Il y a des soirées parfaites. Où à peine rassemblées, les quatre convives entament une conversation comme si elles avaient toujours fait ça. Alors même qu'elles ne s'étaient finalement jamais trouvées ensemble. Où il n'est pas besoin de boissons alcoolisées – ou si peu – pour que les rires fusent et qu'une complicité s'installe, naturellement.
Une soirée où certaines confidences finissent par être extirpées, pas si difficilement que les réticences de l'une des compères le laissaient imaginer. Le métier, sans doute ?
Une soirée où non seulement la compagnie est idéale mais où le lieu, choisi par l'une des participantes, épouse très exactement les attentes de chacune.
Cet endroit, Caroline Mignot, du blog Table à découvert, mine indispensable pour qui veut dénicher le bon resto parisien qui va bien, en parle bien mieux que je ne saurais le faire. Comme nous nous en faisions la réflexion ce soir là, il faut du vocabulaire, pour décrire les saveurs. Et des saveurs, il y en eut à foison, chez Lengué, dans cette petite rue de la Parcheminerie, à deux pas du métro Cluny.
Un bar à tapas japonais comme il en existe parait-il des tas au Japon. A mille lieues des restos brochettes/sashimis/sushis tenus la plupart du temps à Paris par des Chinois et non des Japonais, ce qui ne les empêche pas d'être bons parfois mais qui ne s'embarrassent pas toujours de respecter la culture culinaire du pays du Soleil levant.
L'endroit ressemble plus à une cave à vins bien franchouillarde, avec ses murs en pierres apparentes et ses tabourets et tables hautes. Une cave zen, en revanche, parce que le Japon est tout de même bien présent, dans cette déco sobre. A peine arrivées, la maitresse des lieux – beauté incroyable, visage en porcelaine et traits semblant avoir été dessinés au fusain et à laquelle la photo ci après ne rend pas hommage – nous apporte les traditionnelles serviettes chaudes. Sauf qu'en lieu et place de celles en éponge parfois un peu douteuses, vous avez là de délicates étoffes brodées. Et le tout est à l'avenant. Chaque plat est d'une subtilité étonnante. Le riz au champignons pourrait presque être un risotto italien, mais le bouillon dans lequel il a cuit rappelle les soupes miso chères aux Japonais. Le mash de pommes de terre ne serait qu'une bête purée sans les fines lamelles de gingembre qui le relèvent. Les épinards sont quant à eux agrémentés de sésame, une idée géniale que je copierai. Je n'ai pas goûté les palourdes au saké, n'étant pas à proprement parler une fille de la mer, mais S. s'est pâmée. Les sushis au saumon, minuscules et fondants, m'ont donné l'impression que c'étaient les premiers que je goûtais.
Quant aux desserts, seulement deux choix à la carte, que nous avons partagés: un assortiment de glaces au thé vert et fleurs de cerisiers, enrobés dans une pâte de riz sucrée (tuerie régressive kawai à souhait, qui j'en suis sûre est la douceur préférée d'Hello Kitty) et des mini-pancakes fourrés à la fraise et crème chantilly légère et nuageuse.
C'était, disais-je, une soirée parfaite. A la fin de laquelle nous avons en plus réalisé que le chef, celui-là même qui nous avait régalées, était aussi yummy que ses crevettes grillées (oui, lui, sur la photo, là). Soupir.
Bref, ce sera ma deuxième idée cadeau (ouais je sais je crains, non seulement je suis totalement à la bourre pour ce billet censé vous sauver la mise à la noël mais en plus je conseille un resto parisien, difficile à mettre sous le sapin): invitez celui ou celle que vous aimez dans ce petit resto pas comme les autres.
Bonne journée.
Lengué : 31 rue de la Parcheminerie, 75005 Paris (01.46.33.75.10).
