Saute, Caro, saute !

donut

Alors qu’on rentrait à l’hôtel samedi soir après une journée bien remplie, Corbeau blanc de Julien Doré à fond, chanson plébiscitée par tous les membres de la famille, la chérie a confié que c’était ce qu’elle préférait dans la vie: rouler le soir, fenêtre ouverte en écoutant de la musique. Le lendemain, Rose et son frère ont quant à eux expliqué que le meilleur du week-end avait été ce moment passé dans un château gonflable pour lequel on avait gagné une entrée gratuite. ça sonne un peu comme une pub Herta, mais parfois il est bon de se rappeler que le bonheur se niche souvent dans des instants à priori anodins. Et aussi que cette histoire de château gonflable, ils doivent tenir ça de leur père parce que, j’avoue, tout le temps qu’ils ont passé à l’intérieur j’ai redouté le pire, qu’ils se pètent un genou ou se tordent le cou. Ou comment ne jamais être guérie de la phobie de tout ce qui ressemble à un parc d’attraction.

Il faut dire qu’en terminale, j’ai vécu l’un des accidents les plus traumatisants de mon existence, qui n’avait d’ailleurs rien à voir avec un parc d’attraction mais il était question de trampoline, d’où l’association un peu pourrie d’idées (vous êtes perdus ? Imaginez l’enfer que vit ma psy). C’était donc en cours de sport et nous devions faire un saut périlleux en plongeant depuis un plot sur un trampoline (en bois, pas le truc en filet), pour rebondir, après avoir donc effectué ce que l’on appelle je crois un flip. Juste un petit rappel, en terminale je pesais environ 75 kilos pour un mètre 60, beau morceau. La prof de sport qui me vouait une haine tenace m’a menacée de renvoi si je n’effectuais pas l’exercice. Après lui avoir prédit une catastrophe, je me suis approchée du plot en regardant ma mort en face (je n’avais jusque là jamais réussi une roulade arrière, à moins d’une intervention divine ou d’un retournement de situation à la Dirty Dancing (« on ne laisse pas bébé sauter du plot toute seule »), j’avais tout de même peu d’illusions quant à mes chances d’en sortir). Quand j’ai vu qui la prof avait décidé de placer au pied du trampoline pour la parade, j’ai SU que les dés étaient jetés (enfin, les dés, moi en l’occurrence). S., plus jolie fille du lycée, 32 kilos à tout casser pour 1,m 55 et accessoirement copine de X., mon meilleur ami (et secrètement l’amour de ma vie de l’époque) (secrètement, façon de parler, j’avais eu la bonne idée de lui faire une déclaration shakespearienne quelques semaines auparavant, par écrit bien sûr, lettre manifestement arrivée jusqu’à S., qui depuis me détestait encore plus que la prof de gym). Ou alors, juste, quand elle m’a vue m’élancer comme un pachyderme se jetterait d’une falaise pour échapper aux hyènes, elle a eu peur. Une chose est certaine, loin de me « parer », elle a, par calcul ou réflexe, donc, fait un immense pas en arrière. J’imagine que ça n’aurait rien changé et que son instinct de survie lui a permis de pouvoir quelques années plus tard épouser X. Moi en revanche, j’ai été victime de ce qu’on appelle un faux rebond. Fatal pour mon coude gauche. Qui est littéralement sorti de son ornière. Je peux vous assurer que voire son coude au niveau de sa main, c’est assez étrange. Et douloureux. Très. C’est à dire que c’est comme quand on se le prend sur un coin de table à l’endroit du nerf à la con, là, sauf que ça ne s’arrête pas.

Vous croyez qu’on est arrivé à la fin ? Pas du tout. La prof – j’ai déjà dit qu’elle me haïssait ? – (peut-être parce que je n’avais pas fait un seul cours d’endurance sans aller me planquer derrière le premier arbre du parc, allez savoir), convaincue que je faisais mon cinoche, a demandé à deux mecs (dont X., mon humiliation ne prendrait-elle jamais fin ?) de me tirer par les pieds pour me coller au fond de la salle, histoire que les autres puissent sauter tranquille.

Il a fallu une bonne demi-heure et les supplications de B., ma meilleure amie, pour qu’elle consente à appeler les pompiers. Un passage sur le billard et deux mois de plâtre plus tard, j’allais à peu près bien. Et j’avais gagné la meilleure appli météo qui soit. La moindre pluie, je vous la prédis deux jours à l’avance avec mon coude. Dans l’intimité je l’appelle Jacques Kessler.

Bref, tout ça pour vous dire que tout ce qui est trampoline et trucs rebondissants, ça me file une trouille bleue. Et aussi que j’ai un peu de mal avec les profs de sport.

Edit: je crois que j’avais déjà raconté cette histoire mais je mise sur le renouvellement de mon lectorat pour ne pas s’en rendre compte.

Edit2: Avec les enfants et le churros on a découvert ce morceau, cette chanteuse et ce clip et on en est dingues, on fait des ouuh et des ahhh à tour de rôle.

161 comments sur “Saute, Caro, saute !”

  1. Kiliana a dit…

    C’est sûr que maintenant on comprend mieux certaines de tes phobies. J’ai eu mal pour toi en imaginant ton coude au niveau de ton poignet, mais surtout en imaginant cette demi-heure seule face à la douleur.

    Heureusement que tu sais raconter tout ça avec humour, tu as quand même réussi à bien égayer ma matinée!!

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  2. Val Làô sur la Colline a dit…

    Moi j’adore les mecs qui s’installent discrétos sur les plots (ah tiens ?) derrière pour se rincer l’oeil à regarder les danseurs….
    PS : je te lis depuis trèèès longtemps, et trèèès régulièrement, j’avoue je ne me rappelle pas de cette histoire de trampoline, ou alors pas avec tous ces détails…

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    • Caroline a dit…

      oh là là je ne te raconte pas la scène que ma mère a faite. La prof de sport a rasé les murs tout le reste de l’année dès qu’elle me voyait. Je crois qu’aujourd’hui encore je pourrais l’étrangler à mains nues.

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        • Fofo a dit…

          Moi aussi je me sens mieux, j’avais des nœuds dans le ventre à l’idée qu’elle ait pu s’en tirer sans que personne ne lui ait au minimum dit ses quatre vérités…

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          • stephanie a dit…

            Je suis rassurée aussi (j’allais faire le même commentaire), je suis aussi assez abasourdie par le complexe d’infériorité de certains profs de sports et l’idée de FORCER des mômes à se prêter à des exercices qui vont forcément les humilier (ou pire). J’espère qu’on a un peu progressé depuis.

  3. Céline a dit…

    Oh là là, ça me rappelle le supplice des cours de gym à moi aussi !
    Je ne comprends pas pourquoi on s’acharne à faire faire de la gym « torture » aux collégiens et lycéens alors que l’objectif premier, dans tout ça, ce serait de leur faire aimer le sport ! Sans compter l’humiliation des moins doués…
    Bref… Incompréhension totale de ma part, moi qui n’a jamais su faire la roue, alors les barres, la poutre, ou pire : les cordes sur lesquelles on devait grimper… Moi je n’ai jamais vu le gymnase d’en haut ! 🙂
    Je compatis sincèrement, Caro 😉

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    • Caroline a dit…

      🙂 moi non plus je l’ai jamais vu d’en haut 🙂 Actuellement, mes enfants ont rugby en sport. Ma fille fait à peu près le gabarit de S. (les mystères de la génétique) et se retrouve plaquée par des nanas (et des mecs, c’est mixte) tous les lundi matins, ce qui provoque l’hilarité de sa prof. Je songe à la faire dispenser avant de la retrouver avec le cou tordu (comme si la scoliose ne suffisait pas).

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      • S. a dit…

        Fais la dispenser si tu peux, personne n’a besoin de vivre ça. Mais sinon pour te consoler, je vais te raconter que ma sœur dans une situation pratiquement identique, a elle pété le bras de la prof de sport qui a voulu la forcer à faire l’exercice. Quand 7 ans après je suis arrivée, j’ai eu une dispense d’office pour l’exercice de merde (même gabarit que la frangine).

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      • nesto a dit…

        ma fille a une scoliose (bcp moins prononcée que ce que peut avoir ta fille) et le rugby fait partie des sports interdits! Ici le prof de sport pour motiver ma grande qui déteste courir lui a dit (j’étais là ^^ ) « tu verras à 40 ans tu seras bien contente d’avoir appris à courir » (logique de prof de sport???). Le truc sympa aussi, la gym acrobatique, ma fille pèse 30kgs et tout le monde l’écrase oO

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        • Caroline a dit…

          l’orthopédiste de ma fille refuse de la dispenser de quoi que ce soit, il est chiant. l’année dernière y’avait au programme les pyramides humaines. Tellement intelligent. Là j’ai quand même réussi à trouver un médecin qui refuse.

