Deux trois choses de plus

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Difficile de reprendre la plume, tant vos réactions hier m'ont touchée et accompagnée toute la journée. Le billet a eu un écho que je n'avais pas anticipé, ce dont je ne me plains pas mais qui me fait presque un peu peur. Je veux dire, je ne suis porte parole que de moi, je n'ai pas la science infuse et pour les connaissances réelles sur le sujet, mieux vaut aller voir du côté des docteurs Zermati et Apfeldorfer.

Par ailleurs, ce que je n'ai pas écrit hier parce que ça va de soi pour moi, c'est que d'une manière générale, malgré tout, je fais partie des chanceuses et privilégiées, dont l'enfance et les années qui ont suivi ont été… heureuses. Parce que oui, on peut être en surpoids une grande partie de sa vie tout en réalisant bon nombre de ses aspirations. Si mes kilos m'ont bouffé la tête jusqu'il y a peu, il ne m'ont pas empêchée de suivre les études que je souhaitais, d'exercer le métier dont je rêvais et de rencontrer l'homme parfait, qui s'est toujours foutu de mon tour de taille.

Peut-être aussi qu'avoir été ronde, l'être encore un peu aujourd'hui – j'ai certes maigri mais je reste… moelleuse – a finalement été un fardeau fertile. Je veux dire par là que j'ai compris très tôt que je n'obtiendrais pas forcément l'attention en clignant des yeux comme certaines des filles que je cotoyais. D'où un certain sens de la répartie acquis assez jeune, pour me défendre, pour faire rire, pour séduire. Je ne serais pas celle que je suis aujourd'hui si mère nature n'avait pas été un peu bourrée au moment de la distribution d'adipocytes. Je serais peut-être tout aussi heureuse, ou plus, ou pas, je l'ignore en réalité. Je sais juste que je me suis construite avec cette idée selon laquelle il faudrait peut-être parfois me battre pour faire ma place. Parce que sans tomber dans le misérabilisme ou le pathos, clairement la vie est un peu moins aisée pour ceux qui sortent du moule. Mais elle l'est encore moins pour les malades, les désargentés, etc etc, donc même si parfois l'auto-apitoiement peut être jouissif – et j'en connais un rayon – il faut admettre qu'avoir les cuisses qui se touchent n'est pas ce qu'on appelle un handicap majeur.

Alors bien sûr j'ai parfois rêvé de n'être pas que celle qui faisait marrer les garçons mais en même temps, avec un peu de recul, ça m'a donné une sacrée pêche, ces années de déconnade. Et aussi des amis à vie. Si ça se trouve, j'aurais été une bombe, j'aurais été aussi bavarde qu'un horodateur. Et je suis convaincue que mes copains d'aujourd'hui s'en plaindraient. Ou pas, remarquez.

Bref, je suis loin d'être cosette, je suis loin d'être parfaite aussi, je suis une teigne à mes heures, mauvaise langue et perfide plus souvent qu'à mon tour. Donc même si j'adore être adorée, je crains de n'être pas toujours à la hauteur de votre considération.

Aussi, surtout, cette bienveillance dont je parlais hier, mes parents l'ont toujours eue à mon égard. Je ne dis pas que mes galères de poids n'ont pas plombé ma mère et qu'elle n'aurait pas préféré éviter les psychodrames dans les cabines d'essayage où à 14 ans j'étais serrée dans le 42. Mais dans ses yeux, dans ceux de mon père, je me suis toujours sentie belle. Et c'est là où je voulais en venir. Hier dans les commentaires, l'une d'entre vous a listé ce que devaient absolument faire les parents pour que leurs enfants ne prennent pas de poids. J'avoue ne pas être hyper d'accord avec les principes énoncés, mais ça n'est pas le propos. Je crois personnellement que le plus important, le plus fondamental, n'est pas de rationner les chips ou d'interdire les grignotages mais bien de rassurer ses enfants quant au fait que même obèses nous continuerions à les aimer. Il faut aussi éviter je crois de valoriser la minceur de nos filles et de les fliquer à chaque écart observé. Et j'écris ces mots en ayant totalement conscience d'être moyennement capable de respecter ce dernier point. Mais je sens que la clé est là. En tant que ronde ou ancienne ronde, j'ai évidemment peur que mes filles suivent mes traces. Officiellement parce que je ne veux pas qu'elles souffrent. En réalité, je sais bien qu'une part de moi a surtout envie d'être vengée, voire valorisée à travers leur sveltesse. Et cette part là de moi, croyez bien que je ne l'aime pas beaucoup…

Demain on parlera de mon manteau. Parce que c'est important aussi. 

Ah et parait donc que mon billet d'hier – enfin, un extrait – a été lu sur Europe 1 à Dukan. Réaction de ce dernier: on n'a pas compris ce qu'il voulait dire. Tout ce qu'il veut lui c'est recréer du lien familial, par exemple en incitant les adolescents à aller au marché avec leur maman. On a vraiment une pierre à la place du coeur, je vois que ça.

153 comments sur “Deux trois choses de plus”

  1. Marie de Levallois a dit…

    Je n’ai pas été déçue par ton post d’hier et j’ai adoré celui de ce matin. J’espère que tu continueras à cultiver ton cœur de pierre, cela te va très bien… Enfin, moi, cela me ve très bien. Je te lis, à peu près, depuis le minute par minute à la piscine (cela va faire sept ans ou bien ?) et je ne suis toujours pas lassée loin de là.
    J’adhère à mort sur la nécessité de porter un regard bienveillant sur chacun en général et sur ses enfants en particulier. Je crois que c’est cela qui rend libre. J’aime la façon dont tu parles du regard que tes parents ont porté sur toi : ta réussite personnelle, professionnelle ne faisait aucun doute à leurs yeux, elle était une évidence. Qu’est-ce qui pourrait empêcher un être humain de réussir quand il a été élevé à ce son de cloche là ? Nous sommes bien d’accord, cela n’empêche pas les efforts, les embûches, les doutes, mais cela donne sûrement une force très suffisante pour surmonter beaucoup de choses.
    Je profite de ce commentaire pour te souhaiter une très belle année, en famille, en bonne compagnie sur ton blog. Je te souhaite également de très belles réussites professionnelles dont nous profiterons (des articles, c’est sûr, un roman, ce serait génial)

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  2. The speculoos'mum a dit…

    Ahahah j adore ta derniere phrase!!!
    Bonne journee a toutes!

    ps: j ai beaucoup aimé ton billet d hier! Tres touchant. Tres vrai. Tres parlant.
    Ici Dukan est presenté comme celui qui fait maigrir les francaises! J ai falli faire scandale dans la librairie qui le presentait comme tel!

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  3. proff a dit…

    Quand j’ai voulu acheter le livre du Dr Z, je n’ai trouvé en rayon que celui de Dukan !
    Après avoir fait plusieurs magasin, j’ai capitulé et je l’ai commandé sur le net.
    A croire que c’est Dukan qui détient LA vérité ! Ça m’a énervé !

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  4. sissie a dit…

    Et Dukan par-ci et Dukan par là et Dukan bien en évidence dans les vitrines des marchands de journaux, dans les reportages TV, sur les réseaux sociaux, à la une partout, il doit avoir les épaules qui se redressent ce cher M. DUKAN non ?….quelle vedette !
    Bonne journée éventée grrrrrrr ça souffle dans le nord !

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  5. Clairette a dit…

    Jamais je n’ai manqué de dire à ma fille (9 ans et déjà une série de croix dans la partie la plus haute de la courbe d’IMC de son carnet de santé) à quel point elle est belle, et je me tiens soigneusement à distance des pédiatres et nutritionnistes.
    Peut-être que je suis une mauvaise mère ; ça me pose question tous les jours. Mais j’ai lu tous les commentaires d’hier, et ça m’a confortée dans cette décision.
    Jusqu’à présent ma fille est épanouie, en bonne santé, bonne élève, sportive, joyeuse, sociable, affectueuse…. j’espère qu’elle gardera cet heureux caractère durant son adolescence et à l’age adulte. Si quelqu’un a des conseils à me donner sur les erreurs psychologiques à éviter, je suis preneuse.

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  6. marje a dit…

    Je t’ai lu hier mais je n’ai pas pu commenter. J’avoue que le sujet m’est difficile mais j’ai été touchée hier et peut être encore plus ce matin. Je n’ai que des garçons et j’en suis soulagée car je ne sais pas si j’aurai su gérer sereinement l’image du corps pour ma fille. Raconte nous tt sur ton manteau et affute ton coeur de pierre ! Bonne journée

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  7. Corinne (Couleur Café) a dit…

    je crois aussi que c’est le plus important, que quel que soit le parcours, la tour de taille de nos enfants, on les aime pareil, d’un amour inconditionnel et indéfectible. C’est la garantie de leur bonheur et de leur bien-être !

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  8. Litchi a dit…

    hmm! du lien familial autour d’un bon blanc de poulet au petit dèj! y a que ça de vrai!
    Tout comme hier, je trouve ton billet très juste. Je crois que ce qui me plaît le plus c’est justement le fait que tu ne parles « que » de toi, et avec honnêteté. Bravo pour ça.

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  9. Virginie a dit…

    Je me retrouve aussi dans cette « fierté » que mes enfants soient minces, très minces même, comme leur papa au lieu de tenir de leur maman, avec ce côté un peu nauséabond.
    La nourriture a longtemps été un sujet de conversation conflictuel.Mais ce dont je suis la plus fière, c’est que désormais l’information qui est la plus ancrée dans leurs esprits c’est « on mange quand on a faim et si on n’a pas faim, on ne mange pas ». Le nombre de repas où aucun ne prend de dessert est incroyable, en tout cas de mon point de vue… Au moins, j’aurais pas tout raté de ce point de vue.

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  10. Curieuse Voyageuse a dit…

    Caroline, je n’ai pas eu l’occasion de l’écrire hier, mais MERCI. Tes mots touchent, sont personnels et engagés. Et ça fait tellement de bien un contrepoids (ah ah ah) face au diktat de la minceur ambiant.
    Merci !

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  11. Valérie de haute Savoie a dit…

    « … je sais bien qu’une part de moi a surtout envie d’être vengée, voire valorisée à travers leur sveltesse… »
    C’est aussi un de mes combats de mère, ne pas faire porter à mes enfants ce que ma mère m’a insufflée dès la naissance. J’ai toujours eu terriblement peur de faire faire des régimes à leur insu à mes enfants, me suis battue avec les médecins lorsqu’ils évoquaient un possible surpoids, fait en sorte que les repas ne soient pas prétexte uniquement à « bonne santé » comme il l’était dans mon enfance, permis à mes enfants de ne pas finir leur assiette ou ne pas manger du tout. Mais chaque repas est pour moi un combat que je tente d’apaiser avec difficulté, et je sais les démons qui m’assaillent dès que je crains que mes enfants vivent ce que je vis. Je ne sais pas s’ils ont été épargnés, je crains trop de leur en parler au risque qu’ils plongent comme moi.
    Tes écrits concernant le poids depuis le début me sont essentiels et j’ai déjà bien avancée dans la tolérance que j’ai de mon corps mais j’ai encore du chemin à faire.

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  12. la chouette a dit…

    Je n’ai pas commenté ton superbe billet d’hier (oui, superbe…je n’aime pas en rajouter, je ne te flatte pas. Chapeau bas, tout simplement.)
    Il y a longtemps que je suis sortie d’une anorexie qui m’a pourri la vie pendant trois ans. J’ai eu mon petit enfer sur terre, et je n’ai plus jamais envie d’en parler, même si je suis capable de l’évoquer , avec plus ou moins de légèreté.
    Ma Puce a 18 ans, et elle est magnifique,vraiment. Je déteste le regard parfois critique que j’ai sur ses formes toutes tendres, sur son 38-40 bien rempli… Dieu merci, elle semble avoir un regard bien plus sain sur son corps que celui de sa mère au même âge et elle considère Ducon comme un crétin fini, la plupart de ses copines également. Pourvu qu’elles soient nombreuses dans ce cas!

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  13. Lôla Peste a dit…

    Mdr sur le « on a pas compris ce qu’il voulait dire », évidemment, les grosses & gros qu’il fustige, en plus d’être grosses et gros, donc, sont débiles. Comme la majorité de la population qui trouve les préceptes hitlériens de Dukan abjects. Evidemment !
    à lire aussi, le carton rouge de Marina à ce cher Pierre : http://www.bonjour-docteur.com/article-blog-sante-carton-rouge-au-dr-dukan-6-446.asp?1=1
    Bonne journée, Caro ! 🙂

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  14. Armalite a dit…

    Je note l’absence de baigneur nu en arrière-plan de la photo des enfants. Déçue je suis 😀
    (Et ton billet d’hier m’a touchée, mais je trouve un peu redondant de le dire après toute cette avalanche d’avis positifs que tu as reçu. N’empêche.)

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  15. Sofiso a dit…

    Je crois que ce billet me touche encore plus que celui d’hier car je m’y retrouve carrément !
    On dirait presque que tu parles de moi en fait…

    (Belle Année à vous 5 !)

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  16. bea a dit…

    Heureusement que tu as des défauts ! manquerait plus que ça que tu sois parfaite ! Là, où tu es parfaite, pour moi, c’est ton talent d’écriture et je te dis merci pour tous ces moments de bonheur partagés. Y’a eu aussi des larmes, et c’est là où je suis bluffée ! Que quelqu’un, que je ne connais même pas en plus, me fasse pleurer avec un petit texte de rien du tout …
    Et pour parler de poids, Je me suis faite la réflexion en regardant les photos de Noël, j’ai pris plus de 10 kg en 10 ans, je n’ai jamais été très mince, mais maintenant je suis très ronde. Et je crois toujours que je suis plutôt mince, je suis surprise en me voyant sur ces photos, ou alors c’est la photo qui grossit ! nan ? BREF , heureusement que j’ai 50 ans, parce que ça ne me touche pas plus que ça, j’ai repris le sport et j’essaie de manger moins, épicétou !
    C’est vrai que l’essentiel, c’est cette bienveillance sur ceux qu’on aime que tu décris si bien !

