J’aime #97

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Samedi, avant que les grands prennent leur train pour Lyon, on a déjeuné tous les quatre au Piment Thai, dont je vous ai parlé il y a quelque temps. C’était aussi délicieux que dans mon souvenir. Surtout, le repas fut doux et joyeux. Je ne sais pas pourquoi – en fait, si, je sais, je leur ai demandé quels étaient leurs meilleurs souvenirs de quand ils étaient petits – (j’imagine que j’espérais plus ou moins en faire partie) ils ont évoqué ces vacances en Espagne.

« Tu sais, quand tu avais failli renverser cette dame sur le parking ? », s’est bidonnée la chérie. Et le churros de renchérir sur le rocher dans lequel j’étais entrée dans la foulée (ce fut ma dernière expérience au volant soit dit en passant). Mon fils heureusement est venu à ma rescousse en soulignant que cette année là j’étais aussi  parvenue à flinguer à l’aide d’une cuiller en bois toutes les guêpes qui venaient nous faire chier pendant qu’on mangeait (en 2005 il y avait manifestement un G20 des guêpes sur la Costa Brava). »Je me souviens, on était derrière la baie vitrée et on te regardait tous les trois, et je me disais que tu étais genre une super héroïne ».

Bref, de tout ce que j’ai pu tenter de faire pour être une bonne mère, ce dont mes ados se souviennent aujourd’hui c’est que je suis un danger public en voiture et une tueuse en série d’abeilles. En même temps j’avais qu’à pas demander.

A part ça, j’aime…IMG_1782 IMG_1814

Notre Dame. Je sais, c’est cliché et convenu, mais j’ai un truc avec Notre Dame. Ok, pas vraiment un gros truc, mais il y a à peu près un an de ça, un peu plus peut-être, alors que je traversais une phase pas super cool de mon existence – celle qui m’a menée à mon quelqu’un, en gros – (je prenais ma tension vingt fois par jour et j’avais la ferme impression que j’allais mourir environ toutes les deux heures) (c’est fatiguant à force), dans un moment pas top de ma vie, donc, je me suis un jour retrouvée dans un taxi pour aller à un rendez-vous alors que je n’avais envie que d’une chose, me rouler en boule sur mon canapé (je ne me souviens pas de quoi il s’agissait mais à vrai dire à cette époque sortir de chez moi était une épreuve, quel qu’en soit le motif) (ça m’a pris six mois pour oser parler de dépression avec mon quelqu’un) (elle a hoché la tête d’un air entendu, je pense que ça voulait dire qu’elle confirmait). J’étais donc dans ce taxi, il y avait à la radio un air de jazz (et je n’aime pas spécialement ça). La luminosité sur Paris était assez dingue, le soleil commençait à décliner et toutes les façades des immeubles semblaient s’embraser. Et puis nous avons longé Notre Dame. Et je ne sais pas, la conjugaison de cet air lancinant, les rayons du soleil couchant et la dentelle de la cathédrale qui tranchait avec le ciel… Je me suis sentie bien. Mais vraiment bien, légère, sans la moindre sensation de malaise ou d’étouffement, sans être tentée de prendre mon pouls pour vérifier que j’étais en vie (je sais c’est con). Cela n’a duré que quelques secondes mais c’était comme si une petite voix me soufflait que ça irait mieux, bientôt. Que j’avais traversé une mauvaise passe, que j’avais peut-être l’impression que ça n’en finirait jamais, mais que ça n’était qu’une impression. Il n’y a pas eu de miracle, les jours qui ont suivi j’ai repris ma tension parfois, j’ai eu à nouveau des instants de panique. Mais petit à petit ça a été mieux. Probablement grâce à la thérapie, mais aussi peut-être un peu grâce à Notre Dame de Paris. Alors quand je la vois maintenant, je ne sais pas, je me rappelle cet étrange sentiment de félicité inexpliquée. C’était un peu long pardon.

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La tête de Jiji sur cette photo. L’une d’entre vous sur Instagram a commenté en disant, « un ado, quoi, blasé ». Et c’est exactement ça non ? On a l’impression qu’il fait la tronche parce qu’on l’a délogé de son ordi. En réalité, il aime bien être dehors, même s’il ne reste pas très longtemps avant de venir se planter derrière la fenêtre du salon en nous faisant ses yeux de chat pôté. Je voudrais trop avoir son super pouvoir, sérieusement. Personne ne peut résister.

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L’expo Bettina Reims à la Maison européenne de la photographie. J’ai particulièrement été touchée par celle-ci, il faut dire que Laetitia Casta est d’une beauté à couper le souffle. Mais d’une manière générale, ce que j’ai aimé c’est que même les plus belles stars photographiées ne sont pas sans défauts. On voit leur grain de peau, les petites imperfections. Il y a quelque chose de très touchant dans chacune des photos et la série sur les transgenres est vraiment troublante. Allez-y, en plus le musée en tant que tel est un endroit vraiment magnifique.

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Manger chez Marianne, dans le Marais, en amoureux. Quand les grands étaient petits, qu’on était épuisés et qu’on les laissait quelques jours chez mes parents, c’était un peu notre tradition au churros et moi, d’aller dans le Marais manger un fallafel (on habitait rue de Charonne, on y allait à pied, c’était comme si soudain nous étions redevenus des gamins, sans responsabilités ou autre but dans la vie que d’acheter du cheesecake chez Finkelstein.

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Ma chambre. Je crois que c’est ma première vraie chambre d’adulte en réalité, la première qui ressemble presque en tous points à l’idée que je me faisais de la chambre idéale. J’aime qu’il n’y ait presque rien aux murs, si ce n’est quelques photos des enfants posées sur les radiateurs. J’aime le contact du parquet sur mes pieds le matin et j’aime surtout mon lit, qui est la plus grosse folie qu’on se soit offerte en réalité lorsque nous avons déménagé. Après quinze ans de bons et loyaux services le précédent plumard est en effet parti à la benne.  Et depuis que nous vivons dans notre maison et que je dors, donc, dans mon lit 5 étoiles, je n’ai quasiment plus jamais d’insomnies. ça valait bien l’Erasmus de mes enfants non ? (Tête de lit et tapis La Redoute ainsi que la housse de couette vraiment sympa et pas chère pour le coup, dispo ici)

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Marcher le long de la Seine. Après le resto samedi, nous avons marché jusqu’à la Gare de Lyon en prenant les quais. La Seine était haute, elle nous léchait presque les pieds. Et les mouettes étaient hystériques. C’était bien.

