Tomettes d’amour

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Dans la maison de Maraveire, il y a de grandes armoires à glaces qui amusent les petites filles et leurs mamans. Il y a aussi des fenêtres qui donnent sur la mer et des tomettes rouges sur le sol qui, lorsque la chaleur est à son comble sont un régal de fraicheur. Cette maison, construite en 1897, s'apprête à être vendue, trop de travaux, trop d'indivision, trop de distance entre les tomettes et Paris. Celui qui la rachètera devrait sans trop d'hésitation décider de la raser pour y construire à la place un lotissement bien plus rentable.

Je n'y serai allée que très peu, je ne peux pas m'y inventer de souvenirs d'enfance. En revanche, mon père, asthmatique, y passait petit tous ses étés, avec sa grand-mère, parce que l'air de Hyères lui faisait du bien. Je crois l'avoir vu écraser une larme quand la nouvelle de la vente prochaine est tombée.

Je n'y ai pas de souvenirs, mais j'en suis tombée instantanément amoureuse, de ses plafonds si hauts, de ses murs complètement défraichis, de ses cheminées de marbre, de ses escaliers bancals. On sent que la splendeur y fut, dans un autre temps, on croit y entendre les rires et cris de tous ces enfants qui l'ont habitée. Si je ne crois pas en grand chose, je pense avoir une tendance animiste, je suis en effet convaincue que les lieux comme celui-ci ont une âme. Et rien ne me rend plus nostalgique que ces maisons dont la fin de vie est toute proche…

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65 comments sur “Tomettes d’amour”

  1. Tite_bulle a dit…

    j’allais dire la même chose impega :p

    Cette maison me fait penser à une autre, chargée de souvenirs, que je ne verrai plus jamais et qui sera bientôt rasée pour en faire un immeuble en préfabriqué…

    Rien que d’y penser j’ai le coeur qui se serre

    Belle journée à vous 🙂

    Bisous !

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  2. Nine USA a dit…

    Mes grands-parents, il y a presque 20 ans maintenant, ont vendu une villa en bord de mer, un peu plus loin vers la frontière italienne pour les mêmes raisons. Elle a en effet été rasée quelques jours après que la vente soit définitive..

    J’y avais passé mes 10 premiers étés, des moments de bonheur absolu, et je n’ai pas compris à l’époque cette décision. En échange de la villa, mes grands-parents ont eu un appartement où j’ai passé tous mes étés suivants.

    C’est vrai qu’il n’y avait pas de tomettes, que les meubles rustiques n’ont toujours pas l’air à leur place et qu’à chaque passage sur la promenade j’ai une pensée pour ce qu’il y avait avant. Mais j’apprécie aussi le confort d’une bonne douche chaude après la plage, de ne pas passer à travers le plancher des chambres et de pouvoir dormir la nuit sans boules quiès (pas de chauffe-eau ni de double-vitrage dans la villa décatie au ras de la nationale).

    Et surtout, les vacances et les repas de famille qui n’ont pas manqué de se faire à l’appartement ont été au moins aussi joyeux et bordéliques que ceux de la villa. Je suis d’accord avec toi, les lieux ont une âme: celle des gens qui y vivent.

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  3. anne marie a dit…

    Quel dommage
    Surtout si c’est pour la livrer à des promoteurs qui vont l’abattre pour construire du neuf
    mais la vie est ainsi faite malheureusement on ne peut pas toujours garder ses biens
    dans les grandes familles c’est trop compliqué !!!!!!!!!!!!

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  4. pascale m. a dit…

    Comme je te comprends! je suis toujours bouleversée lorsque je vois un vieil immeuble éventré prêt à être rasé, et sur les murs duquel on aperçoit les couches successives de papier peint déchiré, comme autant de témoignages de vies passées…

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  5. Nathaly a dit…

    Quel dommage d’être obligé de vendre…
    Sinon, très chouettes modèles ! J’aime beaucoup ta petite robe (j’ai le même style en noir, La Redoute, une misère ;o) et je l’adooOre) !

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  6. sissie a dit…

    la photo qui laisse apercevoir la petite culotte, ben quoi naturelle la pause (rire)….
    toujours un ptit parfum de nostalgie lors de la vente d’une maison de famille c’est vrai ; tes derniers comms sentent bon les vacances, nous avons hâte.

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  7. 'tine a dit…

    Et dans ses moments là on rêve d’être milliardaire et de racheter rénover et faire vivre la maison… Mon cœur en ce moment se serre en pensant que mon proprio (ben woui quoi je ne suis pas propriétaire…) veut faire abattre deux pins parasols qui sont juste à côté de « ma » maison parce qu’il a peur que dans une tempête ils tombent sur la maison… pute borgne si je pouvais je lui rachèterai sa maison ses arbres et je les laisserais vivre… c’est mon côté Idéfix… je ne supporte pas qu’on abatte un arbre…

    Et sinon jolie robe, jolies pauses et adorable Helmut !!!

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  8. Cécile - Une quadra a dit…

    Bon, on t’as déjà dit ce qu’il y avait à dire sur le second effet kisscool des photos accroupies devant un miroir 😀

    Il est certain que les maisons ont une âme, celle que j’ai laissée en Thiérache, celle de mes grands parents parents paternels, bien modeste mais si chargée de souvenirs, en ont une sans aucun doute, elles me « parlent » chaque fois que je remonte et passe devant elles.

