Maurice ou la belle vie

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Lorsque nous avons rendu la clé de notre chambre dimanche, nous avons eu un énorme pincement au coeur, conscients de fermer la porte d’un mirage. « Tout ça n’est pas la vraie vie », m’a dit le churros avec une pointe de tristesse. Tout « ça », la piscine aux airs de lagon qui semblait se confondre avec la mer, les transats impeccables alignés sur une plage immaculée, les cocktails au soleil couchant en merveilleuse compagnie, la promenade sur la digue de Grand-Baie ou encore les petits-déjeuners gargantuesques du 4 étoiles.

Pas la vraie vie et pourtant, durant quelques jours, ce fut la nôtre, savourée seconde après seconde peut-être justement parce qu’on en connaissait la date de péremption. Il y a toujours un côté « cendrillon », je trouve, dans ces séjours à l’hôtel, où la minute qui suit le « check out », vous n’êtes plus dans le film. Peut-être est-ce mieux ainsi, on ne gagne sûrement rien à vivre trop longtemps dans un décor de cinéma. La réalité nous a d’ailleurs rattrapé dans ce taxi qui nous emmenait à folle allure  l’aéroport. Alors que nous nous lamentions sur la fin des vacances, le chauffeur nous a confié qu’il n’en avait jamais pris. Jamais, depuis 23 ans, il n’avait lâché son taxi.

De quoi cesser séance tenante les jérémiades et s’interroger sur cette drôle de transhumance qui déverse tous les jours dans cette île paradisiaque quelques privilégiés de mon espèce venus profiter des charmes d’un endroit que les résidents ne sont que très exceptionnellement autorisés à goûter. Faute de temps, faute d’argent.

Notre beignet a définitivement été claqué lorsqu’il nous a raconté être rationné en eau, pénurie oblige, pénurie dûe à une raréfaction des pluies mais aussi à la construction de villas pour milliardaires, piscines incluses, tellement gourmandes en irrigation que le reste de la population peut se brosser pour les douches à volonté.

C’était l’envers du décor et ma foi, on ne l’avait pas volé. Il n’empêche que je mentirais en vous disant qu’on a boudé notre plaisir ces jours derniers. Le cul entre deux chaises, la gauchiste, éprise de cartes postales et de farniente mais pétrie malgré tout de grands principes et de culpabilité. L’équilibre est parfois difficile à trouver.

J’ai aimé l’île Maurice, je n’avais jamais été aussi loin je crois de chez moi, Thailande mise à part mais je ne sais pas, peut-être est-ce cette insularité, et le fait d’avoir laissé mes enfants, j’avais vraiment l’impression d’un bout du monde. Je ne vous ferai pas de city guide, j’ai trop peu bourlingué pour cela, mais voici, en toute subjectivité, ce dont je me souviendrai:

– En février, il y fait chaud, si chaud que je me suis retrouvée à la fin d’un repas dans un endroit très chic les jambes en l’air, la culotte au vent, pour tenter de faire remonter le sang jusqu’à ma tête. Coutumière des malaises vagals (vagaux ? I don’t know), celui-ci m’a choppée par surprise et étonnée par sa fulgurance.

– Le soleil mord et ne pardonne aucune négligence au niveau de l’écran total. Cinq minutes et vous voilà brûlés. Je reviens tout juste hâlée, j’ai préféré rester à l’ombre des filoas et des cocotiers.

– La pluie frappe de manière chirurgicale, arrosant un coin de la serviette et pas l’autre (j’exagère à peine, le dernier jour, il pleuvait d’un côté seulement de la piscine). Elle peut tomber à gros grain durant une heure ou plus, ou jouer les starlettes une minute ou deux. Il n’est jamais inutile d’avoir un parapluie, même si j’aime beaucoup personnellement rejouer la pub Tahiti douche de mon enfance.

– La mer est incroyable, c’est cliché de l’écrire mais c’est un spectacle qui se renouvelle à chaque instant, à la faveur d’un rayon de soleil, d’un nuage ou d’un coup de vent. Idem pour les couchers de soleil qui valent tous les sons et lumières de ma connaissance.

– Le vent, justement, est souvent présent et rappelle que les tempêtes et cyclones ne sont jamais très loin.

– Les oiseaux piaffent constamment, orchestre joyeux et cacophonique qui me manque cruellement depuis que je suis rentrée.

