Thaïlande ou la vie qui pulse

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(attention, billet fleuve, ne voulant pas vous saouler toute la semaine avec la Thaïlande (je crois que j’ai déjà un peu abusé la semaine dernière) j’opte pour un seul post, mais long)

S’il est une chose qui nous a complètement sidérées Violette et moi durant ce périple, c’est la façon dont Bangkok s’est métamorphosée en 15 ans. Le hasard veut en effet qu’elle et moi y soyons allées bien avant de nous connaître à peu près à la même époque (nous avions une dizaine d’années si vous savez compter comme il faut). J’avais ce souvenir d’une ville foisonnante et moite, d’une énergie, déjà, mais aussi d’une certaine précarité. J’avais gardé en tête des images d’enfants me sollicitant, des mendiants à l’entrée des temples et de rues pauvres. Il y avait déjà quelques buildings mais l’habitat traditionnel, petits bâtiments de quelques étages tout au plus restait majoritaire.

15 ans après, il m’a fallu chercher longtemps avant de retrouver des images familières tant la capitale thaïlandaise s’est développée. Le temps de relacer votre chaussure et pof, un gratte-ciel est sorti de terre. Les centres commerciaux n’ont rien à envier à ceux de la Défense ou tout autre centre-ville urbain. La modernité gagne du terrain sur les quartiers historiques, des grappes de restaurants et bars lounge s’agglutinent sur les rives de la Chao Praya et si les vendeurs de noodles, beignets de banane, poisson séché et autre soupes Tom Yam continuent d’officier sur chaque centimètre carré de trottoir qui leur est laissé vacant, vous pouvez aussi désormais à Bangkok manger au Macdo, au Burger King, boire un latte au Starbuck et grignoter italien, espagnol ou français à toute heure.

Quant aux prix, si notoirement bas, qui font encore rêver les routards, ils restent dérisoires au regard de notre café dégueulasse parisien à 2,50 euros mais n’ont également plus rien à voir avec ce que nous avions connu à l’époque avec le churros (on s’est rencontrés très tôt pour ceux qui ne suivraient pas).

Qu’on ne s’y trompe pas, je ne suis pas en train de regretter ce bon vieux temps de la Thaïlande sous-développée. Cette effervescence ressentie durant cette semaine m’a fait penser à celle qui nous avait saisis aussi à Istanbul. Comme nous nous le sommes dit avec Violette à plusieurs reprises, il fallait probablement aller voir en Asie si nous y étions, pour nous apercevoir que… ben non, en fait. La vieille Europe n’a jamais si bien porté son nom et c’est peu dire que les Thai rencontrés n’ont pas caché une certaine condescendance à notre égard. Pas désagréables, hein, mais voilà, on est mignons, quoi, avec nos musées, notre tour Eiffel et notre exception culturelle.

Fou comme l’histoire est en train de basculer, comme les rapports de force s’inversent et comme on est finalement si peu conscients de cela, vu de notre canapé. Aujourd’hui encore nous regardons avec effroi cette usine du Bangladesh partir en cendres, tout en nous félicitant assez hypocritement d’être du bon côté du chemin. Je ne suis pas certaine que dans vingt, trente ou cinquante ans ce ne soit pas depuis la Chine, la Thaïlande ou l’Indonésie que l’on nous observe ainsi… D’une certaine manière, ce sera un peu l’arroseur arrosé. Après des siècles de domination et de mépris de « l’indigène », l’homme blanc occidental est en passe de dégringoler de sa montagne. Peut-être ne l’a-t-il pas volé ?

Mises à part ces considérations de haute volée (je vous ai déjà dit que j’avais fait sciences-po?), rassurez-vous, nous n’avons pas oublié parfois de nous concentrer Violette et moi sur les vraies priorités de la blogueuse lambda : où trouver les plus jolis bracelets ? Comment allons-nous faire nos shooting mode sans portes cochères ? A combien peut-on espérer dégotter l’un de ces sacs typiques, bariolés à pompons (qu’aucune thai de Bangkok ne porte, que ce soit bien clair, leur came ce serait plutôt Vuitton ou Chanel) ? Et sinon, on va faire caca un jour ou c’est mort ?