    La ferme de mes grands parents maternels aussi en a une et elle l’a laissé parler il y a peu j’en suis certaine…. Depuis quelques temps je rêve beaucoup de mes cousins et cousines coté maternel, des bêtises que nous faisions enfants principalement dans cette ferme, occupée à l’époque par un de mes oncles. J’avais le réveil parfois un peu nostalgique mais souriant. Et il y a 4 jours je reçois un message via copains d’avant de la dame qui a acheté cette ferme lors du divorce de mon oncle, et de la perte de vue de mes cousines par la même occasion, cette dame que je connais un tout petit peu mais n’ai pas vu depuis 30 ans m’envoie un message comme ça … pile au moment où toutes ces images remontaient, je suis certaine qu’il n’y a pas que de la coïncidence 😉

    Ces maisons d’enfance ne craignent rien des promoteurs, elles sont paumées en pleine pampa dans un coin pas touristique du tout, qui connait la Thiérache à part ceux qui y sont nés (et les amateurs de Maroilles peut etre) ? Par contre celle de ma belle mère ça va être autre chose, il va falloir se battre pour la garder une fois que la grand tante qui occupe l’étage supérieur sera morte, déjà depuis quelques années les promoteurs sont venus à plusieurs reprise faire les yeux doux à ces deux « vieilles dames » on ne sait jamais, un bel espace avec terrain ça peut faire un immeuble de 5 étages sans souci, dans une ville balnéaire espagnole… La crise va sans aucun doute laisser une bouffé d’oxygène pendant quelque temps car les constructions se ralentissent et les appartements se vendent très mal, mais lors de la reprise… Ça a beau ne pas être « ma maison », je ne la connait que depuis 11 ans, mais j’y suis très attachée avec ses multiples défauts qui me crispent chaque année mais aussi ses carrelages mosaïques qui me rafraichissent les pieds et me ravissent l’œil et ma fille est en train de s’y construire des souvenirs d’ombre et de soleil, de sieste avec les chats, de chats dans une piscine gonflable etc….

    Lors de mes séjours en Espagne j’ai souvent fait des photos des traces de vie sur les immeuble détruits avant la reconstruction du nouveau, il faut tomber pile au bon moment pour trouver ces murs avec le papier peint, la peinture qui délimitent encore les pièces dans un vide surprenant, un reste d’escalier qui part du néant pour arriver nul part, parfois on y voit encore des poster scotchés, je ne peut m’empêcher d’imaginer la vie de ses anciens habitants… En France on restaure beaucoup plus que là-bas donc on trouve moins d’immeubles cassés, enfin dans notre région…

    Tu as joué au loto pour la sauver la maison ? Je crois que je ne pourrais m’empêcher de tenter le coup en rêvant à tout ce que je pourrai faire si… 😉

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  9. Caroline a dit…

    ‘tine, je ne suis pas proprio non plus, et je comprends ton désarroi concernant ces deux arbres, eux aussi ont une âme, non ?

    sissie, ouais, je sais, on voit ma culotte, mais c’est ce qui me plait dans ces photos, on jouait vraiment avec helmut, c’était pas pour « poser ». Et c’était aussi pour montrer que bon, droopy mais pas trop 😉

    laluciolle, adoré ce film, qui m’a parlé, évidemment…

    nathaly, roh, collection de cette année ? Parce que celle ci est un modèle assez cher à vrai dire, donc je serais très intéressée par sa jumelle bon marché !

    pascale M. ah, les restes de peinture ou de tapisserie sur les murs déjà détruits, idem, ça me met systématiquement dans un état…

    anne marie, oui, surtout quand les générations suivantes sont beaucoup moins aisées que les aînées, ça devient totalement impensable…

    nine usa, tu as évidemment totalement raison, ce sont avant tout ses habitants qui font l’âme d’un lieu…

    tite_bulle, il reste les souvenirs, n’est-ce pas ?

    impega, I know 😉

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  10. Sophie a dit…

    Quel dommage pour la vente de cette maison qui a l’air d’avoir tant de charme… Bon, c’est certain que le coût des travaux doivent atteindre un petit saladier, mais c’est quand-même dommage (je me répète).
    La petite Rose a l’air de s’y plaîre et la maman aussi du reste…;-)

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  11. frederique-etc a dit…

    Quel dommage … elle a l’air bien belle, cette maison, en effet. J’imagine que toute la famille a bien cherché s’il pouvait y avoir une solution.
    Ca doit être terrible de vendre un endroit auquel on est très attaché.
    Mes grand-mères n’avaient pas de maison de vacances, mais j’allais en vacances dans leurs maisons. C’était bien aussi !
    En tout cas, ça donne envie d’être blindée et de jouer au monopoly dans la vraie vie, « j’achèèèèèèèèète ! »

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  12. proff a dit…

    Ça me rappelle bien des choses à moi aussi.
    Cette vieille maison de Beaurecueil dont le nom si poétique me fait rêver. Ma mère y a passé son enfance: c’était la maison de sa grand mère. Quand elle est morte (mon arrière grand mère) ma grand mère a vendue la maison pour une bouchée de pain.
    C’était il y a une trentaine d’années; je ne sais pas si ma mère s’en est remise.