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      • Céline a dit…

        Jamais je ne comprendrai ce système éducatif, notamment concernant les cours d’EPS… Fais dispenser ta fille si tu le peux, franchement, elle est en pleine croissance, il ne faudrait pas qu’elle se fasse trop mal… On peut faire une pétition « spécial EPS » à l’éducation nationale ? 🙂

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        • EllaO a dit…

          Ah mais comme je suis d’accord ! Des années de honte, toujours la dernière à être choisie, les commentaires acerbes « ah mais toi tu sais même pas faire une roulade » (avant je précise, la roulade arrière même pas on y pense…)
          Je vois avec appréhension mon fils subir à son tour ce genre de supplice (marcher sur une poutre en maternelle, et pour le dernier trimestre de CP, ils feront.. roller… ca va donner)

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      • Geneviève a dit…

        J’ai récupéré ma fille une fois (en 6ème ou en 5ème) avec la tête de l’humérus cassé… Nous l’avons su parce que je l’ai amenée aux urgences tellement elle avait mal. Le prof ne s’était pas inquiété plus que ça et quand je suis allée lui exposer ma façon de penser, la seule réaction a été « Elle est tombée MAIS elle n’est pas tellement costaud aussi… » Ben voyons… Elle devait peser 35 Kgs toute mouillée mais ça devait être de sa faute en plus (ou de la mienne). Bref, je déteste ce genre de prof de sport.

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        • Estelle13 a dit…

          Et que dire de mon prof de sport de 3ème, brandissant mon ( premier)soutien gorge que j’avais oublié dans les vestiaires : « qui a oublié ça dans les vestiaires? » , vous pensez bien que je me suis bien gardé de crier :  » Ben c’est à moi, j’ai 13 ans et j’assume ma poitrine, et toi t’as 40 balais et visiblement t’as pas fait psycho… »

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        • Fmior03 a dit…

          Interdit en cours dans le cadre de la FFR, en tous cas; ils font souvent ce qu’on appelle du flag: un foulard est attaché à la ceinture de chaque enfant et quand il est attrapé, cela vaut placage.

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  4. Raphaëlle a dit…

    Oh moi aussi je me cachais derrière les buissons du petit bois de l’école en cours d’endurance, et moi aussi j’ai été traumatisée par une prof de sport abominable qui, au lycée, nous traînait à la piscine à 8h et nous demandait de faire 1km de crawl sans s’arrêter. Si on y arrivait pas, on était obligé de prendre un tuba (propriété de la piscine municipale et qui était passé dans la bouche de tout le monde: le paradis des gastros, grippes, herpès et mononucléoses). J’ai donc préféré faire un petit malaise vagal au milieu de la piscine plutôt que de m’arrêter de nager et d’avoir le droit au tuba à microbes.
    (Sinon j’ai aussi connu de gentils profs de sport hein, faut pas croire :))

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  5. S. a dit…

    J’ai failli perdre un œil à cause de mon prof de CE2. La soufflante qu’il a pris de ma mère, je pense qu’il s’en souvient encore (laisser une gamine avec une hémorragie interne de l’œil, check).

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  6. Cécile - Une quadra a dit…

    Pas possible ta prof de sport était l’épouse du mien ?
    Et je concevais les cours d’endurance un peu comme toi aussi…
    Bref, un jour, roulade avant à faire sur un cheval de j’sais plus quoi, un truc haut en bois vaguement rembourré aux noyaux de pêche et recouvert de cuir.
    Il fallait prendre de l’élan en 3 ou 4 pas, sauter sur un petit tremplin et faire sa roulade sur le truc… déjà au sol la roulade n’était pas très harmonieuse et illustrait parfaitement ma souplesse de verre à lampe. Je n ‘ai pu échapper à l’exercice malgré mes avertissements, négociations et récriminations diverses et variées et donc sous la menace d’heures de colle je me suis exécutée…
    Là deux vertèbres dorsales facétieuses ont décidé que les bêtises ça suffisait et paf elles ont pincé un nerf. Résultat la roulade n’a jamais été déroulée et je suis restée coincé en position enroulée/pliée sur le bidule, le tout accompagné d’un hurlement qui a fait trembler les vitres du gymnase.
    Par contre il a pas osé me faire déplacer et a appelé les pompiers qui m’ont embarquée toute pliée, mais posée de cotée sur le brancard…
    J’ai encore le souvenir des examens nécessaires pour vérifier l’étendue des dégâts et l’amour qui m’a submergée pour celui qui m’a fait une injection de je ne sais quoi qui a calmé la douleur puis a permis de me dérouler.
    J’en garde une légère fragilité et des séances de kiné à refaire régulièrement pour muscler le dos sinon ça fini par faire mal et coincer.
    On ne dira jamais assez à quel point le sport c’est dangereux et les profs de sport des sadiques.

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  7. marieal a dit…

    mais c’est un monstre cette prof de sport!!!
    moi au contraire de toi, j’en ai eu une que j’ai adorée, qui m’a même donnée le gout du sport et de l’activité sportive malgré mon surpoids, qui m’a réconciliée avec mon corps et m’a donné envie d’être prof de gym à l’époque. Finalement j’ai fait médecine en voulant être médecin du sport ( ce que je ne suis pas devenue)…
    tu ne t’es jamais soucié de ce qu’elle était devenue pour aller lui dire tout ce que tu as retenu d’elle?

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    • Caroline a dit…

      non, bizarrement en réalité je ne suis pas si rancunière, je pourrais lui mettre ma main dans la figure si je la revoyais mais je n’ai pas tant que ça repensé à elle ensuite, pour moi c’était probablement quelqu’un de très malheureux pour être aussi méchante. Bon aussi, honnêtement, j’étais un vrai boulet et je pouvais moi aussi être bien pénible, la seule façon que j’avais trouvée de compenser mes complexes c’était de jouer les clowns et les grandes gueules.

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      • Smouik a dit…

        c’est ce que je me suis dit à propos de mon instit de CM1 qui a passé son année à tenter de m’humilier alors que j’étais très bonne élève… Lorsque l’année suivante, elle est venue jusqu’à moi dans la cour pour me féliciter de ma 1ère place (elle avait réussi à me reléguer à la 4e place), j’avoue avoir été un chouïa interloquée et pas vraiment communicative…

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  8. zouzou a dit…

    J’ai eu la version masculine de ta prof ! Ce malade (qui avait la gitane maïs au bec en permanence) nous allumait son briquet sous les fesses pour nous inciter à monter à la corde ou à la perche ! On le détestait !!!!!

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  9. valérie a dit…

    haaa j’adore ….j’ai eu la soeur jumelle de ta prof, qui me disait régulièrement que je devais manger trop de choucroute alors que je parvenais péniblement à me hisser de 50 cm à la corde lisse ( mon record )…..

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  10. mylene a dit…

    Moi ça ne m’a pas du tout fait rire cette histoire! Question d’ identification sans doute.

    Trouver sa vocation soit dans l’enseignement du sport, soit en étant dentiste, ça attire les sociopathes, il me semble. Je le sais, je suis prof et je fuis la prof de sport comme la peste. (Ceci dit, mon dentiste est sympa.)

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  11. Lily59 a dit…

    Si tu l’avais déjà racontée, cette anecdote, ça doit faire vraiment longtemps, car je ne l’avais jamais lu ! (contrairement à celle de ton appendicite prise à tort pour une indigestion par ton père, que je pense bien avoir lu 2 ou 3 fois 😉 )
    Moi aussi j’ai eu des histoires compliqués avec mes profs de sport, mais je me suis rattrapée à l’école de la 2ème chance peu avant mes… 29 ans. Et du coup, je mesure encore mieux le gâchis… Il y a forcément un truc à faire pour enseigner le sport autrement, même si – me semble-t-il – la pédagogie des profs s’est largement améliorée depuis ces quelques petites années qui nous séparent de notre adolescence…

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  12. Nine a dit…

    La vie n’est pas un océan de bonheur dans lequel on nagerait du matin ou soir, enfin pas pour la majorité en tout cas…Le bonheur, c’est plutôt effectivement des petites gouttes à collecter par-ci par-là. Exemple, quand hier soir mon fils m’a dit quand je suis rentrée ‘Maman, je vais t’emprisonner de câlins ». Contre-exemple, le cours de sport de Terminale où la prof m’a demandé si je portais un soutif, parce que « là bon, quand tu fais du triple saut… » (#honte)
    La vie ce sont tes ‘up’ et tes ‘down’. Il faut juste faire en sorte que les up sont plus nombreux que les down, quitte à se contenter de petites choses fugaces…

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  13. Fabienne a dit…

    Moi qui rêvait de me faire dispenser de sport (à mon grand desespoir, ma mère n’a jamais voulu m’accorder cette grace !) j’ai deux enfants ultra-sportifs (dont une grande en STAPS…quand même !) Allez comprendre les mystères de la génétique !!!

