Five little things #17

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Hier soir c’était la réunion de rentrée au lycée. J’ai réalisé que c’était – théoriquement – l’avant dernière (pour mes grands j’entends, j’en ai encore une bonne tripotée à venir avec Rose). Et en dépit de toute la nostalgie dont je suis capable, je dois avouer que ça ne me manquera pas trop, tant c’est à chaque fois un crève coeur de me couper en deux pour grappiller une moitié de renseignements dans chaque classe. Je crois qu’en réalité c’est le plus difficile quand on est parent de jumeaux. Vous allez me dire, « et le père ? » Bah le père il a un boulot qui l’empêche en général d’assister à une réunion se déroulant à 17h45. Bref, j’ai des petits bouts d’infos et je passe pour une malpolie dans la première classe en partant avant la fin et dans la seconde en arrivant avec une demi-heure de retard. Cette fois-ci en plus j’ai débarqué au moment où la CPE expliquait que l’heure c’est l’heure et qu’elle était intraitable sur la ponctualité. « Coucou ! »

Juste avant, je m’étais fait vertement remettre à ma place par une prof qui venait de nous expliquer que l’année prochaine y’aurait de la philo mais que c’était bien connu qu’ils seraient mauvais, vu que c’était des S. Ce à quoi je n’ai pu m’empêcher de répondre, un poil sarcastique, qu’on pourrait au moins leur laisser le bénéfice du doute. « Je parle madame, je vous prie de me laisser terminer ». Gros fard et l’impression de me retrouver vingt ans en arrière, ma langue bien pendue m’ayant toujours joué des tours. Sans compter qu’il a fallu prévenir ma fille ensuite que si elle était saquée en SVT, y’aurait une raison…

Bref, five little things…

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LA RECETTE. Toujours dans ma série des tartes, j’ai tenté cette fois-ci une version « fine » de la tarte aux pommes, en étalant la pâte le plus possible, comme une pizza. Les pommes pelées et tranchées grâce à mon appareil magique et saupoudrées de beurre salé, de cassonade et d’un peu de cannelle. Sans me vanter c’était une franche réussite.

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LA SÉRIE. Gros coup de coeur pour une nouvelle série qui ne compte pour l’instant qu’un épisode, « This is us ». Je ne veux pas trop vous en dire parce que je ne veux surtout pas déflorer l’histoire. Mais c’est ce que j’ai vu de plus touchant, émouvant et fin depuis bien bien longtemps. Le pitch: « est-ce qu’être nés le même jour peut créer des liens particuliers ? »

1(photo honteusement piquée sur ce blog, si cela pose un problème, je l’enlèverai)

LE RESTO. L’ébouillanté. Pas tellement pour la cuisine, plutôt bonne au demeurant, sachant que j’adore les bricks, qui occupent la plus grande place sur la carte mais pour la terrasse qui est l’une des plus chouettes de Paris à mon sens, avec une vue sur l’Eglise Saint Gervais. 6 rues des Barres, Paris 4ème.

LE POLAR. « Avant que tout se brise », de Megan Abbott. Un bon page turner. L’histoire d’une jeune championne de gymnastique, autour de laquelle toute la famille s’investit pour qu’elle aille le plus loin possible. Mais forcément, un événement dramatique vient bouleverser cet équilibre précaire. Plutôt très bien ficelé.

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LE FILM. Un téléfilm, plus précisément, qui a été diffusé la semaine dernière sur France 2 et qui est je pense encore disponible en replay. « La vie à l’envers » raconte comment trois soeurs découvrent et gèrent la maladie d’Alzheimer de leur mère. Dit comme ça on s’attend à un truc bien glauque et larmoyant, sauf qu’Anne Giaffreri, réalisatrice et scénariste, a su trouver un ton juste pour aborder un sujet aussi « lourd ». On rit avec ces trois soeurs, on sourit des manifestations parfois cocasses de la maladie, on pleure aussi, mais comme ces femmes, avec pudeur et retenue. Les quatre actrices, Marthe Keller, Isabelle Carré, Barbara Schulz et Pascale Arbillot incarnent leurs rôles à la perfection.

 

158 comments sur “Five little things #17”

  1. Daphné a dit…

    Oh mais c’est exactement comme ça qu’on fait les tartes aux pommes ici aussi – enfin, que mon petit gars les fait, plus exactement. D’ailleurs, quand il sera grand, c’est décidé, il sera fabricant de tartes aux pommes pour gagner plein de petites pièces !

    J’ai aussi eu le blues lors de la réunion de rentrée. Pas pour mon grand, qui passe également son bac de français cette année mais pour mon petit. Il n’a que 5 ans et il est déjà question de devoirs à venir. Cette fois, c’est sûr, on rempile pour un paquet d’années.

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  2. proff a dit…

    Elle est un peu gonflée ma collègue qui se permet de préjuger les élèves… Surtout que les élèves de S sont souvent aussi de bons littéraires.
    Et elle est gonflée aussi de répondre comme ça à des parents…

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    • marieal a dit…

      en ce moment sur FB, tourne une lettre d’excuse d’un père pour son fils drôlement bien écrite: le gamin avait manifesté à haute voix sa surprise et son indignation de voir une prof faire un commentaire négatif à une de ses amies et le père explique que c’est lui qui va venir faire l’heure de colle de son fils à sa place puisque c’est lui qui a enseigné à son fils la communication positive et l’optimisme ( il est coach 😉 )….ça serait pas mal que la prof de SVT la lise!

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      • Anneso a dit…

        moui…bon,je me méfie un peu de ce genre de choses,j’avoue!
        Ce style de parent,au secours!
        Les enfants si sympas,bien élevés,doués tyrannisés par le petit prof minable,ce cliché est pénible.
        Cracher sur le prof est devenu un sport national et après on s’étonne qu’ils se fassent marcher dessus en classe (mais c’est sûrement parce qu’ils sont mauvais que les élèves ne les respectent pas,ben oui).
        Parlons des profs des collèges/lycées ZEP et allons vivre leur quotidien avec ces chers jeunes (et leurs parents!).Ce père devrait aller y tester sa « pédagogie positive »,ahah!

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        • Caroline a dit…

          je tiens à préciser que je ne voulais pas cracher sur qui que ce soit. Je reconnais que j’aurais du attendre qu’elle ait fini pour lui objecter que les condamner ainsi un an à l’avance à se planter en philo me paraissait expéditif. Mais la vérité c’est que ça a été un cri du coeur de ma part, je n’ai pas pu m’empêcher de faire ma petite remarque et c’était impoli de ma part. Même si sur le fond je sais que j’avais raison. Après, franchement, il y a chez les profs comme chez tout le monde des gens impliqués, des gens empathiques, des gens aigris, des gens fatigués, des gens qui se sont trompés de métier et d’autres qui sauvent des gamins tous les jours.

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  3. Christelle a dit…

    Ah ah ah les profs qui connaissent tous de leurs élèves « j’ai de l’expérience moi madame ! » Comme mon prof de svt de 2nde, qui avait décrété que je n’aurais jamais mon bac dans sa matière. Il a mis 1 an a se remettre de mon 17 au bac (acquis grâce à un autre prof, c’est là que la pilule a eu le plus de mal à passer je crois….) Ou ma prof de français de 1ere qui a décrété que je n’aurais jamais mon bac de français « elle ne comprend rien en classe car elle ne parle jamais » Un 12 de moyenne plus tard, elle a dû se rendre à l’évidence que je comprenais quand même vaguement 2 – 3 trucs. Les profs qui encouragent les élèves sans les catabolisme dès le départ, c’est quand même beaucoup plus productif….;)

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    • marie a dit…

      Moi, un prof au collège a demandé à toute la classe si je n’étais pas débile. Quelques années plus tard, j’ai eu le concours d’entrée en médecine haut la main. Mais ce mot reste gravé en moi. Et j’ai eu peur pour mes enfants lors de leur scolarité.

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  4. 100drine a dit…

    Moi aussi j’ai adoré ce téléfilm ! (Un film avec isabelle carré ne peut être que réussi de toute façon et si en plus il y a Guillaume de tonquédec …)
    J’ai trouvé ce film très réussi avec des dialogues d’une justesse incroyable !
    Pour le polar il est justement dans ma liste à lire, tu me confirmes l’envie de le lire.