Bonne journée et bon anniversaire aux natifs du 29 février, ça m’a toujours interpellée, ça, le fait de pouvoir prendre un an uniquement tous les 4 ans 🙂

124 comments sur “J’aime #97”

  1. claire a dit…

    aujourd’hui, malgré le soleil persistant d’ici, je donnerais cher pour une petite ballade dans le gris parisien… nous avions aussi l’habitude d’aller à pied de Ménilmontant et ensuite des Lilas à la rue des Rosiers pour un fallafel. La rue des Rosiers a depuis pas mal changé…

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  2. Marje a dit…

    Je vais peut-être faire un pélerinage à Notre Dame … J’aimerais ressentir un moment de grâce aussi 🙂 Et je connais un PetitProche du 29 février dont personne n’oublie la date d’anniversaire du coup ! Bonne semaine

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  3. Ninapia a dit…

    Très touchée par ton récit sur Notre Dame , j’ai connu la même chose il y a une dizaine d’ année dans une periode difficile aussi en entrant un peu par hasard dans une très belle église en Camargue, une sorte d ‘ apaisement inexplicable. ..et j’aime y retourner un peu comme pour un pèlerinage personnel que je suis seule à comprendre …
    Après cette séquence émotion …passons à tes j ‘ aime plus terre à terre et donc faible je suis ,la housse de couette est déjà dans mon panier et je rêve d ‘ une chambre aussi épurée que la tienne …la mienne est un dépotoir de tout ce qu’ on ne sait pas où caser …pas vraiment comment dire…zen…!!!

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  4. thiphane a dit…

    Bonjour Caroline,
    Je connais cette sensation où tout va mal et on ne sait pourquoi tout change au détour d’une rue, d’un rayon de soleil et ce moment magique où l’on se sent en vie pleinement.
    Merci ça me ramène 7 ans en arrière et ça fait du bien

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  5. JeSuisUnWombat a dit…

    Je connais aussi cette sensation, mais j’ai l’impression de ne pas encore être sortie de ma nuit. L’idée d’aller voir un « quelqu’un » se fait de plus en plus prés(s)ente alors que la liste des deuils à faire (maternité, décès de proches) s’allonge. Je tourne encore autour de l’idée mais j’ai la sensation que je vais ouvrir une boîte de Pandore, et j’ai peur.
    Sinon joyeux anniversaire à ma nièce, mon petit Attila, ma mini division Panzer, ma jolie Victoire (4 ans aujourd’hui)

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    • Caroline a dit…

      j’avais exactement cette même peur d’ouvrir la boite de pandore et c’est clairement ce qui m’a retenue pendant de si longues années, alors que mes crises d’angoisse remontent à mathusalem. Je crois qu’on y va quand on ne peut plus faire autrement. Je ne sais pas si ça « marche » pour tout le monde, je ne sais d’ailleurs pas vraiment si ça « marche » pour moi, mais le fait est que je me sens mieux. Alors je continue. Je vous souhaite de voir ce bout du tunnel, de tout coeur.

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    • Floflo.D a dit…

      Moi aussi je pensais aller voir quelqu’un mais j’avais peur et je croyais mes angoisses « ridicules » … jusqu’au jour où mon corps a dit stop.
      Voilà tout ça pour dire qu’aujourd’hui mon seul regret est de ne pas être aller consulter plus tôt.
      Maintenant je « m’autorise » à vivre ma vie. Bon courage.

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      • Frenchie au Canada a dit…

        Personnellement je ne regrette pas d’avoir ouvrit cette boite de pandore. En effet, même si certaines choses remontent parfois sans que l’on ne leur ai rien demandé, au moins j’avais l’impression d’avoir les clés pour les digérer. Apres, il faut être prêt et surtout trouver la bonne personne. Bon courage en tout cas

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    • mammouth a dit…

      Comme d’autres, je crois que quand on n’en peut vraiment plus de la souffrance, alors on essaie différents moyens pour s’en sortir. Parfois, c’est la somme des moyens qui aide. Si ça peut t’éclairer, voici mon parcours. Je ne suis pas du tout portée sur la psychothérapie, mais un jour, la souffrance a été telle que ça été un des moyens essayés pour m’en sortir. En même temps que la psychothérapie, j’ai pris des anti-dépresseurs et j’ai commencé le yoga. Les deux premiers ont duré un an et puis ça a suffit pour moi. Seul le yoga m’est resté.
      J’ajoute en passant que j’ai une perle comme généraliste et qu’il m’a été d’une grande aide. Détecter la dépression déjà. Me rassurer quant aux médicaments à prendre (j’avais une hantise de devenir accroc).
      Il en va des psychothérapeutes comme des profs de yoga, la personne et la méthode font toute la différence. La première psy rencontrée a été catastrophique et j’ai eu plus de mal-être et de pleurs en sortant qu’en rentrant. La deuxième, j’ai eu un problème de confiance. La troisième m’a demandé à la fin de la première séance, ce que j’attendais d’elle. Je lui ai demandé si elle pouvait m’enlever ma souffrance. Elle m’a répondu que non, mais qu’elle pouvait m’aider à vivre mieux. J’ai compris là que j’avais trouvé la bonne personne. D’emblée, je lui ai dit que je ne voulais pas de psychanalyse et que les retours en enfance n’étaient pas à l’ordre du jour. J’avais une problématique précise à évacuer. Elle a respecté ce choix et m’a dirigée dans la bonne direction. Un an plus tard, j’avais fait le travail nécessaire à ma guérison. Le reste m’appartenait et je pouvais continuer seule. Voilà. J’espère que tu retrouveras un peu de lumière bientôt.

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  6. Daphné a dit…

    Alors qu’on vit ces moments ensemble, les souvenirs qu’on se construit nous sont personnels, comme si on détenait chacun quelques pièces d’un puzzle qui s’appellerait la vie.

    Et comme je ne m’appelle pas Bernadette, ces moments de grâce, où j’ai l’impression d’être exactement à ma place dans le cosmos sont bien rares aussi.

    Alors, quand la magie opère, il vaut mieux en profiter. Même si j’avoue que la magie se révèle parfois à moi sous la forme d’un carré de chocolat – ou deux, ou trois.

    Bon retour par ici Jiji !

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  7. Berengere a dit…

    Non mais ces photos.. !!!….Ces anecdotes familiales dévoilées. ..Ces moments partagés à 2….j’aime ton J’aime !
    Bon lundi (tout gris)

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  8. Smouik a dit…

    Comme je rentre du ski (oui je sais, tu me détestes (j’ai quand même lu les billets que j’avais en retard 🙂 ), j’ai douze milliards de choses à faire, mais ton joli billet du jour m’inspire deux choses : ton passage devant Notre-Dame est un exemple de connexion « divine » (au sens sublime du terme, et non forcément religieux même si le lien avec ND peut s’imposer – mais ce n’est pas comme ça que je l’exprime), quelque chose qui fait que tu sens (littéralement) que tu fais partie d’un tout et que ton intuition est au max de ses capacités (ce qui semble s’être vérifié…). Ces moments-là sont d’une force incroyable, presque magiques… Veinarde !

    Quant à Jiji et son air d’ado blasé, j’ai lu récemment que « les chiens ont un maître et les chats ont du personnel… ». Tellement ça ! 🙂

    Belle semaine à toi et à toutes…

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  9. Audrey a dit…

    Egoïstement aujourd’hui, je rebondis sur les natifs du 29 février, mon n°2 étant l’un d’eux 😉 12 ans today, un grand enfant pré-ado qui a maintenant bien compris le ¼ de journée par an qu’on rattrape une fois tous les 4… Et lire ton commentaire me fait d’autant plus plaisir que la réaction générale quand il annonce sa date de naissance c’est un énorme et habituel « Oh nooooooon, mon pauvre, c’est vraiment pas de bol ». J’apprécie moyen 😉
    Pour le reste plein de bonnes choses à toi en ce lundi ensoleillé!

