Mois : novembre 2014

Arnaud Ducret, faites-vous plaisir, allez-y

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Hier j’ai eu la chance d’assister à la générale d’Arnaud Ducret à l’Alhambra. Petite précision, j’étais en réalité le +1 de B., ma prof principal de Parents Mode d’Emploi, dont le mari n’était pas dispo et qui avait donc besoin d’un date, comme dirait Garance Doré (à vous le studio). Je ne me suis pas fait prier, vous imaginez bien. Arnaud, (on est assez proches) c’est un peu mon Clooney à moi et parfois, le soir, je l’entends dire dans ma télé des mots que j’ai écrits en pensant à lui et à sa palette incroyable de jeu. J’ai alors besoin de me pincer pour vérifier que c’est bien arrivé tout ça.

Surtout, je sais bien que vous n’êtes pas obligés de me croire mais c’est un mec bien. Qui vous dit bonjour comme s’il vous avait toujours connue, même si vous savez tous les deux que ça n’est pas le cas. On sent que ce n’est pas pour faire genre mais vraiment pour faire plaisir.

« Faire plaisir », justement, c’est l’ambition d’Arnaud pour son nouveau spectacle. Objectif plus que réussi. Ok, nous étions assez conquis dans la salle, une Générale en gros ça rassemble tous les copains, la famille, les professionnels de la profession, etc. Mais certains vous diront que c’est le public le plus difficile et le plus terrorisant. En lire plus »

Les vieilles vignes et autres élucubrations…

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Un petit billet fourre tout, une fois n’est pas coutume. Vous ne m’en voudrez pas, les jours fériés ont un drôle d’effet sur moi, ils me donnent l’impression que la semaine dure en réalité des siècles ou que l’on m’a amputé mon week-end. Ne cherchez pas, ça doit être la vieillerie qui me gagne, je voudrais passer pour une femme libérée, mais la vérité c’est qu’inconsciemment je me couche toujours du même côté dans un lit, quelle que soit son orientation et que j’ai « ma » place à table, qu’il est interdit de me voler sous peine de représailles sanglantes. Alors imaginez les conséquences sur mon équilibre d’un mardi qui ressemble à un dimanche.

Donc cinq informations, un top five en quelque sorte, à vous livrer, comme ça, sans vraiment de cohérence entre elles, à moins qu’à la fin on en trouve, sait-on jamais…

– 1 – Lorsque nous sommes allées à Neuvic, nous avons dormi dans une chambre d’hôte merveilleuse, que je vous recommande sans réserve. Cela s’appelle les Vieilles vignes et c’est perdu dans une forêt de la Dordogne. La route bordée de fougères, rouges à cette époque de l’année, longe des étangs. J’imagine que parfois on y croise des lièvres ou des chevreuils. La maison, plus que centenaire, est absolument magnifique, entièrement retapée par Véronique et Didier, les hôtes les plus adorables qu’il m’ait été donné de croiser. Qu’ils soient tous deux belges n’y est pas pour rien si vous voulez mon avis. Il y a un sens de l’accueil dans le plat pays assez unique et je l’ai retrouvé aux Vieilles Vignes. Surtout, Véronique et Didier ont une belle histoire. Il y a six ans, ils ont tous les deux été licenciés de leurs boulot respectifs à deux semaines d’intervalle. Conscients que passé 45 ans, il leur serait difficile de retrouver du boulot, ils se sont dit que c’était peut-être le moment de faire ce grand saut dont ils rêvaient: partir vivre en Dordogne où ils avaient tant aimé passer des vacances et ouvrir un gîte qui ferait aussi chambre d’hôtes. Je suis fascinée par les gens qui prennent des risques comme celui-ci, qui croient qu’une seconde vie est toujours possible et qu’après tout, le pire qui puisse arriver c’est que ça marche. Et devinez quoi ? ça a marché.

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Ma première fois avec du caviar (de Neuvic)

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La semaine dernière, mes acolytes de la blogosphère et moi même nous sommes donc rendus à Neuvic, petite bourgade bien charmante de Dordogne. Nous avions été invitées par Laurent Deverlanges, fondateur du Caviar de Neuvic. Autant vous dire que pendant 24h, j’ai revêtu mon costume de Candide. Premièrement, je n’avais jamais mangé de caviar de ma vie, à part trois oeufs une fois sur une noix de Saint Jacques. Deuxièmement, j’ignorais totalement qu’il existait du caviar français. Troisièmement… non troisièmement rien, c’est juste que je suis adepte du rythme ternaire.

Plus sérieusement, je faisais un peu partie de ces personnes convaincues que le caviar on en fait tout un plat alors que franchement, un bon petit toast d’oeufs de lompe (lump ?) et on n’en parle plus. Verdict après m’être un poil lâchée au moment de la dégustation: les oeufs de lump (lompe ?) ressemblent à peu près autant au caviar que moi à Catherine Deneuve (et encore, il parait que…) (de dos). En lire plus »

Drôle de mémoire et autres considérations sans grande importance

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Dans quelques heures je vais prendre mes rangers et mon famas et partir avec mes deux copines de l’internet pour des aventures très piscicoles. Je ne vous en dis pas plus, ce serait briser un suspense certes insoutenable, sauf que vous aimez ça, bandes de petits fous fous.

