
Je l'avais déjà éprouvé l'année dernière mais cela se confirme, la rentrée est je crois ce qui est le plus difficile à gérer dans ce statut de free lance. Peut-être d'autant plus lorsqu'elle se fait avant celle de la majorité des gens. Compliqué en effet de se retrouver livrée à soi-même en plein mois d'août, quand les rues sont encore vides et la plupart des commerces fermés. Après deux ou trois coups de téléphone qui sonnent dans le vide – la France qui s'endort entre le 20 juillet et le 20 août ça n'est pas une légende -, la tentation est forte de s'octroyer finalement encore quelques jours "off" et ce malgré des deadlines qui elles n'attendent pas.
Dire que je regrette ce temps où que je le veuille ou non il me fallait partir au bureau, pour faire semblant aussi d'ailleurs de bosser les premiers jours serait mentir, mais c'était d'une certaine manière plus facile je crois de me remettre en selle. La contrainte a parfois du bon.
La semaine qui vient de s'écouler n'aura donc pas été des plus efficaces ni des plus productives. Rien de dramatique, pas de quoi me faire taper sur les doigts par les personnes pour lesquelles je travaille mais assez pour me manger une grosse dose de culpabilité bien désagréable. C'est peut-être là j'imagine que le bât blesse: tant qu'à jouer les prolongations, autant le faire l'esprit léger plutôt que de perdre sur les deux tableaux, celui du boulot et celui de la sérénité ! Jamais l'expression "quand il y a de la gêne il n'y a pas de plaisir" aura été plus vraie mais ferraillant depuis le jour de ma naissance avec ce sentiment d'être coupable de quelque chose, je ne suis pas à la veille d'être détendue des chacras…
Bref, je serais presque soulagée de me retrouver prochainement dans un rythme plus cadencé, rentrée scolaire et retour des plages de mes interlocuteurs obligent…
En attendant, la semaine dernière, outre quelques soirées un peu arrosées dont je ne suis pas fière (mais qui m'ont donné l'illusion passagère d'avoir retrouvé mes 22 ans et n'est-ce pas déjà pas si mal ?), j'ai aussi fréquenté les salles obscures et vu deux films radicalement différents l'un de l'autre mais valant le détour tous les deux.
Le premier, "Cinq ans de réflexion", est la comédie romantique américaine de base sur le papier. A l'arrivée aussi, sauf qu'en prime il y a ce supplément déjanté dont savent actuellement nous ravir les réalisateurs de la team "Appatow", ce producteur réalisateur un peu barré qui renouvelle depuis quelques années le genre aux Etats-Unis. Emiliy Blunt, actrice anglaise qui fait un tabac à Hollywood y est parfaite, subtile, drôle et émouvante et Jason Segel fait un héros impeccable de ceux qu'on ne trouve pas trop beaux au départ et qui petit à petit vous font littéralement craquer. L'originalité du scénario tient dans le fait qu'au contraire des histoires habituelles, les deux protagonistes se fiancent dans les premières secondes. Pas de "ils n'avaient rien pour s'aimer et pourtant ils finiront pas réaliser qu'ils étaient faits l'un pour l'autre". Au contraire, Tom et Violet semblent être nés pour se rencontrer et vivre heureux jusqu'à la fin des temps. Sauf que la vie n'est pas un long fleuve tranquille et que la réalité les rattrape bien vite. Violet, qui ambitionne de devenir professeur d'université, obtient un poste de rêve mais dans le Michigan alors que Tom est promis à un brillant avenir de chef à… Los Angeles. Et pour une fois, que ce soit dans la vraie vie ou la fiction, c'est l'homme qui se sacrifie et suit sa dulcinée. S'ensuivent, vous l'imaginez tout un tas d'événements qui viennent mettre à mal les projets de mariage de Tom et Violet et éprouver leur amour.
J'en resterai là pour ne pas spoiler tout le film, mais il y a une ou deux scènes hilarantes et d'autres où on a les yeux qui piquent. Un film parfait pour oublier durant deux heures que septembre frappe à la porte.
L'autre film ? Du vent dans mes mollets. J'en ferai finalement un billet à part entière tant il m'a bouleversé.
