Mois : novembre 2016

Où subsiste encore ton écho

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La dernière fois en sortant de chez mon quelqu’un, j’ai réalisé que je n’avais en réalité « appris » que peu de choses depuis ces deux ans et demi de séances hebdomadaires (le simple fait que je m’interroge sur ce que j’ai appris en thérapie est sans doute d’ailleurs le signe que la route est encore longue, mon syndrome de première de la classe a de beaux jours devant lui).

Peu de choses, mais quand même. Je crois que je regarde l’existence à travers un filtre différent, en fait. Si je devais résumer, j’avais jusque là un rapport au monde, à la vie, aux autres, imprégné de la morale judéo-chrétienne à laquelle j’ai été biberonnée toute mon enfance (j’ai tous mes diplômes, du baptême à la profession de foi, je vous le rappelle). Attention, je ne dis pas que c’est mal, je ne jette pas tout avec l’eau du bénitier, mais chez moi cela se traduisait par une énorme culpabilité. J’avais tendance à systématiquement analyser des choses en fonction de ma conception du bien et du mal, en n’oubliant jamais de me flageller au passage. En lire plus »

Remède à la mélancolie

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Hier matin, alors que je me réveillais péniblement en buvant mon thé, j’ai écouté comme chaque dimanche quand je le peux, l’excellente émission « Remède à la mélancolie » sur France Inter. C’était Christophe André qui répondait aux questions d’Eva Bester. Je dois l’avouer, après avoir bouffé de la pleine conscience pendant des mois lors de ma thérapie avec Zermati, je suis arrivée à une sorte d’overdose de ces conseils certes souvent frappés au coin du bon sens mais finalement désormais très convenus (c’est le problème des modes, au bout d’un moment même le concept le plus pertinent devient indigeste). Je veux dire, c’est bien la pleine conscience, mais à force de nous la coller à toutes les sauces, on n’en peut plus non ? En lire plus »

Free lance: les dix points forts et les dix points faibles

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Ce week-end, je discutais avec un ami qui me racontait la énième aberration qu’il avait vécue dans son boulot. Le genre de décision dont on sait qu’elle sera remise en question dans un an ou deux, pour revenir au point de départ, avec comme dommages collatéraux la démotivation certaine d’une bonne partie des « collaborateurs » (le mot de droite pour ne pas dire « salariés »). Je compatissais et en moi même, je me disais qu’en dépit de tout un tas de choses parfois pénibles qu’implique la vie de free-lance, j’étais désormais certaine que je ne pourrais plus jamais retravailler en entreprise. A quelques semaines du 6ème anniversaire de ma vie d’indépendante, j’ai eu envie de lister les principaux avantages mais aussi, parce que rien n’est jamais tout noir ou tout blanc (il y a beaucoup de gris, aussi). En lire plus »