ne veux qu’un enfant (non, par pitié ne me lancez pas sur ce sujet je suis intarissable) et je voulais savoir ce que ça faisait !!)

    C’est un peu décousu, mais vraiment Nep je suis d’accord avec toi. Caro merci !

    Répondre
  74. nimetal@maman a dit…

    « (et je précise que je n’ai jamais « sorti mes nichons en public », on peut faire tout ça de manière trés élégante et trés discrète…) » Je précise par rapport à ça que cette petite phrase anodine est un aveu envers ma grande pudeur, déjà à la maternité j’avais du mal à « m’exhiber » devant mon homme et la sf… Bref, pas de malentendu je l’espère 😉

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  75. Café-langue-de-p*** a dit…

    Comme je suis d’accord avec ton article!
    Et surtout, surtout sur le point sur la culpabilité. Mon dieu mais qu’avons nous fait depuis des siècles pour avoir ce poids de culpabilité qui nous écrase. Et ça concerne tout, comme tu le dis si bien.
    J’ai l’impression qu’on doit en faire plus, qu’on doit toujours faire mieux. Et si jamais c’est moins bien, clac, culpabilité : Mauvaise petite amie, mauvaise épouse, mauvaise mère. On joue sur le côté féminin a chaque fois alors qu’un homme qui loupe un truc, c’est un con, mais ça n’a rien a voir avec sa masculinité. Ca m’enerve tellement tout ça.

    Le dernier truc en date que je pourrais décrire, c’était une conversation with Chéwi en cas de problème de contraception, si jamais on devait avoir a faire a une grossesse, et surtout a un avortement. Et donc son avis à lui, c’était qu’avortement il y aurait, mais que ça serait quand même bien de ma faute puisque que la pillule c’est moi qui m’en occupe. Ma faute, ma faute, ma culpabilité, juste moi et ma condition de femme, suuuuurtout pas lui. Non mais c’est dingue >.< Et je m'auto-féconde c'est ça??? (Je m'arrête là mais pfiou que cette journée de la femme me met toujours dans des états pas possibles)

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  76. alexandra a dit…

    pour y avoir bossé, je peux affirmer que Publicis (dont Mme Badinter et présidente du Conseil de Surveillance) n’est pas tendre avec les femmes et les mères qui rentrent de congés maternité…bien au contraire!!!

    je vous conseille par ailleurs de lire cet article de Rue89:
    http://www.rue89.com/2010/02/11/elisabeth-badinter-actionnaire-feministe-dun-publicis-sexiste-137891

    belle journée à vous et merci chère Caroline pour ce chouette blog et le temps que tu dois y passer, c’est un bonheur de te lire chaque jour!
    une maman de 30ans qui allaite et fait porter des Pam#Pers à sa mouflette;))

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  77. Lapunaise a dit…

    J’ai deux fils et une fille et un mari aussi et hier notre fille – 6 ans, à table dit : « la maitresse a demandé ce qu’on voudrait faire quand on serait grand »… et ? « Moi j’ai dit dentiste, et y’a Marc qui a dit qu’on disait pas une dentiste » et ? « Alors j’ai répondu à Marc que c’était un gros naze ». J’ai éclaté de rire, son père s’est dressé sur ses ergots, et ses frères ont applaudis des deux mains. Après, les mecs ont débarrassés le couvert, et le cadet a repris son tricot pour finir une écharpe pour l’anniversaire de son grand-père. Comme quoi nous la journée de la femme, franchement on s’en fout !

    Alors quand oui on aura des garçons qui voudront devenir danseuse étoile sans que ça ne fasse plus rire personne, on pourra commencer de discuter égalité des charges.

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  78. Cccil a dit…

    Voilà un féminisme comme je l’entend: proche des femmes (de toute les femmes), avec leurs complexités et leurs contradictions, leurs préoccupations aussi (celles de tous les jours et pas celles qui sont médiatisées par les associations militantes – associations utiles mais tellement éloignées de nous).
    Je n’ai pas lu le livre, mais comme toi j’ai été noyée par le plan com associé.
    Je n’ai pas d’enfant (pas encore) et j’ai eu une mère qui a jonglé entre études puis boulot et ménage popote et devoirs. Une mère qui m’a dit: attention ma fille si tu te lances dans des études scientifiques tu devras faire un choix…
    Je suis l’enfant de cette génération de femmes qui ont vécu leur émencipation avec la culpabilité au ventre et qui nous l’ont d’une certaine manière transmis, et à l’heure d’avoir moi aussi un enfant, je suis en quête de sens… sur ma féminité et sur les valeurs que je compte transmettre à ma fille ou mon fils.
    Très bon billet en tout cas et heureuse de voir que nos points de vues convergent sur pas mal de points.

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  79. marlène a dit…

    Je ne suis pas chez moi, mais on pourrait éviter les considérations astrologiques ? Parce que y’a pas plus débile….Et j’ajouterai, plus dangereux que de croire que ces stupidités ont quoique ce soit à voir avec notre tempérament…
    j’ai tout lu ce coup ci et j’ajouterai juste l’avis d’une personne qui est du côté de ceux et celles qui les surveillent, ces enfants : faudrait peut-être voir à leur fixer des limites, à les contraindre un peu et à leur apprendre que ce n’est pas parce qu’on est là pour les surveiller en l’absence des parents qu’on est leurs domestiques…..bref, apprendre aux « chérubins » le respect envers les adultes…et pour reprendre un thème d’actualité, peut-être que l’absentéisme des profs baissera et qu’il n’y aura plus lieu d’appeler les profs retraités et les étudiants pour les remplacer…
    A part ça, tous les enfants ne « trainent » pas le soir parce qu’il y a des gens qu’on appelle les grand parents que parfois, on appelle pour les garder.

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  80. proff a dit…

    Moi aussi, je suis toute pleine de contradictions.
    Je mange bio, la plupart du temps, mais je n’ai pas allaité ma Boulette.
    J’utilise des couches lavables, mais je ne le recommande pas à tout le monde: ça demande du temps, et l’aide du Papa. Or, on sait que ce sont des denrées rares…
    Je suis devenue prof pour avoir une famille, sauf que j’aime tellement mon boulot que j’y passe tout mon temps.
    Etc
    Etc
    Malgré ça, ma Maman me répète souvent que je suis trop manichéenne, et que je dois apprendre à voir la vie autrement qu’en noir et blanc !
    Va comprendre…

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  81. ZYGOMO a dit…

    «L’avenir de l’homme, c’est la femme. Elle est la couleur de son âme.» Louis Aragon (le fou d’Elsa)
    C’est ce qui a inspiré Jean Ferrat quand il chantait « la femme est l’avenir de l’homme »

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  82. 'tine a dit…

    NeP et Estel je suis complètement en accord avec vous sur ce sujet et c’est ce que j’ai retenu d’un débat dans la journée france inter de E. Badinter, elle n’a d’ailleurs pas amenée de réponse à cette contradiction… le fait de ne voir l’émancipation que par le travail… j’ai aussi été cassée par le boulot, tout donné, jetée comme une vieille chaussette, bref moi qui rejetait l’aliénation de la femme au foyer comme le mal en personne, je me suis reconstruite dans ce rôle… aujourd’hui repartir au boulot me fait flipper grave… même s’il le faut… j’essaie de trouver une nouvelle forme d’activité professionnelle plus en rapport avec ce que je suis…

    Euh sinon Marlène je suis balance ascendant balance… 😉 j’hésite beaucoup sur plein de choses mais j’adore lire mon horoscope en premier sur tous les magazines et je déteste qu’on traite les gens de débiles… j’aime l’humour avant tout la tolérance je sais j’ai déjà dit… pleins de choses très intellos comme des films un peu prise de tête, j’écoute france inter voire même hou la la france culture, je lis le blog de Caro et et et … je lis mon horoscope… Dingue non !

    Répondre
  83. fanny a dit…

    On croit être égalitaire et quand on y réfléchit…
    Que celui ou celle qui n’a jamais été en contradiction avec ses propres convictions me jette la première pierre !
    Je bondis quand mon beau-père demande à mon mari s’il ne sera pas déçu de ne pas jouer aux légos ou au foot avec sa fille. Notre fille qui a eu des poupées à Noël mais aussi un garage et des voitures, ma fille qui adore jouer au ballon. Mais est-ce que j’aurais bondi de la même manière s’il avait suggéré qu’un garçon ne peut pas faire de la danse ?
    Ma fille porte du rose bien sûr, mais aussi toutes les autres couleurs. Je revendique le droit de lui mettre des pantalons marron. Et pourtant je suis bien contente de céder parfois à la mode et de jouer un peu à la poupée. Et est-ce que je mettrais des habits roses à fleurs à mon deuxième si c’est un garçon ? Rien n’est moins sûr…
    Je m’insurge devant les catalogues de VPC avec les chambres princesses pour les unes et chevaliers pour les autres. J’achèterais volontiers des draps avec des dragons pour ma fille. Est-ce que j’achèterais des draps avec une fée à paillette si j’ai un garçon ? Je ne crois pas.
    Je crois fermement que c’est l’éducation qui crée la plupart des différences hommes/femmes. Mais je me rends compte quand j’y réfléchit que si je veux que ma fille ait accès à toutes les choses auxquelles les garçons ont droit, je ne suis pas sûre de réclamer la même chose si j’ai un garçon. L’égalité ne commencerait-elle pas par là ?
    Je parle des enfants mais ça continue quand on est adulte. Je ne connaît pas beaucoup d’hommes qui jouent de la flûte traversière, regardent le patinage artistique pendant les JO. Et pas beaucoup non plus qui prennent un congé parental.

