J’aime #102

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Ce week-end j’étais seule avec les enfants, le churros étant parti à son tour avec la gent masculine enterrer la vie de garçon de J, à Édimbourg. Cela faisait longtemps en fait que nous ne nous étions pas retrouvés ainsi, enfin je devrais dire retrouvÉES parce que le machin était aux éclaireurs, où exactement, je n’en sais rien et n’en saurai probablement jamais rien, je pensais qu’en grandissant il nous fournirait un peu plus d’informations sur la localisation de ces week-ends mais en fait… non. Ne me demandez pas non plus ce qu’il y fait, ça reste un mystère, je veux dire à part des expérimentations culinaires. La dernière fois ils ont essayé de cuisiner une fondue savoyarde à base de gruyère rappé, dans une gamelle suspendue à l’aide d’une poulie au dessus du feu de camp. Bilan: « il y avait pas mal de gras qui se détachait du gruyère mais avec du pain ça passe ».

Cette fois-ci, ils ont caramélisé des knackis. J’ai beau chercher, je ne suis pas certaine que ces compétences soient valorisables sur un CV. Mais pendant deux jours il voit des vrais gens avec lesquels il communique autrement que par skype, rien que pour ça j’achète.

Un week-end filles, donc, à base de fajitas boulottées devant koh lanta et de deux anniversaires pour Rose dont la vie sociale est définitivement plus remplie que celle des autres membres de la famille. Je n’en reviens pas du nombre d’amies que cette enfant s’est fait en l’espace de six mois, il nous est quasi impossible de marcher dans les rues de notre Brooklynn sans croiser l’une de ses nombreuses connaissances. Mais ça n’est pas tout: « Tu sais maman, beaucoup de choses ont changé depuis que je suis en couple », m’a-t-elle expliqué très sérieusement vendredi en rentrant de l’école.

Je dois avouer en être restée sans voix.

Voilà, à part ça, j’aime…

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Cette petite salade très instagramable que je me suis préparée la semaine dernière, dans un élan inédit: j’avais envie de manger un truc sain. Il s’agit donc d’un mélange de boulghour et quinoa que j’ai acheté déjà cuit (Björg) agrémenté de tomates cerises, d’avocat et de coriandre et assaisonné d’huile d’olive et d’un peu de sauce soja. Franchement délicieux et roboratif. Je pense que ça va être la base de mon alimentation le midi quand je suis chez moi pour les six mois à venir (j’ai tendance à devenir obsessionnelle quand je trouve un truc qui me plait).

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Dans la série bouffe, les gougères préparées sur un coup de tête samedi soir pour un apéro copines. Je vous linke la recette Marmiton, elle est parfaite, mes gougères semblaient sous hormones tellement elles étaient grosses.

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Ma petite mare fleurie par Rose et son père, je crois que les fleurs bleues s’appellent des forget me not. J’ai passé mon dimanche à cuver mes gougères au bord de ce mini plan d’eau en lisant « Je suis Pilgrim » et en écoutant le dernier album de Christophe (un bijou), une certaine idée du bonheur.

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La cour carrée du Louvre, encore et toujours. On s’est fait une séance shooting avec Violette là bas la semaine dernière et comme à chaque fois on s’est esbaudies devant la luminosité de ce lieu si majestueux.

Et puis surtout, ce documentaire de Yolande Moreau. Si vous avez 32 minutes devant vous regardez le sans tarder, j’ai personnellement pris une claque monumentale. Je n’ignore rien de la situation abominable de ces réfugiés en transit. Mais là, je ne sais pas si ce sont les textes de Laurent Gaudé, le regard si empathique de Yolande Moreau ou sa voix à nulle autre pareille mais je ne me souviens pas avoir été bouleversée ainsi depuis longtemps. Vous me direz, « et après », je vous répondrai que je n’en sais rien…

 

 

111 comments sur “J’aime #102”

  1. Daphné a dit…

    Pas valorisable sur un CV, la knacki caramélisée ?