Difficile de vous faire un compte-rendu exhaustif tant finalement en un temps assez court nous avons multiplié les activités. Mais comme l’exhaustivité et moi ça fait trois et que je suis convaincue que ma compagne de voyage n’aura pas forcément relevé les mêmes anecdotes, en nous lisant toutes les deux et en allant, dès que nous l’aurons rédigé, voir l’article que nous publierons sur Expedia, vous devriez avoir une idée assez précise de ce que l’on peut espérer faire en cinq jours à Bangkok.

Le mieux est de reprendre ce séjour par ordre chronologique :

J1 – Gros comatage au bord de la merveilleuse et douce piscine de l’Anantara Sathorn. Honnêtement si comme nous vous voyagez de jour et arrivez donc à l’aube à Bangkok en vous étant fait caroter d’une nuit (il y a cinq heures de décalage horaire), ne prévoyez rien dans les heures qui suivent l’atterrissage. Chaleur, choc culturel, humidité et fatigue ne font pas bon ménage avec l’arpentage des rues surchargées de la ville.

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J2 Golden Mountain, puis le Palais Royal. Je serai brève, j’en ai déjà mis une tartine dans ce billet. Déjeuner dans un thai local à côté du Palais, délicieux et pas cher (7 ou 8 euros par personne grand max). Massage à Healthland. L’un des meilleurs de ma vie, je me suis endormie, c’est dire, je n’avais jamais vécu ça.

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J3 – Une journée à Koh Samet. J’avoue, best day en ce qui me concerne, j’ai beau avoir adoré Bangkok, le fait de me retrouver pour quelques heures sur une plage quasi déserte et immaculée au beau milieu du golfe de Siam m’a complètement retournée. Koh Samet est à deux ou trois heures – en fonction du trafic – de Bangkok en voiture. A l’embarcadère de Rayong, un bateau en bois bleu vous emmène en trois quart d’heure au paradis. Ne connaissant pas les Îles du Sud je ne peux pas trop comparer, Violette qui est allée à Koh Samui dit que les paysages y sont tout de même beaucoup plus impressionnants. Il n’empêche qu’il est difficile de ne pas tomber en amour pour cette petite île bien moins touristique je crois que les autres et présentant donc l’avantage d’être relativement proche de Bangkok. Il y règne une ambiance très peace and love, les rares visiteurs qui s’y trouvaient ce jour là étaient thai ou chinois (mieux vaut y aller hors week-end d’ailleurs parce qu’elle est alors un peu envahie) et le sable est plus blanc encore qu’à Maurice. L’eau est translucide et aussi chaude que la température extérieure. Pour moi qui ne peux pas me baigner sans penser aux risques d’hydrocution (je suis d’une compagnie très apaisante), c’était parfait. Sans parler des dames qui vous proposent des foot massage, pédicure ou manucure sur la plage à des tarifs défiant toute concurrence. (C’est là que j’ai vécu mon épiphanie personnelle, depuis je vis et je pense nail-art. Et je ne comprends pas du tout pourquoi Violette a du réprimer un fou rire à chaque fois que son regard se posait sur mes ongles peints de fleurs de cerisiers) (est-ce que je me suis moquée, moi, de son éruption capillaire dès le premier pied posé sur le sol thai?) (oui). Quant aux restaurants qui jalonnent les plages, ils proposent clairement la meilleure bouffe que nous ayons mangée de la semaine. Je garde encore le goût de ces vermicelles aux gambas et de ce crabe sitôt pêché sitôt cuit à la vapeur et assaisonné de curry et de coriandre. Nous avons fait cette excursion sur la journée mais je déconseille ce choix – dû à notre manque de temps. C’est franchement très dommage de ne pas y passer au moins une nuit. Je ne vous dis pas notre tronche sur le bateau du retour. Jamais l’expression « goût de trop peu » n’aura été si parlante. Sachant qu’au retour nous avons été pris dans des embouteillages monstrueux (la routine à Bangkok, autant vous dire qu’à côté nos propres bouchons sur le périph peuvent aller se rhabiller, eux aussi sont complètement ridicules) et qu’on a fini par penser que si ça se trouvait, à force de rouler comme un dingue, le chauffeur nous avait réellement fait passer de l’autre côté et que, bien que n’étant que gentillesse et bienveillance, on avait quand même été punies d’un quelconque pêché (trop d’affiliation?). Et qu’on avait donc été condamnées à errer pour l’éternité sur des bretelles d’autoroutes thailandaises (mais avec Kit, alors ça allait).