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    • Shakti a dit…

      Alors moi, j’ai une question, pour assouvir ma curiosité, ne connaissant personne qui soit natif du 29/02 : comment explique-t-on à un enfant petit que sa date d’anniversaire ne revient que tous les 4 ans ? Et comment le fête-t-on les autres années ?
      Bon, ça fait 2 questions, mais j’espère que tu répondras…. 😀

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  10. Suzanne a dit…

    De la fenêtre de ma chambre chez ma grand mère à la Croix Rousse, je vois le temps magnifique d’aujourd’hui (le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle, en gros) et je me dis que par chance tes enfants n’auront pas besoin de tes talents de serial bee killer ce matin.
    Je le précise parce qu’à part ça les signes du printemps sont partout, ici.
    Sinon, moi j’aime le musée des Confluences découvert hier. Et le marché du boulevard de la Croix Rousse. J’aime moins le fait de prendre 2 kg chaque fois que je viens à Lyon, juste en me baladant : à une pâtisserie succède une charcuterie qui précède une autre pâtisserie et ainsi de suite.

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    • Daphné a dit…

      Ah oui, le musée des Confluences est une belle réussite, tant par la muséographie que sa collection extraordinaire.

      J’adore le fait qu’il soit accessible à tous, avec plusieurs niveaux de compréhension, et se mette aussi au niveau des enfants en leur proposant des explications adaptées et intelligentes. Je me suis promis d’y retourner bientôt.

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      • Suzanne a dit…

        Oui, c’est exactement ce que j’en pense, tout le monde y trouve son compte, les différents supports d’information proposés permettent de varier les plaisirs, on ne s’ennuie pas.
        Bon, c’est très touffu, il y a énormément de renseignements, je crois bien n’en avoir pas vu la moitié (surtout que je me suis endormie devant les vidéos sur la mort, -trop- confortablement installée dans mon fauteuil oeuf) mais j’ai été agréablement surprise par ce musée.

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        • Daphné a dit…

          Mais tu as réussi à avoir une place dans un oeuf ?

          J’ai aussi beaucoup aimé les vidéos pédagogiques pour les enfants ( et les grands ). J’avais quelques appréhensions en rentrant; « interroger le temps long », cela me paraissait propice à un parcours abscons et finalement tout faisait sens.

          Dommage qu’il soit à plus de 2:00 de route de chez moi.

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  11. mammouth a dit…

    Je suis touchée par ton partage et la confiance que tu nous accordes.

    Pour moi, la lumière au bout du tunnel, qui me paraissait sans fin, est apparue après mon premier cours de yoga. Alors du coup, je n’ai jamais arrêté d’en faire. Non pas que je préconise que tu deviennes nonne, hein.

    Jiji, en effet… c’est le don des chats.

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      • mammouth a dit…

        Je n’habite pas Paris, ni même la France, alors je ne peux suggérer aucun cours « bien ». Mais si vous passez par le petit pays où j’ai installé mes pénates, je serai heureuse de vous donner un cours.

        Le but du yoga reste de le même, mais les méthodes d’enseignement diffèrent selon les profs, parfois de beaucoup, et les styles aussi, selon la tradition choisie. C’est ce qui fait la beauté du yoga. Chacun peut y trouver son compte, au moment présent. Ceci dit, trouver le prof et le style qui nous convient demande aussi une recherche. L’avantage d’être dans une grande ville comme Paris, c’est que vous avez beaucoup d’offres. Il y a plus de chance de trouver quelque chose qui vous sied. Maintenant, si vous voulez, on peut discuter par courriel et je peux vous expliquer les différents styles et traditions qui pourraient vous aider à commencer vos recherches.

        Le yoga vise l’harmonie de l’être, avec soi-même et les autres. Il offre des outils pour y parvenir. C’est aussi une façon d’aborder la vie. Ce n’est pas une recette miracle. Le bien-être est un travail constant, toute notre vie.

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      • Mamko a dit…

        Mon amie Diane donne des cours de yoga à Casayoga et organise des WE dans le Perche.
        Je ne connais pas l’aspect technique, puisque je ne pratique pas, mais c’est quelqu’un d’humainement formidable 🙂

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    • Soeur Anne a dit…

      J’allais commenter dans le même sens : Le yoga et la sophrologie m’ont ouverte à d’autres choses, permis de commencer à tirer un trait sur ce qui est nocif et ce qui tire vers le bas.
      Maintenant, pour revenir sur le commentaire de Lydia, honnêtement un cours formidable pour quelqu’un sera peut être très mauvais pour une autre, c’est si varié…

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  12. bal a dit…

    Jolies photos pour adoucir ce lundi matin !!
    j’ai hésité à emmener mes « petites » sœurs de passage à paris à la MEP voir cette expo, j’aurais du ! à rattraper, mais sans elles donc.
    Sinon : j’ai les mêmes new balance et le même chat. #somuchcoincidence. Mais je mange plutôt mes fallafel chez Mivami (juste en face de l’as du fallafel mais moins bondé, ouvert le samedi, et bien plus chouette 🙂 )

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  13. Ibis a dit…

    Bonjour à toutes et tous,

    Ah ces photos de Paris, de Notre Dame, j’adore et en même temps ça me fait réaliser combien cette ville me manque…. dualité…
    Nous aussi, la semaine dernière, nous avons eu notre séquence souvenirs démarrée sur une question de mon ado, des demandes d’explication sur la période du décès de mon père et des événements qui ont suivis,… euh comment dire ? Émouvant, « chamboulant »… , elle a peut être compris pourquoi le vase a débordé, … pourquoi, moi aussi, j’ai ressenti le besoin de voir pendant un temps un quelqu’un, d’aller parfois seule trainer dans Paris, de couper certains liens qui m’entravaient,…
    Comme l’écrit si bien Daphné, c’est un puzzle dont nous détenons chacun des morceaux.
    Les églises et moi nous ne sommes pas de grandes amies, sauf d’un point de vue architectural souvent, mais je dois avouer que parfois il m’est arrivé d’y entrer presque par hasard et de ressentir aussi quelque chose : un sentiment de calme, de repos de la tête. .. je n’ai aucune explication.
    En tout cas, la lecture de ce j’aime #97, et des commentaires m’a attrapée en plein vol, m’a remuée, … mais j’aime.

    Sinon, Jiji est craquant. Ici, sa majesté a ce même don d’avoir des portiers à sa disposition 😉
    Ta chambre d’adulte : waouh ! Je n’ai jamais réussi à ne pas avoir un bazar monstre, alors qu’au début je m’applique, je mets des jolies choses, … Même du haut de mes 29 ans (moi aussi), alors que pour les autres pièces c’est plutôt rangé, je n’y arrive pas : va falloir que je « travaille » là-dessus un jour :)) d’autant que, définitivement je n’aime pas ma chambre et qu’un changement de literie serait aussi sûrement bénéfique. A mettre dans ma « to do list » (pour la 30e fois au moins) !!

