J’ai lu le dernier Delphine de Vigan et…

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… je l’ai descendu en à peu près une journée. Et encore, mis bout à bout, je pense que je l’ai avalé en trois ou quatre heures. Est-ce que c’est en soi un critère de qualité, je n’en sais rien, j’ai cessé depuis longtemps en vérité de me demander si ce qui me plait est une grande oeuvre, je suis capable de me plonger avec délices dans des choses extrêmement légères et peu exigeantes. Mais Delphine de Vigan a depuis son dernier opus, « Rien ne s’oppose à la nuit », une caution littéraire. Elle est estampillée « chef d’oeuvre », donc à priori, on est loin du thriller facile et bien huilé. Sauf que ça se lit comme un thriller bien huilé. Mais qu’une fois refermé, on y réfléchit, on se demande à quel moment on s’est laissé berner, à partir de quelle page on a compris qu’en plus d’être en effet le récit d’une rencontre étouffante, d’une amitié qui tourne au drame – un schéma largement exploité par nombre de romans et films, dont le plus célèbre reste pour moi « Jeune fille cherche appartement » – ce livre était une métaphore. Celle du Je qui est toujours un autre, celle de la fiction qui n’en est probablement jamais vraiment une, de même que l’autobiographie ne sera jamais le reflet total de la Vérité.

Ce qui trouble, agace même parfois, dans « D’après une histoire vraie », c’est la façon dont Delphine de Vigan multiplie les allusions au réel, à ce que l’on sait de sa vie privée, sa relation par exemple avec le médiatique François Busnel, ses précédents ouvrages, etc. On est bien dans sa vie à elle, la Delphine qui raconte au Je ne peut en être une autre. Sauf que petit à petit, on ne sait plus. Je ne veux pas vous en raconter plus de peur de déflorer l’histoire. Mais à titre personnel, bien sûr, ce roman m’a remuée. Je n’ai pas le talent de De Vigan, mais racontant jour après jour des bouts de vie d’une Caroline qui est moi mais souvent une autre, distillant ça et là des bribes inventées pour corser le récit, mentant parfois par omission ou force de l’inconscient, cette réflexion sur le réel et le roman ne pouvait que me passionner. Ajoutez à cela ma curiosité malsaine pour la vraie vie des gens et vous êtes servis. Voilà, je vous laisse vous faire une opinion, mais en gros, j’ai beaucoup aimé.

Bonne journée

50 comments sur “J’ai lu le dernier Delphine de Vigan et…”

  1. isa-monblogdemaman a dit…

    Il n’en fallait pas plus pour me donner envie de lire ce livre. Tu as raison, le blogueur qui raconte sa vie fait son auto-biographie au quotidien, lissant certains traits, augmentant la dramaturgie. J’ai fait lire un de mes billets de blog à ma fille récemment, puisqu’il parlait un peu d’elle et elle s’est horrifiée, trouvant que j’avais menti car j’avais modifié des détails pour des besoins narratifs. On devrait peut-être rajouter à nos blogs un bandeau « Inspiré de faits réels » comme avant les séries.

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  2. Mélisse a dit…

    Hello Caro
    Pas eu le temps de lire ton post (c’est mon plaisir de la pause café de l’aprem… du coup mes com’ sont noyés dans la masse… #Calimero, bref).
    Juste en rapide, dans ton actuelle phase de « mémérisation à chat » : ne clique pas sur ce lien : https://www.facebook.com/pages/Petit-%C3%A0-petit-les-chats-deviennent-l%C3%A2me-de-la-maison-Jean-Cocteau/635198656539112?fref=nf
    Jamais !
    Même prise de boisson !
    Bonne journée
    (et la droguerie de Chateau-d’Oléron tu y est allée ou pas?
    Re bonne journée

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  3. Alabama a dit…

    J’ai trouvé qu’elle est très très forte. Et son exercice d’écriture de littérature bluffant. On se laisse piéger avec délice et agacement . (et je suis bien contente de n’avoir ni lu ni écouté de critiques avant de m’y plonger) .
    C’est la première fois que je vais voir la FIN pour vérifier une intuition 😉

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  4. Berengere a dit…

    Bon je finis mon Michel bussi (maman a tort) et je m’attaquerait sans doute à celui ci….la rentrée passée je me délecte à lire sur les temps de sieste de Suzanne ! Ah oui quoique je vais avoir aujourd’hui des gâteaux à faire pour l’anniv de jeanne (9ans demain et elle le fête en classe !)
    Tiens mais pourquoi cultivons nous cette curiosité malsaine sur la vraie vie ses gens ??!!!
    A méditer !!!
    Bonne journée

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  5. Soeur Anne a dit…

    Je l’ai, pas encore commencé; je ne sais pourquoi je retarde le moment de l’entamer. Finalement, à te lire, c’est peut-être parce qu’il sera trop dur de le reposer sans l’avoir fini ! Et la lecture « d’une traite » est difficile à caser dans un emploi du temps !