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  17. Missgavotte a dit…

    J’ai vu un message de Anonyme en réponse à mon commentaire d’hier. Et puis les commentaires de ce matin sur l’angoisse des mamans. Ce qui me rassure déjà, c’est de voir que je ne suis pas la seule loin de là !

    Ce qui est difficile aussi pour moi, c’est l’entourage !!! Par moment je veux laisser mon fils tranquille, mais en maman solo, on compense le côté famille par une grande bande d’amis qui ont la particularité de ne pas avoir d’enfants ou alors des enfants adultes qui ne sont pas avec nous. Résultat, mon fils est souvent le seul enfant au milieu de nous, et au moment des repas, de l’alimentation, plusieurs de mes amis se chargent de « surveiller » mon fils, de lui faire des remarques : « tu t’es déjà servi deux fois », « doucement sur le fromage », etc… Je crois que vous me donner l’énergie de répondre vertement à une prochaine occasion 🙂 Avec diplomatie j’essaierai ! mais le dire quand même.

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  18. Barbidou a dit…

    J’ai été élevée par une grand mère, italienne, et pour qui la santé passait par un bon appétit. Impossible de quitter la table sans avoir fini son assiette (bien remplie) : une anti Zermati en puissance.
    A partir de là, nos histoires se rejoignent : bcp de kilos en plus, puis en moins, puis en plus …
    Mais toujours le regard bienveillant de mes parents et des remarques positives de mon entourage sur mon visage (seulement mais c’est déjà ça )qui ont fait que finalement, la plus gênée par ce surpoids c’était moi et mon rêve de pouvoir porter une minijupe.
    Bref, j’ai assumé tant bien que mal, suivant les jours et mon humeur mon 42/44, 40/42 étant plutôt « ma norme »
    Maman depuis peu, je refuse de forcer mon fils à finir son assiette. Il n’en veut plus, je n’insiste pas. Je compte sur lui et je lui fais confiance pour se réguler, et reconnaitre sa satiété.
    Fille ou garçon, l’obésité et le surpoids touche tous les enfants, je suis persuadée que la régulation est innée en eux et je refuse de la faire disparaitre.
    Sinon, je souhaite une belle année à toi et toute ta famille.

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  19. arphiad a dit…

    Hier soir, j’étais au volant de ma voiture et quelle fut ma surprise de reconnaitre ton texte lu le matin sur ton blog. En effet le Dr Dunkan est resté muet…. Bravo à toi. Je pense que tu dois pouvoir écouter ton moment de gloire, en podcast.. Bises et bonne journée.

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  20. agatha a dit…

    Malgré mon surpoids , j’ai réussi à ne pas mettre de pression sur les repas de mes enfants , et ils sont tous les 3 superminces . C’est idiot mais j’en suis fière car je me dis que c’est la preuve que ( ils sont adultes tous) je leur ai fait des repas nourrissants , mais qui ne baignaient pas dans le sucre et le gras car j’ai toujours eu l’impression que c’était ce que les gens pensaient en me voyant que je me plongeais dans le sucre et le gras .
    A l’inverse ma mère se désolait quand elles les avaient car ils avaient du mal à finir leur assiette et que pour sa génération : un enfant doit finir leur assiette ( je vous passe , le « moi j’ai connu la guerre et j’ai eu faim » ) .

    Cela je n’ai jamais compris pourquoi quand on est petit ,pour une femme de la génération de ma mère , il faut être un BB dodu , qui mange de tout et sans rien laisser et qu’ensuite arrivée à l’adolescence et les rondeurs qui arrivent , il faut surtout ne pas prendre un gramme et un cm .
    Jamais je n’ai vu dans les yeux de ma mère que mes rondeurs n’étaient pas horribles et comme en plus elle cousait et s’obstinait à vouloir me faire de temps en temps un jupe , une robe ( même lorsque j’étais trentenaire ,mariée ) , elle connaissait même mes cm de tour de hanches et de taille, et immanquablement c’était : « bon il faudrait peut-être faire un peu attention et faire des efforts pour manger moins « alors que je passais ma vie à tester tous les régimes possibles comme beaucoup .

    Donc oui si vous avez des enfants , ados un peu ronds , gardez l’admiration dans vos yeux , ils sont merveilleux dans tellement de choses , et faites avec eux des activités , des balades , des jeux , ils verront combien ils sont précieux pour vous , et ne penseront pas ,occupés qu’ils sont avec vous, à se venger de leur mal-être sur une tablette de chocolat .

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  21. DOMINIQUE a dit…

    Ton homme parfait s’est toujours foutu de ton tour de taille, mais pas de ton 95D, il me semble ! (hin hin hin).
    Ma doucette de maman me faisait des câlins en me disant « je t’en fais maintenant, car on ne sait jamais ce que te réservera la vie ».

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  22. la belette a dit…

    Tu as raison raison raison : voilà, c’est dit. Dans la famille de ma soeur qui a 5 enfants, tout le monde ricanait parce que les 5 étaient gros ou critiquait leurs parents qui « laissaient faire ça ». Ma soeur et son mari refusaient d’embêter leurs enfants avec ça, mais les soutenaient à la première velléité de régime (ou quand l’un d’eux commençait à sérieusement mal vivre son surpoids). Et puis, sans aucune intervention extérieure, les 5 ont eu chacun leur tour un déclic à l’adolescence et ont fait le régime qui leur convenait, à leur rythme, avec ma soeur démultipliant par 5 les choix de repas. Les 5 aujourd’hui ont entre 16 et 24 ans, et sont juste sublimes (pas parce qu’ils sont devenus minces, mais parce qu’ils sont bien dans leur peau).

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  23. BeaLeB a dit…

    Même si je suis une lectrice assidue, je ne commente que rarement.

    Ce sujet me sort de mon anonymat : je suis TRES sensibilisée, pour des raisons personnelles, aux addictions alimentaires.

    Je pense sincèrement que l’origine de ces troubles est extrêmement complexe, mais que notre regard posé sur le comportement alimentaire de nos enfants n’est pas pour rien.

    Pour ma génération, on était dans le « Je mange bien : Maman est contente ». Aujourd’hui, c’est plutôt « Je suis mince : Maman est contente »…

    Les conséquences sont potentiellement les mêmes.

    Tout ça pour exprimer que nous devons tenter de lâcher nos mômes avec ça…

    Bonne journée

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  24. Sosso a dit…

    Je trouve très chouette que tu abordes ce sujet de la minceur ou plutôt de la non-minceur , avec autant de sincérité, sans tabous.
    Je suis ronde et ta remarque par rapport à tes filles me touche particulièrement….Difficile de trouver le ton juste sans résonances personnelles.
    Bonne journée, pluvieuse et glacée certes, mais bonne journée quand même!

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  25. TheCélinette a dit…

    Dommage que Mr Dukan n’assume pas ses propos tendant à la discrimination.
    Je me souviens qu’à la fac de droit, j’ai à un moment pensé à passer le concours de commissaire de police. Mais je fais 1m60 et il était ouvert aux gens faisant 1m63 (de mémoire). C’est vrai que si j’avais eu 3 cm en plus j’aurai été compétente mais là 😉 Je ne sais pas si cette mesure existe encore.

    Ce qui me touche dans ton billet c’est l’idée de faire d’une situation difficile un atout. Non pas dans l’idée de dire, je vous souhaite ce genre de situations mais de savoir tirer profit de tout même du plus douloureux. Mon enfance (pour d’autres raisons) n’a clairement pas été celle que j’imaginais et je la souhaite à personne. J’en porte encore des séquelles mais aussi une multitude de force qui font la femme que je suis aujourd’hui 😉

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  26. Kristin Auzuret a dit…

    Bravo et merci pour ces deux derniers billets qui expriment si bien ce que je ressens avec des mots justes, forts et ! drôles!…Je suis heureuse qu’à travers toi la parole de nombreuses femmes ait trouvé un écho! et encore plus que cela ait été mis sous le nez de Dukan….

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  27. sirius a dit…

    Quelqu’un a un lien direct pour l’émission ? Je cherche sur le site d’europe 1 mais ne trouve rien.
    Beau billet Caroline, idem pour celui d’hier. Je dirais juste que je suis maman de deux garçons et m’en réjouis, absurdement et sans jamais le verbaliser. Un peu ronde, une image de moi-même changeante (comme je ne sais plus qui commentait, dans ma tête je suis « moi », mince comme avant, et quand je vois des photos récentes je suis surprise par mon attitude repliée sur moi-même, les rondeurs qui ressortent) je ne sais pas comment je pourrais transmettre quelque chose de positif à une fille. Cela dit, je sais d’où viennent mes kilos : la prise pendant deux ans de lutéran comme contraceptif (interdite de pilule, interdite de stérilet qui me faisait saigner toute l’année, bonjour la vie sexuelle et la perte de cheveux)… résultat 10 kg en deux ans, merci ma gynéco de ne pas avoir été plus claire sur la prise de poids.

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  28. Glika a dit…

    Pour avoir été toute mon enfance une maigre qu’on tentait de faire manger, je suis forcément solidaire de toutes les batailles contre contraintes alimentaires inutiles. J’ai commencé à manger normalement (et surtout avec plaisir, c’est aussi une clé…) à l’âge adulte, c’est-à-dire par mes propres moyens et hors du contrôle de qui que ce soit.
    Si on exerçait sur moi une pression certaine pour que je mange, je ne peux néanmoins que dédier une pensée de gratitude et d’amour à mes parents, et ma mère en particulier, qui ont su me faire savoir à tout moment qu’ils m’aimaient: ça n’a jamais été quelque chose dont j’ai pu me douter, enfant, qu’on puisse manquer.
    Ensuite, je suis devenue maman: et là, j’ai décidé de faire l’envers de ce que j’avais vécu. Pas de contraintes, ni en qualité, ni en quantité. Pas facile tout le temps à gérer, mais possible quand même. J’avais l’espoir que le régime alimentaire de mon enfant se règle à peu près tout seul, sur le moyen terme, et je n’ai pas été déçue. J’ai été servie d’un enfant qui adore manger, mais qui n’en fait jamais d’excès: le meilleur plat de la terre, il n’en mangera pas si il n’a pas faim. Et ses goûts, par rapport aux diverses familles d’aliments, ont toujours pas mal collé avec ses besoins, finalement, et de façon très équilibrée: ça lui vient naturellement.

    Voilà, ce n’est pas vraiment ce qu’il « faut » faire, je n’en sais rien. Est-ce une exception? Les enfants sont tous différents, et les parents ne sont pas forcément coupables des soucis. Je voulais juste poser aussi mon petit caillou, et donner matière à réflexion.

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  29. Laini a dit…

    Tes deux billets sont magnifiques, les commentaires le sont tout autant… ça fait du bien à lire, et j’en profite pour souhaiter une bonne année à tout le monde, et remercier en retard toutes celles qui m’ont envoyé leurs bonnes ondes !

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  30. Marie Mail Tout a dit…

    Ahh ben si on peut avoir accès à la lecture du billet de Caroline sur les ondes d’Europe 1, c’est super ! En voilà des journalistes qui font du bon boulot !
    Ce Dukon n’a décidémment rien pour lui … Même pas un soupçon d’humour !

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  31. La mère Minos a dit…

    Moi je dis BRAVO !
    Bravo à Monsieur Dukan pour avoir sorti LA connerie (en espérant que ce soit celle de trop).
    Bravo à toi Caroline d’avoir réussi à trouver les bons mots et d’avoir raconté l’histoire de bon nombre d’entre nous.
    Bravo à nous tous de nous être arrêtés et interrogés un instant sur le sens (dangereux) de ces propos.
    Gagner des points au BAC grâce à son IMC, c’est un peu comme bénéficier de la Légion d’Honneur grâce à son tour de poitrine. Le dernier cas s’est déjà vu et parce qu’il s’est déjà vu, je me demande vraiment pourquoi ils ne me l’ont pas encore donnée…

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  32. Cathrine en Norvege a dit…

    Moi aussi, j’ai beaucoup aime le poste d’hier – mais je n’ai pu repondre. Je veux juste dire que tout ca c’est tres juste – mais j’ai un commentaire que j’estime important et qui est souvent laisse de cote – surtout en France…
    Une des raisons premieres de l’obesite – et surtout des PROBLEMES LIES A L’OBESITE est peut-etre cette obsession du corps.
    Un autre est l’inactivite physique. Un corps a besoin pour etre en bonne sante d’activite. Que ce soit faire du velo jusqu’au boulot, aller danser tous les week-ends – et pourquoi pas tous les jours, sortir son chien, systematiquement choisir l’escalier, ou bien faire de l’exercice, en salle, chez soi ou dehors, quasi-quotidiennement, n’est pas le plus important. Le probleme s’installe lorsqu’on passe de voiture a metro, de l’ascenceur a chaise du bureau au fauteuil devant la tele, sans jamais vraiment utiliser son corps. Aussi bien pour les tres minces que pour les rondes ou meme tres grosses.
    C’est pire, au point de vue sante d’etre inactive que d’etre franchement grosse mais tres active physiquement.
    Il ne faut pas oublier cela!
    Alors… aimons nos enfants…et jouons avec eux!