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  5. tallulah06 a dit…

    je n’ai pas vu ce téléfilm mais j’avais été bouleversée par le film « se souvenir des belles choses » avec isabelle carré qui avait une maladie d’Alzheimer précoce dans le rôle.

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  6. DOMINIQUE a dit…

    Pas vu le téléfilm, pas eu envie de le voir, je n’en ai pas besoin, ayant vécu cela avec ma mère. Alzheimer c’est moche, ça pue l’incontinence, ça fait vivre la destruction d’un cerveau réduit à de la gélatine, ça tue l’entourage, alors… même avec de la poésie, de belles actrices, non.
    Et puis, voir un être aimé couler lentement sous vos yeux, leurs yeux justement, fixes et pleins de détresse, non.
    Souhaiter que cela cesse, oui, le souhaiter, pour qu’il reste un peu de dignité. Mais non. Encore et encore voir une main crispée, un cri inarticulé, et ce regard…
    Non.
    Désolée de parler ainsi. Cette maladie n’est pas photogénique.

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    • CHRIS a dit…

      Dominique, j’ai vu le film et j’ai connu la maladie avec mon père et je dois dire que la réalité est bien différente de ce que l’on peut voir dans cette fiction, d’autant que la plupart des foyers n’ont pas les revenus de cette famille. Ce que nous avons vécu mon entourage est moi (et je travaille en milieu hospitalier) est encore tellement douloureux, tellement difficile à exprimer que j’ai trouvé ce téléfilm « édulcoré ». Je m’exprime pas bien mais c’est tellement éloigné de la triste réalité de cette terrible maladie.

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    • marieal a dit…

      Pareil, bien que pour nous ce cauchemar se soit terminé en septembre 2011 , 5 ans déjà…. je n’arrive pas à lire , voir , ou écouter une quelconque émission sur cette saleté de maladie qui m’a privé de mon papa à …?.il est parti à 75 ans, mais depuis combien de temps c’était une autre personne? agressif et insultant ma mère qui venait le voir tous les jours dans sa maison médicalisée alors qu’elle l’avait épousé parce que c’était l’homme le plus gentil de sa ville. Me reprochant à moi de l’avoir fait enfermer pour lui piquer son fric, moi « qui n’était animée que par l’appât du gain ». La dernière année a été effroyable, une proportion de moments agréables infime comparée à toutes ces phases d’horreur vomies au fur et à mesure que sa mémoire partait en sucette…
      je crois que rien ne peut faire comprendre ce que c’est que de vivre avec une personne atteinte d’Alzheimer, et surtout pas ces téléfilms édulcorés.
      Grâce à Dieu, nous n’avons pas connu la déchéance physique , mon père était cardiaque, il est mort de ça avant et nous avons surtout évité de le faire hospitaliser en réanimation…
      Courage Dominique.

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    • Caroline a dit…

      Alors je comprends totalement que lorsqu’on a été confronté de près à cette maladie on n’ait pas envie de voir ce téléfilm. Après, je pense que tout est filmégénique du moment où c’est traité avec intelligence. Je veux dire, il y a eu des films sur tous les sujets les moins photogéniques. C’est le propre de toute création je pense, tenter de « sublimer »; Et ce que j’ai justement aimé dans ce téléfilm c’est qu’il essaie d’être dans autre chose que le moche et l’horrible (pour ça il y a la réalité, on n’a pas besoin de « voir » ça à la télé). Plus qu’un film sur Alzheimer, c’est un film sur les mères et les filles, sur le passé qui s’effiloche, sur les relations entre soeurs. Ce n’est pas un chef d’oeuvre, mais j’ai trouvé qu’il y avait une véritable justesse de ton. Ce qui n’enlève rien au fait que je comprends qu’on n’ai pas envie de le regarder dans un cas comme le tien 🙂 Tout ce que je veux dire, c’est que je pense qu’en dépit de l’aspect édulcoré, on en ressort en réalisant malgré tout que cette maladie est dévastatrice.

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      • DOMINIQUE a dit…

        Merci Mammouth et Madame H, vous êtes touchantes et adorables.
        MarieAl, curieux cette agressivité basée sur l’argent. De même ma mère, qui voulait divorcer (!) de mon père et de son « foutu pognon ». Bref. J’ai interdit à mon père d’aller la voir sans moi. Il était à chaque fois ravagé. Puis, avec le temps, 10 ans, tout s’est effacé petit à petit.
        J’ai lu un commentaire qui disait « il n’y a que ceux qui ont connu cette malade de près qui peuvent comprendre ». Un ami, qui a failli y passer en s’occupant de son oncle, tellement c’était lourd, m’a exactement dit la même chose.

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        • Daphné a dit…

          Et il faut être présent chaque jour – et même quand on arrive à dégager du temps pour soi, reste l’inquiétude permanente. Une des mes amies s’est occupée de sa maman et j’ai vu à quel point cela impacte une famille toute entière.

          On parle souvent de la vie des jeunes parents débordés mais ce sujet-là est si peu évoqué tant il est redouté. Je ne sais pas si j’aurais été capable de faire ça pour mes parents Dominique, c’est un acte d’amour si fort.

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      • Kaylee a dit…

        Pour moi, sans hésiter Alzheimer est la maladie qui m’effraie le plus 🙁
        Actuellement il ne semble absolument rien y avoir pour la soulager. J’espère de tout cœur que si un jour cette maladie me tombe dessus, j’aurai la possibilité de m’en apercevoir afin de me faire accompagner en Suisse pour garder ma dignité et ne pas faire vivre un calvaire à mon entourage 🙁

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    • Sofinet lov'Guisane a dit…

      C’est tout à fait ça, cette maladie n’est pas photogénique.
      Ma belle mère en est décédé en décembre dernier avec heureusement une fin très rapide, ne nous épargnant par contre pas la violence, l’incontinence, …
      Et pour avoir regardé ce film que j’ai trouvé très beau, parfois drôle, il m’a laissé ce goût d’inachevé…
      Au The End du film, je me suis dit, c’est maintenant que tout commence vraiment…

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    • elisabeth a dit…

      bravo Dominique ! Cette maladie n’est que mocheté et déchéance alors la mettre en scène avec une excellente actrice n’y fera rien, elle reste le pire de la vieillesse et le chagrin ultime de voir nos parents partir petit à petit … Merci à vous

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  7. Nan a dit…

    Les profs( certains) se font une idée d’un élève en début d’année ou même avant et ne changent plus jamais d’avis.
    J’ai tjrs dit à mes gosses, attention à la première impression.
    Cette série me donne envie!!

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      • Soleia a dit…

        Malheureusement, oui, c’est vrai. Mais je crois que c’est propre à chacun, dans une certaine mesure: oui, lz première impression marque le début d’une relation, qu’elle soit amicale, professionnelle, prof/élève, etc. Après, on peut en avoir conscience et essayer de faire la part des choses, et prendre du recul, mais ça n’est pas simple ! J’ai été professeur de mathématiques pendant 7 ans, et j’ai essayé au maximum de ne pas avoir de préjugé sur les élèves (encore moins facile quand on est remplaçant et que le prof titulaire veut te « briefer » sur les classes, avec sa vision à lui des élèves), déjà, dans mon discours, mais encore plus dans le relationnel, au quotidien… ce n’est pas évident !! Après, dans le cas précis de cette prof de svt, d’une, généraliser ainsi tous les élèves d’une filière, c’est assez stupide, le dire devant les parents d’élèves, encore plus… Et répondre à un parent d’élève sur ce ton… Très irrespectueux… des collègues blasés, j’en ai croisés beaucoup, il faudrait pouvoir les aider à se réorienter!! 🙁

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  8. Clélie a dit…

    Si ça peut te consoler, la prof (des écoles…) que je suis, éprouve souvent le même sentiment lors des réunions au collège… comme quoi !! J’hésitais à lire le Megan Abott, tu m’as convaincue !

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  9. mammouth a dit…

    J’adore que tu arrives pil poil sur la ponctualité.