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  6. Smouik a dit…

    Ayant adoré « rien ne s’oppose à la nuit », j’étais dans les starting blocks pour celui-là… Mais là, je suis déjà en route pour l’acheter !

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  7. Val Làô sur la Colline a dit…

    Delphine de Vigan… J’avais emprunté « rien ne s’oppose à la nuit » à la bibliothèque (suite à ton billet de l’époque), à peine refermé j’ai couru l’acheter.
    Après ça, j’ai mis un temps fou avant de trouver le moindre intérêt à un autre livre…
    Donc voilà. Je vais lire celui-là…

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  8. Aude a dit…

    Moi aussi je l’ai dévoré et j’ai été très troublée… j’avais lu « Rien ne s’oppose à la nuit » sur tes conseils et adoré, là c’est un rapport différent, à la fin je me suis demandée si c’est nous, lecteurs, qui étions finalement pris au piège, mais j’ai trouvé ca très intéressant cette réflexion sur l’autobiographie et le réel.

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  9. Ninon a dit…

    Je n’ai jamais osé lire Delphine de Vigan, bizarrement, j’en ai entendu tellement de bien que du coup ça me fait peur. D’une part peur d’être déçue, mais aussi d’autre part, peur de ne pas être à la hauteur… Et si la lectrice de livres parfois faciles que je suis n’est plus assez pointue pour apprécier à sa juste valeur le travail de quelqu’un comme Delphine de Vigan. (Ce qui est un peu ridicule on est d’accord…)

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    • Zenaide a dit…

      Ninon,
      Si je puis permettre, aucun besoin d’être une grande (ou bonne) lectrice pour lire D de Vignan, c’est brillant peut être, mais rien de plus. Les écrivains difficiles d’accès sont loin de vendre autant de livres qu’elle…

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      • DOMINIQUE a dit…

        Comme Zenaïde, D. de Vigan est facile à lire, et on est vite pris par son récit (enfin, pour le seul que j’ai lu). Donc vas-y sans complexes !

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  10. Mayoun a dit…

    J’aime beaucoup le partage de livres à lire, films à voir sur les blogs…Et je réfléchis depuis un moment au plaisir que je prends à te regarder vivre, ou plutôt, à lire le récit que tu fais de ta vie et à ce que cela m’apporte dans la mienne. Je n’ai pas l’impression que cela comble un manque, j’ai une vie très heureuse, très pleine, un compagnon, des enfants, un bon boulot, pleins d’amis. Mais regarder les autres vivre (blogs, séries) donne comme une bouffée d’oxygène, alors qu’on n’en manque pourtant pas. Il me semble que cela pourrait être une idée d’article? Tu trouverais facilement plain de volontaires pour une enquête…

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  11. Jade a dit…

    De De Vigan, j’avais adoré « No et moi » ado, puis « Rien ne s’oppose à la nuit » quelques années plus tard.
    Du coup je suis bien tentée par celui-ci, d’autant que maintenant que la paye est tombée j’ai envie de m’offrir des cadeaux, et quel meilleur cadeau à se faire que des bons livres ?
    Bonne journée

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  12. Zazou a dit…

    « distillant ça et là des bribes inventées pour corser le récit, mentant parfois par omission ou force de l’inconscient »
    han, quoi !!??? tout n’est pas vrai de vrai ??? nan, mais remboursez mon abonnement !!!
    (je me disais bien que ton chaton était beaucoup trop mignon …)