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  14. pmgirl a dit…

    Ca aurait pu être moi…
    Sauf que le prof avait peur pour moi même quand j’étais sur la poutre qui est à 10cm du sol.
    C’est l’infirmière par contre qui m’a renvoyé en cours avec un doigt bleu (et foulé) suite à une mauvaise réception au Volley…
    Sinon moi aussi je me planquais derrière les arbres pendant les cross (qui 1 fois sur deux étaient sous la neige, je viens de l’Est).

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  15. Xochitl a dit…

    Ay, ay, ay mal pour toi à imaginer ta douleur et l’humiliation en sport face à X. Je n’ai pas non plus gardé que des bons souvenirs des cours de sport même si j’ai eu la chance de ne jamais tomber sur des profs manquant totalement de psychologie ou un peu sadique. J’étais pourtant sportive mais tellement complexée par mon corps. Je n’ai jamais vu non plus le gymnase d’en haut et je crois qu’on pourrait fonder un club. Malgré tout j’ai bien souri en te lisant, ta plume fait toujours effet quelque soit la situation.
    Pourrais-tu préciser la musique où on fiât des ouh et des ahhh parce que je n’arrive pas à lire ton lien. Merci

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  16. severine a dit…

    Ah cette période bénie de l’adolescence et des cours de gym quand on est « un peu ronde ». Rien que quand on faisait la queue devant le gymnase je sentais mon ventre se nouer de peur, tellement la petite grosse mal dans sa peau que j’étais détestait et redoutait ses moments. L’apothéose a également été une prof de gym particulièrement con qui voulait qu’on fasse un genre de défilé avec des roulades et des trucs improbables (genre GRS) devant toute la classe. Même grosse, on a toujours un garçon à qui on rêve en secret (perso j’étais très très secrete 🙂 ) et là blocage, impossible pour moi de me ridiculiser complètement devant lui, sachant que pendant que chacun faisait son truc, toute la classe était autour et regardait..
    J’ai eu beau pleurer, demander à passer en dernier quand tout le monde serait en train de se changer rien n’y a fait. Elle n’a pas cédé et moi non plus, je n’ai pas « défilé » et elle s’est opposé (LA CONNASSE) à mes félicitations au conseil de classe (oui je suis le cliché petite grosse ET paria première de la classe).
    Bref tout ça pour dire que je ne peux que comprendre ta peur et que je n’ai jamais aimé le sport après, bizarre…
    La tienne était peut être encore plus gratinée que la mienne, puisqu’en plus elle n’a pas su voir que tu nécessitais des soins urgents.
    Il se passe un truc avec les profs de sport non ?
    En tout cas c’est chouette de savoir apprécier les bons petits moments de la vie, parfois le bonheur c’est juste ça.

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  17. Iseut a dit…

    Cette histoire est atroce, je compatis vraiment. Ma prof de sport de première avait pour tête de turc ma meilleure amie. Elle n’était pas du tout en surpoids mais avait un gros problème de vue, quasiment aveugle d’un oeil. Ce qui l’empêchait de sauter à la corde . Cette S… de prof s’amusait à l’humilier devant toute la classe en lui demandant de tenter la corde à sauter pendant que tout le monde devait la regarder. Je crois que nous n’avons jamais autant détesté une prof. Ensuite elle nous faisait faire l’exercice pieds nus, en nous disant que si on ne voulait pas se tuer la plante des pieds, nous n’avions qu’à ne pas faire comme mon amie. Mon petit doigt me dit qu’on va voir passer ici ce matin pas mal de témoignages de ce genre.

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  18. Corinne a dit…

    Hier je suis allée voir « Respire » au cinéma et en sortant je me suis dit que nous devrions vivre deux fois : la première, hélas, nous nous ferions humilier par les professeurs et/ou les autres élèves mais aussi une deuxième où, forte de notre expérience passée nous pourrions, avec une superbe confiance en nous, les regarder avec détachement pour leur montrer leurs erreurs de conduite…bref comme bien entendu on ne vit qu’une fois je vais tout mettre en œuvre pour que ma fille n’humilie pas les autres c’est clair mais ne se laisse pas non plus enquiquiner non mais!
    Sinon cette S est vraiment devenue MMe X? C’est toujours votre meilleur ami???

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    • Caroline a dit…

      oui, même s’ils ils ont divorcé depuis, mais oui nous sommes restés amis assez longtemps en fait 🙂 (enfin, elle et moi pas vraiment, mais on faisait partie du même groupe d’amis du lycée) Mais nous nous sommes perdus de vue aujourd’hui

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  19. Nivelle a dit…

    Je ne me souviens pas avoir déjà lu cette histoire et pourtant ça aurait dû me marquer !!
    Je pense que les profs de sport constituent la profession que je déteste le plus au monde, il y en a sûrement des bien, juste je n’en ai jamais rencontré. Et les miens ont réussi à me faire détester ces heures de cours pendant toute ma scolarité. Alors que depuis que je suis sortie de ça j’adore courir, nager, marcher, jouer à tout un tas de trucs.

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  20. coquette a dit…

    Bonjour Caroline
    C’est marrant à quel point ce que tu écris résonne à moi, presque tous les jours. Un peu comme si tu étais une copine…. Je trouve ça étrange ce phénomène des blogs qui amène à parler avec des personnes que l’on ne connaît pas mais qui se livrent et qui deviennent connues de nous, lecteurs… je ne laisse jamais de commentaires en fait, mais je te lis quotidiennement et je vois nos affinités communes.
    Bref, cette histoire de prof de sport me parle beaucoup ! Petite, je vivais aussi dans l’angoisse du cours de gym, de la course d’endurance et des sports collectifs (personne ne me voulait dans son équipe… ) Et je me suis cassé la jambe en faisant du patin à roulettes !!
    J’appréhende donc chaque sortie pour faire faire du roller à ma fille… et les châteaux gonflables sont synonymes d’accidents… j’ai peur des sauts de mon fils… j’essaie de me soigner, et je délègue ce genre de plans à mon cher et tendre… ou alors, je regarde pas…
    Ce que je regrette fortement aujourd’hui, c’est que ma fille subisse la misogynie de son prof de sport ! Les filles de sa classe (CE2) se font traiter de nouilles et autres nounouilles… juste parce qu’elles sont filles … alors que je dois bien dire que ma fille n’a heureusement pas hérité de ma nullitude au niveau sportif, elle est extrêmement douée en danse notamment… Pourquoi vouloir faire détester cette matière…
    Aujourd’hui, moi j’adore ça, sauf la course, ça c’est pas possible…
    Bon, tu m’as bien fait rire… merci !

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  21. liZAbellule a dit…

    j’avais aussi un peu de mal avec les profs de sport, depuis Mme L. qui sévissait au collège…
    tailleur pantalon et talons aiguilles, rouge à lèvres agressifs et ongles démesurés saignants (Cruella à côté c’est Mlle Biddle de la petite maison dans la prairie !) elle ne s’exprimait que par les sifflements stridents du sifflet métallique greffé à sa bouche.
    je sais ce que peut être une merveilleuse prof d’EPS depuis que je suis amie avec Cécile…

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  22. emilie a dit…

    Le sport au lycée reste un souvenir douloureux pour moi. Je suis nulle archi nulle dans tous les sports se jouant avec un ballon (mon mari ne comprend pas comment c’est possible et mon prof de sport de l’époque devait penser que je faisait exprès) . Résultat des courses j’ai eu 8 de moyenne en terminale en sport. ça me flinguait tellement ma moyenne générale que je suis allée voir le prof de sport en lui demandant d’abord pourquoi et si il pouvait pas juste me mettre 10. J’en ai profité pour lui expliquer mes problèmes avec les balles et ballons (l’essentiel des sport sur lesquels on était noté) et lui faire remarquer que s’agissant des autres sports j’étais plutôt performante (Je lui ai dit que si on avait fait ski j’aurais tout déchiré (presque texto)).
    Il m’a entendu, (et m’a aligné sur 10) et m’a fait promettre de toujours faire du sport. Ce que j’ai fait. Aujourd’hui je vis à la montagne et je fais du ski tous les WE l’hiver et de la rando et de l’escalade l’été bref plus que ce que je faisait ado (et je suis très loin d’être un poids plume alors que je l’étais à cette époque).
    Moi j’ai eu de tout en prof de sport et même si je garde un très mauvais souvenir du sport à l’école lui il m’a marqué par son humanité alors qu’il ne la montrait jamais en cours.

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  23. léa a dit…

    Aahahahahhahah trop drôle … je me retrouve à penser à regarder dans google image ce que ça fait un coude au niveau du poignet … à 6 h du mat c’est cocasse mais ça réveille !
    Merci ( aussi efficace que le café CARO !)