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  84. Koa a dit…

    >>Mon titre (…) résume (…) très bien ma pensée (…) je souhaite pour mes filles qu’elles se libèrent par le savoir. A mon fils aussi.<< Moi, c'est exactement ce que j'ai ressenti quand j'ai découvert les idées du maternage : je *savais* (i.e., je reconnaissais ce qu'on me disait, ce que je lisais, dans mon corps et dans mes tripes). Ca me parlait, je *sentais* au fond de moi que ce truc-là était juste pour moi. Et ça m'a vraiment *libérée*, de plein de choses, et notamment de la culpabilité ou de la peur de mal faire, ça m'a reconnectée à mes tripes, au lien avec ma fille qui fait que je sais quand ça va ou quand ça va pas. Du coup, ça m'énerve quand j'entends entre les lignes (ou pas) l'idée que si on allaite ou si on fait ci ou ça, c'est parce que d'autres, les méchants écolos extrêmistes ou autres, nous ont lavé le cerveau. Y'a pas de pubs pour l'allaitement. La Leche League et son discours pro-allaitement est un grain de sable comparé à la puissance des marchands de lait en poudre, qui forment les médecins, travaillent avec les maternités, offrent leurs échantillons et se paient des pubs partout, sous tous les formats (où l'on reparle de Publicis). Alors je crois que le lavage de cerveau n'est pas forcément là où l'on croit... qu'il ne prend pas forcément la forme qu'on croit...

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  85. Koa a dit…

    Mon dernier commentaire est passé alors je reposte celui que j’ai posté ce matin, qui ne voulait pas partir !
    ===
    J’avoue que j’ai du mal quand je lis « oui, Badinter il faut la lire, elle ne juge personne ». Je l’ai lue et je me suis sentie jugée jusque dans ma moëlle ! Je suis « maternante », j’ai acccouché chez moi, ma fille ne met pas de couches puisqu’on fait l’hygiène naturelle (google google), je la porte, je dors avec elle, etc etc. Quand elle écrit qu’accoucher sans péridurale c’est du délire masochiste, j’ai du mal à lire du non-jugement là-dedans. Et le reste est à l’avenant : elle ne juge pas l’allaitement mais à condition que ce soit moins de 6 mois et pas à la demande. Ben moi, c’était pas ma conception de l’allaitement.

    En fait, ce débat me fait penser au commentaire de Nathalie (n.10) : « Luttons aussi contre ce retour de la femme au foyer… » Mais je croyais qu’on luttait pas et qu’on jugeait personne ? Moi j’ai laissé tomber ma belle carrière de cadre, ingénieure, en pleine ascencion, tout ça tout ça, pour rester avec ma fille, et non seulement je n’ai pas perdu ma confiance en moi, mais ça m’a donné les… euh, la force de reprendre 5 ans d’étude pour faire le boulot que j’avais *vraiment* envie de faire plutôt que de continuer sur ma confortable voie toute tracée qui ne m’éclatait pas. Et il se trouve que mon rêve absolu, sans rapport avec la maternité, c’est un potager, un verger, un poulailler et la nature, et que j’adore cuisiner (chez un homme c’est plutôt une qualité pourtant, mais chez une femme c’est encore une tendance à l’esclavagisme ?!). Tu vas faire quoi Nathalie pour lutter contre moi ?

    Bref, j’entends beaucoup de « Badinter elle ne juge pas » qui à mon avis vient de femmes qui ne se sentent pas jugées parce que leurs choix ne sont pas ridiculisés dans ce bouquin, mais j’aimerais que celles-ci se mettent une minute dans ma peau, avec les choix que j’ai faits, et se demandent comment les femmes comme moi peuvent recevoir ce bouquin.

    Ce qui ne me perturbe bien sûr pas le moins du monde, ce sont des choix faits en conscience, en accord avec mes tripes, qui me rendent heureuse, alors ce que peut en dire une « philosophe » même ultra-médiatisée, on ne peut pas dire que ça m’affole, même si j’ai lu le bouquin par curiosité, hélas. Par contre, je m’énerve un peu quand j’entends le discours du « non non, on se trompe, elle juge pas ». Si, elle juge, à fond même. Tant pis pour elle 😉

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  86. ZYGOMO a dit…

    Ah ! Si les hommes avaient aussi un coeur de femme
    Qu’en profondes raisons s’enthousiasme et s’enflamme
    Plutôt qu’un coeur guidé par de sombres chimères
    Qui le pousse à prouver sa valeur par la guerre
    Qui le pousse à crier au stade son venin
    Quand un maillot n’est pas au couleurs du sien

    Ah ! Si les hommes avaient aussi un corps de femme
    S’ils enfantaient aussi… que deviendrait leur âme ?

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  87. Valérie a dit…

    Punaise on peut dire que tu sais choisir des thèmes qui font réagir 😉
    Mais la, tu touches à l’essence même de la féminité et forcément, ça nous touche toutes et de différentes manières..
    J’ai plutôt le même avis que toi, pas d’extrêmisme ni d’un côté ni de l’autre, chacune fait comme elle peut à défaut de faire comme elle veut, et c’est déjà pas mal.

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  88. Astartee a dit…

    Pour moi la « journée de la femme » c’est rappeler certaines réalités concernant les injustices de toutes sortes causées aux femmes dans le monde entier. Et aussi les évolutions, les progrès. C’est à mon sens important d’informer 🙂

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  89. Doloqui a dit…

    Et bah en tout cas, je me coucherai moins bête ce soir, j’ai appris ce qu’étaient les moon cups et l’HNI (Hygiène Naturelle Infantile) !

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  90. Caro.B a dit…

    Fanny, je me dois de l’avouer ici, mon homme à moi adoooooooore regarder le patinage artistique, ce qui me laisse personnellement perplexe.

    Et il adore aussi le mauve. J’ai donc lutté pour avoir une chambre chocolat, et pas mauve…

    Alors si on dit de moi que je suis un graçon manqué, doit ont dire de lui que c’est une fille manquée???
    Tu as bien raison, ce que l’on applique dans un sens en bonne féministe, on ne le fait pas dans l’autre. Et celà prouve qu’on a encore du chemin à faire 🙂

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  91. Ju a dit…

    Sujet d’actualité en ce qui me concerne. Bébé à 10 mois et je tente désespérément de reprendre pied dans ma société depuis le mois de septembre.
    Mes parents m’ont appris que pour obtenir quelque chose il falait tout simplement s’en donner les moyens, quel que soit votre sexe. Or pour la première fois, je ressens autour de moi l’injustice d’être une femme.
    Je me sens tiraillée entre mes envies/devoirs de mère et mes envies professionnelles. J’ai fait le choix de prendre un 4/5eme, que l’employeur ne peut refuser, et je le paye tous les jours.
    Quel bonheur de te lire et de ne plus se sentir toute seule.

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  92. manue a dit…

    tu sais que bien après la couche lavable certes, mais il y a longtemps quand même, il y a un génie (surement féministe) qui a inventé un truc formidable: la machine à laver!!!! et que même ça lave le caca de mon helmut à moi!!
    Bref je ne fais pas l’apologie de la couche lavable, et je te rejoints complètement dans ton commentaire. L’important étant de faire les choses comme on les sent…
    Mon fils (9ans et demi) m’a quand même demandé ce matin quand avait lieu la journée de l’homme (sic!!)

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  93. Cil a dit…

    Pourtant je peux te confirmer que j’ai eu la pression pour allaiter, parce qu’à la base ça me gênait (en fait ce sont mes seins en général qui me gênent donc pas de surprise).
    Le corps médical et le père s’y sont mis avec acharnement et j’ai allaité. Pour avoir la paix en fait et parce qu’en définitive ça ne m’a pas gênée plus que ça.
    Mais je ne dirais pas que j’ai adoré.

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  94. Tobette a dit…

    Tu vois, ‘tine, je n’avais même pas pousser la réflexion à son terme ! Merci !
    Ce qui est certain pour moi dans ce débat c’est que le fait de créer une journée de la femme, ça stigmatise encore plus que oui putain ! c’est difficile d’être super maman d’avoir une super carrière une maison super rangée et en plus femme fatale sans poil sous les bras merci.

    Si j’ai une « carrière », on peut s’attendre à ce que quelqu’un me reproche de ne pas fonder de famille ou de ne pas m’occuper suffisamment de ma famille pré-existente. Si je fonde une famille et renonce totalement à ma « carrière », alors d’autres pourront me reprocher de vivre aux crochets de mon mari. La pression sociale est telle que peu d’entre nous parviennent à vivre pleinement et sereinement d’être femme au foyer ou au contraire de faire jeu égal avec les hommes au travail.