– Les cocotiers, débordant de noix, découpent le ciel et garantissent des clichés réussis même lorsqu’on est comme moi assez approximative dans les cadrages.

– Le marché de Port Louis n’offre pas grand chose à voir en dehors de l’ambiance et des denrées alimentaires, plus spécifiquement des fruits et légumes impeccablement rangés. Egalement très belle, la mosquée, à l’angle du quartier chinois de la ville. Port-Louis est à part ça une capitale qui s’étend derrière un port assez actif visiblement, l’architecture est inqualifiable, faite de buildings récents, de pagodes asiatiques, de maisons coloniales (il reste même de l’occupation hollandaise un moulin) et de bâtiments qui m’ont rappelé ceux de certaines villes du Sénégal.

– Les montagnes qui surplombent Port-Louis ressemblent pour certaines à des seins de femme.

– Le meilleur jus de fruits frais pressé que j’ai bu, c’était dans ce bar à Grand-Baie, à égalité avec celui d’une petite échoppe de Port-Louis.

– Pour arpenter l’ïle, mieux vaut choisir un hôtel proche d’un arrêt de bus, ce qui n’était pas notre cas et qui n’était pas grave vu que nous avions clairement envie de calme, d’isolement et de rien-faire. Les taxis sont cela dit hyper pratiques et vous emmènent où vous voulez, vous attendent, vous indiquent les coins où aller. Mais ils ne sont pas donnés, même si la roupie et l’euro ne sont tout de même pas comparables. Je ne sais pas si nous sommes bien tombés ou si les chauffeurs rencontrés étaient assez habiles pour nous faire penser que nous avions bien négocié, mais je n’ai personnellement jamais eu l’impression de me faire carotter.

– Le soir sur la plage, des Mauriciens venaient se baigner et j’ai aimé que les agents de sécurité ne les virent pas comme des malpropres. Ce qui eut été illégal car comme en France, les plages sont publiques. Mais on sait que parfois, certains plagistes s’embarrassent peu de ce genre de considérations. C’était chouette de les voir arriver avec leur picnic et d’entendre ce créole si chantant, ça donnait de l’humanité aux transats.

– Nous étions au Maritim Hôtel, très beau, une architecture se voulant assez mauricienne, entendez par là pas « design », beaucoup de bois, de fauteuils en osier, etc. Un endroit vraiment magnifique, dans un jardin luxuriant. Nous n’avions pas pris la demi-pension et je pense que c’est plus rentable d’être en all inclusive, surtout quand on est éloigné des villes ou des villages. Mais le petit déjeuner était tellement copieux que ça me suffisait quasiment pour la journée.

Voilà, je ne vous parlerai pas de plongée ou de ballades en cata, le churros et moi on n’est pas très attirés par les grands fonds (en réalité j’ai bien trop peur de mourir noyée) et les fameuses ballades en cata, ça coûte un peu la bombe.

Je vous laisse avec quelques photos de ce paradis perdu, promis dès demain ce blog reprend une activité normale.

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Edit : pour tout savoir sur l’Ile Maurice, allez sur le blog de la Bernique des Tropiques, qui raconte vraiment trop bien son séjour d’expat’ dans l’Océan indien.

55 comments sur “Maurice ou la belle vie”

  1. Cetroinzust a dit…

    Me voila soudain nostalgique de l’ile Maurice, nostalgique de ma Reunion aussi… De ces averses soudaines qui vous laissent rinces, de ces couchers de soleils toujours incroyablement beaux et doux, de l’odeur des frangipaniers et des bougainvillees dans les alizees, des martins qui chantent a tue-tete et des rondeurs de l’accent creole. Je ne sais pas quand on y retournera mais ca nous manque drolement, toutes ces petites choses de rien qui font tant de souvenirs.
    Bah, en attendant, je m’en vais retourner regarder tomber la pluie. C’est le deluge depuis hier a Canberra et apparemment, ca va durer la semaine, au moins. Viendez en Australie, qu’y disaient, il f’ra chaud, il f’ra beau. C’te arnaque 😉

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  2. AnneduSud a dit…

    Juste après toi Cetroinzust et du coup je rêve, moi qui rentre tout juste de deux semaines Sydney-Nouméa! Et j’ai du mal à croire à la pluie de Canberra, pour nous ça a été deux semaines de pur soleil. Eh oui, l’Australie je te l’accorde est un continent avec ses variétés de météo!
    Caro, ton île me donne bien envie aussi, j’aime ta manière de voir la vie!

