Cinq choses que je n’ai (je crois) jamais dites ici…

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Vous l’aurez voulu, voici donc cinq choses que je n’ai encore – je crois – jamais racontées ici (et là je regrette d’avoir lâché le morceau hier sur mes amis les platanes, ça m’en aurait fait déjà une, caramba).

– 1 – Quand j’étais petite, mes frères n’étaient alors pas nés, nous rendions parfois visite à une tante de ma grand-mère, qui vivait dans un village de la Loire, nommé Bourg Argental. Je me souviens encore de l’odeur de son appartement, un mélange de renfermé, de soupe à l’oignon et de four à charbon. Je n’ai jamais connu son vrai prénom, tout le monde l’appelait Zizi. Elle était gentille comme ça n’est pas possible, elle piquait un peu quand elle nous embrassait et sentait un peu le graillon mais ça n’était pas grave. Elle n’avait pas le sou, comme disait ma grand-mère – qui l’adorait -, mais avait toujours un « petit quelque chose » pour nous dans des boîtes à gâteaux en fer qu’elle recyclait. Elle y entreposait notamment des centaines de boutons. Un jour elle est morte et je me rappelle que ma grand-mère fut très triste, ma mère aussi, parce que Zizi c’était vraiment quelqu’un. Naturellement, ma mamie a hérité de ses boites à trésors. Des années plus tard, alors que mon frère âgé peut-être de cinq ou six ans avait craqué un bouton de son pantalon, elle lui a lancé: « va m’en chercher un dans la boîte à Zizi que je te le recouse ». Je crois que je me souviendrai toute ma vie de l’air terrifié de mon frère, à l’idée d’aller piocher un bouton dans une boite remplie de zizis. C’est devenu l’une de ces histoires de famille, que l’on se raconte à tous les Noëls et qui fait la joie de tous, sauf du principal intéressé.

– 2 – Quand j’étais en 1ère, je suis partie en voyage linguistique en Allemagne avec mon meilleur copain de l’époque dont j’étais – évidemment – amoureuse. J’aurais fait n’importe quoi pour l’impressionner, d’ailleurs j’ai fait n’importe quoi. On a d’abord séché les cours prévus dans le cadre de ce séjour, puis on s’est acheté des bières qu’on a bues dans la rue et enfin, on est allés faucher une quantité d’objets inutiles dans un grand magasin, convaincus que comme on était Français, ils ne nous verraient pas (genre « pas compris, pas pris ») (j’avais pas encore fait sciences-po). On a fini au poste de police. (je crois que je l’ai déjà racontée en réalité mais comme c’est un peu mon seul acte transgressif de l’adolescence, j’avoue que j’en suis assez fière). Je ne sais pas ce qui a été le pire dans cette histoire: l’interrogatoire durant lequel je pleurais à gros sanglots sans rien comprendre de ce qu’on me disait, le regard consterné de ma mère d’accueil venue me chercher (j’étais là depuis 24h) ou le fait qu’on m’ait confisqué en guise d’amende l’intégralité de mon argent prévu pour la semaine. A moins que ce soit d’avoir dû avouer à mes parents mon forfait, menacée par la Wehrmacht d’un envoi du procès verbal à mon domicile. Procès verbal qu’ils n’ont jamais reçus. J’en garde depuis une certaine dent contre les Allemands.

– 3 – A peu près à la même époque avec ma bande d’amis, on jouait souvent au poker, sans vraiment en maitriser les règles, l’objectif étant surtout de finir à poil (au lieu de jouer de la thune, on jouait notre vertu). C’est ainsi qu’une nuit avec ma copine Béa on s’est retrouvées à faire le tour de la résidence en tenue d’Eve. Pour se retrouver dans l’ascenseur avec les voisins de ses parents. Ce fut la fin de nos parties de poker.

