« Mon père ce Ayrault », portrait d’un ancien premier ministre normal

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Vous en avez peut-être entendu parler, dans quelques jours, le 13 avril très exactement, France 3 diffusera un documentaire intitulé « Mon père ce Ayrault », réalisé par… Elise Ayrault, fille de Jean-Marc, donc. Le film raconte les coulisses de la démission de Jean-Marc Ayrault du poste de Premier ministre, au gré d’images officielles et d’autres plus intimes, prises par la réalisatrice.

J’ai eu la chance de pouvoir le visionner en avant-première. Je vous arrête tout de suite, pas parce que je suis influence ou même en qualité de journaliste, mais parce que le truc amusant dans l’histoire, c’est qu’Elise fait partie des auteurs de Parents mode d’emploi. On ne s’est jamais rencontrées à vrai dire, mais il arrive fréquemment qu’elle « lisse » mes textes (chaque sketch, lorsqu’il est approuvé par B., notre déesse de la chute et du rythme (je dois en rendre aujourd’hui, vous comprendrez que je me la garde au chaud) fait en effet ensuite l’objet d’un « lissage », en gros, de petites améliorations (voire de grandes) qui le rendent encore meilleur).

Outre le fait que par ces contacts certes immatériels mais déterminants, je me situe à deux personnes du président de la République et donc à trois de Barack Obama (et de Marisol Touraine), cela m’a donc permis de regarder ce documentaire un peu avant tout le monde.

Je vous avoue qu’au départ j’étais perplexe. Le côté très familial de l’entreprise me faisait en effet douter d’une quelconque objectivité et redouter un trop plein de complaisance. Et puis, donc, j’ai mis sur play, et je n’ai pas lâché mon écran durant les 52 minutes. Alors bien sûr, on peut être allergique aux dynasties de fils et filles de. Mais Elise Ayrault est journaliste de profession et sa légitimité en la matière n’est pas à prouver. Surtout, le fait est que réalisé par n’importe qui d’autre, ce reportage n’aurait jamais eu la même teneur.

J’ai été assez émue par cette quasi croisade que mène cette fille au nom du père, cette quête d’explications, sur la façon dont en politique on monte aussi vite qu’on descend. Elise ne lâche pas ceux qu’elle interview, François Hollande en tête, pose crânement des questions que l’on entend finalement assez rarement dans ce milieu, ose parle des sentiments, d’intimité, de loyauté, de trahison. « Est-ce qu’il vous manque? », demande-t-elle au Président, par exemple.

Et puis je ne saurais pas vraiment comment l’expliquer mais il y a dans cette famille, dans l’attitude de Jean-Marc Ayrault, sa façon d’appréhender les hauts et les bas de sa carrière, mais aussi dans la narration du documentaire, quelque chose qui m’a rappelé la série danoise Borgen. Voilà, Jean-Marc Ayrault, c’est un peu notre Birgit Nyborg. (avec peut-être un peu moins de sex-appeal quand même) (Birgit est mon girl crush absolu). Je ne crois pas que cela relève pour le coup d’un quelconque marketing, il y a une simplicité non feinte dans son attitude, d’assez inédite. Je me suis même d’ailleurs dit que c’était probablement ce qui l’avait empêché de rester à Matignon plus longtemps et d’une manière générale qui avait fait de lui, très vite, pour beaucoup, le bouc émissaire idéal de tous les déçus de la Hollandie. A croire qu’en réalité, en dépit de tout ce que nous clamons, nous les Français, nous ne voulons pas de politiques « comme nous », comme cet ancien prof d’allemand fier de ses vacances en camping car, à des années lumières d’un Sarkozy se pavanant sur le yacht de Bolloré.

Peut-être que nous voulons continuer à croire aux super héros, à nous bercer d’illusions sur d’éventuels hommes providentiels. Peut-être avons nous besoin de penser que ces hommes là ont quelque chose en plus que nous n’avons pas.

Jean-Marc Ayrault ne joue pas cette carte et ça lui a sûrement nui. Mais, alors que j’avais moi même un peu de mal avec ce personnage trop effacé à mon goût, engoncé dans ce costume de techno trop rigoureux, il ressort je trouve assez grandi de ce portrait, se montrant même plutôt drôle et moins lisse qu’on pouvait l’imaginer.

Attention, n’y espérez pas en revanche trop d’éclairages politiques ou de remise en question personnelle sur ce qui aurait pu être fait autrement durant ces deux ans de mandat. Cela manque un peu mais finalement pas tant que ça, encore une fois j’ai vu ce travail d’Elise Ayrault comme une observation presque à la Candide des arcanes du pouvoir, et de l’impact que peut avoir une notoriété comme celle-ci sur le cercle des intimes.