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  24. ADRIANE a dit…

    Le ressenti du sport au lycée ça dépend vraiment, mais alors vraiment du professeur sur lequel on tombe ! Je n’aimais pas le sport mais le prof oui ! Il était super jeune et beau, avec mes copines on faisait exprès de rater nos plongeon à la piscine pour qu’il soit trempé et obligé de retirer son t-shirt !

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  25. Sophie a dit…

    Ton coude qui s’appelle Jacques Kessler… J’ai explosé de rire, you made my day! (Pourtant bien pluvieux, en y réfléchissant c carrément ma semaine que tu viens de sauver)

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  26. Brunette a dit…

    aventure similaire a la tienne . saut en hauteur. les bons eleves ont droit a des supers tapis bien epais de 20 cm et pour les nuls c’etait les petits tapis bleus en mousse compensée de 5cm d’epaisseur…la logique etant, vu qu’on est nuls on saute pas haut donc on a pas besoin de bien se receptionner…. oui mais voila quand on est nul, on est nul : moi j’ai fait un « foesberry »? c’est a dire que g sauté enn arriere comme les pros (pkoi mon cerveau a pris cette decision? me faire arriver en arriere par rapport a la corde? je pense que c’etait qqchose comme : JE VEUX PAS VOIR CA!!! » Bref g atteri sur mon epaule avec le bras dans le dos et le souffle coupé par la douleur…mes copines ont hurle pour faire venir le prof, qui n’est venu qu’au bout de 10 min (bien evidemment il etait vers les bons)- et la il m’a pris le bras l’a leve et redescendu deux fois de suite en disant « tu vois t’as rien »..mes parents vieille ecole m’ont dit  » si le prof dit y’a rien, y’a rien ». mais en fin de journee, direction hosto , radio, epaule brisée…je me demande si c meme pas lui avec ses deux allers retours qui a aggrave situation..donc comme toi je suismaintenant la evelyne dheliat de l’epaule 🙂
    vice le sport…

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  27. fred37 a dit…

    Encore un billet qui provoque une hilarité que je ne peux contenir, du coup, j’en fais profiter mes collègues 😉
    Je ne commente pas souvent, mais je te lis quotidiennement. Tu es mon blog chouchou, celui que je garde pour la fin dans mon flux RSS 😉

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  28. Mentalo a dit…

    Ce qui se passe dans la tête des profs d’EPS restera longtemps un mystère (certainement à base de revanche sur leur propre scolarité à mon avis). Ceci dit j’ai une amie prof d’EPS au collège de ma fille, et au programme POUR TOUT LE MONDE, garçons et filles, en alternance par périodes de 4 semaines: rugby, danse, boxe, gym,… Après quelques protestations et ricanements, il paraît que les ados s’éclatent dans toutes les disciplines.

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  29. Annick a dit…

    La paranoia du prof de gym qui pense toujours que tous les lycéens cherchent par tous les moyens à éviter SON cours à LUI. J’ai eu une vertèbre cervicale déplacée lors d’un stage de planche à voile avec l’école (sport-etudes, maso j’étais …), et bien, c’était un complot de ma part avec les elements de la terre et du ciel pour éviter SON cours. Grrr.

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  30. aurelie a dit…

    Moi aussi j’étais ronde au collège et au lycée, et moi aussi j’ai eu mon lot d’humiliations sur la poutre ….. sur les barres asymétriques « non toi Aurélie », tu ne fais pas alors que les gars plus lourds que moi pouvaient le faire, l’éclatage de soutien gorge quand tu cours un jour de base ball (et mes seins n’étaient pas très discrets) et le prof qui te dit « ne t’arrête pas de courir » ….. les « fais ce que tu peux » ….. je hais le sport ou plutôt les profs de sport.

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  31. Loukoum a dit…

    Je lis ton blog quotidiennement depuis des années et avec beaucoup de plaisir ….sans jamais commenter !

    J’étais prof de sport ( retraite anticipée parce qu’élevage de gosses : 4 ) ….. et je clame haut et fort que ta prof de sport de l’époque est une vraie connasse ! Comment peut -on arriver à des situations pareilles … ça me gonfle de voir que des personnes comme ça puissent donner cette image de ma profession ! Et tu n’es pas la seule malheureusement à pouvoir raconter ce genre d’expérience !
    Bonne journée

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  32. matinbonheur a dit…

    J’ai toujours eu un problème avec les profs de sport. D’ailleurs certains ont même dit que je réussirais à rien dans la vie. Hum
    Aujourd’hui je préfère être en bagnole à écouter de la bonne musique plutôt que d’aller au square, hein 😉

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  33. Brennignews a dit…

    Il se pourrait que j’aille bientôt consulter moi aussi.
    J’ai rêver que je gagnais à une sorte de concours que tu avais organisé sur ton blog. Le prix étant un dîner dans ta maison avec toi, ton mari et tes enfants.
    Je me ramène donc avec mon homme, mais tu avais l’air super occupé, genre on dérangeait un peu. Mon homme entreprend donc de préparer le dîner : du poisson. Un énorme poisson qu’il se met à écailler frénétiquement dans votre belle nouvelle cuisine, celle de votre nouvelle maison. Et là, c’est le drame, je regarde au plafond et je vois que toutes les écailles sont collées au plafond fraichement repeint… Tu peux me passer l’adresse de ton psy?!

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  34. Béné a dit…

    Complètement traumatisée du sport scolaire moi aussi, j’ai presque honte d’avouer que l’accident que tu as eu constituait mon plus grand rêve, puisqu’il ouvrait la porte à la dispense! Mon cousin s’était cassé le bras durant un cours de gym et j’ai tout tenté pour me casser le bras moi aussi. Je n’ai jamais réussi malheureusement…
    J’ai détesté du fond du coeur tous mes profs de sport, des incompétents qui te dégoûtent du sport, pervers pour certains (sur 5 profs de sport que j’ai eu, 2 ont été condamnés pour abus sexuels sur des élèves:-( tu te sens à l’aise à 13 ans quand ton prof entre dans les douches…).
    Aujourd’hui je nage et je cours beaucoup, mais ma découverte du sport plaisir ne s’est en tout cas pas produite pendant mes années d’école.

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  35. ValdePo a dit…

    Pas tout à fait nouvelle, mais récente lectrice, je ne sais pas si tu avais déjà raconté cette histoire, mais pour ma part, j’ai beaucoup rit (je suis fan de ta plume, je ne crois pas te l’avoir déjà dit) mais un peu jaune aussi, pour avoir été toute ma scolarité le boulet en gym (celle qui arrivait TOUJOUR la dernière en endurance, loupait le ballon de manière systématique au volley, n’a jamais su faire la roue ou a réussi à se casser un doigt au premier cours de basket de l’année en rattrapant le ballon …)

    Et ces moments, ces petits riens qui font les meilleurs moments de toute leur (jeune) vie, j’adore quand les miens me font le même genre de remarque …

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  36. SoOooo a dit…

    Mon prof de sport, en 5e, m’a fait faire l’équilibre, et me tenait les jambes. Mon tee shirt a glissé, je me suis retrouvée avec mon 80 B de l’époque à l’air. Je lui disais de me lâcher, il m’a sorti « on en voit tous les jours à la plage »‘… voilà voila… (et j’en ai pleins d’autres comme ça)
    Alors, je te comprends et je compatis pour ton histoire de coude…
    (premier commentaire, et je raconte une honte de collège. ça commence bien ^^ )

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  37. sylvie a dit…

    Oh la la qu’Est-ce que tu m’as fait rire !!!
    Le sport et moi, tout un poème au lycée, la poutre pour quelqu’un qui comme moi a le vertige en montant sur un tabouret c’était un supplice. Sans parler du monté à la corde, l’horreur, la pire humiliation que j’ai connu, la seule qui restait sur le nœud, impossible de grimper et toujours ce p*** de vertige et la piscine !!! rien que d’en parler j’en ai des sueurs froides, sauter du plongeon en te disant que tu vas mourir, te retrouver au milieu de la piscine et devoir nager jusqu’au bord (enfin être plutôt tirée par la perche du prof), l’épreuve du maillot dans les vestiaires….Quel traumatisme 🙂

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  38. Cha a dit…

    Effectivement très étrange ce qui se passe dans la tête des profs de sport. De mon côté, j’ai reçu en 4ème un 0 de moyenne en EPS quand je me suis foulée la cheville lors du cross du collège. Même si je détestais la course à pied, je n’avais évidemment pas fait exprès de me blesser. Cette année là, la prof m’a collé toute dans le groupe des plus nuls. En 3ème, même prof, j’étais devenue sa chouchoute, j’ai même eu le « privilège » de jouer au volley avec les garçons.. Je ne comprends pas pourquoi. J’ai d’ailleurs séché le cross pour cause de douleur ventrale, ce dont elle ne m’a pas tenu rigueur.
    Sinon pour la corde lisse ou à nœud, je crois vraiment qu’il faut qu’on monte un club, une asso, un truc quoi ! Je n’ai jamais réussi à me hisser un tant soit peu mais honnêtement, je n’ai pas le souvenir que quelqu’un m’ait expliqué comment faire. Quand des années plus tard, j’ai compris qu’il fallait bloquer la corde avec ses pieds et pousser sur ses jambes… c’était trop tard, je n’ai plus jamais croisée une corde ^_^

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  39. Tan a dit…

    Eh ben, on est nombreuses… Y en a qui ont aimé le sport au collège/lycée, vraiment ??
    Au trampoline un jour on devait sauter et faire une roulade en l’air (ça a un nom ?) puis retomber sur un gros matelas. Mon corps a décidé qu’il ne voulait pas se rouler en boule mais au contraire se cambrer dans le sens opposé. Résultat je me suis fait le cou du lapin toute seule comme une grande. Plus jamais voulu sauter sur un trampoline (déjà que j’aimais pas ça avant)…
    Se prendre une batte de base-ball dans le genou, ça pique un peu aussi (mais là c’était pas ma faute, j’avais respecté la distance de sécurité pourtant !).