Photo ratée d'une beauté parfaite
Riz aux champignons à tomber
Mash de pommes de terre au gingembre et soja
Serviettes chaudes et assiettes trop belles
sous-verres qu'on en rêve
Bière parfaite
épinards au sésame
tofu grillé dans son bouillon (délicieusement étrange)
crevettes à croquer (comme le cuisinier)
Palourdes pas lourdes (mouais, ok)
sushis mimi-minis
Dessert d'Hello Kitty
pancales très yummy yummy
Un grand merci à S, S, and G pour cette soirée… parfaite.
Merci Caro , pour le partage et pour tout le reste .
Et bien voilà l’adresse parfaite à laquelle se rendre sans se sentir diététiquement coupable après l’orgie calorique des fêtes.
Je mets souvent de l’huile de sésame sur mes épinards et c’est vraiment délicieux.
Je suis contente de voir que tu as pu échappé un minimum aux glaires de Rose … Je garde l’adresse si jamais un jour … Yumi Yumi le cuisinier …Aujourd’hui j’entame le marathon emballage des cadeaux (à faire en speed uniquement le soir) et 6 tournées de repassage en retard (et dentiste pour les enfants aussi …) Vive les vacances !
Et voilà je me retrouve à saliver devant ces merveilles à 7h du mat alors que c’est plutot café tartines sur ma table..!!!!
oh là là, ça a l’air terrible ! Plus qu’à le recommander aux amis parisiens… je ne sais pas si j’aurai l’occasion de faire un tour à la capitale avant un moment. Bon lundi à tous.
Tiens ça m’intrigue pourquoi les restaurants japonais sont-ils tenus par des Chinois à Paris comme à Saint-Malo ?
Photos bien apétissantes 😉
Bonjour Caro,
Je vais faire tache,mais le meilleur souvenir que j’ai gardé de Paris (pour la bouffe )c’est la brasserie Avenue Géneral Leclerc,avec son menu parisien :Oeuf dur Mayo ,steak-frites ,et crème caramel.
Pour les provinciaux que nous étions,ça changeait de la salade Nicoise .
Pour nous » Ca C’est Paris »
Mais je ne suis pas contre la diversité culinaire
Et ce souvenir date de plus de 30 ans….
Les crevettes, aaah les crevettes !
Pour le sésame, il faut un peu le faire griller à la poêle. La première fois, tu vas le transformer en carbone car ça brûle très vite. Question d’habitude.
Comme le dit Valérie de Haute Savoie, la bonne alternative est l’huile de sésame.
Bonne journée à toutes, je vais essayer cette semaine de ranger la maison, pour éviter des réflexions de ma belle-mère (ah bon ? vous avez une femme de ménage ? ça ne se voit pas. Il y a beaucoup d’araignées à la campagne, non ?). Pas gagné.
La Mouty, c’est un menu typiquement parisien, et exotique pour nous, provinciales du Sud !!!
Déjà, pour trouver de la bonne viande, à part l’agneau, faut un peu chercher.
Moi le billet que j’attends avec impatience c’est celui des livres à offrir à Noël; je me dis que peut-être j’aurai la joie de rencontrer certaines des lectrices de ce blog dans ma librairie lyonnaise (oui ça y est j’ai enfin trouvé un cdi en librairie, en littérature étrangère, je ne suis que joie et amour depuis) et je saurai les reconnaître parce que la liste sera exactement celle que tu auras proposée 🙂
J’ajoute que si vous voulez lire un petit chef-d’oeuvre nordique, Maria Ernestam chez Gaïa vient de publier « les oreilles de Buster ». Le Pitch ? Eva, l’héroïne, 56 ans, fête son anniversaire et l’une de ses petites filles, lui offre un journal intime, ce cadeau va déclencher en elle le désir d’avouer un secret qu’elle étouffe depuis 40 longues années: à 7 ans elle a décidé de tuer sa mère, à 17 ans elle a mis son projet à exécution…
Voilà c’est un petit bijou, impossible à lâcher qui a reçu en plus le prix Page des Libraires, ne passez pas à côté. Bonne journée à toutes, et joyeuses fêtes !