Voilà, je vous invite vraiment à le regarder, encore une fois que vous aimiez le personnage importe peu, que vous soyez par ailleurs plutôt de droite ou de gauche non plus, il s’agit simplement du portrait, par sa fille, d’un homme entré en politique comme d’autres en religion.

Et parce que ce sont toujours ceux qui l’ont fait qui en parlent le mieux, je vous laisse avec ces quelques mots d’Elise Ayrault…

« Le jour où mon père a été nommé officiellement à Matignon, j’étais avec lui. Le jour où il a donné sa démission, j’étais là aussi. J’ai assisté à la folie médiatique qui lui est tombée dessus, aussi bien à son arrivée à Matignon qu’à son départ.
Alors j’ai décidé de le suivre dans son retour à la vie « normale » et faire partager les coulisses de cette drôle de période. Pour témoigner, mais aussi pour montrer l’homme que je n’ai pas toujours reconnu dans les médias pendant ces deux années d’exposition quotidienne.
Il faut dire qu’il est assez discret et que ce n’est pas dans son habitude de se livrer. D’ailleurs, il n’a pas été facile à convaincre, mais il a accepté parce que pour la première fois depuis 35 ans il n’est plus à la tête d’un exécutif et se sent plus libre.
A travers ce film, j’aimerais donner un autre angle de vue et partager mon regard sur l’homme, politique et père. » Elise Ayrault.

56 comments sur “« Mon père ce Ayrault », portrait d’un ancien premier ministre normal”

  1. Anaïs a dit…

    Semble très intéressant ! c’est vrai qu’on lui a pas mal tapé dessus, moquant sa mollesse et pourtant on ne le connaît pas du tout, cet homme ! Et puis, j’ai une tendresse toute particulière pour ces politiques qui ont une formation universitaire littéraire, donc je regarderai 🙂

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  2. sarah a dit…

    Comme c’est beau et doux quand c’est réussi une relation père fille… la photo que tu as mis en illustration en révèle toutes les possibilités, c’est très émouvant. D’un autre côté je crois qu’une cacahouete pourrait me faire monter les larmes aux yeux, mais tous les papas du monde sont un peu nos héros à leur façon, ils nous en ont imposés, et vient un âge sans doute où on a à notre tour envie de les protéger un peu… J’en profite pour te dire que je suis toujours très touchée de la façon dont tu parles de ton père, dans cette même veine.

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  3. Mallory a dit…

    Minute personal branling, mais ce que j’aime aussi dans ce reportage c’est le moment où il regarde la chronique de Bertrand Chameroy (Touche pas à mon poste), notre  » que deviens Jean-Marc Ayrault  » parce que je suis la co-auteure de cette chronique depuis 1 an et demi bientôt, que cette pastille fut une de mes préférées à trouver à l’époque, et qu’au-delà du gentil tweet qu’il nous avait laissé pour nous  » remercier de prendre de ses nouvelles chaque soir « , j’ai aimé que mon travail soit vu par un ancien premier ministre, qui m’est, bizarrement peut-être, sympathique.

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  4. Lily59 a dit…

    Oui, très belle photo ! Moi aussi, j’ai un peu de mal avec Jean-Marc Ayrault le politique, comme avec tous ceux qui au lieu de faire vivre la gauche l’enterrent peu à peu sous les renoncements successifs… Mais tu m’as donné envie de regarder ce film, parce que je trouve que l’homme a quand même des qualités rares, notamment une certaine distance avec le système médiatique, et le « bling bling » vulgaire de certains… En cela, je trouve qu’il réhabilite un peu l’image des hommes politiques…
    Cela dit, je suis toujours partagé quand on veut trop humaniser les hommes politiques… d’un côté, si cela améliore l’image de ces hommes et femmes qui consacrent leur vie à l’intérêt général de façon honnête et courageuse (oui, il y en a !) alors tant mieux, ça vaut la peine… Mais d’un autre, qu’attends-t-on d’un homme politique ? Qu’il soit humain, gentil, simple… ou qu’il soit efficace, et que sa politique améliore effectivement la vie des gens qui souffrent le plus ? Les deux, bien sûr, dans l’idéal, mais à choisir, je préfère quand même une politique efficace, quitte à ce que l’homme derrière soit un peu moins aimable…

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  5. leyleydu95 a dit…

    Cet homme m’a toujours fait penser à Bérégovoy sans que je ne sache exactement pourquoi (tout comme Sarko me fait penser à De Funès).