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(ben quoi ?)

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Ah oui, pour tout ce qui est gaulage de malade, les pêcheurs Thai, comment dire ?DSC_2296 DSC_2293

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J4 – Quartier chinois, marché aux fleurs et centre commercial local. Enorme coup de coeur pour le marché aux fleurs. Celui-ci s’étend sur une surface immense et se poursuit par une sorte de rungis local où ‘on trouve absolument toutes les sortes de fruits, légumes, poissons et crustacés que la région produit, sans parler de ce qui est directement importé de Chine notamment. Les fleurs, donc, sont fondamentales dans la culture Thai, on en offre facilement dans les grandes occasions, on décore sa maison que l’on soit riche ou pauvre, on les mange, même, parfois. En bonne occidentale, ce qui m’a le plus frappée restera les orchidées sauvages que l’on trouve par brassées et dans toutes les couleurs de l’arc en ciel. A des prix qui pour le coup vous laissent sur le carreau, genre 5 euros la brassée (une cinquantaine de fleurs par brassées). Mais il y a aussi le jasmin, les roses, les chrysanthèmes, les oiseaux de paradis, etc etc etc. Les odeurs sont décuplées par la moiteur et vous pouvez rester des heures à regarder les femmes fabriquer les ornements en jasmin. A ne pas louper.

Quant au quartier chinois, il est là aussi complètement dingue, tentaculaire et étouffant avec ses centaines de ruelles couvertes et en même temps fascinant parce que rassemblant là aussi l’intégralité de ce que l’on peut avoir envie d’acheter un jour dans une vie. On y a dévalisé une boutique et rapporté pour quelques euros de quoi alimenter une douzaine de collections de gommes fantaisies (ben quoi?), des pinces à épiler kawaï vendues par 30 (on est à deux doigts de monter notre business si vous voulez tout savoir), de la colle à paillettes, un chargeur d’Iphone Hello Kitty qui s’allume quand on le branche (ok, on croyait que c’était une batterie de secours mais on assume quand même) ou encore des sachets de deux mille chouchous (avec les couvercles de tuperware c’est ce qui prend systématiquement la tangente chez moi). On y a aussi mangé les meilleurs Dim Sum de ma vie au Canton House, adresse à retenir, autant pour le cadre suranné de ce vieux resto chinois sans ostentation que pour le goût de ses bouchées vapeurs (celles au crabe sont dingues). C’est dans le quartier chinois que vous trouverez également les boutiques vendant des nids d’hirondelles. Des quoi ? Oui, vous avez bien lu, des nids d’hirondelles. Fabriqués par l’oiseau mâle avec sa salive, c’est un peu l’or blanc de la Thaïlande, fort pourvue en habitats de la sorte. Pourquoi s’arrache-t-on ces nids ? Parce qu’ils ne sont rien de moins que le botox local. Une fois trempés dans l’eau ils se transforment en une sorte de gélatine qui, ingérée en petite quantité tous les jours vous promet parait-il la jeunesse éternelle ou presque.

Malgré mon dégoût de la chose je confesse avoir été tentée mais le prix hyper prohibitif m’en a empêchée. Il n’est pas exclu que là aussi nous montions un business. « This is my nid », genre.

