Tout pour être heureux…

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J’ai vu ce joli film il y a déjà un petit moment, lors de la première projection avec l’équipe. J’ai parfois ce privilège et je dois avouer que c’est à chaque fois une expérience hyper émouvante, de sentir la salle vibrer à l’unisson, de percevoir le trac des acteurs, des techniciens, du réalisateur et des producteurs. C’est à ce moment là que l’on comprend à quel point un film est la somme d’innombrables énergies, un condensé de travail minutieux, qui s’étale dans le temps. Avant cette fameuse projection, il y aura eu des allers-retours interminables sur le scénario, des castings, des souffles que l’on retient avant de savoir si on en sera, des bonnes et des mauvaises nouvelles de producteurs, des dates de tournage que l’on aura peur de ne pas respecter, des galères, des caprices, des instants de grâce, des fous-rires, des larmes, des kilomètres de rush, des heures dans une cabine de montage, et puis, donc, cette pellicule qui enfin se déroule et s’imprime sur nos rétines.

Pour désormais approcher d’un peu plus près cet univers, même si je travaille pour la télé où les choses vont en général plus vite, je sais, donc, que tout ça n’est pas rien.

Bref, ce matin là, j’ai vu « Tout pour être heureux », cette chronique d’un mariage qui se délite inspirée d’un livre de Xavier de Moulins. Et j’ai beaucoup, beaucoup aimé le jeu de Manu Payet que l’on a pas l’habitude de voir dans ce registre de père perdu ainsi que celui d’Audrey Lamy, elle aussi dans un rôle inédit, plus grave et triste que ce à quoi elle nous avait habitués jusque là. Et puis il y a Aure Atika, une actrice trop rare à mon goût, dont j’apprécie toujours l’intensité.

C’est une histoire qui parlera à tous ceux et celles qui ont ressenti un jour, après les premières années de passion, après l’arrivée forcément bouleversante des enfants, l’amour s’effilocher. Il est resté immature, il rêve de musiques et de bars enfumés, de nuits enfiévrées, elle est à son insu coincée dans le rôle de la mère raisonnable et castratrice, dotée qui plus est d’un métier « sérieux » ayant le mérite de faire bouillir la marmite. Ils finissent par se reprocher tout et n’importe quoi jusqu’à la goutte de trop. Et là soudain, Antoine, (Manu Payet) est confronté à ce qu’il a soigneusement délaissé jusque là, par trop d’égoïsme et de dilettantisme: sa paternité. Je ne vais pas vous spoiler plus, mais il est question donc d’amour sous toutes ses formes, celui qui lie Antoine à Alice mais aussi à sa soeur (Aure Atika) et bien sûr à ses filles, qu’il (re)découvre. Il est question de la façon dont on choisit ou pas de grandir, des occasions perdues et de ce bonheur que l’on fuit souvent de peur qu’il ne se sauve. Tout ça en n’oubliant pas d’être drôle, parce que l’humour est la politesse du désespoir, ne l’oublions jamais…

Une belle comédie familiale et sentimentale, en somme. Allez-y !

 

75 comments sur “Tout pour être heureux…”

  1. Lise a dit…

    Dis donc tu en parles drôlement bien ! C’est typiquement le genre de film pour lesquels j’ai un gros faible : qu’ils soient réussis ou moins, je suis fervente spectatrice des « petites » comédies françaises, dont je connais aussi un peu les coulisses (tout une belle famille dans le cinéma).
    Et là, le thème et les acteurs achèvent de me tenter … je vais profiter des vacances de mes enfants dans le sud pour me le mettre sous la dent!

    Besos à tous!

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  2. Daphné a dit…

    Très tentée aussi, merci Caro. Et dans le flot des projets qui s’accumulent, appuyer sur pause même une paire d’heures serait bienvenu.

    Pour faire de ( tout petits ) films en famille, je sais quel travail ça représente, même pour une poignée de secondes. On s’est lancé dans la superproduction d’un nouveau chef d’oeuvre familial – pas prête d’avoir un week-end de farniente !