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  6. Véro Bisontine a dit…

    Cela me fait penser à un billet que j’avais écrit pour mon (défunt) blog il y a quelque temps.
    Je l’avais titre « mon père cet anti-héros », à l’époque j’avais un peu de la rancune vis à vis de sa rudesse, de sa façon de ne pas faire de compliment quand ça va bien (ah t’as eu ton bac, c’est normal, je n’attendais rien d’autre), alors qu’en cas de défection, et donc de déception pour lui, c’était un lâcher de bons mots.
    Au fil des années, il a vieilli (n’a pas changé de tempérament, voire côtoie l’aigreur de la vieillesse qui lui donne encore plus de limites) (le lâcher prise, l’acceptation c’est pas son truc).
    De mon côté, j’ai pris conscience de sa propre histoire qui l’avait amené à se conduire ainsi, j’ai modifié mon attitude vis à vis de lui qui est devenue moins frontale (j’ai un peu lâcher prise), et je me dis que c’est mon père, que je tiens de lui par certains côtés, et que même s’il ne le formule pas (cette foutue génération qui ne s’ait pas s’exprimer), je sais qu’il m’aime (à sa façon).
    Ca va mieux maintenant, je deviens de plus en plus la mère de mes parents, et j’ai tellement conscience que ça va s’arrêter dans un futur plus ou moins proche (plutôt plus que moins), que j’ai décidé de capitaliser les moments passés avec eux, et que je ne veux rien regretter.
    Je regarderai ce reportage avec un œil tout particulier sur cette relation père-fille; j’ai beaucoup de curiosité vis à vis de ce thème.

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  7. Nine a dit…

    Oui, je pense que nous aimerions que les politiques soient des super-héros et qu’ils résolvent crise, chômage, terrorisme d’un coup de baguette magique. Il faut dire que c’est ce qu’ils nous vendent un peu pendant leurs campagnes et que le retour à la réalité est d’autant plus difficile. Normal alors qu’il y ait beaucoup de déçus de la politique parce qu’en vrai, les super-héros ça n’existe pas…
    En tout cas, ce documentaire me semble intéressant : la seule facette que j’ai pu ressentir d’Ayrault est celle d’un premier ministre assez transparent et qui semblait néanmoins porter sa mission comme un sacerdoce, mais c’est un homme et un père et il ne se résume donc pas qu’à cela. J’aimerais en savoir un peu plus sur le reste…

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  8. cyann a dit…

    Rien à voir avec le potage, mais je voulais te dire Caroline que j’adore ton blog pour la diversité des sujets que tu abordes. J’adore venir ici chaque matin et ne pas savoir ce que je vais lire ; une tranche de vie romancée (et trés drôle), un billet émouvant, une réflexion sur des sujets politiques, une critique gastronomique ou un coup de coeur comme aujourd’hui. J’apprécie énormément ta liberté de ton et tes passions nombreuses, durables ou éphémères, que tu nous fais partager.

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    • Caroline a dit…

      oh merci ça me touche, vraiment, parfois je me dis que justement je me disperse souvent, mais la vérité c’est que je suis incapable de me tenir à un seul sujet, c’est mon côté volage 🙂 ça fait de ce blog quelque chose d’assez difficile à faire entrer dans une case, mais finalement peu importe 🙂

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      • caro a dit…

        Ah oui, continue à te disperser, c’est merveilleux !
        Comme l’écrit si bien Cyann, l’effet de surprise est toujours garanti.
        Parce que ça commence à faire un sacré moment que je passe ici tous les matins, et je ne me lasse pas.

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          • et de trois a dit…

            C’est exactement ça ! Ici on a la surprise tous les matins de trouver un post sur un sujet différent. Et c’est ça je crois qui m’a rendu accro à ma venue quotidienne par ici… Merci !

            Quant au sujet du jour tu m’as donné envie d’allumer mon vieux poste de télévision lui qui reste si souvent éteint faute de programmes séduisants.

      • Liliyalili a dit…

        J’adore cette « dispersion », qui pour moi est preuve d’ouverture d’esprit. Et, je trouve que tu devrais aborder l’actualité plus souvent… J’aime ta vision de la politique, bien que parfois, je diverge un peu,…

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  9. Agoaye a dit…

    Voilà un documentaire qui plaira à mes mères… Pas à moi, le monde politique ne fais pas partie des sphères qui m’intéressent. Oh et puis j’ai pas la télé alors…. 🙂

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  10. Photine a dit…

    « A croire qu’en réalité, en dépit de tout ce que nous clamons, nous les Français, nous ne voulons pas de politiques « comme nous », comme cet ancien prof d’allemand fier de ses vacances en camping car, à des années lumières d’un Sarkozy se pavanant sur le yacht de Bolloré. »
    Comme c’est vrai et comme c’est un problème pour notre démocratie…. même si Ayrault aurait dû faire preuve d’un peu plus d’autorité dans « son » équipe ».