    Vivement que le printemps revienne vraiment avec ses petits et grands moments d’émerveillement qui font tellement de bien !
    Bon début de semaine.

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  14. Mélisse a dit…

    Salut Caro, salut le rade,

    Merci pour ces pépites. Si ça te fait comme pour moi, le moment précieux où tu réalises que tu « remontes » présente un énorme avantage : les jours bofbofouille tu recrées peu ou prou l’atmosphère (Notre Dame + lumière rose + jazz) et ça te fait une grosse vitamine de bonne humeur/patate. Après, ceci dit, les jours vraiment down parfois, rester roulée en boule peut aider à récupérer (fonction de ton caractère qu’on ne connait que partiellement ici et des gens qui sont autour de toi : faut qu’ils soient capables de dire après phase d’hibernation : bon et si on se faisait des crêpes ? (ou autre, hein))
    Je crois que c’est moi qui ai dit que Jiji faisait l’ado trop grave saoulé par sa daronne qui veut le prendre en photo alors que là, il a la vibe pour la sieste et que son Studio Line est raté mais que bon il a pas non plus envie d’être privé de console alors bon OK il fait un effort pour une photo mais juste 1 et « tu la publies pas, hein! » (c’était plus court)
    Dernière remarque (je m’auto-limite à 3 points par pavé, c’est duuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuur) : c’est quand même drôlement cool d’avoir une tueuse en série d’insectes ? Tu veux pas louer tes services stp ? Tu fais aussi les moustiques et les araignées ? (je perds toute dignité dans ces cas-là)

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    • DOMINIQUE a dit…

      Pour les araignées, pas besoin de Caro : tu la prends (l’araignée, pas Caro) par une patte et tu la balances par la fenêtre. Ainsi, tu n’as pas sa mort sur la conscience. Et puis, les araignées, ça mange les moustiques.

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      • Princesse Strudel a dit…

        Tu prends les araignées par la patte? Sérieusement? Quel héroïsme (sans moquerie aucune: j’ai une telle phobie des insectes que je me suis jetée dans la piscine toute habillée – chaussures comprises – le jour où un grand crétin m’a glissé une sauterelle dans le dos du T-shirt… Sans parler du jour où, après avoir travseré un essaim d’abeilles en scooter, j’ai enlevé mon T-shirt sur le bord de la départementale, pour me débarrasser de ces malheureuses bestioles qui se contentaient de grouiller gentiment sur mes vêtements…)

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        • DOMINIQUE a dit…

          Le spectacle, sur le bord de la départementale, devait être intéressant ! Combien de messieurs se sont-ils arrêtés pour t’aider ?
          Oui, bien sûr que je les attrape par la patte dans la baignoire ou l’évier. Autrement, j’utilise délicatement pelle et balayette.
          J’ai eu la chance que ma mère m’ait appris à observer, et respecter, fleurs, oiseaux et insectes. Quant tu les regardes vivre, cela élimine les appréhensions et tu rentres dans un monde très intéressant.

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          • Mélisse a dit…

            Autant j’aime bien observer une araignée tisser sa toile, autant je peux les remercier de boulotter moult trucs dans mon grenier/ma cave/chez moi quand je ne les vois pas, autant que je peux « gérer » dès lors qu’elle ne dépasse pas la taille d’une pièce d’un euro et qu’elle ne me surprend pas…
            Sinon, je hurle, je me sauve et je reviens avec un balai ou quelqu’un d’autre.
            Grand moment : dans le bayou, en Louisiane, une superbe araignée verte et jaune de telle taille est tombée dans le bateau ou nous et une demi-douzaine d’autres personnes étions… pile dans mes cheveux. Monsieur Mel m’a plaqué de peur que je me jette dans la gueule de l’alligator que nous admirions prudemment. Une fois l’épisode terminé le guide a dit – de façon nonchalante – « je pensais vous faire admirer des oiseaux et des ratons laveurs mais là maintenant, après vos hurlements, y’a plus aucun bestiole à 2 miles à la ronde ». Ouais ben les alligators sont beaucoup plus sympas ! (et en plus c’est pas mauvais l’alligator….)
            Et entre les moustiques et moi : c’est la guerre parce qu’ils m’adorent mais que je sur-réagi aux piquures (ça doit être ma peau de princesse, je ne vois que ça).
            Donc, je suis une tueuse en série…

          • Daphné a dit…

            Elles sont plutôt sympas les araignées, non ? Vu le nombre de moustiques dans le sud, je les accueille bien volontiers. Et j’aime bien l’expression « avoir une araignée au plafond ».

            Ce sont les crocodiles qui me font cet effet là. Pas trop problématique par ici mais j’ai vraiment pris sur moi dans le Queensland. Mais, au moins, je ne les ferai pas transformer en sac du coup.

    • Tell a dit…

      oui c’est un joli « j’aime… « ,
      un « mine de rien » : une belle photo/papier glacé, un plat généreux et un peu dégoulinant et glissé quand même un gros vertige…juste là mais pas intrusif -juste classieux,
      et pour Jiji, je dirais la moue « catwalk » ahahha , du modèle qui va défiler, le pied devant croisé….

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  15. lyonnaise en alsace a dit…

    ah dernier jour du mois, enfin on voit le printemps arriver… les jonquilles dans ton jardin… bientôt la glycine qui va exploser ! donc si j’ai bien compris cette semaine vous êtes 3 à la maison -avec Jiji- 😉 – tu as donné les réf pour la housse couette et le tapis mais le lit le plus important il vient d’où ? quel type de matelas ? bonne semaine à toutes !

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  16. Dji a dit…

    Un soir, au moment où, juste une poignée de minutes, Paris devient or, je rentrais de l’hôpital où était mon frère depuis de longues semaines. Je ne savais que penser de ce que m’avait dit le toubib. Est-ce que vraiment on pouvait vivre avec ça ? Est-ce que vraiment on pouvait croire que tout n’était pas fini ?
    Et puis, par les vitres du métro aérien, vers La Chapelle je crois, j’ai vu, au milieu des immeubles gris devenus dores, l’enseigne lumineuse d’un bar. Qui s’appelait « Tout va mieux ». Et je me suis sentie tellement légère… J’ai décidé de faire confiance à ces lettres rouges et d’y croire.
    Merci Caro de m’avoir rappelé ce moment si doux…

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    • Danielle a dit…

      Hello! Le « Tout Va Mieux » se trouve un tout petit peu après le métro Stalingrad, vers Jaurès. Je le vois quasi tous les jours en allant (ou revenant) au boulot. Et c’est assez jovial comme enseigne, en effet!

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  17. stephanie a dit…

    je te lis car tu es une bouffée d’oxygène…. et pourtant… toi aussi tu as parfois la tête comme dans un sac sans oxygène…. c’est « amusant »…. tout comme toi, je vais toujours bien en apparence, mais pas toujours dedans. d’ailleurs, je crois que je vais à mon tour pousser la porte d’un quelqu’un. il le faudrait. il le faudrait mais je ne sais quand je vais pouvoir faire ça dans mon emploi du temps. Alors je repousse. ce qui n’est pas une solution en soit.