    Et la grande majorité d’entre nous vivons comme des connes avec une demi-carrière et une demi-vie de famille à courir en permanence sur ce fil tendu entre la sainte et la salope.

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  95. caro a dit…

    pas bcp de temps pour participer mais je plussoie à mort NEP, même si je redoute qu’à force ça justifie des retours à la maisons ensuite regrettés, cette violence au travail, justement.

    Egalement très gênée par la présence de Badinter au CA de Publicis ET au comité de déontologie… d’endemol.

    Je regrette qu’elle ne se penche pas plus sur les réponses économiques aux inégalités ho/fe.

    Je vous remercie pour vos participations super intéressantes et intelligentes as usual, je trouve vos échanges passionnants.

    A celle qui me le demandait, je suis Poisson, et Marlène, sauf ton respect, ça ne me gêne pas qu’on évoque les signes astro, surtout de cette façon là.

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  96. 'tine a dit…

    Tout ça a tellement le mérite de nourrir notre réflexion… merci Koa pour ce témoignage tellement loin de moi mais tellement bien amené… pfffffffff mais c’est pas avec ça que je vais avoir un avis plus tranché moi…!!!

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  97. PetitOursBrun a dit…

    Je fais partie de ces professionnels de santé qui essayent de faire passer un message clair sur l’allaitement, le non-allaitement, et de soutenir les femmes dans leur choix, quel que soit ce choix.
    Mais je suis en ébullition depuis que j’ai lu « les hystéros du téton » ou autres termes très négatifs envers les personnes qui soutiennent l’allaitement.
    « Oulala, surtout ne pas dire que le tabac multiplie par 100 le risque de cancer du poumon, ça pourrait faire culpabiliser les personnes qui fument » C’est étrange, non ? Tout autant que de brandir la culpabilisation dès que l’on essaye d’informer sur les conséquences du non-allaitement pour la santé des enfants et de leurs mères. Dans ce pays où les lobbys de lait industriel ont la main haute, pas moyen de parler d’allaitement sans que tout le monde rapplique avec la culpabilisation. Madame Badinter qui a de gros intérêts financiers auprès de Nestlé n’est pas en reste.

    je rêve du jour où l’on pourra parler sereinement de l’allaitement, de l’importance de le soutenir, et des risques du non-allaitement, sans se faire traiter d »hystéro du nichon » ou de culpabilisatrice.

    Oui je sais, je rêve.

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  98. Suzie a dit…

    Bonjour, je me permets un premier commentaire. Tout à fait d’accord avec toi, et même ambivalence chez moi entre les divers aspects de la maternité et de la situation féminine. C’est vrai que le fémimisme passe par le savoir et l’information. Perso, j’ai allaité, utilisé des couches lavables et une mooncup (entre nous, certains comm. à ce sujet sont émis visiblement par des personnes mal informées sur le sujet, d’où l’importance du « savoir »), j’ai longtemps travaillé à temps partiel pour conjuguer ma vie professionnel et ma vie de mère de 3 enfants et bien, je lâche sur le boulot. Le monde de l’entreprise m’aura eu à l’usure, pourtant, j’ai fait des études supérieurs, je suis manager, ect, mais mon entreprise m’a tellement fait payée mes maternités que je jette l’éponge… et que je vais devenir mère au foyer (moi qui me rêvais ado en working girl) et que oui, je vais être obligée de faire plus par moi-même (couture, tricot, bouffe, etc) parce que sinon on ne va pas y arriver financièrement (je n’ai pas non plus envie de sacrifier mes belles vacances !). Bon, en fait, je pense quand même que beaucoup de choses sont à changer dans la société et dans le regard des patrons d’entreprise sur les femmes en général et les mères en particulier. Le vrai débat, à mon avis, serait de réfléchir à la parentalité et aux temps à consacrer entre travail et vie privée, et ce pour les femmes ET les hommes. Désolée, un peu longue…

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  99. 'tine a dit…

    Hiiiiiiiiiiii mais on est dans la période de ton anniversaire alors !!!??? Dire que ma mère et ma belle mère sont poisson et que j’ai tout fait pour que mon ainé ne le soit pas c’était prévu j’ai un peu sauté partout avant la date pour qu’il soit verseau, ça a marché… je trouvais ma mère et ma belle mère trop incompréhensibles… et je me sens tellement en phase souvent avec toi…!!!

    Ah ben ça alors l’astrologie ne serait pas une science exacte… on m’aurait menti ???

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  100. zoé a dit…

    Les » risques » du non allaitement??? Pas d’accord Petit ours brun, mais on est pas là pour s’engueulées! Sinon, personne n’en parle mais nouvelle star ce soir? Oui je sais c’est futile mais c’est boooooonnnnn!!

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  101. caro a dit…

    petitoursbrun, le simple fait de comparer les dangers du tabac à ceux du lait en poudre me donne des boutons et entre pile poil dans ce que je considère comme de l’idéologie culpabilisatrice pure. désolée mais je ne peux pas laisser passer ça, c’est trop grave comme propos. ça se saurait tout de même si les bébés non allaités mouraient à petit feu comme les fumeurs de havane. un peu de mesure, non ?

    Quant aux intérêts de mme badinter dans Nestlé, j’avoue ne pas les connaitre et je suis bien convaincue qu’ils n’entrent pas en jeu dans son propos, ne tombons pas dans la théorie du complot s’il vous plait…

    ‘tin, je suis du dernier jour des poissons 😉 (pour info je ne connais rien à l’astrologie)

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  102. Koa a dit…

    Hey Cil,
    Je ne dis pas qu’il n’y a pas de pression sur l’allaitement, ni sur le biberon, ni sur les couches, etc… La pression étant une affaire de personnes. Je veux bien croire que le papa et ton docteur n’ont pas complètement écouté ton désir 🙁 Je trouve ça triste.
    Mais tu peux le reconnaître, et reconnaître que ça te gonfle, ça n’avance pas masqué.

    Là je parlais du « lavage de cerveau » dont parle Badinter, qui insinue que les décisisons qu’on croie prendre en conscience sont en fait le résultat d’une pression permanente sur la femme, mais qui pour autant ne concerneraient que certaines décisions. Apparemment, dans sa pensée, allaiter ou mettre des couches lavables signifie qu’on obéit au dogme de la mère parfaite, alors que nourrir au lait artificiel et mettre des Pampers signifie qu’on est une femme libérée qui fait ses choix en connaissance de cause.

    Alors que, comme toi, on peut allaiter sans en avoir vraiment envie, mais on peut aussi laisser tomber un allaitement qui tenait à coeur faute de soutien et de conseils intelligents (et pour ça, la Leche League fait un super boulot). On peut mettre des couches lavables en pestant contre les machines, mais on peut aussi mettre des Pampers en ayant mal au coeur devant les poubelles énormes sans oser franchir le pas des lavables parce qu’il y a un paquet de gens qui disent que c’est n’importe quoi (il n’y a qu’à relire les commentaires ici).

    Bref, moi je suis d’accord avec le discours « chacun fait comme il veut », mais pour moi ça implique que chacun soit vraiment CHACUN et pas juste ceux qui pensent comme moi, et qu’on donne à chacun les clefs du savoir, pour reprendre l’expression de Caro, ce que ne font pas les pubs (au contraire), donc par ricochet Badinter, et je n’aime pas ce conflit d’intérêt latent dans son discours.

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  103. Doloqui a dit…

    « Et la grande majorité d’entre nous vivons comme des connes avec une demi-carrière et une demi-vie de famille à courir en permanence sur ce fil tendu entre la sainte et la salope. »
    Oui, c’est tout à fait ça sauf que personnellement, je m’en accommode, considérant qu’il vaut mieux être une conne qui travaille ET élève ses enfants que d’être obligée de faire un choix qui m’amputerait d’un côté ou de l’autre.
    Je ne suis ni une sainte ni une salope, simplement une femme et une maman.

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  104. Doloqui a dit…

    Quitte à tomber dans le people, t’es du 21 mars ? Pasque moi je suis du 22 et je crois de la même année (1971 ?)…
    Oui, je sais ça n’apporte rien au débat !
    Sinon, moi aussi j’ai eu des boutons, voire même un haut le cœur en lisant les dangers du non allaitement : si c’est pas de la culpabilisation, ça… je suis donc presqu’infanticide ?