Drôle de pays quand même, quand on sait que l’un des autres trésors du coin c’est un café qui présente la particularité d’être dans un premier temps ingéré par un renard qui en chiant les grains les torréfie en quelque sorte. (et je ne vous parle pas de son sperme qui recueilli sur les arbres sur lesquels il se frotte quand il est en rut sert à fabriquer des parfums rares) (je ne dirai pas qui mais je connais une personne ayant pourtant fait des études juridiques et qui a cru dans un premier temps que l’on fabriquait du café avec le sperme du renard).

Quant au MBK, le centre commercial « local » de la ville (entendre par là sans enseignes européennes type Zara et cie), honnêtement vous pouvez vous en passer, à moins de vouloir vous acheter des coques d’Iphone (et encore elles n’étaient pas délirantes).

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J5 – Marché de Chatuchak (ou Jatujak). L’équivalent des puces de Saint-Ouen, mais en dix mille fois plus grand. Alors je vous avoue avoir été un poil déçue par ce que j’y ai trouvé. J’avais ce souvenir d’il y a quinze ans, dans les boutiques de Kao San road notamment, de kilos de fringues pour quelques centimes, de tees aux imprimés délirants, etc. Là, honnêtement, je n’y ai rien trouvé de plus que ce que je peux voir à Paris. Est-ce que c’est parce que je vis dans le quartier asiatique et que les boutiques de chinoiseries y sont légion ? Ou est-ce une autre conséquence de la mondialisation ? Je ne sais pas mais j’ai plus acheté par souci de rapporter des souvenirs aux enfants et copains que par coup de foudre. Exception faite des sacs à pompons, donc, que l’on trouve à Paris certes, mais à des prix honteux (8 euros la pièce à Chatuchak, près de 250 euros, parait-il, dans une boutique que je ne nommerai pas – parce que je n’ai pas vérifié par moi même – mais qui fait la joie de certaines modeuses parisiennes). Que mes réserves ne vous empêchent toutefois pas d’aller trainer vos guêtres là bas, d’une part parce que je ne suis pas non plus une folle de shopping donc mon avis ne vaut que ce qu’il vaut et d’autre part parce que c’est à voir, l’ambiance y est là aussi très particulière, avec cette caractéristique par rapport aux souks du Maghreb et même aux puces françaises : on ne vous alpague jamais. Résultat, on achète beaucoup plus.

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C’était notre dernier jour et à midi, alors que nous finissions notre Pad Thai dans l’une des guinguettes du marché, le juke box a passé « Somewhere over the rainbow », version hawaienne (mort de Marc Green, etc). Et là comme des cruches, sans se concerter, on a été terrassées par une envie de pleurer tant on avait le coeur gros de quitter tout ça (et aussi Kit, notre guide préféré, notre fée clochette rien qu’à nous, capable de nous trouver la plus jolie des boules à neige en trois minutes chrono ou le meilleur riz sauté au crabe de Koh Samet).

L’émotion nous a à nouveau sauté à la gorge lors de notre dernière soirée, avec, clou du spectacle, une croisière en jonque sur la Chao Praya. Certes un truc pour touristes mais franchement à ne pas rater. Pour une trentaine d’euros par personne vous embarquez pour deux bonnes heures de visite de la ville vue du fleuve. Une façon de découvrir la capitale autrement et de vous prendre pour une James Bond girl. Petite musique thai qui va bien, cocktails aux petits oignons, ballet incessant de bateaux sur l’eau, temples dorés et illuminés et soudain cette prise de conscience : on est au bout du monde. Rien que pour ça, pour cette excitation que provoque cette simple pensée, je reviendrai à Bangkok.

Un immense merci à Expedia.fr pour cette invitation et ce programme parfait. Et aussi à ma copine de voyage, sans qui rien n’eut été aussi fun.

Edit: niveau météo, nous avons eu de la chance, 40° et un ciel souvent blanc mais de la pluie uniquement le soir, une demi-heure tout au plus. La meilleure saison pour partir reste leur été qui prend actuellement fin. Dès juin ce sera la saison des pluies mais d’après Kit (dont nous buvions les paroles), il ne pleut pas tout le temps non plus et les billets et hôtels sont moins chers de juin à octobre). Quant au budget, compter environ 800 euros pour un billet d’avion. Les hôtels sont bon marché, le nôtre, un 4 étoiles, coûtait pour une chambre de base, environ 60 euros la nuit. Cela vous donne une idée du tarif dans les hôtels plus « roots ». La nourriture est quasi donnée, les taxis aussi (en moyenne deux à trois euros pour une course) et les trains et bus sont également très bon marché.