    Par contre, cette prof qui passe des jugements sur les enfants avant même qu’ils aient commencé, les deux bras m’en tombent. Ici aussi, ils ont tendance à catégoriser les enfants et ce dès le primaire. Les profs décident souvent déjà qui ira à tel lycée et qui à l’autre. Je trouve cela très dommage et dommageable pour les enfants. C’est totalement injuste. Parce que certains élèves prennent plus de temps pour s’adapter ou pour apprendre une matière, mais ils arrivent au bout en même temps que les autres au final, surtout si on leur laisse la chance. Mais si dès les premiers jours, semaines, ils se font tomber dessus, alors ils perdent confiance, se sentent agressés et n’arrivent plus à étudier bien. Les préjugés ont la vie dure. C’est pourtant à l’école qu’ils devraient être levés si on veut que le monde avance.

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  10. Madame H a dit…

    « Je parle madame, je vous prie de me laisser terminer » … P… je rêve !!!!!!!!!! Jamais je ne me permettrais de dire un truc pareil à un de mes étudiants, alors j’imagine même pas un prof répondant ça à un parent d’élève !!!

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  11. Desperate Teacher a dit…

    C’est d’une connerie sans bornes de dire que les S seront mauvais en philo. Tu as eu bien raison de le suggérer poliment. Et on a été tout aussi con de te tancer comme si tu avais 15 ans.

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  12. Nocléa a dit…

    Je suis d’accord avec toi, la remarque de la prof de SVT est stupide. La réalité, c’est que tous les meilleurs élèves vont en S, pas seulement les purs scientifiques. Mon fils, bon dans toutes les matières, a eu son bac S mention TB avec 18 en philo (et accessoirement 18 en SVT aussi). Il est aujourd’hui en khâgne BL et s’éclate autant en maths que dans les autres matières…
    Les élèves de sa classe viennent en grande majorité de S aussi et pas de L, comme quoi !
    Sinon je partage l’avis de Dominique pour le téléfilm, on ne peut pas « glamouriser » la maladie d’Alzheimer, ça n’a rien à voir avec la réalité de la maladie, les pertes de mémoire ne sont que la partie montrable de la maladie, dont la réalité est malheureusement bien plus sordide. Bref, je n’ai pas aimé du tout ce téléfilm

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    • Caroline a dit…

      j’ai pas trouvé que c’était « glamourisé ». J’ai eu l’impression qu’on essayait d’en montrer toute l’absurdité en fait, moi. Et si je n’ai pas de proche qui en souffre, j’ai une grand-mère qui malgré sa forme exceptionnelle pour ses 98 ans, yoyotte quand même beaucoup depuis son AVC. C’est souvent terrible de la voir se perdre dans sa mémoire immédiate. Mais si je suis sincère, il y a aussi des moments où on prend des fous-rires. Parce qu’il y a parfois des répliques complètement à côté de la plaque qui sont magiques. Et je ne parle pas des moments où elle est avec sa soeur qui a Alzheimer. On atteint alors des sommets. Et puis pour ces quelques rares instants de grâce, il y a tout le reste, qui n’est pas joli, évidemment. Voir le drôle parfois n’empêche pas à mon sens de mesurer l’atroce. Mais ce n’est que ma façon de concevoir les choses, hein.

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      • Nocléa a dit…

        Quand je parlais de « glamourisation » je faisais référence à la déchéance physique qu’engendre la maladie… C’est ce qui m’avait le plus choqué avec ma grand-mère, alors que je n’étais qu’une ado de 17 ans… C’est très différent de la personne âgée qui perd un peu la tête et la mémoire, la maladie d’Alzheimer, c’est une vraie descente aux enfers contre laquelle on ne peut rien et pour laquelle seule la mort apportera la délivrance…

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        • Caroline a dit…

          mais bien sûr ! Je ne dis pas qu’Alzheimer se résume à quelques pertes de mémoire. Mais avant la déchéance physique il y a cette période de « décrochage » qui n’est pas nécessairement accompagnée d’une déchéance physique. Celle ci vient après. Là le téléfilm parle des débuts. Il se déroule sur une période très courte en fait, quelques mois. Et ne cache pas la violence qui s’empare de la mère, sa fragilité, son incapacité, très vite, à pouvoir vivre chez elle. Bref, je ne veux pas te convaincre hein, mais je pense que sur ce « début » de la maladie, il est assez juste.

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          • Nocléa a dit…

            Je comprends bien et je pense qu’effectivement, il n’y a que ceux qui ont été confronté à cette horrible maladie qui réagissent à ce film de cette façon 😉

      • DOMINIQUE a dit…

        Je comprends ce que tu veux dire Caroline, mais pour ma mère je n’ai ressenti que la déchéance. Elle qui était fine, cultivée, secrète et aimante à la fois, qui sentait si bon, ça n’a été qu’une descente aux enfers, et les moments de grâce m’ont échappé.

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        • justine a dit…

          J’ai également bien connus cette maladie. Mais ce film, que j’ai beaucoup aimé même s’il est parfois loin de la réalité, soulève quand même les difficultés des débuts. Et puis, cela m’a permis de me rappeler les bons moments et pas juste la fin, ces années où il ne restait qu’un « corps ».

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        • marieal a dit…

          pour nous non plus pas d’instant de grâce, seulement parfois du répit, et la phase de la déchéance psychique est aussi extrémement pénible à vivre: il y a d’abord les premiers symptômes que nous avons pris pour une dépression sévère, puis une fois le diagnostic posé, l’angoisse constante de mon père de se retrouver seul , ma mère ne pouvait plus quitter sa maison pour aller ne serait ce que se promener, et retrouvait mon père dans des états de fureur, il y a la colère agressive de mon père à la sortie du cabinet de neurologie lorsque le médecin lui a demandé de lui remettre son permis de conduire et qu’il a automatiquement pensé que c’était ma mère. Les pleurs de papa qui se rendait compte que sa mémoire partait en lambeau…qui par exemple me racontait un truc en pensant que j’étais sa sœur, et puis tout d’un coup se mettait à pleurer parce qu’il s’était rendu compte de son erreur ou parce qu’il n’arrivait plus à trouver un mot, et qui nous engueulait parce qu’on l’avait laissé raconter n’importe quoi…du coup, nous ne savions plus comment réagir quand il faisait une erreur. Le refus de mon père d’aller dans les points relai ou les groupes Alzheimer où il trouvait qu’il n’avait rien à faire avec des « gagas », et lorsqu’une fois nous avons essayé de lui dire que ces personnes étaient au même stade que lui, il a voulu se jeter par la fenêtre… Il y a les engueulades systématiques parce que maman n’était soit disant pas venue le voir la veille dans sa maison médicalisée alors qu’elle y allait tous les jours, l’engueulade systématique avec des insinuations insultantes pour ma mère au moment du départ…mon père était conscient par moment de sa déchéance psychique,et là il était juste triste: il m’a demandé à plusieurs reprises de le « piquer »en pleurant. Pour être très honnête, cette période a été pour nous, mais surtout pour mon papa, un véritable enfer et je n’ai aucun souvenir de moment de grâce, seulement une ou deux journées de répits sur 4 années d’évolution. Rajoutez à ça l’extrême inquiétude que nous avions pour ma mère, savez vous que 30% des aidants meurent avant le malade , des suites d’une pathologie générée par le stress? Son décès a été un soulagement pour lui, pour nous….si c’est pas horrible ça, d’en arriver à être soulagé du décès de son papa…

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          • Caroline a dit…

            J’espère que ni toi ni dominique pensez que je minimise la souffrance que vous avez vécue. Je ne la connais pas cette souffrance et j’espère ne jamais la connaitre mais je me doute qu’elle est intolérable. Je vous embrasse toutes les deux.

          • DOMINIQUE a dit…

            Caroline, mais bien sûr, on est ici ensemble, pour le meilleur et le pire ! Il n’a pas été question une minute de te mettre en cause, alors là, il ne manquerait plus que ça.

          • marieal a dit…

            non non ne t’inquiète pas, je ne pensais pas du tout que tu minimisais. Je voulais juste témoigner , peut-être tenter de faire comprendre à ceux qui ont une connaissance dont un proche est atteint d’Alzheimer la détresse quotidienne liée à cette maladie que peut vivre cette famille…loin des images de téléfilm.