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  13. Clémence a dit…

    Bonjour Caroline,

    J’ai fini ce livre hier et je ne sais toujours pas quoi en penser. On sent, à un moment, comme tu le dis, que quelque chose ne tourne pas rond. Alors j’ai cherché tout en lisant, des indices. Elaboré des théories pour comprendre. Arrivée à la fin, et lorsqu’il a fallu fermer le livre, j’ai mis du temps. Je me suis sentie bernée. C’est un sentiment étrange parce que je n’aime pas ça, ne pas comprendre. J’avais encore mille questions en tête. De qui parle-telle? Et cette astérisque à la fin du livre… Je ne saurai dire si j’ai aimé le livre en lui-même, parce que comme dis plus haut, je me suis sentie prise au piège et c’est désagréable, mais j’ai aimé les réflexions qui ont débouché de cette lecture. Finalement, un bon livre est-il un livre qu’on aime et dont on en comprend parfaitement les ficelles ou un livre qui fait naitre des questions sur le sentiment (parfois désagréable) qu’il procure?
    Je trouve que c’est un livre dont on a envie d’aller parler avec l’auteur. Pour essayer, peut-être, de voir si « en vrai » on arrive mieux à en percer le mystère. Bref je m’arrête là parce que ça va devenir imbuvable ce pavé mais merci pour ton article !

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    • DOMINIQUE a dit…

      Pour moi, un bon livre est un livre qui donne du plaisir, qu’on a envie de retrouver quand on a interrompu la lecture, comme si on avait un rendez-vous avec un ami cher.
      Certains peuvent procurer un malaise car trop proches de nos malaises à nous, mais ce que je ne supporte pas, c’est le livre refermé, se dire qu’on a perdu son temps pour pas grand chose. Juste retenus par les ficelles narratives de l’écrivain. Que l’on repère grosses comme des câbles à la fin.

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  14. La fille de l'encre a dit…

    J’hésitais à l’acheter, tellement marquée par son précédent roman mais tu m’as donné envie de lire celui-ci.

    Et comme je te comprends sur les besoins narratifs qui nous font exagérer ou mentir sur nos vies. Et heureusement d’ailleurs que nous ne couchons pas nos histoires telles quelles sur nos blogs, nous serions des montres de narcissisme !
    Déjà que … bref 🙂

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  15. DOMINIQUE a dit…

    Beaucoup aimé « rien ne s’oppose à la nuit », récit sensible, lumineux et douloureux. J’attendrai, comme d’habitude, la sortie en Poche de celui-là.

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  16. Zenaide a dit…

    Ah Caroline,
    Pas d’accord avec toi sur la qualité littéraire des romans (même l’avant-dernier de Delphine de Vigan, mais je n’en dis pas plus car je sais que je suis hyper minoritaire sur ce point. Mais par contre, l’autre partie de ton post m’interpelle beaucoup, car parfois lisant les commentaires de certains qui pensent que tout est vrai ici, je me prends à imaginer qu’en réalité, rien n’est vrai, que tout, les photos, les histoires, Zermatti, et tout le reste a été inventé. Si possible, par un homme, célibataire de 25 ans ou de 70 ans. Sincèrement ce serait un sacré geste artistique (voir un même un p… de geste artistique). Reste que la question de savoir si le fait que ce soit à moitié vrai enlève une valeur à ce qui est écrit, (je ne sais pas si je me fais comprendre, mais c’est en résumé la question : c’est l’autofiction a-t-elle moins de valeur artistique que la fiction ?(vous avez 3 heures). Je n’ai pas la réponse. Je pense que cela pose aussi la question du pacte de lecture des blogs (ça c’est la seconde rédac à faire pour demain). Bref, c’est le genre de questions que je me pose en lisant ton blog quotidiennement…

    Et sinon, amis lecteurs, si l’autofiction vous intéresse, lisez plutôt Serge Doubrovsky, notamment « Le livre brisé », c’est d’une autre trempe que ce qui s’écrit actuellement et qui est encensé par la presse. C’est le gars qui a « inventé » l’autofiction, il y a 20 ans.

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    • Reine a dit…

      Comme j’ai rencontré « en vrai » Caroline, j’ai du mal à imaginer un homme (avec perruque blonde et faux nénés) ….mais tu as raison , quel geste artistique ce serait!!! (et ça n’enlèverait rien à la qualité des posts et à notre intérêt) …..on pourrait même imaginer que Jiji est en fait un chaton américain (du Dakota nord, ce qui expliquerait ses agissements) dont les photos auraient été piquées sur le web :))))

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  17. Tite_bulle a dit…

    Comme d’habitude lorsque tu racontes un livre j’ai envie de l’acheter et de le lire derechef !
    J’en profite d’ailleurs pour te demander un truc si tu me le permets 🙂
    J’ai commencé un challenge de lecture avec plusieurs catégories et je cherche un livre qui fait rire ! Aurais-tu une idée ?