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  105. Estel a dit…

    Je peux pas laisser passer ça !!!!
    Mon père fumait plus d’un paquet par jour, je restais avec lui de 6hrs30 (oui je me levais tôt, les chiens ne font pas des chats) jusqu’á 7hrs45 dans la même pièce que lui chaque matin, en voiture il fumait, bref partout et tout le temps !!! Et ma mère m’a donné le bib. Si j’ai un cancer qui va culpabiliser ???? (Moi parce que je fume ;-))

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  106. 'tine a dit…

    Euhhh moi non plus je ne suis pas une grande connaisseuse de la science de Mme soleil… juste ce qu’il faut de super tartes à la crème… et j’aime bien mon horoscope quand il me prédit que je vais être riche célèbre et faire un beau voyage avec l’homme que j’aime !!! Sinon je préfère lire Élisabeth Badinter à Elisabeth Teyssier 😉

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  107. nivunipri a dit…

    Comme Val. qui a posté beaucoup plus haut, je suis une lectrice assidue mais discrète. Mais le sujet du jour me parle puisqu’il reprend une grande partie des thématiques de mon blog, ouvert en novembre, alors que je me faisais violemment licencier à mon retour de congé maternité. Par timidité, je n’ai pas osé te demander ton avis de journaliste, ni celui de tes fidèles lectrices, mais aujourd’hui, je me lance, car on est en plein dans le sujet et que les comm. me semblent plutôt en phase avec ce que je pense et raconte.
    Concernant E. Badinter, je pense que les couches lavables et l’allaitement maternel car sont effectivement des arguments de vente. Je n’ai pas encore terminé son livre, mais suis dores et déjà scandalisée par les messages que véhicule la Leche League.
    En revanche, j’ai beaucoup aimé son propos sur France Inter, quand elle alertait les femmes qui abandonnent tout pour élever leurs enfants, et deviennent dépendantes du salaire de leur conjoint. Le danger est grand quand on songe à la probabilité qu’un couple dure toute une vie… Alors pour moi, c’est très clair, je vais retravailler, c’est indispensable à mon équilibre personnel, même si mon coeur saigne quand ma fille est loin de moi. Encore un paradoxe bien féminin !

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  108. Rondelette a dit…

    Sinon, les fifilles, c’est soirée blondes hystéro, ce soir??

    Go, Lyon, Go!!

    (nivunipri, tu m’excuses, quand je vois ton pseudo, je lis ‘I Muvrini’!)

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  109. Anna Chiara a dit…

    Je n’ai pas pris le temps de lire tous les commentaires et je n’ai même pas lu Badinter. Je suis bien loin de tout approuver (ou désapprouver !), un peu comme toi.

    Je me dis que son bouquin a le mérite de refaire parler de la place des femmes, débat un tantinet mis de côté depuis quelques années…

    Après, j’ai l’impression qu’elle est quand même dans une sphère bobo parce que quand je vois qu’une femme meurt sous les coups d’un homme tous les 2 jours en France je me dis que la question de la pression pour que les femmes allaitent elle est un peu secondaire… non ?

    Anna Chiara qui a allaité mais avec Pamprout, avec baby cook et petits pots, poussette et écharpe : la liberté 😉

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  110. marlène a dit…

    c’est vrai qu’on est penchées ! Mince alors !
    J’ai oublié l’essentiel que oui, l’éducation est la seule vérité.
    Tonnette, tu as le sentiment de vivre comme une conne ? Va voir un psy, c’est urgent.
    Sinon, je suis capricorne ascendant verseau (lol) et j’ai d’excellentes raisons de considérer l’astrologie, les médiums, les voyantes etc comme des fléaux…mais c’est un autre débat !
    Sinon, la question « carrière ou enfants », j’ai jamais eu à me la poser…parce que la carrière pour moi, c’est 16 heures par semaine et à une époque, c’était même passer le balais, le métier où tu passes pour une merde vis-àvis même/surtout de tes consoeurs….là, le souci, c’est plus être femme ou mère, c’est être juste visible aux yeux des autres…

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  111. PetitOursBrun a dit…

    je crois que je me suis mal exprimée, je n’ai pas du tout comparé les « dangers du biberon avec ceux du tabac », je voulais parler du processus de culpabilisation, qu’on ne brandit pas dans un cas mais systématiquement dans l’autre…
    Et pour reprendre mon expression des « risques du non-allaitement », il s’agit simplement de réfléchir à : quelle est la référence ? Logiquement, la référence devrait être l’allaitement maternel. Pourtant on parle des « avantages de l’allaitement »… Comme si la référence était le biberon. C’est un signe de ce que notre société a comme référence, et quand on parle des « risques du non-allaitement » on change seulement cette référence (si si !!!).
    Bon, difficile de parler de ça sereinement, je sais.

    Mais pour reprendre les propos de quelqu’un dont je n’ai pas noté le pseudo, je me sens aussi jugée et agressée. Pour celles qui ont fait les choix que valorise Madame Badinter, cette dernière ne juge pas. Mais pour moi qui m’en éloigne, si, elle juge, elle est même très agressive…

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  112. dorothee a dit…

    Tout à fait d’accord!
    On fait ce que l’on veut, mais aussi ce que l’on peut.
    Signé: future maman (probablement allaitante et couche lavablisés, mais donc le mec prend le congé parental!)

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  113. marlène a dit…

    Objectivement, tu trouves VRAIMENT qu’on ne culpabilise pas assez les fumeurs, rendus responsables quasiment de la moitié des maux de la terre ? Et je le dis d’autant plus sereinement (en tant que personne moyennement voir pas du tout concernée, je suis très très zen dans ce débat…) que je n’en suis pas et que j’ai du mal à supporter l’odeur, les cendriers pas vidés, leurs plaintes sur le mode « faut me soutenir » (vécu lors de l’arrêt de la clope de mon chéri) quand ils décident ENFIN d’arrêter…bref, je pense que bien que la cigarette soit une catastrophe, ils sont culpabilisés sans arrêt…et surtout les femmes enceintes qui fument même si c’est pas malin.

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  114. marlène a dit…

    Moi aussi mais c’est mon mari qui va avoir une super promotion, qui a un salaire pas trop mauvais et des avantages en nature délirants….donc, on n’a pas trop le choix…

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  115. marlène a dit…

    Je vais faire un peu d’humour plutôt noir : si un jour une féministe écrivait un livre sur les femmes qui n’ont ni carrière ni enfants parce que comme elles n’ont pas ni diplômes, ni dents qui raient le plancher, elles n’ont pas un sou, donc ne peuvent pas mettre un enfant en route et sont condamnées aux boulots de merde ? Ce serait bien, non

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  116. Shakti a dit…

    ben moi, pour aller dans le futile, je pleure à chaudes larmes : en Belgique, la NS est diffusée le mercredi. Je peux pas faire ma greluche avec vous en direct.
    Comme je suis un peu maso, je lis quand même les coms (en diagonale, hein, faut pas exagérer), et le seul + c’est qu’a priori, ici, ya moins de pubs !

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  117. Dom a dit…

    Finalement, ton avis tu l’as, et bien tranché épais qui plus est, question de liberté de choix, et de non jugement et tout est dit.
    Voilà tout ! Pourquoi faire compliqué quand c’est si simple ?
    J’ai allaité dans un pays où même pas deux heures après sa naissance on lui collait un biberon dans le bec en m’expliquant que c’était plus civilisé, le résultat est que je me suis littéralement battue avec la pédiatre, les sages femmes pour garder ma gamine dans ma chambre et la mettre au sein quand je voulais.
    Et je ne le regrette pas.
    D’un pays à l’autre, d’une culture ou d’une époque à l’autre, on cherche à nous imposer ceci, cela, et c’est cela finalement qui est inacceptable, se voir imposer.

    Donc j’en reviens à cela, le féminisme pour moi, c’est la liberté de choix, et le nom jugement porté sur ces mêmes choix.

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  118. YZA a dit…

    Bravo pour ton billet et ton blog que je lis chaque jour sans laisser de commentaires –-Mais aujourd’hui ce qui me fait réagir c’est la liberté – la liberté de faire des choix – Je m’inscris d’ailleurs dans ton courant – Oui on a le droit de choisir d’allaiter ou pas et si on ne le fait pas on est pas une mauvaise mère pour autant- Je me souviens de la pression faite, lors de la naissance de ma fille, par les infirmières et sages femmes qui à tour de rôle se pressaient dans ma chambre pour me sortir un discours sur le monde merveilleux de l’allaitement – et je me rappellerais toujours de la réflexion de cette puéricultrice à qui je venais de dire à quel point j’allais être une mauvaise mère puisqu’en plus je n’avais pas suivi les cours de préparation à l’accouchement : « mais comment allez-vous faire ?? » -Encore Récemment un ami dont la femme est enceinte est passé à la maison et nous a encore sorti le discours banal et pleins de préjugés sur l’allaitement : si tu es une bonne mère tu dois allaiter – et pourquoi pas accoucher dans la douleur aussi – à bas la péridurale ! Personnellement, je ne juge pas celles qui sont pour les couches lavables, celles qui préfèrent rester à la maison ou allaiter mais moi ce ne sont pas mes idées c’est tout – Mon instinct maternel est venu au fil des jours qui ont suivi la naissance de ma fille – Mais suis-je une mauvaise mère car je n’ai pas eu la révélation d’amour au moment de la naissance de ma fille, que je suis contente de travailler, que je n’ai jamais allaité, que j’aime bien partir seule en we avec mon chéri… Non je ne pense pas – ni plus ni moins que les autres – D’ailleurs la pédiatre avec j’avais eu ce genre de discussion m’avait rassurée (parce que bon j’ai quelques fois culpabilisé à cause de personnes bien pensantes) : Ce fonctionnement vous convient – suivez votre instinct ! Votre fille préfèrera avoir une mère épanouie qu’une mère frustrée du fait de choix qu’elle n’assume pas. Aujourd’hui, 13 ans plus tard comment est ma fille ? et bien elle a survécu à cette mère non maternante – Son petit rituel du soir : elle se jette sur moi dans le fauteuil, me réclame un gros câlin et passe la soirée sur mes genoux – bon j’exagère car avec son 1.77 m au bout de 15 mm je suis à demi asphyxiée – NB ma journée de la femme hier : j’ai fait du repassage mais je n’ai aucun mérite j’adore ca !!