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  11. Magali a dit…

    Tout de même, il y a un petit quelque chose qui me gêne aux entournures… Peut-être est-ce la question de savoir combien le service public a acheté ce doc?
    En tout cas, je reste une vieille, fidèle et heureuse lectrice, Caro!

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  12. Audrey V a dit…

    J’ai grandit avec des parents déçus de Mitterrand, je pense qu’à l’époque (premier mandat) on pouvait le comprendre, mais maintenant les déçus de Sarko puis ceux d’Hollande m’agacent franchement! Les même qui seront déçus de Marine, les même qui se plaignent à longueur de temps, jamais contents! On a les dirigeants qu’on mérite!!
    Tu m’as donné envie de le voir ce reportage parceque moi je l’aimais bien ce premier ministre…

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    • Caroline a dit…

      Ah ça, c’est un sport national d’être déçu de nos dirigeants. Personnellement même si certaines décisions ne me conviennent pas, je ne suis pas « déçue » de Hollande. J’ai la naïveté de penser que lui et son gouvernement essaient. Et j’estime que des lois importantes ont été votées. Après, dans un monde idéal, on en voudrait plus, mais je ne sais pas, je n’aime pas crier avec les loups, je pense.

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      • Justine a dit…

        Tu résumes assez bien mon état d’esprit… certaines décisions prises par François Hollande et son gouvernement ne me conviennent pas (mais dans un sens c’est normal je crois: qui peut affirmer avoir été pleinement et à 100% satisfait des décisions de Sarkozy/Chirac/Mitterand/… même en ayant voté pour) mais je ne suis pas déçue et je ne regrette pas mon vote.
        Je crois qu’il essaye sincèrement de faire ce qu’il peut avec la situation, l’ambiance et surtout les gens qui l’entourent, et c’est là que c’est le plus difficile je pense. Autant il pouvait annoncer la manière de se conduire, etc… autant comment gérer le comportement des autres. Je ne suis pas sure qu’on puisse pour autant dire qu’il n’a pas su s’entourer de toutes les bonnes personnes: il y a eu de grosses déceptions, de grosses incompréhensions – avec des moments où je me suis dit « mais bon sang ils le font exprès ou quoi? » – et il y a même eu de bonnes surprises (pour moi, Mme Taubira en est une). JM Ayrault m’a toujours touchée. Je me suis souvent dit que son statut ne devait pas être facile à vivre et qu’il devait se faire violence parfois. J’espère que le passage par la case 1er ministre ne l’aura pas trop « abîmé ».

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      • Nathaly a dit…

        Ho, moi qui pensais être la seule à encore soutenir Hollande, à ne pas regretter d’avoir voté PS ! Je ne suis pas seule ! Merci !

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  13. Edith (de Savoie !) a dit…

    Merci d’attirer notre attention sur ce document qui aurait pu m’échapper et que je vais regarder avec attention. Nantaise transplantée en Savoie, je suis très admirative de Jean-Marc Ayrault, un maire exceptionnel, et un Premier ministre qui aurait mérité un autre traitement. Mais « c’est tellement un monde brutes, et lui, n’est pas une brute », c’est ce que m’a dit une amie qui le côtoie à l’Assemblée nationale et c’est mon sentiment. Et une jeune femme de ma connaissance, qui revenait à Nantes en TGV avec son petit garçon atteint de leucodystrophie métachromique, s’étant retrouvé par hasard à côté de M. et Mme Ayrault m’a témoigné de son humanité.

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  14. isa a dit…

    Je vais peut-être regarder… Mais le truc c’est que je me souviens de lui à l’assemblée Nationale et je le trouvais hyper violent.
    Et qu’une fois Premier ministre, plouf, plus rien…
    Je me demande juste qui il est vraiment.

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  15. Emmanuelle a dit…

    J’aime bien Ayrault pour ce qu’il a fait de Nantes du point de vue de l’urbanisme et de la culture. C’est osé, original et finalement très opposé à l’image lisse qu’il renvoie. J’aime bien qu’il soit un ancien prof d’allemand plutôt qu’un avocat ou un enarque. J’aime enfin qu’il ait soutenu une femme de 34 ans pour prendre sa suite à la Mairie de Nantes. Une femme de 34 ans maire de la 6eme ville de France!!!Génial, non?

