En apesanteur (recette tarte poire chocolat inside)

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Je ne vais pas m’étendre sur mon état, cette grippe devient une sorte de running gag, tous les matins je me réveille avec l’espoir de me sentir à nouveau bien et tous les matins j’ai la fièvre au plafond. Une chose est certaine, l’année prochaine, en dépit de mes 29 ans, je me fais vacciner.

On va donc continuer si vous le voulez bien – pure rhétorique cela dit, je suis tout de même un peu plénipotentiaire ici – dans le déstructuré et le n’importe quoi, après tout si ça se trouve c’est en train de devenir une marque de fabrique, ma « signature » ? (en anglais dans le texte s’il vous plait).

– J’ai écrit cet article, sur le coming-out. J’ai vraiment été touchée par les confidences des personnes interviewées et même si pour la majorité les choses se sont finalement plutôt bien passées, j’ai pu mesurer à quel point ça n’est pas rien, de révéler son homosexualité.

– Etre malade présente peut-être un avantage, celui d’être plongée dans un état assez contemplatif. J’essaie tant bien que mal d’honorer mes commandes depuis une semaine mais je suis tout de même au ralenti. Et j’écoute avec une sorte de recueillement les émissions à la radio, je vibre au son de la voix d’Augustin Trapenard et de ses invités – Philippe Grimbert hier, Jean-Luc Dardenne aujourd’hui, et puis peut-être surtout Marceline Loridan-Ivens chez Patrick Cohen hier matin, avec sa colère non feinte, sa parole dénuée de langue de bois ou de désir de plaire, sa façon d’exprimer dans sa plus simple horreur l’atrocité des camps et cette question, terrible, « aurait-il mieux fallu que je ne revienne pas ? »

– Le churros m’a offert le dernier livre de Virginie Despentes, je viens tout juste de le commencer, mais ça me semble assez brillant, comme d’habitude…

– J’ai très envie de cinéma – je n’arrive même pas à me souvenir de la dernière fois que j’ai trainé mes guêtres dans une salle obscure – et notamment de voir Snow Therapy, Rendez-vous à Atlit et Timbuktu, qui je le crains n’est probablement plus programmé qu’à des heures indues…

– On m’a demandé à corps et à cris (si, au moins) la recette de cette tarte poire chocolat dont j’avais posté une photo sur Instagram (mon candida va bien, merci, il ne manque de rien) (private joke). La voilà, elle est simple comme bonjour, ce qui est un peu la marque de fabrique de ce que je fais en général en cuisine, la complexité ne me sied guère.

Faites une pâte brisée (je n’aime pas celles qu’on achète, je fais la mienne en trois minutes au robot, en gros, 200 g de farine, 100 g de beurre et 50 g de sucre, un peu d’eau pour lier et c’est bon. Faites cuire la pâte à blanc au four.

Ensuite, faites chauffer un gros pot de crème fraiche, moi je prends de la crème épaisse mais à mon avis la liquide ça le fait aussi. Pendant ce temps, faites ramollir une feuille de gélatine dans un peu d’eau froide (vous pouvez préférer l’Agar Agar mais moi j’y arrive pas, ça donne jamais un résultat génial). Coupez le chocolat (200g) en petits morceaux et jetez les dans la crème chaude (mollo quand même, ne les balancez pas comme une brute) en retirant du feu. Pelez et coupez en tranches fines deux poires bien mures (ou des poires au sirop si grosse flemme) et tapissez le fond de tarte cuit avec les poires. Une fois le chocolat et la crème bien mélangés, introduisez la feuille de gélatine. Puis nappez la tarte de votre appareil au chocolat (j’adore dire « appareil au chocolat », j’ai l’impression d’être Hélène Darroze). Laissez prendre quelques heures au frigo et tapez vous le cul par terre tellement c’est bon. (je fais la même recette avec des bananes coupées en rondelles, avec rien du tout ou en mélangeant ganache chocolat blanc et noir).

Bonne journée, je repars agoniser.

Edit: On peut faire la recette sans gélifiant, dans ce cas, mettre un peu moins de crème et plus de chocolat et laisser bien prendre au frigo. mais personnellement j’aime bien que ce soit assez ferme quand même, d’où la feuille de gélatine (c’est vraiment très peu, souvent dans les recettes ils disent d’en mettre 4, voire plus)

98 comments sur “En apesanteur (recette tarte poire chocolat inside)”

  1. Marilune a dit…

    Et tu trouves quand même la force de nous donner cette recette qui en effet a l’air « à tomber ». Quel sens du sacrifice (la grippe te coupe-t-elle l’appétit aussi – voire te démolit les intestins?)!