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  119. Mout a dit…

    Je vais faire court. Je n’ai aucune expérience en la matière, je ne suis pas maman, seulement une femme, et je dis un immense, grand, gigantesque BRAVO. Bravo de dire les choses aussi bien.

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  120. desperada a dit…

    Il m’a fallu la journée aussi pour en arriver à la même conclusion que toi: en fait je sais pas quoi penser.
    Ce qui me gêne le plus c’est le terme « la femme » au singulier, comme si on était toutes pareilles, avec toutes les mêmes aspirations parce qu’on a le même capital de chromosomes. Et chacun (e) de brandir le modèle auquel on doit ressembler.
    Se battre contre l’excision, pour la scolarisation des filles en Inde ou aileurs, contre la lapidation des femmes,pour l’égalité dans la société ok.
    Maintenant, allaiter, pas allaiter, laver les couches ou les jeter, travailler pas travailler, ça me paraît pas si important, tant que les tenants (es) de l’un ou l’autre bord ne viennent pas me fatiguer avec leurs convictions. Les passionarias qui veulent imposer leurs modèles, c’est vite casse bonbon.

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  121. cathrine en Norvege a dit…

    Je serais un peu sur ta longueur d’ondes – seulement je fais les choses a moitie… Je n’ose rien lacher.

    Par contre, j’ai dormi avec mes filles bebes, au fait je dors encore regulierement avec l’une ou l’autre. C’est fou comme on fait du « bed-hopping » dans la famille – une nuit ou chacun reste dans son propre lit est rare…

    Question allaitement:
    1) il est parfaitement possible d’allaiter sans nuire a la pudeur (sauf cas ou meme la pensee soit un probleme)
    2) l’allaitement se fait a la demande.
    3) En FRANCE le non-allaitement ne nuit pas plus a la sante que n’importe quel autre truc « pas parfait » qu’on choisit de faire. In est possiblement mieux de ne pas d’allaiter si l’on fume un peu ou prend unverre de temps en temps.
    Cependant, les CRIMES (et, oui) commises pas Nestle et d’autres, consistant a introduire et faire de la propagande pour leurs produits dans les pays du tiers monde ou l’eau propre n’est pas courante(vous me comprenez) (Afrique, Inde) sont a denoncer absolument. Un nombre inestimable de nourissons sont morts parce que les meres croyait bien faire. Qui pense a cela?
    Comme quoi nos choix ont des repercussions.

    Una autre idee: Beaucoup de femmes revendiquent le droit d’habiller leurs filles en marron et de dire « une dentiste ». Qui a un fils habille de rose qui souhaite travailler dans un institut de beaute? (Sans qu’on leve a peine le sourcil en se posant une question – sans jugement aucun – sur sa nature…) Comme quoi, d’un certain point de vue, c’est les filles qui ont le plus de choix. Fille mecanicienne – ok. PdG – on en a vue d’autres. Ingenieur – du commun. Pilote d’avion, vas-y ma fille, tu peux.
    Garcon sage-« homme » – Euh. Fleuriste – pas particulierement accepte. Nounou – ce serait pas un peu louche?
    Dans l’ecole de ma maman, vous croyez que les enfants (et les instits) on reagi le plus devant a)Le petit garcon, avec sa grosse bague a la pierre rose pour son premier jour d’ecole, ou b)la petite avec cheveux courts et attitude garcon manque qui a tabasse le garcon qui demande en ricanant pourqoui son ami porte une bague.
    Bref

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  122. Sandrine a dit…

    Chez nous c’est pareil. Nous attendons n°3 et c’est mon mari qui va prendre un congé parental à temps partiel à la naissance, car il a un salaire moins important que le mien. Si financièrement c’était l’inverse je prendrais le congé. Je bosse toute l’année comme une tarée. J’aurais aimé prendre ce temps avec mes enfants mais je sais bien que mon avancement déjà freiné par cette grossesse, serait anéanti par un congé parental, même à temps partiel. Ca fout les boules en fait.

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  123. Loop of Kurland a dit…

    TEMPS MORT:

    Sur Twitter, Caro a dit que la jolie dame en photo passait apparemment ce soir au casting lyonnais de la Nouvelle Star.

    Poutous, je retourne finir de me couper le nichon droit. A la place, je veux un tatouage de vulve mauvasse.

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  124. mebahel a dit…

    Mouais…. si l’instruction et l’éducation suffisaient à établir l’égalité f/h on y serait déjà: plus de filles bachelières et étudiantes que de garçons.. mais… filières genrées, plafond de verre et autocensure (cad conditionnement social agissant).
    Donc éduc oui mais pas que.
    Ensuite, et là je vais hurler « LA FEMME  » ça n’existe pas.
    Une lecture là.
    http://www.hesed.info/article-journee-46275139.html

    (Et qu’on ne m’oppose pas qu’on dit l’homme pour ‘être humain ou dans l’expression ‘droits de…’; la langue française montre tous les jours que le masculin est universel et le féminin spécifique.)

    A part ça je suis ok: la liberté de prendre, au moment où on le souhaite, le rôle/comportmeent que l’on souhaite, c’est bien ça que vise le féminisme – du moins celui que je fréquente.
    Et cela concerne femmes et hommes.

    Pour EB j’ai déjà parlé de ça ailleurs, alors flemme de répéter 🙂

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  125. fillenrose a dit…

    Quand tout est penché, c’est que l’on est « hors quotas » ???

    A part cela, pas eu le temps de tout lire mais je dirai : tolérance !!!
    Les filles de la manif « féministe » qui hier soir m’ont collé dans les mains des tracts alors que je n’avais qu’une envie, être chez moi (il était 20h) et qui se sont indignées que je leur dise, je pense tout de même gentiment, que j’étais désolée mais que pour moi, le féminisme ne passait pas par imprimer des milliers de flyers, ça m’a gonflé.

    Les discours sur l’allaitement ou le non allaitement n’ont pour moi pas lieu d’être car il s’agit d’un choix intime, que personne ne devrait avoir besoin de justifier.

    J’ai beaucoup aimé le post de Caroline et je suis vraiment persuadée que la prise de conscience passe par évidemment par le savoir, l’éducation, et par le regard que nous aussi, femmes, portons sur nous-mêmes : arrêtons aussi de nous culpabiliser !

    Etre au même moment, super maman, super boss (bah oui c’est aussi important), super épouse-et-maîtresse du même homme, super copine, super fille, moi je ne sais pas faire… tous les jours ! mais si j’arrive à ce que bout à bout, ça soit un peu équilibré, c’est pas si mal non ?
    Et comme dit le désormais célèbre Mister Z, l’équilibre ne se fait ni sur une journée, ni sur une semaine…

    Quant à changer le monde, on peut le faire aussi à force de petites touches non ?

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  126. une ronde aussi a dit…

    Bon, moi j’ai jamais d’avis sur rien, donc je vais pas faire avancer le schmilblick, mais c’est quand qu’on nouvelle starte

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  127. Lilipop a dit…

    euh, moi j’ai pas été allaitée parce que je ne supportais par le lait maternel… tu parles d’un symbole
    la bonne nouvelle c’est que j’ai survécu et que je ne déteste pas ma mère, qui par ailleurs ne s’est arrêtée que les 3 mois post-accouchement et n’a pas réduit son activité, et j’ai re-survécu et même plutôt pas mal:
    en bref, je plussoie toutes celles qui parlent de « choix », et pour le coup Despentes et sa « King Kong theorie » insistent beaucoup sur le fait que le changement qui s’impose c’est qu’il existe autant de manières d’être un homme ou un femme qu’il existe d’hommes et de femmes, et à ce sujet, les récentes déclarations du patineur artistique Johnny Weir après les réflexions hyper finaudes de commantateurs quebécquois au sujet de son manque de virilité mon hyper-émue
    je m’éloigne de l’allaitement et d’Elizabeth mais on en revient toujours à la même chose, classer les gens dans des cases et critiquer leur mode de vie est une gangrène…
    Eduquons, éduquons, c’est la seule solution qui me vienne à l’esprit!
    Et j’espère que le jour où j’aurais des enfants (si j’en ai, parce que, hein, euh, les injonctions à avoir des gosses, zut!) je ne les censurerais et que, comme moi, ils ne choisiront pas leur attitude en fonction de leur sexe (j’y ai bien réfléchi, je crois que la seule chose que je fais parce que je suis une fille c’est m’épiler, et franchement ça me pèse)

    et maintenant, Nouvelle Star!!!!