Humm le petit riz aux champignons me fait saliver dès 8 heures du matin alors que je n’ai même pas encore pris mon petit déjeuner! ^^
Miam miam tout cà ! Sans chercher à te jeter coûte que coûte des fleurs, je crois que tu commences à avoir le vocabulaire qu’il faut pour nous mettre l’eau à la bouche !
j’ai foncé direct sur la photo du dessert d’Hello Kitty pour remonter fissa à celle du chef dont on ferait bien son dessert 🙂
ensuite j’ai tout lu (quand même) et bien noté l’adresse … plus d’amoureux à inviter mais une jolie soirée entre copines à organiser !
merci pour cette belle adresse qui me fait aimer 2012 🙂
Pinaise ça fait envie tout ça…. Je vais ajouter le lien dans mes marque-pages « Rêve », créé pour y mettre les endroits où j’ai envie d’aller, à Paris, en Angleterre ou au bout du monde 😉
Pour le restaurant c’est un peu loin de Lyon, mais j’adopte cette expression inconnue « yummy yummy ». Elle est yummy yummi ta note. 😉
En fait je l’ai trop bien adoptée. Il semble qu’un seul yummy suffise.
Tu en parles bien dis donc. C’est le matin, mais j’ai déjà terriblement faim. Je garde cette adresse sous le coude pour impressionner mes potos !
Bises et bonne journée à toutes et à tous 🙂
De toutes façons, c’est bien connu, les Chinois ne peuvent pas faire des sushis aussi bons que ceux des Japonais… Tout comme les hommes ne peuvent pas faire le ménage aussi bien que les femmes…
Excuse-moi de te titiller de bon matin, mais ta phrase sur les restos Jap tenus par des Chinois qui seraient au généralement « bof » et rarement « bons » m’a fait réagir.
Alors je me suis dit qu’une bonne phrase bien miso (soupe miso tiens!)te ferait réagir aussi!
Beaucoup de restos, toutes spécialités culinaires confondues, sont parfois bien plus animés par l’esprit du commerce et du profit que par l’amour de la cuisine. Et certains surfent sur la vague des modes culinaires (cuisine italienne, puis marocaine, puis chinoise et maintenant japonaise…) sans toujours maîtriser son art pour ne pas se faire enterrer avec les modes…
J’avais très bien compris ce que tu voulais dire, mais j’ai trouvé ta formulation maladroite… Et un peu vexante si un bon cuisto chinois (ou autre) passait par là!
Bonne journée Caroline.
booh81, je voulais simplement dire par là que c’était en général des restos qui n’avaient de japonais que le nom et qui proposaient une sorte de version fast food de la gastronomie japonaise. Et je maintiens que rares sont les bons restos japonais dans mon quartier chinois. De la même façon que le riz cantonais n’est jamais si bon que dans les restos chinois ou les soupes vietnamiennes dans les restos tenus par des vietnamiens. Et idem pour le poulet galanga que je préfère préparé par les thais que dans un resto chinois. Après, je ne doute pas que les Chinois sachent aussi à leurs heures faire de très bons sushis et d’ailleurs mon petit resto japonais préféré est tenu par des Chinois. Mais clairement, il y a beaucoup de très mauvais restaurants japonais qui n’ont de japonais que le nom à Paris. Il y a toute une culture de la cuisine japonaise que je retrouve très rarement dans les bars à brochette. Il n’y a aucun mépris dans cette appréciation, juste je voulais préciser que ce resto n’avais rien à voir avec ce qu’on connait en général des restos « japonais ». De même que les restos de pâtes qui fleurissent ça et là et se revendiquent « italiens » sont rarement imprégnés de l’esprit italien d’une vraie petite trattoria. Après, il y a des cuisiniers espagnols qui savent très certainement cuisiner de la bouffe française, des Français qui font très bien le couscous, etc.
mais ma formulation était sans doute maladroite, je vais tâcher de la modérer…
pastelle, je crois qu’on peut dire comme on veut, d’ailleurs je ne suis pas certaine que ça veuille dire quoi que ce soit 🙂
je pense que c’est parce que la diaspora japonaise est bien moins importante que celle venant de Chine.