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  2. AnnedeNantes (@Isabanne) a dit…

    Les virus m’ont aussi attaqué depuis 2 jours, ça fait deux matins que je me rendors au son de la voix d’Augustin après avoir préparé les enfants, il doit avoir un truc ce mec…M’endormir m’a aussi permis de ne pas entendre la voix doucereuse de Marion Cotillard!
    Bref, un commentaire déstructuré pour te dire que je comprends a fond ton etat!
    Bon courage!

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  3. Gaelle a dit…

    Ah là là, merci pour la recette ! Ca a l’air trop bon ! Et pour le vaccin, tu peux te remonter le moral (si, si un peu) en te disant que cette année, il n’est pas très efficace (ils ont mal anticipé les souches qui seraient à la fête cette année). Bon courage !

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  4. filledesbrumes a dit…

    Deux variantes (mais sans sucre dans la pâte):
    – mixer les poires avec un jaune d’oeuf, la crème fraiche, et un soupçon de maïzena ou de poudre d’amande, et garnir la pâte cuite à blanc du mélange avant de napper de chocolat.
    – même fond de tarte à cuire à blanc, tartiner de nutella, recouvrir de bananes coupées en rondelles, saupoudrer de sucre vanillé, 2 mn sous le grill.

    Courage pour ta grippe, tu te sentiras forte et fière de l’avoir vaincue! (mais si mais si…) Et puis je suis sûre que tu vois le bout du tunnel (ta fièvre a t elle fait un V? Si pas encore, alors peut être que le bout du tunnel est après le prochain virage…)

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  5. Madame H a dit…

    Le témoignage de Marceline Loridan-Ivens m’a également beaucoup frappée hier matin et m’a poursuivie un peu toute la journée. Cette colère était tellement prenante. D’ailleurs Cohen en était lui-même très déstabilisé.

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    • Madame H a dit…

      Je ne commente pas pour la recette, ni je ne mange, ni je ne fais de la pâtisserie … Mais c’est vrai que ça a l’air simple et délicieux !
      (Ah ou, là je commente en fait …) (Quelle cruche !)

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    • Justine a dit…

      Oui, déstabilisé… Tu mets un mot sur l’impression que j’avais et que je n’arrivais à qualifier.
      Particulièrement, quand elle a fait la remarque sur le fait qu’il n’y aurait pas eu autant de monde (ou personne, j’ai un doute) pour marcher s’il n’y avait eu que des juifs parmi les victimes du début du mois…

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    • Sylvie a dit…

      On n’était pas très nombreux après l’assassinat d’Ilan Alimi et les tueries de Toulouse.
      Il y a quelques années MLI avait été interviewée par F. Busnel pendant une semaine. Elle était vraiment entrée dans le détail
      J’en tremble encore quant j’y pense.
      Elle peux tout dire, elle s’en fout et elle a bien raison.
      merci pour la recette et porte -toi mieux très vite.

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      • zoa a dit…

        Cette interview, pendant une semaine, m’avait arraché des larmes tous les soirs dans la voiture en rentrant du boulot… Il faut absolument l’écouter, je ne sais pas si elle est encore disponible en podcast…

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    • DOMINIQUE a dit…

      Pour rebondir sur l’horreur des camps, je vous conseille « si c’était un homme » de Primo Levi. Scientifique de formation, il raconte sa détention sans sentiments, simplement il rend compte de ce que fut sa vie là bas. Les horreurs ne sont que des constatations. Quelques analyses de comportements. Cette simplicité est terrifiante, car sans pathos. Vraiment, si vous voulez vous faire une idée de ce que cela a pu être, n’hésitez pas à le lire.

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    • Caroline a dit…

      non j’ai pas essayé mais je dois avouer que le carambar, je n’adore pas, enfin, si, j’aime sur le coup, mais ça me laisse ensuite un goût en bouche qui m’écoeure. et j’ai remarqué que les gâteaux au carambar ça me faisait pareil. Du coup je ne suis pas certaine d’adorer. Mais mes enfants, sûrement que si !!!

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  6. Maya a dit…

    MJI a posé une autre question (que je me suis posée aussi): s’il n’y avait pas eu le massacre de Charlie, les français seraient-ils descendus dans la rue?

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  7. peony a dit…

    Je ne connais pas de meilleure harmonie que la poire et le chocolat (ça me rappelle cette pub avec ce chocolat, nestlé?, dégoulinant sur une poire. Un peu sensuel ^^)
    Si en plus c’est simple à faire ça me va.

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  8. Lily59 a dit…

    Je crois que nous n’avons pas la même définition de la simplicité… Comment te dire : une pâte à faire soi même sans exploser la farine par terre, à cuire à blanc sans la brûler, du chocolat à faire fondre tout en n’essayant de ne pas se couper avec l’éplucheur pour les poires, de la gélatine à ramollir (jamais osé utiliser ce truc…)… bref, tu as toute mon admiration !