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  3. Claire Drôle-de-Mère a dit…

    « Ce blog reprend une activité normale » ???
    Mais c’est une activité normale non? Ton blog c’est ce que tu acceptes de nous raconter de ta vie, avec le filtre que tu choisis d’y mettre.
    Et tes (petites) vacances paradisiaques y ont tout à fait leur place, même si, je dois l’avouer, j’ai failli mordre mon écran de jalousie en plus de lui baver dessus, devant certaines photos (pas celles de la plage, celles des rues).

    Lire ton blog, c’est vivre un bout de vie par procuration il me semble. Et franchement, si on ne peut vivre que tes pérégrinations dans le 13ème pluvieux et pas à Maurice-les bains, c’est pas zuste moi je dis 😉

    Donc tu peux continuer à nous envoyer des cartes postales du bout du monde, j’assumerai ma jalousie 😉 Et tant que mon écran résiste, je lirai 😉

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  4. nalou a dit…

    comme une folle envie de vacances qui me prend en regardant tes photos…
    cela va être un rêve pour un moment mais quel joli rêve 🙂
    merci

    ps : ta photo à toi, la 3ème, elle a un je ne sais quoi qui fait années 60, je trouve ça follement chic 🙂

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  5. Laberniquedestropiques a dit…

    C’est vrai que Balaclava est une des rares villes sans aucun commerce, ni même une mairie ! En fait il y a cinq hôtels de luxe et quelques résidents. Mais pour les résidents qui aiment la mer et qui travaillent, elle à l’avantage d’être assez proche de Port Louis malgré les embouteillages.
    Vous avez eu de la chance de voir de mauriciens sur la plage de votre hôtel! Certes ils peuvent s’y baigner car la mer est publique. Quand à la plage, il existe un droit de passage, la limite est celle qui s’inscrit sur le sable quand la mer est haute. Et il s’agit d’un droit de passage et non pas d’un droit de stationner. Les mauriciens peuvent donc marcher dans cette limite et se baigner bien sûr, mais pas de farniente sur la plage. Nous habitons Balaclava, près d’un autre hôtel accolé au Martim. Dimanche avec des amis nous avons été « chassé » de la plage de cet l’hôtel, on était pourtant pas bruyant… Nous avons donc posé nos serviettes sur ce qui reste de plage publique et nous sommes allés nous baigner dans la zone de baignade de l’hôtel (moins de coraux)!

    Pour le reste je suis entièrement d’accord avec toi. Sauf peut-être le bruits des oiseaux qui vers 5h du matin cuicuitent un peu trop fort quand la maison est moins bien isolée qu’une chambre d’hôtel !
    Je crois que je n’ai jamais eu aussi chaud ici que la semaine où vous étiez là. Vous avez été courageux de venir jusqu’à Port Louis qui est sacrément étouffante comme ville.

    Les mauriciens ont très souvent la vie dure, mais les touristes font travailler bon nombre d’entre eux, heureusement qu’ils sont là. C’est juste dommage que des problèmes comme celui de l’eau et des plages publiques dont la taille réduit comme peau de chagrin ne soient pas mieux pris en compte par les hôtels.

    Bon retour à la vie parisienne. Tant de mauriciens rêveraient d’y vivre! 😉

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  6. Valérie de haute Savoie a dit…

    C’est la différence avec Rodrigues sa petite soeur. Là bas pas de grands hôtels de luxe, pas d’attrape touriste. Nous habitions chez ma fille, nous avions donc nous aussi une eau rare que nous faisions couler uniquement à bon escient. Il me semble que la vie y est d’ailleurs plus douce, si cela est possible.
    Et pas besoin de faire de la plongée pour voir les poissons merveilleux, un simple masque et tuba suffit.
    Tu garderas longtemps ce souvenir, c’est cela qui est important.

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  7. Cambroussienne.wordpress.com a dit…

    Le contraste des niveaux de vie entre les locaux et les touristes est ce qui me freine bien souvent au moment de choisir un voyage. Alors, certes l’illusion d’un paradis terrestre peut éventuellement fonctionner quelques temps, mais le but des vacances ne sont-elles pas aussi le repos de l’esprit tout autant que celui du corps ?