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  13. Caroline a dit…

    en fait, sophie et frédérique, cette maison n’appartient déjà plus à ma grand-mère depuis des années, elle et mon grand-père étaient sortis de l’indivision il y a très longtemps. C’est une autre branche qui la possède. Bref, ce n’est pas une énorme surprise pour nous et très honnetement, j’y suis peu allée. Mais ça fend en effet le coeur et donne envie de tout rafler au loto…

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  14. Geneviève a dit…

    C’est étrange comme… les mots se « bloquent » dans ma bouche, dans ma tête pour parler des lieux que j’ai aimés ou qui ont eu une importance particulière dans ma vie et qui ne sont plus… la maison de vacances de mes beaux-parents à où nous avons fabriqué nos enfants, la maison de mes tantes qui sera dans quelques années vendue…
    Lisez « Petites géographies intimes » de Ph. Delerm, M. Delerm et deux autres amis et cherchez l’album photos « Petites agonies urbaines » pour celles et ceux qui sont touchés par les vies qu’ont imagine avec ces tapisseries défraichies, ces escaliers qui arrivent dans le vide, ces cheminées à l’air libre…

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  15. kitty64600 a dit…

    J’ai une maison dans mon coeur qui a été celle de mes grands parents elle a été vendue il y a 4 ans, une maison immense et un jardin encore plus immense, un potager à faire rever les fans de jardinage,un saule pleureur a se cacher dedans,à faire tarzandans ses branches, une grande famille et 20 petits enfants des jeux dans tous les coins et recoins et des souvenirs à ne plus savoir quoi en faire 🙂
    Je suis repassée il y a 1 ans devant cette maison et ça m’a fendu le coeur parce que c ‘etait plus notre maison elle ne faisait plus partie de notre famille elle n était plus la pierre centrale de notre édifice. On l’a retrouvé ailleurs depuis!, ça n’est qu une maison certe mais c’est déjà beaucoup !
    Alors maintenant il y a une chanson qui me fait pensée à « MA » maison et je pense que certaines et certains s’y retrouveront.
    Biz sous la pluie battante ( meme ce temps rend nostalgique !)

    « Quatre Murs et Un Toit » Bénabar

    Un terrain vague, de vagues clôtures, un couple divague sur la maison future. On s’endette pour trente ans, ce pavillon sera le nôtre, et celui de nos enfants corrige la femme enceinte. Les travaux sont finis, du moins le gros œuvre, ça sent le plâtre et l’enduit et la poussière toute neuve.

    Le plâtre et l’enduit et la poussière toute neuve.

    Des ampoules à nu pendent des murs, du plafond, le bébé est né, il joue dans le salon. On ajoute à l’étage une chambre de plus, un petit frère est prévu pour l’automne. Dans le jardin les arbres aussi grandissent, on pourra y faire un jour une cabane.

    On pourra y faire un jour une cabane.

    Les enfants ont poussé, ils sont trois maintenant, on remplit sans se douter le grenier doucement. Le grand habite le garage pour être indépendant, la cabane, c’est dommage, est à l’abandon. Monsieur rêverait de creuser une cave à vins, Madame préfèrerait une deuxième salle de bain.

    Ça sera une deuxième salle de bain.

    Les enfants vont et viennent chargés de linge sale, ça devient un hôtel la maison familiale. On a fait un bureau dans la p’tite pièce d’en haut, et des chambres d’amis, les enfants sont partis. Ils ont quitté le nid sans le savoir vraiment, petit à petit, vêtement par vêtement.

    Petit à petit, vêtement par vêtement.

    Ils habitent à Paris des apparts sans espace, alors qu’ici il y’a trop de place. On va poser tu sais des stores électriques, c’est un peu laid c’est vrai, mais c’est plus pratique. La maison somnole comme un chat fatigué, dans son ventre ronronne la machine à laver.

    Dans son ventre ronronne la machine à laver.

    Les petits enfants espérés apparaissent, dans le frigo, on remet des glaces. La cabane du jardin trouve une deuxième jeunesse, c’est le consulat que rouvrent les gosses. Le grenier sans bataille livre ses trésors, ses panoplies de cow-boys aux petits ambassadeurs, qui colonisent pour la dernière fois la modeste terre promise, quatre murs et un toit. Cette maison est en vente comme vous le savez, je suis, je me présente, agent immobilier. Je dois vous prévenir si vous voulez l’acheter, je préfère vous le dire cette maison est hantée. Ne souriez pas Monsieur, n’ayez crainte Madame, c’est hanté c’est vrai mais de gentils fantômes. De monstres et de dragons que les gamins savent voir, de pleurs et de bagarres, et de copieux quatre-heures, “finis tes devoirs”, “il est trop lourd mon cartable”, “laisse tranquille ton frère”, “les enfants : à table !”.