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      • Manue a dit…

        Oh oui, je me doute bien que c’est du véridique, ça se sent et ça ne serait pas le genre de la maison de toutes façons !
        La scène du film est drôle mais fait mal à regarder … Aaaah, le cheval d’arceau, presque aussi redouté que la poutre ou les barres asymétriques en ce qui me concerne … en fait non, j’ai détesté TOUT le sport au collège …

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  40. Lise a dit…

    J’ai le droit de faire une poupée vaudou à l’effigie de ta prof de sport?

    (… et une autre de S? )

    Sinon j’ai ri (as usual) mais aussi grincé des dents au moment du coude dans la main … (c’était une image rassure moi!) (parce que t’as rajouté le mot « littéralement » qui m’a mis le doute)

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    • Caroline a dit…

      ben écoute j’imagine qu’avec le temps mon souvenir est exagéré mais vraiment, quand un coude se déboite, il se déplace ! peut-être pas au niveau de la main, mais c’est super étrange…

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        • Kaleane a dit…

          J’ai aussi vécu une luxation du coude en faisant du judo.
          Je ne l’avais pas au niveau de la main mais par contre j’avais le bras plié à l’envers. Je crois que c’est quand je l’ai vu que j’ai eu le plus mal… On me l’a remis en place « à la main », sur place, sous les yeux horrifiés de tout le public qui assistait à la compét et de ma copine en pleurs contre qui je combattais au moment de la chute… Pas le meilleur moment de ma vie.
          J’ai moi aussi un coude/baromètre maintenant 😉 Et quand je vois à la télé un événement similaire arriver à un sportif mon bras se soulève par réflexe façon TOC, très étrange…

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  41. AnneduSud a dit…

    Ben moi, je connais une fabuleuse prof de sport, une amie, ma voisine. Et je suis bien certaine que tous ses élèves l’adorent. Elle doit donc être l’exception qui fait mentir la règle…

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  42. Rachel a dit…

    J’ai été obligée de rire alors qu’objectivement, ce n’est pas drôle. Heureusement, aujourd’hui, (mais les profs d’eps de votre fille semblent l’ignorer), il existe l’eps adapté (pour les jeunes un peu déglingués, en surpoids, tout ce qu’on veut) : ça évite les dispenses et on garde une activité physique réaliste par rapport aux pathologies.

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  43. Blonde Paresseuse a dit…

    J’adore la chanson, et la choré, et les bretelles avec jean taille haute et crop top, très eighties dans l’âme.

    Je vous ferai grâce de mes déboires de cours d’EPS au collège, la gymnastique restant de loin mon plus mauvais souvenir (avec le volley, le hand, l’endurance, l’athlétisme) (bref).
    J’ai choisi de ne me rappeler que du plus beau moment vécu lors d’une année de collège, dans les vestiaires du cours de sport, alors que tout le monde était déjà en train de trotter à petit pas dans le gymnase pour l’échauffement : Jean-Philippe Gonzalez, 5ème B, m’a roulé ma première pelle…

    Aujourd’hui encore, je n’ose imaginer le contraste terrible de mes joues coquelicot avec mon tee-shirt de sport vert émeraude, à mon retour dans la salle….

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  44. Poumok a dit…

    Bon, j’avoue, j’ai failli m’arrêter de lire au moment où j’ai compris qu’il t’était arrivé un truc d’ordre médical… La faute à la fois où tu as raconté l’histoire de ton coccyx et que j’ai fait un malaise vagal en prenant mon p’tit déj en te lisant !!

    Je ne me suis donc pas attardée sur le sens de ton coude, mais je compatis !
    Et pour ma part, je me suis cassée plusieurs doigts en cours de sport, mais jamais pendant le sport que j’avais choisi comme activité extrascolaire : la gym. Et c’est pas faute d’avoir fait des sauts en tous genres… Comme quoi ! 😉

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  45. lulue Berlu a dit…

    han, moi j’avais résolu le pb, je séchais systématiquement le sport au lycée, je crois que les profs de seconde et première n’ont jamais vu ma tête. mais j’étais sage, hein, je restais dans l’enceinte du lycée. pourquoi je n’ai jamais eu de sanction reste un mystère…du coup j’avais étendu le concept à tout les cours j’étais assez sélectives en terminale (et vous savez quoi j’ai eu mon bac!). bon il va sans dire que je ne nierais tout ceci face à mes enfants (ma fille, je la sens pas du tout du tout sur ce coup là).

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    • Lilibelle a dit…

      Pareil ! En seconde je ne suis allée que 2 fois en EPS , et personne ne m’a jamais rien dit, à l’heure actuelle je ne m’explique pas que personne n’ai averti mes parents… Enfin qui ont fini par l’être puisque au terme d’une seconde assez catastrophique quand ma mère a décidé d’aller voir le proviseur, et que celui ci a dit que la prof de gym ne me connaissait pas car ne m’ayant jamais vu… huhuhu

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  46. Tite_bulle a dit…

    Rohlala comme ça me rappelle un souvenir :p
    Quasi le même que toi sauf qu’on devait pas faire un saut périlleux mais atterrir en haut d’un cheval d’arçon. Je suis arrivée en haut et j’ai glissé tout doucement… impossible de me rattraper. J’ai atterri sur le coude droit. Idem la prof m’a envoyée sur le banc et a fini par consentir à ce que j’aille à l’infirmerie. Il a fallu qu’on m’aide pour remettre mes chaussettes.
    Arrivée à l’infirmerie je me suis mise à vomir de mal, le doc a cru que je m’étais déplacé l’épaule gauche (gauche ! j’étais tombée du côté droit ! ), ils ont appelé ma mère, arrivée 1h plus tard, elle m’a vue et m’a emmenée d’urgence à l’hôpital. Salle d’attente pendant 3h on m’a donné une dose de morphine pour adulte (j’avais 11 ans), j’ai fait une overdose dessus et je me suis remise à vomir (et en + j’avais tjs mal 😀 )… Bref fracture du coude, à 3mm près j’aurais dû passer sur le billard. Finalement j’ai « juste » eu tout le torse plâtré et le bras + le coude pour maintenir tout ce beau monde à angle droit…
    Depuis, comme toi, je flippe un peu des profs de sport ^^

    Bref, j’espère que ma fille sera + douée que moi 😀

    (au fait, rien à voir, la semaine passée j’ai essayé de te parler d’un site pour classer tes séries, tes épisodes vus, les sous-titres etc… et impossible de poster le commentaire ? y a une modération lorsqu’on lincke un lien ? )

    Bonne journée 🙂

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  47. CourbesGenereuses a dit…

    aaaaah les profs de gym … je devais avoir à peu près la meme morpho que toi au college, ça doit TROP les botter, ces sadiques, de bien foutre la honte aux « non sportifs » 🙁 … merci les courses d’endurance où tu fais qqs metres seulement et tu perds deja un poumon (qqs metres de plus et ce sont les jambes, le coeur, …) et bon, ben trop la joie d’arriver en dernier, tout le monde a bien fait sa pause et repris son souffle … je ne crois pas qu’il y ait eu un seul exercice pas trop pourri 🙁 (course de haies ? saut en hauteur qd on a le vertige ? idem pr la gym …), sauf peut-etre les sports co’ et encore (t’as jamais le ballon et on te choisit tjrs derniere, youpi)

    breeeeeeeeeef, j’ai les memes frayeurs que toi qd mes filles font du trampoline ou chateau gonflable … peur surtout qu’un abruti leur tombe dessus comme une brute !!