          • marieal a dit…

            tiens j’ai 2 anecdotes dont une qui parait rigolote au premier abord: deux pensionnaires de la maison médicalisée sont tombés amoureux et dès qu’ils le pouvaient essayer d’échapper à la surveillance du personnel soignant pour s’aimer dans une chambre. Imaginez la détresse de leurs conjoints respectifs….et puis celle de cette femme à qui son mari, un charmant monsieur toujours souriant avec elle, s’est mis à parler de son grand amour et qui a découvert que ce n’était pas elle et que toute leur vie était basée sur un mensonge.

      • Caroline a dit…

        honnêtement le propos n’est pas de savoir qui seront les meilleurs en philo en terminale, j’imagine que c’est comme pour tout, ça dépendra et ça dépassera. Ce qui m’a heurtée une fois de plus, c’est le côté « on vous enterre avant même d’avoir essayé de voir ».

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        • Zenaide a dit…

          j’aurais parfaitement été capable de faire la remarque que tu as faite à la prof et je ne sais pas si j’aurais (mais j’aurais aimé l’avoir, c’est certain) eu le cran de lui répondre que je n’avais pas 15 ans et qu’elle n’avait pas à me parler comme si j’étais une élève dissipée. Ma fille vient d’entrer en maternelle et il me démange plus d’une fois de rappeler à la directrice de l’école que c’est elle qui a 3 ans, pas moi.

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          • Caroline a dit…

            Ah ben j’en ai eu très envie mais j’ai décidé de la boucler pour le bien être de ma fille (et le mien, ma fille n’aurait je pense pas du tout apprécié que je fasse un « scandale » (tout est très vite un scandale pour elle) et que je lui tape l’affiche du coup en son absence. Mais j’avoue que j’ai eu des pensées moyennement tendres.

          • Geneviève a dit…

            Je suis et j’étais capable de faire ce genre de remarques…
            Il y a 15 ans, en pleine réunion de parents+prof de latin pour une ambiance désastreuse en cours, j’avais « défendu » les élèves qui étaient régulièrement humiliés par le prof. Le prof m’avait répondu assez sèchement (mais je ne m’étais pas démontée) devant tout le monde… Les autres parents étant vraiment silencieux, je m’étais retournée vers eux et je leur avais demandé si cela ne les choquait pas que l’on traite leurs enfants comme ça… Un vrai succès ( Mes enfants étaient plutôt gênés le lendemain pour retourner au collège).
            Une autre fois, c’est à mon ex beau-père que j’ai expliqué mon point de vue: il venait de nous eng***ler copieusement son fils et moi comme si on avait 3 ans alors qu’on avait + ou – 50 ans !!! Odieux !!! Dommage pour lui, je suis assez à l’aise dans le conflit ! 😉

      • Nocléa a dit…

        Je suis la première à déplorer la dévalorisation de la série littéraire, dont je suis issue d’ailleurs 😉 , mais c’est malheureusement une réalité française absurde cette sélection par les sciences, qui fait que ce sont des « scientifiques » qui trustent ensuite les places dans les prépas littéraires. Prépas littéraires qui sont d’ailleurs elles aussi moins bien vues que les scientifiques. Comment, mon fils qui aurait pu aller en MPSI ou PCSI a fait le choix d’aller en khâgne, que c’est étrange et j’en passe… Je sais que dans les pays anglo-saxons on valorise beaucoup plus ce type de profil et que les études scientifiques n’y sont pas plus côtées que d’autres. J’ai aussi une fille qui a fait ES et qui fait de brillantes études, à 20 ans elle est en master dans une prestigieuse université Coréenne.

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    • Madame H a dit…

      @Nocléa
      Quels propos dévalorisants pour les L !!! Ma fille qui était une très bonne élève a fait L et a eu son bac avec mention Bien. Elle est entrée en hypokhâgne cette année et y retrouve des élèves de toutes les filières et pour l’instant s’y sent très bien et n’a pas à rougir de son « niveau » face aux S qui ont intégré la même prépa …
      Il y a aussi des parents qui ne se laissent pas « dicter » leurs choix par la pression sociale et qui permettent à leurs enfants de s’épanouir dans leurs études en ne les obligeant pas à faire un bac scientifique lorsque seules les matières littéraires les passionnent. Et j’ajoute qu’on peut être un très bon élève tout en n’étant pas « bon » en sciences. Je travaille dans une fac de sciences humaines et j’enseigne à d’excellents étudiants (et aussi à des moins bons) qui sont issus de toutes les filières (les meilleurs comme les moins bons). C’est une chose que de déplorer la pression des profs, de la société et des « institutions », c’est encore une autre d’y participer en relayant cette « doctrine » et en tenant des propos très « péjoratifs » pour ceux qui ne font pas les mêmes choix, et je suis très lasse de ce discours ! Si votre fils, très bon partout, a choisi un bac scientifique où il a excellé partout (puisque je crois bien que c’est le propos) et qu’il a ensuite excellé en prépa littéraire, je l’en félicite et m’en réjouis pour lui, mais on peut faire d’autres choix et n’en être pas moins bon pour autant … (la preuve votre fille « brillante » également et qui vient de ES …)
      La réflexion de cette prof est donc tout aussi infondée que votre réponse, à mon sens. Classer, discriminer, pré-supposer, affirmer de façon péremptoire sont de parts et d’autres des façons de réduire la réalité, qui est multiple, diverse et variée et évolutive aussi en fonction de toute une série de facteurs propres à chaque enfant.
      Pardon de cette réponse un peu vive (et trop longue) (et pas forcément claire) mais, vous l’aurez compris, j’ai trouvé votre commentaire très injuste et blessant.

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      • Nocléa a dit…

        Je pense que vous avez mal interprété mon commentaire, je partage tout à fait votre avis et je déplore comme vous cette sélection française, que vous ne pouvez pas nier ! Je ne vois pas ce que mon commentaire peut avoir de « péjoratif » envers les élèves de section littéraire… Je précise d’ailleurs que j’ai moi-même fait un bac littéraire (A1 à l’époque) et je trouve que la discrimination envers les littéraires était bien moins forte dans les années 80/90. Dans le lycée de mes enfants (public et en grande banlieue parisienne), les élèves sont orientés dans l’ordre de leurs résultats, et pas en fonction de leurs appétences, en S, ES, L ou STMG… C’est une réalité que je déplore encore une fois. Je précise que dans la classe de khâgne BL de mon fils (lycée public en province), il n’y a pas d’élèves venant de L, puisque ces classes ont été créées justement pour accueillir en prépas littéraires les élèves venant de S et ES. Je sais très bien que l’on peut faire de très bonnes études en venant de L, mais il est quand même très dommage que dans beaucoup d’établissements scolaires ce soit la section la moins mise en avant par les enseignants et par conséquent, le choix le moins valorisé par les parents. Je suis désolée d ‘avoir été mal comprise…

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        • Madame H a dit…

          @Nocléa : Je ne souhaite pas particulièrement verser dans la polémique, ni rallumer une nouvelle guerre de religion, et il est très possible en effet que votre intention ne soit pas de dévaloriser les élèves de L dans vos propos, mais je vous cite néanmoins :  » La réalité, c’est que TOUS les meilleurs élèves vont en S, pas seulement les purs scientifiques. » Donc, puisque TOUS les meilleurs élèves vont en S, cela signifie que les élèves des autres sections ne comptent parmi les meilleurs. Ce n’est pas MA réalité, tout au plus une tendance favorisée là encore par l’Institution, les profs et les parents je me répète, mais c’est une tendance que l’on peut non seulement déplorer mais également contre laquelle on peut lutter en orientant ses enfants, quand ils sont bons élèves, vers les autres filières si c’est ce qui leur convient ou leur plait le mieux.
          Vos intentions étaient sans doute bonnes, mais vos propos étaient assez maladroits, c’est pour cela qu’ils m’ont fait réagir vivement.

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          • helene a dit…

            En bl il n y a que des L. Éventuellement quelques es ayant choisi le spécialiste maths en terminale. C est une prepa très particulière avec beaucoup de mathématiques et d economie. Ce qui explique l absence des L.

          • helene a dit…

            En bl il n y a que des S. Éventuellement quelques es ayant choisi le spécialiste maths en terminale. C est une prepa très particulière avec beaucoup de mathématiques et d economie. Ce qui explique l absence des L.