    Esprit d’équipe, entraide, solidarité, c’est déjà une bonne base pour démarrer dans la vie. Des années aux éclés, version cévenole, et de classe coopérative, ont forgé une personnalité tournée vers les autres chez mon machin-maison.

    Ton machin devrait même être capable de vous faire une table transformable en radeau avec trois rondins et une corde – si c’est pas le pied !

    Et une knacki grillée, c’est quand même bon – même si les éclés n’ont plus trop le droit d’allumer un feu de bois.

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    • DOMINIQUE a dit…

      Daphné, pour l’interdiction de faire du feu, cela doit dépendre de la région : en Ile de France, il y a peu de chances qu’ils embrasent la garrigue.

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  2. Berengere a dit…

    Un j’aime parfait pour attaquer ce lundi de vacances scolaires ! (La semaine passée alors qu’on était pressée Suzanne faisait des grassmat. Là elle m’a levée à 6h20 !…cool)..bref…de la légèreté, (donc Rose est en couple…??!!!!!!) des photos de plats donc je raffole (ta salade c’est aussi très souvent ma salade du midi….zéro effort mais si bon) et pour finir ce doc poignant sur la situation des migrants…
    Très bonne journée (surtout s’il fait aussi doux et bon qu’hier !!!!)

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  3. DOMINIQUE a dit…

    La non-communication du Machin : mon neveu, depuis toujours, est ainsi (25 ans). Je passe les ambiguïtés de ses messages trop courts : tu ne sais jamais quand ni comment il vient nous voir, s’il est bloqué dans l’ascenseur ou s’il s’est trompé d’autoroute. On s’habitue, avec quelques mises au point musclées qui ne servent à rien.
    C’est vrai qu’en cette saison on a envie de légumes. Hier, j’ai vu ma première hirondelle ! (n’est-ce pas, Madame H). Fraises, asperges, radis tout frais cueillis, petites courgettes. Les maraîchers ont enfin compris que les grosses courgettes étaient pleines de graines, alors que quand elles sont cueillies plus tôt, elles font fermes et sucrées. On peut même les manger crues. J’attends avec impatience les pois gourmands, puis, après, tous les légumes d’été. Dont les melons. Bref, je suis au taquet.
    Et, comme le dit Bérengère, hier était une toute belle journée douce : la mer était bleu marine, juste une petite brise avec des voiliers qui faisaient leur première sortie.

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  4. Carole a dit…

    Finalement, j’ai fini par craquer pour ta vaisselle. Une vente privée a fini de me convaincre de la nécessité absolue de l’avoir.
    Et lorsque je vois tes assiettes bien appétissantes, je me dis que j’ai bien fait.
    Bonne journée !

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  5. Christine a dit…

    Putain ce documentaire ! J’en sors le cœur crépi de boue et l’âme glacée jusqu’à l’os. Conditions de vie indignes, espoirs racornis et impasse sordide, façon « no futur »… Bonjour Tristesse ! Alors bien sûr que je savais… Bien sûr que NOUS savions… Il n’en demeure pas moins qu’une piqure de rappel, traitée en documentaire (toute la puissance du format long VS/la pilule d’ 1mn30 proposée par les journaux d’infos) me semble salutaire. Et après ? Je ne sais pas non plus. A part refuser de fermer les yeux et faire circuler l’info pour éviter le silence et l’oubli, je ne vois pas.
    En nous proposant cette baffe gigantesque, Caro a donné le « la » : personnellement, il me semble avoir lu « Forget me not », deux fois dans ce billet. Ne pas oublier… ne pas fermer les yeux… ne pas détourner la tête (valable également pour le sans-abri qui se les gèle, la nuit, dans le joli petit parc en bas de chez moi –et de chez toi)… ne pas oublier de féliciter le gouvernement qui n’a pas jugé utile d’instiller ne serait-ce qu’une poignée d’euros dans le camp installé depuis par le maire de la commune et Médecins sans Frontières… Ne pas oublier qu’ailleurs, à un jet d’avion de chez nous, d’autres projettent d’ériger des murs anti-mexicains, des murs anti-pauvres… Se souvenir que nous sommes censé(e)s vivre au pays des Droits de l’Homme… Et refuser, de toutes nos forces, d’admettre, comme une forme de banalité, qu’un seul être humain puisse encore, aujourd’hui, se noyer dans ses propres larmes et dans la boue glacée de l’indifférence.
    Si l’une d’entre vous a une ou des idées, je suis preneuse et partante.
    Merci Caro. Ce lundi, ici, c’est mélancolie. Et, dans le fond, ce n’est pas plus mal : je suis persuadée que dans un monde sans mélancolie les rossignols se mettraient à roter.