Cet article donne quelques pistes de réponse, Kyra 🙂 http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/paris-plus-de-90-des-restaurants-40642
Ou alors là: http://quoi.info/actualite-societe/2011/11/09/pourquoi-les-restaurants-japonais-de-paris-sont-ils-tenus-par-des-chinois-117161/
Au-delà de la formulation réductrice de ton idée , lisant ce blog tous les jours, je sais très bien qu’il n’y avait rien de méchant dedans.
C’est la raison pour laquelle j’en ai plaisanté d’ailleurs, et mon troisième comm’ abonde dans ton sens.
Cela doit faire 10 ans que je n’ai pas fait un tour dans le quartier chinois, mais j’imagine que ça a dû bien changer. Ils ont dû suivre la mode japonaise.
Sinon ne change rien à ta phrase si elle te convient, je suis très susceptible et cela n’a peut-être heurté que moi!
L’approche de Noël me rend irrascible (réunions de famille = tensions internes… le dernier numéro de Psycho m’a d’ailleurs permis de mettre des mots sur ce que je ressentais à l’approche des fêtes).
Bonne journée Caroline!
Ah bah trop tard t’as déjà changé ta phrase.
Celle-ci exprime bien ton idée, chapeau l’artiste!
Je commente ultra rarement mais ce resto me fait saliver. J’ai d’ores et déjà envoyé un texto à mon homme pour le lui proposer pour notre sortie de vendredi soir !
Et comme je vois que tu parles de riz cantonnais juste au-dessus je me permet une petite question : j’adore ça mais on en trouve rarement de très bons (ou alors je suis trop exigeante !), connais-tu un resto où il soit réussi ? Je n’habite pas très loin du 13ème alors s’il était vers chez toi ce serait parfait. Merci !
Alors comme ça compère n’a pas de féminin ? Ou bien tu aurais un peu honte de l’utiliser ? Rhoooooo ! Parfois, je sais, j’exagère !
:-))) tu es dans ma tête 😉 j’ai en effet pesté contre le fait que commère ne veuille pas dire la même chose que compère !!!
camette, personnellement j’adore celui de chez Tricotin, avenue d’Ivry, à côté du macdo chinois. Je trouve que c’est l’un des meilleurs riz cantonais du quartier.
Celui qui a essayé un restaurant « français » à Londres, comprendra mieux les nuances sino-japonaises de Caro !
Bonjour,
Juste un petit mot pour dire que « Yummy » est l’équivalent anglais de notre « Miam », donc tout-à-fait à-propos aussi bien pour les crevettes que pour le chef ;-). Signé une lectrice fidèle (mais discrète) depuis quelques années déjà mais qui commente pour la première fois.
Mais si ! Petit Robert : « Vx et région. Terme d’amitié donné à une femme. » D’ailleurs parmi les sens de compère, il y en a un qui n’est pas flatteur non plus…
Qu’est-ce que j’ai à faire l’intéressant, ce matin ? Ah oui, je n’ai pas envie de bosser…
Huumm, ces petits desserts kawaïs (dont le nom savant est « mochi glacé » si je ne m’abuse!) me font bien envie, là tout de suite! Merci de refiler l’adresse, c’est exactement le genre de petit resto qui entretient mon amour pour la diversité culinaire à Paris.
Ah, au fait. J’ai donné la recette du gâteau-cul à un ami, qui peste contre moi : sa copine l’a sommé d’en faire un. Sinon, elle l’a menacé de se suicider avec un kilo de crème de marrons.