    ah et sinon, ds la meme gamme « sport au college », ma fille, qui fait des entorses à repetition, s’est ENCORE tordu la cheville (reception du triple bond – oui, triple BOND et non SAUT) … on avait prevenu la prof qu’on ne la dispensait pas, mais que bon, fallait qu’elle y aille mollo … je me suis donc fait un plaisir de la tenir au courant des examens et resultats, question qu’elle comprenne bien que là tout de suite, c’etait la santé de ma fille qui importait, pas ses foutus cours d’EPS !! parce que ma bichette s’est, en plus de l’entorse, sorti le ligament qui passe sous la maleole externe de sa « gaine/goutiere » … donc là elle a le pied strappé pdt 1 mois, on croise les doigts pr qu’il veuille bien revenir à sa place (j’y crois pas, pour être honnête 🙁 ) … pfffffffffffff

    avec mon mari on a rigolé : ce matin j’ai vu qu’il y avait une mise à jour de ses notes (vive scolinfo :p ), et ma fille a eu 16 en EPS 🙂 bref, cherchez l’erreur …

    en fait, au college/lycee, les profs devraient plutot essayer de nous faire aimer le sport (en toute relativité ?), plutot qu’a viser une performance … moi, ça m’a dégoutée à vie !!! j’aimerai faire du footing, mais mes vieux souvenirs de course a pied remontent aussi vite 🙁 …

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  48. Delphine a dit…

    Ce post tombe pile le jour ou j’ai laissé ma crevette (CE1) en larmes à l’école parce qu' »aujourd’hui il y a gym et la maîtresse elle nous oblige à monter tout en haut sur planche et à sauter sans nous tenir… »
    Et moi de la rassurer en lui disant que si la maîtresse leur fait faire cet exercice c’est qu’il n’y a pas de danger (toujours ce grand principe de ne ja-mais critiquer l’enseignant…) et là : « mais si elle nous a même dit que la gym c’était un sport dangereux »…pédagogie quand tu nous tiens…
    Là, j’avoue j’ai exceptionnellement laissé tomber les grands principes…

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  49. geraldine a dit…

    Hello !
    Etant moi-même prof ( mais d’une vraie matière !), je vois bien que les collègues d’EPS ont tous un grain !!
    Mais moi c’est LA VIDEO de ton article que j’AI ADOREE !
    Merci !

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  50. Aurélia a dit…

    Ils sont quand même un peu tordus les profs de sport… De toute ma scolarité j’en ai eu UNE qui était sympa mais sévère quand il le fallait, qui nous motivait (oué, même moi la petite grosse qui faisait tout pour tenter de rester cachée dans les vestiaires), qui nous donnait de vrais objectifs et nous faisait progresser…
    J’en garde un souvenir ému !

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  51. LA BICHE a dit…

    oh ce post m’a rappelé un souvenir de récréation de primaire où une mésaventure m’était arrivée.
    J’avais reçu en plein dans l’oeil une balle de tennis lancée par des garçons qui jouaient dans la cour.
    Cela m’a fait très mal et bien sûr en larmes je suis allé voir ma maîtresse. J’avais peur car je voyais tout avec un contour avec mon oeil touchée par la balle. Et là elle m’a regardé l’oeil et m’a dit c’est rien c’est parce que tu pleures que tu vois double, fais pas ta chochotte !! Le soir je me rappelle que ma maman m’a emmenée en urgence chez l’ophtalmo et en fait j’avais la rétine d’abîmée !!! La maîtresse a quand même été « punie » car elle a due me mettre des gouttes dans mon oeil en classe pendant X JOURS !!! C’est marrant car j’avais complétement oublié cet épisode douloureux de ma vie et c’est ton post qui l’a ramené à la surface !!!

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  52. coline a dit…

    Mon dieu mais elle est folle ta prof :O
    et tu as du tellement souffrir!
    je crois que les profs de sport sont toutes des sadiques de tte façon, la mienne aussi me laissait et prenait un malin plaisir à m’enfoncer devant tout le monde mais enfin elle n’était pas aussi barjo que la tienne ^^

    http://fashioneiric.blogspot.com.
    Coline ♥

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  53. Anne a dit…

    Je suis prof d’EPS, j’aime mon métier, je ne suis ni sadique, ni folle, je fais découvrir plein d’activités différentes à mes élèves, tout comme mes collègues, et j’espère que certaines leurs plairont, qu’ils auront peut être envie de les pratiquer un jour. Notre but est de leur donner le goût de l’effort, de la persévérance et très souvent, ils ont le sourire, après coup, sont fiers d’eux et je ne manque pas de les féliciter. Beaucoup de mes élèves sont en surpoids, sont complexés et je fais mon maximum pour qu’ils soient en situation de réussite, à leur niveau et qu’ils aient une belle image d’eux mêmes. Bien sûr, ce n’est pas facile tous les jours, certains sont difficiles, en opposition ….c’est comme ça, mais ceux qui le veulent bien, progressent assurément, évoluent et apprennent à leur rythme.
    Alors voilà, c’est comme partout, il y a des profs qui vous ont laissé un mauvais souvenir, mais il y en a d’autres aussi….

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    • Caroline a dit…

      tout à fait d’accord, Anne, je n’ai jamais souhaité que ce billet devienne un défouloir anti profs d’EPS. Bon moi je n’ai eu que deux profs de sport sympa dans toute ma scolarité. Mais comme je l’ai déjà dit, j’étais quand même un gros boulet, donc parfois je méritais aussi les rodomontades (ce mot prouve que j’ai passé la quarantaine). Je pense que les formations ont changé, que la profession n’est plus la même, je vois mes enfants ont des profs de sport super, mise à part celle qui se marre quand ma fille se fait plaquer et se moque de sa taille (c’est vrai qu’on y peut vraiment quelque chose, d’être petite).

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    • Nivelle a dit…

      J’aurais trop aimé avoir une prof qui pensait comme toi quand j’étais au collège… Je pense que c’est un métier où tu peux faire énormément de bien aux ados et vraiment je trouve que ça devrait être plus valorisé… Malheureusement pendant ma scolarité ça n’a pas vraiment été le cas, mais j’espère que ça fait partie des choses qui évoluent en mieux !
      En tout cas bon courage !!

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  54. Elsouille34 a dit…

    J’ai ri de bon cœur ! Surtout concernant la roulade arrière qui est une « tare » que je partage. J’ai subi une énorme humiliation en la ratant environ 12 fois à un gala habillée en poussin à cause de mon petit ventrou . J’avais 5 ans, j’ai thuit ans , et je m’en souviens encore de façon cuisante …

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  55. Mélanie a dit…

    Bon ben j’y vais de ma petite anecdote hein, forcément.
    On emménage dans une ville en cours d’année de CE2.
    J’étais la toute petite fluette avec des lunettes et un an d’avance (mais c’est bon, je cumule, je fus AUSSI la petite ronde au lycée sauf que j’étais plus bonne élève), et ce con d’instit s’est un jour mis en tête de me guérir de mon appréhension face aux ballons en me tenant dans la cage, bras et jambes écartés, et en demandant à TOUTE la classe de me tirer des ballons dessus.
    J’ai 41 ans et je suis phobique des ballons, merci connard.

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  56. Caro (une autre) a dit…

    J’ai eu des profs d’EPS adorables mais qq tortionnaires aussi… dont une co**e qui avait decrété que j’étais quand meme un peu sensible quand je m’étais plaint du doigt (que je ne pouvais plus plier) et qu’elle s’était acharnée à me faire bouger. Pas plus d’ecoute de la part de l’infirmiere et j’avais fini par appeler mon pere en catimini (heureusement, il y avait un telephone public dans la cour…). Il était venu me chercher après les cours et vu mon doigt avait foncé aux urgences… ben oui, le doigt bleu et qui a doublé de volume, ça interpelle qq part… Bilan: une belle fracture. Et une dispense de sport jusqu’à la fin de l’année.

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  57. Reine a dit…

    .. EPS, beurk, trop feignasses…. Heureusement une prof ,encore plus glandeuse que nous .Alors, petit footing jusqu’à sa villa , sur la colline, au-dessus du lycée , et rigolades avec elle autour ou dans sa piscine. Évidemment , notes cata au bac. Mais quels bons souvenirs!!! Merci Mme L.

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  58. val d'arr a dit…

    Oh la vache, ton billet est à mourir de rire, merci!
    Il est si descriptif que j’ai l’impression de l’avoir vécu en direct, j’ai trop envie de te câliner!

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  59. einfoldstelpa a dit…

    Ca me soulage de lire tout ces commentaires sur les cours d’EPS… je n’étais donc pas seule à vivre ça (la prof connasse, les kilos en trop, la roue ou la corde impossible, la dernière choisie dans les sports d’équipe, le noeud dans l’estomac avant chaque cours d’EPS,…)

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  60. koquelico a dit…

    Les cours d’EPS au collège ou comment ne jamais réussir à monter à cette corde de M…. parce que mon derrière était trop gros pour que je le soulève, ou encore ne jamais mais jamais réussir à faire une P….. de roue alors que d’autres les enchaînaient et même sur la poutre quelquefois. Clairement on n’est pas égaux !!! Le pire, j’adorais le sport collectif mais je haïssais la gymnastique.