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  6. ridée rieuse a dit…

    Dans ce billet, on peut picorer de la légèreté ou aller vers quelque chose d’insoutenable. J’aime tellement la phrase de Rose, en couple ! Notre petite fille de 5 ans a aussi, de temps en temps, des phrases d’une grande portée philosophique, genre : C’est la vie ! ou – C’est pas grave ! Mais ce que nous préférons, c’est la fraicheur des mots incompris comme hier où elle a dit – Regarde, les losanges font un nid !

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  7. manloal a dit…

    Emue, retournée et bien humide après ce documentaire… merci du partage! Je vais faire de même et commencer par mes enfants. Moi non plus je ne sais pas « et après »…mais on ne peut pas faire semblant de ne pas savoir,de ne pas voir…
    Merci Caro

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  8. Mélisse a dit…

    Salut Caro, salut le Rade,

    Les talents chorégraphiques de Rose doivent aider à sa vie sociale, si sa vie de couple change beaucoup de choses, peut-être pas son aisance sur le dance floor, non ?
    Les salades colorées et rassasiantes : thème quasi inépuisable de déjeuners…

    Bon lundi

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  9. Corinne (Couleur Café) a dit…

    Tu as raison de parler d’oeuvre d’utilité publique. Elle aidera à comprendre la situation de ces réfugiés. Car comprendre est le début de tout. Jeter la pierre sans comprendre est trop facile. Comprendre pour aider, donner la main. Comprendre d’abord …

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  10. Adelles a dit…

    J’ai pris les 32 minutes. Je n’ai pas plus de réponses que toi, pas plus de solutions qu’avant ces 32 minutes non plus.
    Mais j’ai un peu honte de mon insoutenable légèreté (featuring Kundera) comparativement à tout ça…

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  11. Marilune a dit…

    Bonjour! Rose en couple, c’est le problème (pour les parents…) des deuxièmes dégourdies qui suivent les grandes sœurs, et raisonnent « comme des grandes ». C’est mignon, leurs discours, mais on ne peut s’empêcher de se dire « mais c’est encore un (mon) bébé!! ». Pour se remettre, il faut bien des gougères dodues ou une délicieuse salade (je tente cette semaine, ça me dit vraiment)… Quant à la cour carrée, la dernière fois que je l’ai vue c’était sous la pluie (du mois d’août) avec un fille d’attente interminable…Ca fait bizarre de la voir quasi vide….
    Bonne semaine aux vacancières et aux autres (sic)

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  12. Sophie a dit…

    C’est exactement ce que je me suis dit en regardant la semaine passée ce beau film de Yolande Moreau: voilà, j’ai regardé, j’ai été émue, et après… Une de mes cousines est bénévole pour aller les aider , elle n’y va pas souvent puisqu’elle habite à 400 km de Calais, mais elle le fait. Moi, je suis là spectatrice et j’ai honte de l’être.

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  13. Sofy a dit…

    Pas beaucoup de temps aujourd’hui mais juste un petit mot pour confirmer tout le bien que tu dis du documentaire « Nulle part, en France », regardé samedi sur Arte
    Je suis conquise depuis longtemps par Yolande et son humanité, c’est un fait. En revanche, je ne connaissais Laurent Gaudé que de nom… Et j’ai été soufflée par ces textes, si jolis, si doucement dits par Yolande. Je crois que sans la poésie qui se dégage de ces mots et de ces images, le visionnage du documentaire serait juste insoutenable de tristesse et de honte…
    Je n’ai pas la solution non plus pour la suite… mais probablement qu’une prise de conscience générale serait déjà un premier pas et pour cela ce film est simplement parfait.