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  33. Emma a dit…

    Ca fait très longtemps que je ne commente plus mais je suis toujours sur la même longueur d’ondes que toi. Ton billets d’hier était parfait, il m’a permis aussi de revivre un peu de mon enfance… l’identification a joué à plein régime LOL
    Je commente aujourd’hui parce que oui je pense sincèrement que tu as mis le doigt sur le plus important : ce qui protègera nos enfants, c’est bien qu’ils soient sûrs qu’on les aimera tout pareil obèses ou non… Le secret c’est celui là, le secret d’une estime de soi béton quoi qu’il arrive. Et comme toi je suis convaincue que foutre la paix à ses enfants est la meilleure chose qu’on puisse faire pour eux… Et j’ai 2 filles donc je me sens particulièrement concernée. Pour le moment ça fonctionne très bien avec la première de 6 ans qui se régule parfaitement toute seule et ne connaît même pas le sens du mot régime, et la deuxième n’a que 16 mois donc à voir si elle réagit comme sa soeur…

    Pour finir, je voulais ajouter que pour moi qui aie également effectué une thérapie avec le Dr Zermati (commencée il y a tout juste 10 ans!), la vraie réussite est de m’accepter pleinement aujourd’hui : en 10 ans mon poids a eu l’occasion de varier entre mes grossesses et les quelques kilos que je prends invariablement en hiver et que je perds en été, et bien plus jamais je ne dramatise ces variations de poids. Plus jamais je ne culpabilise parce que je me suis réconfortée avec une tablette d chocolat. Alors évidemment ça en me fait pas « plaisir » de prendre 3 kilos mais je me dis juste que je les reperdrai lorsque je me sentirai mieux et je passe à autre chose.

    Je n’ai pas encore lu les commentaires, ni d’hier ni d’aujourd’hui donc je ne sais pas si je suis à ôté de la plaque ou non… mais c’est pas grave j’envoie!

    Belle journée à toi Caro et à tes lectrices!

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  34. 'tine a dit…

    Quelle belle suite au billet d’hier… en revanche le truc qui me taraude depuis hier… quand tu parles de tes « questionnements » sur le poids de tes enfants tu parles de tes filles… j’ai deux garçons très différents à ce niveau là… un qu’on a emmerdé pour finir son bib son assiette etc et qui a tendance maintenant à s’arrondir… un qui est maigroulet et qui mange comme un moineau… j’essaie de gérer et de ne surtout pas transposer mais dieu que c’est difficile de ne pas reproduire de conneries… même avec des garçons…

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  35. Agnès Corbon a dit…

    T’aurais traîter Sarko de sale mec qu’on n’aurait pas plus parlé de toi hier. Même ma moitié hier soir m’a dit : « ta copine de l’internet, elle a écrit à Ducon ».
    Bises et bonne année.

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  36. Mysukalde a dit…

    Ton billet d’hier m’a beaucoup touchée, et celui d’aujourd’hui encore plus. Surtout en ce qui concerne le regard et l’attitude des parents. Évidemment, comme on attend un enfant, c’est une question que l’on évoque souvent avec mon homme. Quelles sont les règles qu’on aimerait imposer à table ? et est-ce que ce sera possible ?
    Il faut dire qu’on baigne, par nos habitudes et nos familles, dans la bonne bouffe. Récemment, notre nièce de 4 ans a étonné la dame de la cantine en laissant ses frites, alors qu’elle a un bon coup de fourchette d’habitude. Elle n’avait jamais gouté de frites surgelées et leur a trouvé un goût très bizarre !
    Il faudra que j’apprenne à faire le caractère de mon enfant, mais j’avoue que le jour où il me réclamera des knakis, ce sera un coup dur !

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  37. Emma a dit…

    Continue comme ça avec ta fille Clairette, tu es une maman qui aime son enfant d’un amour inconditionnel et on devrait toutes faire comme toi 😀

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  38. Kinou a dit…

    Oh, comme je me retrouve…
    J’ai deux garçons, et j’ai été à chaque fois soulagée quand j’ai appris que mon bébé n’était pas une fille.
    Je ne voulais pas revivre à travers mon enfant la souffrance que je me suis trimballée et que je me trimballe encore.
    Mes garçons sont beaux et pas de problème de poids. Je ne peux pas dire que j’en suis ‘fière’ car je n’y suis pour rien; mais je suis soulagée …

    Caro, moi aussi j’ai rencontré un homme qui qui m’aime. J’ai quand même une tante qui m’a dit que j’avais eu de la chance de trouver quelqu’un qui m’aime MALGRE mon physique. Alors qu’il adore mon corps (même si moi je le déteste, ce corps). Comment réussir à s’aimer avec des réflexions pareilles…

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  39. Alabama a dit…

    j’ai relayé ton billet hier,sans le commenter (mais je n’en pense pas moins) et il me faisait penser à mon fils. Alors celui de ce jour…
    je n’ai pas connu de problèmes de poids enfant ou ado , ils sont arrivés adulte post grossesse.
    L’année passée, mon fils donc, a pris énomément de poids (en grande partie de mon fait et de la situation que nous vivions ,disons que je n’avais ni les conditions matérielles, ni les dispositions psychiques pour assurer une alimentation diversifiée et « normale » et que lui même à vécu des moments très difficile)
    Je l’ai vu , il l’a vu , ressenti dans le regard des proches certainement. Je ne savais pas comment faire face à ça, mais je me disais , ça passera. Mais là où j’ai eu commencé à m’inquiéter c’est quand lui à décider de « faire attention ». J’ai eu peur de l’engrenage, je crois et je ne savais pas si je devais l’encourager , puisqu’il voulait se sentir mieux dans son corps ou au contraire lui dire que les choses rentreraient dans l’ordre en grandissant.
    Finalement j’ai fait je crois un mix des 2 en accédant à ses demandes de fruits et légumes (maintenant que je peux plus facilement) tout en lui disant que de toute les façons , il allait grandir etc… Je crois que ça lui ai sorti un peu de l’esprit, qu’il recommence à s’en foutre. J’espère.
    Alors qu’un dukan propose d’introduire cette pression au lycée , dans des périodes si délicates pour nos enfants , ça m’a fait gerber.

    Je suis bien heureuse de l’écho de ton billet.

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  40. ABY a dit…

    Bonjour,

    Je suis ton blog très très régulièrement et je m’exprime très rarement !
    Mais je voulais te faire savoir que j’adore ton blog. J’aime ton honnêteté et ta franchise. Le post d’hier et celui de ce matin, que te dire sinon qu’il est plus que réaliste.
    Continue comme ça, avec tes qualités et tes défauts, surtout ne change rien !
    Bises et bonne journée.

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  41. Alabama a dit…

    oui ‘tine,
    il ne faut pas oublier les garçons.
    ils ne sont pas moins sensibles à la prise de poids et /ou aux regards extérieurs

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  42. Elosyia a dit…

    Hello !

    Pas eu le temps de réagir hier, mais en tant que jeune femme en surpoids, je ne conçois pas ce qui a pu pousser ce monsieur à faire une telle « proposition ». Ok c’est pour le buzz, pour sa pub, pour plein de raisons à la con, mais tout de même comment peut-on sortir une telle mesure. Et dans le même temps, dire que cela ne va pas discriminer les gens. Je fulmine. Enfin bref, je suis contente de ce que tu as dit Caro, pas parce que je te prends comme modèle, mais juste parce que ça me fait plaisir de savoir que je n’ai pas été la seule à souffrir de mes kilos, mais que cela n’a jamais empêché personne de faire de belles choses dans sa vie. Et que c’est le message que j’ai retenu de tes propos. De l’espoir !
    Je te remercie aussi pour ton petit mot chargé d’ondes positives et je remercie une nouvelle fois les filles. Tout va mieux maintenant, je respire enfin 🙂
    Une belle journée à toutes et à tous !

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  43. V. a dit…

    Je ne vais pas revenir sur l’aut’naze, je me suis exprimée hier 🙂

    Je suis ton blog depuis plusieurs années maintenant. Souvent je ne dis rien, par flemme mais aussi parce que je ne suis pas toujours de ton avis (l’auto censure, c’est mal, mais je me connais et je commence seulement à savoir entrer dans la contradiction de manière posée et constructive ;)).

    Mais au-delà de ça, j’ai toujours beaucoup aimé ta manière d’écrire et j’avais juste envie de souligner à quel point je trouve tes billets encore meilleurs depuis quelques mois. J’imagine que ton virage professionnel (et le docteur Z., peut-être) n’y est pas étranger ?

    Tu évoques la bienveillance dont ont toujours fait preuve tes parents à ton égard : peut-être qu’aujourd’hui, la bienveillance dont TU fais preuve à ton égard se ressent dans tes écrits 🙂

    Bonne journée et bonne continuation…

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  44. Helene a dit…

    Je ne me suis pas exprimée hier mais je te remercie de ton billet. J’ai perdu beaucoup de poids depuis 2 ans et je suis moins bien dans ma tête en 36 qu’en 40. Une de mes amies est ronde est est absolument sexy. Alors que faire : reprendre du poids et raysonner tellement je serai bien dans ma tête ou rester dans un petit 36 (je n’ai pas fait exprès de perdre ce poids, soit dit en passant, sport et soucis de santé s’en sont occupés) et avoir mauvaise mine?
    Etre en bonne santé et bien dans sa peau rend plus belle qu’être mince et malheureuse, je sais de quoi je parle…
    Les rondes, continuez à nous montrer à quelle point vous êtes belles!

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  45. Biduline a dit…

    Ton billet d’aujourd’hui me parle. Apparemment tu es plus préoccupée par les risques de rondeurs chez tes filles que chez ton fils? Juste parce que tu te projettes plus en elles en tant que femme j’imagine.
    Quand j’étais enceinte je me disais que je ne saurais pas faire avec un garçon… et puis j’ai appris que j’attendais un p’tit gars et je me suis faite à l’idée en me disant que finalement ça serait peut-être plus facile parce que j’aurais pas peur qu’il revive mes difficultés sentimentales liées à ma mauvaise estime de moi dues à mes rondeurs.
    Finalement j’ai quand même du mal à être complètement relax par rapport à l’alimentation de mon Tidoux même si je me surveille pour essayer de faire au mieux…
    Quant à l’aimer quelque soit son IMC ça c’est évident.

    PS: je viens d’écouter Duk*n en podcast et il persiste et signe quand même… désolant…

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  46. Amandine a dit…

    Oh que je suis d’accord avec toi !! (Je vais un peu raconter ma vie, désolée hein …)

    J’ai grandi avec un père qui passait son temps à me faire la « chasse aux kilos », comportement principalement généré par ma belle-mère, une femme qui cuisine sans beurre, ne mange jamais de pâtes et n’achète que du light …
    Et j’ai fini par penser que si je ne maigrissais pas, il ne m’aimerait plus … Alors je me battais pour perdre du poids, mais je ne le faisais pas pour moi, je le faisais pour lui (grave erreur), pour lui plaire, pour qu’il m’aime.
    Mais ça n’était jamais assez, et je replongeais toujours, et je grossissais encore et toujours, entre deux régimes.

    Voyant que je ne parviendrais jamais à le satisfaire, la seule solution que j’ai trouvée pour me libérer de ce poids constant que j’avais sur le coeur, de cette impression de n’être jamais à la hauteur, a été de couper les ponts complètement avec lui.
    Décision à double tranchant bien entendu, parce que si j’étais libérée d’un côté, la culpabilité de lui faire du mal, et la peine de ne plus voir mon PAPA, ont remplacé ce sentiment de déception que je pensais provoquer chez lui.
    Aujourd’hui je ne l’ai pas vu depuis 7 ans … Mais je vis toujours dans l’idée que lorsque je me sentirai accomplie en tant que femme je pourrai aller le voir (avec plus d’assurance) afin que l’on parle et que cette situation cesse. Mais c’est la preuve que j’ai toujours l’impression qu’il ne peut m’aimer que sous certaines conditions.
    Alors bien entendu, d’autres problèmes que mon poids ont mené à cette situation, mais je reste persuadée que si je m’étais sentie aimée MALGRE mes kilos en trop, nous n’en serions jamais arrivés là.
    Je ne ferais pas aujourd’hui une taille 56, et je n’aurais pas encore et toujours cette impression d’être un échec sur toute la ligne.

    Aujourd’hui j’apprends à accepter le fait que je ne serai jamais mince, et que je dois manger différemment (de tout en petite quantités, sans trop de culpabilité). Et j’apprends à m’aimer moi, parce que sans ça, comment se sentir aimée par quelqu’un d’autre ?

    Ton article d’hier m’avait déjà vraiment touché (j’ai fini avec les larmes aux yeux c’est malin !!!), celui d’aujourd’hui a le même effet car tu mets des mots sur ce que je pense depuis maintenant plusieurs années.

    Alors MERCI. Merci de partager ton histoire et de permettre à certaines personnes de comprendre qu’elles ne sont pas seules.

    Bonne journée 🙂

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  47. Alabama a dit…

    je voulais ajouter : j’espère, Caroline, que tu as conscience du bénéfice -pour nous, tes lectrices et lecteurs, et leurs enfants- du partage de ton expérience avec Zermati.
    C’est un « contre pouvoir » très précieux. Et ton talent n’y est pas pour rien, bien évidemment.

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  48. flo a dit…

    Je ne commente jamais mais aujourd’hui je ne peux pas m’en passer.
    Je suis une adulte dans la vingtaine en surpoids et moi je ne sens pas du tout ce regard bienveillant de mes parents. Au contraire. Ce sont constamment des reproches sur mon poids, des « par ta faute on ne dort plus la nuit » etc…
    Rien de plus lourd a porter de la part d’un enfant. J’ai commencer une thérapie mais je sais que le chemin sera long avant de me sentir mieux…
    Alors oui je suis d’accord il ne faut pas stigmatiser ces enfants pour quelques kilos en trop.

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  49. Léonie Canot a dit…

    Ce que tu dis à la fin à propos des mères/filles … je suis complètement dans cette période et je flippe à mort. Je prends sur moi mais c’est très difficile 🙁 et pourtant c’est pas faute de me raisonner.