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    • Caroline a dit…

      Alors tu peux prendre une pâte toute faite, ça reste bon quand même, moi je n’aime pas trop ça et vraiment avec mon robot ça me prend 3 minutes. Pour cuire à blanc sans brûler, tu mets à 180° et tu surveilles bien, en fait y’a que ça comme secret je trouve. La gélatine c’est vraiment simple, tu trempes la feuille dans un verre d’eau froide et ça ramollit tout seul, c’est fou fou 🙂 bon pour l’éplucheur, j’avoue, j’ai pas de secret, c’est sûr que si tu te blesses avec un économe mieux vaut aller direct à la boulange :-))))

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  9. Nicefrany a dit…

    Ah et RDV à Atlit c’est top, j’ai eu la chance de le voir en avant -première avec la belle et drôle Géraldine Nakache (séance suivie d’un débat) . C’est un beau film qui ne prend pas parti mais qui résonne de façon tragique car les évènements se passent en 1995 au moment où un accord de paix était sur le point d’être signé. On ne peut que se demander, comment en est-on arrivé là 20 ans après ?

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  10. Nad a dit…

    J’aime beaucoup ces billets décousus, et tes recettes aussi !
    C’est drôle, je suis fan de pâtisserie, j’en fais énormément, j’ai plein de livres, mais au final, mes « bons basiques » c’est toujours ici que je les pioche 🙂
    (Pancakes normal et coco, clafoutar, outrageaous cookies…et certainement bientôt cette tarte poire chocolat !)

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    • Caroline a dit…

      J’ai mis un édit à ce sujet, en fait j’ai déjà fait sans gélatine (d’une manière générale je n’aime pas mettre de la gélatine dans mes desserts) mais oui, ça a tendance à s’étaler. ceci dit, si tu mets plus de chocolat et moins de crème (je fais tout au pif, j’avoue), ça peut le faire. mais du coup c’est moins crémeux, plus chocolaté.

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      • Coline a dit…

        alors oui, la tarte est succulente,
        j’avais pas de gélatine,
        j’ai utilisé un truc que m’avait donné un de mes élèves détenus (vu que c’est la démerde pour faire des gâteaux sur leur chauffe) : rajouter de la poudre de noisettes/d’amandes plus neutre, dans toutes les préparations qu’il faut épaissir.
        poire amande chocolat, finalement on s’éloigne du sujet,
        mais c’était très bon.
        je tente une autre fois avec l’agar agar.

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  11. sirius a dit…

    J’ai voulu aller voir Timbuktu il y a deux semaines au MK2 Quai de Loire – j’avais entendu le réalisateur sur France culture avant le festival de Cannes, notamment, et puis le film est évidemment devenu d’une grande actualité, eh bien complet à chaque fois ! Et on était nombreux à être dépités dans la file d’attente au guichet. Il passe encore dans les MK2 de Paris. Et à l’UGC porte d’Aubervilliers. Ouf !

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    • sirius a dit…

      Ah, et puis en rattrapage de séries policières britanniques: The Fall saisons 1 et 2 avec l’excellent Jamie Dorman (oui, celui qui joue dans 50 shades of Grey mais rien à voir !) et la glaciale Gillian Anderson, tu ne pourras plus décrocher; et Shadow Line (avec Chiwetel Ejiofor qui jouait le rôle titre dans 12 Years a Slave). Sans compter Black Mirror (2 saisons complètes, la troisième avec l’épisode 1 qui accueille Jon Hamm…) sur les accros des écrans… Bon rétablissement Caroline !

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    • Coline a dit…

      ah ben moi je l’ai vu à Guéret
      on était 5 dans la salle
      à la fin, on s’est levé
      et on a applaudi
      Ce film n’est pas parfait
      on peut lui faire quelques reproches
      mais il y a vraiment des scènes magiques.

      maintenant, j’attends la programmation de Petit tigre.

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  12. Anne de Toulon a dit…

    A tous ceux qui, comme moi, n’étaient pas foutus de réussir une pâte brisée, il faut regarder ça : https://www.youtube.com/watch?v=TKOHYIMhcYE
    (et désolée, Caroline, mais Albarok est formel : pas au robot !!! il y a des raisons chimiques à ça !)
    Honnêtement, ça prend 5 minutes, c’est inratable, et c’est un régal, ça n’a rien à voir avec les pâtes achetées. Avant de tester, je n’étais pourtant pas convaincue… donc je n’ai qu’un conseil : testez ! Quant à moi, je vais tester cette tarte poire-chocolat, ça a effectivement l’air d’être une tuerie, et je suis sûre que c’est efficace contre les microbes (ben oui, ici aussi, ils ont frappé) ! Merci Madame Caroline, j’aime bien quand tu te prends pour Caroline Ingalls en nous refilant des recettes de tartes-qui-tuent !