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    • DOMINIQUE a dit…

      Laurent Gaudé a écrit le « soleil des Scorta », prix Goncourt, ainsi qu’Ouragan, sur le raz de marée de la Nouvelle Orléans. Les deux sont tellement humains, généreux et terribles. Si tu tombes dessus, n’hésite pas.

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      • dalva a dit…

        Laurent Gaudé a également écrit Eldorado, très beau texte sur les immigrés clandestins :  » Aucune frontière ne vous laisse passer sereinement. Elles blessent toutes. »

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      • Sofy a dit…

        Merci pour ces idées ! Je les note illico sur ma liste de trucs à lire-regarder-écouter qui traîne sur la table basse.
        [J’avoue qu’à part me souvenir qu’il s’était fait pourrir par les postulants à l’épreuve du brevet il y a quelques années, mes connaissances de cet auteur sont plus que limitées ;-)]

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  14. Sibylle a dit…

    Oh, merci pour le lien vers le documentaire de Yolande Moreau, j’avais entendu la chronique bouleversante de Vincent Dedienne à ce sujet la semaine dernière sur Inter, mais sans toi j’aurais oublié d’y revenir…
    Merci donc pour ce « j’aime » et pour partager tes petits bonheurs. Moi qui suis une convertie à la méditation de pleine conscience, je constate que tu t’en rapproches beaucoup à chaque fois que tu te surprends à être présente aux petites joies du quotidien, de mon point de vue ce n’est pas juste une certaine idée du bonheur, savoir cueillir les petites et les grandes joies là où elles se présentent à toi, c’est vivre, c’est se réjouir de faire l’expérience de la Vie… Bonne journée !

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  15. KA a dit…

    Je crois que Christophe est ce soir sur France Inter dans le nouveau Rendez-vous de Laurent G à 21 H. J’ai vu le documentaire de Yolande Moreau sur le site de Télérama et puis vu un reportage sur les migrants mineurs à Calais. Le pire, c’est que si l’administration commence à bouger, (avec des avocats) la situation peut s’améliorer. Que d’incompréhension! et la lenteur de la paperasse.
    Yolande Moreau a été interviewée sur France Inter au sujet de son documentaire. Merci à elle de l’avoir fait, le documentaire et d’avoir répondu à l’interview

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  16. Mitchka a dit…

    j’ai vu le documentaire de Yolande Moreau la semaine dernière, si un peu plus de personnes avaient sa sensibilité et son intelligence, le monde serait bien plus fréquentable.
    voilà, sinon, là tout de suite, j’ai envie de boulgour, je ne sais pas comment ça se fait … tôohh!

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  17. Daily about Clo a dit…

    A ce documentaire je l’ai visionné un matin avant de partir bosser et il m’a mis une grosse claque …
    Si on avait plus de courage et d’intelligence on en serait certainement pas là !
    Je vais me laisser tenter par ta salade ce midi, mais sans la coriandre.
    Bonne journée
    Chloé

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  18. Marianne a dit…

    J’ai pris les 32 minutes pour voir ce reportage bouleversant. Je suis émue et je vois avec un autre oeil les migrants qui « trainent » dans ma ville. Je vis a Dunkerque et c’est au quotidien que l on entend parler des migrants. Monsieur Hollande devrait venir mettre les pieds dans la boue et rencontrer ces gens qui ne pourront pas tenir indéfiniment dans cette situation.

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  19. Arabel a dit…

    Le mari à l’enterrement de vie de garçon, le fils aux Eclaireurs, ça sent bon la France des années 50 tout ça… On croit rêver de ces modes de vie hétéro tradi quand même! Maman faisait la cuisine et fillette coiffait sa poupée, nan?