      • Anne a dit…

        Madame H. Je suis d’accord avec vous. Je ne suis pas certaine que vous interprétiez correctement les propos de Nocléa mais en tous les cas, je suis lasse des propos qui dénoncent le soit-disant système, tout en l’entretenant avec ses propres enfants…système qui de plus, repose en partie sur des croyances fausses…Je trouve qu’aujourd’hui certains parents alimentent bien plus la survalorisation de la filière S que bon nombre d’enseignants…(et je ne parle pas des filières techniques versus générale, les filières pro, c’est un peu différent). Le proviseur du lycée de mes enfants accepte tout le monde dans la filière demandée, c’est à dire y compris « les mauvais élèves » (je m’entends) dans la filière S. Fini le « tu n’as pas le niveau pour passer en S ». Ça la désacralise et fait respirer les autres filières. Scandale de certains parents.

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          • Nocléa a dit…

            Merci de votre réponse, surtout que je n’ai qu’un enfant sur 3 qui a fait S, pour faire ensuite une prépa littéraire, donc je ne pense pas faire parti des parents qui entretiennent ce système… Je répondais quand même avant tout à Caro au sujet des préjugés sur le fait que les élèves de S devaient forcément être nuls en philo… Je ne souhaitais pas déclencher une bataille rangée Littéraires vs scientifiques 🙂

  13. Kaylee a dit…

    Les dégâts que font certains profs sur leurs élèves en décrétant en début d’année qu’ils n’auront pas leur bac ou seront nuls en philo 🙁
    Se rendent-ils compte combien ils peuvent diminuer l’estime de soi, particulièrement fragile à cet âge ? Heureusement, ils ne sont pas tous comme ça.
    J’ai enregistré le film sur la maladie d’Alzheimer, pour le regarder quand j’y serai prête. Ben… c’est pas pour aujourd’hui 🙁 surtout en lisant les propos de DOMINIQUE. Suis-je lâche ? Ma hantise est que cette maladie me tombe dessus un jour et que, bien entendu, je ne me rende compte de rien.
    Très appétissante, cette tarte aux pommes, il y a presque les mêmes à « Carrouf », elles sont ressemblantes et en faisant abstraction de la longue liste d’ingrédients pas nets sur l’étiquette, elles sont fort mangeables (et c’est à 500 m de chez moi).

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    • DOMINIQUE a dit…

      Kaylee, je pense que ce téléfilm est plus… tempéré que mes propos ! D’après ce qu’en dit Caroline, c’est surtout l’histoire d’une mère et de ses filles face à la maladie. Donc, vas-y, ces actrices sont toutes délicieuses, Caré et Keller en tête (les autres, je les connais moins).
      Mais tu sauras que tu perds la boule, crois-moi, si cette maladie te tombe dessus.

      Répondre
  14. magwel a dit…

    Autre réunion, autre discours. La prof de philo de ma fille terminale S nous a dit le contraire : élèves souvent très passionnés par la philo et doués, qu’elle adapterait le cours vers des sujets proches de leur future étude scientifique (éthique, science, …). Les élèves semblent déjà lui donner raison ! comme quoi.

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    • Caroline a dit…

      non mais franchement, c’est une prof parmi des dizaines, juste elle m’a séchée. Et m’a rappelé pourquoi beaucoup de mes profs au lycée me détestaient 🙂 parce que je sais pas la fermer dans ces cas là !

      Répondre
  15. Marie a dit…

    Cette année la maitresse de mon fil (en primaire certes) a fait un résumé de la réunion de rentrée avec tous les trucs prévus et fonctionnement, imprimé et distribué à tous les parents. Pratique pour ceux absents (dont je fus). J’ai beaucoup apprécié.
    Peut être plus difficilement applicable au lycée mais bon…

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  16. amelstos a dit…

    C’est idiot de décréter que des scientifiques seront forcément nuls en philo…c’est comme ça, entre autre, qu’on m’a dégoûtée des maths en décrétant en CE1 -que j’étais nulle. Tu as eu bien raison de l’ouvrir ! Pour la tarte, c’est la recette de ma mère que tu décris et qu’on appelle donc « la tarte fine chaude aux pommes ». Un délice.

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  17. Chris a dit…

    La double réunion de rentrée de lycée, je connais bien avec mes jumeaux. Bon c’est fini depuis un petit moment et ça ne me manque pas du tout ! Non mais c’est quoi cette prof pleine de préjugés quant à la capacité d’élèves de S à ne pas comprendre la philo ! Ca me rappelle une prof de maths(et prof principale) de ma fille qui nous avait dit que vu sa nullité en maths il n’y avait pour elle que la voie de l’enseignement technologique (le tout sur un ton méprisant). Ma fille n’avait déjà pas une grande estime d’elle, bonjour les dégâts cette année-là.
    J’ai regardé le téléfilm.On n’y voit effectivement qu’un aspect de cette fichue maladie. Je pense que le propos était surtout de nous montrer comment les 3 soeurs gèrent. Ca m’a fait penser à ma grand-mère qui la dernière fois que je l’ai vue m’a dit « bonjour madame » mais ne m’a pas lâché la main de toute la journée, comme si quelque part sa mémoire savait que notre lien était plus que ça.

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  18. manoudanslaforet a dit…

    J’ai beaucoup apprécié ce téléfilm… Quand aux profs je suis bien contente d’en avoir terminé avec eux!!!! Quand tu entends un prof de philo dire : » tu veux faire L mais tu ne feras jamais rien dans ta vie » à ma fille (très bonne élève!!!) qui refusait de faire S parce que les maths elle aimait pas….

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  19. Miss Blabla a dit…

    En intégrant l’équipe de l’asso des parents d’élèves de l’établissement de Sainte Chérie, j’ai également intégré (et elle aussi !) que ce ne serait pas forcément un avantage avec les profs car s’ils sont parfois contents qu’on leur attribue des subventions pour les voyages, souvent ils aiment moins avoir l’impression qu’on met notre nez dans leurs petites affaires…
    Du coup, en général, aux réunions de rentrée, je suis LE parent au fond de la classe à côté du radiateur ! 😉

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  20. Mel (une autre) a dit…

    Il me semble qu’une fois de plus, ce qui pose problème dans les propos de cette prof, c’est la généralisation abusive, et je comprends que tu aies réagi (perso je n’aurais pas osé l’ouvrir). Cette généralisation abusive fait des dégâts partout, y compris quand on dit que seuls les S sont de bons élèves et auront toutes les portes qui s’ouvriront tandis que les autres, tintin, ou que tous les profs sont de la même eau que celle-là, etc.
    Je suis toujours consternée de lire des commentaires qui en réaction, mettent à leur tour toute une « catégorie » dans le même panier.

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    • SoL a dit…

      M’en parle pas…ça me fait sortir de mes gonds ces préjugés absurdes comme tu dis. C’est fou cette façon de tout vouloir étiqueter, de mettre dans des moules …J’en ai souffert aussi: comme j’étais bonne en philo, je DEVAIS entre bonne en sciences, donc je faisais exprės d’ être mauvaise. Bien sûr…c’ est tellement cool de ramener des 5 à la pelle!

      Répondre
      • ilona a dit…

        En dehors des préjugés, je trouve également dommage que les filières soient aussi cloisonnées. Soit on aime les maths et on s’en tape six heures par semaine, soit on n’aime pas et on n’a plus rien. J’aurais tellement aimé que le bac L soit un miroir du bac S, c’est-à-dire avec quelques heures de matières scientifiques quand même (« l’enseignement scientifique » en L c’est de la rigolade). Histoire de garder contact avec les mathématiques, que je trouve très importantes, tout en mettant la priorité sur mes matières préférées.

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        • Daphné a dit…

          Ou qu’on puisse faire une option artistique avec une filière scientifique.

          Dans ma cambrousse, le seul lycée qui permettait à mon grand d’aller en S avec une option cinéma est un lycée agricole. Ce qui lui donne l’occasion d’étudier le territoire et l’agronomie par la même occasion. Ce n’était pas son projet de départ mais ses profs sont intéressants, ce qui rend cette matière également.

