Choqué

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Hier soir je suis allée à la réunion de rentrée de mes grands au lycée. L’occasion de renouer avec mon don naturel d’ubiquité. Après quatre années où mes twins ont été dans la même classe, pour des raisons indépendantes de ma volonté (mais si les psys condamnent tout à fait cette promiscuité, honnêtement c’était hyper pratique), ils sont à nouveau chacun dans leur propre classe.

Je ne vous dis pas le choix cornélien quand je suis arrivée. Commencer par la salle 318 où se tenait la rencontre avec la prof principale de la chérie ou la 316 du machin ? J’ai opté pour la première solution, mon fils m’ayant dit juste avant que je parte: « ne te culpabilise pas si tu ne vas pas dans la mienne, j’en ai rien à foutre ». Ce qui aurait sans doute du me pousser justement à me tanker dans SA classe, notez.

Mais ma fille semble avoir hérité d’un prof de maths aux abonnés absents depuis quasiment la rentrée, je voulais poser la question du comment on fait, alors. (on ne s’étendra pas mais en gros, on fait pas, ou alors, si, avec acadomia ou consort). A la moitié de la réunion, je me suis glissée discrètement (en faisant tomber une chaise) dans l’autre salle. Où je me suis vue expliquer – pas que moi, hein, mais compte tenu de l’extrême détente de mon fils depuis le 1er septembre, j’en ai pris bonne note – que les enfants prétendant ne pas avoir de devoirs n’avaient tout simplement pas compris le fonctionnement du lycée. Qu’ils étaient censés bûcher deux heures par jour en plus des cours, cours à relire tous les soirs pour le lendemain, à MINIMA.

AH AH AH.

Actuellement mon fils est bien trop occupé à se taper toutes les saisons d’House of Cards pour perdre du temps inutilement voyez. Et encore, on ne doit sa passion pour ce programme qui pourrait presque être considéré comme une leçon de politique internationale qu’à l’avarie de son casque d’opérateur téléphonique qui lui permet de jouer en réseau avec ses amis coréens et chinois.

Une fois rentrée, je lui ai donc recraché tout le discours du proviseur, sur les collégiens qui ne deviennent lycéens qu’à La Toussaint, enfin, ceux qui ont une chance de s’en sortir, parce que ceux qui ne comprendraient la vie qu’à Noël risqueraient d’être distancés pour de bon. « Tu dois relire tes cours tous les soirs, tu ne le fais pas, ne me dis pas que tu le fais, je ne te croirai pas ».

– Mais personne ne le fait, maman (si la condescendance avait un ton, ce serait celui-là).

Puis, en réponse à mes dénégations – « Et bien si, ta soeur le fait et sûrement d’autres élèves. Crois moi, tu vas tomber de haut mon petit bonhomme, le proviseur a bien dit que ta ta ta… (ces envolées pendant lesquelles tu t’entends parler et où la branleuse que tu as été te souffle à l’oreille que tu es désormais exactement celle que tu avais juré ne jamais devenir) », il a abattu sa dernière carte et m’a lancé, drapé dans une dignité d’enfant offensé:

« Et donc tu fais plus confiance à ce que te dit un proviseur qu’à ton propre fils. Je suis choqué ».

Moi aussi en fait.

 

149 comments sur “Choqué”

  1. Val a dit…

    Pas de commentaire ? Ben oui quand comment croire un proviseur qui pense que sans prof de maths c’est possible ? Et comment on fait pour relire les cours de maths ! L’aplomb avec laquelle ces gens vous donnent des leçons sans jamais se les appliquer ça relève de l’art … Non ? Pour ma part avec une toute petite de 7 ans déjà martyrisée par une prof de ce1 je fais confiance à MA fille … Au moins c’est moi qui l’élève si elle fait n’importe quoi ce sera pour ma pomme …. Ça m’évite de trouver normale qu’elle se fasse engueler pour un papier mal collé …. J’avoue que je me demande comment tenir ma résolution de tenir dans le public jusqu’à bout quand je vois déjà l’aberration du système en ce1 !!! Bon courage donc ….

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    • Calamity Jane a dit…

      Attention aux raccourcis. Je ne cherche pas d’excuses mais mettre tout le monde dans le même panier, c’est un peu facile.
      Quant au proviseur, ça me paraît normal qu’il tienne ce discours. Après, chacun fait ce qu’il en veut. Et puis, le prof de maths qui n’est pas là, c’est un vrai problème auquel ce proviseur n’a sûrement pas la solution. Je ne parlerai pas des problèmes de recrutement dans l’éducation nationale, en particulier en maths d’ailleurs. C’est bizarre, plus personne ne veut devenir prof, on se demande pourquoi..
      En ce qui concerne le privé, je ne suis pas certaine que ça soit forcément mieux qu’ailleurs, si ce n’est qu’avec la sélection qu’ils pratiquent, il y a sans doute moins de problème de discipline.

      Sinon, Caroline, ton fils a un sens de la répartie indéniable. Ca peut être rassurant, ou non ;-). Enfin, ça dépend à qui ça s’adresse. Mais je pense que, si on sait l’utiliser à propos, c’est une bonne arme dans la vie.

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      • Nathilou a dit…

        La sélection du privé … heu on y retrouve aussi bcp les enfants dont plus personne ne veut et question discipline ou autre ça ne change donc rien, ou en pire.
        Et le public est très bien aussi pour la sélection. Au lycée de ma fille on fait tout dès la seconde pour sortir les gamins qu’on aura plus de mal à amener au bac … du coup le taux de réussite est de 96% parce qu’on les a tous virés avant ! Mais j’ai appris que ce challenge faisait partie des primes touchées alors …
        Pour faire redoubler ma fille l’année dernière il a fallut se mettre à genoux !

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    • estamine a dit…

      C’est-à-dire que les profs de maths, il n’y en a pas ! Pas suffisamment de candidats aux concours (malgré un poste à vie, tellement bien payé, avec teeeellement de vacances et de reconnaissance dans la société !), et même si on accorde le concours à des gens qui n’ont pas le niveau, cela ne suffit pas ! Passez-le, passez-le !
      Si vous dénigrez l’enseignante de votre fille devant elle, pensez aux conséquences ; il ne faudra pas se plaindre si ensuite vous êtes convoquée parce qu’elle répond à la maîtresse…

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      • Caroline a dit…

        oui c’est un vrai problème manifestement pour les profs de maths. Jusque là mes enfants avaient été franchement gâtés, avec un prof en 4ème et 3ème tout bonnement génial. D’ailleurs honnêtement jusque là, je n’ai jamais rien eu à redire sur les enseignants ni l’école publique, je bénis sur dix générations tous les profs, maternelle, primaire et collège qu’ils ont eu.

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        • estamine a dit…

          Je sais, je t’ai déjà lue sur ce sujet, et ça fait du bien ! Même s’il y a des bêtes noires comme partout, je crois que beaucoup d’enseignants se donnent bien du mal dans leur travail.

          Quant à l’école publique, je ne sais pas trop où on va, ça m’inquiète beaucoup, beaucoup, énormément : pour mes filles qui y rentrent, et aussi pour la société plus généralement…

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        • Severine a dit…

          Quelle chance! Moi j’envisage de passer mon fils en privé alors qu’il est… En moyenne section de maternelle!
          Le coin n’est pas hyper bien mais je me disais qu’avec 4 classes de mater seulement ça allait etre chouette! Résultat : il est en classe double (MS+GS) et… La plupart des enfants ne savent ps encore écrire leur prénom, tenir un crayon correctement, découper ou simplement colorier! et je sens qu’on pratique le nivellement par le bas… (Bah oui le mien est surdoué : il sait colorier ET écrire…)
          Bref.