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  16. Clapotis a dit…

    Les maisons de famille, ça ne devrait pas exister !
    La ferme de mes grands-parents, où j’ai passé tous mes étés, de très nombreux we, appartient à mon oncle avec qui nous n’avons plus de contacts.
    Ne restent que les souvenirs. Mais on peut se dire que c’est déjà beau d’avoir vécu ces journées dans cette ferme de Haute Provence, avec ses odeurs de savon, de lait, ses mouches (…), les bruits de la maison, de la basse cour, des vaches. Les après-midi aux champs, les soirées à l’étable, les lapins à qui je donnais à manger dans la semaine et dont le civet me régalait le dimanche. Toute une vie que je ne pourrai pas partager avec mes enfants.
    Ils auront leurs propres souvenirs, dans les maisons de leurs grands parents…

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  17. Val a dit…

    En regardant tes très jolies photos, je peux presque sentir l’odeur des vieux placards, qui sentent un brin le moisi, l’odeur des vieux livres et le craquement des tomettes qui se décollent un peu par endroit.
    Moi, ça m’évoque l’appartement lyonnais de mes grands parents aux cheminées en marbre, parquet grinçant et plafonds très hauts…
    J’en ai la chair de poule… (j’adorais cet appart, et même si je m’en suis approchée qqes fois depuis, dans le hall même une fois, je n’ai pas eu le courage de demander aux nouveaux habitants de me laisser jeter un oeil…
    Ton post de ce matin m’en redonne envie… mais aurais-je le courage ?
    Merci pour ces jolis moments, et ta si jolie petite Helmutinnette, que tu nous fais partager…
    Bises

    PS : bon parlons peu, parlons bien, cette robe a l’ait d’être une tuerie, alors en bonne blogueuse (encore que pas de genoux en dedans sur les photos…Hmmm ca craint ! ), tu veux bien nous dire la marque (même si c cher, on peut rêver hein !) Merki

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  18. La Papote a dit…

    J’en ai parlé sur mon blog à propos de la maison de ma grand-mère que mon père a décidé de vendre (http://lapapotte.canalblog.com/archives/2010/05/07/index.html).
    Oui, les lieux ont une âme qui reste quand ceux qui les y habitent n’y sont plus.
    J’essaye de prendre cette âme à bras le coeur pour la conserver avec moi quand la maison ne sera plus notre et que des gens y mettront leur âme !
    Ce serait comme perdre mes grands-parents une deuxième fois !
    Je comprends ton ressenti même si tu n’as pas beaucoup de souvenirs à toi dans cette demeure…

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  19. lulu10 a dit…

    A la vente de la maison de ma grand-mère, achetée l’année de ma naissance, j’ai eu du mal…toutes mes étés d’enfances passés dans cette maison en Touraine, aïe.
    Et puis je m’y suis faite (c’est bien ça l’accord hein les pros de la grammaire?), cette maison a été rachetée par un passionné qui l’a améliorée sans la trahir, ouf.
    Je pense que ça aurait été très dur de la voir rachetée pour destruction.

    La maison de ma belle-mère (construite juste avant la naissance de mon mari) est une maison de famille, très particulière, très originale et très vivante. Il me parait inconcevabe de la vendre mais peut être n’auront nous pas le choix.
    Je prie pour que déjà on n’ait pas de choix à faire avant longtemps et que, lorsque ce sera le moment, on pourra se permettre de la garder car c’est un vivier de souvenirs majoritairement bons pour nous tous -la famille- et bon nombre de personnes qui ont séjourné dans ces murs…

    PS : Caro, on voit ta culotte. So grilled.

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  20. Christina a dit…

    Quel paradis !! Moi qui rêve du Sud, de la Méditerranée (depuis mes montagnes helvètes). Mais POURQUOI est-ce que je ne joue pas à Euro Millions ?? Histoire de sauver ce trésor de l’avidité des promoteurs.

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  21. Doloqui a dit…

    J’ai du mal à commenter tellement ça me parle… moi, la maison de mon enfance c’est un « château », tout décrépi, en Eure-et-Loir, repris par deux de mes oncles et un cousin mais qui a perdu son âme le jour où il a été séparé en trois. Ça dû se passer lorsque j’avais 5 ans mais je ne m’en suis jamais complètement remise ! Et lorsque j’y retourne, j’éprouve la nostalgie de cette grande maison pleine de charme qui ne ressemble plus à rien aujourd’hui… et je rêve de gagner au loto (auquel je ne joue jamais) pour la racheter, la refaire UNE et la restaurer !

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  22. nimetal@maman a dit…

    Quel dommage de devoir vendre :'( Ca me rappelle la maison de ma belle-mère, qui en a hérité il y a 2 ans. Malheureusement ils étaient frères et soeurs, et bien sur, la perspective de devoir entretenir une vieille demeure n’a fait que repousser les gens, et les amener à la vendre. Elle a bien sur trouvé rapidement acquéreur, mais avec un petit noeud dans la gorge, car je revoyais encore, quelques mois plutôt, la fête qu’on y avait donné pour l’anniveraire de l’homme, le dernier avant la naissance d’Hamtaro. Et bien sur, ma belle-mère a fait mine que ce n’était pas grave, mais dans son expression, on pouvait y voir tous les sentiments qu’elle avait, pour ces murs et les souvenirs qu’ils enfermaient, à l’époque où sa maman et son papa étaient encore parmis nous.
    Voilà, moment nostalgique ce matin, ça fait du bien d’en parler un peu, merci Caro pour ce moment formidable, comme d’habitude 🙂

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  23. framboise a dit…

    J’avais la maison de mes grand-parent maternel, qui était avant d’être habitable une boulangerie, mon grand -pére à tout refait de ses mains, en gardant le four à bois qui était dans dans la salle à manger, celui-ci servait autant à faire la cuisine que à chauffer la maison.