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  3. jusamvic a dit…

    Je n’irai pas le voir. J’ai été cette mère de deux tout petits, taxée de « castratrice » par son mari dont elle était si amoureuse qu’elle s’occupait de tout pour ne pas le surcharger, puis délaissée pour une de dix ans plus jeune, plus fraîche, pas mère (pas castratrice ?)… Je suis depuis trois ans cette mère célibataire qui doit tout gérer de front, face à un ex-mari qui profite de sa liberté retrouvée et de l’insouciance d’un quotidien sans enfants, tout en restant le héros qui les gâte, un w-e sur deux (le beurre, l’argent du beurre et le c** de la crémière)… C’est trop dur, même encore maintenant.
    Bonne journée à toutes (tous ?), j’espère ne pas avoir plombé l’ambiance… Je vais bien malgré tout 🙂
    Et j’apprécie tellement la lecture quasi quotidienne de ce blog ! Merci Caro.

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    • Joelle a dit…

      Jusamvic, sans te connaitre je suis heureuse de voir que tu vas bien… et me dit qu’il y a de l’espoir pour toutes celles qui « assurent » et qui ne vont pas bien. J’en ai autour de moi et je suis effarée de ce qu’elles vivent (une mention spéciale pour certains des avocat-e-s des « futurs ex-mari » qui frôlent l’abject plus souvent qu’à leur tour pour ce que j’en voit).

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      • DOMINIQUE a dit…

        Jusamvic, cela ne te consolera pas, mais je connais l’inverse : un père qui s’occupe à temps plein de ses deux garçons, 8 et 11 ans, car son épouse est gravement malade depuis des années. Il s’en occupe vraiment très bien. Mais, après réflexion, je me rends compte qu’on éprouve envers lui une sorte d’admiration, admiration que l’on n’a pas envers les milliers de mères « célibataires » qui font le même boulot, avec souvent moins de moyens.

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        • jusamvic a dit…

          Merci pour votre soutien c’est adorable !
          Dominique, ce père est comme moi, il n’a pas le choix et fait de son mieux, mais là où moi je n’ai eu à vivre « que » un chagrin d’amour (et une blessure narcissique rapport au fait que j’ai été quittée pour une autre), lui a par-dessus le chagrin d’avoir sa femme très malade… Chaque situation est différente et chacun est légitime dans sa souffrance et ses difficultés… mais il faut reconnaître qu’objectivement certaines situations sont plus dures que d’autres. Ce père a beaucoup de courage et beaucoup de mérite de bien s’en sortir sans s’effondrer (même si une fois de plus, quand on est seul on n’a pas le choix).
          Mais tu as raison, un père seul avec ses enfants suscite l’admiration (et ne reste pas longtemps seul généralement !), tandis qu’une femme, qui se retrouve statistiquement plus souvent dans cette situation, c’est normal qu’elle fasse tout pour ses enfants…
          Bon courage à tous ceux qui traversent des moments difficiles, je veux croire pour ma part que la roue tourne, un jour ou l’autre !

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          • mammouth a dit…

            Tu sais, jusamvic, je crois sincèrement que tu n’as rien à lui envier. Ne pas avoir de responsabilités ou ne pas s’engager ne rime pas nécessairement avec liberté. Et n’apporte pas nécessairement la joie intérieure. Avoir le c… de la crémière non plus. Trop éphémère. Tu te concentres sur l’essentiel. Tu construis un bonheur concret avec tes enfants au quotidien, sur la durée. Le contentement que tu peux en retirer dans ta vie, elle est là la liberté pour moi.

            Les enfants ne sont peut-être pas aussi dupes qu’on le croit. Mais c’est leur papa et un papa, on en fait un héros surtout quand on est petit. Ils te serviront peut-être, « chez papa on peut tout faire, sa copine est plus gentille que toi, etc ». Ce sont des paroles dures à entendre, si tu le prends personnellement. Si tu arrives à lâcher prise suffisamment pour voir que ce ne sont que des mots d’enfants, sans filtre, cela t’affecteras peut-être moins.

            Tant qu’à donner des conseils moralisateurs, aussi bien y aller jusqu’au bout. Je pense aussi qu’il est sage de regarder nos comportements honnêtement. C’est toi qui a choisi de tout lui donner pour des raisons qui te sont propres. Il n’y a pas eu le retour escompté. C’est souffrant. Cependant, ne pas laisser notre bien-être dans les mains d’un autre, elle est aussi là la liberté. Et puis, les émotions négatives, c’est épuisant. Ça prend énergie, temps voire plus.

            La roue n’a pas besoin de tourner. Tu as l’essentiel, en toi surtout. Le reste est une question de perspective.