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          • Sandra a dit…

            Ce n’est pas que négatif les classes double. Les grands peuvent être responsabilisés par rapport aux petits. Et ce qui est vraiment bien c’est quand les petits dorment l’après midi, les moyens sont en petit effectif avec la maîtresse. Dans l’école de mon fils ils ont commencé l’an passé des classes double niveau et je trouve ça très positif (après l’équipe est top donc forcément ça aide :-))

    • Leroux a dit…

      Ahlala, que de raccourcis dans ce commentaire, mon père était proviseur, un de ces fonctionnaires qui font rien qu’à se branler dans leur bureau vous savez ? Oh wait no, plutôt de ceux qui ont le feu sacré et qui meurt à 62 ans d’avoir tout donné à des gamins et à des familles pas reconnaissantes… 40 ans passées à se battre, à aider, épauler, engueuler, redresser, encourager selon les besoins des uns et des autres. 40 années où notre vie de famille est passée un peu au second plan, parce que nous, on allait bien… Je suis heureuse qu’il ne puisse pas lire ce commentaire. Ca lui ferait bien de la peine.

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    • sandrine a dit…

      Je croyais avoir compris que les enfants ont besoin que les adultes qui les entourent : parents,enseignants, dame de la cantine. .. donc les grandes personnes se fassent confiance les unes aux autres dans le domaine de leurs compétences respectives. Ainsi les petits sont rassurés et on peut donc les écouter en confiance…

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    • Anneso a dit…

      Il y a de mauvais enseignants dans le public AUSSI (ma belle-soeur est instit dans le public et me raconte) et merci d’éviter de jeter l’opprobe sur toute une profession parce que la « prof » de CE1 a fait une réflexion à votre petite fille qui est certainement parfaite.Mais que cette mentalité est malsaine!

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      • Anneso a dit…

        ma belle-soeur est instit dans le privé,je voulais dire et il y a des incompétents aussi (comme dans toutes les professions,oui,c’est dingue!) et les parents ne mouftent pas car l’école n’est pas tenue de garder leur enfant qui a intérêt à avoir de bons résultats sinon c’est la porte (dans le public,on garde tout le monde)

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  2. Soeur Anne a dit…

    J’ai eu cette discussion avec ma propre fille, en 2nde également, hier. Et comme je n’ai aucun moyen de vérifier si elle relit ou non, me voilà coincée. sans compter l’argument massue du « Oui, mais les autres ne travaillent pas le week-end et moi si ». Ce qui est vrai d’ailleurs, à condition qu’on lui ôte son smartphone…
    Je me raccroche à la mention TB du brevet pour me rassurer un peu, sans compter qu’heureusement, Pronote est là pour surveiller tout ca (Et faire oublier que soi-même, on a été une gentille branleuse en seconde parce que passer d’un tout petit collège de campagne à une grosse usine lycéenne, ben c’est un peu un choc, quand même)

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  3. Jean-Baptiste a dit…

    Mon fils adoré, en en faisant strictement rien de ces années lycéennes (sinon dormir et parfaire sa maîtrise de l’utilisation du portable), a décroché le bac mention bien. Inutile donc de stresser pour ta progéniture. Bien sûr, on est en France, et la grande question c’est de savoir s’ils pourront intégrer ou pas l’hypokhâgne d’H4 ou de LLG. Si tu n’es pas concernée par ce genre d’angoisse affreuse (ce qui est mon cas), tu peux te rendormir, profiter de ta chouette maison et attendre qu’ils décrochent tranquillement un master.

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    • Caroline a dit…

      bah personnellement non, je ne suis pas angoissée à cette idée de prépa 🙂 Après, lui semble caresser l’idée de devenir ingénieur, donc bon, faudra peut-être en passer par là 🙂 Mais en réalité, oui, je sais qu’il a des compétences naturelles. Mais je pense aussi que parfois, notre rôle est malgré tout de leur coller un peu à la culotte. Ou pas, remarque, j’en sais rien en fait.

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      • Mélisse a dit…

        En tant qu’ancienne branleuse j’aurais préféré que mes parents me « marquent à la culotte » …
        J’aurais gagné du temps quand, finalement, j’ai repris mes études… pour « finir » prof…

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    • lavieacinq a dit…

      A 100% avec ce commentaire!
      J’ai la même façon de voir les choses 🙂
      Mon ainé vient de rentrer en seconde, plutôt bon élève on va dire, mais un peu feignant! Cependant, comme il n’a nullement l’intention de devenir ministre ou dirigeant, j’ai décidé de lui ficher la paix sur les devoirs et leçons, de lui laisser le temps de découvrir le lycée et comme il n’est pas bête, il va bien finir par grandir un peu!! Perso, ce que je trouve important, c’est de discuter avec eux, de leur proposer de quoi construire leur esprit critique, qu’ils découvrent que le monde est bien plus vaste que leur écran de téléphone…etc. Bref, la vie ne s’apprend pas que dans les salles de classe!

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      • HeLN a dit…

        Chacun gère bien comme il peut, mais j’ai autour de moi un exemple similaire de jeune homme « tout-va-bien-se-passer-le-bac-tout-le-monde-l’a » qui s’est méchamment rétamé en juillet et l’a raté au rattrapage. Malgré un dossier plus que très moyen, il avait pourtant trouvé une formation et une entreprise pour l’accueillir en alternance cette année dans une branche qui l’intéressait. Il se retrouve donc à redoubler sa term, dans le même lycée parce que son dossier étant ce qu’il est, aucun autre établissement n’a voulu l’accueillir…
        Cela dit, le stress de ses parents et le fait qu’ils le suivaient quand même coûte que coûte n’a rien fait pour qu’il ne se plante pas !

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  4. Anne B. a dit…

    Ah. Ca me rassure. J’ai le même à la maison… 🙂 (pas House of cards, mais Sherlock) et j’ai brièvement réagi de la même manière au retour de la fameuse réunion des secondes. Doit-on réellement leur faire confiance?? (Comme l’on fait nos parents…) Sans doute que oui…

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  5. Denis a dit…

    Curieux, nous on a accès au carnet de note en ligne et au cahier de texte.
    Cette année (2nd aussi) je vais me présenter comme délégué de parents d’élèves car j’angoisse pas mal avec cette nouvelle classe et un nouveau Lycée ça me permettra de comprendre un peu mieux (et de la surveiller ;))

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  6. Mel (une autre) a dit…

    Tellement bien vu, ce billet ! Et le coup de la confiance et de l’indignation, je connais bien… Ils sont très forts ces enfants (ou ces ados) ! 🙂
    Et oui, parfois, on s’entend parler et on prend peur.

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    • marieal a dit…

      ben c’est exactement ce que je pensais: branleuse moi même parce que j’avais des facilités, je me rappelle que mes parents m’ont poussé à bosser et ont contrôlé un peu ce que je faisais le jour où mes notes ont fléchies…avant je ne bossais pas plus que ça, mais ça ne m’empêchait pas d’avoir des notes potables. Pourquoi se stresser tant que ça marche?

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  7. Maud a dit…

    Ma fille au lycée en premiere pas de prof de marketing les 2/3 de l année (elle était en maketing gestion), pas de prof de philo en terminal (ou quasiment peu ) vu 2 chapitres sur les 14 au programme, 2 jours avant le bac de philo, le lycée leur envoie par mail les 12 chapitres manquant;…. Quelle rigolade/mascarade….. Ma fille a eu son bac avec mention et honnêtement j ai flippé car ce n est pas sans parler de la prof de français en premier qui était là une semaine sur 3, etc……

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    • La semaine d'une gourmette a dit…

      J’ai fait un bac philo-latin-grec (A1 à l’époque, les années 70…), et en terminale ma prof de philo :
      1) n’a été là que 6 mois sur 9 (et pas remplacée)
      2) Etait dépressive et paranoïaque (médicalement, donc), et nous faisait des crises de nerfs en classe
      3) Ne s’intéressait qu’à Freud, le seul auteur que nous avons donc étudié sérieusement, le reste on a lu deux ou 3 chapitres à la va-vite (entre 2 crises de nerfs, donc)
      Je vous laisse imaginer les notes de philo au bac… coefficient 5 ! Heureusement que j’étais bonne en français et en latin… Je peux honnêtement dire qu je n’ai jamais fait de philo dans ma vie.

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  8. lu divine a dit…

    wokéééé; il me reste 4 ans pour convaincre mon 6ieme que même si c’est pas noté dans l’agenda, on doit le faire qd même… spa gagné gagné vu qu’il a refusé d’apprendre la leçon d’anglais « mais maman elle l’a pas dit ». S’en est suivi une interro surprise, à laquelle à il a décroché un bon 17 et suffisamment d’assurance pour m’envoyer paître pour les années à venir. Je comprend mieux l’énervement de ma propre mère qd je faisais des coups comme celui là. et en même temps, 17 ou 20 quelle différence? hum?