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        • ES a dit…

          C’était le cas il y a 25 ans avec le bac A1 (bac littéraire mais avec un un contenu mathématique non négligeable). Dommage que ce genre de filières n’existe plus…

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  21. Cristina From Belgium a dit…

    On a aussi eu droit à la reunion de parent collective dans l’école de mes filles. Ma grande rentre en 2ème primaire (votre CE1) et ma petite en 3ème maternelle (votre grande section). J’adhère totalement au principe de la reunion. Sauf quand elle a lieu à 15h30 ou à 16h30 (pour ceux qui n’ont pas pu venir à celle de 15h30). Je bosse à Bruxelles, j’habites et mes filles sont scolarisée en province à 45 km de Bxl. Je finis mon boulot à 16h30. Comment je fais pour être à la reunion à l’heure dite???? Et bien je dois prendre un demi jour de congé… L’école de mes filles a tendance à oublier que beaucoup de parents travaillent et pas forcément dans notre ville, et que beaucoup de finissent pas leur journée à 15h30… A coté de ça l’équipe est géniale et mes filles s’éppanouissent dans leur école.

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  22. Reine a dit…

    Je viens de terminer un polar « Cuckoo’s calling » de Robert Galbraith (je ne sais pas s’il a été traduit) , que j’ai beaucoup, mais beaucoup aimé ….pas tellement pour l’intrigue mais surtout pour les personnalités du détective Cormoran Strike et de sa secrétaire Robin …je découvre cet auteur , au très bon niveau d’écriture, et je vais essayer de trouver d’autres de ses romans.
    Merci pour le tip de « This is us » et non, merci pour le téléfilm, Alzeihmer étant mon angoisse récurrente , pour moi, mais aussi pour celui et ceux que j’aime ….(merci Dominique pour ton com, c’est exactement ce que je suppose et ça m’effraie au delà du possible)
    Quand on commence à être ménopausée , on a une période où la mémoire yoyote (on a même du mal pour les mots courants…) …..les copines m’avaient prévenue que tout rentrerait dans l’ordre après quelques mois….n’empêche que j’ ai pensé à faire un IRM (pas eu le cran) …… pas de cas dans ma famille , n’empêche que j’ai eu sacrément peur….
    Et le roman de Mankell où à la fin, on comprend que Kurt Wallander a cette terrible maladie , m’a rendue triste comme si j’avais appris la maladie d’un ami.

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    • martine a dit…

      Robert Galbraith est en fait le pseudonyme de J.K. Rowling. J’ai lu deux de ces romans en français, l’appel du coucou et le ver à soie (j’ai beaucoup aimé, personnages très sympas), et j’ai vu qu’elle en avait sorti un 3ème, la carrière du mal, qui termine la trilogie.

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      • Reine a dit…

        Ah ben ça alors !!! merci Martine !!! …, ..je me disais aussi qu’il parlait beaucoup des fringues des personnages pour UN écrivain, tout s’explique :))
        L’écriture vraiment fluide , et l’intrigue bien construite .
        Du coup , je comprends l’engouement pour Harry Poter que je n’ai pas lu , honte à moi, alors que mes enfants ont adoré .
        .

        Répondre
        • mammouth a dit…

          Harry Potter, c’est juste génial. Les films aussi. Je suis justement en train de les lire en anglais, j’ai entamé le 4e tome cette semaine. Je les avais lu en français (excellemment traduits) il y a longtemps et je m’étais dis qu’un jour faudrait que je les lise en anglais. Je n’ai pas lu d’autres livres de Rowling, mais les critiques étaient bonnes.

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  23. kro a dit…

    Tu as drôlement bien fait de répondre à cette enseignante ! Quelle catastrophe de mettre ainsi les enfants dans des cases !! Comment ça se passe sinon, elle part du principe que les filles auront des moins bons résultats parce que c’est bien connus, les garçons sont meilleurs en sciences !

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  24. Reine a dit…

    Et pour la prof , tu aurais pu lui répondre , que Pascal, Einstein, Descartes , Cournot , Leibniz, Cassiou -Nogues etc….étaient des Mathématiciens et Philosophes . D’ailleurs chez les Grecs , l’un n’allait pas sans l’autre’ !!!!

    Répondre
      • Daphné a dit…

        Et musique et mathématiques sont aussi étroitement liées. Chez Beethoven, par exemple, on retrouve une structure mathématique qui lui a permis de continuer à composer malgré la surdité.

        Répondre
        • Caroline a dit…

          ah ben ça, ma fille est également la seule de sa 1ère à avoir une option en arts plastiques – elle a la chance d’être dans un lycée qui a de nombreuses options très réputées – et se fait régulièrement culpabiliser de ne pas avoir gardé le latin et d’avoir abandonné ce dernier au profit de l’art plastique (impossible de faire les deux). Ce qui a le don de m’agacer. Je suis fervente supportrice du latin, mais si on se penche deux minutes sur la question en ce qui la concerne, elle a tout à gagner à faire de l’art plastique alors que le latin ne l’aidera pas pour décrocher une prépa d’art si elle persiste dans cette voie. Mais il y a un mépris assez étonnant pour ces options moins « académiques ».

          Répondre
          • Tacha a dit…

            On vit dans une société tellement normée… Je me souviens, quand j’étais au lycée (il y a longtemps, en S puis en terminale D), lorsque nous allions aux journées de présentation des différents métiers, à quoi avions-nous droit : médecins, avocats, militaires, infirmières… Pas un seul métier d’art, pas un seul métier manuel/technique parce que booooouuhhh, ce sont les « mauvais » élèves que l’ont oriente « gentiment » vers ces filières. Je trouve ça honteux. Pourquoi on ne pourrait pas avoir un 18 en maths et avoir envie d’être ébéniste, plombier, agriculteur, mécanicien ou clown ? J’avoue que c’est quelque chose qui m’exaspère. Et pourquoi, au lieu d’encourager, de valoriser les aptitudes particulières de chacun, on rabaisse, on négativise tout ? J’arrête, je suis en train de m’énerver toute seule 😉 Et j’ai fait un bac D et j’ai eu 14 en philo (je ne sais pas encore comment, mais je peux le prouver :-)). Et na!

          • DOMINIQUE a dit…

            Alors là, Caroline, je te rejoins. Je suis une fervente défenderesse du latin, langue mère de la nôtre. Bien. Mais vu le talent de ta fille, il est évident que l’option arts plastiques est le meilleur choix. Et zut pour ceux qui ont le mépris un peu trop facile.

  25. Brennignews a dit…

    Certains profs ont la fâcheuses tendance à nous prendre pour des élèves… Et si on doit respecter les profs, ils oublient parfois qu’ils peuvent aussi respecter les élèves. Après je suis bien consciente des difficultés de leur métier notamment en matière d’autorité…
    Mais quand l’instit de CM1 nous rappelle que les enfants doivent manger équilibrer, en détaillant un menu type, et dormir au moins 10h par nuit, j’ai comme l’impression qu’elle n’est plus dans son rôle d’enseignante. Et pourtant, d’après certaines copines instit’ certains parents ont besoin de ce genre de « conseils » !

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    • Margot a dit…

      Ah oui je confirme, c’est pas mal de rappeler ce genre de choses pour certains parents. Tout comme « comment vérifier les devoirs des enfants ».

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  26. Kinou a dit…

    Ah, moi aussi j’étais grande gueule, ça m’a effectivement desservie auprès de plusieurs profs.
    Après, au début de ma carrière professionnelle, mon directeur de l’époque m’avait dit que je n’irais pas loin parce que j’étais trop ‘impertinente’ (sic). J’ai appris à la boucler et je suis allée un peu plus loin qu’il me l’avait prédit.
    Comme dit le proverbe chinois, on tape toujours sur le clou qui dépasse 🙂 ; pas très enthousiasmant, mais c’est la réalité de beaucoup de grosses boîtes.

    Mais je ne suis pas entièrement guérie, et j’ai collé la honte à mon fils, qui a un an de plus que tes twins, l’année dernière à la réunion de rentrée.
    Je ne me rappelle plus du sujet, mais je me rappelle m’être fait bâcher par le prof principal !

    Cette année, Terminale S, j’ai vraiment hâte de voir comment va se passer la philo. Le message qu’il reçoit jusqu’à présent c’est qu’on ne lui demande pas de philosopher lui-même, mais de restituer le cours. Passionnant.