    • Mimi_Pompon a dit…

      Je suis en plein dedans quand a moi…. Un mari pâââssioné, de tout, de son boulot, de salsa…. qui n’est jamais la. Je dis bien jamais. Alors qu’il est prof donc. Je gère tout aussi, deux très petites filles, un boulot, la maison et même le changement des pneus. Je deviens dingue, je m’oublie, je ne me reconnais plus…. Les ultimatums n’y changent rien, j’ai l’impression d’être mère d’ado, tout est du, pas une once de reconnaissance. Je vieillis a mesure que lui rajeunis (-10kilos dernièrement….). mais monseigneur ne peut pas faire autrement hein, alors pourquoi suis je si méchante ?
      J’irai le voir, peut être une piste de porte de sortie ?

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      • mawana a dit…

        Je suis en plein dedans moi aussi. Ce que tu décris résonne en moi…( tu l’as eu aussi le « je ne te demande rien, moi, alors arrête de me demander des trucs » ?)
        Pour le prince charmant, on a été bien bien briefées quand on était petite. Pour la crise de la quarantaine, par contre, pas un mot…

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        • Mimi_pompon a dit…

          Non, je n’ai pas ce genre de remarques. Juste que c’est plus fort que lui. Sauf que si c’était aussi plus fort que moi il faudrait quoi, placer nos filles en famille d’accueil ?
          J’avais déjà renoncé au prince charmant, là je dois aussi renoncer à la parité, à ce que mes filles voient leur père… Quel cul de sac….

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          • mawana a dit…

            comme je te comprends ! je me demande constamment « quelle image de la famille, du couple, du rôle de chacun des parents est-ce que je donne / nous donnons aux enfants ? celui de papa qui part danser / dort / se plante devant un écran et maman qui gère la logistique. Et que donc, c’est normal » 🙁
            Et quand je tente de recadrer, ca fritte, et les enfants protestent « arrêtez de vous disputer » « vous allez divorcer ? ».
            Oui cul de sac…
            (j’arrête de squatter 🙂 )

    • HeLN a dit…

      Ils sont poignants vos témoignages.
      J’ai la chance d’avoir un ultra passionné qui est quand même très présent à la maison et pour l’éducation des enfants, et surtout la chance que l’on continue à si bien s’entendre alors qu’on s’est rencontrés à la fac et qu’on approche de nos 20 ans de vie commune.
      Vous êtes épatantes les filles !

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    • Geneviève a dit…

      Comme tous ces témoignages me touchent… Courage les filles en solo ! Courage les hommes en solo aussi bien sûr mais c’est vrai qu’eux font très vite l’admiration de l’entourage…
      Certes mes enfants sont grands, certes nous avons d’excellentes relations mais c’est toujours très difficile d’être « parent solo » quand un enfant (grand) est hospitalisé, est sans-boulot-sans-revenus et, c’est le cas chez moi, cumule les emmerdements !

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  4. Suzanne a dit…

    La bande-annonce est bizarre chez moi : les dialogues ne correspondent pas aux images, c’est peut être voulu ?
    Manu Payet (et à La Réunion on dit paillette) était le grand amour d’au moins deux de mes copines au collège. Ouais, c’était juste pour me la raconter mais j’ai de bons souvenirs de soirées et de concerts avec lui…même si je pense qu’il ne me reconnaitrait pas dans la rue s’il me croisait (oui car sans me croiser, je rends la chose quasiment impossible).
    En voilà un commentaire utile !
    Rho ça va, hein, je peux bien me vanter un peu, vous croyez que c’est facile que jusqu’ici la seule « célébrité » que j’aie fréquentée soit Severine Ferrer ?

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  5. Nicefrany a dit…

    Bonjour Caroline,
    Je n’ai pas commenté depuis longtemps mais je suis toujours là. Hier au cinéma en allant voir Five j’ai vu la bande annoncé . J’ai très envie de voir ce film. Crois tu que je puisse y emmener la fille de 9 ans ? J’ai bien vu qu’il y avait qqes scènes disons inadaptées pour un enfant mais si ça ne va pas plus loin que ce que l’on voit dans la BA pour la fille ça irait.
    Bises