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  9. Mel (une autre) a dit…

    Dans la série The Middle, que j’ai déjà subtilement mentionnée ici :-), il y a un épisode où les parents sont persuadés (suite à des tests) qu’Axl, leur ado pas scolaire, est en fait un surdoué très paresseux. Du coup, alors qu’ils lui foutaient la paix (par fatalisme), ils lui mettent une pression d’enfer pour le pousser à « réaliser son potentiel ».
    Je me répète, cette série est souvent hilarante (mais aussi très cruelle à un autre niveau, on voit quand même à quel point tout repose sur la mère) et quand on est parent, on ne peut pas rester insensible à ces relations familiales.

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      • Mel (une autre) a dit…

        Cool ! 🙂 Tu verras, tu ne vas pas le regretter. C’est une famille d’Américains moyens frappés par la crise de 2008 (la 1ère saison débute en 2009) qui vit au fin fond de l’Indiana. La mère, Frances Heck, est aussi la narratrice en voix-off. On regarde avec notre fils, qui adore. J’ai accroché dès le 1er épisode et viens d’acheter les saisons 2&3 (pas hyper facile à trouver ici, sauf si ton dealer est très bon). C’est très rythmé, centré sur les relations et les personnages, et ça marche !

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        • Reine a dit…

          mmmmm,….j’ai essayé et j’ai pas accroché….rebutée par l’interprétation un brin hystérique, typique du jeu des acteurs américains, qui me saoule ….bon, je vous fais confiance, je vais retenter….hier , vu la série norvégienne sur Arte, pas trop accroché non plus, mais là aussi une héroïne mature « normale » , c’est à dire plus de 40, des rides, et pas filiforme … ça devient récurrent dans la production européenne , et ça fait du bien…

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          • DOMINIQUE a dit…

            D’accord avec toi, Reine. J’aime quand les actrices sont « normales », et pas sorties d’un magazine. Tu vois les mecs, bof, et les femmes sont 90/60/90, coiffées impeccablement, maquillées idem, manucure.
            C’est pour ça que j’aime les séries anglaises : on voit des femmes de tout âge, nature, ridées ou pas selon l’âge, cheveux blancs ou pas, mais au moins elles reflètent la réalité, et pas une sorte d’idéal à la noix.

          • Mel (une autre) a dit…

            Je vois ce que tu veux dire, Reine, quand tu parles du côté parfois hystérique du jeu. C’est vrai qu’ils forcent le trait et qu’il y a un côté « speed » ; le versant positif : c’est percutant et ça fait souvent mouche.
            Comme je n’ai pas la télé j’ignorais qu’elle était diffusée en France, je conseille très fortement la VO, le doublage des séries étant rarement réussi (et on perd pas mal d’humour au passage) et pouvant accentuer ce que tu reproches.

  10. Lesna a dit…

    Je rejoins Jean-Baptiste, pas de panique, l’année de la seconde est très cool, surtout qu’au 1er juin c’est déja fini. Un petit conseil, profitez de cette année pour leur faire passer le code et la conduite accompagnée. Et regarder House Of Cards en VO c’est réviser son anglais.

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    • LeaTutette a dit…

      Mouais…pas convaincue. Pour mon ado tout s’est joué au 1er trimestre de seconde…..et ca va tres tres vite. Je ne sais pas si il faut leur faire confiance ou être derriere, mais je crois avoir compris ce qu etait devenu le lycée. …une machine à trier, à sélectionner. Je ne sais pas si la sélection est un mal nécessaire ou pas….mais ce qu il y a de sur c est qu elle arrive au plus mauvais moment dans la vie de nos ados. Pour les plus fragiles d entre eux, il aurait mieux valu qu elle ait lieu avant ou apres….ils ont trop de choses a gérer au lycée

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    • MarieG a dit…

      En regardant en vo, on fait davantage que réviser, on apprend. Je n’étais pas enthousiasmée par l’anglais à l’école (j’ai commencé par étudier l’allemand, que je trouvais plus beau et plus facile); j’ai eu 4 ans de cours, et ensuite j’ai bcp oublié.
      Un beau jour, convaincue par un prof de cinéma, j’ai décidé de regarder tous les films étrangers en vo. Après quelques années de ce régime, je me suis aperçue à la faveur d’un changement de job que j’avais fait d’énormes progrès en anglais, en compréhension, mais aussi curieusement à le parler.

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  11. Mentalo a dit…

    Mon ado à moi est interne, j’ai donc délégué le rôle ingrat du flic ès devoirs à l’équipe pédagogique qui surveille les deux heures d’étude obligatoire quotidiennes (et si les résultats ne suivent pas on leur en colle une troisième après la Toussaint, ô infâmie). C’est top, mais je doute que ce soit une solution agréée par le Machin.
    (Par contre j’ai cru comprendre que l’étude appliquée du tournage de langue dans la bouche d’autrui est également assidûment pratiquée.)

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  12. Xochitl a dit…

    Voilà une réplique que l’on devrait retrouver dans PMDE !!!!
    Quelque part cela ne me rassure pas du tout qu’à la réunion des secondes on rappelle encore que les enfants doivent relire les cours précédents pour le cours du lendemain. Je lui dis à mon fils depuis le premier jour de la 6ème et il ne le fait toujours pas en 4ème. Je vais encore gâcher des tonnes de salives et de discours sur les bienfaits d’organiser son travail pour rien !!!

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    • La semaine d'une gourmette a dit…

      Bon, en même temps, que ceux/celles qui ont relu leur cours à l’époque lèvent la main… il ne doit pas y en avoir beaucoup ! La seule fois où je l’ai fait c’est en révisant pour le bac, les deux derniers mois de la Terminale (et j’ai eu mention Bien, à la raclette !)

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  13. elisabeth a dit…

    c’est toujours un réel plaisir de vous lire, quel talent ! et merci encore de me faire sourire, rire, oublier, me rappeler, renifler quelquefois, bref, vous aimer !
    Elisabeth

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  14. Clémence a dit…

    Premier commentaire sur ce blog (alors que ça fait tellement longtemps que je le lis… à tel point qu’à chaque fois que je regarde Parents Mode d’Emploi, je me sens bêtement fière comme si c’était quelqu’un que je connais en vrai qui était à l’origine des mes rires). Ma fille aînée a l’âge de Rose… et depuis qu’elle va à l’école, à chaque réunion de rentrée, j’ai la sensation de redevenir l’élève. Et, en rentrant à la maison, je l’engueule… comme si c’était moi qui avait mal fait mes devoirs ( de mère…). Oui, parce qu’elle n’est manifestement pas très sensible au système scolaire… Et après je culpabilise… Mon Dieu, elle n’est qu’en CE1… j’ai pas fini.

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    • HeLN a dit…

      Je crois qu’on est TOUS condamnés à se retrouver dans nos petits souliers d’écoliers peurs d’être pris en faute quand on se retrouve face aux profs/instits de nos enfants et que ces réunions de rentrée où on nous annonce la tooooooooonnnnne d’éléments à acquérir par notre progéniture pendant l’année scolaire (année toujours trop courte avec un programme toujours trop chargé et toujours trop d’élèves par classe #WTF !!) est une cause de stress intense chez les parents….!!
      M’enfin, avec le deuxième enfant, on relativise (un peu…) 🙂
      Courage donc, je pense qu’on est à peu près tous dans le même panier !

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      • pascale m. a dit…

        Et le nec plus ultra étant d être mère ET prof dans le collège de son enfant! Hier, après avoir joué mon rôle de (remonte-bretelles) prof principale devant les parents, je suis tombée sur ma collègue de latin qui m’a annoncé que ma fille ne foutait rien et venait de se viander à son contrôle dans ces moments-là tout prof que l’on soit on se sent aussi pris en faute (peut-être même davantage que ceux qui « ne sont pas de la maison ») 😉

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  15. Val Làô sur la Colline a dit…

    Ha ha ha ha ! Moi aussi je suis passée par ces périodes où je m’entendais parler en me disant « oh non, pas comme ça ! »

    Concernant l’absence prolongée d’un prof sans remplacement, sache que ma fille en terminale L l’an dernier n’a pas eu un seul cours d’histoire entre Noël et Pâques…. l’année du bac, donc. Normal.