Pour poursuivre ta réfléxion, essaie d’acheter un fromage français dans un supermarché anglais(genre waitrose ou sainsbury)et tu trouveras un camembert « président » tout platreux et aseptisé…
Et je ne te parle même pas du vrai camembert de normandie au lait cru qui pourrait être comparé à une attaque du virus H1N1 dans la perfide albion!!
hi, hi c’est mon quotidien!!
Tres bien decrit, merci ca me donnera des idees qd on me demandera ce qu’on mange ici, ce a quoi j’ai tjrs bcp de mal a repondre..
Merci bcp pour ta réponse. C’est noté et à tester très bientôt !
Supers tous ces commentaires sur les sorties restau..encore faut il pouvoir se l’offrir..ça fait saliver et pester à la fois, parce que de mon côté, courses à Leader Price, pas de café Flore ou de restau exotique, même plus de sorties ou d’invitations entre amis..
Une fois payés la mutuelle, la location et les crédits, Leader Price, c’est tout..
Courage et confiance, Elsa ! La roue tourne, il y a bien un moment où le crédit s’arrête. Une seule chose est sûre, c’est que les choses ne restent pas telles qu’elles sont. Moi non plus je ne peux pas aller dans n’importe quel restau ou bistrot. Ca changera !
Elsa, ce que tu racontes là est bien triste et concerne beaucoup d’entre nous. Surtout en ces périodes de « fêtes » qui perdent tout leur sens lorsqu’on est obligé de se ruiner pour faire des cadeaux et préparer un repas, ou pire lorsqu’on ne peut même plus le faire…
On y gagnerait à revenir à des choses plus simples, je trouve… Aussi bien financièrement, mais aussi humainement.
Cependant, Caroline nous raconte son quotidien et ses petits « extras ». Ces derniers sont loin d’être indécents, mais ils ne sont pas accessibles à tous, tant financièrement que géographiquement.
Pourquoi s’interdire d’en parler?
Si on va dans ce sens, il faudrait aussi prendre en compte les femmes qui ne peuvent pas avoir d’enfant, et du coup cesser de nous raconter sa vie de maman…
Voilà, moi-même j’ai arrêté de lire les blogs mode des nénettes qui proposent des chaussures ou des sacs à mains à 200€ parce que je trouve ça indécent (pour des tas de raisons qui me sont propres)… Mais loin de moi l’idée d’aller leur dire, elles font bien ce qu’elles veulent…
Bon courage à toi…
Il faut trouver un avantage à mon divorce… Ne plus avoir de belle-famille (même si nos relations étaient épisodiques) est un gros avantage!
A part ça, j’ai très très envie d’un tajine du feu de Dieu.
@ Leyley : j’imagine… Quant au Munster, ce doit être un attentat, je suppose !
@ Geneviève : bien. Tu commences à voir la bordure argentée du nuage !!! Belle-maman est gentille mais un peu trop spontanée et intrusive. Lassant.
@ Elsa : tu sais, moi aussi je salive sans pouvoir aller au restaurant. Pour d’autres raisons, mais le résultat est le même. Et je n’ai pas d’enfants, comme le dit Booh, ce qui ne m’empêche pas de me régaler et des restaurants dont nous parle Caro, et de ses aventures de maman.
Au contraire, j’ai l’impression d’une certaine façon de participer à sa vie !
Je serais plus réticente pour ma participation en ce qui concerne les vomitos de Rose et son ventre plein de glaires… quelquefois être nullipare a du bon.
Merci beaucoup Caroline, je ne m’étais jamais posé la question mais en avais juste fait le constat !
Et c’est dans un resto japonais tenu effectivement par des chinois qu’un ami italien a bu le meilleur café « italien » de saint malo 😉 vive le brassage culino-culturel
Mon resto préféré depuis la rentrée! Découvert grâce à l’indispensable Caroline Mignot. Mais de plus en plus difficile d’avoir une table sans réserver plusieurs jours à l’avance…
Suspense… J’ai pas pu attendre le 23, alors je viens de faire un essai des petites douceurs au chocolat et aux marrons façon fondant Trish. Hâte d’être à demain pour les déguster.