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  8. sissie a dit…

    Merci de nous avoir fait rêver un peu à travers ce billet ensoleillé.
    Pas franchement pressée pressée de retrouver la « normalité », nous la vivons au quotidien cette normalité, alors un peu de rêve le temps d’une petite parenthèse, quel plaisir…

    Bonne reprise Caro, je pense que tu as retrouvé ta petite famille avec des milliers de chôses à leur raconter.

    A très bientôt dans un nouveau billet…

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  9. Lôla Peste a dit…

    Si ce n’est la vraie vie, c’est quand même une belle parenthèse 🙂
    Et ces moments-là permettent l’évasion. J’aime justement ces moments parce qu’ils échappent à la vie. Tout en étant une partie indispensable de la vie, aussi. Tes photos sont sublimes (je ne lève plus le nez de l’écran, le ciel est d’un gris !).

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  10. Geneviève a dit…

    Bien intéressant de connaître aussi tou point de vue sur la vie à Maurice… Caro tu donnes « envie » sans que l’on soit « envieuse » (je ne sais pas si je suis claire ?), très chouette billet de retour.

    @Laberniquedes tropiques, ton pseudo me laisse penser que tu pourrais bien être originaire d’une contrée bien plus fraîche (genre Bretagne), je me trompe ?

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  11. DOMINIQUE a dit…

    Très jolie, la phrase de ton intérimaire de blog, le Churros « ce n’est pas la vraie vie ». Bonnes retrouvailles avec tes petits, avec Paris, et ne t’inquiète pas : les oiseaux y piaffent aussi !

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  12. marje a dit…

    Je t’avoue que j’avais tjrs voulu aller à Bali mais depuis qq jours j’arrête pas d’ouvrir google images en tapant Ile Maurice !!! Opodo ne prévoit pas encore les vols pour 2013 … Fuck. Je n’ai jamais voyagé mais nous avons prévu notre premier grand voyage pour 2013 alors peut être Maurice … Très contente que tu soies revenue …

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  13. Marie Mail Tout a dit…

    J’aime que tu nous vendes du rêve de bon matin, avant d’entamer une journée de boulot bien pourrie, sous un soleil d’hiver (même si la Sibérie s’est enfin barrée et est rentrée chez elle, la garce).
    J’étais ce week-end dans le Sud (Hyères puis Provence), eh beh c’est l’été là-bas ! Limite si je transpirais pas à grosses gouttes ! C’est pas aussi bien que Maurice mais ça change de Paris 🙂

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  14. Caroline a dit…

    La bernique, ton commentaire est super intéressant et je viens de rajouter en Edit le lien vers ton blog que j’ai lu avec énormément de plaisir et d’intérêt avant de partir. Et si j’avais su que tu habitais à Balacalava, j’aurais osé te proposer qu’on boive un jus de quelque chose quelque part !

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  15. venise a dit…

    ce n’est pas la vraie vie mais tu l’as savourée sans doute davantage que ceux qui ne descendent que dans ce type d’hôtel, ils sont blasés et habitués à tout le luxe dont tu as dû remarquer chaque détail.
    Ta carte postale est très belle, tu as bien fait de profiter de chaque instant, d’avoir fait ce qui te plaisait sans t’obliger à des visites dont vous n’aviez pas envie. il ne faut pas se contraindre en vacances, c’est suffisamment le cas tout le reste de l’année.
    la tribu va bien ? Rose surtout a dû être heureuse de vous retrouver !
    bises douces du sud

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  16. mammouth a dit…

    C’est vrai que ça a l’air complètement paradisiaque comme endroit. Des vraies photos d’agence de voyage.

    Pour les oiseaux, je me souviens des pigeons qui piaillaient lors de séjours à Paris. Alors tu devrais être servie.

    Non, ce n’est pas la vraie vie, mais les voyages ne le sont jamais, sauf pour certains. Les gens de ces endroits vivent beaucoup du tourisme, dont ce chauffeur de taxi en partie.

    Mais je te comprends. À la Havane quand un collègue cubain était venu me voir à l’hôtel, j’avais été très choquée du mépris des employés à son égard. En fait, sans moi, il n’avait pas pu aller plus loin que la réception, et encore.