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  16. Suzanne a dit…

    Comment ça, relire ses cours tous les jours ? Ça ne se fait pas la veille de l’exam, voire, fébrilement, 5 min avant ?
    J’étais cancre au lycée, celle à qui la prof de physique a dit avant le bac « peut-être à l’année prochaine… » et une des rares « mention passable » de ma promo (boîte à bac, aussi). Alors je ne sais vraiment pas comment je vais gérer mes deux quand ce sera leur tour de préférer la glande à la relecture des cours…
    D’un autre côté, je regrette un peu de ne pas avoir davantage bossé, ne serait ce que pour avoir des bases ensuite à la fac.

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  17. cathclaire a dit…

    Alors pour en être passée par la avec les deux.(bac S avec mention pour eux), la seconde va être leur dernière année un peu cool s’ils vont en S.
    Je leur ai moi aussi répété après les réunions parents-professeurs, qu’il fallait relire tous ses cours et travailler un minimum tous les soirs, et les deux m’ont répondu : mais personne ne fait ça.
    Donc bon… Tant que les résultats suivent autant leur faire confiance 🙂

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    • Madame H a dit…

      La Seconde est la dernière année un peu cool, même s’ils ne vont pas en S …
      Ma fille est en Terminale L, c’est une littéraire pur jus, elle a obtenu d’excellents résultats aux épreuves anticipées du bac cet été, mais elle a beaucoup travaillé en Première, et son année de Terminale L semble partir sur le même rythme …
      Il n’y a donc pas qu’en S que les enfants travaillent …

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    • Niña a dit…

      Parce qu’évidemment, si on ne fait pas S, on va glander. C’est vrai, quoi, c’est trop facile les sciences humaines ou, pire, les séries technologiques ou professionnelles. Je n’en peux plus de ce discours!

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    • Noclea a dit…

      Pas du tout d’accord ! Ma fille a fait ES et mon fils S le travail personnel prend largement autant de temps en ES qu’en S ! Il est aussi plus difficile d’avoir une mention en ES et en L car si avoir 20 en maths en physique est tout à fait possible, avoir 20 dans une matière littéraire est exceptionnel. Cette dictature de la section S en France est aberrante, mon fils qui est en hypokhâgne BL cette année à du faire S pour avoir toutes les chances d’y être admis ce que je trouve assez absurde au vu des programmes qui lui sont enseignés cette année. Sur 38 élèves il n’y a que 2 L dans sa classe…

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      • paris addict a dit…

        Je ne suis pas d’accord mais ce n’est pas grave 🙂 ! J’ai vu énormément de « es » avoir un bac avec une jolie mention sans trop se forcer. Plus difficile en « s ».

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        • Niña a dit…

          Ben si, dans le fond c’est grave. Dans ma vision du monde, le déclin de la réputation des sciences humaines n’est pas bon signe. Tout comme l’image désastreuse qu’a la société des enseignants. (Et je ne suis pas enseignante, mais profession libérale, pour éviter tout procès d’intention.)

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          • paris addict a dit…

            Mais en fait, je crois qu’on ne parle pas de la même chose. Je parle du sujet du début, soit le fait qu’à mon sens, on travaille davantage en « s » qu’en « es » et que certains cartonnent en « es » « au talent »… ce qui est impossible en « s ». Ensuite, savoir pourquoi la section « s » est priorisée par rapport aux autres sections est une autre histoire. C’était déjà le cas il y a 30 ans ; mes parents m’avaient obligée à faire « C » parce que j’étais bonne élève alors que je rêvais de philosophie… Donc pas grand chose de neuf sous le soleil.

        • Nocléa a dit…

          Merci ! Il est très content de son début d’année, il est en BL donc à conservé un programme de maths conséquent, mais ne fait évidemment plus de physique et svt matières qu’il ne souhaitait pas pour suivre malgré son excellent niveau ( il a eu près de 18 de moyenne au bac)

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      • Alice a dit…

        Professeur de mathématiques en BL, je tiens à préciser que l’on recrute plus de bacheliers S que de bacheliers ES et L en BL pour une bonne raison : les mathématiques en BL ne sont pas du tout des mathématiques allégées pour littéraires. Le programme est très dense et un élève de ES ou de L a très peu d’expériences en mathématiques ce qui lui donne un gros handicap. Un élève provenant de ES ou de L pourra réussir en BL, mais le plus souvent au prix d’un très fort investissement en mathématiques, ce qui peut se révéler pénalisant : la filière BL est pluridisciplinaire, ce qui la rend à la fois très enrichissante et très exigeante. Avoir un handicap en mathématiques peut se révéler préjudiciable pour l’ensemble des matières (l’investissement très soutenu en mathématiques ne doit pas empêcher de s’investir suffisamment dans les autres matières).

        Alors, oui, je suis d’accord, il est tout à fait dommage qu’en France une sélection pyramidale S/ES/L se fasse. Que, oui, il est regrettable que d’excellents littéraires se voient conseillés d’aller en S. Mais, si l’objectif est de faire une prépa BL (et non une prépa AL : filière purement littéraire), la filière S est certainement la plus adaptée.

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  18. Sandrine a dit…

    Ici aussi rentrée en 2de pour mon grand et même discours du proviseur. Je ne vois pas trop mon fils bosser non plus mais il va falloir que je lui fasse confiance, puisque les premières notes sont bonnes.
    Et sinon, il veut faire prof de maths …

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  19. isamag a dit…

    Là, on touche un point sensible … les devoirs et les bonnes mères …
    Finalement, après des galères, des énervements, des larmes et j’en passe, tout se passe mieux, voire bien, depuis que je fais confiance (je regarde les notes quand même, je suis confiante, pas inconsciente !) mais je ne peux m’empêcher de dire de temps à autres (OK régulièrement) tu as fait tes devoirs ? tu as appris tes leçons?, sinon tu vas te planter au contrôle … mais je ne prends plus le cahier et je me contente de la réponse … Dois je vous dire que je n’ai plus mal à l’estomac quand je rentre le soir en pensant aux devoirs ?

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  20. Fofo a dit…

    A chaque fois que mon grand de 13 ans me fait le coup de relire une leçon le matin en prenant son petit-déj, ou fait semblant de ne pas avoir de devoirs, ou s’y met le dimanche à 20h, et que j’ai des velléités de lui sonner les cloches, je me rappelle que je faisais exactement pareil, et que ça ne m’empêchait pas d’avoir des bonnes notes… Alors la perfect-mum-velléitaire a fait un compromis avec la mère-indigne-et-débordée : tant qu’il a des notes correctes, je lui fiche la paix. Ça nous convient à tous les deux.

    Bien sûr, si je découvre un jour un livret catastrophique parce qu’il ne fout rien depuis six mois, ce sera sans doute un peu tard pour s’alarmer… Je fais comme si je n’y avais pas songé.

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  21. Nathalie, Poisson Plume a dit…

    Mouahaha ! Excellent !

    Console-toi : Avec House of Cards, note qu’il va tout comprendre des rouages de ce grand Monde. Après cette série, le Lycée, c’est du bonus, en définitive. Un peu comme un module en extra qui pourrait compléter un superbe CV (déjà international, puisque la série est en anglais).

    Voilà.
    Sinon, bon courage ! ;D

    (Je prends des notes. Mes chouchous sont en élémentaire, mais je t’assure que je prends déjà des notes.)