J’en ai fait une dizaine et j’en ai déjà mangé 3 alors qu’ils n’ont pas encore durcis. Pathétique de gourmandise… Trop bon. Très simple à faire. Bon, je ne suis pas au point pour la poche à douille, ce n’est pas aussi esthétique que je l’espérais, mais on est loin du gâteau-cul! Hein?
Je pensais à toi Dominique en parlant des femmes qui n’ont pas d’enfant…
Caro, elle nous offre du rêve!!! Des restos, des voyages, des massages, des recettes de folie, des bouquins géniaux, des artistes sympas, des enfants merveilleux, un mari adorable…
Et puis, elle nous fait des piqûres de rappel!
Et ça fait du bien cet effet kiss cool, cette petite sauce aigre-douce, ce petit bonbon qui pique, cette belle rose pleine d’épines…
C’est la vie! Et ici c’est bien écrit.
A demain.
serendipity j’ai noté le livre que tu conseilles 🙂 ! merci !
belle expression Dominique « voir la bordure argentée du nuage »
je trouve ça tellement poétique… et bienvenu en cette saison trisounette !
Merci Venise, mais ce n’est pas de moi : c’est une expression anglaise que j’ai reprise à mon compte.
A chaque fois que je lis un de tes billets concernant un restau, je peste de ne pas être parisienne. T’aurais pas des conseils de restaus dans mon coin ? ;-)Hi hi, au moins quand je ferai un citytrip à Paris, je saurai où aller manger !
Comme ton blog est l’un de mes premiers réflexes matinaux, et que tu écris à 99,9% du temps bien avant que je me lève, j’ai toujours la chance de lire un billet nouveau!
Et il y a le 0,10% comme aujourd’hui!!!
Mais t’inquiètes, je gère, je prends de grandes respirations, une tablette de chocolat, je chante « zen » itou itou…
…mais je te préviens, si t’as pas posté d’ici une heure, je fais du chantage au suicide!
Bonne journée Caroline!
Je commence à trembler… je me sens fébrile… Vite du subutex.
Je merde sur toutes les filles qui t’ont suggéré d’écrire tous les 2-3 jours plutôt que tous les jours. Donne-moi leur adresse mail que je les spame!
Déjà que le week-end c’est douloureux de ne pas avoir d’article, mais là comme ça sans prévenir…
Vacances? NOOOOOON, tu nous aurais prévenu hein?
Coupure internet? Très plausible… Dans ce cas, je t’envoie un technicien…
Tes enfants? Attaques glaireuses? Bouge pas, je t’envoie SOS médecins.
Bon, j’arrête mes bêtises, j’espère que tu vas bien et que ta famille aussi, c’est tout.
PS: Il me reste un seul chocolat… Les 9 autres n’auront jamais connu l’étape dure…
Allez, Booh, du calme!
Caro, je ne suis pas venu hier puisque conge :-)pour voir ma petiotte lire l’evangile et chanter « Mary’s Boy Child » a l’eglise avec sa classe. (Ne demande-t-on pas toujours au meilleur eleve de lire l’evangile?) Enfin, mon coeur de maman a gonfle tellement que la j’ai l’air d’avoir des seins obuesques en plus du surpoids general.
Un petit resto japonais, ce n’est pas pour moi puisqu’a Paris, en plus, alors j’attends toujours ta vraie liste de cadeaux pour noel. J’espere que c’est pour la finir que tu as pri du retard aujourd’hui!
En attandant, pour ceux qui aiment le japonais j’ai deux idees cadeaux extras:
Le dernier Murakami est maintenant traduit entierement: 1Q84 donc, il se trouve en anglais et je suppose aussi en francais, c’est une drole d’oeuvre litteraire qui a recu des prix pour pires scenes de cul, mais aussi a suscite un eloge universel quant a l’imagination. Je crois que ce sera une referance. Si vous connaissez quelqu’un qui aime les paves, courrez acheter.