– 4 – Le premier garçon que j’ai embrassé avec la langue était bien plus âgé que moi, c’était un bidasse (à l’époque il y avait encore le service militaire, DIEU MERCI (sinon je serais peut-être restée encore dix ans vierge de la pelle) et c’était sur le bateau qui partait pour la Corse. J’avais invité une copine cet été là, qui avait elle aussi les hormones au taquet. Mon père nous a couru après toute la nuit sur le ferry. Le lendemain matin, je me souviens de tous ces bidasses au garde à vous sur le port, et de ma copine et moi leur faisant quelques signes de la main, pendant que ma mère me regardait avec une sorte de consternation mêlée d’effarement. Où était passée sa petite fille ? A nous deux cette nuit là on a galoché environ six soldats du feu (ils partaient pour éteindre les incendies) (autant vous dire qu’ils n’avaient pas le feu qu’on avait quelque part avec ma pote). Deux semaines plus tard, mon amie est tombée malade comme un chien. Mononucléose ET hépatite. Par je ne sais quel miracle, je suis passée au travers. Mes parents ont été ravis, quand il a fallu trouver un médecin alors qu’on campait sur la plage comme des sauvages. On n’a plus jamais invité cette copine qui avait parait-il une très mauvaise influence sur moi.

– 5 – J’ai été standardiste dans un monastère.

113 comments sur “Cinq choses que je n’ai (je crois) jamais dites ici…”

  1. annie a dit…

    Caro,

    Une chose que je n’ai jamais dite sur moi à personne, même pas à mon analyste: j’en pince pour vous et suis à deux doigts de faire mon coming out.
    Sinon, à part ça, je vous la souhaite bonne, entendue par-là, la journée.
    Annie.

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  2. Geneviève a dit…

    Excellent ! Le premier souvenir me ravit, le deuxième me rappelle des vacances en Allemagne où j’ai fait n’importe quoi, le troisième me fait bien rire, une vraie scène de film, le quatrième me rappelle mon premier baiser avec la langue: un mec que je n’aimais pas tellement mais que j’avais honteusement dragué pour ne pas mourir idiote; son père était rentré dans la pièce au moment fatidique… Et le cinquième me fait vraiment rire quand on sait par ailleurs que tu ne détestes pas bouffer du curé (mais curé et moine, ce n’est pas pareil encore)
    Bonne journée !

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  3. Marje a dit…

    J’adore … J’ai beaucoup ri à la lecture de tes aveux mais en même temps je me dis que mes aînés ne sont pas loin de l’adolescence et là je ne ris plus du tout … Bonne journée

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  4. Madame H a dit…

    Le teasing de fou sur le dernier ! Je suis au taquet, là : comment peut-on être standardiste dans un monastère ? Sinon, la boite à zizi, c’est vraiment formidable …

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  5. Desperate Teacher a dit…

    Mais les gens appellent un monastère pour dire quoi? Et carrément y’a besoin de plusieurs lignes? Genre « ne quittez pas je vous passe Frère Tuck? »
    Cette dernière phrase/ révélation laconique me ravit, trop on voit que tu maitrise les codes de la narration parce que t’écris une série et que tu sais trop faire du cliffhanger…

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    • Eliane a dit…

      Je pense que c’est plutôt « vous avez une confession à faire, ne quittez pas! »
      « Quoi, qu’entend-je? Vous avec chopé des maladies en bavouillant avec des bidasses?!?, ne quittez pas, frère Tuck va vous expliquer la vie! »

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    • Chag a dit…

      « Allo-oui-bonjour, Monastère du Pédenone, Caroline à votre écoute. Pour :
      – faire un don capillaire aux moines, tapez 1
      – imprimer des coloriages enluminures pour vos enfants, tapez 2
      – dealer du vin de messe, tapez 3
      – connaître les secrets du Chaussée aux Moines, tapez 4
      – connaître enfin le plaisir de sonner des cloches Ring-a-bell, tapez 5
      – glaner les restes d’hosties pour vos gâteaux d’anniversaire, tapez 6
      – savoir pourquoi les cierges sont si gros, tapez 7
      – une confession salasse, tapez 8
      – une confession salasse ET concernant un animal à poils ras, tapez 9
      – une confession salasse ET concernant un jeune mineur, tapez 10
      – animer une bar mitzvah ou un Aïd el kebir, tapez 11 »

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  6. luna a dit…

    magnifique, où comment chacune des anecdotes est une petite histoire en soi, notamment la boite à zizi.
    Merci Caroline pour ton blog…je le dis et répète mais surtout n’arrête jamais !