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    • Coline a dit…

      perso
      depuis que j’ai goûté aux taraluci italiens
      et que je me suis souvenue des petits gâteaux de Noël à l’huile et au vin blanc de ma mère
      la pâte brisée c’est
      farine
      pas de sucre
      un peu d’huile neutre (ou d’olive pour les tartes salées)
      (ça représente moitié moins que du beurre, largement)
      et du vin blanc pour mouiller ou du lait.
      5 minutes sans robot et d’une main
      une boule
      étaler
      cuire
      sensation pâte sablée

      il me reste des poires, du chocolat et de la crème crue
      je m’en vais de ce pas faire ta tuerie avec ma pâte

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  13. lea a dit…

    Malgré ta plenipotentiarité (?) ici, est-ce que je peux te faire une petite requête ? N’aurais tu pas une petite liste de lecture à nous proposer? Tes conseils littéraires me manquent…

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  14. cmr a dit…

    Poire-chocolat : existe-t-il plus belle alliance sur terre ? saveurs subtiles en tout cas, un peu comme banane-chocolat, mais avec encore plus de classe, il faut le dire…alors bien sûr, à 11h du mat, quand l’estomac commence à gargouiller, c’est un peu masochiste de lire une pareille recette, mais je note, et vais sans doute la réaliser ce soir, envahie toute la journée par le cri inconscient mais néanmoins strident, de mes papilles éveillées.

    Ton article sur le coming-out m’a plu. Et j’ai apprécié que le verbe « révéler » soit employé, plutôt que celui « d’avouer », utilisé il y a quelques années, comme on avoue une faute. On révèle à ceux qui ne savent pas, qui ne voient pas, qui ne comprennent pas parfois. On se le révèle rarement à soi, car on le sait, souvent, depuis qu’on est petit, sans parfois mettre un mot dessus, juste une impression, d’être différent…Si l’homosexualité est moins taboue, elle n’est pas pour autant aussi bien acceptée que cela dans les familles : les parents de mon épouse ne veulent plus la voir (ou alors seule et si elle n’en parle pas !) depuis plus de 5 ans, depuis qu’elle leur a dit. Un de mes amis avait été menacé par le fusil de son père à l’annonce de sa gay-attitude, un autre a entendu sa mère lui dire qu’elle aurait préféré qu’il soit handicapé ou mort…et que dire des dernières manifs pour tous, véhiculant la haine et le rejet…j’ai eu pour ma part la chance d’avoir une maman ouverte à la différence, tout simplement intelligente, humaine. Elle m’a juste mise en garde à l’époque : « Fais attention, les femmes sont plus passionnées que les hommes, elles peuvent te faire souffrir » Elle n’avait pas tort, dans certains cas, mais je suis si heureuse à présent !
    Des jeunes homos sont accueillis par les associations « Le refuge » parce qu’ils sont rejetés par leurs familles, encore. Alors, bien sûr, il faut faire son coming-out, c’est vital, c’est normal, c’est être soi et faire confiance à celui ou celle qui accueille cette confidence. Mais ce sont aux familles en premier à accueillir ses coming-out, avec respect et amour. Applaudir la tolérance, juste en regardant des reportages à la TV, pour les autres ne suffit pas ! Coming-IN your families, please !!!

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    • Madame H a dit…

      C’est très juste ce que tu dis, pour avoir autour de moi pas mal de lesbiennes, je connais l’histoire familiale très douloureuse de quelques unes, et je sais combien ce rejet au sein de leur propre famille les a profondément blessées et empêchées d’être heureuses.

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  15. Nine a dit…

    Dans ton billet à tiroirs, moi je retiens ton article dans l’Express (parce que le sujet me touche et parce que j’ai un fruit en horreur : la poire…).
    J’ai aimé l’article et le dernier témoignage d’une mère qui explique bien que cette révélation n’est pas si facile pour des parents. Pour des frères et sœurs, il me semble que c’est plus facile : question de génération d’une part et question de relations d’autre part. Quand on est parent, consciemment ou inconsciemment, on s’imagine des choses pour son enfant : un bon travail, une maison, un foyer, des bébés. Et parfois, cette projection est cassée : il faut en faire le deuil et s’approprier une nouvelle réalité, et ce indépendamment de l’ouverture d’esprit que l’on peut avoir ou non sur la question de l’homosexualité.
    Et puis, c’est une chose de faire son coming-out à sa famille, et c’en est aussi une autre d’en parler naturellement aux autres, à son travail par exemple : dans mes relations de travail, je n’ai jamais eu connaissance de personnes homosexuelles, alors que statistiquement elles étaient (sont ?) là, non ? Tout ça pour dire que ‘révéler son homosexualité’ ne va pas de soi : c’est dur à dire à sa sphère intime, peut-être moins à ses amis (que l’on choisit), mais encore plus difficile dans le monde du travail…