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  50. Banane a dit…

    On peut être dans la norme et complètement complexée aussi : je suis selon moi « la moche de la famille » pourtant je n’ai jamais fait plus d’un 38 et je mets pas de cagoule pour sortir. N’empêche que mon point fort c’est mon cerveau et mon humour, et j’en ai décidé ainsi il y a bien longtemps. :o)

    Et ça me parle bcp, ce rapport héréditaire à son corps.
    Je n’ai connu ma mère qu’au régime. A l’inverse ma belle-mère est obèse et s’assume plutôt bien. Et nos 2 enfants sont aux antipodes : le premier est un chat maigre, la deuxième un golgoth.
    J’ai peur qu’elle soit comme sa grand-mère physiquement et qu’elle en souffre (je devrais écrire SES grands-mères, car je ne sais pas laquelle est la plus en souffrance). Et c’est compliqué car notre rapport à l’alimentation de nos enfants est distordu par le fait que le premier était préma, qu’il a été pesé tous les 2 jours ds ses 3 premiers mois, que chaque bouchée avalée est une victoire… compliqué!
    Au moins on a la base : on les trouve beaux et on leur dit. Et malgré une malformation au visage, monsieur Premier, 4 ans et demi, aime à s’admirer dans la glace en se trouvant beau gosse. ;o)

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  51. SarahC. a dit…

    Je ne sais plus laquelle d’entre vous a dit dans les commentaires qu’elle était contente d’avoir un garçon parce qu’elle ne sait pas si elle aurait pu gérer le corps de sa fille, mais je ne peux m’empêcher de dire que je trouve ce commentaire assez horrible.
    Je suis d’accord avec tout ce que Caroline dit sur ce Dukan, mais je trouve aussi que d’une certaine manière, beaucoup rentrent dans ce jeu en disant qu’il faut, quel que soit leur poids, répéter à nos filles qu’elles sont belles. En soit, de dire ça – et je le lui dis aussi – c’est vraiment très bien, mais je crois qu’on aura vraiment changé les choses le jour où nous les femmes, on comprendra qu’il faut dire aussi à nos filles qu’elles sont intelligentes, fines, courageuses, qu’elles ont plein de capacités, qu’elles ont de l’humour, qu’elles travaillent bien à l’école … bref, qu’elles ont un cerveau, et que blonde ou brune, mince ou ronde, belle ou moche, l’organe principal ce n’est pas le tour de leur taille ou la blancheur de leurs dents lorsqu’elles sourient, mais leur cervelle, et ce qu’elles en font.
    Cette obsession de la beauté chez la femme me sort par les yeux.
    J’ai aucune envie que ma fille devienne un parfait objet de séduction.

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  52. Sofi'net lov' Guisane a dit…

    Que rajouter de plus à tout ce qui a déjà été longuement commenté sur tes 2 articles. Tout simplement Merci ! Ma démarche Zermatienne n’a aps encore été amorcée, mais je sais au fond de moi que c’est celle qui me sauvera des mes légers problèmes de surpoids.
    Enfin, même si la notoriété peut faire peur, je suis fière que ton billet ai eu de tels échos hier, tout autant que du coup de gueule de Marina Carrère d’Encausse que je trouve tout simplement fabuleux !

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  53. Emma a dit…

    Je ne pense pas effectivement qu’il faille leur dire qu’elles sont « belles » nécessairement, mais qu’on les aime inconditionnellement pour ce qu’elles sont, ce qui implique évidemment leur cerveau 😉

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  54. Dorian a dit…

    Je n’ai pas d’enfants mais en te lisant et donc en tant que fille d’une maman qui je le sais à souffert dans son enfance des regards réprobateurs sur son physique à l’époque « grosse » qui au jour d’aujourd’hui fait 40kg pour 1.65m donc IMC qui lui aurait surement apporté de sacrés points bonus pour son bac…
    A toujours eu un regard vis à vis de moi aimant mais c’est seulement à 33 ans qu’elle commence a me regarder et me dire que je suis belle et que je suis une belle personne…
    Alors je te dirais simplement soit à son écoute si un jour elle ressent un mal être par rapport à son physique elle t’en parlera et alors tu pourras l’aider façon Zermatti mais je suis persuadée (en te lisant) que ta fille évolueras comme il le faut et surtout bien dans ces pompes…

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  55. Nath (encore une) a dit…

    Il a encore raté une occasion de se taire, Dukan.

    « Aller au marché avec Maman »

    et Papa il s’en fout ?
    les hommes feraient-ils uniquement partie du problème (« je n’aime que les minces ») et pas de la solution (voir les repas comme un plaisir partagé, préparé, et pas nécessairement sur-investi) ??

    m’énerve

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  56. booh81 a dit…

    Ce billet Caroline… Touchée, coulée.

    Vomir 5 fois par jour (comme je l’ai fait durant presque une année…) ne m’a jamais fait aussi mal que les réflexions parentales.
    Elles m’ont conditionné et m’ont tatoué dans la chair : « Grosse ».
    Je serai toujours grosse…
    1m70 et …
    Grosse à 50 kilos (période de boulimie vomitive).
    Grosse à 60 kilos (période alternant équilibre et b.v.)
    Grosse à 70 kilos (période d’hyperphagie, comme aujourd’hui).
    Grosse à 80 kilos (poids de fin de seconde GROSSEsse).
    Grosse à 90 kilos (poids de fin de première GROSSEsse).

    J’ai tout pour être heureuse, mise à part une image positive de moi, car quoi que je fasse, qu’importe ma réussite professionnelle, mon mariage, mes deux enfants et ma maison, je ne serai toujours qu’une grosse.
    C’est mon identité et je mange pour m’assurer de la garder.

    J’ai cessé les vomissements.
    Reste l’hyperphagie.

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  57. Dorian a dit…

    Tout à fait raison, ne pas oublié tout simplement de dire aux gens qui nous sont proches (ami(e)s, parents, familles …) de leurs valeurs quel soient humaines, intellectuelles, etc…Et cela pour les garçons et les filles.
    Beaucoup d’hommes souffrent eux aussi du stéréotype grand, musclé; aux yeux bleus… Ils existent tellement de garçon avec une belle âme et surtout qui regardent plus qu’un corps chez une femme, ils recherchent aussi et surtout quelqu’un avec qui partager, dialoguer les rassurer.
    nous avons toutes rencontrées des « cons » avec nous mais ils peuvent être des garçons biens avec d’autres c’est seulement une question d’osmose et ils ont aussi leurs traumatismes.

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  58. magaZEqueen a dit…

    Et voilà je n’ai jamais osé laisser de commentaires sur ton blog car je ne me sent pas « à la hauteur ». Mais là je ne peux pas faire autrement.
    Je viens de voir ce matin la redif de l’émission MORANDINI (et oui certains écoutent EUROPE 1 d’autres regardent DIRECT 8) d’hier soir. En invité notre cher docteur Dukon!
    C’est officiel je ne supporte plus cet homme.
    Une question me brule les lèvres: qu’a prévu  » ce charmant docteur » pour les élèves dont l’IMC serait en dessous de 18? Car il n’y a pas QUE l’obésité qui menace nos adolescents.
    Et que dire de son commentaire sur le fait que marina (du journal de la santé) pousse un coup de gueule contre lui car elle est « elle même pas très mince »? Ha bin oui tiens, soit grosse et tait toi!
    Bref, voilà mon petit cri de grosse.
    Même si je suis sure que vous vous en moquez: je ne vous aime pas Monsieur Dukan.

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  59. booh81 a dit…

    Sous le coup de l’émotivité, mon message n’est pas très clair.
    Mes parents et proches m’ont fait nombre de réflexions dès mon enfance sur mon surpoids. Ils ne m’en font plus à présent, et me trouvent belle à présent. Mais le mal est fait… J’étais une bonne élève, j’étais obéissante, je faisais du sport, … on ne retenait que ce surpoids. Si bien qu’il a pris toute la place… et la prend encore…

    Je ne sais combien de fois par jour, je dis à ma fille (2 ans et demi): « Tu es belle, tu es gentille, tu fais de nombreux progrès, je suis fière de toi, je t’aime…etc »
    Je crois que je suis en train de faire un monstre! Elle aura un ego surdimensionné!

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  60. Faten a dit…

    Je crois que ce que tu dis dans ton billet d’aujourd’hui est le plus important, enfin à mon sens.
    Le surpoids ne doit pas être un critère de valeur ni pour soi ni pour ses proches. Je n’ai pas eu la bienveillance escomptée de mes parents, bien au contraire, née dans une famille de sveltes sans problème avec la nourriture et sans dialogue, je me suis enfoncée sournoisement de ce qui allait dépasser le mal être et devenir pathologique : une relation toxique à la nourriture.

    Ce qui a du t’aider à surmonter ton mal être c’est l’amour de tes parents, puis celui de tes amis, conjoints, enfants… L’amour ne guérit pas mais il apporte la douceur qu’il manque dans la vie d’une ronde, il noie le jugement réprobateur du regard des autres et leurs remarques assassines, l’amour ne vient pas avec le poids qui s’envole ni avec ne pars avec celui qui vient.

    Dans ton billet d’hier, tu avais tellement raison, il faut regarder ayant que le symptôme que constitue la prise de poids.

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  61. mouette a dit…

    Cent milles fois d’accord avec toi Sarah. Je m’étais aussi fait la réflexion en lisant certains commentaires. Comme tout ceux qui disent « je suis contente de n’avoir que des garçons, c’est des soucis en moins »… ça me donne envie de hurler !

    j’ai eu aussi souvent des discussions avec mes proches là-dessus : certains pragmatiques nous diront aussi que nous éduquons nos enfants à vivre dans une société avec ses défaits et ses a priori et qu’il faut aussi les armer contre ça.

    Vaste sujet.

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  62. Laura a dit…

    Merci pour ces billets.
    J’ai juste envie de dire (mais tu as déjà ditle principal)

    – arrêter de s’identifier autant à son apparence physique. Mettre son énergie dans l’être, voire dans le faire, plutôt que dans le paraitre même si la société dans laquelle nous vivons encense le narcissisme. Suis-je vraiment réductible à mon corps « à ce point là »?

    – et repérer tout ce qui insidieusement chez nous vient encore alimenter le fait qu’être mieux physiquement chez une fille est forcément un atout, est forcément une source de fierté pour elle, pour les parents. Pas évident, pas du tout. Juste garder ça en tête simplement.

    Bises

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  63. Laëtitia :) a dit…

    J’avoue hier j’étais tellement en speed le matin et tellement dans l’impasse psychologique le soir que je viens de lire tes 2 derniers articles d’un coup…

    Ca me fait quelque chose. Au plus profond de moi…

    Premièrement parce que jeune je me trouvais grosse alors qu’avec le recul je ne l’étais pas (j’étais juste « normale » je crois) et qu’aujourd’hui que je suis enfin -très- mince, je trouve finalement malsain cette proportion que prend l’intérêt que je porte à ma silhouette dans ma vie en général.

    C’est sincèrement naze d’adorer changer sa garde robe parce que ses jeans passent du 25 au 24. Ca ne sert à que dalle sinon à se détacher des choses importantes.

    J’ai pris 30kg à chacune de mes grossesses -ce que j’ai détesté bien évidemment- et j’ai reperdu tout voire même plus dans les 6 mois après l’accouchement parce que c’était mon obsession… J’ai même du arrêter d’allaiter au bout de 4/5 mois parce que je n’avais plus de quoi produire du lait!

    Je déteste les pubs des site de vêtements « normaux » qui en nous exposant des modèles toujours plus maigres nous poussent à s’habituer et à apprécier l’esthétique de corps décharnés.

    Et en même temps punaise c’est trop jouissif d’être mince, de faire du shopping, et de rentrer systématiquement dans la plus petite taille de marques qui ont déjà la notoriété de tailler petit!

    Par contre j’oubliais en sus il y a les cheveux qui tombent, les ongles qui cassent, les seins qui rentrent au dedans et le visage émacié qui donne l’air triste au mieux, méchant au pire…

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  64. DomL a dit…

    Un tout petit peu HS mais: moi qui suis mince, je suis assez sciée de ce que les gens se permettent de nous dire, à nous aussi. Je ne demande pas qu’on me dise que je suis bien, je demande juste qu’on ne se permette pas de m’en dire quoi que ce soit: je suis comme je suis, c’est ma constitution, et c’est tout: je ne pense pas qu’on dit si frontalement, à une femme ronde « berk tu es grosse », comme si elle l’avait choisi et avait fait le mauvais choix. C’est ce que je vis dès que mon poids, mince qu quotidien, et qui a des fluctuations comme chez tout le monde, et que je ne contrôle pas, descend un peu. On me dit, en substance « c’est pas beau d’être aussi mince, tu devrais pas », quand ce n’est pas « tu ne serais pas anorexique au moins? ». c’est toujours très vexant,( ma taille de pantalons est 36 aux périodes les plus minces, c’est pas non plus l’horreur!) et ce qui me dérange, c’est cette liberté des gens à nous interpeler sur le sujet et donner librement leur avis sur un aspect physique que non, on n’a pas choisi, comme si « tu fais tout pour être mince mais tu fais fausse route, tu te crois belle comme ça mais tu te trompes, c’est moche ». Ce ne sont pas les mêmes réflexions que dans l’autre sens (= le surpoids), mais c’est tellement blessant qu’il y a un an ou deux, je m’étais mise à changer mon alimentation pour engraisser, juste pour qu’on arrête de me gonfler (évidemment ça n’a pas marché, mon corps n’est pas pour être gros et c’est tout!). C’est un peu comme si on disait à quelqu’un « tu ne devrais pas avoir ce nez-là, c’est pas beau, mauvais choix! ».
    Sinon, qu’est-ce que c’est bien que ce Dukon ait été directement interpelé via tes paroles, l’idée de ce mec est vraiment dangereuse, on sait bien que l’adolescence est une période à risques pour tout ce qui est poids, et aspect physique en général, donc c’est vraiment n’importe quoi et ça demande à être vigoureusement combattu!