 

84 comments sur “Thaïlande ou la vie qui pulse”

  1. Marje a dit…

    Depuis quelque temps, je fais une cagnotte pour m’offrir un beau et long voyage pour mes trente-dix ans … Je rêvais de Bali, puis tu m’as fait hésiter avec l’Ile Maurice, puis la Gaudeloupe et maintenant Bangkok ! Tu es un lonely planet ! Bon retour …

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  2. Cetroinzust a dit…

    Mon premier tour en Asie, l’annee derniere, en Coree (du Sud, hein) (courageuse mais pas temeraire non plus ^^) m’a donnee le gout de ce continent que je ne connais pas. Et moi qui cherchais une destination pour quelques jours en janvier avec mon Grand Brun de cheri, histoire de faire une pause dans notre trajet Australie-Reunion-back to Australie, je me dis que Bangkok pourrait etre rudement chouette. J’avais vu des reportages qui me tentaient bien, le Lonely Planet est plutot formel et ma foi ! voila encore un echo qui fait tres envie…
    M’en vais jeter un oeil aux billets d’avion, then!
    Bonne journee !

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  3. luna a dit…

    Merci pour ce billet, j’ai eu l’impression d’être loin très loin de PARIS le temps de te lire. Et félicitations pour la nouvelle version de ton blog, tout y est parfait, l’essentiel étant pour moi de continuer à te lire quotidiennement.
    et courage pour le retour sur « terre » , le décalage risque d’être intense.

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  4. Eloooo a dit…

    Ça donne très envie de s’échapper de la folie du quotidien. Je n’ai jamais été en Asie… qui sait, peut-être un jour…
    Balai incessant? Pas certaine que ça s’écrive comme ça! 😉 (jet lag quand tu nous tiens ^^, je ne vois que ça, tu as fait Sciences Po quand même!)

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  5. William Réjault a dit…

    Haaaaan merci.
    Bon, je vais y aller.
    J’ai commencé à regarder le billet sur iPhone mais 5 jours après, les photos étaient toujours pas arrivées 🙂

    Merci !!

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  6. Shupi en Suisse a dit…

    Tout a fait d’accord avec toi, l’Europe est en train de perdre de sa « superbe ». Dans quelques années, ce sont nos enfants qui iront quémander des permis de travail en Asie ou même à Istanbul. Aujourd’hui déjà de nombreux jeunes Turcs quittent l’Allemagne ou la Suisse et rentrent au pays pour devenir entrepreneurs et ne pas être cantonnés à des jobs mal payés d’immigrés. Et là-bas, ils réussissent! As-tu remarqué la propreté dans le tram à Istanbul? Les gens respectent les biens publics.
    Quand on voyage et qu’on prend conscience de tout ça, ça fait réfléchir. Me suis demandée si ça ne serait pas plus judicieux pour mes enfants qu’ils apprennent le chinois ou le turc au lieu de l’allemand et de l’espagnol.

    Et sinon, tes photos…waouhhhh! T’as pris des cours? C’est devenu carrément pro ;-)))))

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  7. DOMINIQUE a dit…

    Merci d’avoir si bien communiqué tes impressions, tes coups de cœur, bref c’est un super billet qui fait rêver.
    Bienvenue ici, et repose-toi : tu dois être lessivée et légèrement déconnectée !

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  8. Made Lé Là a dit…

    L’arrivée sur koh samet depuis le bateau bleu fut un des moments magiques de ma vie, peut être même le plus magique !
    J’ai adoré cette île, j’y suis allée il y a … longtemps et je suis rassurée de retrouver mes sensations à travers ton expérience.
    Grosse envie d’y retourner du coup !
    Bonne journée et MERCI pour ce voyage émotionnel dans le temps.

