Samedi, le tour de France passait devant chez mes parents. Quand je dis devant, n’y voyez pas de figure de style: littéralement sur la route qui borde leur maison. Le Tour, je l’avais vu il y a longtemps, (très) en haut du col du Granon, que seuls les fins connaisseurs du Briançonnais peuvent connaitre. J’en garde le souvenir d’une cohue terrible, dans une ambiance hystérique et saturée de chaleur. Mais j’étais repartie avec ma casquette Ricard et ça, ça n’a pas de prix.
Vous dire que je suis une passionnée de course à vélo serait mentir mais, j’avoue, je peux aisément bloquer un après-midi devant, dans un semi coma, hypnotisée par les travelings depuis les hélicos, les noms des villages traversés et ceux, non moins exotiques, de coureurs capables de me faire vibrer le temps d’un sprint. Une fois l’étape terminée en revanche j’oublie jusqu’à leur existence. En lire plus »