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  65. michelle a dit…

    j’ai découvert ton blog hier, et c’est une chance , je souscris à tes déclarations
    j’ai trois fils , je n’ai jamais imposé que des horaires réguliers et une nourriture saine , faite maison ,
    maintenant ils sont adultes et n’ont pas de problèmes de poids ,
    c’est un souci en moins pour eux
    je vais devenir une fidèle de ton blog , si bien écrit , et si vrai

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  66. Mme la Truffe a dit…

    je ne retiendrai qu’une chose…. hier, on a lu ton billet à Dukan sur Europe 1… la classe Paulette !!!! Je suis super contente pour toi !!!

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  67. Elizabeth a dit…

    Bonjour Caroline,
    j’ai été moi aussi une « fille qui tire sur son pull » mais votre billet d’hier m’a si fortement touché que je n’ai même pas pu y répondre…Trop d’émotion,trop de souffrance,les larmes aux yeux et tout et tout…et pourtant j’ai cinquante ans(largement) passés.
    Aujourd’hui,pour ce qui est de mon cas personnel,la réponse est là dans votre nouveau post:le regard des parents.Quand je regarde les photos de mon enfance,je ne vois qu’une fillette un peu ronde mais ma mère et ma soeur étaient très minces et je n’étais pas dans leur norme.Voilà c’est tout mais ça peut être terrible parfois.

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  68. etiKeta a dit…

    en te lisant, j’ai réalisé à quel point tu as raison. Ma maman (une maigrichone) ne m’a jamais vue grosse bien que j’ai été rondouillarde. Elle m’a toujours aimé pour ce que j’étais. Je ne rendais pas compte du cadeau qu’elle m’a fait!
    Merci!

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  69. Sandra a dit…

    Je n’écoute pas Europe 1, mais je lis rezo.net, le « portail des copains », portail alternatif qui rassemble pleins d’articles de fond et de gauche (pour faire vite!), et j’étais super fière de voir ton super post figurer parmi les billets du jour! J’ai pu dire à mon gaucho de copain t’as vu y a Caro sur rezo^^

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  70. Célia a dit…

    Bonjour,

    Mon commentaire peut paraître étrange, ou hors du propos, et je m’en excuse d’avance, mais c’est plus fort que moi.

    Je ne connaissais pas ce blog avant hier, et ce billet sur Dukan que je trouve tout à fait justifié. Ayant testé le régime, perdu 5 kilos et repris 8 je le déconseillerais à quiconque souhaite perdre du poids sur le long terme.

    Je ne suis pas ce que l’on pourrait appeler obèse, je suis, comme vous, ronde. Et je le vis mal. Votre histoire m’a particulièrement touchée car j’ai vécu la même. Je suis allée voir ma première nutritionniste à l’age de 13 ans car ma mère a un problème avec les kilos en trop. Elle même fait du 34…

    Je sais ce que c’est que d’être obsédée. Ma première pensée du matin va aux différents repas de la journée et ce que je dois m’abstenir de manger.

    Résister à la tentation paraît si facile pour tant d’autres personnes. Moi, si on me dit de ne pas manger, je ne vais penser qu’à une chose : manger. Voilà pourquoi ça fait 15 ans que je me bat contre, pas grand chose, 5 kilos. 5 maudits kilos qui ne veulent pas partir. Vous me direz, je pourrais vivre avec, mais je n’ai pas encore atteint votre maturité qui fait que l’on accepte.
    Je ne m’aime pas et je n’arrive pourtant pas à changer cette image. Que ce soit en maigrissant ou en m’acceptant.

    Vous avez l’air de penser que le Dr Apfeldorfer est un bon médecin. Pourtant après 4 mois de thérapie avec lui, la seule chose qui me soit restée sont 4 kilos supplémentaires…

    Bref, je pense qu’il n’y a pas de recette miracle, que l’acceptation de soi passe par beaucoup d’efforts. Je vous admire de réussir à vous détacher du poids. J’attends avec impatience ce jour.

    Pardon d’avoir raconté ma vie, j’ai eu l’impression que ça pourrait m’aider.

    Merci de nous rappeler que nous ne sommes pas seules dans cette galère!

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  71. Sarouelle a dit…

    Caroline,

    J’ajoute mon petit mot à tous les commentaires précédents, d’hier et d’aujourd’hui, pour dire que, même en étant mince, je ressens aussi le diktat du corps « parfait » comme la grande majorité des filles et des femmes et que j’adhère totalement à ce que tu dis !

    Je ne commente que très rarement mais je lis toutes tes notes depuis plusieurs années et j’adore ça !!!

    Très bonne année !

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  72. Véro la Bisontine a dit…

    Dukan était à la radio, ce midi, sur France Inter.
    Je l’ai trouvé insupportable, avec son diktat de la minceur…il serait temps de changer de discours, car ce genre de pensées fait plus de mal que de bien!
    Merci encore Caro, pour tes billets.

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  73. vally a dit…

    « Donc même si j’adore être adorée, je crains de n’être pas toujours à la hauteur de votre considération. » c’est pour des phrases comme celle là que j’aime vous lire!!! merci Caroline !!

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  74. DOMINIQUE a dit…

    Leyley, bien sûr, tu n’as pas besoin de mon autorisation ! Merci au contraire de transmettre ce qui a ensoleillé mon enfance.
    Que c’était bon, ces câlins… j’étais au centre douillet du monde.

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  75. sabineKinouk a dit…

    Dukan veut lutter contre le surpoids, mais il le favorise, pire il voit le surpoids là où il n’est pas et le surpoids est la conséquence de ses régimes! J’exagère? A peine!

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  76. La Mouty a dit…

    Caro,ton article fait des vagues,on en parle sur le site de Fr.2 « Dunkan et le bac ,les rondes contre attaquent .
    Ce matin Sophie Davant annoncait qu’il serait en direct ,au téléphone,oui il l’avait confirmé la veille,pour » c’est au programme »,le sujet: bien sur le surpoids et l’obèsité .
    Allo la régie:il est pas là !Duko…c’est courage fuyons !
    Il est vrai que sur le plateau il n’avait pas de supporters,ça rassure !

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  77. Nath a dit…

    Merci Caroline pour ces 2 posts.
    Je n’ai pas de « problème » de poids mais un léger pb avec mon corps : pas assez ceci, trop cela…J’arrive à une paix relative quand même.

    Je ne sais pas si tu connais le blog « le corps des femmes » , j’ai été désolée, horrifiée même, de voir tant de femmes qui sont dans le dégout de leur corps, parce que non conforme à l’image véhiculée de la femme « comme il faut » : jeune, mince, ferme…
    Bref, merci encore.

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  78. leyleydu95 a dit…

    Caro, désolée d’utiliser encore ton blog pour raconter ma « vie privée aves les mouches »!

    @Dom : j’adore cette phrase et j’aurai aimé l’entendre quand j’étais plus petite !!
    Quand mon fils part plusieurs jours loin de moi, je lui fais déjà une cargaison de « bisous et de calins de la semaine »…et la même chose pour les fessées d’ailleurs !
    Je crois que c’est un peu le même principe.

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  79. Cathinou a dit…

    Caro, tu écris : « Je crois personnellement que le plus important, le plus fondamental, n’est pas de rationner les chips ou d’interdire les grignotages mais bien de rassurer ses enfants quant au fait que même obèses nous continuerions à les aimer »
    Pourrais-tu, Caro laisser un jeune enfant faire tout ce qu’il veut sur la voie publique, ne pas lui tenir la main , le laisser jouer au milieu de l’avenue, et une fois l’accident -très probablement- arrivé, écrire :
    « Je crois personnellement que le plus important, le plus fondamental, n’est pas de rationner leurs désirs ou d’interdire de jouer au milieu du boulevard, de les laisser traverser comme ils le veulent, mais bien de rassurer ses enfants quant au fait que même paralysés et en fauteuil roulant (suite à l’accident, je le précise) nous continuerions à les aimer ». Qu’en penses-tu ?
    Le problème est que la très grande majorité des problèmes de poids dans l’enfance provient AU DEPART de carences éducatives évidentes dont nous parents, portons souvent l’entière responsabilité. Carences éducatives qui pourraient pourtant être évitées ou bien corrigés avec un peu de bon sens , d’organisation ET SURTOUT de remise en question ( ouhhhh le vilain mot) Mais c’est sans compter l’individualisme de bon nombre de familles pour qui l’éducation « à la cool » (à traduire par : « surtout pas se faire ch….. après sa journée au taf» ) est devenu un facteur de branchitude absolu, voire de reconnaissance sociale.
    Faire manger ses enfants à n’importe quelle heure, régulièrement d’un « plateau télé », d’un plat industriel , de pizzas ou fast food ( gras + sucres +graisses hydrogénées + additifs alimentaires) = trop cool. Bonus : arroser le tout de coca – sodas – ( rayer la mention inutile) = TROP TROP cool.

    Laisser petit dernier partager vers 20h30 l’apéro des parents : cacahuettees – chips,-saucisson- en disant 2/3 fois (mollement et pour le principe, un œil dans son verre , l’autre sur l’écran de télé) : « arrêêête Mimi, arrêêêêêête, t’auras plus faim pour dîner», pendant que Mimi, sachant pertinemment que les parents en ont rien à battre qu’elle n’ait plus faim, continue de piocher allègrement dans les gâteaux apéro = parents coooool

    A la boulangerie vers 19H, Acheter régulièrement à Chouquette et Mimi , croissants- bonbons (rayer la mention inutile) à consommer de suite, accompagnée d’un acerbe : « ben elle en mourra pas, hein !» en réponse à Mme Michu de l’immeuble ( de quoi elle s’mêle celle là ?) qui aurait osé un commentaire saugrenu , suggérant que Mimi et Chouquette n’auraient peut être plus faim à dîner.
    Mimi et Chouquette ayant refusé de pt’it déjeuner le matin (devant leur dessin animé préféré, POURTANT ), glisser dans leurs sacs de classe : paquets de mini charcuteries industrielles – biscuits apéritifs –maxi paquet de sucreries : (rayer la mention inutile)en précisant: « comme ça vous partagerez avec les copains, hein les filles ? » = mère prévoyante ET Coooool qui se chargera de traiter vertement de « chieurs » tout parent ou personnel scolaire qui oserait vouloir critiquer (ou empêcher) les distributions collectives de tels produits.
    Car certains l’auront peut être constaté ( ?) la verdeur de langage de ce type de parent est souvent inversement proportionnel à sa coooolitude.
    Je me permets d’ailleurs de t’informer que contrairement à ce que tu crois Caro, la « collation » de milieu de matinée, bien qu’officiellement supprimée, est toujours en vigueur dans nombre d’établissements scolaires, et ce, notamment grâce aux parents coooools qui se chargent d’alimenter gratuitement les adipocytes de toute la classe.
    Le manque de cohérence alimentaire n’engendre pas uniquement des problèmes de poids mais aussi les problèmes de santé les plus graves, de plus en plus jeunes. Le diabète, les maladies cardio-vasculaires (entres autres) explosent chez les jeunes. Responsables : alimentation et mode de vie.
    Les lobbys français de l’industrie agro alimentaire, ceux de l’industrie pharmaceutique sont les plus puissants d’Europe. De même la France est le SEUL pays d’Europe dans lequel les lobbys ont le droit de cité dans les couloirs de l’Assemblée Nationale.
    Est-on obligés de s’empêcher de réfléchir, surtout lorsqu’on est parent? Est-i l cohérent d’apprendre à nos enfants, ce dès le plus jeune âge, à bêler avec le troupeau ? A suivre aveuglément les congénères qui courent sans pouvoir s’arrêter vers le précipice ? ça pourrait valoir le coup de se poser quelques instant afin d’ y réfléchir, non?

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  80. Caroline a dit…

    Cathinou, tu vois des calories partout, là, non ? Bien évidemment que ce que tu décris n’est pas à faire (encore que l’apéro, moi je ne vois pas le problème et depuis zermati je bouffe toutes les noix de cajou que je veux, quitte à ne pas manger le repas après, m’en fiche, c’est mon problème et si mes enfants parfois le font, ça ne me perturbe pas). Mais tu es dans l’extrême. Personnellement, qu’ils s’agisse de mes grands ou de ma petite, ils n’ont jamais bénéficié de distribution de gâteaux à l’école, en plus c’est interdit et je ne connais pas de maitresses l’autorisant. Après, si de temps en temps à 10h on leur file un petit beurre, why not. Quant aux cartables blindés de charcuterie, il faut arrêter le délire, là…

    Quand à madame michu qui me ferait une réflexion à la boulange, ouais, j’avoue que je l’aurais mauvaise, j’imagine que toi aussi, non ? Mais ça ne m’est jamais arrivé et à 19h je vois rarement de maman acheter un croissant à leur gamin, par contre donner un morceau de baguette, oui, et je ne crois pas que ça les tue.