Bonne journée…
J’ai vu « du vent dans mes mollets » samedi, que j’ai beaucoup, beaucoup aimé. Je n’en dirai pas plus, pour ne pas déflorer ton prochain billet.
attends, tu peux aller au ciné toi, déjà!!!
J’en rêve, j’en rêve, j’en rêve… et la babysitter qui a déménagé au cours de l’été!!! J’te jure!!!!
J’attends ton billet sur « Du Vent dans mes mollets » que j’ai vu hier …
…
J’attends tes mots.
😉
Du vent dans mes mollets prévu pour demain, j’ai hâte de comparer nos ressentis!
J’ai aimé le roman Du vent dans mes mollets, j’attends donc ton impression sur le film. Le flan/far était parfait : merci beaucoup. La détente des chacras, du slips et la zénitude ne trouvent pas leurs places chez moi non plus. Bonne journée à travailler !
Tout comme les précédents billets, j’attends avec impatience ton texte sur Du vent dans mes mollets (qui fut pour moi un rappel de mon enfance).
Sinon, 5 ans de réflexion, je veux les pulls de Jason Segel…..
Cette année j ai trouvé la parade: j avais dit à tout le monde que je rentrais de vacances 10 jours après la date réelle. J ai ainsi pu poursuivre sur 10 jours à Paris, mais off, sans culpabilité ni coups de fil importuns.
Moi aussi j’ai beaucoup culpabilisé la semaine dernière… Allez hop, au boulot maintenant !
La culpabilité « de naissance » ne se laisse pas abattre comme ça, il est vrai ! Mais finalement j’ai l’impression que, quitte à le faire dans l’urgence, tu tiens tes délais, non ?
Du vent dans mes mollets, c’est LE bonheur cinéma de cet été, j’attends le billet avec impatience !
Jason Segel est un des héros de « how i met your mother » et avec le temps,certainement le personnage le plus intéressant. De plus dans la vie réelle,vivant une belle histoire avec l’actrice Michelle Wiliams, il a appelé le père d’Heath Leger pour lui jurer qu’il s’occupera de sa petite fille comme de sa propre fille. Mon petit coeur chamallow a fondu….
Ohh j’ai vu 5 ans de réflexion au retour de voyage dans l’avion et en ai fait un ptit billet sur mon blog 🙂
Merci pour tes toujours bonnes critiques de films !
Puis-je aller voir « Du vent dans mes mollets » avec ma fille de 10 ans ?
Tiens, les deux films dont tu parles sont mes deux prochaines » critiques » aussi…
Il faut absolument que j’essaye ton clafouti/flan !
Je pense que pour tous les trentenaires…ok ok presque quarantenaires 🙂 de ce blog, « Du vent dans mes mollets » a été une merveille…J’attends aussi la « chronique » avec impatience…
Oh j’ai hâte de lire ta critique alors… courage pour la rentrée, plus dans la tête alors?
Je voulais le voir mais il n’est pas resté longtemps à l’affiche au cinéma de mon quartier… Dommage, je suis en ce moment très tentée par Broken, dans le genre moins drôle mais appremment très émouvant !
Bon courage pour la « vraie » reprise 🙂
» Epée de Damocles
Toi qui ne cesses
De surveiller tranquille
Au dessus de nos têtes
De nos faits et gestes
Tu te vois la maîtresse
Pourtant l’âme vacille
Du vent on n’est pas maître
L’air de rien, c’est dans l’air du temps
Je me détends »…
C’est le début de l’air du temps sur l’album Bliss de Vaness’. Alors voilà juste une petite dédicace pour vous donner du courage à toutes, parce que la musique aussi, ça fait du bien à l’angoisse de la rentrée <3
Oui mais c’est bon de savoir que d’autres sont déjà rentrés, eux aussi!
Du vent dans mes mollets, je l’ai vu mercredi, et j’en ai aimé chaque seconde.
Aujourd’hui est le premier jour de ma vie de presque Free Lance et pire de tout j’ai décidé d’arreter de fumer en même temps…
Mais n’empeche que je n’ai pas eu à demander à mon connard d’ex-patron s’il avait passé de bonnes vacances et ça, ça n’a pas de prix…
Le genre de film que j’ai envie de voir sur le moment (en plein marasme de la rentrée aussi !).