Pour les adeptes du dessin ou bien des Mangas: Les livres expliquant le pourquoi du comment du dessin Manga – il y a foison, et certains sont tres bien (Monster book of Mangas) detaillant chaque image avec reflexion autour du personnage, esquisse anatomique, habillement, ombres, et coloriage. A donner, pour ceux qui trouve ca petit comme cadeau, avec les magnifiquissimes feutres Letraset. On a achete en avant-cadeau a la maison, et on s’amuse comme ds petites folles, mere et filles.
Allez, gros bisous, je m’en vais voir s’il y a u nouveau billet!
Booh, j’espère simplement que notre blogueuse préférée n’est pas au fond de son lit. Dommage pour les fêtes de Noël. Et pour nous, je dis pas.
Comme elle ne fait pas de frigo (de marbre dans la version journalistique), si elle a eu un imprévu ce matin ou hier soir, ben nous on trinque.
Evite de te suicider aux chocolats. Cela peut être douloureux !
D’habitude, tu nous donnes une petite idée du prix du repas moyen. Tu pourrais nous le donner ? Ca me donne trop envie de manger ton article !
Patience Booh81……Mon avis est qu’un voisin de Caro lui a apporté des doubitchu ( rrrrrroulés sous les aisselles) + klug . Rose vomit les dubitchu pendant que Caro est en garde à vue au commissariat suite à la destruction d’une voiture niquée par ses soins après avoir (par inadvertance) balancé klug par la fenêtre. Le Churros appelé en renfort pour garder Rose, joue de la trompette dans l’ascenseur bloqué entre deux étages…… faut donc pas s’étonner qu’elle ait pas pu poster, Caro. …hé 😉
J’aime bien ta version Cathinou, mais où sont la préférée et le machin? Ils savent écrire! Ils pourraient penser à nous et poster un petit message rassurant sur le blog, non?
La version de Dominique est plus plausible, un imprévu ou une bonne grippe…
Mais vous Nanette et Cathrine tout va bien, vous n’êtes pas rongées par l’inquiétude!!! Mais qu’est-ce qu’on s’en fout des mangas, des bouquins ou du prix du repas, si Caro n’est pas là? 😉 quoique…
Sans plaisanter, c’est un peu inquiétant maintenant. Surtout qu’on peut voir qu’elle n’a pas twitté depuis hier…
Ah je suis déçue! En lisant un des com’ de ton billet du jour (le 70 et quelques de mémoire) et en laissant le mien je me suis aperçue qu’il fallait maintenant entrer un code de validation. Je comprends maintenant pourquoi mon com’ sous ce billet n’apparaît pas, je pensais qu’il s’était perdu dans les méandres de l’internet.
En quelques mots, je te disais que vendredi soir nous étions allés dîner dans ce restaurant avec mon mari, c’était l’un de mes cadeaux de Noël pour lui. Dont ce billet m’a soufflé l’idée, et qui s’est confirmée être fameuse quand un de nos amis nous a dit, quelques jours après, « vous connaissant, il vous que vous alliez au restaurant Lengué ».
Nous sommes en amour du Japon… Y avons vécu quelques semaines à plusieurs reprises. Nous avons retrouvé avec délice des goûts, des manières, … de là-bas qui nous manquent. Cet izakaya nous a rappelé plein de souvenirs… C’est dans ce type de restaurant que nous avons été souvent invités par nos amis japonais à dîner pour fêter notre arrivée/départ ou nous retrouver tout simplement. Comme l’espace est restreint là-bas, les Japonais n’invitent pas ou très peu chez eux, et c’est souvent dans un izakaya qu’ils donnent leurs invitations.
Merci pour ce billet qui nous a fait découvrir un petit bout de Japon à Paris et nous a fait nous dire qu’il faut vraiment que nous arrivions à retourner là-bas.