    Seul point d’accord avec toi, la nécessité de ne pas « abandonner » nos gamins devant la télé avec chips et cie. Non la bouffe n’est pas un babysitter. Et les enfants qui mangent compulsivement peuvent être des enfants souffrant d’un manque d’attention, mais pas toujours. Bref, je te laisse à tes principes, je respecte le fait que tu estimes avoir LA bonne éducation pour tes enfants, mais je ne suis pas certaine qu’en étant aussi péremptoire et catastrophiste tu convainques grand monde…

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  81. The speculoos'mum a dit…

    Merci a Odile sans regime pour le lien vers l emission radio d hier soir!
    J ai ete vraiment vraiment vraiment choquee d entendre les propos de ce Dukan! Ce type n a clairement pas les pieds sur terre!
    – il est mechant avec les gros ou personnes en surpoids, pour lui c est clairement un manque de volonté, leur faute.
    – il pense que les gosses vont se mettre a mitonner des mayo allegees
    – il ne se rend pas compte du cout de la vie, tout le monde bouffe des soles entieres et pas du mechant poisson en carré (waouw, il a deja lu qqch a propos de l obesité aux States? il pense que ca vient de quoi en grande partie?)
    – c est la faute des parents… bah oui! Ils ont qu a s investir mieux et plus, et acheter des soles entieres et les cuisiner gaiement avec leurs ados en mitonnant des petites vinaigrettes allegees, yeeeeah!!!!

    Ah desolee! Je prend seulement conscience de l ampleur de sa con***** la tout de suite!

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  82. Plum' a dit…

    Bonjour ou bonsoir..

    Tout d’abord, meilleurs voeux à vous et vos proches.

    Je viens de lire votre billet d’aujourd’hui.

    Je comprends votre peur : que des personnes vous connaissent autant (alors que vous certainement peu) et se rallient presque à vos visions des choses et sentiments doit faire flipper. Mais d’un autre côté, vous vous doutiez bien qu’en parlant de vous au sens large depuis des années, les groupies seraient là. Pas péjoratif de ma part ce mot « groupie », juste que vous avez le talent de parler en votre nom en mettant des mots et que cela touche au fil du temps d’autres personnes qui n’ont pas l’occasion ou l’envie de le faire. Tout simplement.

    Je rajoute qu’en étant journaliste et en choisissant d’être non-inconnue sur la blogosphère vous vous êtes exposée en tout état de conscience.

    Pourquoi je vous lis ? Au départ, je suis tombée ici par hasard. Ensuite, j’ai aimé votre façon d’interpréter les choses. Le ton aussi me plaisait bien. C’est toujours le cas.
    Par contre, je ne suis pas toujours d’accord tout le temps. Peut-être cela qui manque par moment dans les commentaires. Vous avez peut-être le sentiment d’être adulée ?

    Je vais donc commencer en disant que j’ai un manteau aussi affreux que le votre- voire pire parce qu’il prend l’eau !

    Bonne soirée

    Bien à vous.

    Plum’

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  83. Magali a dit…

    Caro, tu ne te rends certainement pas compte du bien que tu fais autour (et meme loin) de toi en abordant tout ces sujets qui sont si douloureux avec un ton juste et sincere.
    Oui, mon probleme est moins mes kilos en trop (que la plupart de mes proches ont l’amabilite de ne plus voir depuis longtemps) que l’image de mon corps et d’une maniere generale, l’image idealisee du corps d’une femme. Cette image ideale m’amene a ne pas aimer mon corps tel qu’il est, a le malmener, a le denigrer, a n’ecouter aucun des signaux qu’il me donne (faim, satiete, fatigue,…) puisqu’il me trahit en n’etant pas conforme a cet ideal.
    J’essaie d’apprendre autre chose a mes filles, de leur repeter qu’elles sont belles… mais je ne suis pas certaine de le faire de la meilleure maniere qui soit, vu que je ne sais pas le faire pour moi-meme.
    J’essaie de me pas reproduire le modele que j’ai subi, mais je ne suis pas sure que celui que je donne soit le bon.
    J’essaie d’etre la moins mauvaise mere possible pour mes enfants, mais je sais que je commets des erreurs et qu’ils vont passer une partie de leur vie a les reparer.
    Crois-tu, croyez-vous que lorsqu’on est bien dans son corps, nos enfants seront bien dans le leur ? Et inversement ?

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  84. Caroline a dit…

    je n’en sais rien magali, si ça se trouve on leur file des complexes quand on est trop bien dans notre corps… 🙂

    Loop, non, ça va, je suis en train de finir la rillette, là.

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  85. ANonyme de 40 ans a dit…

    Alors ça veut dire que celle qui se sont toujours vu grosse dans le regard des parents ne pouvait que devenir grosse?????
    J’écris rarement mais là je ne peux m’empêcher de dire merci

    Anonyme de 40 ans (et un pue plus)

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  86. mzelle.c a dit…

    Je découvre ce blog depuis hier seulement, un lien au hasard du net m’a ammené à votre lettre ouverte au nutritionniste Dukan. La lettre en elle-meme m’a énormément touchée parce que comme beaucoup de monde dans les commentaires elle me rapelle un peu moi et mon histoire.
    du haut de mes 23 ans j’ai toujours été ronde, j’étais déjà un bébé trop gros dans le ventre de sa mère c’est dire si j’étais prédestiné ensuite aux rondeurs. Jusqu’à l’adolescence je ne l’ai pas mal vécu, mais quand on devient femme c’est plus compliqué. Et si moi je voulais m’accepter comme ça, ma mère elle n’a jamais trop été de cet avis et m’a fait faire plus d’un régime, sans jamais un succès ! Nos relations n’ont pas été bonnes de ce fait jusqu’à il y a peu, que je quitte le nid familial et sois beaucoup plus libre. L’acceptation des rondeurs se fait, il faut les assumer, et savoir ce détacher du regard des autres, et dans mon cas surtout de celui de ses parents… !
    Merci pour les articles qui font de l’écho à nos vécus, et qui donne beaucoup de force !
    Je continue ma découverte de votre blog.
    Amitiés.

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  87. Mag à l'eau a dit…

    Rassure-toi Caro, on peut apprécier énormément certains de tes billets (et certains de tes commentaires, bravo pour ta réponse à Cathinou) sans te mettre sur un piédestal.
    D’ailleurs je suis assez critique sur ta vision fille/garçon. J’ai été témoin du comportement d’un père face à son aîné en surpoids : il le harcelait sans arrêt sur la nourriture, allant jusqu’à l’interdire de se resservir d’un plat quand tout le monde, y compris son petit frère, le faisait.
    Quant au commentaire de Dukan sur Marina Carrère d’Encausse, je ne l’ai pas entendu mais il faudrait le diffuser en boucle. Grosses et gros, sachez-le Dukan vous méprise. Peut importe votre intelligence et vos compétences, si vous n’êtes pas mince vous n’avez pas le droit à la parole !
    Eh bien moi, j’approuve les mots de Marina : Dukan et consorts, prenez des cours de psychologie !

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  88. booh81 à Caroline, Loop et Cathinou a dit…

    Et merde, j’ai encore rien compris… que vient faire le requin femelle??? WHY Loop, why????

    Cathinou, entre « ne pas rationner les chips », ainsi que « ne pas stigmatiser quelques grignotages », ET ce que tu décris, il y a une sacrée marge!
    Faut juste se détendre un peu et ne pas fliquer nos enfants, sinon cela produit le contraire (dès qu’ils sont autonomes, ils se lâchent…). L’orthorexie est aussi une maladie.

    Sinon, je confirme, dans certaines écoles maternelles situées en ZEP, certains enfants ne mangent de vrais repas qu’à l’école (pour ceux qui ont la chance d’aller à la cantine…). Alors, même si c’est interdit, certaines instit (dont je fais partie) mettent en place un petit déjeuner pendant le temps d’accueil. Celui-ci comporte des céréales (ou du pain, ou des biscottes) ainsi que des fruits frais (ou compotes) et du lait. Ceux-ci sont fournis par les parents qui le peuvent. Par contre, je ne sais pas si la collation est encore largement répandue, malgré son interdiction.
    Enfin, Cathinou, je comprends ton message, PERSONNE ne souhaite avoir un enfant obèse. Non pas par rapport à son image, mais à sa santé.

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  89. DOMINIQUE a dit…

    En réponse à Cathinou, j’aurais détesté avoir un enfant qui me demanderait tout le temps « et ça, maman, est-ce que je peux le manger ? ».

    Loop se croit en avril.

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  90. Liz & frog a dit…

    Je n’ai qu’un mot à dire : merci !
    Merci de dire tout haut ce que je pense tout bas (et j’imagine la majorité des lectrices de ce blog également).
    Avec les antécédents que j’ai, sans lui mettre la pression, sans passer pas les erreurs de mes parents, j’essaie de faire comprendre à mon fils qu’il est tellement important de se sentir bien dans sa peau, que l’on soit petit, gros, mince, bleu, jaune ou vert. A dix ans, il a largement le temps de changer mais je refuse totalement de le contraindre et le forcer à perdre les trois kilos qu’il a en trop. On rentre très vite dans ce cercle infernal et Dieu sait qu’il est difficile d’en sortir. 😉

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  91. AnoucheK a dit…

    @Cathinou, Je me permets de te répondre parce que je ne me retrouve pas du tout dans tes propose.
    J’ai été élevé par des parents qui cuisinaient des produits frais, qui faisaient des repas équilibrés, le marché, ne m’ont surtout jamais emmenée au Mac Do (lieu de perdition entre tous), bref, j’ai eu une éducation alimentaire parfaite et suis depuis toujours en surpoids (pas grave grave, mais quand même, ça s’appelle du surpoids).
    Je pense que ce problème ne se limite pas aux « règles » mais à tout ce que l’on transmet avec la nourriture, avec le rapport au corps et que l’on peut très bien « nourrir » ses enfants, cela ne signifie pas qu’on leur transmet l’estime de soi nécessaire à l’épanouissement.
    Et au passage, mère nature est tout de même une truie ((c)Caro), vu qu’avec une éducation alimentaire inverse (andouillette flageolet étant le repas les plus équilibré qu’il connaissait quand nous nous sommes rencontrés…), mon mari a toujours été et reste encore mince.
    Mes enfants également, pourtant, je cède parfois à la facilité dont tu parles en rentrant du taf… sauf que je pense que je les respecte dans leur faim (même si j’oriente et que bien évidemment c’est moi qui décide des repas et pas eux) et je les aide à identifier ce qui relève de la faim, de l’ennui, de la tristesse, … et il se trouve qu’ils gèrent bien, que par période je trouve qu’ils ne mangent pas assez, parfois trop sauf que visiblement, ils régulent… ils sont en bonne santé, pleins d’énergie et parfaitement dans ces terribles courbes du carnet de santé qui me traumatisaient au même âge.
    Je pense qu’apprendre à faire confiance à son corps, à son ressenti, savoir se décoder est plus important que de savoir faire un repas équilibré. Parce que comme l’a souvent dit Caro sur ce magnifique blog, le corps, au final, réclame des repas équilibrés.
    Bien sur, je ne parle pas des tous petits enfants, et encore une fois, même avec des 8-11 ans, je drive, mais tout de même.
    J’ai été un peu longue, désolée.
    Je tenais juste à réagir à ton com qui, je trouve, propose des remises en question et qui résonne chez moi comme de la nécessaire « volonté » qui pousse toujours à la culpabilité et à la mésestime de soi…

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  92. Cathinou a dit…

    @bhoo81 : bhoo tu penses bien qu’ Il ne s’agit pas de « fliquer » les enfant ni les stresser d’interdits, seulement les HABITUER dès le plus jeune âge à se nourrir correctement, à des heures sensées, à ne pas grignoter à n’importe quelle heure ce qui est le rôle des parents il me semble . OK ça demande une bonne organisation , des efforts sur la durée.
    Je t’assure qu’il n’y a pas qu’en ZEP que les enfants mangent mieux à la cantine qu’à la maison….
    Je te confirme que la collation est largement répandue , le petit déjeuner devenant inexistant dans bien des familles.
    Je sais bien que le discours qui consiste à pointer les négligences des familles n’est pas « politiquement correct », et qu’il est ressenti comme « moralisateur ».

    @DOMINIQUE : est ce que tu penses vraiment que nos enfants nous demandent si ils « ont le droit » de manger ci ou ça ? 😉 😉

    @ Caro : Caro, je ne vois pas ce qui te fait penser que je serais une obsédée des calories, hé!! je parle surtout de « santé ». Dans la famille nous sommes tous des gourmands avec un bon coup de fourchette.
    Les mini charcuteries industrielles, gâteaux salés et confiseries dans les cartables, c’est pas du « délire » (malheureusement….) c’est du vécu. Je suppose que tu n’as pas dû souvent être confrontée à des insultes où même des plaintes ( !) de parents « bobos » à qui on tente d’expliquer qu’il n’est pas permis d’apporter ce type de nourriture.
    Je suppose aussi que tes ainés ne sont pas encore en âge de voir arriver à 9h le matin, certains copains et copines de classe, complètement « torchés » au rhum-coca ou à la vodka-orange ( à partir de 13/14 ans ça commence).
    Dans la classe de mon ainée l’année dernière, (bon lycée – quartier sympa) , 2 comas éthiliques en 9 mois…..dont un qui a laissé malheureusement des traces sur l’ado.
    Je suppose que l’exemple de leurs parents « torchés » certains week end avec les amis, ça n’aide pas….. oups ! je sens que j’aggrave mon cas là 😉 😉 😉
    Je passerai sous silence les constatations de deux de nos amis respectivement pédiatre et chef de clinique dans des grands hopitaux parisiens : dans le domaine de l’éducation et des aberrations alimentaires dans les familles, ce qu’ils relatent est tout simplement ahurissant.