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  9. Chag a dit…

    T’es une pute, mais t’es quand même vachement bonne niveau photo. Et pas qu’en photo, si tu vois ce que je veux dire. Enfin les mamours, ce sera pour demain. Aujourd’hui, t’es encore un peu une teupu. Et ta cagolina de copine avec.

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  10. SmouikSmouik a dit…

    Au fond, je crois que c’est Chag qui a raison (pour les qualificatifs fleuris et délicats)…
    Plus sérieusement, je crois que je partage ton impression sur ce mouvement de fond qui a saisi les pays dits ‘en voie de développement’… Sinon, je me suis régalée avec tes photos, celle du bébé dans son seau est EX-TRA-OR-DI-NAI-RE !

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  11. ingrid a dit…

    Merci pour ce joli billet très complet !! je ne crois pas que si je surmontais ma phobie de l’avion…ça serait ma première destination…. mais tu m’as fait voyager grâce à tes photos..alors je t’avoue..la meilleure photo..c’est celle où vous êtes toutes les deux avec votre t-shirt bleue…la photo est super ! (je veux le même t-shirt !! :-)….)…
    et les mets asiatiques sont vraiment alléchants…(moi dès qu’il y a des gambas, du curry, des nouilles..des épices et des condiments..J’ADORE !!!!)..et les fleurs…on en a plein les yeux !!!

    merci merci

    j’vais aller faire un tour sur le blog de Violette par curiosité !!!…. 😉

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  12. Bérengère a dit…

    Quoi de mieux un lundi matin, une fois les filles à l école, que de partir virtuellement en Thaïlande ??? Merci caro et violette pour vos récits et photos de ce sacré trip ! Les guides voyages n ont qu à bien se tenir ils tiennent là une sacrée concurrence !
    Bonne journée

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  13. Marine92 a dit…

    Il ne faut jamais dire « Fontaine, je ne boirai pas de ton eau! »
    Pas mal de monde dans mon entourage me vantait les mérites de la Thaîlande, mais avec photos à l’appui, je dois bien avouer, que la Thaïlande rentre dans mon champs des possibles…
    Ca me fait bien envie finalement ! je vais étudier ça!

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  14. Mimosas a dit…

    Purée, je veux y aller !
    Pis alors cette photo du petit chou trempant dans le seau…. j’adore.
    Merci Caro pour ces moments virtuels partagés.

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  15. Caroline a dit…

    je reste aussi bloquée sur le petit qui barbotte dans son sceau… tes photos sont magnifiques et donnent l’impression de sentir l’ambiance là bas… à paris le soleil réchauffe les coeurs, avec tes petits et ton churros je suis certaine que le retour sera un peu moins dur…

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  16. Maïwenn a dit…

    Merci pour ces photos ! Une petite correction : la meilleure période pour visiter c’est l’hiver (particulièrement novembre, décembre et janvier. Températures agréables et ciel bleu garanti. Et été (mars-mai) il fait beaucoup trop chaud.

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    • Caroline a dit…

      oui tu as raison je me suis emmêlée les pinceaux, c’est en effet durant les mois de notre hiver qu’il est le plus agréable d’y aller. c’est aussi là où il y a le plus de monde et où les billets sont les plus chers… :(((

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  17. Chris a dit…

    Je viens de vous lire Violette et toi. J’adore vos récits et photos de voyage. Vous savez faire ressentir et donner très envie de découvrir.

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  18. nath a dit…

    C’est sublime ! je n’ai pas le temps ce matin de lire ton mail fleuve, j’y reviendrai.
    Tes photos sont sublimes. Le savoir-faire de ces femmes avec les fleurs est incroyable…
    Et cet enfant qui barbote, les yeux dans les yeux avec son animal en plastique… trop beau !
    ça fait longtemps que je n’ai pas commenté, mais j’adore toujours autant… merci de nous faire partager tes aventures et ton ressenti, Caro.