    Et en 6eme j’ai eu un prof de sport qui prenait un malin plaisir à venir voir dans le vestiaires si on était prête… il ne faisait qu’ouvrir la porte et passait la tête mais je trouvais ça malsain.

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  61. Pastelle a dit…

    J’ai toujours, toujours, toujours pensé que les profs de sport étaient de grands sadiques.
    Merci d’apporter un menhir à mon moulin.

    Et chapeau pour la phrase à rallonges à laquelle j’ai malgré tout tout compris. (Mais quand même je voudrais pas être ta psy. T’as pensé à lui offrir des doliprane pour Noël ? ;))

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  62. cec jeune mariee a dit…

    Alors la je suis scotchée… J étais en sixième, m en suis sorti avec une double fracture du bras et 6 mois de corset en plâtre (on vivait en côte d ivoire…. 35degres…) Mais pour le reste EXACTEMENT PAREIL !!!

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  63. Ingrid Mattmann a dit…

    Ça alors, je vous lis et je me vois, enfin presque ! Me suis aussi luxée le coude en cours de gym, mais pour moi ce fut en sautant de la plus haute des deux barres asymétriques, nous devions effectuer un genre de parcours de combattant … Au premier essai, j’avais fait un temps tellement minable, que le prof m’a sommée de recommencer, ce à quoi j’ai répondu non je ne veux pas, et lui a lourdement insisté disant qu’il raconterait à ma mère comment je me comportais en cours de sports (faut dire que ma mère était aussi prof de sports, donc sa collègue). Alors je m’exécute, je refais un tour, enfin pas complet, et pour cause. Donc je tombe tête première et met mon bras en avant pour me protéger, mon coude n’a pas supporté et a fait un angle dans le faux sens. La suite de l’histoire : mon prof m’a « remis » le coude en place et a tél à ma mère en lui disant : T’inquiète pas, c’est réparé etc. Oui, tellement réparé, qu’en voulant le remettre, il m’a fracturé la tête du radius. Donc greffe osseuse et à peu près 7 mois de plâtre. J’ai toujours un léger handicap d’ailleurs.
    Et bien… comme quoi ça n’arrive pas qu’à moi 😉
    Pour les fêtes foraines et autres aquaparc, même pour le petit toboggan du square d’à côté j’étais comme vous pour mes enfants.
    A part ça, parlons de choses vraiment positives, je vous lis toujours avec un plaisir immense.
    Merci pour vos partages.
    Ingrid

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  64. corsica a dit…

    Ma fille aussi s’est retrouvée à faire du rugby et du foot au lycée. Elle a même eu foot au bac, ce qui, vue sa stature (xxs), ne lui a pas vraiment fait gagner des points !!
    Et moi, c’est mon prof de piscine qui m’a traumatisée. On l’appelait le « Père la Cerise » parce qu’il était chauve et rougeaud et on pleurait dans les vestiaires parce qu’il nous jetait dans le grand bain et nous rattrapait avec sa perche avant qu’on se noie (on ne savait pas nager, bien sûr).
    Le plus fou, c’est de se rappeler du surnom du mec, si longtemps après…

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  65. Thelma a dit…

    Pkoi elle a pas son tee shirt la dame ? Houha hou ha !!! Et moi aussi j ai eu ma prof de sport sadique …..j ai longtemps rêve de l écraser sur le bord de la route

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  66. Coline a dit…

    Moi, cheval d’arçon,
    forcée
    pouce de la main droite (celle qui écrit)
    cassé à deux mois du bac.
    Un bon moment avant que la prof n’admette qu’il fallait une radio…
    J’ai appris à écrire fissa de la main gauche, en script.

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  67. Floconnette a dit…

    Ah les cours de gym ….
    J’étais nulle en sports « scolaires » . Des années à être choisie en dernier, à être toujours dans les plus basses notes malgré tous mes efforts … En sport individuel, on adorait jouer contré moi, forcément on pouvait gagner. Ah si seulement il y avait eu ski de fond ou escalade à l’école…. Parce que ce qui faisait halluciner mes profs de sport, c’est quand en rdv parents-profs mes parents leur disaient que je faisais de l’escalade, du canoë, du ski …
    Je n’ai pas par contre souvenir de profs sadiques … plutôt indifférents à ma souffrance. Sauf une, qui m’a marqué par sa gentillesse et le fait qu’elle nous faisait des démonstrations (y compris enceinte) de la roue. Et qui dans ses appréciations avait compris que je faisais de mon mieux mais que j’étais irrécupérable. J’ai plutôt de mauvais souvenirs de l’attitude des autres élèves.
    Aujourd’hui, en discutant avec mes collègues profs d’EPS ou mes élèves, je me rend compte que les choses changent quand même dans le bon sens, surtout quand une collègue me dit choisir les élèves les plus faibles (et donc potentiellement rejetés lors des sports collectifs) comme capitaine d’équipe ou en faisant les équipes au tirage au sort.

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  68. jeanne a dit…

    Bon, voici bien longtemps que je n’ai pas laissé de message. Là, je me laisse aller à mon tour…

    En fait, au regard du nombre de personnes lisant ce blog, il y aura forcément pas mal d’anecdotes relatant combien des profs de sport auront été terribles. A vous lire, ça fait frémir… Mais n’oublions pas que pour d’autres, ça aura été le prof de maths, ou d’anglais, ou d’allemand…

    Pour ce qui me concerne, ma fille, petite et ronde, aura eu tout au long de sa scolarité des profs de sports plutôt sympas, attentifs au fait qu’elle soit assidue et volontaire. Elle n’aura jamais eu des notes extraordinaires mais justes car ils tenaient compte de sa bonne volonté et de son respect envers eux. Elle est à présent jeune adulte et n’exprime aucun ressentiment envers eux et fait du sport avec plaisir.

    Mon fils de 12 ans a pu, quant à lui, bénéficier de cours presque particuliers l’an dernier afin qu’il puisse éloigner un peu sa peur viscérale de la natation, ce, tout au long de l’année de 6ème. L’attention que son professeur de sport lui a porté lui a permis de profiter, pour la première fois de sa vie, de la piscine cet été avec nous tous dans la joie et la bonne humeur. Nous avons transmis lors de la rentrée une photo témoignant de ces instants à ce professeur avec toute notre reconnaissance.

    Par contre, assistant en octobre à un cross du collège, j’ai pu constater combien une professeur de sport montrait du mépris envers certains élèves, un peu gros, fatigués et en difficulté, qualifiant notamment une jeune fille de « molasse » l’air dégoûtée. J’étais heurtée, sans oser intervenir, paralysée comme si elle s’était adressée à moi. Je la fixais, impuissante, dans ce gros corps qui est le mien. Elle a croisé mon regard, a dû y lire quelque chose de dérangeant puisqu’elle a baissé les yeux et n’a plus rien dit jusqu’à la fin.
    Une pensée à toutes les « molasses » de 15 ans dont j’ai fait partie… et respect à tous les professeurs engagés intelligemment dans leurs missions…

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  69. Marie des marais a dit…

    Bonjour Caroline. Je ne commente que très très rarement quoique je te lise depuis, hou là, au moins tout ça. Bref, tout ça pour te dire qu’en lisant ton article j’ai écarquillé les yeux. Un flip, en cours d’EPS !???!!! Il faut être à moitié neuneu pour faire faire ce type d’exercice à des gamins qui ne pratiquent pas la gymnastique dans un club. Ayant 9 ans de gym derrière moi, je peux te dire que ce n’est pas à la portée de tout le monde. Même avec une parade (qui doit être assurée par des personnes plus costaudes pour commencer). Et voilà comment blesser bêtement (pour rester polie) des élèves avec des exercices inappropriés à leur niveau… Comparativement, ça reviendrait à demander à un 6ème de résoudre une équation différentielle !

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  70. Edith (de Savoie !) a dit…

    J’ai du mal à visualiser le coude au niveau de la main, mais j’ai mal en y pensant… Raide, pas de coordination, complexée, l’EPS était ma hantise… Mais c’est fou le nombre de témoignages que ton texte suscite : j’ai toujours cru être une minorité quand tant d’autres attendaient avec impatience ces cours…

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  71. Marje a dit…

    En tant qu’enseignante, j’essaie toujours d’être avec les profs de sport car y’a pas à dire, ce sont souvent les plus sexy dans les établissements … Cette année, il y a en un qu’y est vraiment vrroui ! Mais surtout Caro, ne saute pas !

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  72. Caroline a dit…

    Le grosse TEPU!!
    Je t avoue que j ai ri, j ai un petit honte hein, mais si tu n écrivais pas aussi bien aussi!! ;))))

    Et puis je me suis rappeler moi mon humiliation de dyslexique, debout récitant cette putain de poésie en 4eme

    « Heureux qui comme ulysse… »
    Et de ne pas arriver a sortir ces vers de façon correct…
    Et de monsieur Dumé ( si tu me lis saches que je rêve encore de toi. Et que je SAIS que tu t es tapé la prof d allemand pendant notre voyage scolaire!!!!!on vous a golé!)