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  93. Emma a dit…

    J’ai eu très envie de répondre à Cathinou, mais de façon beaucoup moins mesurée que toi… et j’ai eu raison de ne pas le faire car c’était pour dire à peu de chose près la même chose que toi qui me prouve que ça ne sert à rien de s’énerver 😉 Je suis entièrement d’accord avec toi, c’est d’abord l’angoisse qui est transmise autour de la nourriture qui nous « met dedans »…
    J’adhère à fond à ton commentaire 😀
    Et je me demandais, comme ça, en passant, si les gens qui pensent comme Cathinou ont vraiment eu des problèmes de poids dans leur vie ou bien font juste dans la théorie??? Enfin, là je m’égare…

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  94. booh81 a dit…

    Loop, je suis irrécupérable… Laisse-moi échouer. Je ferai mieux demain.
    Ou pas.
    A mon attention, tu pourrais me mettre des indices sinon.
    Genre A.H.S. (Attention Hors Sujet = ne cherche pas de rapport avec le reste)
    ou C.E. (Cherche Encore = trouve le rapport avec le reste)
    ou L.T.T.C.P. (Laisse Tomber Tu Comprendras Pas).
    Cela m’évitera de perdre de l’énergie à comprendre un truc que je ne comprendrais pas, et en ces temps de disette intellectuelle, l’économie n’est pas inutile!
    D’avance merci!

    Répondre
  95. Emma a dit…

    Je pense que tu ne vois ce que tu veux bien voir… Je ne nie pas qu’il y a certainement beaucoup de parents à éduquer mais ça me parait être un autre débat. Moi je suis issue d’une famille très diététiquement correct, père médecin, mère tout le temps au régime et plutôt canon fallait bien le dire… Et bien moi en réaction au premier régime qu’on m’a imposé quand j’avais 7 ou 8 ans, je suis devenue une détraquée de la bouffe, c’est l’interdit qui m’a fait dérailler, et je ne mangeais pas de chips toute la journée loin de là. Seulement, entre 2 repas ultra « sous contrôle », j’allais m’acheter bonbons et chocolats pour me « lâcher ». C’est d’un bon psy que j’avais besoin à l’époque certainement pas qu’on me colle au régime. Aujourd’hui je vais bien merci et je ne suis plus en surpoids, et c’est justement depuis que j’ai arrêté de surveiller mon alimentation… tiens tiens comme c’est bizarre!
    Mes filles ne seront pas fliquées, elles gèreront comme elles peuvent et je leur fais confiance, la grande est très mince et très sportive et je ne lui ai jamais mis d’idées saugrenues en tête, j’espère juste que personne ne le fera à ma place.

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  96. booh81 a dit…

    En fait, le problème du petit déjeuner, c’est que bien souvent les enfants se lèvent très tôt, étant donné que les parents travaillent et les déposent à l’école parfois à 7h30. Du coup, 7h-12h pour des bambins en pleine croissance, c’est long.
    Pour d’autres, c’est parce qu’ils n’ont pas faim au réveil.
    Et enfin, il y a ceux qui ne mangent pas forcément de fruits chez eux.

    Pour le reste, c’est une autre histoire, beaucoup d’entre eux ne se nourrissent que de pâtes, de riz, de pommes de terre, de gâteaux et de chips. Toutes les denrées moins chères quoi.

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  97. Tan a dit…

    Entendu Dukan tout à l’heure sur France 5 : « j’en appelle aux parents qui aiment leurs enfants ». WTF ??!! De mieux en mieux, y a pas à dire, donc les gens, vous n’aimez pas vos enfants, sachez-le.
    En passant à la pharmacie tout à l’heure, j’ai résisté à une forte envie d’envoyer valser tout le rayon « son d’avoine » qui lui était consacré, grrrr!

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  98. Cathinou a dit…

    @ Anouchek : mais bien sûr qu’on a emmené nos enfants au Mc Do voyons ! Autant qu’ils sachent ce qu’est le fast food et puissent comparer avec ce qu’on leur propose ailleurs !
    Tu écris : « Je pense que ce problème ne se limite pas aux « règles » mais à tout ce que l’on transmet avec la nourriture, avec le rapport au corps et que l’on peut très bien « nourrir » ses enfants, cela ne signifie pas qu’on leur transmet l’estime de soi nécessaire à l’épanouissement ».
    ça me paraait très juste ce que tu écris, ça ssemble une évidence
    En fait l’apprentissage de la nourriture pourrait être une chose « naturelle », savoureuse, conviviale, sans complications et c’est ce qu’on a essayé de faire.
    Est-ce que ton mari aurait lui aussi la possibilité de cuisiner si ses horaires le permettent ? C’est plus compliqué et moins agréable quand tout repose sur une seule personne .
    « je les aide à identifier ce qui relève de la faim, de l’ennui, de la tristesse » : Oui Anouchek, savoir si on a juste faim ou envie de manger c’est pas du tout pareil.
    « Je pense qu’apprendre à faire confiance à son corps, à son ressenti, savoir se décoder est plus important que de savoir faire un repas équilibré » : et si à fortiori savoir comment faire un repas équilibré, ça pouvait aider se donner confiance, à savoir se décoder ?

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  99. Caroline a dit…

    cathinou, je crois qu’il ne faut pas tout mélanger, l’alcool, les bobos, la charcuterie dans le sac à dos. Je ne sais pas, j’ai l’impression d’un inventaire à la prévert de tous les manquements parentaux. Pas sûre que le fait d’apprendre les vertus des 5 fruits et légumes par jour ait grand chose à voir avec les murges des ados. Ni que les soirées bobos des parents (je sens que tu as un problème avec les bobos, personnellement je ne sais pas qui sont ces gens, je ne connais pas monsieur et madame bobo qui se biturent et mettent leurs enfants sous perf de saucisson) soient directement liées au problème d’alcoolisme des jeunes. et encore une fois, mes enfants pourtant dans des établissements classés ZEP n’ont jamais été soudoyés à coup de gateaux apéro à la récré.

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  100. Tan a dit…

    Rien à voir mais j’ai oublié de dire que j’étais contente de lire que ça allait mieux pour toi Elosyia et que nos messages t’avaient fait du bien 🙂
    Et j’envoie les ondes qu’il faut à la fille de la chouette, petite-fille de la Mouty!
    Sur ce, bonne nuit 🙂

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  101. Loop of Kurland a dit…

    Moi je me demande vraiment pourquoi l’industrie agro-alimentaire n’a pas encore compris le marché énorme que représenterait la croquette pour gosse. Une croquette équilibrée, à base de poulet/poisson/légumes, avec une dosette, bon marché, avec des déclinaisons selon que le gosse fait une poussée de croissance, a été stérilisé, est senior, sédentaire, actif, sort ou ne sort pas dans le jardin, a des vers, pas de vers, des poux, pas de poux. La croquette pour gosse existe de 0 à 12-13 mois sous forme de lait maternisé, mais après, on est livré à nous mêmes. Alors que c’est quand même pas sorcier. ça permettrait d’éviter que les services sociaux s’occupent de certaines familles, que des enseignants donnent des collations (croquettes, direct), et en matière de restauration scolaire, que de pognon économisé.

    Sans compter la distribution. automatique. La dose, ave une carte à puce.

    On pourrait laisser nos gosses plusieurs jours, la conscience tranquille, avec un distributeur d’eau et de croquettes à 5 euros à carouf.

    Et on serait enfin libérés, tous, ceux qui les méritent forcément, bobos ou pauvres, de deux choses quand même superchiantes dans la vie, ou en tous cas dans la mienne: se demander ce qu’on va bien pouvoir faire à bouffer ce soir, et les commentaires supérieurs sur les blogs.

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  102. AnoucheK a dit…

    Merci de ton com Emma, parce que je n’étais pas sure d’être très claire…
    Parce que sans m’énerver, certes, mais l’émotionnel y était quand je vois le nombre de fautes d’orthographe !
    On parle de tous de nos expériences personnelles avec des tendances à vouloir généraliser pour les autres, et certaines ne sont pas tellement dans l’esprit de ce blog…
    Perso je crois qu’au fond, malgré ce que j’en dis, j’en suis toujours à me demander comment je peux me traîner des kilos en trop en ayant mangés autant de haricots verts frais ! comme quoi, les « bourrages » de crâne des Dukon et autres magazines féminins ont la vie dure en réduisant tout pb de surpoids aux aliments ingérés…

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  103. AnoucheK a dit…

    « et si à fortiori savoir comment faire un repas équilibré, ça pouvait aider se donner confiance, à savoir se décoder ? »
    Ben en l’occurence, moi, je sais super bien faire, mais ça ne m’empêche pas d’être grosse…
    Comme quoi, l’essentiel est peut être ailleurs…
    (Et au passage, mon mari cuisine plutôt plus que moi…)

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  104. AnoucheK a dit…

    oh oui !!!
    encore, j’en veux de la croquette !
    Tu crois qu’on peut avoir des goûts noix de cajou ?
    poulet/poisson/légumes, MAIS goût noix de Cajou…
    Comme ça nous serions définitivement des dindes…

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  105. Zenaide a dit…

    J’ai envie d’apporter un témoignage un peu de coté, mais quand même dans le sujet. Depuis quelque temps, je suis en contact avec une famille monoparentale de deux enfants très défavorisée. La maman est ronde, mais je pense que cela correspond plutôt à sa morphologie et les deux enfants doivent être plutôt dans le haut de la courbe de poids (mais sans excès). Par le biais des services sociaux (ou de je ne sais quel réseau du même type), toute cette petite famille est suivie pour son surpoids (selon les propres mots de la mère). C’est à dire que quelqu’un bien intentionné (le médecin de famille peut être, à vrai dire, je ne sais pas) a signalé leur cas, et ils reçoivent régulièrement des convocations pour des consultations médicales à ce propos. D’après ce qu’elle me raconte, on lui donne divers conseils (comme ne pas emmener les enfants au Mac do, les emmener avec vous faire les courses avec vous pour qu’ils fassent de l’exercice). Je suis assez sidérée par ce contrôle social et la façon dont il s’exerce. Le résultat de tout cela n’est pas bien glorieux. La maman est obsédé par son poids (peut être l’était elle avant tout cela, je ne sais pas). Elle répète à qui veut l’entendre que ces enfants sont en surpoids (ce qui est à mon sens inexact). La petite de 5 ans et demi pense qu’elle est grosse et peut se restreindre sur certaines choses. L’ainé de 10 ans parle aussi beaucoup de ces questions de poids. Et concrètement, le résultat : rien. Pour des raisons qu’il serait trop long d’exposer ici (mais qui n’ont pas grand chose à voir avec la volonté, mais plutôt en grande partie avec la pauvreté) la maman ne nourrit pas ses enfants de manière très équilibré (ni ne se nourrit elle-même). Toujours pour des raisons financières (et culturelles), ils ne font pas vraiment d’exercice physique. Mais par contre d’être culpabilisés de ne pas être dans la norme, ça pour sur, ils le sont. Voilà, comment le système (car c’est la Sécu qui met en place ce genre de suivi) fabrique des mômes obsédés par le poids…Vu de l’extérieur, c’est vraiment une violence symbolique que l’on impose à cette famille.

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  106. Loop of Kurland a dit…

    ben moi j’adore le commentaire de Zenaïde, qu’on pourrait transposer à plein de truc concernant la manière que l’on a de stigmatiser en systématique à coup de bonnes intentions,avec parfois des conséquences dramatiques, dès qu’une administration touche à l’enfance dans ce pays.

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  107. lemaire a dit…

    bonjour,
    je suis le papa d’un petit garçon qui se prenome Sullyvan qui est en surpoid depuis sa naissance il grossit en moynne de 2 kilo par mois à cause d’un lypome sur l’hypothalamus il a aujourd’hui 13 ans et pese 15kilos et mesure heureusement 1metre68 il n’est ni feneant ni idiot depuis tout petit il doit suporter le regard des gens dans la rue ajourd’hui prendre l’avion est un probleme car certaines compagnie lui font payer deux places à cause de la fameuse masse corporelle , on pense le peneliser dans sa vie professionnel pour la meme raison le pire dans tout cela est que si j’ais bien compris ce « docteur » a decouvert son regime en faisant maigrir sa fille …quel pere penserait a penaliser sa fille a cause de son obesité ou est son amour et sa comprehension du probleme il faudrait deja lui suprimer ses enfants car si sa facon de les proteger et de les comprendre bravo!!sa fille n’avait pas que son poid a suporter mais aussi celui de la betise de son pere! il faut arreter avec les gros on s’accorde en generale à dire que nous sommes tous egaux noir,jaunes,blanc,rouge,homosexuels,bi,etero,juif,musulman,chretien…tous racisme est banis toutes segrigation condamnee je n’ais rien contre mais qu’en est il du droit des obeses surtaxe dans les avions…ou est l’egalitée si une telle proposition etait faite sur des critere de sexisme de religion ou de race le monsieur aurait deja un tas de proces rien que pour le fait d’en avoir parler!! vous n’etes pas un porte parole je profite juste de votre billet pour m’exprimer merci à vous!!

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  108. AnoucheK a dit…

    Dans le même genre de situation, ma voisine, on lui a expliqué comment « accommoder les restes »…
    C’est au delà de l’indécence.

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  109. booh81 a dit…

    Je ris jaune, Loop…
    Passer 8 heures par jour, 4 fois par semaine, avec un bout de chout de 5 ans qui rentre chez lui le midi et mange tout au plus un paquet de chips… ça fait mal. Une mère paumée, un père junkie plus ou moins présent, d’autres frères et soeurs à nourrir… On fait ce qu’on peut pour qu’il ait autre chose dans le ventre, c’est-à-dire un petit déjeuner organisé avec la solidarité des autres parents. Ce petit bout incapable de se concentrer, ni même de mémoriser les 4 lettres de son prénom en fin de GS. Voilà, ça existe, j’en passe des pires pour ne pas tomber dans le misérabilisme, mais cela est mon quotidien (quand je ne suis pas en congé parental).
    Excuse-moi de ne pas réussir à en rire…

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  110. Caroline a dit…

    idem, j’aime ce comm zenaide et je suis totalement d’accord avec toi, cette ingérence est insupportable d’autant qu’elle ne sert à rien et doit en plus coûter bonbon à la sécu… juste pour stigmatiser les « pauvres » gens, au nom de principes à la con du type « manger bouger ». Loop, les croquettes pour gosses, tu me la copieras celle là, mais où vas-tu chercher tout ça !!!! Booh, je crois que vous ne parlez pas de la même chose loop et toi. il y a d’une part en effet l’extrême pauvreté qui est terrifiante et d’autant plus certainement quand on y est confronté toute la journée, et ça loop ne s’en moque pas. D’autre part il y a les leçons de morale et de nutrition à deux balles qu’on nous fait subir et que décrit zenaide par exemple et qui sont complètement absurde et d’une grande violence…

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  111. booh81 a dit…

    Tu vois, faudrait qu’on m’explique toujours les interventions de Loop!
    C’est fou ça, mon cerveau est monté à l’envers et je prends tout de travers!
    Désolée!
    Merci Caroline!