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  6. Tell' a dit…

    Quand j’ai lu « cette pellicule qui se déroule… » J’ai pensé au projectionniste du cinéma de la mjc locale qui prend sa retraite.
    Le titre officiel de « projectionniste du 113 » vient d’être supprimé. Bien sûr, les boites de pellicules n’étaient plus livrées depuis longtemps, mais cela voulait dire encore quelque chose : celui qui veillait à la technique, qui restait dans la cabine au-dessus de la salle pour participer à la projo, qui venait discuter à la fin…
    Il m’a dit hier « maintenant, les films peuvent être lancés en différé depuis l’ordi de la secrétaire du service technique, éclairer le stade de foot ou lancer le dernier Tarantino, c’est pareil ! »
    A part cela , au ciné d’art et essai du quartier j’ai vu « Les délices de Tokyo » – La bande annonce nous montre des arbres en fleur au printemps et des regards extatiques… mais c’est bien loin de la force des personnages, de la dureté des situations qu’ils traversent et surtout des secrets que portent la vieille dame sur une société japonaise qui n’a pas fini d’enfouir ses peurs.
    Et pour faire la boucle, une interview passionnante par Paula Jaques de Maurice Born, et là, le voyage vers le secret se passe en Grèce
    http://www.franceinter.fr/emission-cosmopolitaine-maurice-born-et-zaza-urushadze

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    • Daphné a dit…

      Oh oui, j’avais aussi adoré « Les délices de Tokyo », un film plus complexe et fort que la bande-annonce ne le laisse présager.

      Un copain qui bosse dans un cinéma d’art et essai m’a dit qu’entre toutes étapes techniques inhérentes au numérique, il a finalement au moins autant de boulot qu’avant.

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  7. Géraldine a dit…

    Merci pour le conseil, en voyant les acteurs en haut de l’affiche je ne suis pas tentée d’aller voir ce film mais après ton résumé je me dis pourquoi pas… mais pas sûre que ça enchante l’homme…

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  8. Val Làô sur la Colline a dit…

    Moi qui squattais un fauteuil de ciné presque en permanence l’hiver dernier, voilà que je n’y vais plus assez. Retour gagnant avec ce film ? Merci Caroline.
    La question que je me pose : tiens, Isa est actrice, maintenant ? 😉

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  9. Gé a dit…

    Encore un film à se taper en solo ou entre filles…enfin sans homme quoi ! C’est fou comme je suis bon public dès qu’il y a un film français à l’affiche, c’est féminin ça ?

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    • Chloé a dit…

      C’est clair! J’ai vu la bande annonce au cinéma avec mon homme, il m’a dit que ça manquait un peu de sang/flingue/bagarre… Un vrai cliché!

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  10. Anne-Ginette a dit…

    Entendu la promo sur F.Inter l’autre jour, j’ai immédiatement eu envie d’y aller, à la fois parce que ça résonnait beaucoup (comment ça, je ne suis pas la seule ?!) et parce que les acteurs me paraissent proches, attendrissants.
    Sur le moment, j’avais surtout envie que mon homme le voit, pour lui ouvrir les yeux l’air de rien…mais vu qu’il n’est pas du tout cinéma (la dernière fois, c’était il y a 5 ans, snif), j’attendrai que ça passe à la télé !

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  11. Nine a dit…

    M’est avis que votre voyage dans la Grande Pomme se rapproche : vous aurez ‘tout pour être heureux’. Mais que signifie cette expression, cela m’intrigue…Avoir tout suffit-il à être heureux ? A-t-on le droit / peut-on ne pas être heureux lorsque l’on a tout ? Le sujet et le pitch me parlent à titre personnel : je crois que j’aimerais bien voir à quoi ressemble ce film (et comment cela se termine…)

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  12. isa-monblogdemaman a dit…

    Evidemment, ça me parle même si parfois le papa c’est la maman et vice-versa (je me comprends). J’avais déjà vu la bande annonce que trouve plutôt vraie. C’est beau ce « Je la trouve plus belle sans moi ». Et pour être sincère, il y a un seul truc qui m’encourage à NE PAS aller voir ce film, c’est la fin. J’ai trop peur qu’à la fin les parents se remettent ensemble comme dans la plupart des films parce que même au cinéma, un papa et une maman qui ne s’aiment plus, c’est vraiment trop triste…

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  13. isa-monblogdemaman a dit…

    Et du coup, dans l’émotion, je n’ai pas fini mon message. J’en ai un peu assez d’expliquer à mes enfants que « non, dans la vraie vie, les parents ne se remettent pas ensemble. Faites votre deuil. Arrêtez d’y croire. ».