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  18. DOMINIQUE a dit…

    Je confirme la citation de Smouik « les chiens ont un maître, les chats des employés ». Moi, je dirais « esclaves » à la limite.
    Fifi a passé le stade « j’attends sagement à la fenêtre », pour « je secoue énergiquement le thermomètre accroché au mur pour qu’on m’ouvre ». N’oublions pas qu’il y a une chatière, mais c’est plus marrant par la fenêtre.
    Donc, j’en conclus que nous sommes des employés, d’accord, mais un peu débiles aussi.

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  19. Marianne a dit…

    Nous avons eu le même week-end ou presque ! Venue de ma province à Paris hier pour voir l’expo de Bettina Rheims que j’adore, quelque soit la période d’ailleurs. La série de photos de détenues m’a aussi beaucoup touchée. Je trouve qu’en général, ce qu’elle capte le mieux, ce sont les regards… et le contraste de ces émotions très fortes avec ces photos si travaillées. Et Paris si beau sous le soleil d’hiver… Merci pour ces billets, Caroline !

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  20. Elé a dit…

    Merci pour ce billet très émouvant
    J’ai été d’autant plus touchée que tu nous souhaites un joyeux anniversaire (à nous les natifs du 29 février) ; c’est effectivement le secret de la jeunesse éternelle 😉
    Bonne journée

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  21. Xochitl a dit…

    Notre Dame est aussi ma grande amie. Pendant une quinzaine d’année je suis passée devant elle, à l’aller et au retour, pour aller à la Sorbonne. Mes moments préférés étaient l’hiver, quand je rentrai à 19h30, la nuit tombée, personne dans les rues, elle et les îles juste pour moi. Ou alors au début du printemps quand elle se découpe sur le ciel bleu. Par contre je l’aime moins aux beaux jours quand es files de touristes font la queue devant elle mais je comprends qu’ils aient envie de la voir de près.
    Moi c’est place des Invalides qu’un après-midi j’ai sentie la vie et Paris. J’attendais le bus au milieu de ce espace avec du vert , le ciel avait cette couleur extraordinairement vivante et passionnée d’avant l’orage. Et un petit vent, celui qui précède la pluie, est venue se loger dans ma chemise. Ca a été fantastique, je me souviens encore de ce sentiment de plénitude et de pleine conscience d’exister.

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  22. Flow a dit…

    Bonjour Caro,
    puis-je me permettre de te demander les références de ta literie 5*?
    Je dois en changer, et je suis prête à des sacrifices pour enfin retrouver un bon sommeil!
    Bonne journée.

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  23. La fille de l'encre a dit…

    Marianne dans le Marais, l’As du fallafel, la boutique jaune … sont presque les lieux qui me manquent le plus à Paris et que je regrette dans ma Province.
    Faudrait peut-être que je parle à quelqu’un pour comprendre cette passion pour les fallafels ? 🙂
    Au-delà de la cuisine et de la plaisanterie, cette rue des Rosiers et ce quartier est pour moi un repère dans ma construction d’adulte, comme un enseignement à retardement d’une religion que je connais mal et qui pourtant, n’est pas loin d’être la mienne …

    Bref …

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    • Caroline a dit…

      oh, je n’ai pas vraiment de courage tu sais, je suis plutôt privilégiée, j’ai juste une tendance pathologique à l’angoisse et l’hypocondrie, il faut arriver à vivre avec, mais du courage, je crois que je n’en ai pas beaucoup 😉

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      • HeLN a dit…

        Hello,
        Je comprends la notion de « courage » évoquée par sophiefromthetrain ; c’est courageux d’écrire ici ce billet, car tu y évoques une période pas si lointaine en y collant le mot de « dépression », et moi, je trouve ça très courageux de ta part.

        Répondre
        • Caroline a dit…

          ok dans ce sens je comprends 🙂 c’est vrai qu’il y a manifestement une honte à avouer avoir été en dépression. Personnellement le mot me fait peur bien sûr. Mais surtout pour ce qu’il veut dire, parce que personne n’a envie de vivre ça. Je n’avais pour ma part pas vraiment l’impression d’être en dépression parce que ça ne s’est pas manifesté par une incapacité à bouger ou faire quoi que ce soit, ni par des crises de larmes. J’étais juste complètement paralysée par mes angoisses, une somatisation quasi permanente, qui m’empêchait de me sentir bien où que ce soit et avec qui que ce soit. De ce que j’ai compris, ça peut être une forme de dépression, qu’on ne s’avoue pas, en préférant se dire que non, ça va, c’est juste qu’on est angoissée/fatiguée/malade. Mais le fait est que quand j’ai réussi à verbaliser ça, à dire pendant une séance que peut-être ce que je vivais était une forme de dépression, ça a fait sens pour moi. Et je n’en ai pas honte, je crois qu’il faut accepter l’idée qu’on est fragile, parfois.

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          • HeLN a dit…

            Voilà, c’est bien du courage ça 😉 ! Accepter/reconnaître que l’on puisse être fragile/en difficulté dans une société où on exige toujours plus de performances, sur tous les plans, surtout de la part des femmes, et l’écrire dans un espace public et non anonyme, c’est faire montre de courage in my opinion!

  24. Bobinette a dit…

    Bonjour Caroline,
    Tes mots si justes réveillent des souvenirs en moi…
    J’étais jeune, étudiante à Paris, en pleine dépression – sans le savoir – suite au décès de mon père et à un chagrin d’amour, et en proie à des crises d’angoisse. Je me souviens d’avoir remonté le boulevard Saint-Michel dans un état second, en étant persuadée que j’étais en train de tomber dans la folie. Je suis entrée dans une église pour m’asseoir, qui m’a paru être une bouée de sauvetage, tellement mon esprit en pleine cacophonie a été enfin enveloppé dans une paix douce incroyable… J’ai su que la folie ne passerait pas par moi – cette fois-là au moins…
    Autre épisode : une quinzaine d’années après, un dimanche matin, au fond du trou après une soirée de plus où la célibataire au long cours que j’étais avait vu passer une fois de plus sous son nez un mec qui lui plaisait, pleurant dans les jardins d’une abbaye où je m’apprêtais à aller chanter avec mon chœur : j’ai vu un nuage si beau au-dessus de l’abbaye que je l’ai pris en photo, et j’ai tout d’un coup compris qu’il ne servait à rien que je me lamente, qu’il fallait que j’utilise mes « talents » pour être heureuse, qu’un de mes talents était d’avoir « un œil » de photographe, et ce jour-là j’ai fait une série de photos sur cette abbaye, sur cet événement, et j’ai été profondément apaisée, heureuse et riche d’un avenir qui était cette fois entre mes mains… Je pense que l’abbaye n’a pas été étrangère à cette révélation…
    Moments étranges qui restent dans ma mémoire, un peu hors du temps et du monde…