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  128. sibylle a dit…

    Caro et les autres, est-ce que vous avez bien compris le propos de Petit Ours Brun ? Est-ce que vous n’attaquez pas sur un malentendu, un raccourci ? Je suis tout de même assez gênée de lire qu’on « ne peut pas laisser dire » quelque chose qui me semble frappé au coin du bon sens. Certes, la comparaison avec la cigarette est « osée » et de nature à susciter des réactions, mais
    – il n’est écrit nulle part que de ne pas allaiter est la même chose que fumer
    – Pour « adoucir » l’exemple, il me paraît juste de comparer
    allaiter / ne pas allaiter à d’autres situations du type :
    écouter de la musique avec un volume « normal » / écouter de la musique au casque le son à fond
    protéger un bébé du soleil / exposer un bébé au soleil sans protection
    ou que sais-je encore !
    Pour chacun de ces cas, les études ont prouvé que la seconde situation comporte des risques pour la santé. Car tout de même, si on tente de regarder le problème avec un peu d’objectivité et pas, comme une certaine Mme Badinter, avec une vision biaisée (par sa propre culpabilité peut-être ?), des centaines d’études scientifiques ont prouvé que l’allaitement protège d’un nombre considérable de maladies : on peut donc dire, sans mentir, que de ne pas allaiter comporte un risque (oui, un risque) pour la santé.
    A ce stade j’ai déjà dû agacer toutes celles qui pensent que ce discours est « culpabilisant » : mais pas du tout ! Ca, c’est à elles de voir si elles assument ou non leur propre choix ! Enoncer des faits sans jugement n’est pas faire culpabiliser ! Est-ce qu’on parle, pour reprendre les exemples plus hauts, d’hystéros du bob pour bébé ? Ce serait aberrant non ? Ce sont des comportements simplement adaptés et censés !
    Soyons honnêtes, on écrit partout à propos de l’allaitement « liberté de choix », mais il ne s’agit pas de choisir entre un pull rouge et un pull bleu ! Il s’agit d’une question de santé publique, ne faisons pas semblant de l’oublier…
    Je ne juge personne, je ne cherche SURTOUT pas à faire culpabiliser qui que ce soit, nous faisons tous comme nous pouvons, comme nous le sentons, etc. Mais je rejoins Petit Ours Brun pour constater qu’il serait temps que l’allaitement puisse être évoqué posément sans que l’on brandisse tout de suite la caricature (Caroline, sincèrement, « hystéros du tétons », c’est très douloureux, c’est un cliché violent à l’encontre de ceux qui tentent d’informer sur l’allaitement et de permettre l’accès à une information de qualité sur un sujet important).
    Certaines personnes n’osent pas parler « objectivement » d’une personne noire/blanche/métisse/etc parce qu’elles craignent de se faire traiter de raciste, c’est triste non ?
    Il me semble qu’il en est souvent de même pour parler de l’allaitement sans craindre de se faire traiter d’hystérique culpabilisatrice. Je rappelle que c’est un sujet de santé publique. Je trouve cela extrêmement préoccupant…

    Répondre
  129. Anonyme de 40 ans a dit…

    J’suis pas toujours d’accord avec toi bref mais là tu as exprimé tout ce que je pense….alors bravo et surtout surtout laissons la liberté à chacune de faire ce qui lui parait bien …..et arrètons de juger

    au fait je me pose une question (depuis longtemps) : laver les couches avec tout ce que ça implique d’eau et de lessive: est ce vachement mieux pour la planéte????

    Anonyme de 40 ans (qui a allaité ses 4 garçons, pendant très longtemps qui a fait le CHOIX de bosser à temps plein et qui en as RAS LE BOL de se faire juger et critiquer car « franchement tu serais quand même mieux à la maison, non??? » ben NON )

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  130. Maïpi a dit…

    si en dehors de toutes maternités les salaires étaient équivalents pour hommes et femmes, je comprendrais… mais non, ce n’est pas le cas.
    alors le combat commence peut-être là, non ?

    quant à renier le fait qu’on a des nénés et que c’est pas être extrémistes que de vouloir allaiter en paix, merde à la fin ! si les biberonnantes pouvaient penser une seconde qu’elles ont bien moins de pression (et au pire pas bien longtemps) que les allaitantes la plupart du temps !! je fais partie des non exceptions à la règle des filles qui ont voulu allaiter juste parce qu’après tout on est des filles non ? et qui ont eu des bâtons dans les roues tout au longe de l’allaitement et des remarques insidieuses même après…

    et pour faire une parenthèse sur les couches lavables je rappellerai qu’il y a une super invention moderne qui s’appelle la machine à laver le linge, merci.

    en gros je ne supporte pas les féministes de tout poil, sans doute parceque je ne me reconnais jamais dans leurs propos ni leurs idéaux… que je veux juste qu’on ne me regarde pas exclusivement comme étant une femme (c’est réducteur non ?) et qu’on me laisse libre de faire les choix personnels, éducatifs et j’en passe pour moi, mes enfants et mon couple, comme je le souhaite.
    et tant mieux si mon mari peut être en congé parental depuis 4 ans et encore pour 2 ans, na !

    ceci dit, je me sens si contente de ne pas être battue, mariée de force, violée à 13 ans par mon mari, excisée et j’en passe… que mon combat féminin, je le porte hors de France la plupart du temps. (j’ai pas dit tout le temps).

    mon propos et décousu et n’apporte rien, mais j’en ai marre de tous ces commentaires sur les propos de Badinter qui mettent les femmes dos à dos parceque « oui mais moi je suis dac avec elle, les couches lavables c’est le retour à l’âge de pierre » ou tout le contraire
    les femmes sont incapables de s’entendre pour une cause commune
    à croire qu’il n’y a pas de cause commune

    et si on s’occupait du bien-être de l’être humain ? qu’il soit homme, femme, enfant, vieillard, marié, célib, veuf, homo, hétéro, grand, petit, civilisé, sauvage, et j’en passe…
    non ?

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  131. nimetal@maman a dit…

    Quand j’ai lu ton com, les mots qui ressortent à chaque fois sont « risques de non-allaitement », encore une fois, on nous « pousse » vers l’allaitement, parce que c’est mieux, parce que ci, parce que là, le but? Culpabiliser les biberonneuses qu’on empoisonne nos têtes blondes par notre feinéantise, j’en vois même dire sur certains forums que si tu n’allaite pas ton grumeau, c’est que tu n’aime pas assez ton enfant… Je me fais pipi dessus à chaque fois… Bref, là n’est pas la question, à propos du sujet initial, le monde tel qu’il est aujourd’hui nous a donné le droit de choisir, la consommation veut que nous biberonnions, les moeurs que nous allaitions… On ne sait plus où donner de la tête, d’un coté comme d’un autre, le « lynchage » (terme très extrème je sais bien mais pas le temps d’en chercher n autre, hamtaro tente de sauter de sa chaise haute) donc, le lynchage, survient, quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise. Ma mère ne m’a pas allaité, présence d’une bactérie dans son lait… Je n’en suis pas morte, je suis malade une fois par an (en hiver) et je ne la blame pas non plus de ne pas m’avoir fais « don de ce cadeau de la nature ». Dans son cas, elle n’avait pas le choix, moi je l’ai eu, j’ai donné le biberon à mon fils, son père peut profiter d’instant complice avec lui, pour les sorties ce n’est pas plus compliqué qu’avec l’allaitement…
    Et au sujet d’un com plus haut, la machine à laver existe bien, mais si on se veut un minimum écolo, la couche jetable comme faire 3 machines par jour, je trouve que ça revient au même, je vois déjà la canicule arrivée cet été, et à ce moment là, ce seront les pro couches lavables qui se verront être blamer d’épuiser les ressources d’eau de la terre, alors que 3 mois avant, on blamait les pro couches jetables de donner en cadeau à nos enfants une planète poubelle… C’est compliqué, de nos jours, d’avoir un enfant, quoi qu’on fasse de toute façon il y aura toujours quelque chose qui ne tourne pas rond!

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  132. Koa a dit…

    Les couches lavables sont infiniment moins consommatrices de ressources que les couches jetables, c’est un fait établi. Les premières ont besoin d’eau pour être lavées, les secondes d’eau pour être fabriquées. Il faut moins d’eau pour laver une couche que pour fabriquer une jetable neuve. Ensuite entrent en compte le chlore utilisé pour blanchir les jetables et un milliard d’autres trucs.

    Il y a une thèse sur le sujet qui date de 2003, et qu’on peut trouver ici :

    http://www.bulledecoton.org/telechargements/These.pdf

    Donc non non, no souci Nimetal, ça ne revient pas au même, et en pleine canicule personne ne viendra dire que les couches lavables épuisent l’eau, à nouveau il faut plus d’eau pour fabriquer une jetable que laver une lavable.

    Et merci Sybille d’avoir rappelé que « hystéro du téton » c’est une expression bien violente, et que le fait d’avoir l’impression d’aller contre la tendance n’autorise pas à insulter ceux et celles qui sont prétendument dans la tendance. Quand bien même il y aurait un déséquilibre, ce n’est pas en se mettant à taper de l’autre côté qu’on rétablira l’équilibre. Pour faire un parallèle, je n’ai jamais eu l’impression qu’on servait le féminisme en insultant les hommes…. (ni en les faisant culpabiliser comme le suggère E. Badinter).

