Mois : janvier 2014

Une nuit à l’hôtel du Louvre…

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Samedi, fidèle à ma réputation de bosseuse invétérée, j’ai travaillé. Et comme s’en est émue une de mes amies qui se reconnaitra, le churros n’a pas hésité une seconde à s’impliquer pour m’apporter son soutien. L’objet de notre mission ? Partir une nuit, pas en terre inconnue mais pas loin ceci dit: à l’hôtel du Louvre, un cinq étoiles racheté l’année dernière par le groupe Hyatt.

La tannée, en somme.

Quand je pense à toutes les railleries dont nous les blogueurs faisons les frais. Alors qu’on donne, on donne, on donne.

On est rentrés épuisés (chacun son truc, moi ce sont les king size bed des grands hôtels). Mais ravis et des étoiles plein les yeux (il est possible que ce soit à cause du grand marnier des crêpes suzettes). Ah parce que oui, non seulement il a fallu tester la literie, la baignoire XXL, la vue sur le Louvre (magique depuis le balcon) mais AUSSI la carte du restaurant de l’hôtel, à savoir « La brasserie du Louvre ». Abusé.

Le churros a dignement dégusté ses douze huitres, moi mes ravioles au foie gras. Ensuite, comme il n’avait pas très faim, mon époux a opté pour une entrecôte d’environ 500 g accompagnée d’un gratin dauphinois (il a eu peur qu’il y ait trop de beurre dans les haricots verts, je le comprends, le chaton). Quant à moi, brochette de noix de saint jacques avec sauce au réglisse, petite tuerie de derrière les fagots. En lire plus »

Vive les bons sentiments

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Ne comptez pas sur moi pour ironiser sur l’hospitalisation de Valérie Trierweiler ou pour donner mon avis sur les conquêtes présumées de François Hollande. Honnêtement, je me fous éperdument de qui va dans le lit de qui, je n’ai jamais eu énormément de sympathie pour la first girlfriend, mais je compatis sincèrement, personne ne devrait avoir à subir l’humiliation consistant à devenir par voie de presse la cocue la plus célèbre de la République. Et qu’on ne me dise pas que Closer a fait du journalisme d’investigation, Closer est tout bonnement allé fouiller les poubelles pour les déverser telles quelles sur un papier de mauvaise qualité. Je suis sans doute naïve et fleur bleue, mais je ne vois dans tout cela qu’une histoire d’amour qui meurt, une autre peut-être qui nait, des sentiments qui auraient du rester privés et qui par la décision d’une rédactrice en chef frustrée probablement de ne pas bosser au Monde, ont été étalés sur la place publique. Personne n’en sort grandi, ni les protagonistes de ce vaudeville, ni ceux qui se sont délectés de ce feuilleton (moi compris, évidemment). Entre ça et la saga nauséabonde des quenelles (pourquoi, mais POURQUOI Dieudonné a-t-il choisi de dénaturer le plat de mon enfance, hein ?), difficile de ne pas sombrer dans un certain pessimisme quant aux mois à venir. Bien sûr ce sont des épiphénomènes, bien sûr ils cachent la forêt de nos emmerdes et les moissons de licenciements. Mais les réactions outrancières et vides de compassion qui se multiplient en 140 caractères ou un peu plus me paraissent hyper révélatrices de l’érosion de l’empathie collective. Je n’aime pas ça, pas du tout. Et je ne sais pas ce qu’il faudrait faire pour que l’atmosphère cesse de s’appauvrir en oxygène… En lire plus »

Wonder… full

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N’empêche, on dira ce qu’on voudra mais les Américains ont des séries et nous on a la vraie vie. Parce que finalement, qu’est-ce qui distingue les amours coupables de Fitz et Olivia Pope de celles supposées de notre président qu’on a avec cette jolie comédienne ? Je veux dire, à part la mobylette ?

Plus sérieusement, une fois de plus preuve est faite de la relativité des choses, on aura plus parlé cette semaine – et moi la première – des quenelles de l’autre dingue et des ébats véritables ou montés (hu hu hu) de toutes pièces du chef de l’Etat que des licenciements annoncés à La Redoute ou chez GoodYear. Et quand je dis « on », qu’on ne s’y méprenne pas, je m’inclus, chacun sachant par ailleurs que « on » sera toujours un con (hu hu hu).

Bref, je ne nierai pas avoir été emballée, consternée, émoustillée et tout un tas d’autres adjectifs par ce petit scoop croquignolet tombé hier soir juste après l’élimination de Claudia à la Nouvelle Star (moi je suis dans la team Yseult). Mais comme je ne suis pas qu’un physique, j’avais en réalité prévu de vous parler d’un livre aujourd’hui, dont acte. En lire plus »

Peau douce

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Je passe en coup de vent, je pensais naïvement que les affaires ne reprendraient que doucement en ce début d’année mais c’était sans compter les miasmes et les demandes impromptues d’articles qui me tombent dessus comme des petits pains. Je ne pouvais pas néanmoins vous laisser sans vous livrer ces informations beauty de la première importance, il y a un moment où il faut assumer ses responsabilités.

Plus sérieusement, je ne vais pas vous refaire le tableau de ma peau – « it’s complicated » – mais en gros, rien ne vaut pour moi les marques dites « de pharmacie », les seules ou presque à ne pas me coller des plaques rouges – ou pire. Si Avène reste pour moi la panacée, d’autant plus depuis qu’il existe chez eux des crèmes antirides et du maquillage, je suis assez fan également d’Aderma et de Ducray. Et aussi, grosse découverte pour moi cette année, Yon-ka propose des crèmes qui sentent drôlement bon (souvent c’est ce qui me manque dans les produits hyperallergéniques et sans parfums) et qui tiennent leurs promesses.

