Mois : décembre 2013

Ferveur guadeloupéenne

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Difficile de ne pas vous envoyer une petite carte postale depuis ce côté ci de l’Atlantique. Lorsque nous étions venus en Guadeloupe en février en amoureux, nous nous étions promis d’y retourner avec les enfants, tant cette île nous avait charmés. Nous n’avions pas imaginé que ce voyage s’effectuerait finalement si vite après cette première visite. C’est en novembre, après une énième visite de maison moche que nous avons pris la décision de manger une partie du capital de cette hypothétique demeure, pour aller nous la couler douce au nouvel an. Pas très raisonnable, pas très « long terme » comme investissement, mais je crois que définitivement, nous sommes plus portés vers la mer que la pierre… En lire plus »

So long 2013…

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J’ai toujours adoré les rétrospectives. Autant je suis minable en résolutions, autant je suis la reine de la nostalgie. Surtout, j’ai l’impression que regarder derrière soi n’empêche pas pour autant de penser à demain. Comme si me rappeler du chemin parcouru, qu’il ait été facile ou semé d’embuches m’aidait à entamer le cycle suivant (je ne saurais pas trop l’expliquer mais je visualise une année civile comme une sorte de cercle, ce qui pourrait laisser penser que je tourne en rond, mais ce serait plutôt comme des cercles qui s’empilent les uns sur les autres) (je ne suis pas (si) folle vous savez) (puisque vous insistez, c’est un peu comme une piste, dans ma tête, avec un genre de ligne de départ en guise de 1er janvier) (ça tourne dans le sens des aiguilles d’une montre).

Et puis le blog a tendance à favoriser ce rituel du bilan, c’est facile avec ce journal quasi quotidien de se souvenir de ce qui a marqué ces douze derniers mois. Cette année je me suis dit qu’une mosaïque vaudrait mieux que de longs discours, mais si je devais donc retenir les faits les plus forts, je dirais ceci… En lire plus »

Elephanz: deux garçons dans le vent

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Hier j’ai rencontré Jonathan Verleysen, aux manettes avec son frère Maxime du groupe Elephanz, l’un des plus prometteurs de la scène française (je suis la critique musicale). J’aime bien parfois sortir de mon domaine de compétence, la musique en effet m’accompagne quotidiennement mais je n’ai en la matière que très peu de connaissances précises, ma carrière de guitariste ayant avorté le jour où mon prof, dont j’étais amoureuse, a cédé sa place à sa femme, lui même ayant des projets plus excitants que d’enseigner trois accords à une dyslexique des mains.

Pour une interview pointue sur les influences de ce jeune groupe, il faudra donc repasser. En revanche, comme à chaque fois que je me trouve face à un artiste, un vrai, un qui a décidé un beau jour que sa vie ce serait ça, manger parfois de la vache enragée parce que c’est le prix à payer pour assouvir sa passion, je l’ai interrogé là dessus: comment devient-on ce que l’on a toujours rêvé d’être ? Comment se passe le processus créatif ? Quelles sont les sources d’inspirations ? Et s’il était une ville ? (j’ai fini par mon habituel petit portrait chinois, je suis l’impertinence journalistique). Voici un peu en vrac et pas tellement dans l’ordre ce que j’ai retenu de ce joli moment au Zimmer, qui devient peu à peu « mon » endroit, et même si aucun serveur ne m’y reconnait (fantasme number one de la wanabee parisienne que je suis), j’avoue, j’adore prononcer ces mots puants de prétention: « voyons-nous aux Zimmer, c’est là que je fais mes interviews ». En lire plus »

Reversible: résultat du concours

Vous pouvez cesser de participer, le churros vient de tirer la gagnante (mais je tiens à rassurer les participants il n’aurait pas fait la fine bouche s’il s’était s’agit d’un gagnant) : c’est le commentaire 135, Une Ronde aussi, qui vient d’être honorée en grande pompe. Et je dois dire que cela me fait particulièrement plaisir parce que la damoiselle est une habituée des lieux et qu’elle a supplié des milliers de fois le churros de daigner la distinguer sans que jamais son nom ne sorte.

Une Ronde aussi, il ne te reste plus qu’à m’envoyer par mail ton adresse postale !

Un grand merci à tout le monde pour vos commentaires enthousiastes et n’oubliez pas, si d’aventure vous souhaitiez craquer sur le site, le code CARO10 vous donne une réduction de 10% sur tous les produits.