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  25. SoL a dit…

    J’ ai connu un moment comme ça. Il y a 4 ans presque jour pour jour. Un rdv avec mon quelqu’un qui dure 30 mn de plus que prévu oú on fini en larmes toute les 2. Et en rentrant un froid de gueux mais un ciel sublime, bleu roí et le soleil qui brille comme jamais. Je lève les yeux et la petite voix me murmure exactement la même chose qu’à toi. A cet instant précis une crampe me traverse le ventre, je dois reprendre mon souffle. 2 semaines plus tard la deuxième barre du TG apparaît…

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  26. cash cash a dit…

    Salut les filles,

    Hé Daphné, t’as vu la péniche s’appelle comme toi ! (trop mignon)

    Moi aussi j’aime tes J’aime (du lundi), les fallafels, les araignées, Notre-Dame et les moments de grâce où la peur nous abandonne et la paix nous envahit 😉

    J’espérais un petit mot sur les Césars: Lindon bouleversant, Magimel fuckable à mort (pardon my french), Foresti en emoticone (mdr)…
    Mais peut-être avais-tu mieux à faire que suivre une assemblée figée par le botox et le sentiment de sa propre importance (en vrai, je me suis ennuyéééééée).
    Bisous les radieuses.

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    • Daphné a dit…

      Hey mais c’est vrai Cash Cash, je devrais mettre mes lunettes plus souvent.

      Je pourrai dire que j’ai vu deux autres Daphné dans ma vie ; une vieille dame anglaise parfumée à la rose et une péniche bleu canard ( couleur on ne peut plus tendance qui plus est ). Il n’en faut pas plus pour me faire fondre.

      Reste plus qu’à monter à la capitale & chevaucher un vélib’ pour la retrouver.

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  27. kinou a dit…

    Jeudi j’étais dans Paris, nous avons traversé le pont du Général de Gaulle pour aller de Gare de Lyon à Austerlitz, un ciel comme celui de tes photos, une péniche approchait, un métro traversait le pont suivant en arrière-plan, quelques goélands (mouettes ?) pour parfaire le tableau, je me suis dit que je touchais la quintessence de cette ville.

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  28. kinou a dit…

    moi, le Marais, ça me rappelle mes années de célibataire où j’habitais à St Mandé, et où ce quartier était mon refuge pour trouver de la vie le dimanche. Bizarrement, je n’avais pas capté les falafels à l’époque, je les ai découverts à Tel Aviv il y a 10 ans et ce fut le début d’une grande histoire d’amour.

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  29. Ibo a dit…

    Paris est magique. Je suis hongroise (d’où mes nombreuses fautes), grandis sous le régime communiste qui nous permettait pas de voyager quand j’était enfant. La France nous représentait le summum de la richesse culturelle et la liberté au sens globale. Lorsque mes parents ont eus la possibilité de me rendre visite pour la première fois à Paris, j’ai passé deux semaines en larmes avec eux devant les œuvres du Louvre, devant ND, le château de Versailles, on à traversé la Seine par tout ses ponts à pieds… Je vie en province, mais chaque fois je vais à Paris, ces lieux, je continue à les voire a travers les yeux émerveillés de mes parents. La Hongrie est un beau pays aussi et j’ai eu de la chance de pouvoir voyager pas mal, mais jamais une ville ne m’a procurait autant d’émotion que Paris. Formidable remède contre les coups cafards.

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  30. Sofinet lov Guisane a dit…

    Quel joli et doux # J’aime…
    Le retour des premiers signes du printemps me fait le même effet…
    Comme toi j’aime ces petites lumières, ces signes imperceptibles aux autres qui me parlent, me rassurent, me font dire que ça va aller (ou pas certaines fois).
    Les églises ont toujours eu sur moi cet effet apaisant, je comprends et savoure la beauté de tes clichés…

    Quant au reste, je commence demain, en couple, mon 1er RDV avec un quelqu’un que je ne connais pas… pour retrouver dialogue, complicité, projets, harmonie, … suite à une période très difficile (c’est pas comme si on devait se marier dans 7 mois !) et j’ai peur… Je veux que ce soit une chance pour notre couple mais redoute les conséquences possibles également d’ouvrir la boîte. Il m’aura fallu du courage pour prendre ce rendez vous, je veux que nous y allions avec la volonté d’être constructifs… mais comme tu le dis nous ne pouvions plus faire autrement sans foncer dans le mur… Peut-être, du coup, vais-je me dérouter pour passer devant la Cathédrale de ma ville, y respirer la lumière et l’espoir avant d’entrer ouvrir la boîte de mes émotions.
    Merci pour ce j’aime qui me parle particulièrement ce matin…

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    • Luna a dit…

      Bon courage à toi dans cette démarche.
      Démarche entamée et non suivie et aujourd’hui, je suis en phase d’un doute qui fait mal, tellement mal. J’ai ouvert « la boite » notamment en thérapie, et j’ai le vertige. Je te trouve cela très courageux de le faire, et quelque soit l’issue, ce sera le bon chemin à suivre.

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      • Sofinet lov Guisane a dit…

        C’est cette notion de « quelle que soit l’issue » que je n’ai pas encore intégrée et à laquelle je me refuse sans doute de faire face… C’est sans doute un risque. Nous verrons bien, en effet, mais je garde en moi l’objectif de notre démarche : rebondir ensemble. Je ne me sens pas prête à envisager d’autre issue… Je veux croire que ce n’est qu’un coup de pouce pour du mieux à 2, pas une remise en question des fondements de notre couple… Pfiou… demain sera forcément une journée éprouvante, en espérant poursuivre la démarche sans retomber dans les doute !

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  31. Thalie65 a dit…

    Billet émouvant, commentaires touchants qui me font réaliser à quel point, bien que toutes dans des vies différentes, nous sommes aussi semblables. Avec nos fantaisies, nos moments de grâce, nos questionnements et nos doutes. Je l’oublie trop souvent en croyant que l’herbe est plus verte chez les autres
    Belle journée Caro et à toutes

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  32. Hélène a dit…

    Bonjour, merci de ce joli billet si doux.
    Et moi qui ne suis pas très à l’aise avec les compliments en général et sur les blogs en particulier (qui virent vite en mode « tu es trop belle, ta vie est top et tout ce que tu dis je kiffe vraiment trop tout le temps »…), je voudrais sincèrement te complimenter pour la sincérité qui n’exclut pourtant pas la pudeur que tu réussis si bien à maîtriser sur ton blog. Tu te livres- je trouve- dans un dosage parfait, je ne me sens pas voyeuse en te lisant mais j’ai l’impression de vraiment partager des moments de ta vie comme avec une amie et cet équilibre est un peu magique alors chapeau!….
    Et merci de partager Paris aussi;-)

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  33. Jesagrey a dit…

    Je suis hyper impressionnée que tu aies traversé une phase de dépression sans que rien ne se soit senti sur le blog. Je ne veux pas dire qu’on aurait dû être au courant ; mais réussir à tenir un blog comme tu le fais, régulièrement et avec humour, en étant au plus mal, chapeau bas.