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Oop’s I did it again

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J’ose à peine l’écrire, c’est au tour de Rose d’être malade, une angine carabinée, 40 de fièvre depuis deux jours et à la clé de bonnes vieilles nuits hachées. J’ai comme l’impression d’être coincée dans une faille spatio-temporelle depuis trois semaines, comme si nous baignions dans un océan de miasmes POUR L’ETERNITÉ.

Du coup hier soir, j’avais le choix entre fondre sur le cheesecake qui tue que j’avais concocté entre deux câlins à mon oiseau tombé de son nid et cramer mon paypal sur Monshowroom, qui avait déjà commencé les soldes. Eu égard aux nombreux accras ingurgités durant mes vacances, j’ai opté pour la seconde solution, mais alors pardon, EN PLEINE CONSCIENCE (donc ça s’annule). En lire plus »

J’aime #44

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Pour continuer sur la lancée bien bisounours de ce début 2014 – il sera toujours temps de râler dans les jours qui viennent, j’en ai sous le pied ne vous inquiétez pas – un petit « J’aime », le premier de l’année. Ne vous y méprenez pas, il y a une photo d’avion dans cette série, mais je déteste toujours autant ces engins, ce n’est que la promesse du voyage que je parviens à apprécier dans cette image. Au retour de Guadeloupe, le personnel au sol de Corsair – j’avais volontairement payé plus cher nos billets pour échapper à la bétaillère d’XL Airways – a eu « le plaisir d’annoncer aux voyageurs en partance pour Orly qu’en raison d’une avarie de matériel, le vol s’effectuerait sur un avion d’Air Pullmantur », qui n’a je vous le garantis, rien à voir avec les hôtels éponymes. J’avoue, j’ai immédiatement googlisé comme une possédée le nom de cette compagnie inconnue au bataillon. 20 euros de connexion plus tard, j’étais en possession d’une information dont j’aurais préféré me passer, Air Pullmantur détenant six avions, rachetés notamment à Air India et s’étant spécialisée dans le prêt de ses coucous en cas justement d’avaries. SIX AVIONS. (= pour moi, LISTE NOIRE). Quand j’ai signifié mon étonnement (=ma terreur) à l’aimable hôtesse, elle m’a immédiatement rassurée: « non mais ce 747 a assuré la liaison toute la semaine et pour l’instant il n’y a eu aucun problème ». Genre le pilote commence à connaître la route. Cool. Une fois dans la cabine, le choc. C’est à dire que j’ai été à deux doigts de m’allumer une cigarette, vu qu’il y avait encore les cendriers sur les accoudoirs. Un siège sur deux était bloqué dans la position allongée, les toilettes ne fermaient pas et les stewards s’adressaient à nous à l’aide de combinés téléphoniques que toutes les blogueuses fans de déco vintage se seraient arrachées.

Je l’ai TRÈS BIEN VÉCU.

Comme Corsair avait eu la générosité de dépêcher deux membres de son staff dans l’avion histoire de renseigner les passagers non hispanophones, je me suis ruée sur l’un d’entre eux pour lui demander s’il était vraiment raisonnable de traverser l’Atlantique dans un appareil déjà majeur au moment de l’élection de Jimmy Carter. La réponse m’a drôlement rassérénée: « non mais pas d’inquiétude, c’est vrai que cet avion est pour le moins vétuste, mais ne vous leurrez pas, les nôtres ont le même âge, nous avons simplement rafraichi leur intérieur. De toutes façons les 747, c’est increvable ».

Je vous la fais courte mais pour résumer, je n’ai pas fermé l’oeil de la nuit, réécrivant mentalement ma lettre de réclamation à l’intention de Corsair, laquelle devenant au fil des heures un tombereau d’insultes. Force est néanmoins de reconnaitre que l’on ne sent pas tellement les turbulences dans ce type de gros porteur, mais  – et je sais que c’est irrationnel – l’idée d’être plus de 500 à risquer collectivement notre vie m’a paru être un pied de nez bien trop évident au DESTIN.

Voilà, à part ça, j’aime… En lire plus »

Happiness is the rule…

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Il y a eu ce moment, le 31 décembre. Alors que les enfants et leur père profitaient de la piscine jusqu’aux dernières lueurs du jour, je suis partie lire au bout de la jetée. Dans mes oreilles, « Paris – Seychelles » de Julien Doré. Le soleil est petit à petit descendu sur la mer qui m’entourait. L’eau a pris des reflets métalliques et les vagues venaient se briser sur la barrière de corail. Mes yeux ont piqué devant tant de beauté et je crois que cette poignée de minutes avait le goût du bonheur. Ça n’a duré que peu de temps, mais il y avait quelque chose de mystique dans ce recueillement. Je pourrais vous raconter qu’à ce moment là j’ai su que tout irait bien, que je pouvais cesser de m’en faire pour tout, tout le temps. Ce serait faux, j’ai perdu ce genre de certitude. Mais il y avait cette énergie, cette immensité du ciel qui là bas semble si vaste. Il y avait la conscience de la vie je crois. Je me suis dit que 2013 tirait sa révérence en beauté et qu’il serait temps de voir plus tard ce qu’il en serait des mois à venir. Je suis remontée vers la piscine et j’y ai rejoint les miens. On a nagé jusqu’à la nuit noire, tous les cinq. En lire plus »