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      • Madame H a dit…

        J’ai ri deux fois déjà depuis le début de la lecture de ce post : à l’annonce faite par Rose de sont nouvel état matrimonial et à ta réponse !
        Après ça je vais regarder le documentaire de Yolande Moreau, possible que ça me fasse moins rire, donc d’ores et déjà merci pour ces deux éclats de rire !

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      • Mélisse a dit…

        Sans oublier Jiji qui ronge son frein en tant que chat-enfant de chœur en attendant de pouvoir intégrer le séminaire… ou l’internat militaire, il a des prédispositions pour les 2 (l’austérité de la litière dans le sous-sol, le bizutage du Machin dans l’arbre…)

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    • Madile a dit…

      Arabel, ce n’est pas parce que vous semblez être un(e) homosexuel(le)qui ne s’assume pas qu’il faut vous permettre d’être méchante ! vous faites quoi, là ? vous êtes jalouse ? allez distiller votre venin ailleurs, moi je vais manger la blanquette chez Caro !

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      • DOMINIQUE a dit…

        Arabel, et tu n’as pas vu la cuisine de Caroline : formica jaune, lisérés noirs, pieds de tables et de chaises chromés, la cocotte minute bien en évidence, offerte par son mari à noël.
        J’ai tout bon, là ?
        (pssst : il suffit de lire le post d’il y a quelques jours, où Caroline a enterré la vie de jeune fille de son amie avec des copines, en Gironde, laissant mari avec enfants…).

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        • Savannah Bay a dit…

          Le commentaire d’Arabel est bien sur idiot, ça je ne le discute pas, mais alors la réponse Madile me laisse perplexe. Quel est le rapport avec une éventuelle homosexualité ? Bcp d’ignorance dans ces deux commentaires il me semble…
          Sinon Caro merci pour ce nouveau « j’aime », ces posts me font toujours réfléchir à mes propres petits « j’aime » et rendent le quotidien bien plus léger. 🙂 C’est toujours un plaisir de te lire.

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          • mammouth a dit…

            J’avoue que la réponse de Madile me laisse aussi perplexe et le ton un peu rude me semble inhabituel.

            Mais bon, je ne vois non plus ce qu’Arabel voit de mal à ce que je cuisine pendant que ma fille peigne sa poupée. Se faire des journées-soirées entre filles, c’est quand même plutôt chouette. Tiens, ma plus jeune me demandait justement hier soir quand on pourrait renouveler l’expérience. Et en plus, ces soirées impliquent souvent manucure et bouffe (la dernière fois c’était steak, tian et fondu au chocolat). Moi qui me mets si rarement de la couleur sur les ongles, ça m’amuse follement de le faire avec mes filles. On fait même un magasinage spécial vernis à ongles et j’achète tout plein de couleurs. Plus ça brille, mieux c’est.

          • Mélisse a dit…

            La réponse de Mabile est, certes abrupte, mais pas déconnectée vu que le com’ d’Arabel s’insurge contre un mode de vie hetero. Hétéro, pas patriarcal.
            Les vacances attirent les trolls semble-t-il

  20. Anna Chiara a dit…

    Waouh, j’ai un peu de mal à réagir sur les myosotis et les gougères après le visionnage du reportage… J’ai toujours adoré Yolande Moreau, je pense que c’est une grande comédienne et quelqu’un de « noble » (je me comprends).
    « Que faire ? » j’en sais rien mais c’est plus qu’insupportable ! Peut-être qu’il faut au moins s’indigner…
    Les phrases « On ne chante pas parce qu’on est heureux mais pour oublier » et « Ne vous a t-on pas dit que vous seriez des ombres ? » va longtemps me hanter !
    Je retourne à mon petit quotidien fait de choix cornéliens entre boulghour et quinoa…

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  21. DoMi a dit…

    Quand vous parlez de Rose je pense toujours au poème de Hugo, si joliment mis en musique par Julos Beaucarne : https://www.youtube.com/watch?v=22gRr_6T768 et aussi à cette autre chanson du même Julos : https://www.youtube.com/watch?v=lo1Cx7M2pw0
    J’ai un onglet ouvert sur la page de Rue89 qui présente le docu de Yolande Moreau depuis près de dix jours, maintenant, honte à moi, il faut absolument que je le visionne…
    Je vous mets le lien pour l’article qui l’accompagne : http://rue89.nouvelobs.com/2016/04/02/yolande-moreau-revient-calais-decouvrez-film-rue89-263559
    Bonne journée à tous !