    Sinon, pour ses 6 ans, mon fils veut un anniversaire arc en ciel…à défaut de tarte poire chocolat, je vais tenter un rainbow cake et chez moi, je pense que l’atmosphère sera très gay-friendly

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    • cmr a dit…

      Alors je rassure les parents qui vont avoir des enfants homo (ah ben statistiques mondiales : on est environ 5 à 6%) : on peut être homo et avoir un bon boulot (je suis fonctionnaire, j’ai été élue municipale) avoir un foyer, avoir des enfants et des petits-enfants. Les homos ne sont pas stériles, c’est juste plus compliqué pour eux d’accéder à la parentalité. Alors oui, parents d’homo vous pourrez quand même être grands-parents, et vos enfants pourront être heureux…il faut changer ce regard, même si rien n’est simple, et pour personne ! Vous n’êtes ni responsables du fait que votre enfant est gay, ni qu’il est daltonien ! Alors, certes, la pilule est parfois difficile à avaler pour certains, mais l’homophobie, ce sont tout de même les homos qui la subissent en premier, plutôt que ces « pauvres parents » qui apprennent que leur rejeton n’est pas dans la norme…L’arc-en-ciel est notre symbole, nous existons, multiples dans notre diversité et singuliers dans notre sensibilité : Nous sommes comme vous en fait !

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      • Nine a dit…

        Je ne parlais pas pour moi, même si c’est vrai que je me suis englobée dans les ‘parents’…puisque j’en suis un.
        J’ai essayé de comprendre les réactions de mes parents lorsque mon frère a fait son coming-out (à près de 40 ans) : je pense qu’avec l’éducation qu’ils ont reçue et le milieu dans lequel ils ont évolué, ils avaient un schéma en tête pour leur fils qui a été un peu chamboulé. Alors oui, il a un très bon boulot, un foyer, mais pour l’instant, dans la tête de mes parents, il est inconcevable qu’il y ait des enfants (même si effectivement ce n’est pas du tout impossible…).
        Pour nos enfants, mon mari et moi les élevons dans l’idée qu’ils pourront choisir le partenaire qu’ils souhaitent et dans la tolérance vis-à-vis des autres, quelle que puisse être leur différence par rapport à eux : j’ose imaginer que je serai toujours fidèle à ce que je crois, mais nous sommes tous pétris de contradictions et les grandes certitudes, ce n’est pas pour moi…
        Et désolée pour le comm précédent qui semble avoir été mal interprété (mais c’est sans doute qu’il était mal écrit et celui-ci n’est pas forcément mieux)

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      • mammouth a dit…

        Personnellement, en tant que parent, si mes enfants se révèlent être homosexuels un jour, ce n’est pas les petits-enfants, le bon boulot, le regards des autres (dont je n’ai rien à foutre), etc, qui sera ma source « d’inquiétude », mais de savoir la souffrance réelle que cette situation peut engendrer dans la société dans laquelle on vit. Je suis de nature optimiste et j’ai plutôt tendance à faire confiance à mes enfants de s’en sortir et je fais confiance à la vie et les enjoins régulièrement de faire de même. Malgré tout, je suis une mère. Et donc les sujets à soucis foisonnent. Dans la maternitude, la zénitude est un travail quotidien.

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    • Stéphanie a dit…

      Hétéro, fonctionnaire, en couple stable.
      JE
      NE
      VEUX
      PAS
      D’ENFANT.
      Avis à toutes les mères chiantes qui veulent absolument qu’on se reproduise.

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      • DOMINIQUE a dit…

        On m’a fait chier aussi pour cela. J’ai trouvé la parade, qui chez moi n’en est pas une, mais une constatation « oh, mais je ne peux pas. Je suis stérile ». Crois-moi, ça cloue le bec de ton interlocuteur.
        En fait, comme il semblait difficile d’avoir des enfants, ben on n’a pas cherché spécialement à en avoir. Et on ne s’en porte pas plus mal.

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  16. berengere a dit…

    T’es recettes font aussi parties des petits basiques de la pâtisserie ! Clafoutis, tes cookies si « outrageous » et là cette tarte ! Bon en gros…courses aujourd’hui et pâtisserie demain ! Ça tombe bien il doit neiger !
    Courage pour affronter fièvre et toux !

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  17. Justine a dit…

    Ah mais j’adore ta manière de nous livrer cette recette. En plus, ton édit est venu à pic pour répondre à ma question sur la présence indispensable ou non de la feuille de gélatine.

    Ici la prochaine recette à tester c’est celle du cake au citron: déjà testée en fait et délicieuse mais j’ai eu un moule à cake de compét’ pour Noël donc je vais tenter le glacage en plus.