    Bref, Tu crois que c est a cause de ca que je lis biba et marie claire , et que je gerbe les classiques? 😀

    Bonne soiree caro!

    Il fait quoi comme temps a lyon demain?

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  73. Katelig a dit…

    Oh la vache. Moi aussi en tant qu’ado trop grande et trop grosse les cours d’EPS c’était pas vraiment ma came mais à part un sale con qui refusait de choisir des filles comme capitaines d’équipe (parce qu’on était trop bêtes – texto-) j’ai plutôt eu du bol.
    Une prof avec qui on a fait hand et badmington certes, j’ai l’impression d’avoir passé tous mes putains de cours à ramasser ce volant par terre mais aussi danse acrobatique avec 5 points de bonification si on dansait en couple mixte. Ce que j’ai fait en faisant même tourner mon meilleur pote crevette autour de mon bras (où est passée cette confiance en moi, mystère).
    J’ai également eu un prof en term qui avait bien compris qu’il était hors de question pour moi de grimper un mur d’escalade (oui quand tu es de loin la plus lourde du groupe qui t’assure hein ? 2 élèves ? Plutôt mourir) et à la place m’avait fait passer 2 épreuves de gym dont une en tant qu’entraîneur, j’avais l’oeil pour construire des enchainements et faire faire aux autres ce dont j’étais incapable.

    Aujourd’hui, je suis instit et on nous incite souvent à s’inspirer des profs d’EPS qui ont en effet beaucoup évolué dans leur enseignement et qui sont souvent à la pointe en différenciation. Ils sont en effet héritiers de profs de sport affreux comme vous les décrivez et conçoivent de plus en plus le sport à l’école comme un moment de découverte, de plaisir, d’investissement dans l’effort et de confiance en soi.

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  74. marieal a dit…

    Après avoir lu tous les coms, je pense qu’il serait salutaire pour l’éducation nationale et les formateurs en STAPS d’obliger les futurs profs de sport à lire ton blog!!
    Il serait aussi indispensable d’insister sur des points importants dans l’enseignement de l’EPS: plutôt que de noter la performance devant laquelle nous sommes fondamentalement inégaux, il faudrait noter l’acquisition de compétence et surtout la progression…

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  75. Nathaly a dit…

    Je hais les profs de sport ! (visiblement je ne suis pas la seule)
    Oui, je sais, commentaire hautement instructif, mais c’est tout ce qui me vient là tout de suite !

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  76. Kachou33 a dit…

    et la nana de se demander pourquoi la chanteuse a des genouillères sous son jean. ou comment se poser un problème existentiel juste avant d’aller se coucher… lol

    je déteste également ta prof de sport !
    elle ne s’est pas excusée je suppose ? enfin tu as du ne plus la voir pendant 2 mois, c’est déjà ça 😉

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  77. woufynette a dit…

    Dans la série gros souvenir qui me revient en flash avant de m’endormir et éclats de rire : J’étais moi aussi la bouboule de la 6ième F. Je venais d’être réglée et ne connaissais même pas l’existence des tampons. J’avais donc une extraordinaire serviette hygiénique de compétition dans la culotte. Et puis, cet empaffé de prof de sport nous a demandé de monter à la corde. Juste un nœud tout en bas et le reste « il suffit de croiser les pieds autour c’est pas compliqué ! ». Oui sauf que quand tu fais partie de la caste « surcharge pondérale », c’est pas facile du tout. Me voilà donc en train d’essayer tant bien que mal de gravir cette foutue corde, devant le regard et les rires de TOUTE la classe mixte. Une fois arrivée en haut quelle ne fut pas ma fierté ! Je me laisse glisser jusqu’au sol, fière du devoir accomplit (en 4 fois plus de temps que les autres). Et là c’est le drame : je sens la serviette qui, très fière elle aussi, glisse de ma culotte pour se tailler la malle jusqu’à l’exterieur du slip.
    Voilà comment, à 23 h , un fou rire phénoménal m’a empêché de tomber dans les bras de Morphée. On dit quoi ? Merci Caro !

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  78. Peggy a dit…

    phobique des trampos aussi. début juillet, on installe un trampo à la campagne, avec filet de protection. la tribu de kids est au taquet. Les adultes aussi. Je fais ma relou à dire qu’i faut des poids équivalent ensemble. Personne ne m’écoute et 10mn après, mon fils de 5 ans se fracture le tibia car il sautait avec un adulte. 8 semaines de plâtre du haut de la cuisse jusqu’au orteils. Il a boité jusqu’en décembre. Autant de dire que l’été a été bien daubé. Depuis je suis une énorme énorme flipette des tranpos et les règle de sécurité, je les hurle 😀

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  79. Edouard a dit…

    Oh que je hais aussi les profs de sport… perso, c’était les barres parallèles et ce genre de chose qui me faisait flipper… on a tous vécu ce genre de chose à ce que je vois… heureusement, le cerveau renferme, en général, la partie douleur de ce genre de mauvais souvenir de côté…

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  80. Carole a dit…

    Les profs de sport sont bizarres dans leur genre, en effet. Celui de mon père avait des lunettes triple foyer et un léger penchant pour le cul de ses élèves (féminines), il aimait bien leur donner un bon coup de main pour monter sur le cheval d’arçon. un jour il donna un sacré coup de main à la plus belle de sa classe de 3ème, Monique Paniez (on n’a pas idée de s’appeler comme ça), sauf que Monique elle avait son pti copain dans la classe, 1m90 et 100kg. Ben il a commencé par péter les lunettes du prof, puis il lui en a collé une, le prof était à terre et tous les élèves criaient « Tue-le, tue-le ! ».
    Alors quand je l’ai eu à mon tour en 6ème, mon père m’a dit de bien faire gaffe, mais apparemment le prof était calmé…..

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  81. Carole a dit…

    Pendant que je t’écrivais j’ai demandé par texto à mon père comment s’appelait le prof, déjà, et il m’a répondu « Mr Douguet ; on se foutait de sa gueule car il avait toujours la trique dans son survêtement ». J’en chiale de rire, purée

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  82. patounettechatte a dit…

    A l’époque, j’étais pas super douée en sport mais je ne me souviens pas d’avoir croisé un prof de sport sadique !!! J’ai eu de la chance visiblement….

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  83. Caroline a dit…

    A lire les commentaires, on se demande quelles sont les femmes qui ont été fortes en sport ado… (Peut-être se taisent-elles par pudeur? Peut-être ne lisent-elles aucun blog? Le mystère reste entier).
    Donc, petite pierre à l’édifice, j’ai eu des profs sympas (précision : j’étais nulle dans les sports qui n’impliquaient pas de créer une équipe de forts) mais un prof terrible. J’étais malade de stress avant chaque cours, notamment la lutte gréco-romaine qu’on faisait en classe mixte! Donc, du haut de mon mètre soixante, je devais me battre contre les brutes épaisses de ma classe (le prof m’avait mise dans le groupe des forts, sans raison). C’était affreux, je faisais exprès d’attraper des torticolis avant le cours… (quand on veut, on peut).
    J’espère qu’aujourd’hui, on a arrêté la compétition à tout va et qu’on apprend aux ados à se servir intelligemment de leur corps et à l’aimer!

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  84. marie a dit…

    C’est pas cool comme souvenir, mais cela m’a fait rire, oups !
    J’ai eu le prof de gym qui rentrait dans les vestiaires des filles sans frapper, et nous piquait les fesses avec une aiguille pour nous aider à monter à la corde…J’ai aussi le souvenir des chocolats chauds que j’allais boire à l’infirmerie après le cross matinal par 5°…j’avais les oreilles qui menaçaient de tomber tellement elles me faisaient mal…Je pensais que cette époque des profs de gym nazes était révolue mais non, la prof de mon fils l’a juste enfoncé devant la classe en lui demandant de s’attacher les cheveux pour le cours de gym…le lendemain on était chez le coiffeur à sa demande; merde, il a des cheveux magnifiques pourtant !

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  85. Fmior03 a dit…

    J’ai sans doute eu de la chance, j’ai eu des profs qui, si je n’étais pas une grande sportive (litote) et si je n’avais pas un gabarit adapté (1,60 pour 75 kg, on n’en était pas loin), m’ont suffisamment bien accompagnée pour me faire apprécier les cours de sport (dans la mesure du raisonnable, hein).
    Là où ton texte et tous les commentaires m’ont fait sourire, c’est que ma belle-mère, qui vient de partir à la retraite, était prof de sport en collège… quand je la voyais passer un temps fou au collège et à préparer des activités (cross, voyage en Angleterre pour une compétition, arts du cirque… en plus du classique), j’étais impressionnée mais je me demande comment elle était avec ses élèves 😉

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