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  19. Françoise du Monop a dit…

    Caro, mon agente de voyage préféré!!
    la plus fiable, celle qui fait les photos les plus belles, et dont les commentaires me parlent complétement!!
    grâce à toi, j’ai déjà entrainé mon Homme 2 fois à Istanbul !!
    Tu vas pouvoir retrouver un petit bout de Bangkok dans ton quartier et avec le monop!!
    Bisous

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  20. Françoise du Monop a dit…

    Nous y repartons en septembre une semaine,, j’ai trouvé un 2 pièces en location avec terrasse sur la rive asiatique…:))
    Moi aussi je suis tombée amoureuse de cette ville (j’avais vraiment adoré ton voyage à Istanbul) et pour Bangkok, tu réussis à me la rendre aimable, alors que ds ma tête c’était devenu une grand métropole déshumanisée!!
    Merci encore!!

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  21. pomponette-13 a dit…

    C’est un pays qui m’a l’air tout à fait magnifique et étonnant. Je pense que si l’on peut y aller cela vaut le coup d’oeil. Et je suis persuadée que dans 10 ou 20 ans, c’est la Chine et tous ces pays qui auront pris le pouvoir, cela ne fait aucun doute. Ya qu’à voir le nombre d’objets :  » Made In China  » .

    Et pourtant, elle est belle notre France … =)

    Bon retour aux sources Caro

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  22. caelle a dit…

    Franchement, la vue de ce pied manucuré sur une plage de sable immaculé pour des gens qui se demandent si un jour, ils vont enfin pouvoir vivre sans chaussettes, c’est de la torture 🙂
    Sinon, comme d’habitude, j’adore les photos. Tu sais capturer les détails.

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    • Plum´ a dit…

      On vit très sans chaussettes et on passe de 14°(à l’extérieur) à 40°sans problème 😉 (il est où le n°du docteur déjà?)

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  23. Melilo a dit…

    Très belles photos!
    Je ne commente pas d’habitude, mais je voulais tout de même conseiller aux gens qui vont se rendre en Thaïlande (ou ailleurs) de ne pas consommer de café chié par un renard. J’avais entendu parler du café qu’on récoltait dans les bouses d’éléphant, et il paraît que ça a très bon goût, mais le renard c’est plus problématique. Il y a un certain nombre de canidés qui sont porteurs de l’échinococcose et qui l’excrètent dans leurs selles, or c’est une maladie très grave, qui peut être mortelle (elle provoque des kystes dans les poumons, le foie…).
    Après, pas de panique, c’est une maladie assez rare. Je me suis cependant permis de signaler qu’elle existait parce que je ne sais pas du tout comment ils préparent leur café en Thaïlande. Si c’est la méthode classique avec torréfaction/séchage, etc…, il n’y a pas de problème, les oeufs potentiels n’y survivront pas.
    Plus d’infos :
    http://archive.ispub.com/journal/the-internet-journal-of-tropical-medicine/volume-2-number-2/a-summary-of-hydatid-disease-in-thailand.html#sthash.6t6Ug5UW.dpbs

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  24. frederique-etc a dit…

    Beau résumé de ta semaine, avec des photos qui confirment tes écrits !
    C’est notre grand voyage de fin d’année, une première fois en Asie aussi.
    Déjà que j’ai vraiment hâte de découvrir la Thaïlande, là, je bave carrément devant mon clavier.
    Le petit dans le seau, j’adore aussi !

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  25. reine a dit…

    Oh Merci, merci , merci!!! j’ai adoré ce billet, je te voue une immense reconnaissance pour ce dreamy moment dans ma matinée si morne….et à l’actualité si triste …. et les photos sont remarquables….
    Tu dois être crevée du jet lag , non?

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  26. Moon a dit…

    C’est vrai, le vieux continent ne l’a jamais été autant qu’aujourd’hui!
    Merci pour ce voyage en photos et ton ressenti qui donne immanquablement envie d’y aller (même si tu prêches une convaincue), j’attends juste que mes enfants grandissent un peu…

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  27. Madile a dit…

    Un bien beau reportage, et qui fait bien envie ! que de fleurs ! rien que les photos sont totalement dépaysantes, et ton texte très bien écrit, comme d’habitude !