    J’y ai passée des vacances mémorables, ou avec ma soeur et mon frère on fesaient des courses pousuite dans les étages, ou ma grand-mére fesait des tartes avec des fruits du jardin cuit, cet maison qui était dans un village au milieu de nulle part, entouré de champs, que de bon souvenir.

    Depuis ma mére ne pouvant subvenir au frais de cet maison, a été vendue, le nouveau proprio à gardé les murs et rasé l’interieur pour en faire des chambres d’étudients.

    J’ai toujours un pincement au coeur quand je pense à cet maison.

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  24. LaurencedeBxl a dit…

    Moi, c’est surtout la vue par la fenêtre qui me fait rêver… ‘soupir’…

    c’est vrai que c’est triste, ces vieilles maisons qui s’en vont… on en a tous une dans le coeur. En ce qui me concerne, on peut la racheter, la maison de famille, mais on ne va pas le faire, trop cher, trop de rénovations, trop peu de temps… Nostalgie quand tu nous tiens ! (et puis, c’est dans les Ardennes belges, rien à voir avec Maraveire ! :-))

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  25. mère hrand a dit…

    BOnjour Caro
    Merci pour votre prose si vivante et si émouvante. Je suis triste pour cette maison qui va sans doute disparaître… » elle n’est plus aux normes » et je comprends le chagrin de votre Papa ! J’aime bien quand vous êtes nostalgique…Ah ! les armoires à glace où l’on faisait des pitreries, on les regrette toujours…
    Nous avions une grande maison autrefois quand mes enfants avaient entre 8 et 18 ans…Mes petits enfants en ont gardé les mêmes souvenirs. Dans cette Grande maison , « ils » ( les promoteurs )ont fait cinq appartements…Si on me conviait à aller la revoir, je dirais Non, elle est tellement morcelée, mais elle existe encore!
    Je passe devant très souvent, elle me fait toujours un petit signe  » Te souviens-tu ? »….et tout revient en foule….la conduite en voiture s’en ressent… BIEN AMICALEMENT ( Savez-vous que je vous lis tous les jours depuis 3 ans ?)

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  26. AnnedeBretagne a dit…

    Ah la maison de famille…Mon rêve de petite fille, jamais réalisé (du coup j’ai fait un transfert sur la maison Belle Epoque Playmobil, c’est ce qui s’en approchait le plus pour moi!). Lorsqu’arrivait l’été et que toutes mes copines scoutes filaient après le camp dans les belles demeures de leurs grand-parents, nous on allait en gîte de France ou VVF. Très sympa aussi mais autre ambiance…
    Et puis on finit par se trouver des maisons de substitution: celle de copains des parents, au fin fond du Berry, celle des parents d’une copine, en Bretagne Nord, et elles ont le même goût que ces maisons de famille, le goût des grandes tablées du petite déjeuner au soleil, le goût des pièces qui sentent le vieux et des matelas défoncés, le goût des vieux jeux de société raccornis et des livres de poche tout aussi vieux…
    Pour moi, 3 jours dans une grande maison de famille, du monde, une brioche et un rayon de soleil, c’est ça le bonheur!

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  27. coco a dit…

    ah les maisonssssssssss de notre enfance il y a peu de temps je suis remonté en Bretagne pour une cousinade la première depuis qu’une de mes grand mère nous ai quitté il y a maintenant presque un an…
    Ca été aussi l’occasion d’aller voir la maison ou elle a habité, beaucoup d’enfants y sont nés, et ou nous avons été en vacances avec ma soeur tous les étés ..
    Malheureusement cette maison n’a pas été acheté par des passionnés, l’extérieur est délabré le jardin n’en ai plus un … Si j’avais des sous je l’a racheterai, car mon coeur se serre à l’idée qu’une partie de notre vie soit « bloqué » là bas dans cet entourage…
    Souvent nous ne pensons pas que nous puissions être à ce point attaché, moi c’est à ces souvenirs, au parfum, à la confiture de cerises qui cuit, au poil à bois, au chocolat rappé sur une tartine de pain buerre et enfin au brique autour de la porte d’entrée dont je franchis encore le seuil de temps à autre dans mes rêves …

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  28. Julie a dit…

    C’est incroyable comme ta silhouette a changé, tu es ravissante dans cette jolie robe !
    Et je partage tellement cette nostalgie pour les vieilles maisons qui ont un âme… Je rêve d’en habiter une un jour et d’y rajouter les rires de mes (futurs) enfants à moi !

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  29. chris a dit…

    Moi aussi j’ai d’abord vu la mer par la fenêtre avec de voir la petite culotte de Caro.
    Je comprends ta nostalgie.

    je trouve que Rose change, un vrai petit bout en train.