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  22. Jane B. Root a dit…

    Que faire (suite) : on peut également interpeller son député par écrit sur le site de l’assemnlée nationale ou à sa permanence. Lui dire simplement, avec nos mots, notre indignation.

    On peut faire tellement de petites choses, qui toutes assemblées les unes aux autres continueront la chaine…

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  23. Banane a dit…

    Oh punaise, il m’aurait fallu au moins 10 jours pour arrêter de répéter à la ronde le « depuis que je suis en couple » de ma fille!! Mais qu’est-ce qui a changé, justement? Je suis très curieuse de l’apprendre, évidemment!

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  24. Reine a dit…

    Une de mes filles est dans une assos qui s’occupent de l’accueil des réfugiés Afgans….elle est ébahie par le récit des périples dangereux de ces réfugiés à travers les nombreux pays traversés….elle me dit que chaque parcours est un récit très émouvant et parfois incroyable. Et qu’après nos préoccupations occidentales lui paraissent si médiocres….

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  25. Reine a dit…

    Un jour je marchais derrière deux gamines , du genre 13 ans en paraissant 10. Elle parlait de leur vie sentimentale et une a dit à l’autre : « Il faut te rentre à l’évidence, si ton couple fonctionne pas , il fonctionne pas! » des années après , j’en ris encore!

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    • Daphné a dit…

      Merci Reine pour cet éclat de rire,
      tes deux commentaires sont ce qui fait le sel de ce rade, gravité et joie – parce que les deux si sont intimement liés dans nos vies et sont ce qui nous relie en tant qu’humains.

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  26. mammouth a dit…

    J’avoue que, contrairement à toi et à d’autres, le ton dramatique théâtral de la narratrice m’a plutôt irrité. Le texte était « trop ». Beau peut-être, mais trop. Trop quoi? Je sais pas, trop tout. Généralement, je ne peux pas dire que ce documentaire m’a touchée comme il aurait dû. La narration, les images aussi peut-être. Et puis terminer sur une mignonne petite fille les deux pieds dans la boue, comment dire. J’ai plutôt eu l’impression qu’on lui a demandé de se planter là pour le docu. La musique par contre m’a donné de grandes émotions et mieux fait sentir la souffrance humaine. J’ai apprécié les témoignages. J’aurais préféré en entendre plus.

    Merci aux commentatrices pour les liens d’implications. J’avais écrit à une association pour réfugiés dans mon petit pays quand j’avais vu une annonce dans le journal demandant des bénévoles, mais ils ne m’ont jamais répondu. Dommage. Je devrais peut-être réessayer.

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    • algondin a dit…

      et bien je risque un commentaire parce que tout pareil. Je crois que c’est le côté « esthétisant » qui me heurte. je ne sais pas très bien où en veut en venir. Il me semble qu’on tourne et retourne autour du sujet, jusqu’à une certaine … contemplation un peu vaine (JE ressens cette complaisance, c’est très intime au fond tout ça)
      Et sinon, moi aussi dans mon minuscule pays j’ai écris à une assos très sérieuse pour donner de mon temps et … j’attends toujours. bizarre du coup.

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        • Caroline a dit…

          Ce documentaire ne m’a pas plu… Le côté esthétisant et aussi l’absence de solution proposées (mais j’ai bien noté comment aider/ financer les associations qui travaillent sur place).

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  27. SYLVIE a dit…

    Merci Caroline pour avoir parlé du documentaire de Yolande Moreau.
    Il devient de plus en plus difficile de pouvoir, au quotidien, échanger sur le problème de l’accueil des migrants sans recevoir au mieux des « oui, mais… ».
    Je suis également frustrée de ne pouvoir rien faire de concret au quotidien. Il reste les dons aux associations. Et le pouvoir des bulletins de vote.
    Et surtout la volonté de ne pas s’habituer, et de toujours, toujours, rester indigné.