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  7. Eliane a dit…

    Non mais attendez? Personne ne relève plus que ça?
    STANDARDISTE DANS UN MONASTERE !!!
    Après avoir fini au poste et joué à touche pipi avec les bidasses en folie. Rhalala … 😉

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  8. L'Affreuse a dit…

    Ton histoire de tante Zizi me fait penser à une anecdote qui se raconte dans ma famille.
    Quand ma mère était petite, elle allait souvent rendre visite à une vieille tante pas très aimable (et qui piquait sans doute…). Il y avait toujours chez elle une boite pleine d’amandes dont mon oncle se goinfrait, jusqu’à ce qu’il découvre que les amandes étaient en fait le reste des dragées que la tante suçait!

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  9. Mireille a dit…

    Je meurs…vivement ce soir que je lise ton billet à mon chéri. Je sens qu’il va s’etouffer aussi. Bonne journée Caro…et merci!!!

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  10. Cécile - Une quadra a dit…

    Tu as remplacé la sœur tourière partie en vacances chez les Carmélite ou tu étais chez les chartreux ? 🙂

    Ce poste de standardiste m’éclate réellement 😀

    Une blonde chez les frères ça devait faire du remue ménage.

    Sinon la boite a zizi y a en effet de quoi traumatiser à vie un pauvre petit garçon 😀

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  11. Val Làô sur la Colline a dit…

    Trop bon ! Et la chute !… Jamais je n’aurais imaginé qu’il fallait un standard dans un monastère !?!
    Je suis sûre que tu en as 5 autres, alleeeez !

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  12. DOMINIQUE a dit…

    Bon, alors là, dans le monastère, inutile de chercher une boîte à zizis, des trucs à voler ou essayer de rouler des pelles. Et courir à poil dans le cloître, même pas en rêve.
    Pas dû être facile ce job.

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  13. Mahällö a dit…

    Merci, une chouette lecture ! Attention on ecrit Wehrmacht, je dis ca depuis mon clavier allemand qui doit me rendre maniaque (mais j espere pas antipathique) ;o)

    Avez-vous utilise tous les boutons de la boite aux tresors ? Quand je tricote, c est ce que je prefere, mettre des boutons, et on peut faire de jolis bijoux avec aussi, tous teintes de nostalgie si les boutons ont une aussi jolie origine !

    Bonne journee

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  14. delph a dit…

    Premier message pour moi…et voilà pourtant plus de 5 ans que je vous (tu) lis quotidiennement depuis la naissance de ma fille qui a quelques jours de plus que Rose. Mais là j’ai eu envie d’écrire un petit mot parce que moi aussi j’ai eu une vieille tante Zizi qui a laissé des souvenirs mémorables dans ma famille. J’ai aussi fait des jeux de cartes dits « déshabilleurs »…..quelle idée! et enfin drôle et pittoresque … j’ai actuellement chopé une mononucléose… et j’ai pourtant passé l’âge en toute logique … Et surtout depuis le temps j’avais aussi envie de dire : Au grand plaisir de te lire

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  15. La capitonneuse a dit…

    et moi qui pensais que recevoir son premier salaire en job d’été comme capitonneuse de cercueil c’était original, je me sens battue à plate couture par ton N° 5… allez raconte où quand comment ???

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    • reine a dit…

      ben, c’est super original aussi dis donc !!!
      Moi j’ai commencé à 13 ans en mini et haut de maillot à vendre des chouchous et des glaces sur la plage en hurlant « à la vanille pour les filles et au chocolat pour les papas » totalement naïve et ignorante des regards lubriques sur mes cuisses desdits papas….

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  16. pauline a dit…

    Tout le monde appelait ma grand mère zizi et j’ai je me suis longtemps demandé pourquoi elle avait un prénom de pénis…. Zizi est le diminutif de Marie-Louise pour moi !!!

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  17. Biduline a dit…

    Non mais la 5 quoi!! tu es la reine du teasing.

    Merci de m’avoir apporté un beau sourire dans une semaine vraiment vraiment difficile suite à la perte d’un ami très cher. Je suis venue chercher un p’tit rayon de soleil ici et tes ‘confessions’ tombent à pic.