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  30. sébastien a dit…

    Chouette article, je garde églament de très bons souvenirs d’une maison familiale que mes arrières grands parents maternelles possédaient. On s’y retrouvaient entre oncle, tante, cousins, cousines tous les étés. Il en reste d’ailleurs quelqeus photos de famille mémorable !
    De plus Helmut est vraiment très très zoli, elle change énormément.. jolies photos…
    Et si j’osais, allez j’ose…. sympa la photo avec la culotte rose…

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  31. floriali a dit…

    Ado, j’ai perdu la maison de mon enfance comme ça, mes parents ne pouvaient plus l’entretenir, c’était un gouffre financier.
    Depuis mes frère et soeurs et moi même on rêve de devenir très riche et de pouvoir la racheter.
    J’ai revu cette maison il y a quelques années, les proprios étaient ravis, ils m’ont posé beaucoup de questions sur comment c’était avant.
    Enfin je trouve ça tellement idiot de détruire ces vieilles maisons, les lotissements sont tellement laids, on devrait pouvoir protéger ces vielles maisons !

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  32. Rondelette a dit…

    Aaaah, les maisons d’enfance… de mon côté, rien d’aussi beau ni avec vue sur la mer, mais il y avait les Noël chez mes grands-parents en banlieue parisienne, non loin de la Marne… la cave avec encore son coin à charbon, le grand jardin avec les arbres fruitiers… la terrasse avec les mangeoires à oiseaux… Ben oui, au début du XXe siècle, ça n’était qu’un jardin potager de campagne où on venait, au prix d’un trajet laborieux, passer les week-ends, du temps où il n’y avait pas le RER… on parlait encore de la crue de 1910…

    Et puis il y avait la petite bicoque dans la Nièvre, sa chambre aux murs chaulés et au sol irrégulier, le verger, les balades…

    Et il y avait la grande bicoque bourguignonne de l’autre grand-père, avec son grenier magique et ses parties de pêche avec les cousins…

    Tout vendu, disparu – trop loin, trop cher…

    Restent les souvenirs – heureusement!!

    Bisous cailloux, faut que je finisse de manger, et boulot!!

    NB: vlà pas que Caro nous fait de la pub Silhouette, maint’nant!!

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  33. Rondelette a dit…

    NB2: ‘tite Rose est trop craquante – et elle petiiiiiit à côté de cette cheminée!! :o)

    NB3: j’ai toujours l’affreux Ronald en déco, moi!!

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  34. chrisssine a dit…

    Que c’est triste de devoir dire adieu.

    J’ai dû dire adieu à la maison de mes grand-parents, à mes souvenirs, aux tasses de thé bues avec ma grand-mère dans de très jolies tasses, aux peintures de mes grands-parents, aux livres de mon grand-père, à mes souvenirs d’enfance…

    Heureusement, ils restent là dans mon coeur. Et je chéris ces quelques livres que je tiens d’eux. et j’aime à penser qu’ils veillent sur moi, sur ma famille.

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  35. Véro la Bisontine a dit…

    Moi aussi, ça me pince cette histoire.
    Parce que la maison de mon enfance, elle a été détruite par un violent incendie, alors que mes parents, mes frères et moi même étions à l’intérieur.
    Nous nous en sommes sortis sains et saufs, mais TOUT a été detruit : plus aucun souvenir de mon enfance (poupées, jouets, livres, photos, etc;..)
    J’y pense souvent, et j’entends encore le bruit des portes quand on les forme (chaque porte avait son bruit particulier), et je me souviens même des odeurs…

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  36. Shakti a dit…

    Je vous comprends toutes, les copines.

    Voilà pourquoi, avec mon Chéri, nous courront les banquiers pour racheter la maison de mes grands-parents, que mon père, seul héritier, ne veut pas garder.
    Et nous y arriverons, foi de Shakti, rien que pour entendre encore mon fiston chanter, en arrivant devant la grille, « la maison du B., la maison du B. ».
    Et pour que ma nièce arrête de pleurer à l’idée qu’on la vende.

    Pour faire plus léger : quand nous l’aurons rachetée et rafraîchie, nous la louerons sûrement pour les vacances. Je reviendrai mettre l’annonce…

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  37. isabelle a dit…

    ah les maisons de famille…vaste sujet
    Je suis d une bande d’amis qui a décidé que « les amis c’est la famille les emmerdements en moins » (copyright V. Gaffet, auteur-compositeur) . Nous sommes réunis en association et retapons une ferme en maison d’amis/lieu de création en Haute Loire.
    nous nous y retrouvons les we pour bricoler, monter des spectacles de théâtre ou de danse et tourner des courts-métrage,
    certains s’y sont rencontrés, mariés, les enfants naissent et grossissent la troupe, apprennent à vivre ensemble, jouer, rire, se chamailler, ils deviennent des cousins de coeur et nous adultes choyont nos amitiés de presque 15 ans en voyant les leurs se construirent en parallèle, un beau projet pour moi, la famille du coeur. La maison reprend de la vie, des couleurs, des odeurs de quiches et autres cuisine pour 5 ou 30 selon les jours,
    Chaque année nous y organisons un festival en plein air le we du 14 juillet dans les prés, réunissant professionnels et amateurs autour de la musique, des spectacles, de rando, de fêtes…
    vous y êtes les bienvenus, camping possible sur place… http://www.revedefoin.org

    merci Caro de cet espace de rencontres et discussions quotidiennes

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  38. Anne M a dit…

    Nos souvenirs sont faits de nos 5 sens , le 6ème est le fil conducteur de l’enfant qu’on était à l’adulte que l’on est . Alors ce lien , on le préserve dans un coin de notre tête et plus sûrement dans un coin de notre coeur.