Comme je suis peintre, la culpabilité, je connais ! alors, dans les plages (nombreuses) où je n’ai pas d’expo en prévision, et parce que finalement je n’aime que travailler dans l’urgence, je me crée des défis. Là, j’ai décidé de me consacrer à la maison et suis devenue peintre en bâtiment intérieur, et je vais aussi patiner tous mes meubles, mais pour être certaine de ne pas céder à la procrastination, j’ai ouvert un nouveau blog, déco, cette fois pour l’avancement des travaux !
Samedi soir, j’étais avec mon fils et j’ai hésité entre Du vent dans mes mollets et Associés contre le crime. Je pensais que le second lui plairait plus.
C’était consternant de bêtise, de lenteur, d’absence totale de scenario. Pourtant je vénère Catherine Frot, mais même elle a l’air de s’ennuyer dans le film.
J’aurais dû prendre le premier ! Je vais y aller du coup, ça me tentait bien, rien que pour la musique de Kate Bush…
A y est je suis rentrée et j aime en revanche cette atmosphère !
Je vais surement profiter de demain pour aller voir du vent ds mes mollets film dont j entends le plus gd bien depuis qq semaines
Quant à l’ excellente comédie US j attendrais la rentrée
Merci pour tes bons conseils ! Mon mari a terminé pourquoi pas de D.Nichols et a franchement apprécié ! À mon tour avt de le prêter à ma maman et frangines !
Hâte de lire ton billet sur « Du vent dans mes mollets », j’ai des frissons et les yeux qui piquent quand je repense à ce film. Je n’ai pas fini d’offrir le bouquin dont il est inspiré!!
Je crois qu’il n’y a que moi qui ait détesté Du vent dans mes mollets! que de bons sentiments sous couverts de pseudo impertinence,les enfants surjouent,les adultes sont stéréotypés,les situations sont artificielles,les allusions à l’époque hyper appuyées.
Bref,je sens que je suis un peu seule à penser ça,mais voilà le genre de films que je ne supporte pas(remarquez,c’est pareil les livres,je suis souvent à contre-courant,j’aime rarement ceux qui font l’unanimité genre »Le mec de la tombe d’à côté »,tout le monde adore,et moi,je trouve ça tellement convenu!)
Aïe la critique du Masque et la Plume dimanche soir pour le film Du vent dans mes mollets ! Vraiment pas envie d’aller le voir….
Question cinéma, je me suis contentée de Rebelle, en solo avec ma fille aînée (8 ans et demi), et j’en suis encore traumatisée 2 jours après.
Ah ce sentiment de culpabilité qui m’étreint quand je suis rentrée et que je me trouve incapable de bosser.
Et j’ai la « chance » pourtant de devoir aller travailler » à l’extérieur »…mais mon Dieu que la machine a dû mal à se remettre en route.
Et je culpabilise car je sais que je devrais mettre ce temps calme à profit pour m’avancer et éviter les crises de stress ensuite, quand tout arrive en même temps.
Mais après tout je me dis aussi que je PROFITE.
Alors ma culpabilité, je lui dis m***** (pas tous les jours, mais parfois j’y arrive).
Bon courage et savoure ces quelques soirées duo – si ta joyeuse troupe n’a pas encore réintégré l’appartement familial.
J’ai vu quelques extraits doublés en français de manière outrageuse et je suis sceptique. J’irai peut-être quand même vérifier au cinoche, sait-on jamais…
Je voulais aller voir ce film, puisque j’avais bien aimé Mes meilleures amies.
Et Du vent dans mes mollets , j’attends ton billet avec impatience parce que tout comme toi, ce film m’a « parlé », il m’a fait réfléchir sur pas mal de choses et qui m’a quand même arraché une larme. Je l’ai trouvé très vrai et il pourrait être résumé en qq mots « le temps passe bien trop vite » ou bien « le temps est assassin et emporte avec lui le rire des enfants ». Je crois que je même si je crois en CARPE DIEM, j’aurai tjs une part de moi qui pensera aux souvenirs avec nostalgie.
J’ai aussi envie de me faire plaisir : David et Mme Hansen au programme : je vais me pamer devant mon sex symbol : Alexandre Astier ! Bonne nuit.
Je le note, à priori il devrait me plaire !!