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    • Caroline a dit…

      bon honnêtement je n’ai pas grand chose à en dire, ça n’a duré qu’un mois d’été et je crois que je ne me suis jamais tant ennuyée, il n’y avait quasiment aucun appel !!!

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      • Mel a dit…

        C’était un stage dit « ouvrier » ? 🙂
        En tout cas, merci pour ces anecdotes savoureuses. Je me rends compte que je n’ai vraiment pas été rebelle dans mon adolescence (la vache, mononucléose plus hépatite, elle devait être totalement HS ta copine), heureusement qu’en fin de compte, ce n’est pas grave du tout ! (cf. Psychologies magazine de janvier)

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      • Blanche neige a dit…

        Oh je croyais qu’il y avait un bon gros teasing sur celui là. Enfin, pas étonnant non plus qu’il n’y ait pas beaucoup d’appels.
        La boite à zizi en tout cas va me faire ma journée !

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      • Caledonie75 a dit…

        Bah voui non mais honnêtement QUI peut bien vouloir appeler un MONASTERE ???!!!!

        Tu as oublié une info importante : c’était à QUEL ÂGE ce 1er roulage de pelles ????? 😉

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  18. 40 and so what a dit…

    Ahhhhh ! celui que je préfère c’est le dernier ! Standardiste dans un monastère, excellent !!!! heureusement qu’on en a tous des histoires comme ça, c’est très très drole, enfin pas sur le moment !

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  19. Sophie a dit…

    Bonjour !

    2 choses :
    – le premier point ne te concerne pas vraiment, donc je pense que tu nous dois (niark niark) encore une chose inavouable sur toi !
    – Evidemment que tu vas nous faire un billet sur ton dernier point hein, hein ? Allleeezz, steupl !

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  20. Caroline a dit…

    On avait la boite à gâteaux de Mme Arnaud… Qui vivait a la montagne… Au dessus de ses moutons.. Ca puait la crotte de bique… Et elles nous offrait, a mes cousins et moi chaperonnes par ma grand mere apres la messe du village, TOUJOURS des gâteaux qui étaient quasiment morts dans sa boite en ferraille et qui avaient eux aussi épongés toute l odeur de la crotte, du foin et du lait caillé ( gerboulade…) Plus un
    perimage en règle de 2 ou 3 ans….. Depuis je ne peux plus voir aucune sortes de « napolitain » .

    Je flippe parce que je me retrouve dans ce que tu écris (comme j imagine 95% des filles un peu normal)… Et que ma fille a passe l âge des galoches et qu on va en corse tous les ans ( en bateau…. )

    😉

    Des bisous

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  21. Leila a dit…

    Aaaah Annonay, Bourg Argental… Je suis intente d’avoir ça en commun avec toi… Je viens d’un petit village situé pas loin d’Annonay.
    Bonne journée :))

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    • Caroline a dit…

      la famille de ma mère vient de là bas, ma mère est née à Annonay et ma grand-mère et mon grand père à Bourg (sous réserve de ne pas me tromper, auquel cas ma mère corrigera !). Qui n’est pas en Ardèche, te préviendrait immédiatement ma grand-mère, attention c’est la loire ! (RIEN A VOIR !)

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  22. Val a dit…

    Trop bon !!!
    J’imagine ton petit frère imaginant surtout sa grand mère allait lui couper le zizi pour le mettre dans sa boite…!
    J’ai ri, mais j’ai ri !!!
    Et le monastère, ça c’est de la révélation ! je dirai même un vrai Cliffhanger !!!
    Trop bien ce billet !
    Bises
    Val
    PS : et by the way, Florence Cassez, c’est rien qu’une copiteuse : http://www.huffingtonpost.fr/2014/01/22/florence-cassez-cinq-choses-que-vous-ne-savez-pas_n_4642936.html !!!!!

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  23. Cél a dit…

    Standardiste dans un monastère : il y a forcément un développement là, non ???
    C’est sûr que l’on peut se mettre en ébullition intellectuelle et imaginer des tas de choses … Mais, quand même ?!? On mérite d’avoir quelques pistes ! Allé !!! Steuple ?!?