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  22. Sabrina de Ca Se Saurait a dit…

    Coucou,

    Ce n’est pas encore dans mes préoccupations car pas d’enfants mais super billet (ça me prépare pour l’avenir^^)
    Je pense aussi qu’une des difficulté dans le fait d’être parent doit être de vouloir le meilleur pour eux en les cadrant, en leur évitant de faire des erreurs que nous avons faites mais ce qui est rigolo c’est que les enfants semblent nous recadrer si simplement, réfléchir d’une manière non encore pourrie par des valeurs ou une sociologie quelconque : c’est rafraîchissant et logique.
    Vous semblez porter beaucoup d’amour à vos enfants et j’imagine donc que cette phrase aura eu le mérite de vous faire réfléchir à ce que vous souhaitiez ou non imposer à vos enfants parce que c’est cela aussi qui m’a l’air extraordinaire dans le fait de faire des enfants c’est que ce sont aussi eux qui nous font grandir si on sait les écouter et reconnaître leur importance, leur intelligence souvent moins formaté que la nôtre 🙂

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  23. Reine a dit…

    Je l’ai déjà écrit ici , j’ai été une mère  » totalement indigne », et ne me suis absolument pas mêlée des études de mes 4 gniards, leur faisant entièrement confiance , et leur répétant que ce n’était que pour eux et leur future vie, qu’ils bossaient ou pas . Comme leur résultats étaient ok, je n’allais même pas aux rencontres parents /profs, estimant que les profs auraient plus de temps pour ceux qui avaient des difficultés .
    J’ai eu certainement beaucoup de chance , ils ont fait les études qu’ils souhaitaient , à des rythmes différents, mais à leur rythme. Et je nous ai évité des années de tensions familiales et des reproches ou regrets futurs.
    J’ai sûrement reproduit ce que j’ai vécu moi même, car , pour des raisons très différentes, j’ai fait mes études dès la primaire, en totale autonomie, et malgré une tendance certaine à la paresse, et au manque de rigueur, j’ai fait un parcours honorable.
    Pour moi, le manque de soutien financier et le manque de réseau sont les vrais causes de difficultés .

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  24. Reine a dit…

    Sinon, je dirais que le Machin, avec un tel sens de la répartie et confiance en lui, se débrouillera toujours dans la vie…….
    Keep on,le Machin, you’re a winner !!!

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  25. Smouik a dit…

    De l’importance des assoces de parents d’élèves qui peuvent faire pression pour les profs manquants, voire écrire au rectorat. Quand il y a mobilisation de parents, ça a un peu de chances de bouger. Mais il y a grosse pénurie de profs de maths en ce moment, je crois autour de -90 pour l’Académie de Versailles, donc en attendant si tu peux compléter par des cours, n’hésite pas…
    Quant au Machin, je crois que tu le connais comme si tu l’avais fait, non ? 😀 (Bon courage…)

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  26. DOMINIQUE a dit…

    Pas eu d’enfants, donc inutile de commenter sur les filières, le bachotage, les devoirs et le reste.
    Je ne parlerai que de la mauvaise foi toute masculine de ton fils, qui sait en plus où appuyer pour te mettre soit en boule, soit te faire rire (sous cape). Il a du métier !
    Inutile de dire que je l’adore, mais de loin heureusement. J’ai ce genre d’exemplaire à la maison, et j’arrive à le contourner, après 31 années de cohabitation (merde, je viens de me rendre compte que c’est pile-poil notre anniversaire de mariage aujourd’hui) (noces de galuchat. Oui. Qui a envie de galuchat, je vous demande) Bref.
    Donc, le mieux c’est de faire « oui oui tu as raison » et de n’en penser pas moins. La remontrance fait son chemin, doucement, et on le voit la gueule enfarinée revenir, quelque temps après, genre « j’ai réalisé par moi-même qu’il est mieux de relire ses cours le soir. Personne ne m’a dit de le faire ».

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  27. Géraldine a dit…

    Prof de lycée depuis 20 vingt ans, voici mon expérience: les Secondes n’ont pas 2 h de travail le soir après le lycée. 1 heure me semble bien mais ça dépend des jours. L’important c’est qu’ils se gèrent et assument. Cependant il faut être là s’ils demandent de l’aide. On peut leur demander ce qu’ils ont fait d’intéressant au lieu de leur dire de faire leurs devoirs ou leur demander s’ils ont eu des notes.
    Franchement 6 à 8 heures de cours + 2 heures de boulot le soir, c’est dingue !! Ils ont un rythme vraiment pas marrant, lâchons leur les baskets, faisons-leur confiance, si on veut qu’ils grandissent et deviennent autonomes. Il y a trop de stress autour de l’école, c’est une des raisons du désintérêt des élèves.
    Bienveillance et soutien avant tout !

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    • HeLN a dit…

      Bonjour Géraldine,
      Votre commentaire m’interpelle car la prof responsable des 5è dans le collège de ma fille aînée a indiqué que 3/4 h de travail personnel par jour était amplement suffisant, et force est de constater que ce temps est larrrrrrrrgement dépassé par la majorité des enfants collégiens de mon entourage. Je me demande donc s’il n’y aurait pas une totale déconnexion entre le temps estimé nécessaire à faire les devoirs du côté des enseignants, et le temps réellement passé par les enfants à faire leurs devoirs?
      Du coup, 2 h par jour en seconde ne me paraissent pas déconnant par rapport à ce que je vois chez et autour de moi.

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      • LaClairette a dit…

        A mon avis, 3/4 d’heure c’est une moyenne … il y a des enfants pour qui apprendre une leçon demande 5 mn, et d’autres 30. Cela dépend de beaucoup de critères (faculté d’attention, fatigue, mécanisme de la mémoire, écoute pendant le cours,… L’intérêt pour la matière joue énormément aussi. Avec ma fille, 2 paragraphes de SVT sont une épreuve, 2 pages de vocabulaire anglais une formalité. Il faut aussi veiller à ce qu’ils profitent de leurs heures de perm pour travailler, ce qui n’est pas toujours facile.

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      • Géraldine a dit…

        Bonsoir,
        3/4 d’heure au collège, c’est ce que font mes enfants en 6è et 3è. L’apprentissage des leçons c’est plutôt le mercredi et le week-end. Pour les Secondes, peu d’élèves travaillent plus qu’au collège et puis ça s’intensifie en 1ère et Term bien-sûr. Je pense qu’il faut arrêter de leur rabâcher d’apprendre tous les soirs, ils doivent être actifs en classe, une grande partie des apprentissages s’y font. Beaucoup trop de mes élèves se sentent étouffés de travail et perdent tout goût et curiosité pour l’école. On passe beaucoup de temps à les rassurer et à leur redonner confiance. Il faut croire en eux et leur donner envie plutôt que de les assommer, c’est beaucoup plus productif !

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  28. Karine a dit…

    Dis donc, le machin n’existerait pas, il faudrait l’inventer! Quel sens de la répartie! Quand tu disais que son prof trouvait qu’il était fait pour le théâtre!

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  29. 9eye a dit…

    Franchement ? J’adore …. en vrac et pas dans l’ordre :
    – la réponse du fiston : sa présence d’esprit d’avoir su faire vibrer la corde sensible, le bon mot au bon moment. J’ai une fille qui a réponse à tout, mais celle là : elle ne me l’a pas faite !
    – le speech du proviseur ultra angoissant (j’ai eu le même la semaine dernière)
    – le retour à la maison, pétrie de bonnes intention, gonflée à bloc, pour le debriefing avec l’ado de 2nde et la petite voix intérieure qui dit « non c’est pas toi, ça ?! » (j’ai eu la même petite voix la semaine dernière).

    J’ai promis, de faire ultra confiance à ma fille pour son année de seconde, mais avec leurs discours anxiogènes, c’est pas gagné …. A bientôt pour de nouvelles aventures !!!!

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  30. Daphné a dit…

    Ce billet résume parfaitement la cohabitation avec un apprenti-lycéen, j’ai un modèle exactement du même âge à la maison. Bon, je ferais peut-être mieux d’envoyer son père au front pour la réunion de rentrée !

    A leur décharge, leurs journées sont bien chargées; ici, on cumule, deux heures de transport par jour, des cours qui finissent souvent vers 17:30, options choisies obligent et un mercredi vampirisé par des cours aux beaux-arts. Il devient même difficile de caser l’heure de soutien de maths indispensable, même si on a la chance que la prof de maths soit là ( et elle est géniale, à ce qu’il parait ).