    Pour le côté normal du blog, je suis un peu comme claire ddm. Je suis déjà contente de te revoir au poste sitôt.

    Bienvenue en Europe où le printemps commence à se faire sentir. Il ne fait plus aussi sombre le matin pour le départ de l’école, et j’ai rencontré mes premiers agneaux et chevreaux de l’année ce matin sur le chemin du retour. Signe des beaux jours à venir.

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  17. Marion Chocolat et Vieilles Dentelles a dit…

    tu me donnes juste envie de partir…d’autant plus après avoir vu et entendu le récit et photos de vacances rentrés de cette même île la semaine dernière

    Ne dis dont pas que la misère est moins pénible au soleil, il y a certainement un peu de vrai car ce sont des gens qui ne se plaignent pas trop comparés à nous métropolitains gâtés par la vie mais ne vivant pas dans un décor de carte postale (Paris c’est un peu une carte postale aussi ok!)

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  18. mysukalde a dit…

    Heureusement qu’il fait un soleil radieux sur les montagnes ici, sinon tu m’aurais flanqué un sacré cafard !
    Bon courage pour le « retour à la réalité ». Bonne journée tout le monde.

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  19. Blonde paresseuse a dit…

    Ça réchauffe le coeur de lire ça par un petit matin glacé.

    Comme Cetroinzust, ça me rappelle aussi la Réunion où j’ai vécu petite… un chouïa de nostalgie, mais ça ne fait pas mal.

    Bonne reprise « du courant », comme on dit par chez moi !

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  20. Caro d'Ardèche a dit…

    ça me rappelle mes longs séjours en Thailande et au Laos (5 mois de bonheur à chaque fois),les plages, les balades, les errances au gré des envies, les longues journées de farniente, les rencontres toujours belles et surprenantes (sauf avec certaines bestioles!!), la chaleur…. c’est pas la vraie vie mais qu’est ce que c’est bon de s’en échapper parfois de la vraie vie 😉
    Bon retour dans la vraie vie quand même à tous les deux ….

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  21. reine a dit…

    tu me donnes des envies, Valérie….dis moi tu sais si ça se pratique le logement « chez l’habitant » à Rodrigues?
    Et pour y aller ? le moins cher c’est par Maurice?
    Merci

    Répondre
  22. reine a dit…

    Caroline, côté ambiance électorale , vous n’avez rien raté, c’est toujours aussi détendu ….et que c’est ennuyeux les discussions d’énarques, même s’ils veulent rester « courtois » (les gourous de la com ont tous la même stratégie ) et qu’en fait on voit bien qu’ils n’ont qu’une envie , c’est de s’envoyer des mandales….il n’y a qu’Eva qui dit « je l’emmerde » (en parlant de Lepage ) à noter!!!
    Bon retour, vas y mollo (tu fais AUSSI des malaises vagaux???)

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  23. happy a dit…

    Nous connaissons bien maurice pour y être allés un grand nombre de fois et ce qui m’avait le plus choqué, c’est cette mauricienne qui m’expliquait que ses enfants n’allaient pas à l’école parce qu’elle n’avait pas les moyens de payer le bus et qu’elle était obligée de faire des kms pour acheter fruits et légumes qui n’étaient pas accessibles dans les villes à touristes. c’est une ile tout en contraste. On peut n’y voir que l’aéroport et l’hôtel 5* ou s’immerger dans les fêtes indiennes, les mariages incroyables, les pique-niques Byriani (miam)..

    Répondre
  24. Elosyia a dit…

    Tu me fais rêver là. Et en même temps, ton récit me rappelle aussi que j’ai envie de partir dans les îles et plus particulièrement en Martinique. Ma famille maternelle y habite et ma mère est originaire de là bas, malheureusement je ne connais que les photos de carte postale de là bas. Des bisbilles familiales ont longtemps malmené mon envie d’y aller. Mais là depuis quelques temps, je sens qu’il faut que j’y parte. Ton récit me rappelle que j’ai ce projet en tête et qu’il ne tient qu’à moi d’aller rêvasser sur une plage des Antilles.
    Bonne journée, bon retour, bisous !