    Courage pour la santé et le boulot!

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  18. Sophiedelyon a dit…

    Alors à mon tour de coming outer
    Je le sens , il est temps
    Voilà : vous , tu , fais partie de ma vie ou plutôt fais ma vie en partie
    Parcequ’une journée sans ce petit bout de toi que tu veux bien partager, ce serait ( vraiment ) une journée moins savoureuse ( ou plus insupportable, hein, selon la conjonction planétaire , les virus , les humeurs adolescentes tout ça )
    Et que ( pudeur , pudibonderie ? Plus probablement timidité et conscience aigüe de mon style limité ) je ne l’avais jamais dis
    Alors merci, c’est précieux, très .

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  19. Banane a dit…

    La dernière fois, ça parlait par ici de « degré de séparation ». J’y repense avec Augustin Trapenard : nous avons fait partie du même groupe d’amis au lycée. On s’est clairement perdu de vue très très vite et je n’avais aucune idée de son parcours.
    Ma mère l’a reconnu à la TV il n’y a pas longtemps, je viens d’aller lire sa page Wikipédia….
    Ca me fait super bizarre de me dire que j’ai côtoyé quelqu’un qui a fait « ça » de sa vie alors que j’en suis à des années lumière. Je n’ai pas de regret particulier, je n’ai pas son talent ni sa personnalité, je ne rêve absolument pas de « spot light » et ce qui fait son quotidien m’ennuierait certainement profondément.
    C’est juste difficile de faire coller l’image de l’ado qu’il était avec le personnage public.
    Bref, je retourne à ma psychanalyse… 🙂

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  20. camille a dit…

    Premier jour de grippe… je compatis… pas en état de me lever pour faire la tarte aux poires, mais suffisamment pour ne pas louper un post… courage!

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  21. bellzouzou a dit…

    je suis sûre d’avoir très envie d’essayer la tarte dès que mon énoorme rhume (qui ne vaut pas une grippe, certes, mais qui est quand même une raison tout à fait valable de se plaindre, je dis) qui me coupe complètement l’appétit sera parti 😉

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  22. Val de Bruxelles a dit…

    Moi aussi j’ai envie de ciné, j’ai envie d’aller voir La famille bélier même si en voyant un extrait, j’ai vu que la fille ressemble comme deux goutes d’eau à une des miennes et l’entendre chanter « mes chers parents je parts…je vous aime mais je parts… » me transforme immédiatement en fontaine intarissable! Mais j’imagine que tu me comprends 😉

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  23. Pastelle a dit…

    J’avais envie de répondre à Marceline Loridan-Ivens que nous serions descendus dans la rue tout pareil si tous les membres de la rédaction de Charlie avaient été juifs, ça n’a rien à voir… Ce sont deux questions différentes.
    Mais je comprends sa colère et son amertume.
    « Apesanteur », c’est un joli nom pour une tarte choco poire. 🙂

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    • Caroline a dit…

      oui personnellement je suis sortie dans la rue pour toutes les personnes assassinées. Mais je comprends sa question, en effet pour les victimes de mohamed merah ça n’avait pas déclenché le même mouvement. Mais je crois que c’est aussi le nombre de gens morts qui a déclenché cette réaction, ainsi que le fait que nous les « connaissions ». Mais comment ne pas comprendre sa colère ?

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      • Gabrielle a dit…

        Pour les victimes de Mohamed Merah, j’ai voulu croire que c’était le fait d’un fou. Un loup solitaire comme l’ont défini les médias. J’ai fait l’autruche mais visiblement je n’étais pas la seule …
        En ce début d’année, il me semble que nous n’avons pas eu le choix que de constater que la terreur pouvait bel et bien être organisée et préméditée au coeur de Paris.
        Alors bien sûr nous avons marché pour les victimes mais aussi pour dire « même pas peur ». Personnellement c’était un besoin urgent de dire MERDE aux terroristes de tout poil … une pulsion peut être bien plus égoïste qu altruiste ..

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        • magalou a dit…

          J’habite Toulouse, où, évidemment, la tuerie de Merah nous a fortement marqués. Ici, nous sommes plusieurs à nous être demandé au lendemain de la fusillade à Charlie Hebdo pourquoi le meurtre de sang froid d’enfants – acte ignoble s’il en est – n’avait pas fait réagir plus fortement le reste du pays à l’époque. Et même si les raisons à ça sont nombreuses, plurielles, complexes (la symbolique de Charlie Hebdo et de la liberté, la célébrité des personnalités assassinées, entre autres) je ne peux m’empêcher de penser que ce défaut d’identification d’une bonne partie de la population à ces enfants vient aussi du fait qu’ils ont été présentés comme appartenant à une « communauté » (juive, en l’occurrence) (et certains diront « d’autant plus », mais je ne sais, et n’ose, pas m’aventurer plus loin). Souhaitons que la solidarité humaine soit la première à compter désormais. C’est la seule qui vaille, selon moi.