    House of cards, c’est quand même une super série, non? Mon grand, lui, s’est passionné pour « Borgen », encore plus fun, cool et drôle dans le même genre ( le sang en moins, l’accent danois en plus ) 😉

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  31. Muriel a dit…

    Ce qui est rassurant ou inquiétant, c’est que le discours du proviseur est toujours le même… Je l’ai entendu il y a 30 ans quand j’étais au lycée et entendu aussi depuis que je suis parent 😉 (21-18-15-12ans) Il est dans son rôle quoi !
    Pour l’absence du prof de maths, il faut en parler à l’assoc de parents d’élèves. C’est aussi un pb récurrent au lycée que les parents prennent très au sérieux vu que la plupart veulent que leurs enfants passent en 1ère S. Tu as un avantage : ton fils peut passer ses cours à sa soeur qui suivra la progression. Ils pourraient bosser ensemble cette matière sans vous ruiner en cours particuliers (mes 2 aînés peuvent te dépanner sinon ;-)).

    Cela fait bien longtemps que je trouve que mes enfants ne bossent pas assez mais j’ai résolu mes angoisses de parent en étant une semi mégère : »si tu ne veux pas m’entendre gueuler ou te punir, tu as intérêt à ce que les notes soient à la hauteur ». Donc je me tais (difficilement) et me freine par contre le dragon est lâché en cas de mauvaise note (ou note inférieure à 12 chez nous)…
    Je ne flique pas et ma petite phrase est « je te fais confiance et j’ai confiance en tes capacités ».

    Bon courage !

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  32. Valérie a dit…

    Les miens (des twins aussi) l’un est en Terminale S et l’autre en ES, je l’avoue, seront cette année fliqués. Même si ils se débrouillent bien en règle générale or de question cette année (quitte à passer pour la rabat-joie de service) de lâcher la bride… Bon c’est vrai je culpabilise par moment en leur foutant la pression lol c’est le début de l’année et je suis déjà en mode panique et ils le voient !!! Heureusement le mari est là pour me calmer sinon les pauvres ils auraient déserté la maison… hahaha j’ai vraiment honte d »écrire ça moi qui ai eu mon bac ric-rac en ayant révisé 2 semaines avant les épreuves… on se refait pas…

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  33. Caroline a dit…

    HAHAHAHA!!

    Et il va être fichu d avoir des bonnes notes en plus! Et de te renvoyer en effet boomerang qu il avait donc raison 😀

    Bonne chance/courage dans cette agréable période !! Ma file a été une adoleCHIANTE formidable!! Au delà de mes espérances!!! ( glurps!! )

    Des bises

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  34. Anna Chiara a dit…

    A travers ce que tu dis de ton fils, je ne serais pas étonné qu’il ait plus que des « facilités » (c’est pour ne pas dire « haut potentiel » ou « précoce ») et du coup je pense qu’il a vraiment raison, écouter en cours doit amplement lui suffire. Effectivement, écoute-le et fais-lui confiance ! (En tous cas sur les devoirs !).

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    • Joelle a dit…

      Les HPI sont tous différents et n’ont pas tous une bonne capacité de mémorisation. Mon fils c’est ennuyé à l’école depuis le collège, a donc vécu -de moins en moins bien- sur ses « facilités » HPI . Nous avons cherché toutes les solutions possibles et imaginables (j’ai même envisager d’accepté un poste dans une université canadienne parce que leur système scolaire est moins fou que le notre) ; nous l’avons soutenu, encouragé, engueulé, avons eu bassement recours au deal de bas étage. Mon mari et moi nous sommes enguelés largement aussi…. Les pires années ont été celles du lycée, nous n’avons pu que constater le naufrage…il a raté son bac en beauté lors de sa première terminale. Aujourd’hui il a « un bac a bon marché » (je me « sardouise » non ?) qui ne lui a pas permis d’entrer ou il voulait. Donc les HPI non ne se sortent pas tous du système scolaire sans mal (ils sont d’ailleurs près d’un tiers en échec scolaire tel qu’ils en sont exclus et vivent pour certains reclus). Etre HPI n’est pas un « don », c’est parfois un fardeau.

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  35. The speculoos mum is a doula a dit…

    J’aime BEAUCOUP le sens de la repartie de ton machin.
    Je m’accorde encore un peu de répit côté école.Mes enfants sont en début de primaire et on y va doucement. J’aime le fait qu’elles soient dans une toute petite école et que grâce à leur très chouette instit, elles y prennent goût. C’est déjà un bon début.

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  36. frederique-etc a dit…

    Tout d’abord, chapeau le Machin !!! le pire c’est que c’est sans doute sincère !!!

    Sinon, pour moi aussi, pas facile de bien faire : soit je laisse mon fils se prendre en charge (en première), et je lui fous la paix => pas de travail, comportement de gamin (ce qu »il est, finalement encore !)
    Soit je le pousse et il fait semblant de bosser …
    Hum, j’hésite encore, vraiment.
    Il est dans une école privée (section inexistante par ici), qui nous pas loin de 4000 euros (internat y compris), alors, la glandouille à ce prix là, ça à tendance à m’énerver un peu …
    Ce qui est difficile, c’est que 16 ans, franchement, c’est pas un âge où on a envie de bosser, ça je comprends bien !
    L’année de la première est finalement la seule année complète qui figurera sur son dossier, c’est important aussi.
    Bref, il n’est pas là de la semaine, mais parfois (souvent …hélas …) les we sont chauds.
    Et au final, pas de solution miracle !

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  37. Mel (une autre) a dit…

    C’est un sujet vraiment très chaud l’éducation ! Je vois surtout que chacune d’entre nous fait comme elle peut avec ce qu’elle est et ce qu’elle connaît de ses enfants, et que tout ça n’est pas simple du tout !
    Quant aux histoires de filières prestigieuses ou non, de la nécessité de travailler plus ou moins etc., autrefois je me serais enflammée et je serais montée au créneau, mais aujourd’hui je lâche du lest.

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  38. Midlifegirl a dit…

    Franchement 2h de travail par jour en plus de l’école???!! Et quand est-ce qu’ils font du sport? Quand est-ce qu’ils s’amusent? Quand est-ce qu’ils chattent avec leurs potes qu’ils ont néanmoins vu toute la journée???

    Mon fils aîné n’a pas travaillé 2h par jour, loin s’en faut (« j’en garde sous la pédale » qu’il me disait pffff) et a pourtant eu un Bac S mention Bien et une très bonne école de commerce, ma fille qui est en 2nde n’a pas l’air de travailler 2 heures, elle a plutôt la chanson avec sa musique à fond, mais elle a l’ai joyeuse, elle sort, elle fait du sport, et puis elle fait le job apparemment (on verra bien, j’ai dit que je la laissais gérer et qu’on ferait le bilan après Toussaint)

    C’est pas simple, il faut trouver le juste milieu : les pousser un peu mais (et ça ce n’est que ma vision des choses à moi) les laisser vivre leur vie d’ado et s’éclater un peu…

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  39. Mélisse a dit…

    Bah, un proviseur qui fait son job, c’est cool.
    Du côté obscur de la force, c’est bien mieux d’avoir ce type de proviseur que ceux qui sont « clientélistes » aka qui ne suivent pas leur équipe quand il y a un VRAI souci pas plus qu’ils ne les aident quand ils ont des VRAIS projets (j’ai du quasiment faire une grève de la faim il y a quelques années pour obtenir des créneaux de DS « type bac » dans une matière à très fort coefficient….)

    Après, certes un gamin pas trop con peut toujours « retomber sur ses pattes » malgré des épisodes lycéens compliqués mais après quelques années à sévir … c’est quand même plus simple pour tout le monde la ligne droite…

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  40. @ual a dit…

    Mon dieu, mon dieu, rien ne l’atteint, c’est prodigieux 🙂 🙂 🙂
    On dirait le mien (idem pour la répartie … non mais maman, c’est normal de ne rien branloter en gros …), sauf qu’il est au collège et que les facilités du primaire sont loin.
    Après une 5ème cauchemardesque (où en regardant les programmes et les cours, je me suis demandée à quoi servait cette classe °_°) – de tartines sur Pronote sur les notes, le comportement – pour un délégué WTF on t’avait interdit … ah oui, en fait j’en ai rien à foutre de ce que tu dis et je fais ce que je veux – … il semble être un peu plus sur ses gardes pour la 4ème. Alors je jongle entre confiance et contrôle (genre je contrôle pas tout le temps … le couperet tombe au hasard et si le travail est pas fait sanction …) Depuis le début, à chaque contrôle tout était fait donc je lui fous la paix.
    J’espère que le fait de ne jamais avoir lâché va payer mais sans garantie et je lui fous un peu la pression parce que j’ai encore un peu de prise alors que j’en aurais de moins en moins, je ne me leurre pas et que peut être les bonnes habitudes se prennent là.