    Passe une bonne journée 🙂

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    • Béné a dit…

      Je vais répondre à la place de Caro, mais parmi la multitude de livres que j’ai découvert grâce à ce blog, je décerne la palme du fou rire au Chameau sauvage de Philippe Janaeda.

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  18. Reine a dit…

    « Rien ne s’oppose à la nuit » m’a bouleversée, et à ma grande surprise , une de mes filles , pas vraiment une grande lectrice, et que je pensais assez imperméable à l’émotion littéraire, m’en a parlé avec des larmes dans les yeux, et toute pleine de choses à en dire. Comme quoi, on découvre tous les jours ses enfants.
    Je vais lui offrir celui là.

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  19. L'IGEENE a dit…

    Ah oui alors….

    J’ai découvert de Vigan cet été. Après une discussion très intime et passionnée avec une nouvelle amie sur nos parents et ce qu’ils sont/étaient, on m’a mis « Rien ne s’oppose à la nuit » dans les mains.
    Je l’ai lu en une nuit. Bouleversée. Remuée jusqu’au fond des tripes, tant je me retrouvais, moi, ma vie et mes humeurs, mon passé parfois douloureux dans cet ouvrage.
    Alors, forcément, je me suis ruée chez ma libraire pour acheter son nouveau bouquin.
    Autres sentiments, mais toujours un même socle : celui qu’on parle de nous, de moi, qu’elle parle comme on aurait pu le faire (comme le fait son « amie » d’elle, dans le livre).
    Qui n’a pas été subjuguée, sous contrôle, manipulée par un(e) ami(e) une fois dans sa vie lève le doigt.
    Avec cette tension effectivement propre au thriller elle parvient à nous entraîner dans son tourbillon intérieur tout en mettant le doigt sur tous les symptômes de la dépression qui, pour elle (et pour certains d’entre nous) commencent avec la panique de la feuille blanche…
    Bises, Caro…

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  20. Reine a dit…

    Et mensonges, omissions, enjolivements, tout ça , tout ça,….quelle importance au fond? l’essentiel , ce sont les bons, moments, les sourires, rires, réflexions etc…que tu nous offres tous les jours …..pour tout ça , merci, et encore merci! .J’insiste sur le verbe « offres », hein! tu es une vraie généreuse , ma caille!

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  21. L'IGEENE a dit…

    Après, je ne l’ai pas fini et tout laisse à penser en lisant les commentaires, que la fin est troublante..
    .Voire agaçante ?
    Nous verrons bien. Cela rajoute encore du piment à la chose finalement…Ce billet tombe à point pour moi.

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  22. Une fille a dit…

    J’ai été énormément remuée par son précédent ouvrage. Est-ce qu’on peut le qualifier de roman ? Parfois, je me laissais emporter. Puis je me souvenais qu’il s’agissait d’une histoire vraie. Et rebelote. On a ce même sentiment en lisant « D’après une histoire vraie » ?

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  23. Boucledar a dit…

    Pareil, je l’avais précommandé, l’ai reçu sur kindle comme un cadeau de Noël de bon matin, et fini dans la journée. Et me suis aussi sentie piégée (presque que à la toute fin tellement je suis naïve), et puis honteuse d’être piégée, de me rendre compte qu’elle avait raison, que tout ce que je voulais savoir c’était bien, est-ce que c’est « vrai. » C’est curieux vraiment cette attirance qu’on a pour le réel quand même, pourquoi, qu’est-ce que ça nous apporte. Tu crois que c’est juste de la curiosité malsaine?

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  24. M. de Berlin a dit…

    Chère Caro, je rentre de lune de miel et c’est avec délice que je retrouve ton blog, cela donne une touche de bonne humeur et d’inspiration à ma rentrée. Je viens de rattraper mon retard et j’ai beaucoup ri de tes nouvelles aventures avec Jiji (l’épisode dans la voiture!). Merci pour ces conseils littéraires, je pense les commander tous (Despentes, Nicholls et Vigan) car je suis assoiffée de lecture et j’étais à court d’idées, ca tombe à pic!

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  25. Phedia a dit…

    J’ai beaucoup aimé « Rien ne s’oppose à la nuit » et je l’ai beaucoup offert. Aujourd’hui avec la rentrée littéraire, achats en librairie, et j’ai pris, bien sûr, le dernier roman de Delphine De Vigan. En fait j’en ai pris deux : un pour les lecteurs et un pour moi ;-). Vivement ce soir !