    Répondre
  24. Bérengère a dit…

    Mention spéciale pour chacun de tes secrets. ….ils m ont tous declenches un fou rire et dans le bus évidemment ! Non mais standardiste dans un monastère. …faut developper !
    Forcément une bonne journée !

    Répondre
  25. Anne-Liesse @ Bulle & Blog a dit…

    J’ADORE ! Thank you, Caro !

    Je me suis mise à la place de ton petit frère face à la boîte à zizi, à ta place avec ta copine dans l’ascenseur et à celle de tes parents sur le bateau vous emmenant en Corse. Et le monastère, c’était où ??

    Rien à voir, mais très chouette aussi ton article dans l’Express sur la pleine conscience.

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  26. MaNou a dit…

    Non, non, ton grand-père est né dans le plus célèbre des hôpitaux lyonnais, l’Hôtel-Dieu. Bourg lui était une terre totalement étrangère, pour ne pas dire étrange! Une année en pension chez les Frères, en face de l’école des Bonnes Sœurs, a présidé á notre destinée …
    Voici une erreur rectifiée.
    Je n’ai lu que les commentaires, je ne sais s’il y a d’autres infos à compléter dans ton billet du jour !!!

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  27. reine a dit…

    Très très drôle et très bien écrit comme d’hab !!!! faut nous raconter le standard monastère
    L’été de nos 11 ans, mon meilleur ami C et moi avons décidé de nous embrasser avec la langue, pour être à l’aise le jour où il faudrait se lancer pour de vrai ….après deux tentatives, nous avons laissé tomber, très perplexes car nous avions trouvé la pratique peu plaisante et pour tout dire assez dégueu :))
    Depuis C est devenu un monsieur très ventripotent, tout boursouflé et à moitié chauve. Comme il s’est lancé dans la politique locale des photos de lui apparaîssent régulièrement dans la presse régionale . Ma soeur , cette chienne, ne manque pas de découper lesdites photos et de me les envoyer avec la mention « premier baiser » :)))

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  28. Bidibule a dit…

    Si joliment raconté tout ça…
    La boite à zizi réveille des souvenirs. On a tou(te)s en mémoire des visites chez une vieille tante/dame/cousine/mamie (rayer les mentions inutiles) comme le narre si bien l’autre Caroline aussi. J’adore ce genre de récits vintage. Ça sent les biscuits rabougris dans la boite en fer, les gâteaux un tantinet écoeurants qui suintent le beurre, la cuisine et son buffet en formica et mamie parfumée à l’Eau de Cologne….

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  29. Laure a dit…

    Cette fille est folle !!! mais qu’est-ce que tu me faire rire ! Je trouve que tes parents se sont montrés cools pendant ton adolescence non ?

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  30. Géraldine a dit…

    Comme c’est drôle, j’ai vécu la même mésaventure en Allemagne dans un grand magasin, mais avec ma cousine, et j’étais un peu plus jeune. Quelle fipe j’avais eu, mais j’ai eu la « chance » de ne pas finir au poste de Police même si nous aussi avions été intérrogées dans un bureau. Ma cousine avait eu elle le réflexe de balancer dehors ce qu’elle avait chipé, quant à moi j’avait tout planqué dans leur bureau… et avait fini par leur montrer.
    Une belle frayeur et la crainte qu’ils n’écrivent à mes parents, qui n’ont jamais rien su au final, ni les grand-parents de ma cousine chez qui nous logions.

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  31. Banoffee a dit…

    J’ai éclaté de rire 🙂
    La première me parle terriblement. Nous aussi avons une boîte remplie de boutons, celle de mon arrière grand-mère. Nous avons tous joué avec le contenu pendant des heures…

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  32. Alice a dit…

    Le job de standardiste dans un monastère me laisse perplexe; j’aurais surement préféré ça à vendre du faux pinard par téléphone!
    Y’a tant d’appels que ça?

    Le poker pour finir à poil, dis donc, vous n’étiez pas pudiques à l’adolescence!!

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  33. Kalix a dit…

    Des conneries, – des GROSSES – conneries (d’ado) j’en ai (beaucoup) fait. Mais j’ai rien à mon actif qui vaille le Strip Poker qui fini à oilpé dans l’ascenseur. SUPER DRÔLE !!

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