    En plus, entre lui et ses humeurs et l’année dernière une équipe pédagogique en dessous de tout, on a passé une année … bien compliquée.

    Pour moi, qui écolière, collégienne, lycéenne, craignait la sanction le jugement et de mal faire, n’ait jamais été branleuse, et travaillait assez dur, j’avoue que ce comportement au strict opposé du mien me désempare au plus haut point … Du coup, je laisse la main à l’Homme (diplômé de Branlousie 1er dégré), mais pas simple parce qu’il a trouvé son maître quand même.

    Je trouve ça vraiment dur … plus ils grandissent, moins on a le mode d’emploi !
    Par contre, j’adore te voir en rire et ne pas stresser finalement 🙂

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  41. Emilie a dit…

    Bonjour,
    je suis prof de lycée(histoire- géo) et oui, ce discours est un classique. Cela dit, le gamin qui écoute bien en classe, qui est dans un milieu cultivé…il s’en sortira. Ceux que je vois décrocher(non sans éprouver de la peine car je pense que c’est très violent à vivre pour eux) , c’est plutôt les gamins très scolaires, sans aide familiale pour les devoirs …et qui n’arrivent pas à gérer les attentes de développement des idées, de réflexion attendus au lycée. Depuis quelques années, nous avons aussi le souci d’une très grande hétérogénéité au lycée: arrivent les meilleurs du collège mais également ceux qui n’avaient pas un bon dossier pour un bac pro. Donc ils arrivent au lycée, où ils ne parviennent pas à suivre du tout…où ils peuvent passer deux , trois, quatre ans…sans rien avoir au bout. Et là, c’est le désastre car ils sont souvent considérés comme trop vieux pour être pris en apprentissage ensuite. Aux conseils de classe, nos avis de profs ne sont plus que des conseils, le voeu de la famille a gain de cause…J’adore mon boulot, ma matière, je passe des heures à bosser, chercher à faire le cours le plus clair possible, à leur apprendre la méthode dans l’optique du bac mais aussi des études supérieures car là encore vont se jouer des choses qu’ils ne maîtrisent pas toujours. Comme toi, Caroline, « j’ai fait Sciences Po » 😉 Je suis diplômée de l’IEP de Bordeaux et je me souviens que fille de classe moyenne, je me sentais en décalage avec les filles et fils de consuls, ambassadeurs, responsables politiques…j’avais compris que certains bénéficient de réseaux et que d’autres pas. Après, je garde confiance en l’école de la République, je veux croire que même issu d’un milieu modeste, un gamin peut réussir. Mais j’avoue que je me sens parfois découragée face au fatalisme justement des élèves, leur manque d’envie de fournir tout effort (alors que moi, j’aime bosser…je ne parle pas le même langage qu’eux). Ce que je ne supporte pas, ce sont les gamins qui me disent « oui mais vous vous êtes payée » (je l’entends tous les ans)…là j’éclate généralement en leur disant que j’ai bossé comme une dingue pour avoir mes différents concours et que l’école gratuite, c’est une chance incroyable qu’ils sont incapables de reconnaître. Bref…je m’égare, je m’égare. Je pense que ton fils s’en sortira, surveille un peu ses notes…si ça reste de bon niveau, alors tant mieux. Inquiète toi si tu vois une réelle chute des résultats. Le principal, j’ai envie de dire, c’est qu’il puisse faire ce qu’il a envie de faire ensuite comme études ; qu’il soit bien dans ses baskets, que le lycée ne devienne pas une prison mais bien comme il est écrit dans mon règlement intérieur « un lieu d’épanouissement » 😉

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  42. Flore a dit…

    Selon moi, ça me paraît important de ne pas trop coller aux bask’ de son lycéen niveau devoirs, mais par contre, ça me paraît important de lui coller aux bask’ niveau « jeux en réseau ». J’ai vu des gamins avec des facultés décrocher complètement à cause des écrans et des jeux online, et s’enfoncer dans un désintéressement total pour le reste… Parce que les facultés c’est bien beau mais si on ne les utilise pas, ça ne vous sauve pas du jour au lendemain sur un coup de boost.

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  43. Florence a dit…

    J’adore la répartie de ton fils. Heureusement qu’il n’est pas mon fils, je ne saurais pas apprécier.
    Je mets ici l’échange de SMS que j’ai eu avec mon fils au cours de la réunion de 1ère :
    Moi : Et sinon mon chéri, c’est fini la belle vie.Toi tu ne ressens peut-être pas la pression mais je t’assure qu’après cette réunion je la ressens bien.
    Lui : Mais je m’en fout car ils nous mettent la pression pour qu’on bosse et après on stresse, on rate et on retape donc moi pas de pression = bonne note.

    Il y a une logique que je ne comprends pas, si ce n’est qu’il n’envisage qu’une seule et unique bonne note dans l’année !
    Nous dirons qu’il ne parle plus sa langue maternelle et que c’est la raison pour laquelle on ne se comprend plus.

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  44. Lucile a dit…

    Je confirme le discours de la Direction, on a eu le meme en salle 322. Mon fils aussi m’explique qu’il maitrise et a l’air tout sauf stressé! Bref, on en reparle apres la Toussaint 🙂

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  45. Madame a dit…

    Chaque année il y a un mot à la mode chez les lycéens, cette année c’est « choqué » à toutes les sauces… Je suis prof d’éco, mes meilleurs élèves ne sont pas le plus scolaires, ce sont ceux qui s’intéressent à l’actualité, lisent, ont une certaine culture générale et sont capable d’organiser leur pensée et d’argumenter, d’être bon critique … étrangement je te lis depuis très longtemps et je ne pense pas que ton fils manque de talent.
    Je ne devrais pas le dire mais ton fils doit soigner les matières en fonction de la 1ère désirée. S’il veut se diriger en S il doit exceller en maths, physiques et SVT … mes collègues me boufferaient mais c’est vrai, on pardonnerai à une excellente élève en langues et français des difficultés en maths si elle veut faire L en revanche ce sera niet pour S. Quand à l’éco, peu importe l’option de seconde, il faut être bon partout, enfin avoir un niveau très correct en maths
    Je divague de ta réunion d hier mais je voulais conclure en te disant que selon ce que souhaite ton fils tout est possible …
    Enfin pour le prof de maths absent il faut harceler le proviseur et l’inspection, la dpe concernée … sinon cela peut durer très longtemps

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  46. Carole a dit…

    En tant que parents, il faut bien qu’on soit là pour cadrer nos chers enfants. On le fait par amour !! Sinon, ils ne font rien.
    J’ai déjà dit à mon fils qui vient de rentrer en terminable qu’il va m’avoir sur le dos toute l’année !
    Je suis déjà fatiguée !

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    • Anne a dit…

      Ah…mais « terminaBle » ! y avait quelques temps que je ne l’avais pas « entendu » et la dernière fois c’était dans la bouche du Grand. Merci de m’avoir rappelé ce bon souvenir 🙂

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  47. Galia a dit…

    Je ne prends pas au sérieux tes récriminations, tes enfants sont brillants! A part ça, on avait demandé dans une interview à notre récent Prix Nobel belge en physique si ses parents s’étaient mêlés de ses études. Réponse: Non, et heureusement!