    Répondre
  25. lablune a dit…

    On dirait de vraies cartes postales, surtout celle du coucher de soleil très orange, magnifique… Je me suis évadée le temps de lire du bureau, j’ai failli monter le chauffage histoire de m’y croire vraiment 😉

    Bon retour =)

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  26. Sophie a dit…

    Ah ! les deux l de « ballade » ! Je vous imagine chantant sur le bateau… C’est une faute qui me fait sourire à chaque fois que je la croise, et je me permets de te la signaler aujourd’hui sans doute pace que… chuis jalouse ! Notre voyage de noces à l’Ile Maurice a été annulé à la dernière minute pour cause de calculs rénaux du chéri ! Nous nous sommes retrouvés porte de Choisy,lui en pension complète, moi sans même un lit… 16 ans plus tard, nous n’avons toujours pas fait ce fameux voyage…

    Répondre
  27. La Papote a dit…

    A lire ton billet et à voir tes photos, j’en arrive à me dire que je n’avais pas la mâturité mauricienne quand j’y suis allée en 99. En fait, nous étions pour 3 semaines à la Réunion et nous avions fait un saut de puce de 4 jours à Maurice mais j’avoue que j’avais eu du mal car je m’étais vite ennuyée. C’est très beau, ça fait rêver mais au bout d’1/2h sur la plage, je craque et je ne pouvais pas passer ma journée à faire des plongées ou à déambuler au marché de Port-Louis et les usines de taille de diamants étaient fermées le we. Nous étions au nord de Grand-Baie à Péreybère.
    Ca fait très « je-me-la-pète » de dire ça dans des décors si féériques mais, voilà, je garde un meilleur souvenir de La Réunion même si moins paradisiaque…
    Bon, je n’exclus pas tout à fait que la crise de palu de mon futur mari ait quelque peu influencé mon jugement… aussi…
    En revanche, je conserve le même souvenir que toi de la gentillesse des mauriciens !

    Répondre
  28. la belette a dit…

    Mais moi, même quand je prends un énorme petit dej, ça ne me suffit pas (du tout) pour la journée…
    Enfin, j’ai d’autres qualités.
    Sinon, ton voyage m’a vraiment rappelé le mien, il y a quelques années, avec le même ressenti (plus un très mauvais moment passé avec une langouste pas des plus fraîches).
    Bon courage pour le retour…

    Répondre
  29. sissie a dit…

    et moi la plage, déambuler dans les marchés, la farniente complète avec les copines de vacances… mais quel pied (réponse au com 40) heureusement il en faut pour tous les gouts, j’aime juste n’avoir rien à faire, rien de programmer justement, pour vraiment décompresser…
    comme quoi à chacun sa tasse de thé rêvée.

    Répondre
  30. Fmior03 a dit…

    Contente que vous ayez bien pu profiter, cela fait un bien fou de déconnecter, qui plus est sans enfant (pas encore testé, mais elle n’a que 2 ans… En attendant bb2 cet été!)
    Vous avez bien fait de viser Maurice , je crois, si l’on en croit les infos sur les émeutes à la Réunion…
    Cela me donne des envies de mon paradis à moi, le Laos… (soupir)

    Répondre
  31. Plum' a dit…

    Bonjour ou bonsoir..

    Tout d’abord, je remercie votre mari-Churros pour le fou-rire suite à son billet de samedi : j’avais cuisiné des cailles ce jour là et les bisous tombaient à point dites donc 😉 (si rire vaut une bonne part de protéines, j’ai mangé un bœuf entier !)

    J’aime vous lire, et ce billet du jour, me donne encore envie de le faire demain ou après.Demain.

    Lire qu’un couple vit une ‘belle Vie’ d’une semaine tout en ayant un œil au delà , une écoute aussi de -ci, un cœur partout et des oreilles non loin ..me conforte dans l’idée que je resterai là , à vous lire et pour longtemps !

    Bien à vous.

    Plum’

    Répondre
  32. Le journal de S a dit…

    On se sent dans un autre monde là bas… j’avais beaucoup aimé mon séjour même si j’étais plus jeune donc je n’ai pas vraiment pu apprécier mon voyage comme il se doit ! J’aimerai beaucoup y retourner. 🙂
    Bisous.

    Répondre
  33. Tan a dit…

    Merci pour cette belle carte postale, qui certes n’est pas la réalité du quotidien, mais la réalité qu’on a parfois la chance de pouvoir s’offrir, quelques jours par an.
    Bon courage pour la reprise!
    Et un gros gros bravo à Pmgirl!!

    Répondre

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