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        • Coline a dit…

          Oui, enfin, depuis plus de 10 ans,
          les actes agressions violentes à caractères racistes sont pour près de 60 pour cent, commis contre des juifs… (statistiques du ministère de la Justice). Simplement, ça fait partie des choses qu’il n’est pas politically correct de dire…
          C’est à cause de ce genre de « détail » (ça et les 6 000 000 de personnes entrées par la porte et sorties par la cheminée) que la fumeuse théorie du « complot juif » m’a toujours fait doucement rigoler.
          Enfin, rigoler, c’est façon de parler, parce que ça fait aussi un moment que j’ai décidé de ne pas rigoler de tout et n’importe quoi.

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    • mammouth a dit…

      Je suis d’accord. Ce n’est pas parce qu’ils étaient Français ni même de Charlie Hebdo que des gens du monde entier se sont levés, mais parce qu’ils représentaient un sens de la liberté bien occidental qui a été mis à mal. J’entends et je comprends son amertume et sa colère (même si je ne suis pas convaincue que ces émotions négatives engendrent une envie d’écoute chez l’autre). Mais ça n’a rien à voir avec la tuerie et les réactions qui ont suivies.

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      • DOMINIQUE a dit…

        Je pense que pour l’affaire « Merah » et ses victimes, on a tous pensé que c’était un acte isolé. Là, à part le fait que les victimes étaient connues et ont été tuées à cause de leur liberté de pensée, on s’est rendu compte que c’étaient des actes commis au nom d’un groupe fanatisé, et qu’il n’étaient pas les seuls en France.
        Personnellement, et cela n’engage que moi, je n’aime ni la colère, ni l’amertume, quel qu’en soit le sujet.

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        • Caroline a dit…

          moi non plus dominique, mais je ne me permettrai pas de juger la colère d’une personne ayant vécu ce qu’elle a vécu, quand je vois combien je peux être amère pour des choses sans importance…

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          • DOMINIQUE a dit…

            L’amertume, c’est autre chose. C’est plus personnel, vis-à-vis de gens qui t’ont fait des « crasses », à toi, qui leur avais donné ta confiance. Pour reprendre Primo Levi, après guerre il a travaillé avec des entreprises allemandes. En retroussant ses manches pour que ses interlocuteurs voient sont tatouage de camp.

  24. Colette Du Net a dit…

    J’essaierai avec gélatine (je n’ai jamais osé tester la gélatine…, il est temps quand même) et peut-être sans poires mais avec la nouvelle tablette choco-carambar ou alors avec des pralines roses, mon dada du moment.
    J’ai lu ton article sur le coming-out. Je connais plusieurs couples homos (hommes plutôt ). Pour certains, ils sont passés du « colocataire » à « plus », insensiblement les parents étaient habitués et finalement je ne suis pas sûre qu’il y ait eu de vrai « coming-out ». Chez les plus âgés, beaucoup n’en ont jamais parlé à leurs parents, voire à leur famille.
    Mais pensons à d’autres coming-out que j’ai suivis : le garçon de 25 ans qui est amoureux d’une femme de 38 et la présente à ses parents…. Pas plus simple.

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  25. Tan a dit…

    Je viens de rattraper deux ou trois jours de billets « décousus », ben je dois dire que tes billets tiennent bien mieux que les boutons que je tâche péniblement de recoudre !

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  26. Suzanne a dit…

    Ce que j’aime bien avec tes billets décousus c’est que chacun (e) y trouve ce qu’il ou elle veut.
    Et puis j’aime bien aussi les commentaires. ..

    J’ai lu « Si c’est un homme » en même temps que « L’écriture ou la vie » et « La mort est mon métier » de R.Merle, écrit à partir du témoignage d’un des chefs des camps d’extermination (glaçant). Lire d’un côté la vie des camps et de l’autre les affres d’un mec qui cherche comment éliminer un maximum de personnes de ces mêmes camps en un minimum de temps, c’est plutôt déstabilisant.

    Je fais ma patatarte moi même, à la main, et j’en fais toujours plus pour faire des sablés (je suis une guedine et j’ai une vie de ouf). Pas de gélatine ici, ma ganache tient bien, mais du coup je rajoute de la poire pour contrer le goût plus fort du chocolat. Et je les fais pocher*, ces gredines, avec de la vanille.

    *en vrai je sais pas ce que ça veut dire mais pocher les poires c’est la classe, surtout quand ensuite tu y verses par dessus ton appareil au chocolat.