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  28. Dorémi a dit…

    Merci, merci, merci pour ce récit et ces photos… Un jour on pourra peut-être percevoir toutes les fragrances depuis nos ordis. En prime, vous avez rapporté quelques rayons de soleil dans vos bagages 😀
    Quelle belle collection de jolis souvenirs vous avez…

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  29. Ccil13 a dit…

    Merci, merci, merci! Quelques belles madeleines de Proust à déguster, plein de bons plans pour Bangkok que je ne connais donc pas encore, de belles images à savourer et au final une grosse envie d’y retourner. A bientôt!

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  30. AnneduSud a dit…

    Toutes tes photos me mettent le cœur à l’envers. Elles sont superbes. Juste un rêve: y retourner.
    Maintenant tu n’as plus qu’à découvrir d’autres pays avec Expédia. Suggère leur le Cambodge, la Birmanie, le Laos, la Malaisie, l’Indonésie. Je suis certaine que tu seras convaincante!

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  31. emmicat a dit…

    rhaaaaaaaaaaaaaaaa le jus de grenade du quartier chinois…..
    on en a pris avec mes filles par hasard, et puis sur les deux heures où on a trainé dans le coin on en achetait à chaque vendeur – c’était trop bon!!!!!!

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  32. Tan a dit…

    L’histoire du café tiré des chiures d’animal on avait eu la même en Indonésie ! Est-ce qu’il est vraiment meilleur ou est-ce que c’est juste un attrape-touriste international, aucune idée 😉

    Les fleurs et le gamin dans le seau sont sublimes. Je ne connais pas la Thaïlande mais entre toi, Violette et les deux voyages de mon frère là-bas, ça me donne sacrément envie !

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  33. Metoo a dit…

    Merci , super les photos! J’adore le bébé qui se baigne dans le seau , j’adore ! Il est craquant le bout de chou ! Faut dire 40 degrés , pffffff…. Un peu trop , ah , jamais contente !

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  34. Xochitl a dit…

    J’ai très envie de découvrir la Thaïlande depuis longtemps et tes photos commentaires ne font que renforcer cette envie. D’autant plus que le temps et l’ambiance qui planent sur Paris en ce moment donnent des envies de billets aller simple sans retour.

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  35. Frédérique a dit…

    Merci pour cette merveilleuse parenthèse exotique au milieu de ma grisaille lyonnaise. J’ai juste envie de faire ma valise et sauter dans l’avion maintenant, c’est malin ! 😉

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  36. Sabine a dit…

    C’est décidé: je pars 🙂 Même si pour y arriver je dois abandonner: fringues, vernis, restos & clopes!! Ton reportage est formidable (comme toujours); tes photos magnifiques!!
    PS: J’adore la façon dont tu mêles émotions et humour…

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  37. Covima a dit…

    Quand j’ai vu « billet fleuve », je me suis dit OK je reviens plus tard. Quel compte-rendu ! Moi qui n’ai jamais mis les pieds en Asie, tu as cette belle façon de raconter qui fait que j’avais presque l’impression d’entendre la mer, la foule ou la circulation au fur et à mesure que les magnifiques photos défilaient. La Thaïlande est depuis toujours ma destination rêvée n°1 là-bas, et ce n’est pas ton récit qui va calmer l’envie… Ma photo préférée est je crois celle de l’enfant dans le seau d’eau 🙂 Ce sont des taxis les voitures roses ? Et alors, le coup de bambou (si j’ose) : « somewhere over the rainbow » et Mark Green, et l’émotion qui remonte.
    Malgré ça merci ça fait du bien ces images !

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  38. Martine a dit…

    Je suis allée en Thailande il y longtemps et j’ai adoré votre reportage. Je m’y suis crue, les photos superbes nous transportent dans cette ambiance, on sent presque les parfums. Bravo vraiment. Plein de subtilité ce billet. Et maintenant j’ai envie d’un jus de grenade !!! C’est malin !.

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