    Zénaïde, le problème dont tu parles est aussi vrai en matière d’éducation. En ZEP, certaines instit se permettent de donner des leçons d’éducation aux parents. Incroyable… et navrant.

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  112. Pauline a dit…

    Pour moi quand j’étais petite, le Mac Do c’était : La Fête.
    J’adorais ca d’autant que c’était assez rare.
    En tous cas mes parents (pas des obsédés de l’ultra-sain ni de la calorie au compte goutte) ne nous y emmenaient pas dans le but de nous permettre de comparer avec le reste (comme j’ai pu le lire dans un com’, cathinou, je crois) mais juste parce qu’on aimait bien.
    J’ai pas pour autant des problèmes de poids aujourd’hui, et je suis sensible à la bonne nourriture.

    (aujourd’hui encore parfois, j’ai beau savoir que c’est pas bon, pas digeste et hyper calorique, je craque aussi).

    Zénaïde, je suis un peu sciée par ton témoignage … comme dit Loop c’est l’enfer pavé de bonnes intentions, et le pire c’est qu’on a l’impression que cette mère de famille trouve cette situation de contrôle « normale » et même nécessaire, ayant intégré l’idée que puisqu’elle est bien en surpoids (« puisqu’on lui a dit, c’est que c’est vrai »), on a donc effectivement le droit de la contrôler pour « l’aider ».

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  113. Loop of Kurland a dit…

    Caro, je perds systématiquement mes commentaires, et quand je ne les perds pas, j’ai un code à rentrer.

    Je la fais courte: Booh, je disais que quand j’ai lu tes propos, et sans forcément le dire, j’ai repensé à un truc dont on avait parlé ici, pour dire que l’engagement, l’action que chacun pouvait faire avec ses moyens pour insuffler un peu d’humanité dans ce qu’on vit, c’était par petits bouts, au quotidien, avec bo sens, et la plupart du temps en s’asseyant sur la norme pour la norme ou la circulaire pour la circulaire dont tu dois faire l’expérience quotidienne dans ton métier. Rien que pour ça, ça m’a vraiment plu, ce que tu fais, sans esbrouffe et sans bruit, parce que ça permet, sans juger, non plus, d’adoucir avec bon sens des situations, et que je suis persuadée que, loin de la violence normée que requiert, ne serait-ce que parce que l’application d’une circulaire ou de méthodes avérées ou en vogue permet de mettre de la distance entre la situation forcément insupportable et celui qui est chargé de la régler, l’intervention de nos services d’aide à l’enfance en bouleversant souvent plus la vie des enfants qui en ont besoin, c’est ce type de solidarité feutrée et sans contrepartie qui est la plus efficace.

    Dans la phrase qui pécède, souligner sujet, verbe, COI, COD, Conjonction, Digression, et relever les virgules.

    Quant à l’erzatz de rombière pré-soixante-huitarde beaucoup moins drôle parce que la rombière pré-soixante-huitarde pouvait faire rire en rapportant fidèlement les opinions de Monseigneur tandis que Cathinou, elle, n’a d’utilité intrinsèque que parce qu’elle nous montre vers quel type d’affligeance répandue on dérive quel que soit le sujet, ton retour et tes nouveaux commentaires me donneraient peut-être l’occasion de faire ce dont j’ai toujours rêver sans oser une seule fois: écrire ta gueule sur ce blog.

    Répondre
  114. booh81 a dit…

    Et merde, Loop, je te jure,j’avais tout bien compris la première partie du premier coup… mais la dernière partie, j’ai dû la relire au moins 3 fois! Et je crois avoir compris (en ce qui concerne tes interventions, j’ai accepté le fait que je n’aurais jamais de certitudes!) que tu voudrais que Cathinou se taise, c’est bien ça? 😉

    Merci pour ton comm’, je me sens pousser des ailes d’un coup! T’as un truc pour le cerveau sinon?

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  115. Mannick a dit…

    Ce billet qui fait suite, ou qui réajuste celui d’hier est encore plus émouvant… ce don que tu as de toucher au plus humain de l’humain, je te l’envie parfois.

    Question poids et autres, j’aurais beaucoup à dire, sauf que moi ce n’est pas à l’adolescence ni même plus tard que cela se passait puisque j’étais maigre (oui maigre comme on n’aime pas) et ce fut plutôt cela qui me fit me sentir différente de mes copines qui commençaient à avoir des seins à l’entrée au collège alors que moi j’ai dû attendre le lycée et encore… les moqueries des garçons moi elles venaient plus de par ce côté là.

    Les problèmes de poids je les vis depuis mes 50 bougies, ben oui, un début à tout, puisque les kilos sont apparus à ce moment-là, oui je sais ménopause, hormones, bla-bla… vas savoir…

    L’important tu l’as dit Caro, c’est un mari (un compagnon)qui se fout de ton tour de taille, des parents et des enfants qui te regardent avec de l’amour et pas avec une balance, j’ai tout cela, et avec le recul, quand je regarde autour de moi, les sans-abris, les chômeurs, les malades, la misère, les grosses monstruosités qu’on nous sert chaque jour dans les médias… je suis d’accord avec toi les cuisses qui se touchent ou la taille qui s’est épaissie, cela reste une poussière d’étoile à côté… on relativise en effet.

    Quand à Mister Dukan, rien à faire, il m’était déjà bien antipathique, alors rien de nouveau sous le soleil si ce n’est ce dangereux projet mijoté pour les ados !

    J’ai enfin saisi que les régimes c’était une gigantesque roue infernale, depuis que ma gynéco m’a orientée très vite sur le site de Mrs Zermati et Apferdorfer … la panacée n’existe pas, mais j’ai une certitude désormais, j’arrête de lire les magazines dits féminins, allez au pire je continue sur le ELLE, même si je ne me retrouve plus du tout dedans, et j’évite de lire des bévues du style Miss Winslet et Miss Casta sont des rondes pulpeuses ou d’autres encore… car les magazines cela peut aussi être autre chose que maigrir avant le maillot, ou faire une détox après les fêtes !

    Mille mercis Caro pour ces deux billets émouvants ! Le talent quoi 🙂

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  116. Anne la belge a dit…

    J’arrive juste, là, il est tard et je lirai tous les commentaires ce week-end, alors je vais peut-être être totalement à côté de la discussion, mais voilà…
    Je crois qu’il faut montrer à nos enfants que nous les aimons, ou leur dire, c’est selon…parents parfaits, tjrs dans le bon mouvement : bin non personne n’y arrive. On fait de son mieux, on essaie, c’est tout. Sûr que l’on souhaite que nos enfants soient dans les normes, car on sait que si ce n’est pas le cas ils risquent de souffrir, mais avec l’assurance qu’ils sont aimés pour ce qu’ils sont ils seront plus forts.
    Ma mère ne m’aime pas, ou alors très mal…Sa merveille, c’était et c’est encore ma soeur. Soit. Cela arrive. Mais toute mon enfance, mon adolescence et jusque quand j’ai vécu chez mes parents, j’ai entendu sans arrêt « Vous, vous n’êtes qu’une …. » : mon nom, mais surtout celui de sa belle-famille qu’elle déteste et méprise. Et aussi « Jamais personne ne voudra vivre avec toi » (quand mon ex m’a dit qu’il me quittait pour une autre après 20 ans ensemble, cette phrase m’est revenue en boomerang et depuis elle me hante à nouveau). Et bien d’autres joyausetés.
    Ado, je pesais 58 kg pour 1m 72, pas de souci. Puis pendant mes études supérieures, j’ai pris 10 kg. Un peu ronde, mais pas trop.
    Quand je suis devenue mère, toute mon enfance et ses phrases assassines sont revenues et là, dépression et l’envolée des kilos. La psy qui me suivait en thérapie a eu cette constatation très pertinente : « Au fond, vous ne vous autorisez à n’être un poids que pour vous seule » Vrai : pour les autres, je suis une plume : peur d’embêter, de gêner, je ne demande jamais de l’aide.
    Mes kilos en trop, ce sont je crois des kilos de non-amour : le non-amour total que j’ai de moi, et le non-amour de ma mère pour moi.
    Jusqu’à ma mort, au fond de moi il y aura une petite fille qui n’a pas été assez aimée.
    (et en plus, je n’arrive pas à maigrir, donc je mourrai super grosse et je péterai le dos des croque-morts qui devront me porter. Na. –faut détendre un peu l’atmosphère, là c’est fait-)

    Je ne veux pas dire que l’amour résout tous les problèmes de surpoids. Mais dans tous les cas, se sentir aimé et accepté ne peut qu’être une bonne chose.
    Et aussi, que le môssieur aux théories fumantes est un grand malade : je n’ai jamais été en surpoids avant mes 20 ans. Donc son bac je l’aurai eu fingers in the nose. Pour grossir après. Crétin

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  117. Zenaide @ Pauline a dit…

    Pour répondre à la remarque de Pauline, oui, la mère accepte ce contrôle, parce que du fait de son histoire et de sa personnalité (dans lequel entre sa position sociale), elle est dans un rapport de très grand respect à l’autorité (dont l’autorité médicale). Je voulais l’ajouter dans mon 1er com, mais je ne savais pas le dire subtilement, mais je pense que ce contrôle ne pourrait pas s’exercer de la même façon dans toutes les couches de la population. Perso, je pense que si on venait me donner ce genre de conseils, je pense que je rentrais dans le chou…Bref, pour le dire sans nuance : cela relève de la tendance à fliquer les pauvres…

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  118. DOMINIQUE a dit…

    Booh, Zénaïde, bravo. Je ne vous lis que ce matin, mais merci pour ces précisions nécessaires.
    Quant à Loop, ben c’est Loop, toujours parfaite, avec sujet, verbe, complément.

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  119. cultive ton jardin a dit…

    « En tant que ronde ou ancienne ronde, j’ai évidemment peur que mes filles suivent mes traces. Officiellement parce que je ne veux pas qu’elles souffrent. En réalité, je sais bien qu’une part de moi a surtout envie d’être vengée, voire valorisée à travers leur sveltesse. Et cette part là de moi, croyez bien que je ne l’aime pas beaucoup… »

    Très émue hier par ton billet précédent, j’ai bien aimé que tu complètes par celui-ci. Quand on est « ronde », on n’est pas QUE ronde.

    Et pour la phrase ci-dessus: respect!

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  120. Fab a dit…

    Le soucis c’est que si Dukan avait un régime qui marchait vraiment, il ne vendrait plus autant de livres, comprenez que ensuite le poids, comme tu le vis Caro, n’est plus une pensée en soi quand on est arrivée enfin à s’en détacher (enfin presque). Donc plus forcément envie d’y replonger d’acheter des livres etc. Je connais 2 personnes qui ont fait dukan, en phase descendante c’est impressionnant, en phase remontante aussi :(, et on y retourne pour un tour, on rachète le Dukan n° 12000 parce qu’on a peut être pas tout capté. C’est un argument marketing mercantile, son soucis ce n’est pas tant de faire maigrir que de vendre sa marque (et les produits).
    Il y a moins d’un an, à force de te lire, et de voir que ça vois ici depuis 2-3 ans maintenant. J’ai perdu 10-12 kilos, je ne sais pas très bien (j’ai du en reprendre un peu durant les fêtes mais c’est pas grave). J’ai 2 garçons aussi, et à l’intérieur je me dis « super » ils ne vont pas vivre mes affres des kilos. C’est clair qu’on trimballe en soi tout ça aussi. Ne change rien !!

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  121. bidule a dit…

    Je ne suis pas ronde, je suis obèse et chaque jour j’en ai honte, plus par le regard des autres, de la société que par le mien ou celui du père de mes enfants.
    J’ai toujours eu cette peur que mes enfants « me ressemblent » et j’ai été soulagé qu’ils soient très minces, voir maigres…………jusqu’à l’adolescence.
    Aujourd’hui ils sont tous en surpoids léger ou moyen et j’ai parfois du mal à faire taire à cette petite voix au fond de moi qui parfois m’échappe quand ils prennent du chocolat ou se réservent de gratin (à 15 ans on a en général un gros appétit).
    Ma plus jeune fille qui est la plus ronde se fait traiter de « grosse » dans la cour de l’école (elle est en CM2), mon fils de 14 ans ne porte que des maxi t-shirts et ma fille de 15 ans refuse d’aller à la piscine avec le lycée…………
    Je ne peux pas m’empêcher de me dire qu’ils ont aussi honte de moi et peur de me ressembler. Il faut se dire qu’il y a toujours des gens bien intentionnés (y compris parmi le corps médical) pour leur dire qu’avec les facteurs génétiques qui sont les leurs ils doivent faire « attention » et ce en me regardant et me soupçonnant de les gaver de chips et de Nutella (ce qui n’est absolument pas le cas) !
    Merci donc pour ton billet qui m’a mis les larmes aux mieux mais du baume au cœur

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