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  28. Geneviève a dit…

    Certainement, cela a été dit mais les « forget-me-not » et les myosotis, ce sont mes mêmes fleurs. Forget-me-not est un surnom… (et c’est très joli et, oui, il y a beaucoup de choses qu’il ne faut pas oublier…)
    Yolande Moreau est une femme exceptionnelle pour moi, respect !

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    • DOMINIQUE a dit…

      En Angleterre, il y a eu une mode, sous le règne de Victoria, des « forget me not » en bijoux, que les amoureux offraient à leur amoureuse.

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  29. Jane B. Root a dit…

    Je lis que plusieurs d’entre vous on fait candidature pour du volontariat en France et se trouvent étonnées de n’avoir pas eu de réponse.

    Rappelez-vous que les réfugiés refusent de venir en France ! France Inter a fait plusieurs émissions à ce sujet. On peut les réecouter sur leur site. http://www.franceinter.fr/emission-lenquete-la-france-boudee-par-les-refugies-syriens

    En France, à part quelques endroits comme Calais, y’a rien à faire !

    On peut chercher des associations locales, par chez moi ça existe. Exemple : Alsace-Syrie. Pas d’accueil de réfugiés, mais des camions qui partent avec le minimum vital pour ceux qui souffrent là-bas.
    Rapprochez-vous des associations, elles vous guideront !
    N’abandonnez pas.

    La vieille France humaniste n’attire pas les foules ! On s’en prend plein les dents. ça aussi ça devrait nous faire réfléchir. La France est au mieux un pays de transit détestable et jouissant d’une sale réputation.

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    • DOMINIQUE a dit…

      Oui et non. Si les réfugiés veulent aller en Allemagne, en Suède ou en Angleterre, c’est que bien souvent ils ont des contacts familiaux, émigrés déjà depuis un certain temps. Ils n’ont pas de contacts en France, donc pour eux ce n’est pas leur objectif principal.
      D’autant que nous n’avons pas besoin de main-d’œuvre, contrairement à l’Allemagne, notamment, qui n’a pas assez de naissances.

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    • Henriette a dit…

      « La vieille France humaniste n’attire pas les foules ! On s’en prend plein les dents. ça aussi ça devrait nous faire réfléchir. La France est au mieux un pays de transit détestable et jouissant d’une sale réputation »
      Pourtant en 2014 il y a eu, selon les chiffres d’Eurostat, 64 625 demandeurs d’asile en France ce qui la met en 4è position, sur la liste des 28 pays européens + Islande, Norvège, Suisse et Liechtenstein, après l’Allemagne (hors catégorie avec 202 645 demandeurs), la Suède (81 180) et l’Italie (64 625) et devant la Hongrie (42 775).

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      • DOMINIQUE a dit…

        Bon, pour les chiffres, il faut voir de quoi on parle : réfugiés politiques, réfugiés économiques, réfugiés de guerre. Je ne fais aucune hiérarchie, il ne manquerait plus que ça, mais en ce domaine le flou est complet. De surcroît, faut-il parler en pourcentage par rapport à la population, ou en demandes brutes ? Il me semble que l’Islande a moins de ressources, autant en travail qu’en logement, que l’Allemagne ou la France, par exemple.
        Autrement dit, il faudrait des pages et des pages de chiffres et d’études pour se faire une opinion.