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  48. Anne a dit…

    Je rentre du boulot, crevée, et je viens de regarder à la suite PMDE des 21 et 22 septembre !!! On a adoré 😀 C’est excellent ! Félicitations (référence à l’IG de ce soir à propos de ton nom au générique), c’est amplement mérité 🙂 Nous, ce soir, on a bien ri. Merci
    (on passe régulièrement sur IG pour voir les photos de JiJi la star des internets…) (et ton rhododendron est splendide…un joli signe pour cette maison, je pense)

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  49. Tribulations d'une quinqua a dit…

    J’adore tes chroniques car à chaque fois je m’y retrouve et je vois que je ne suis pas la seule ainsi . 🙂
    Mon fils est pareil mais il est sorti du système scolaire plus tôt et maintenant nous sommes heureux, car le collège fut des années de galère, de cris, de douleurs. Mais il a ce ton condescendant et cool quand on lui parle de ses « obligations ».
    Ce qui me marque le plus (mais là ça doit etre parce que je me fais vieille), c’est le ton que nos enfants adoptent pour nous parler. Ce n’est pas de l’insolence ni de l’irrespect mais c’est tout de meme un ton que je n’aurais jamais adopté pour répondre à mes parents !!! Et c’est là que je sens le fossé des générations.

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    • pax a dit…

      J’en discutais récemment avec un collègue (prof comme moi donc) et il m’a confié sa théorie : selon lui, les ados actuels seraient abreuvés depuis des années par un certain type de films américains (à commencer par les Disney) qui mettent l’ado au centre de l’action et dans la position du héros / du génie etc, face à des adultes incompétents, looseurs, bref, d’où la condescendance de certains de nos chérubins à notre égard. Ma culture cinématographique n’étant pas spécialement très riche, j’en ai parlé à mon cher et tendre qui est, lui, un grand consommateur de films en tous genres, et qui m’a avoué penser exactement la même chose. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi, ça m’interpelle….je vais me pencher sur la question.

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  50. Margot a dit…

    Pour moi la grande question est: faut-il apprendre à nos enfants à travailler? Exiger d’eux qu’ils travaillent?

    bon là je caricature, mais voilà:
    je me la pose car pour moi la question ne s’est pas posée: parents derrière mes fesses, et moi, qui ai adopté cette exigence de « faire de mon mieux », travail continu pour « faire de mon mieux ».
    et puis ces derniers temps je comprends que ce modèle n’est pas adapté à tous. Que le bien, et pas le mieux, c’est très bien aussi. Que peut être, on a le droit d’être cools et de se satisfaire d’un résultat qui pourrait être mieux, quand on a jugé que cela suffisait (je vous jure, c’est dur à accepter!).
    Mais alors, que faire devant les gamins branleurs, qui ont des résultats moyens, bof bof tout juste autour de la moyenne, mais dont on sait pertinemment qu’ils ont de super capacités et pourraient aisément avoir de très bonnes notes (je pense précisément à deux enfants dans ma famille)? Ok pour leur fiche la paix dans une certaine mesure, tout à fait ok pour qu’ils ne postulent pas en prépa mais intègrent un IUT quelconque ou fassent absolument ce qu’ils veulent.
    Mais il y a quelque chose dans leur négligence qui me gène beaucoup. Peut être une façon de penser que leur belle vie est un dû (je ne parle pas de ton fils hein! 🙂 ). Une inconscience totale de la chance d’aller à l’école gratuitement. de la chance qu’ils ont d’être intelligents. Le fait que malgré leur baobab dans la main ils ont des parents aisés et sont plutôt « riches ».
    Est ce qu’on peut pas penser une alternative, quelque chose comme: « ok, l’école ne te plait pas, fais le minimum histoire de ne pas sortir inculte. Mais après dans la vie il faut toujours travailler à un moment où à un autre. Alors deviens bon ailleurs, en sport, en musique, en poterie. Et si tu ne souhaites pas chercher un domaine dans lequel te dépasser un peu, un seul, alors travaille à la maison, tape toi les tâches ingrates, passe l’aspi et fais la vaisselle en contrepartie de chaque leçon non apprise, de chaque soir où tu as décidé de t’en fiche, car tout ne te sera pas donné dans la vie »?

    en toute franchise… JE N EN SAIS RIEN hein! 🙂 et ça m’énerve!

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  51. melolimparfaite a dit…

    Haha il me fait trop rire avec son envolée dramatique de la fin (et son esquive de vouloir soulager ta conscience pour que tu n’ailles pas dans sa classe, mais LOL) mais quelque part il dit un peu vrai.
    Lycéenne j’ai toujours fait mes devoirs mais relire TOUS mes cours (PIRE : en en comprenant bien le contenu ???) il ne fallait pas trop y compter ! Tu le faisais toi ? (suis-je une cancre sans le savoir ?)

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  52. Manue a dit…

    J’adore, et quelle répartie ! Je revis la rentrée en seconde de mon fils l’année dernière. Aaaah, l’année des 15 ans est vraiment formidable ! Je suis restée connectée 24h/24 à Pronote pendant toute l’année. Bon, j’ai retrouvé entre temps mes relevés de notes de seconde, je l’ai moins ramenée … quoi que …

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  53. Ce'Nedra a dit…

    Je ne voudrais pas me faire l’avocate du Machin, mais…
    Deux heures de travail le soir, après s’être enquillé une (longue journée) de lycéen? Ce n’est pas carrément abusif d’attendre ça de mômes de 15 ans? Les gens se rendent-ils compte des journées que ça représente?
    Et après des parents s’étonnent que « ma fille a l’air stressée », « mon fils est tout le temps fatigué »…
    Je n’ai jamais travaillé deux heures – ni même une – le soir après mes cours, au lycée. J’étais trop occupée à lire pour mon plaisir, regarder des séries, jouer avec mes frères ou voir mes amis. Vivre, en somme. Je n’étais pas bonne partout, loin s’en faut (Ouille les maths! Aïe la physique!), mais ça ne m’a pas empêcher de finir diplômée de Sciences Po Paris.
    Je trouve ça hypocrite, en fait, ce genre de discours… J’approuve plutôt l’honnêteté candide de ton fils. Il finira sûrement, oui, par se rendre compte que pour certaines matières ses facilités ne suffisent plus, et il devra travailler davantage, à certains moments. Mais c’est une expérience enrichissante, il ne s’agit pas de « tomber de haut », de quelque chose qu’il faut craindre… Pour moi, cela fait plutôt partie intégrante des enseignements du lycée, et c’est une chose enrichissante pour plus tard, qu’il faut vivre.
    J’ai crû comprendre, au vu de ce que tu avais publié concernant le brevet, que c’est un excellent élève. Pourquoi donc, alors, ne pas lui faire confiance, si pour le moment il y arrive comme ça? De manière générale, et là je ne parle pas de toi mais vraiment globalement, j’ai le sentiment que les parents ne font pas beaucoup confiance à leurs enfants… Ou plutôt que ce sont ceux qui ont le plus de raison d’avoir confiance qui stressent le plus, et ceux qui devraient s’alarmer et remobiliser leurs gamins qui s’en fichent (phénomène que j’observe déjà chez des parents d’élèves en maternelle, c’est dire!).

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  54. bibiche a dit…

    Perso je dis merci au Machin qui nous prépare à ce qui nous attend, mères de futurs d’ado.
    ici numéro 2 (5 ans) rentre tellement fourbue de sa journée en grande section, où elle trouve que c’est duuuuuure « graphiMsme », (mais pas les bavardages incessants), qu’elle s’endort à 18h30, nous économisant un repas. Quant à number one (8 ans), il ose me dire que ce qu’il recopie dans son cahier de texte avec des fautes : « c’est parce que c’est comme ça que l’a écrit la maîtresse je te promets mamaaaaaaaan ! »… et autant il n’oublie JAMAIS son ballon à l’école autant tous les jours il y laisse un livre dans lequel se trouvait l’exercice à faire … Bref, merci au Machin, il me prépare à bien des possibles et EN PLUS il me fait vraiment rire …

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  55. cash cash a dit…

    Quand mon fils était au lycée, je m’inquiétais de son addiction aux jeux en réseau ( World Of Warcraft 14,99 euros/mois de mémoire) qui le faisait se coucher à plus de trois heures du mat les w-e et vacances scolaires ) ô_O
    Mais j’ai lâché l’affaire parce que ses résultats étaient bons, alors bon…
    Du coup, maintenant il est en 2ème année de sciences po, et quand il rentre le w-e, il ne décroche de League Of Legend que pour un (ou deux ou trois) épisodes de la saison 3 d’House of Cards (en anglais sous-titré anglais, par contre, faut pas déconner ^^)
    Alors pour le machin, laisse-moi te dire que c’est BON SIGNE!!!

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