    Et je plussoie aussi celles qui disent qu’on ne peut culpabiliser que sur des choix pas assumés ! Après, je pense aussi qu’on vit dans une société où assumer ses choix ne s’apprend pas de base… Petit, on nous apprend plus à culpabiliser (« tu fais de la peine à maman ! » « tu te rends compte de ce que tu fais ? ») qu’à assumer ! C’est toxique et ça se retrouve à l’âge adulte…

    Pour autant, il est indéniable qu’allaiter, c’est meilleur pour la santé, que l’allaitement est le choix de base et que donc ne pas allaiter, c’est exposer l’enfant à des risques. C’est prouvé, c’est comme ça, dire autre chose c’est mentir (et dire « moi j’ai pas été allaité-e et je vais bien », c’est pas prouver autre chose… c’est aussi sérieux que « le fils de ma voisine il était pas allaité et il est mort »). Ce que ne privent pas de faire (mentir) les pubs pour les laits infantiles.

    Ce qui n’empêche qu’on ne fait pas toujours les meilleurs choix pour ses enfants, ni pour soi, qu’avoir du wifi chez soi c’est aussi très mauvais pour la santé, qu’on ne peut pas tous tout faire nickel, qu’il y a un truc qui s’appelle la Vie qui n’est ni parfait, ni linéaire, ni prévisible. Dans ce truc mouvant, chacun ses priorités, ses choix, ses envies. Ne pas allaiter peut très bien en faire partie. Mais je trouve qu’assumer ses choix, c’est la moindre des choses, et ne pas monter sur ses grands chevaux à coup de « vade retro vilaine culpabilisatrice », c’est être adulte. « Je n’allaite pas parce que c’est mon choix », ça me paraît infiniment plus sain.

    Dans mon monde idéal, une femme qui n’a pas envie d’allaiter, ou une femme qui déteste être enceinte, recevrait de l’aide, pour se réconcilier avec son corps, pour démêler les fils toxiques qu’elle a pu recevoir en héritage, pour pouvoir regarder d’un oeil neuf ses relations avec les autres, et être vraiment elle, faire ses choix à elle, Elle au fond de ses tripes, pas elle façonnée par x années de conditionnement social et familial. Pour moi, elle serait là la vraie liberté, celle d’être qui on est tout au fond, et de faire ses choix en partant de ça. Waouh !

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  133. marlène a dit…

    Alors, là, je ne peux pas m’empêcher de répondre (et après, je clos le débat parce que je trouve que ça tourne en rond…)
    J’ai détesté être enceinte parce que j’étais malade tout le long de ma grossesse. J’ai détesté allaiter car j’avais très très mal car je n’avais pas assez de lait. Je n’avais pas besoin de « me réconcilier avec mon corps », ni de « démêler les fils toxiques que j’ai pu recevoir en héritage » (objectivement, on ne peut rêver une meilleure relation que celle que j’ai avec ma mère), je n’aimais pas ça, c’est tout ! On aime rarement vomir tous les soirs et finir par vomir du sang. Ca me fatigue autant que l’astrologie (clin d’oeil à nine….), cette façon de ramener la psy pour un oui, pour un non. Je n’aime pas être enceinte, mais j’adore mes enfants.

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  134. louise a dit…

    d’accord!
    tout est question de CHOIX en fait.
    tant qu’on ne nous oblige pas à allaiter/biberonner, utiliser des pampers/des couches lavables, des tampons/des moon cups, tout va bien.
    qu’on nous foute la paix en fait!
    on est assez grandes pour CHOISIR!

    Répondre
  135. PetitOursBrun a dit…

    Ouiiiiiii merci Koa et Sibylle ! J’envisageais un suicide au chocolat noir 85% de cacao, finalement je vais peut-être remettre ça à plus tard 🙂
    Et à Louise, non non et non, on n’est pas assez grandes pour choisir ! C’est un leurre. On choisit quand on est informées, or en matière d’allaitement la désinformation est partout, le biberon est la norme ! Alors ce n’est pas vrai, on croit choisir mais c’est faux !!
    Et là (c’est marrant, quand j’ai commencé à écrire mon premier commentaire je voulais en arriver là et puis ça m’a un peu échappé, ahem), nous revoilà à ton titre Caro, le féminisme, comme l’allaitement, passe par l’éducation, l’instruction et l’information. Alors, et seulement alors, on pourra vraiment parler de choix.

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  136. marlène a dit…

    Caro. B, je vais te faire une révélation terrible : si ton chéri adore le patinage, c’est simplement qu’il attend que les patineurs tombent…lol !
    par contre, pour le mauve, j’ai pas d’explication…juste que c’est joli, le mauve ????

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  137. marlène a dit…

    Juré j’arrête vraiment après : perso, j’ai jamais eu le sentiment de ne pas être informée…et j’ai allaité mon fils 1 mois (après je n’avais plus de lait…) et ma fille 1 semaine, lui est malade au moindre coup de vent, elle a une santé de fer…je ne dis pas que ça ait un rapport…mais je pense que si, on est informées et que si, on choisit. Pour reprendre la métaphore de la cigarette, j’avais 10 ans quand j’ai su que le tabac donnait le cancer, alors l’argument de la désinformation, hein, ça va 5 minutes…ça va se chercher aussi, l’information.

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  138. Koa a dit…

    Hey Marlène,

    Je peux bien comprendre qu’être malade tout le long de sa grossesse ne soit pas super agréable. Pour autant, je pense qu’on peut quand même aimer être enceinte. Moi j’ai été alitée une partie de la mienne et ça m’a gonflée d’être allongée, mais j’adorais sentir mon bébé et me sentir enceinte. Et avoir mal quand on allaite, ce n’est pas normal, il y a une cause à trouver, idem pour le manque de lait, qui fait qu’ensuite on peut allaiter sereinement (où on reparle de la Leche League).

    Quand je parle de se réconcilier avec son corps, je parle de celles qui disent qu’elles ont du mal avec leurs seins, ou qu’elles sont trop pudiques pour allaiter.

    Et quand je parle du toxique qu’on peut se trimballer, je ne parle pas uniquement de la mère! Ah là là, cette manie de rendre sa mère responsable de tout! (non, pardon, je blague, c’est juste que dans les comms on râle sur le « c’est toujours la faute des mères », et quand j’écris « fils toxiques + héritage » tu penses à ta mère, mais moi pas forcément ;-))

    Et je n’ai pas parlé de psy, mais d’aide pour se libérer des influences, ça ne passe pas forcément par la psy. Disons que quand on a un problème physique, s’il n’y a que du physique, on va pouvoir le résoudre. Si à ce problème se greffe un frein psychologique, ça aide de lever ce frein, pour pouvoir ensuite s’attaquer « simplement » au physique. Mais ce problème peut être levé par plein d’autres moyens que la psy.

    Et le rapport au corps, pour moi, c’est bien plus que « un oui ou un non », c’est assez vital en fait…

    Quant au fait d’être informé-e et de faire des choix éclairés, savoir que le tabac donne le cancer, pour moi c’est pas de l’information. Lire le bouquin d’Allen Carr qui démonte les mécanismes induits par les publicités sur la cigarette et les croyances associés, si. D’ailleurs, personne ou presque à ma connaissance n’arrête de fumer en voyant les messages sur les paquets de clopes (« fumer amène une mort lente et douloureuse », pour ne citer que celui-ci !!!), alors que beaucoup de gens arrêtent après avoir lu le bouquin d’Allen Carr.

    Je fais le parrallèle (non, pas avec le tabac !) avec l’information donnée sur l’allaitement. Entre ‘allaiter, c’est meilleur pour la santé’ et comprendre les mécanismes en jeu des deux côtés, il y a un monde.

    Je ne dis pas que tout le monde devrait faire une thèse en maternologie avant d’enfanter, mais pour moi l’accès à la véritable information, il est bien moins évident qu’il ne peut en avoir l’air.

    Répondre
  139. Koa a dit…

    Hey Marlène,

    Je peux bien comprendre qu’être malade tout le long de sa grossesse ne soit pas super agréable. Pour autant, je pense qu’on peut quand même aimer être enceinte. Moi j’ai été alitée une partie de la mienne et ça m’a gonflée d’être allongée, mais j’adorais sentir mon bébé et me sentir enceinte. Et avoir mal quand on allaite, ce n’est pas normal, il y a une cause à trouver, idem pour le manque de lait, qui fait qu’ensuite on peut allaiter sereinement (où on reparle de la Leche League).

    Quand je parle de se réconcilier avec son corps, je parle de celles qui disent qu’elles ont du mal avec leurs seins, ou qu’elles sont trop pudiques pour allaiter.

    Et quand je parle du toxique qu’on peut se trimballer, je ne parle pas uniquement de la mère! Ah là là, cette manie de rendre sa mère responsable de tout! (non, pardon, je blague, c’est juste que dans les comms on râle sur le « c’est toujours la faute des mères », et quand j’écris « fils toxiques + héritage » tu penses à ta mère, mais moi pas forcément ;-))

    Et je n’ai pas parlé de psy, mais d’aide pour se libérer des influences, ça ne passe pas forcément par la psy. Disons que quand on a un problème physique, s’il n’y a que du physique, on va pouvoir le résoudre. Si à ce problème se greffe un frein psychologique, ça aide de lever ce frein, pour pouvoir ensuite s’attaquer « simplement » au physique. Mais ce problème peut être levé par plein d’autres moyens que la psy.