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  27. Dayalo a dit…

    La question que s’est posée Marceline Loridan- Ivens, je me la suis posée, tout en me disant que sans doute ce questionnement n’apportait rien… Mon fils de 9 ans m’a demandé le soir de la tuerie de l’hypercasher, « alors, lundi, on fait une minute de silence pour les personnes qui ont été tuées? ». Je lui ai répondu que je ne le pensais pas et il m’a demandé pourquoi?? J’ai bredouillé une réponse qui n’en était pas une et il m’a dit: « eh bien moi, je la ferai quand même la minute de silence ». Française et juive, depuis 3 ans et encore plus depuis cet été, je reste convaincue qu’il ne fera pas bon vivre en France pour mes enfants… Et je fais mon maximum pour nous (leur) permettre de partir dès qu’une occasion se présentera.

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  28. Nathalie a dit…

    Hello Caroline, je laisse enfin un message après des semaines, des mois voire plus peut-être de lecture plutôt assidue. Te lire est un moment toujours plaisant pour ton écriture et pour ce que tu livres sur toi et ta vie, je voulais te le dire depuis longtemps et puis je remettais, hésitais toujours, bref, les témoignages d’affection ne sont pas toujours les plus simples à faire.
    J’aime beaucoup le regard que tu poses sur les choses, les petits et grands événements, la vie en général, la manière dont tu les approches et les abordes et je me retrouve souvent au travers de ce que tu dis et tu penses, du coup ça me réconforte et m’amuse beaucoup aussi. Comme toi j’ai 29 ans et j’ai un fils de 28 ans (incroyable !!!) et je suis également à mon compte.
    Même si je trouve aussi qu’être malade présente l’avantage de se retrouver dans un état semi-contemplatif plutôt agréable comme tu le dis, une sorte de lâcher prise et de quiétude je te souhaite tout de même un prompt rétablissement.
    Je n’ai pas encore lu ton article sur le coming-out mais ça ne saurait tarder.
    Merci Caroline pour tous ces moments que tu partages avec nous 🙂

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  29. An a dit…

    J’aime de plus en plus ces billets décousus, avec un fil rouge néanmoins : la maladie ! C’est assez fou, quand même cette capacité à cultiver virus et microbes et à en parler, ou alors, il s’agit de construire un prétexte narratif, et une légende urbaine ?! 😉 Oui, j’ai deviné, c’est ça 😀 !!!
    Sérieusement, la pâte brisée au robot ou à la main, ce n’est pas vraiment le même goût.
    Mais ta tarte me paraît délicieuse, merci pour la recette que je vais précieusement garder.
    PS : à ta place, je ferais comme moi, je m’offrirais des vacances loin de tout, à Bali, par exemple – enfin un endroit où l’on pratique le massage divin, où l’on se nourrit de fruits frais sous un radieux soleil – et je suis certaine que toutes les saletés collées à tes basques disparaîtraient sans antibio, pipettes et autre comprimé.

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  30. Madame a dit…

    Petite astuce donnée par un chocolatier lorsque tu mélanges ton chocolat et la crème fais infuser un sachet de thé (fruits rouges, menthe….) ce que tu aimes cela parfumera délicatement ta tarte ☺

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  31. Apo a dit…

    Courage pour ta grippe…. Je l’ai eue une fois, il y a 10 ans, et comme toi je m’étais jurée de me faire vacciner, ce que j’ai fait consciencieusement pendant 9 ans… Et cette année, je ne sais pas pourquoi (POURQUOI ?) (rebellion, punk attitude ?), le vaccin est resté m’attendre à l’infirmerie du boulot. Et évidemment il y a une énorme épidémie de grippe à l’école de mes filles, on part dans 10j à la Martinique et JE SAIS que ça va me tomber dessus genre la semaine prochaine, 2j avant le départ. Plus jamais ça, l’an prochain je me fais vacciner !

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  32. woufynette a dit…

    Le coming-out est aussi une question de timing et peut faire des ravages. J’oserai ajouter que ce n’est pas un cap obligatoire à franchir.
    Le rapport annuel de SOS homophobie précise que les actes homophobes ont fait un bond de 78% en 2013 en raison notamment des débats entourant l’ouverture du mariage aux homosexuels.
    Si tout le monde pense que l’homosexualité est « plus acceptée » (sic!) de nos jours, il faut rappeler que des personnes se font toujours agresser, physiquement ou verbalement, virer, harceler, insulter, où rejeter de tous, juste parce qu’elles aiment une personne du même sexe qu’elles.
    Sur ce, je retourner me parer de ma burka rainbow flag et je vais me faire un ticafé.

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  33. Tulahjee a dit…

    Merci pour cette recette de tarte. Testée ce WE et approuvée (avec de la crème extra légère et des poires en conserve, ça le fait et c’est bien rapide !).
    Bonne soirée.

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