Je vous avais déjà parlé ici de mon ami Gilles Tillet, scénariste et réalisateur et montré son film, "Automne Hiver", qui a une valeur sentimentale très forte pour moi. Il vient de réaliser ce court métrage, dans le cadre de l'année européenne de lutte contre l'exclusion et la pauvreté, sur la base d'un scénario rédigé par une toute jeune fille. Le film sera diffusé sur France Télévision et Arte début 2011, le voici en avant-première ici…
L'échange
envoyé par Gillestillet. – Regardez plus de films, séries et bandes annonces.
Merci pour la découverte, Caro, et bravo à Gilles Tillet!
Belle histoire, tout est dit, sans pathos.
Et la vie, et l’envie, plus fortes que tout, pour peu qu’on le veuille bien.
Merci
merci à toi opossum, je suis sûre que ça le touchera ainsi que la jeune auteure, ce film a été réalisé suite à un concours de scénarios. J’aime aussi l’absence de pathos malgré la situation éminemment difficile présentée.
oh merci Caroline ! je file montrer ça à un tas d’amis !
cool mamzelle carneto !
Très joli court métrage, et merci de nous le proposer en avant première! J’espère qu’il rencontrera le succès qu’il mérite tant il est difficile de percer dans ce milieu où le talent ne suffit pas toujours!!!
Bonne journée,
Elle de Duo D’Idées
http://duodidees.wordpress.com/
Très juste et très touchant! Merci de nous faire partager ce joli court métrage en avant première!
Alors là…
Merci de partager ceci avec nous!
Le scénario ne serait il pas écrit par ta Puce ? Ou rien à voir ?
non, rien à voir valérie 😉 mais un jour peut-etre !
Lily, merci à toi de ton retour, je sais que c’est important pour Gilles de recevoir un avis sur son travail.
La bureautière, ça me touche que ça te touche 😉
Elle de duo d’idées, tu as raison, le talent parfois ne suffit pas, mais je crois qu’à force d’insister, parfois, ça marche…
top! merci de nous faire partager caro
merci à toi biquette 🙂
Chic, du cinéma. Et une histoire. J’adore les gens qui racontent des histoires. J’aime beaucoup la façon dont les choses sont filmées, comment les plans choisis contribuent à poser les éléments de l’histoire. Et le son pareil. Les bruits en arrière-plan qui suggèrent l’ambiance et donnent du corps aux scènes (comme les pleurs du bébé qui soulignent, l’air de rien, la promiscuité, l’absence d’intimité de ces mobil homes)
Pour le scénario, et ce n’est pas une critique (au contraire), mais j’ai eu l’impression qu’il y avait largement là matière à plus long qu’un court métrage, tellement les thèmes abordés sont multiples et complexes. La précarité, les relations père-fils, les sans papiers, (un truc que je ne suis pas certaine d’avoir bien compris, si je me plante, je me mets une claque sur simple demande)l’homosexualité adolescente (j’ai bien compris ou pas?), si j’ai mal compris, juste de l’adolescence. Il y a matière là à bien plus long, mais je comprends bien que le format du court métrage était celui qui était requis. Juste je veux dire que ce court métrage mériterait plus de temps. C’est comme une quatrième de couverture alléchante.
Mince, on dirat que je veux critiquer, alors que j’essaie de formuler un compliment.
Allez, j’essaie encore: très très chouette court métrage qui porte en lui les germes de quelque chose d’autre.
rhoo, c’est chiant de ne pas réussir à exprimer exactement ce qu’on veut dire
Non Desperada, il est très juste ton commentaire.
J’aime beaucoup moi aussi le son de ce trop-court métrage… (Bon, dit comme ça on dirait que je sais juste copier- en moins bien- ce que dit Despé)
nan despé, ça fait pas critique déguisée du tout, d’autant que je suis totalement d’accord avec toi, il y aurait matière à développer. Personnellement c’est le passage avec la nana sans papier que je trouve un peu hatif et du coup pas ultra crédible. Mais pareil que toi et geneviève, j’aime le « son » du film. Merci d’avoir pris le temps d’exprimer ton avis comme ça…
J’ai bien aimé aussi l’ambiance….