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    • Germaine a dit…

      En même temps, les réflexions philosophiques du profane, sans s’appuyer sur celles de « vrais » philosophes, ça peut vite être très café du commerce! (Et je m’inclus parmi les profanes, pas de discrimination anti-ado dans mes propos!)

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  27. Carole Nipette a dit…

    Mais c’est super dur de ne rien dire pendant les réunions parents profs et effectivement on pense à son enfant qui risque de payer notre effronterie !
    Je note pour la série en plus je vois qu’il y Milo Ventimiglia que j’adore ! Je suis en train de regarder une mini série policière anglaise BBC « One of us » c’est pas mal du tout, 4 épisodes…

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  28. Val Lao sur la Colline a dit…

    Bon bah pour moi, ce sera la der des der des réunions de rentrée cette année, ma benjamine étant en terminale…
    Tu as bien fait pour ton intervention philo / S, et je trouve la réponse de la prof très… caricaturale d’un prof, ça me gonfle (je suis fille et petite-fille de profs, coucou !)

    Le plus joli film que j’ai vu jusqu’ici sur la maladie d’Alzeimher, c’est « Still Alice », avec Julianne Moore. J’ai beaucoup aimé, peut-être aussi parce que c’est elle… Un film plein de tendresse, et de tristesse aussi bien sûr. Je ne sais pas s’il est sorti en France, mais tu le trouveras sur les diverses plateformes de téléchargement…

    Je connais deux personnes qui sont nées le même jour et la même année que moi (et qui ne sont pas mes jumeaux hein !), alors attention spoiler : ………………………….bah rien… A part que ça nous a fait sourire quand on l’a su… Mais je n’ai aucun lien spécial avec eux… 😉
    Sinon ma boss a un jour pile de moins que moi, et son frère est né le même jour que ma soeur (pas la même année), c’est bizarre hein ?!

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  29. Banane a dit…

    Je suis partagée sur cette histoire de mouchage en direct par la prof.
    Je trouve son comportement inapproprié, parce qu’elle te ridiculise en public sans ouvrir le débat (elle aurait clairement dû tourner sa réponse autrement) mais je peux comprendre qu’elle ait besoin de ne pas laisser libre court aux remarques qui fusent.
    J’ai été choquée du sans-gêne d’un papa, lors d’une réunion d’information, qui faisait ses remarques à voix haute en coupant la parole aux 2 maîtresses qui avaient déjà du mal à organiser leur discours. Pas leur genre de remettre quelqu’un à sa place, et on ne leur demande pas d’être irrespectueuses non plus, mais nous autres qui avions autre chose à faire que d’écouter les remarques limites sexistes de ce gros con, on aurait aimé qu’elles lui demandent de se voir après la réunion pour discuter.
    Bref, on s’en fout de mon avis, on ne m’a rien demandé.

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  30. lollipop a dit…

    l’Ebouillanté, une des plus chouettes terrasse de Paris, j’y allais ttes les semaines pdt un temps et personne n’en parle ….un endroit que j’adore aussi l’hiver, très chaleureux !

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  31. Smouik a dit…

    Dans la rubrique des profs qui savent tout d’avance sur leurs élèves, il y a l’exemple célèbre de Pierre Dux qui dit un jour à JP Belmondo au Conservatoire qu’avec la tête qu’il a, il aura du mal à prendre un jour des femmes dans ses bras… Quelques années plus tard, JPB est déjà célèbre et croise Pierre Dux à la sortie d’une Première. JPB est au bras d’Ursula Andress. Il la présente à son ancien professeur en disant : « j’ai fait ce que j’ai pu… »
    J’adore 🙂

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  32. paris a dit…

    J’ai été parent délégué pendant toute la scolarité de mes enfants dans un grand lycée parisien et vous ne pouvez même pas imaginer ce que j’ai entendu sur les élèves pendant les conseils de classe ; mépris total, manque d’empathie absolu, des remarques sur la profession des parents Vs l’orientation des gamins, sur la vie sentimentale des parents. J’en suis sortie écoeurée et avec une haine féroce contre ce type d’enseignants. J’imagine qu’ils ne sont pas tous comme cela mais franchement, j’en ai vu beaucoup, beaucoup qui auraient dû faire autre chose dans la vie.

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  33. Anneso a dit…

    Je suis prof des écoles et certes,je n’aime pas les parents d’élèves sans gêne/intrusifs/qui soutiennent systématiquement leur progéniture/qui prétendent t’apprendre ton métier etc etc mais là,je suis choquée par la réaction de la prof de SVT!
    A quoi ça sert d’envoyer chier une mère d’élève (qui fait juste une petite remarque en plus!), comme ça,franchement?

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  34. DoMi (Dorémi) a dit…

    Au conseil de classe du 3e trimestre, l’an dernier, le principal adjoint qui le présidait nous avait dit que, étant donné le niveau de la classe de ma fille, la plupart des mômes obtiendraient sans problème l’établissement qu’ils avaient demandé en premier choix. Manque de bol, Affelnet n’a pas mouliné convenablement et a affecté 83% de boursiers à Turgot (au lieu des 50% habituels), mettant bien sûr à mal la mixité sociale qu’il est censé favoriser et influant sur les autres affectations (j’imagine la tête des parents à la lecture de mon compte-rendu, après ça). Seuls deux ou trois de ses camarades de classe ont obtenu leur premier vœu et lieu d’être affectée au lycée auquel on nous avait laissé entendre qu’elle pouvait prétendre sans problème elle va dans un établissement moins renommé (tout de même situé en troisième position dans sa liste) mais qui affirme haut et fort que ce qui lui importe le plus, c’est le bien-être des élèves (un discours suffisamment rare pour le souligner).
    Lors de la rencontre parents-profs, la semaine dernière, le prof de maths (prof principal) l’a répété. Il a aussi dit que lui-même était très littéraire et que si lui, scientifique, pouvait être littéraire, il n’y avait pas de raison que des mômes littéraires ne puissent être scientiques (sous-entendu : je ferai tout pour que même les moins bons dans la matière que j’enseigne y arrivent)… Il a par ailleurs mis l’accent sur le fait qu’il faudrait avant tout être à l’écoute des souhaits de nos ados au moment du choix d’orientation et à lire tous vos témoignages je savoure d’autant plus la chance qu’elle a d’avoir affaire à un tel enseignant, d’autant qu’il semble que beaucoup dans ce lycée soient sur cette longueur d’ondes. Ça n’est certes que le début de l’année et la suite pourrait démentir tout ça mais pour l’instant c’est bien parti, et je suis soulagée pour elle parce qu’elle a déjà eu plus que son lot de profs qui très visiblement s’étaient trompés de métier.

    Répondre
    • DoMi (Dorémi) a dit…

      Le collège que fréquentait ma fille faisait partie d’une cité scolaire. Toujours lors de ce conseil de classe, le même principal adjoint a déclaré un truc comme quoi il plaignait les mômes qui seraient affectés dans sa partie lycée, étant donné son niveau et sa population (ce n’était pas formulé comme ça mais le sens y était). Je lui ai demandé s’il se rendait compte de ce qu’il disait (devant les déléguées des élèves, en plus). Quid des enfants qui se sentent bien dans cet établissement ? N’était-ce pas les dévaloriser ?
      J’espère qu’il aura repensé à cet échange par la suite. Une bonne partie des quatre classes de 3e s’y est trouvée affectée en 2de.
      (Pardon pour la tartine et bonne soirée à tous.)

      Répondre
  35. Stephanie a dit…

    Caroline,

    Je te rejoins, j’ai adore ce téléfilm et comme toujours avec la justesse de tes mots tu exprimes exactement l’effet que m’a fait ce téléfilm, en effet que de justesse. Moi aussi je connais que trop bien cette maladie j’ai 33 ans et 22 ans qu’elle est venue frapper à la porte de ma maman, alors après avoir couche mes Twins à moi et ma maman. Mon père et moi avons aimé alors oui fiction évidemment mais ça nous a fait rire et pleurer tous les 2. Une dernière chose, la recette de ta tarte m’interresse pour la faire avec mes enfants celle de Tchoupi en cuisine n’etant clairement pas fameuse. Merci pour ce blog.