Ne vous inquiétez pas, vu notre propension à garder un secret, vous devriez assez rapidement avoir des indices sur la nature de notre petit périple en consultant mon compte instagram.

A part ça, que vous dire aujourd’hui que vous ne sachiez déjà ? (j’ai parfois l’impression d’être un livre ouvert). Ah si, j’ai lu le dernier polar de Lisa Gardner, Sauver sa peau,  et honnêtement il est hyper bien ficelé. Ok, on est loin de Gillian Flynn (les Apparences) (Gillian, tu comptes me laisser comme ça encore longtemps ou bien ?), mais ça marche super bien, je ne l’ai pas lâché pendant deux jours. Ce qui est drôle c’est que sur la quatrième de couv, il y a une photo de l’auteur et qu’elle est tout de même le sosie de Monica Lewinski. Je sais, cette information vous scie. En même temps je suis la fille qui s’est écriée alors qu’elle était au téléphone avec sa pote, en train d’attendre Rose devant l’école: « putain tu ne sais pas qui vient de passer devant moi ? Jennifer Taieb de Top chef 2014 ! » En lire plus »

Envies d’Automne…

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Collaboration Zalando privé

J’ai des copines, enfin surtout une, qui se reconnaitra, qui est une professionnelle des ventes privées sur Internet. Ok, ma mère aussi, d’ailleurs si j’y pense, c’est la championne du monde, je ne vous dis pas les paires de lunettes de soleil de marque qu’elle possède, « quasiment données ». Personnellement j’avoue, même quand je me crée des alertes, j’ai tendance à oublier pour ensuite m’auto-flageller d’avoir laissé passer une occase pareille. Bref, les ventes privées, je ne suis pas l’experte internationale. Mais j’aime bien rêvasser devant quand même. Parce que d’une manière générale, j’aime bien faire des paniers sur Internet, que je valide ou non, mais pendant quelques instants, je deviens l’heureuse propriétaire virtuelle d’assiettes dorées, d’une nuisette en plumetis, de bottes fourrées qu’on ne veut plus jamais enlever ou d’une montre un peu bling mais massive comme je les aime. Bref, pour cette sélection sur le site de Zalando privé, voici ce qui me titille très sérieusement. Des envies très automnales, parce que j’adore quand mon churros traine en pyjama, à partir du moment où ce dernier est à carreaux, que je suis une dingo des dessous et des jolies culottes et que les rennes dorés qu’on accroche au sapin, ben j’en ai pas encore dans ma grande collection de décorations (cette année mon code couleur ça tombe bien, ce sera blanc et doré). (je ne suis pas folle tu sais). Tout ça vraiment bradé, ça va de soi, c’est même le principe des ventes privées…

1 – Montre – 2 – Soutien gorge lulu castagnettes – 3 – Pyjama  – 4 – Derbys d’homme – 5 – Assiettes – 6 – Sac bandoulière – 7 – Rennes doré – 8 – Portefeuille Lancaster – 9 – Ecco Cabas – 10 – Soutien-gorge Marco Polo – 11 – Culottes – 12 – Bottes fourrées – 13 – Nuisette Lulu Castagnette

Et plus je m’ouvre à toi…

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Hier soir, une nouvelle fois grâce à ma copine Mimi, qui achète systématiquement au moins deux places pour chaque date de concert d’Etienne Daho à Paris, j’ai pu à nouveau me délecter du répertoire tout bonnement merveilleux (quand j’aime je ne nuance pas) de cet artiste si particulier. Pour quelqu’un qui n’avait jamais eu l’occasion de le voir sur scène avant cette année, le moins qu’on puisse dire c’est que je me suis rattrapée.

Je ne vais pas vous redire à quel point j’aime Etienne. Oh et puis si. Je l’aime, quand il fait son petit mouvement de hanche, j’ai comme des petits courants d’électricité dans les extrémités (toutes). Sa voix, moquée par les vilains, est d’une sensualité qui vaut tous les octaves de certains gueulards fatigants. Il est généreux, sensible, avec cette petite once de fragilité qui donne envie de lui chuchoter à l’oreille qu’on aura toujours dans nos coeurs une de ses chansons, no matter what… En lire plus »

J’aime #62

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Je crois que plus encore que l’apprentissage de la marche, de la propreté ou du langage, le moment le plus magique qu’il m’ait été donné, trois fois désormais, de contempler dans ma vie de mère, est celui où du déchiffrage laborieux de syllabes, mes enfants se sont mis soudain à lire. Ce basculement, qui survient souvent à La Toussaint, parfois avant, parfois après, durant l’année du CP, tient pour moi du miracle. Ou comment assister à l’ouverture d’une porte merveilleuse, sésame du savoir, de la connaissance, du rêve et des histoires sans fin.

Hier soir, lorsque Rose a lu sans ânonner que Papa part à la pêche, tandis qu’Azor, le chiot, arrive et que la pie vole sur un lilas (les auteurs de livres de lecture ne fument pas que des gitanes si vous voulez mon avis), mes yeux ont piqué fort. Bien sûr, tout n’est pas encore acquis et avant de pouvoir s’emparer seule d’un bouquin, elle va devoir s’en enfiler, des aventures d’Azor et de Papy qui quand il ne va pas à la pêche, part à la chasse. En lire plus »