Moi, ça me mets assez mal à l’aise cette histoire de gamin qui fait miroiter l’espoir de papiers français à cette femme juste pour servir ses intérêts à court terme! Ceci dit bien sûr sans jugement sur la qualité du « filmage », n’ayant aucune connaissance dans ce domaine.
lazuli66, je comprends, c’est un aspect de l’histoire que je ne comprends pas totalement non plus, je le vois comme une tentative désespérée du gamin d’arriver à ses fins.
catou, merci pour ton comm.
rhaaa, ça m’énerve : mon ordi patine, du coup, ça faisait de la découpe plan par plan.
Mais je suis d’accord avec Despé, il y a matière à plus long.
souhaitons-lui longue vie ! Au film. A Despé aussi d’ailleurs.
J’ai beaucoup aimé. Et on a vraiment envie d’en voir plus. En tout cas, je souhaite le meilleur pour la suite à l’équipe de ce court-métrage.
Moi c’est l’illustration des relations père-fils qui m’émeut. Pas facile. Me fait penser à mon frère et mon père.
Foie gras hier, grâce du film aujourd’hui, merci.
Ca m’interesse, je regarde beaucoup arte 🙂
Bonne soirée
Fanny
Tout prend une autre dimension du fait du très court-métrage.. c’est un condensé de plusieurs thèmes qui évidemment mériteré d’être développé plus longuement c’est certain, car très touchant.
J espère qu il sera visionné également par de nombreux jeunes et qu il devrait l être dans les lycées et collèges surtout pour leur faire comprendre que même avec peu de moyens on peut s’éclater dans quelques mètres carrés quand on voit la pluspart qui soupirent, blasés avec un « qu’est-ce qu’on s’emm…. ici » alors qu’autour d’eux tout n’est que luxe, argent à profusion…
des leçons de vie à l’écran moi j’en redemande….. (c’est vrai aussi que la partie abordée « sans papiers » est un peu expéditive mais encore une fois c ‘est un court-métrage)…
Bravo encore
Alors la je suis scotchee, j’ai adore, le message est clair, sans fioriture et tout le blabla……
Le sujet est delicat ….
Merci Caroline
Bonjour Caroline,
Je suis touchée par ce beau film, vraiment réussi et maîtrisé du début à la fin. J’ai vécu la même histoire adolescente et même si socialement je m’en suis sortie ( en devenant prof en SEGPA, certainement pas un hasard ) la pauvreté et l’isolement qui l’accompagnent me suivront toujours comme une ombre … C’est important que des cinéastes continuent à écrire des histoires qui ne se passent pas toutes dans des lofts ou dans des familles où les 2 parents travaillent. Je lis ton blog depuis longtemps et j’en aime le ton à la fois grave et léger. Ta vie ne ressemble pas forcément à la mienne ( mais j’ai aussi cette immense chance de vivre avec un homme que j’aime et d’avoir une chouette famille avec lui ), il y a certainement quelque chose de fort, que tu as réussi à créer, et qui rassemble toutes les personnes qui viennent te lire. Joyeux Noël à toi et à ta famille !
Touchant sans pathos, je dois l’admettre. Le scénario sur un temps court nous laisse pourtant »le temps ».
Par contre je dois avouer que j’ai surtout pensé à la femme du film, avec cette peur qui prend aux tripes de la voir agressée, que ce soit encore elle qui douille…
Ainsi j’aime la fin, centrée sur les ados, elle met un peu de baume au coeur.
Merci Caro, la scénariste, le réalisateur, les acteurs/trices 🙂
chère caroline, ton blog, y m’énerve, y m’aime pas. ça fait 2 fois que je poste un commentaire, qui s’affiche, pis que quand je reviens il a disparu. ou bien alors tu me filtres parce qu’il sont trop mous du genou.
c’est un scandale, c’est une honte. c’est de la discrimination. puisque c’est comme ça je vais enlever mon backlink et ton trafic va diminuer de moitié.
ça va chier.
à bon entendement,
salut
Un bien joli court metrage,le jeu d’acteur du jeune homme est tout en retenue et très juste.
Comme le dit Hecatessence, le realisateur a pris le parti de traiter un sujet lourd mais sans y tartiner une tonne de « pathos ».
Merci pour ces chouettes decouvertes Caroline.
Bonne semaine à tous et à toutes
Très touchée par ce court; ca donne envie de suivre le parcours de Gilles.
Je crains d’être stupide, je n’ai pas compris en quoi la lutte contre l’exclusion et la pauvreté était traitée dans le film ?
C’est tout en délicatesse, en sensibilité, malgré les difficultés vécues par ces personnages. Merci pour la petite dizaine de minutes de poésie.
Louise