#idée cadeau : un objet Reversible (concours inside)

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Je suis super contente de vous parler de Reversible, cette petite marque qui monte, pour plus d’une raison. D’abord parce que les créateurs, Jean-Marc et Marie sont deux Lyonnais et comme chacun sait – ah non ? – moi aussi (j’ai fait sciences po également). Ensuite parce que ma BFF de mon enfance, ma Béa, fait désormais partie de leur aventure. Et enfin parce qu’ils ont eu une idée que je trouve hyper ingénieuse : faire du design et de la mode à partir d’un matériau voué normalement à la benne: les bâches. Vous savez, ces bâches publicitaires que l’on voit par exemple sur les cours de tennis ou dans les stades de foot ? Et bien chez Reversible, on en fait des sacs, des vide-poches, des pochettes pour tablettes, des boîtes de rangement, des poufs, etc etc etc. Chaque objet est par définition unique puisque coupé dans les bâches récupérées. Et le résultat est bluffant. Lorsque je suis allée chez ma copine Béa il y a quelques jours, dans sa maison – qui me fait pâlir de jalousie, je ne m’en remets pas – il y avait ce vide-poche dans lequel elle stocke ses magazines, j’ai poussé des petits cris en disant que je voulais le même et pof, elle m’a donc raconté son histoire. De fil en aiguille, je me suis dit que ça me ferait drôlement plaisir donc de prendre un tout petit peu part à ce projet et par là même de recréer un lien jamais rompu. En lire plus »

Un lundi en pleine conscience

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Comme chaque année, cette dernière semaine avant les vacances s’annonce aussi interminable et difficile que les ultimes mètres d’un marathon (notez que ce n’est qu’une comparaison purement rhétorique, je ne sais pas exactement de quoi je parle, je n’ai jamais réussi à dépasser les 10 minutes de course lors de ma très courte phase d’addiction au running).

Les enfants sont exténués (= « tu comprends jamais rien de toutes façons », « j’ai rien dit », « non mais c’est booooon, là », « t’inquiète », « je vais le faire », « je l’ai déjà fait hier », « c’est pas moi c’est… (lui, elle, toi, eux, etc)), le churros part en sucette tant ses dernières et courtes vacances semblent loin et moi je me détecte une maladie incurable par jour, ce qui me connaissant est le signal imparable d’une nécessaire coupure, notamment de l’internet mondial (j’envisage de me faire volontairement bannir de Doctissimo).

Bref, je vais tenter de tenir le rythme des billets jusqu’à vendredi, sans vous l’assurer – d’autant que dans mon programme bien glam de la semaine il se peut que je passe par la case arrachage de dent (2013 s’achève sur une bonne vieille cuvée dentaire) et là je ne réponds plus de rien – et ensuite je crois qu’une fois n’est pas coutume, je vais fermer le rade le temps de recharger les batteries. Cette année aura été professionnellement l’une des plus riches jamais vécues, ce que je prends comme une bénédiction, mais la contrepartie, évidemment, c’est cette peur de la page blanche qui ne fait paradoxalement qu’empirer. J’ai toujours tapie au fond de moi cette peur que l’inspiration soit comme les réserves de pétrole, épuisable et non renouvelable. Que deviendrais-je alors si soudain il n’y avait plus de mots ? Entendons nous bien, je suis tout à fait conscience que la terre ne s’arrêterait pas de tourner mais c’est que je ne sais vraiment rien faire d’autre que scribouiller à droite ou à gauche (surtout à gauche, hin hin hin).

Ceci étant dit, pour l’instant, j’en ai encore un tout petit peu sous le pied, j’en veux pour preuve ce besoin impérieux de partager quelques pensées ou coups de coeur avec vous. Dont acte.

A part ça, donc… En lire plus »

Dis, tu veux quoi pour Noël ?

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Les Galeries Lafayette m’ont proposé de faire une sélection spéciale Noël sur leur site Internet. Je me suis souvenue que certaines d’entre vous partageaient mon angoisse quand vient le temps des cadeaux pour les hommes. Je ne suis pas certaine de vous aider énormément sur ce coup là, vous remarquerez que mon choix se porte sur des objets assez conventionnels. Mais pour avoir échoué un bon nombre de fois dans des tentatives fofolles – du genre plateau marocain, bracelet et même BD coquine manifestement trop HOT pour ce petit coeur prude – je fais désormais dans le classique, alternant entre le joli pull (les hommes en marinière font de drôles de choses à mes ovaires), la sacoche (ça c’est parce que mon père en a toujours eu, bien avant que ça ne fasse partie de l’uniforme des hipsters, il portait ce qu’on appelait alors avec un certain mépris un baisenville, je le vois encore partir au travail avec son bleu, sa gamelle et sa sacoche, il était classe mon papa), les montres (j’aime bien les hommes à montre, aussi, cherchez pas) et les cheches, parce que ça aussi, don’t ask why, ça me rend toute chose.