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    • jusamvic a dit…

      Tout à fait ! Peur d’un « happy ending » aussi, qui m’agacerait prodigieusement parce qu’en vrai, peut-être que ça arrive mais je n’en connais pas d’exemple… (et je crois qu’une fois qu’il n’y a plus d’amour, ou que la confiance est rompue, il n’est pas possible de continuer ou de reprendre…)

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      • doya a dit…

        Ce film me tente, parle à mon coeur car aussi un vécu, une histoire d’amour….. qui peut finir mal en général. Cette femme castratrice, cet homme ado, cette séparation et pleins d’autres choses compliquées autour….Nous sommes un exemple, lui et moi, que cela peut continuer, différemment et ensemble.

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          • doya a dit…

            Chaque couple a son vécu, sa particularité. Il n’y a pas de formule miracle ….. Certains couples vont se retrouver rapidement, d’autres plusieurs années après et certains jamais. J’ai agi par instinct et avec amour pour mes enfants, pour mon conjoint. Dialogue, tolérance, remises en cause ont jalonnés le parcours…. Et malgré ma décision de rupture, j’ai fait comme avec ma SEGA, j’ai joué encore une fois, cela a été plus fort que moi…..

      • Claire a dit…

        Eh ben si, ça existe, nous irons bientôt au mariage d’un couple marié il y a quinze et divorcé depuis sept ! Ils se remarient ensemble, si, si !

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        • isa-monblogdemaman a dit…

          C’est drôle parce que j’ai failli préciser que je savais que j’aurais des com me prouvant l’inverse. Quoiqu’il en soit, ce n’est jamais bon de le faire croire à des enfants car ça arrive RAREMENT. Très rarement !

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          • Claire a dit…

            C’est sûr que c’est très, très rare, je suis d’accord, ce sont les seuls que je connaisse sur bien, bien plus de couples séparés…

  14. marieal a dit…

    hello!
    Seule pour 2 jours, après une garde, je me suis fait un début d’après midi au hammam avec une amie, et puis j’ai fini par un après-midi spécial Caro dans mon canapé: visionnage du reportage  » Nulle part, en France » sur Arte, et surtout du superbe  » Mustang » , oui, ce film là met les poils au garde à vous….
    Alors, Caro, merci pour ces partages qui nous ouvrent l’esprit.

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  15. kath de Belgique a dit…

    Je ne commente que quand il me semble avoir quelque chose à ajouter. J’ai sans doute été cette maman / femme castratrice aka dominante – avant que mon ex-mari- éternel enfant gâté- ne s’envole (pour de vrai et sincèrement) avec notre baby-sitter. Pendant ces 10 années de mariage et 3 enfants plus tard , j’ai toujours pallié. Et assumé. Pas question de garde partagée ou alternée- 15 ans plus tard, j’ai amené deux des 3 kids vers l’indépendance, l’autonomie, la confiance en soi. Le 3-ème est en bonne voie. Au déficit de toute forme de vie privée. Si c’était à refaire? Je vous laisse imaginer la suite

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  16. Jade a dit…

    J’aime ce que tu racontes sur la fabrication d’un film (ou d’une série) ! Parfois j’hésite à me lancer dans la création d’un blog sur cet univers… Un jour peut-être !

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  17. LauraF a dit…

    DoMi (Dorémi) où es-tu ? Je viens de voir ton commentaire d’hier… j’irais bien à Grande Synthe avec toi ! (et moi je conduis!)
    Si quelqu’un la voit, pouvez-vous lui dire que je la cherche? Merci merci…

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  18. Nicefrany a dit…

    Et bien ça y est je l’ai vu ! Je ne spoilerai pas (même si j’en meurs d’envie hihihi) mais allez y les yeux fermés. J’ai adoré en plus de l’histoire et du jeu des acteurs, la musique , la voix de l’actrice rousse qui joue la chanteuse est juste à tomber !

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  19. Banane a dit…

    J’avais déjà repéré le film.
    Je trouve que Manu Payet dégage quelque chose d’intéressant (je ne sais pas comment le qualifier).
    Peut-être que je trouverai un créneau pendant notre semaine annuelle sans enfant?

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  20. Stéphanie a dit…

    « Tout ça en n’oubliant pas d’être drôle, parce que l’humour est la politesse du désespoir » : que c’est joliment dit… Je rentre de deux semaines cubaines et rattrape mon retard, c’est un bonheur de lire ce genre de textes… Merci pour le conseil de film !

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  21. Anna Chiarra a dit…

    Je l’ai vu et j’ai beaucoup aimé ou plus exactement il fait partie de ces films qui ne sont pas des chefs d’oeuvre mais qui touchent vraiment quelque chose chez moi. Vous savez ces films qui « restent »…

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