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  34. Mitchka a dit…

    Comment ça m’a fait rire l’évocation des souvenirs d’enfance de tes enfants… ça m’a fait pensé à ma fille, il y a quelques jours je lui ai demandé ce qu’elle retenait de notre voyage en Corse (c’était en octobre donc pas le bout du monde de la mémoire), et elle m’a répondu : « quand on était dans la voiture et que papa avançait à chaque fois que tu essayais d’ouvrir la porte….. c’était trop drôle !! » Voilà … en fait les enfants ne retiennent que les moments où ils se foutent de notre gueule 🙂
    Sinon, et bien, ça fait du bien de lire le mot dépression, on a l’impression qu’on dit un gros mot quand on le dit tant le regard des autres est lourd… c’est un peu la MST du cerveau : honteuse et surtout à passer sous silence. Merci de la sincérité de ton récit.

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  35. pascale a dit…

    Bonjour Caro ,
    Je te lis tout les jours depuis des années , mais je ne laisse jamais de commentaire , par timidité sûrement . Mais aujourd’hui j’ai été très touchée . J’ai fait un burn out en juin . Je n’ai rien vu venir avant de sombrer dans un abîme sans fin . J’ai pensé arrêter de vivre pour arrêter cette douleur .je n aurai jamais pensé vivre ça .Mon entourage avait peur pour moi , ils ne savaient pas quoi faire pour me venir en aide .Aujourd’hui je vais beaucoup mieux avec la béquille des antidépresseurs !!! Et mon quelqu’un qui me soutient . Je viens de reprendre mon travail à mi temps c est difficile . Je pense à me préserver , la seule richesse que nous ayons c’est la vie .
    J’ai la copie conforme à jiji , il s appele ziggy et bien entendu , , nous sommes nous aussi à son service . Merci pour ton blog

    Répondre
  36. Kenz a dit…

    Hello Caroline

    Je ne sais pas si tu as eu mes précédents messages (mail via ton site et messages ig), non non je ne suis pas une harceleuse, mais ce post me donne encore (et j’espère vraiment que tu as eu mon mail c’était mieux dit) envie de te dire merci. Je vois aussi un vieux quelqu’un depuis quelques temps et qui m’aide beaucoup depuis mon accouchement …. La maternite a réveillé des trucs un peu durs qui me font douter de mes capacités de maman … Et le fait de te lire avec tes névroses à toi mais t’éclater dans ton rôle de mère avec des enfants épanouis : ça donne envie et ça rassure … Alors vraiment j’espère que tu as eu mes messages. Bises. Kenza

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  37. Frenchie au Canada a dit…

    Un « J’aime » touchant et poétique.
    En ce qui concerne la dépression, les angoisses et autres problèmes de santé du cerveau, je dois dire que j’ai vu chez mes proches les effets que cela peut engendrer quand on n’a pas la chance d’être bien entouré et de pouvoir être traité. Merci d’en parler (avec légèreté en plus) et de briser un peu ce tabou. C’est tellement important pour ceux qui en souffre (quelque soit le degrés) de savoir qu’ils ne sont pas seuls et qu’il y a une lumière au bout du tunnel.

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  38. Cam a dit…

    Moi aussi j’ai un truc avec Notre-Dame, je me débats avec mes émotions depuis une rupture (qui date quand même de 9 mois) et quand je marche dans Paris, on dirait que ça va mieux (même si mille endroits me rappellent un million de souvenirs et que ça fait un peu mal). Mais on dirait qu’il ne peut rien m’arriver quand je me balade dans Paris.

    Si j’aime particulièrement Notre-Dame, ce n’est pas de face, mais vue de l’arrière depuis les quais ou le pont de l’archevêché. Et surtout j’aime l’apercevoir par petits bouts, à toute vitesse par les soupiraux (ce pluriel est moche non ?) dans le tunnel du RER C quand je vais travailler. Quand je pense à regarder, j’y vois le signe d’une bonne journée qui s’annonce. Notre-Dame me réconforte (phrase étrange pour une athée ! c’est plus l’architecture que l’âme de cet édifice qui me parle je crois).

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  39. béné a dit…

    Quel touchant aveu! J’ai connu ce moment aussi, je crois que c’est vraiment ce qu’on appelle la grâce! Mon ancien compagnon avait décidé d’être prêtre et sans que je ne me l’avoue, pendant 2 ans j’ai un peu arrêté de vivre, je me suis laissé transporté par mon quotidien. Et puis je suis partie en Espagne, en sortant de l’église de Valencia, je me suis couchée dans l’herbe, le soleil était tellement puissant que j’ai levé mon bras pour le cacher et là, j’ai vu mes bracelets colorés en ruban dont les couleurs étaient éclatantes et le soleil semblait transpercer les feuilles des arbres pour venir faire briller toutes ces couleurs. J’ai fermé les yeux et j’ai respiré fort. Et je pense que c’était ça le bonheur: sourire au soleil !

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  40. KA a dit…

    Bettina Reims, j’ai été surprise de remarquer qu’elle est critiquée. Si j’étais à Paris j’irai voir son expo. Elle n’est pas très très connue en France. Elle a fait quelques belles photos de publicités, mais je n’ai pas retenu lesquelles.

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  41. Caro d'ardèche a dit…

    Ces moments salvateurs. Ces bulles hors du temps ou plutôt l’inverse ces bulles dans l’instant présent qui permettent de reprendre un souffle d’air je les connais. Je les saisis à chaque fois qu’elles se présentent. Saisir tout ce qui peut éloigner des crises d’angoisse, de la peur panique pas que celle de mourir mais celle de devenir folle, de basculer de l’autre côté, celui des gens « malades », des « dépressifs ». Trop côtoyer la dépression et les hôpitaux psy dans mon enfance, la maladie et la mort ces dernières années. Tout ça me parle, me touche, ta fragilité me touche.J’ai fini par accepter la mienne de fragilité il y a déjà bien longtemps, ces mots terrifiants que j’ai fini par faire mien « dépression », j’ai fini par vivre avec un peu plus de douceur, pas moins de douleur mais plus d’indulgence ma fragilité.
    Je sais que pour moi rien n’est terminé, que j’ai de longues périodes douces et légères mais que parfois les épreuves de ma vie font ressurgir des souffrances par toujours facile à gérer. Mais comme toi je happe ces bulles d’air en me disant ça va passer, bientôt sera autrement.
    Je crois qu’il faut du courage pour accepter et apprivoiser ses faiblesses, ses fragilités et ses failles, c’est en ça que tu as décourage.