    Et le rapport au corps, pour moi, c’est bien plus que « un oui ou un non », c’est assez vital en fait…

    Quant au fait d’être informé-e et de faire des choix éclairés, savoir que le tabac donne le cancer, pour moi c’est pas de l’information. Lire le bouquin d’Allen Carr qui démonte les mécanismes induits par les publicités sur la cigarette et les croyances associés, si. D’ailleurs, personne ou presque à ma connaissance n’arrête de fumer en voyant les messages sur les paquets de clopes (« fumer amène une mort lente et douloureuse », pour ne citer que celui-ci !!!), alors que beaucoup de gens arrêtent après avoir lu le bouquin d’Allen Carr.

    Je fais le parrallèle (non, pas avec le tabac !) avec l’information donnée sur l’allaitement. Entre ‘allaiter, c’est meilleur pour la santé’ et comprendre les mécanismes en jeu des deux côtés, il y a un monde.

    Je ne dis pas que tout le monde devrait faire une thèse en maternologie avant d’enfanter, mais pour moi l’accès à la véritable information, il est bien moins évident qu’il ne peut en avoir l’air.

    Répondre
  140. marlène a dit…

    C’est très clair ce que tu racontes et bien argumenté même si je ne suis pas d’accord avec tout !
    Enfin, le problème est aussi que pour ma fille, j’ai fini par vomir du sang (j’avais un gros problème d’estomac comme le médecin l’a découvert après) et mon gynéco (pourtant super réputé), m’a dit « il faut accepter votre grossesse ! » quand je me plaignais de vomir tout le temps ! Hors, ça n’avait rien de psychologique mais tout de physiologique !
    Pour l’allaitement, en fait, je n’avais pas assez de lait. Rien à voir avec la pudeur (c’est pas trop mon souci…) ni avec un quelconque mal être par rapport à mon corps.
    Sinon, on m’a répété sur tous les tons que le sein, c’est plus saint, donc, je pense que j’ai été informée…la preuve étant que j’ai choisi l’allaitement dans les deux cas. De toute façon, sein ou biberon, me réveiller à 3 heures pour l’adorable tyran ne m’a jamais fait sauter au plafond de joie…
    enfin, je continue à le dire : on fait ce qu’on peut, avec ses moyens humains et financiers. Le reste n’est finalement que littérature.

    Répondre
  141. marlène a dit…

    Au fait, mon mari a arrêté de fumer pour des raisons d’abord financières..et aussi parce que je l’ai menacé de le quitter ! J’en avais marre de voir le peu d’argent qu’on avait à l’époque partir en…fumée. C’est le mot !

    Répondre
  142. Vert Citrouille a dit…

    Je ne vois pas en quoi on devrait éduquer les filles. Et pourquoi pas les garçons d’ailleurs ? Et les éduquer pour quoi? Tenir tête aux hommes, imposer le partage des tâches, avoir homme et femme tous deux une carrière? Ces choses ne s’apprennent pas comme on apprend ses tables de multiplication, elles s’imprègnent chez l’enfant dès tout petit par nos attitudes et nos paroles (regardez vos enfants mimer des scènes du quotidien, vous verrez vite quelle image vous leur renvoyé).

    Mon père a toujours aidé à faire le ménage et la cuisine à la maison, je sais qu’il était une exception parmi beaucoup de pères de famille. J’ai toujours eu cet exemple de la parité des tâches sous les yeux (avec une mère au caractère bien trempé), cela me paraissait le plus naturel au monde.
    Je suis actuellement en congé parental j’ai donc plus de temps pour faire la cuisine et m’occuper de la maison qu’auparavant. Pourtant quand j’ai pris cette décision de m’arrêter de travailler j’ai dit à mon mari : ne t’attend pas à une épouse années 60. Je déteste faire le ménage, si je suis en congé parental c’est pour passer du temps avec mes enfants, pour occuper mon quotidien à autre chose que briquer la maison. Il était d’accord et sait que s’occuper des enfants (jouer avec eux, faire des activités, se promener) prend du temps, alors ce qu’il reste (par exemple pendant la sieste) m’est dédié, c’est du temps pour moi (tenir mon blog, bouquiner, coudre, tricoter, sculpter…). Le résultat : des enfants heureux, une femme au foyer épanouie (qui d’ailleurs comme beaucoup de femmes en congé parental que je connais, a choisi de rester à la maison n’ont pas pour un travail peu rémunéré et ennuyeux, mais par choix) et un mari content de renter le soir dans une maison où tout le monde est détendu, où ça sent bon les petits plats mijotée et où les moutons volettent au gré des courants d’air.

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  143. Sibylle a dit…

    Je ne vais pas ré-argumenter, je viens juste dire merci à Koa, tes messages expriment mieux que je n’aurais su le faire tout le fond de ma pensée, je te suis très reconnaissante d’avoir ainsi apaisé le débat… J’étais totalement nouée hier soir après avoir posté mon message, et je trouve tes mots ce soir, ça fait du bien ! Merci d’avoir pris le temps d’écrire tout ça.

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  144. Baby Pop a dit…

    Oui mais pourquoi les femmes a la maison?
    Perso ca déplairait autant a mon homme qui préfère de loin rester a la maison et s’occuper des taches ménagères et des enfants, et moi qui suis beaucoup plus active et qui ne supporte pas de rester a la maison (et pas trop longtemps avec les gosses non plus)
    En gros c’est mon mec le plus maternel des 2, et moi la plus bosseuse et ambitieuse… Pourtant je suis bien une femme (et féminine en plus) et lui un homme (qui adore le sport et la bière)

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  145. melinda a dit…

    j’aime bien tricoter, je ne suis pas doué mai j’aime bien!
    j’ai envie d’avoir un potager pour faire des petits pots a mes mioches^^ mais non je ne suis pas Caroline Ingalls

    par contre je suis tout à fait d’accord avec toi pour la première partie de ta réponse

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  146. Geneviève a dit…

    Je lis ton texte Caro et… je n’ai pas envie de me coltiner les commentaires!
    J’adhère totalement à ton analyse et je crois que ce n’ai pas seulement sur ce sujet. En fait, dès que quelqu’un AFFIRME quelque chose, j’entends TOUJOURS l’argument différent, qui me fait douter ….
    En fait il faut toujours un avocat du diable…

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  147. Bananette a dit…

    Pas mieux que les autres…
    Merci pour ce billet très intéressant.
    J’ai commandé le bouquin, ça fait une éternité que je n’ai pas lu un livre « sérieux » (je ne sais même pas si ça m’est déjà arrivé ^^)

    Et je suis jeune (25 ans) et je me pose un tas de questions par rapport à tout ça, quand petite on m’orientait vers des métiers pas trop prenants et pas trop durs, et que de toute façon, j’aurai un mari. Mais comme disais Marica, un homme pour la vie ne dure pas forcément toute la vie… (entre autres).

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  148. marlène a dit…

    Je réagis super en retard et m’en excuse mais récemment, j’ai du rendre des heures à mon boulot alors que je n’en ai déjà pas tant que ça…car les institutrices (notamment une) ne cessaient de « m’ennuyer » (et le mot est faible…) sur le ménage de leur classe. Elles n’étaient en gros jamais contentes alors qu’en plus, elles rendaient leur classe le soir dans un état épouvantable. Jamais les instituteurs ne m’ont ennuyé comme ça. Le machisme a bon dos quelquefois, les femmes peuvent l’être tout autant….

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  149. Emy a dit…

    Pas de grand discours de ma part mais juste une trace pour te dire que j’ai beaucoup aimé ton article, je suis moi aussi souvent en desacord avec moi même ^^ et je trouve juste de dire qu’il faut arréter de culpabiliser les femmes quelque soit leur choix de vie!!

    C’était très interessant à lire, merci!

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  150. Babette a dit…

    moi je n’ai pas allaité parce que j’ai été agressée quand j’étais petite et que c’est un acte impossible pour moi. J’ai entendu des tas de réflexions blessantes de la part des sages-femmes et d’autres mamans. Mon bébé est en mix lavables et jetables pour raisons économiques.(et un peu écologiques aussi).Il a été pas mal porté en porte bébé type écharpe parce que parfois la poussette dans les magasins c’est pas pratique. Je travaille à mi-temps parce qu’il ne fait pas la sieste à la crèche et qu’il a besoin de faire dodo.
    On a tous nos contradictions et nos préférences, n’en faisons pas de la politique « ah bon, tu donnes de la nourriture bio à ton bébé et pas d’homéopathie? » Ben non, mais en même temps, je fais un peu ce que je veux, quoi.. (je crois pas à l’homéopathie)
    Ma vie est orientée autour du pratique, pas des grands principes et je pense que c’est le cas de beaucoup de mamans.
    Freud disait quoi qu’on fasse, ce sera mal, alors tant mieux !

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  151. hadda a dit…

    pour moi tout est dans le titre on a beau dire le débat ne concerne qu’une infime partie de la population féminine celle qui a eu accès au savoir et qui a comment dire le temps de se poser ce genre de questions
    beaucoup de femmes sont loin de ces préoccupations et font du mieux qu’elles peuvent

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