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        • Henriette a dit…

          Oui vous avez raison, il faut faire la distinction entre nombre absolu et nombre relatif, mais il me semble que retenir le 1er est pertinent pour les demandes d’asile (dossiers en cours) et le second pour les demandes acceptées (= obtention du statut de réfugié) et sur ce point il est clair que la France est très loin de bien faire, ce que je déplore. Là, je ne parlais que des demandes pour répondre à l’idée que « la France humaniste n’attire pas les foules », je voulais juste rapidement (trop rapidement) montrer que la France n’est pas la pire en Europe…. Plus que tout l’urgence est à une solution européenne commune avec une harmonisation des critères d’octroi du statut de réfugié et une organisation centralisée de l’accueil avec une répartition dans TOUS les pays de l’UE. Comme vous le dites les raisons de venir en France ou pas sont multiples mais surtout pragmatiques, souvent liées à l’histoire des relations entre le pays du demandeur et celui d’accueil éventuel, à l’histoire du pays d’accueil, à l’histoire du demandeur…mais aussi à la possibilité réelle d’obtenir le droit d’asile et aux conditions de vie (perspectives d’emploi par ex) et c’est là que le bât blesse en France.
          Tout ça ne me semble pas si flou car le statut de réfugié n’est donné, au terme d’une demande d’asile (l’un est le résultat de l’autre), qu’aux personnes fuyant un pays en guerre ou dans lequel elles sont en danger car persécutées pour diverses raisons (race, religion, appartenance à un groupe social, opinions politiques…), les conditions sont assez claires. Il n’est pas possible en France, il me semble, d’obtenir ce statut pour des raisons économiques et ce sont ceux là qui sont rejetés (je ne dis pas que c’est bien, je trouve totalement révoltant qu’une personne ne puisse pas aller ailleurs chercher de meilleures conditions économiques).

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  30. Boucledar a dit…

    Rha mais je comprends tellement Rose, tout pareil pour moi. Du bon, pour beaucoup einh, mais quand même, y a clairement des adaptations à faire.

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  31. Delphine Mihelic a dit…

    Bonsoir caro
    Tu as raison, le dernier album de Christophe est une merveille. Je viens d’ailleurs de m’offrir une place pour aller le voir au théâtre de la Mer à Sète en juin…! J’ai hâte !
    Bonne soirée

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  32. Estelle13 a dit…

    Salut, je suis enseignante de FLE dans un collège qui accueille pas mal de mineurs isolés afghans notamment. Alors quand ils racontent leur parcours, c’est poignant. La première scène du film avec la carte, c’est ça. Le pire c’est que ces gamins risquent de se voir refuser le séjour en France à leur 18 ans…Il y a aussi toutes ces familles dont la demande d’Asile a été refusée et qui survivent en France dans une précarité extrême. Si vous voulez aider, il y a des gens du RESF dans presque tous les départements, c’est un travail de fourmi, long et laborieux que de les aider à obtenir leurs papiers ou d’empêcher leur expulsion.
    Plus immédiatement, je me suis aussi demandé  » Que faire? » pour tous ceux qui fuient la misère, la guerre et que l’Europe laisse mourir. Alors c’est pas grand chose mais je donne à deux organisation qui se sont données pour mission de secourir les gens en mer ( on est bien d’accord que ce devrait être aux états membres de la faire mais bon…)
    MOAS https://www.moas.eu/fr/
    et
    SOS Mediterranée http://www.sosmediterranee.fr/
    et c’est couillon mais à chaque opération de sauvetage j’ai l’impression d’avoir un tout petit peu contribué..
    Voilà, chacun fait à sa mesure et même si ce n’est que pour soulager un tant soit peu nos consciences, c’est déjà un bon début..

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  33. Heloise a dit…

    Merci beaucoup pour le partage de ce documentaire. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi il y a tant de haine envers ces hommes, ces femmes et ces enfants qui ne demandent qu’à vivre dignement. Cela me donne encore plus envie d’aller sur place pour donner un coup de main, même si j’habite loin.

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  34. cristl a dit…

    Dès que le soleil perce , on a envie de petites salades et celle -ci m’a l’air super appétissante…

    L’amour chez les enfanst, c’est une idée mais ça va un peu trop vite… J’ai trouvé un mot de ma fille de 8 ans qui disait à son amoureux s’il voulait faire des enfants avec elle, les bras m’en sont tombés.
    Moi quand j’avais l’âge de mes enfants, on parlait d’amoureux mais on s’aimait de loin ( des fois un petit bisou dans un recoin de cour mais pas beaucoup plus).

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