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  39. souslesmots a dit…

    les tomettes me rappellent un appart sur toulon, tout biscornu avec ces fameuses tomettes rouges..si géniales pour se faire des concours de glissades 😉

    Par contre aucun souvenir d’aucune maison, je suis une sans racines..Longtemps j’ai rêvé d’une maison avec une âme, de drôles de recoins, du soleil entrant par les volets, une maison où j’accrocherai mon coeur aux pierres, un lieu ou des racines naitraient, un début d’histoire..

    J’aime toujours beaucoup ces moments que tu partages, comme la note avec tes cousines d’ailleurs, pour les sans terre comme moi, c’est un peu toucher par procuration une certaine vie.

    Bises rouges 🙂

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  40. Cetroinzust a dit…

    J’y pensais aujourd’hui, je ne connais pas ce sentiment d’attachement à une maison. A un lieu, ou plutôt des lieux, oui mais pas à une habitation, en revanche. Sans doute parce que nous avons toujours beaucoup bougé mais aussi parce que je ne me suis jamais sentie à l’aise dans la maison de mes grands parents, qui aurait pu autrement remplir ce rôle de phare.
    En revanche, on est en plein dans l’attachement et le renoncement aux choses ces jours-ci : on partira à vide, chacun un bagage de 23 kilos et basta. Il faut donc tout vendre/donner/trier, tout en gardant quelques objets qui nous tiennent à cœur et que nous stockerons chez de la famille. Mine de rien, ce n’est pas simple de tout lâcher ainsi ! Mais j’ai fait un grand pas, j’ai déjà liquidé TOUS mes bouquins (et ce n’est pas rien !)
    En tout cas, une bonne raison de jouer au Loto, c’est les tomettes ! J’adore les tomettes ! (Et aussi les su-sucres, merci Rondelette !)
    PS : super série de photos, j’adore celle où Rose a l’air de pouffer de rire tout en fixant l’objectif via le miroir.

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  41. Cetroinzust a dit…

    Je rejoins Sous les Mots, je rêve d’avoir un jour une maison (un vieux corps de ferme perdu au milieu des champs, avec une rivière pas loin et puis des bois aussi) pleine de d’enfants, de chats, d’ânes et de soleil, avec un grenier farci de trésors, pour que les enfants puissent se déguiser à l’envi, une grande cuisine et des gâteaux juste sortis du four. En fait, je rêve de la maison de « L’Auberge du Pèlerin », bouquin que j’avais adoré étant petite (une vieille maison à retaper avec la découverte de fresques très anciennes et toute une histoire greffée là-dessus, très anglais et plein de tendresse)…

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  42. Marjoliemaman a dit…

    Heuuuuuuuu, depuis quand Helmut a l’air d’une petite fille et plus d’un bébé ??? J’aime aussi les maisons qui ont une histoire, un âme et je comprends ton regret de voir partir un bout d’histoire.

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  43. Lilipop a dit…

    Cette maison me fait rêver, et pourtant je suis une sudiste, ça devrait donc moins me dépayser.
    Mais étant donné qu’elle est située dans une région touristique et un environnement superbe, on peut peut-être envisagée qu’elle soit reconvertie en hôtellerie de luxe plutôt qu’en parking, non?
    C’est moins pittoresque et cela aura moins de valeur sentimentale mais ça conserverait la beauté des lieux et permettrait à ceux qui y ont des souvenirs d’y effectuer un pèlerinage et de raconter aux touristes que cette maison, avant d’être un lieu de villégiature était un foyer…

    Bon, je me fais des films mais si j’étais un riche magnat de l’immobilier, c’est ce que je ferais, sans hésitatio

    (de très belles photos, dont la qualité est en partie due au charme de leurs modèles ;)))) => minute total-in-love!

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  44. Loop of Kurland a dit…

    Quand je vois ta fille, CAro, j’ai peine à croire que mon machin à moi, dans 6 mois tout ronds, aura cet air de petite fille décidée, et plus de grand bébé aux joues de pêche…

    Alors en plus, me parler de maisons de famille, en plein syndrome prémenstruel, outre le fait que mon bébé rose va être remplacé dans quelques mois par une préado, je me sens toute NEPisée.

    En plus, punaise, quelle baraque! Elle me rappelle, vue comprise, une chambre d’hôtel d’une autre vie, sur la côte italienne, surplombant la mer avec des tomettes et un lit très haut.

    L’autre jour, j’ai découvert que la maison de mes grands parents étaient en photo sur google earth. De même que ma maison de petite fille. Le propriétaire a gardé dans le jardin, la vieille carriole de mon grand père, désormais remplie de fleurs. Sale coup quand même.

    Elle n’est pas rachetable, même à tous les cousins? Trop compliqué une SCI dans ces conditions?

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  45. douns a dit…

    hello,

    j’adore ce site mais petite question : est ce que vous avez remarqué qu’on voyait votre « p’tite culotte » dans le miroir lors de la photo de votre fille.

    désolée, je n’ai pas lu tous les coms, alors je pense que cela a dû vous être signalé.

    je me permets une petite bise

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  46. douns a dit…

    je reviens sur mon com, on s’en fout de la p’tite culotte, tout le monde la remarqué !

    bref, tout ça pour dire, que le maison est splendide et que si j’avais les moyens, je l’acheterais tout de suite !!!!!!!!!

    il m’en faut une absolument, (faut vraiment que je joue au loto….)