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    • Véro Bisontine a dit…

      Cela me fait penser que dans notre département (Doubs), le Pdt du Conseil Général (PS) qui a été réélu mais n’a pas retrouvé son fauteuil du fait de la non majorité a décidé hier, de quitter la vie politique (pour rejoindre l’OIT, poste qu’on lui a proposé avant les élections).
      Faire campagne, secouer le cocotier après le 1er tour (because le FN), et se barrer.
      De la grande classe (pas comme Ayrault quoi).

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  16. Nathilou a dit…

    Je ne sais pas où poster ceci pour que vous le lisiez … désolée si ce n’est pas l’endroit.
    Je suis depuis longtemps de blog BD d’un jeune homme que je trouve hyper talentueux, poétique, fin et souvent un peu perdu.
    Sur ce post il lance une boutique avec qq créations.
    Si ça peut aider à le faire connaitre un peu.
    http://petitsmensonges.canalblog.com/archives/2015/04/02/31822709.html
    J’espère qu’il plaira à Caro (un cou de pouce possible en le sitant sur un post ?) et aux lectrices.
    Je précise que je ne le connais pas du tout, j’apprécie juste beaucoup son travail.

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  17. Lunairienne a dit…

    Merci Caro pour attirer notre attention sur ce documentaire.
    J’en avais pas entendu parler.
    Cela fait 25 ans que je travaille avec des élus. Femme de gauche, par conviction, j’ai travaillé avec des élus de droite et de gauche. Et c’est souvent sur le terrain, qu’on peut apprécier la valeur des hommes, quelque soit leurs convictions politiques .
    J’ai eu comme patrons, des ministres, des parlementaires, de simples élus de base.
    J’ai vu les hommes changer dès qu’ils ont pris du pouvoir.
    J’y ai laissé beaucoup de mes illusions.
    Personne ne les force mais, il faut reconnaître que c’est un monde de requins. Éprouvant….ce qui explique qu’il ait aussi peu de femmes en politique peut être….
    L’entourage familial est souvent malmené.
    C’est pour ça que ce reportage doit forcément être passionnant même si il est partial….

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  18. Nathalie a dit…

    Merci Caro de partager avec nous tes émotions ! C’est tellement réconfortant de te lire et de retrouver dans les commentaires un peu de ces 16 pour cent…. Je vais regarder ce documentaire …merci

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  19. Bloody Anna a dit…

    Billet très intéressant, je ne vais certainement pas manquer de regarder ce documentaire ! Au-delà du clivage gauche-droite, étant de Nantes et ayant pu côtoyer « de loin » Jean-Marc Ayrault, j’ai beaucoup de tendresse pour cet homme. Il a fait tellement pour la ville de Nantes (la culture, les transports, le social, etc.) qu’il est assez difficile de totalement le détester à mon humble avis. D’autant plus que, contrairement à un certain nombre d’hommes politiques, il vient tout de même d’un milieu presque modeste, et a suivi un cursus on ne peut plus commun ; c’est plus facile de s’identifier à quelqu’un comme ça qu’à Sarkozy ou je ne sais quel autre homme politique. Cela dit, comme dit dans les commentaires et dans le billet, il est vrai que c’est à double tranchant car il s’est montré assez « effacé » lors de son passage à Matignon, un peu comme si tout ça était trop « grand » pour lui. C’est d’ailleurs assez paradoxal si on compare avec ce qu’il a fait pour sa ville de Nantes. Bref, pour moi, il reste l’homme présent et investi dans sa ville, ce qui est déjà très bien !

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  20. Canesinventepas a dit…

    Je vais regarder çe documentaire avec beaucoup d’intérêt et je suis aussi bien contente de faire partie des 16% qui tiennent encore bon.
    Comme toi je n’aime pas crier avec les loups et au boulot et dans mon entourage faut les entendre les inepties et les non vérités. Bref, je garde mon energie pour l’essentiel.
    Merci pour ces excellents billets qui me mettent un peu de baume au cœur.

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  21. mimioui a dit…

    J’arrive nettement après la course, week end prolongé oblige, juste pour dire que bien que mon homonymie avec l’héroine danoise fasse d’elle un coup de coeur avéré et confirmé celui pour JMA date de l’époque, travaillant du côté de l’Assemblée Nationale, je le croisais régulièrement dans le quartier.
    Le côté force tranquille sans doute, le combi VW et puis l’homonymie avec sa femme et donc l’héroine danoise aussi, la boucle est bouclée

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