    Répondre
  42. Reine a dit…

    Aujourd’hui , j’habite rive gauche, et je travaille rive droite. Alors, tous les jours, de la fenêtre du métro, je souris à Notre-Dame et à la Seine….et ce qui me touche, c’est qu’au même moment,beaucoup d’autres voyageurs lèvent le nez de leur bouquin ou de leur portable pour jeter un regard aussi …

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  43. Maud Tine a dit…

    Tellement d’émotions… Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressentie le besoin de relire et relire encore tes mots et ceux de tous les commentaires… Le souvenir d’un matin très tôt de février 2011… Je traversais une tempête personnelle force 10… Et ce matin là très tôt en partant à une réunion je quittais mes montagnes le soleil tout rose se levait il y avait une magnifique mer de nuages… Un instant pour moi le monde a suspendu son souffle c’était d’une telle puissance… J’ai senti toute l’énergie de la vie traverser mon corps mon cœur douloureux et mon âme…

    Répondre
  44. Marie-Kikou a dit…

    Ca me parle ton histoire de lit et d’insomnie ! Moi qui dormait tellement mieux il y a quelques années avec ce que tu as vecu je me dis qu’il est tant de changer. Quelle est la marque du lit ? Le notre est ausi bon à jeter et on a peur de se planter sur le prochain. Question moelleux : plutôt ferme, très ferme ? Latex ?

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  45. Marie-Kikou a dit…

    Je n’ai pas osé avant car j’ai un peu l’impression que tout à déjà été dit dans les commentaires mais ce billet me touche énormément. Comme une petite pierre lancée dans l’eau, au début c’est juste des petits ronds quI se forment autours puis ils s’agrandissent, la répercussion est de plus en plus importante. Je suis désolée je ne sais pas bien écrire. Ton texte rentre en resonnance avec un événement qui m’est arrivé il y a peu de temps (même s’il n’y a pas grand chose de commun, en dehors de ce mal de vivre) bref je résume. J’ai eu un gros clash avec une de mes soeurs qui me renvoyait une image très négative de moi et pour la première fois de ma vie j’ai dit stop, je mets de la distance dans notre relation, j’agis en fonction de moi et non toujours des autres. Les premiers jours étaient très durs et ensuite une envie de vivre inouïe, immense à pris place dans ma tête, dans mon corps. Je n’avais plus peur de blesser l’autre, je pouvais aller vers l’autre sans crainte. Et là j’ai ressenti ces chaînes tombées, j’ai pu goûter une joie de vivre que j’avais oublié depuis…mes 6 ans. Le jour où je suis rentrée en CP dans une nouvelle école les autres enfants qui ne me connaissaient pas (petit village) ne m’ont pas adressé la parole pendant deux ans. S’en est suivi un stress dans la relation à l’autre qui ne s’est pas arrangé à l’adolescence quand j’ai commencé à avoir des problèmes relationnels avec ma mère, ou dans toutes les situations conflictuelles c’était toujours moi la coupable. Alors quand j’ai vu que ça prennuis pas même tournure avec une de mes soeurs chéries mon sang n’à fait qu’un tour et j’ai dit stop. J’ai 40 ans, un merveilleux mari qui sait ce que je vaux, deux beaux enfants, maintenant je veux vivre. Et la j’ai réalisé que pendant des années je vivais dans un état dépressif, tout me coûtait, inviter des amis me semblait une montagne. Je le faisais la peur au ventre…bref c’était ma minute je raconte ma vie mais je crois que cet espace sert aussi à ça, pouviez dire les choses, et c’est ça l’amour, cet échange que je ne connaissais pas avec mes parents et que j’ai découvert grâce à mes proches. Pour la petite histoire ma soeur a repris contact avec moi et m’à dit que je l’avais fait beaucoup réfléchir, et qu’elle était d’accord avec moi sur les dysfonctionnements relationnels de notre mère. Dingue !!!

    Répondre
  46. Maglérie a dit…

    T’as de la chance! Mon bout du tunnel à moi, avec la petite voix qui te dit « t’inquiète ça va aller » alors que tu nages en plein marasme, c’était à un passage piéton, en regardant le feu qui est passé au vert.
    Du coup, ça fait de moins belles photos. 🙂
    Bises!

    Répondre
  47. Malleole a dit…

    Comme je comprends ce ressenti…
    Je suis en pleine période de doutes, d’angoisses, de découverte d’une hypersensibilité que j’avais jusque là refoulée, étant celle pour qui tout roule sans besoin d’effort particulier, la bientôt trentenaire célibataire au long cours mais qui s’assume très bien, et n’a besoin de personne, hyperactive et entourée!
    Et puis…. IL m’ait tombé dessus… M’a sortie d’une léthargie amoureuse dans laquelle j’étais bien planquée… M’a fait me sentir tellement vivante! Puis s’est lassé aussi vite qu’il s’était emballé…
    Ajoutons a ça une immersion dans le tiers -monde pendant un mois… A côtoyer la misère, la condition féminine inexistante, les enfants qui n’auront certainement pas un avenir radieux…
    Je suis depuis dans un état d’apathie constant… Mais j’ai eu droit a un instant comme le tiens…
    Ça a été futile… Mon neveu de quelques mois qui s’endort contre moi… Et la chaleur de son corps qui rallume un peu mon Coeur…
    Et maintenant c’est a tous ces petits instants qu’il faut se raccrocher… Pour se dire que si, demain, ça vaudra le coup de se lever…
    Désolée pour le pavé confession intime…
    Et merci pour tes billets qui sont toujours source de réconfort!

    Répondre
  48. Blanche neige a dit…

    J’habite tout près de notre dame et je vais souvent m’y promener. J’adore les ponts et ceux de Paris sont particulièrement beaux, avec notre dame en toile de fond c’est une énorme sensation à chaque fois.

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  49. Mère, mais pas que... a dit…

    Comme beaucoup je me retrouve particulièrement connectée avec ce billet…
    1 je fais partie du club des esclaves du chat tigré . Le notre se paie une vie de pacha au milieu d’esclaves plus fous de lui les uns que les autres. ce moustachu a de sacré pouvoir , je vous le dis !
    2 effectivement, je note que mes ados adorent particulièrement ce foutre de nous et nous voilà contraints à rester humbles pour ne pas céder au placement à l’ASE .
    3 mon expérience de quelqu’un n’a pas été porteuse, je pense que je ne suis pas tombée sur celui qui le fallait.
    Je me traîne mes boulets, mon mal etre enveloppé dans ma couche de gras qui ne me protège pas de grand chose ! Solitude et idées noires sont actuellement de trop fidèles compagnes ! C lourd ! Je ne me répandrai pas davantage.
    4 mon compagnon fait parti du club des 29 février . Ce qui fait potentiellement de lui un éternel gamin, qu’il a à son actif moins de « vrais » anniversaires que nos enfants, et qui fait de moi un Cougar qui se tape un sacré p’tit jeune !

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  50. Estelle (une autre) a dit…

    Bonjour Caro, je suis en retard pour commenter mais je souhaite simplement vous passer mes meilleures ondes (puisque vous n’etes point du genre prieres 😉 ). C’est deja un beau début que d’avoir posé des mots sur vos maux. Je suis sure que vous allez en ressortir plus forte.

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  51. Miryam a dit…

    « Le front penché sur la terre
    J’allais triste et soucieux,
    Quand résonna la voix claire
    D’un petit oiseau joyeux.
    Il disait : « Reprends courage,
    L’espérance est un trésor
    Même le plus noir nuage
    A toujours sa frange d’or. « 

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