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  47. Niña a dit…

    Chacun a ses lieux pleins de souvenirs… Pour moi, c’est une piscine familiale en Espagne. Malheureusement, elle n’appartient pas à ma branche de la famille. Je ne suis donc pas sûre d’y voir grandir mes éventuels enfants. Pourtant, qu’est-ce que j’aimerais ça !

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  48. Juliette a dit…

    Cambriole cette maison en photo, autant que tu le peux. Même si ce petit bout d’âme ne t’est pas directement lié, ça fait du bien parfois. J’aurais aimé pouvoir faire la même chose pour la maison de mon arrière grand-mère, mais malheureusement quand elle est morte je ne savais même pas ce qu’était un appareil photo. Sans trop y être allée, sans même vraiment connaître mon ‘aïeule’ (oui, arrière grand-mère c’est long à écrire), y repenser me donne des frissons. C’est comme ces maisons de vacances que mes parents louaient quand j’étais petite, et où mon petit frère, ma petite soeur et moi avons passé des moments fantastiques, à jouer aux sourciers, au Club des Cinq (à trois), et j’en passe.

    Seigneur, ça me manque. (Et là on se dit ‘Mais c’est qui cette vieille, qui invoque le Seigneur qui plus est ?’ Ouais, non, j’ai 19 ans en fait. Mais ça me parle quand même. On n’a jamais assez de souvenirs.)

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  49. venise a dit…

    tu sais, les maisons n’ont pas vraiment d’âme.
    IL y a un lieu auquel j’étais attachée, celui où j’ai grandi entourée de l’amour de mes grands parents, le jour où ils n’ont plus été là, ce sont redevenus de simples murs, sans âme. et j’ai compris qu’avoir lutté pour conserver ces murs n’avait servi à rien, si ceux que j’aimais n’y étaient plus

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  50. souslesmots a dit…

    Je comprends ce que tu dis, mais je persiste, pour moi certaines maisons ont une âme, mais peu je pense. Dans ton cas, l’important c’était tes grands parents et le lien qui vous reliait le lieu devenait donc secondaire..

    Mais il m’est déjà arrivé d’entrer dans une maison et de savoir que j’y suis chez moi. Qu’elle m’attendait. Celle où je vis par exemple. A contrario j’ai vécu dans certains lieux ou jamais je n’ai réussi à être à l’aise.

    Mais la maison donc je parle dans mon premier commentaire, je sais que je ne l’ai pas encore rencontrée.

    🙂

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  51. Petitelouise a dit…

    Mmmm, marrant que tu aies intitulé ton article « tomettes d’amour »… Parce que non seulement il me parle – je me doute que la maison de ma grand-mère sera vendue, un jour, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement, même si j’ose espérer qu’elle en sera pas rasée, au moins. Mais aussi parce que je viens de m’acheter un petit nid dans Paris avec des tomettes sous le lino pourri, et que depuis quelques semaines, je ne pense plus qu’à ça… Récu(pé)rer mes tomettes d’amour. Et c’est pas gagné le championnat.
    A part ça, les photos montrent un très joli moment (et la vue a l’air sublimissime)…

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  52. Edith a dit…

    En lisant ton joli article et les commentaires qui suivent, je pense à un appartement pas spécialement beau, mais où j’ai aimé aller, car c’était celui de ma belle-mère, qui est une femme merveilleuse et qui fut pour moi une amie plus qu’une belle-mère. Nous l’avons vidé récemment, obligés de faire admettre ses occupants en l’un en maison de retraite, l’autre dans un service Alzheimer. Je ne suis pas prête à retourner dans le quartier…

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  53. Mannick a dit…

    Mais elle a l’air chouette cette maison, enfin le peu que j’en vois, une vraie maison du bonheur on dirait, avec des murs qui parlent d’avant, des tommettes rutilantes qui ont dû voir des tas de pas et de danses, probablement les cigales dehors…
    Elle va vraiment être démolie ? :(((
    Caro, j’en ai vraiment la larme à l’oeil, comme c’est émouvant, et triste, je t’assure, pas triste mais avec toute cette nostalgie, je sais pas, je suis retournée de savoir que cette maison que je ne connais que par tes photos, va être rasée peut-être…
    Jolies photos pleines de tendresse, de beaux souvenirs en perspective, pour toi mais surtout pour Rose plus tard…
    Merci pour ce petit moment d' »A la recherche du temps perdu »…

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  54. nenette a dit…

    eh bien je ne suis pas attachée aux murs, je les aime quand je suis dedans, mais je préfère les gens.
    Je repasse parfois, (rarement) devant la maison de mon enfance à Paris, devenue en presque 50 ans immonde !!!
    Je ne ressens rien, pourtant la vie fut riche en évènements, heureux et malheureux là-bas.
    Ensuite j’ai habité 20 ans dans un immeuble neuf à l’époque, j’y passe souvent: RIEN.
    Depuis je suis propriétaire,dans un appartement et un quartier que j’aime.Mais si je devais déménager, je le ferais sans me poser de question.

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