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  26. filledesbrumes a dit…

    J’aime quand tu parles des livres, je ne te remercierai jamais assez pour le billet que tu avais écrit sur Joyce Maynard « et devant moi le monde ». J’étais complètement passée à côté de cet auteur et depuis la lecture de cette autobiographie j’ai lu tous ses autres livres, et découvert la femme aussi. Il y a eu un avant et un après. Je la suis depuis sur FB et prend des leçons de vie chaque jour (in english please!) Idem avec Room, sauf que je n’ai pas cherché à lire d’autres bouquins d’Emma Donoghue, je me suis contentée d’être secouée, renversée par cette histoire d’une intensité rare.
    Bref, tout ça pour dire que j’avais lu Rien ne s’oppose à la nuit après ton billet. Touchée. Et aujourd’hui encore tu suscites ma curiosité, mieux sans doute que ne le ferai un journaliste littéraire qui égrènerait les potentiels cartons de la rentrée.
    En attendant d’acheter le bouquin, j’avoue que j’ai navigué sur le couple Busnel/de Vigan (je dois vivre dans une tanière, je savais pas), et les émouvantes confessions de celui qui a renoncé à sa quotidienne sur Inter pour avoir le temps de vivre sa vie et son amour. Il n’en est que plus séduisant 😉

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  27. Carole Nipette a dit…

    Je n’avais pas encore lu de livre d’elle mais en voyant les papiers sur la rentrée littéraire j’ai eu envie de lire celui-ci. Du coup, avant de m’y mettre j’ai commencé « Rien ne s’oppose à la nuit », je suis en plein dedans et j’adore… je retrouve le côté dont tu parles sur l’allusion au réel, j’ai été un peu déroutée sur les premières pages mais c’est passé très vite…

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  28. Alix Hasbroucq a dit…

    Eh bien… je me suis laissée tenter, et hop dans le panier de la fnac!

    Par contre, j’étais persuadée retrouver le titre d’un livre dont tu aurais parlé dans ta sélection jeunesse, dont l’un des héros s’appelle Martin (comme mon fils, c’est pourquoi je voulais lui acheter ce livre pour plus tard), mais non, impossible de le retrouver dans tes archives « littérature jeunesse »! Si je l’ai vu sur un autre blog, je suis dans la m**** pour le retrouver!
    Ça ne te dit rien (héros maladroit, avec un frère dans l’intrigue je crois si je me souviens bien du résumé)?
    Merci, et merci pour ces moments partagés!

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  29. Gwen a dit…

    Lectrice assidue de l’ombre j’en sors quelques instants pour vous recommander également ses ouvrages précédents Nô et moi et le moins connu et pourtant très intéressant « les heures souterraines ». Un amour particulier pour Delphine de Vigan et sa belle plume. Comme vous toutes très touchée par la lecture de rien ne s’oppose à la nuit et ce d’autant plus que l’enfance narrée par l’auteur se passe dans mon quartier du 9ème à Paris…
    Merci Caroline pour vos émouvants, sincères et spirituels écrits qui jalonnent mon quotidien depuis maintenant 2 ans.

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  30. Laure d-c a dit…

    Je viens de le terminer. Et vraiment je n’ai pas aimé, j’ai essayé de lire vite pour passer rapidement à autre chose, ce qui ne m’arrive jamais.
    J’ai trouvé que tout était très attendu, la trame artificielle, vue et revue. L’originalité n’est pas un critère que je recherche particulièrement en littérature, mais quand il n’y en a pas, il faut qu’il y ait du style. Et je n’en ai pas trouvé.
    Je tenterai de nouveau avec « Rien ne s’oppose à la nuit », j’espère y trouver ce que j’y cherche !

    Bonne journée !

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  31. Isa-monblogdemaman a dit…

    11h12 et je viens de finir le roman alors que j’ai des articles à écrire. Comme prévu, je suis chamboulée. Devant son talent. Et devant ce qu’elle dépeint des affres de l’écriture. Cette incapacité qui elle la mienne aussi parfois de ne pouvoir allumer son ordinateur pendant plusieurs jours. Merci de l’avoir donner envie de lire ce livre.

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  32. Carolumette a dit…

    Quelques trains de retard pour moi, mais merci de ce très bon conseil de lecture que j’avais gardé de ta part dans un coin de ma tête… du coup j’ai relu ton post, je me souvenais que tu en avais parlé !

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