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    • Caroline a dit…

      comme quoi finalement tout est question de perception je crois. Pour certains voir une fiction qui nécessairement romance et atténue va être une torture et je le comprends. Pour d’autres, ça permettra peut-être de « sublimer » l’horreur. Je n’ai pas d’explication à ça ni de jugement, mais je persiste à penser que ce film n’est pas « putassier » comme peuvent l’être certains quand ils profitent du filon de la maladie, celle ci ou une autre. Je persiste à penser que l’humour est la politesse du désespoir et dans ce film il y a justement beaucoup d’humour. Qui ne masque pas le désespoir. ce qui ne veut pas dire du tout que dans la vraie vie on soit toujours en mesure de voir du drôle dans une situation douloureuse. Moi la première j’ai en général du mal. Bref, pour la tarte, je dirais que le plus important c’est de faire ta pâte: 200 g de farine, 50g de sucre, 100 g de beurre et un peu d’eau. Tu effrites le beurre coupé en morceaux avec la farine et le sucre et une fois que ça ressemble à du sable, tu mets un peu d’eau et tu malaxes jusqu’à obtenir une boule. Ensuite tu l’étales bien fin, avec ou sans bords, moi j’aime bien quand y’a de la croute mais j’aime bien aussi sans. Et après tu disposes tes lamelles de pommes, tu mets des petits morceaux de beurre un peu partout et de la cassonnade par dessus. Et enfin, si tu aimes la cannelle, tu saupoudres la tarte. et tu fais cuire à 170° pendant environ 1/2, un peu plus si tu aimes que ce soit bien croustillant et caramélisé.

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      • Stephanie a dit…

        Rhoo trop bien merci pour la recette tu es la meilleure je teste très vite et te fait un retour pour l’instant je patauge dans les miasmes de la rentrée en maternelle alors on manque un brin d’energie … Mais compte sur moi. Et puis encore une fois c’est juste ça Tu le dis si bien merci

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  36. Marje a dit…

    Je vis dans des établissements scolaires depuis 12 ans et je travaille avec des collègues tout le temps mais rien n’est pire que les réunions scolaires et les rencontres parents-profs … Que l’on soit prof ou parent ): Cette année, je crois que je vais sécher 🙂

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  37. marinambule a dit…

    J’ai vécu le même moment de solitude l’année dernière pour la derrière réunion en primaire de mon grand…
    Sa maitresse me terrorisait et je jure que je suis restée très sage pendant toute la réunion. Seulement quand elle a demandé si il y avait des questions, j’ai levé le doigt. Je voulais juste m’assurer que j’avais bien compris son système d’évaluation du comportement parce que rapporté par mon gamin ça donnait en gros: plus t’es sage et mieux t’es noté et plus t’as de droits dans la classe. Mais par contre mieux t’es noté et plus les pas de coté te coutent cher. En gros quand t’es à la meilleure note et que t’as le plus de droits (le saint graal: utiliser l’ordinateur de la classe) avec une seule remarque tu repars à zéro. (Je sais c’est opaque, j’ai du me le faire expliquer longtemps pour comprendre) Bref « Est ce qu’il a bien compris parce que sa conclusion est: moi je veux surtout pas arriver à la meilleure note ». Réponse de la maîtresse: « Ne vous inquiétez pas madame ça ne risque pas de lui arriver. » J’étais séchée. Un gamin qui a traversé la primaire sans ramasser une seule punition, pas un emmerdeur quoi. Un papa derrière moi était mort de rire: « mais ils ne font pas de foot pourtant cette année, pourquoi elle tacle comme ça??? »
    Moralité cette année en sixième je te promets que je l’ai bouclée!

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    • Covima a dit…

      Ah mais merci ! Je pensais être la seule à ne rien comprendre à ce système ! La maîtresse de mon « petit » dernier en CM1 applique cette évaluation avec des couleurs de ceinture, comme au judo : ceinture blanche t’as aucun droit (celui de t’améliorer quand même) jusqu’à ceinture rouge : le Graal comme tu dis = l’ordinateur de la classe. Et toutes les semaines il faut signer les petits bâtons, et ça repart à zéro chaque lundi. Devant mon air perplexe à la réunion la semaine dernière, la maîtresse a dit à l’assemblée mais en me jetant un regard : « Ne vous inquiétez pas ils ont très bien compris le système » . Hashtag mère-débile.
      Sinon j’ai carrément éclaté de rire devant les nouveaux termes utilisés pour le programme : on ne dit plus « conjugaisons » mais « étude du verbe », et plus « sujet-verbe-complément » mais « prédicat ». Après je me demande encore pourquoi je sors de toutes les réunions de rentrée avec la migraine… :-p

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      • Marinambule a dit…

        Oui c’est ça, chaque semaine ils passaient leur ceinture en fonction des bons et mauvais points récoltés. Pour info: au bout de trois semaines il n’en n’a plus été question. Comme quoi ma question n’était pas si conne 😉
        (Et petite satisfaction perso: mon fiston avait eu le temps d’obtenir la fameuse ceinture rouge, (il avait changé d’avis entre temps) et elle n’a pas eu à le punir une seule fois de l’année….)

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        • Covima a dit…

          @marinambule Bon ben ici Timouton n’a pas dû comprendre qu’il fallait vraiment se taire dans le rang ou les escaliers parce qu’il en est toujours au même point (sans jeu de mots) 😆
          Du coup je suis allée me renseigner qd mm sur des blogs d’enseignants et visiblement ils sont nombreux à l’appliquer…

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      • Geneviève a dit…

        C’est exactement le genre de réflexion qui aurait provoqué une réponse immédiate devant témoins pour ma part…
        C’est HONTEUX de dire ça et elle aurait mérité d’être « séchée » à son tour…

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  38. Anouchka a dit…

    Hello!
    Merci pour « this is us » je viens de regarder et je dois avouer que j’ai versé une petite larme d’émotion, à la fin de l’épisode 1,
    espérons que la suite soit à la hauteur! merci pour tes conseils! bonne nuit… 🙂

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  39. Lemon_Math a dit…

    J’ai adoré le téléfilm aussi… ces relations mère-filles, ces filles qui ont des réactions différentes, l’humour, l’émotion, les actrices … tout m’a plu et pourtant, j’ai vécu cette maladie de près !

    Quant aux profs, y’a des bons, y’a des cons c’est comme partout ! 🙂

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  40. Sandrine - 40andsowhat a dit…

    Ahhhh comme je te comprends pour les réunions de classe, pour moi, c’était un cauchemar… sans doute des souvenirs d’enfance trop marqués qui refaisaient surface à chaque fois. Heureusement j’ai beaucoup aimé certains profs de mes filles et j’en garde un bon souvenir. Mais tout ca c’est du passé, et franchement quel pied !

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  41. Macha a dit…

    Pour moi aussi reunion parents profs la semaine dernière, mais du côté prof. A mon sens la reunion n’a qu’un seul intérêt, que les parents viennent voir nos têtes et qu’ils se fassent un avis sur nous, positif ou négatif. Je peux te dire que même si on a l’habitude d’etre face à 34 gamins, il y a une petite angoisse à être face à 34 parents qui sont extrêmement nerveux à l’idée que leur enfant réussisse leur épreuve de bac et vont dc verifier si tu as prévu des cours de rattrapage (lire bachotage) en fin d’année ou bien lever les yeux au ciel en entendant que oui, le commentaire littéraire fait tjs partie des épreuves. Ceci n’excusant en rien la remarque de cette enseignante, ni sur ses présupposés ni sur son impolitesse.

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  42. Magali a dit…

    Le préjugé de cette prof me rend dingue… C’est exactement en ayant ce genre d’idées arrêtées qu’on ne permet pas à l’autre de s’épanouir. Et ça, c’est son job, permettre à l’élève d’exploiter tout son potentiel. La prof a déjà catalogué les jeunes sans les connaître, c’est l’inverse de ce qu’elle devrait faire. Et les jeunes le sentiront, si quelqu’un te regarde en pensant que tu n’es pas capable… tu ne seras pas capable.
    Et puis sa réaction est tellement symptomatique de ces profs qui pensent que tout le monde est leur élève ! Répondre comme ça à un parent, c’est tout de même extraordinaire ! Enfin pour sauver la face, parce qu’elle a bien dû se rendre compte que ta remarque était pertinente, elle devait bien trouver quelque chose à répondre sur le vif…

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