Pour le reste, une énième robe noire, celle-ci me semble hyper confortable et avec ses mini sequins, très « esprit de Noël », des bottines et des salomés graou, une blouse un peu sage mais pas que, un tutu pour les petites filles, un sweat pour les garçons et enfin, pour nous parce qu’après tout, hein, ce rouge à lèvres dont la couleur me fait bondir de joie, un vernis qui claque et des ombres à paupières Sisheido, les plus belles du marché parait-il, j’ai sélectionné la nuance qui me convient le mieux mais il y a plusieurs palettes pour tous les yeux.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui !

Partenariat Galeries Lafayette
EDIT: Tous les liens fonctionnent désormais 🙂

 

Encore… une robe noire ?

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Il y a quelque temps j’ai repéré cette robe sur Asos et me suis empressée de l’acheter, après avoir partagé mon petit craquage sur Facebook (j’ai une vie bien remplie vous voyez). Et j’avais promis à celles qui étaient tentées sans vraiment être certaines du résultat de venir vous rendre compte de la bête. J’avoue, ce qui m’a convaincue d’acquérir ma 123ème LBD (little black dress pour les non fluent) c’est ce noeud drapé devant, qui semblait me tendre les bras en hurlant: « tu pourras reprendre du dessert sans que ça se remarque quand tu te relèveras ». J’avais néanmoins un peu peur de l’effet « c’est pour bientôt », les robes « housse » comme on en trouve par exemple pas mal chez COS me font souvent, au mieux ressembler à une femme enceinte, au pire à une commode. Mais finalement, rien de tout ça, enfin, peut-être que si, mais j’aime énormément justement que cette robe ne vienne pas souligner telle ou telle courbe, parfois c’est agréable aussi de ne pas avoir en tête ce ventre qu’on ne saurait voir, cette taille que l’on voudrait ceci ou cela ou ces seins qui n’en finissent pas de se montrer. Et puis ce qu’elle perd en « ajustement », elle le gagne en dévoilement de jambes. Sans parler de cette fermeture éclair qui descend vers les reins, j’aime bien l’idée de demander à mon aimé de m’aider à la dézipper. En lire plus »

J’aime #43

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Un immense merci tout d’abord pour tous vos commentaires hier, c’était très poétique et réconfortant de lire toutes ces belles choses sur « vos » endroits, qu’ils soient à Paris, Mulhouse, Nantes, Toulouse ou encore Chambéry. Je crois qu’on est chez soi là où on aime, peut importe l’objet de cet amour. Je crois aussi que l’on peut changer de chez soi et même en avoir plusieurs. Une fois posté, j’ai trouvé ce billet incomplet, j’aurais voulu ajouter que la place des Abbesses était pour moi l’un des endroits les plus romantiques de la capitale parce qu’un soir on s’y était dit avec le churros qu’on allait poursuivre notre histoire prématurément interrompue, que je pleurais toujours un peu lorsque je passais rue du Grand Prieuré, là où mes twins furent conçus, que j’aime la rue Jean-Pierre Timbaud où tous les ans je vais voir ma gynéco et que je m’arrête systématiquement à la boulangerie où enceinte j’achetais ma part de flan, que je ne suis jamais entrée dans la Géode mais que j’adore la cité des enfants de la Villette ou encore que certaines rues du 20ème me rappellent des soirées endiablées. Que rue de Charonne nous vécûmes heureux et que ces souvenirs sont aussi doux que douloureux. Et aussi que j’ai comme toute Parisienne qui se respecte un café « madeleine », pour moi c’est chez Camille où tant de choses se sont dites, chantées et pleurées. Et enfin que cette station de métro à Palais Royal inventée par Jean-Michel Othoniel est évidemment la plus jolie de Paris…

Voilà, à part ça deux ou trois j’aime pour la route… En lire plus »

Je suis parisienne ça me gêne, ça me gêne…

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C’est semble-t-il à la mode ces derniers temps dans les magazines ou sur les blogs de dresser le portrait de la Parisienne type. Honnêtement, je ne sais pas qui se reconnait dans ces caricatures, décrivant plus précisément une sacrée connasse qu’une habitante de la capitale. Non parce que guess what, on peut vivre ici et avoir d’autres préoccupations que celles d’entrer au Baron, d’avoir « sa » table au Flore ou d’attendre un an avant de convier une nouvelle amie dans sa maison du Luberon. En fait c’est assez étrange comme à chaque fois que je lis ces papiers j’ai l’impression que ça n’est pas « LA Parisienne » qui est décrite mais une espèce d’hologramme d’Ines de la Fressange, papesse auto-déclarée du bon goût et de l’élégance pour qui sortir du triangle « Louvre – Tuileries – Montaigne » est aussi risqué que de partir en week-end à Bangui. En lire plus »