Remède à la mélancolie

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Hier matin, alors que je me réveillais péniblement en buvant mon thé, j’ai écouté comme chaque dimanche quand je le peux, l’excellente émission « Remède à la mélancolie » sur France Inter. C’était Christophe André qui répondait aux questions d’Eva Bester. Je dois l’avouer, après avoir bouffé de la pleine conscience pendant des mois lors de ma thérapie avec Zermati, je suis arrivée à une sorte d’overdose de ces conseils certes souvent frappés au coin du bon sens mais finalement désormais très convenus (c’est le problème des modes, au bout d’un moment même le concept le plus pertinent devient indigeste). Je veux dire, c’est bien la pleine conscience, mais à force de nous la coller à toutes les sauces, on n’en peut plus non ?

Et pourtant, les mots sages et posés de Christophe André, le pape de la méditation, ont lentement commencé à résonner en moi. Rien de très compliqué, il disait qu’il fallait parfois savoir laisser de côté la tristesse ou les préoccupations pour s’attacher à vivre le moment présent, il disait qu’il y avait un temps pour tout, que l’essentiel était de trouver le bon équilibre, il disait que c’était souvent dans la trivialité du quotidien, en observant les fourmis gravir une pierre ou le tracé d’un nuage que l’on remarquait tout l’extraordinaire de l’existence. C’est à ce moment là que ma copine Zaz m’a prévenue qu’elle partait se promener au bois de Vincennes (nos mecs étaient tous en week-end à Toulouse) (la revanche après nos trois jours à Berlin) (48h à manger du cassoulet et à péter des fayots -> le bonheur).

Je ne suis pas sûre que sans cette émission j’aurais trouvé au fond de moi suffisamment d’énergie pour m’habiller en dix minutes et embarquer Rose dans le métro, direction Porte Dorée. Bien sûr, il nous arrive de bouger le dimanche. Mais rarement avant 15h. Rarement tout court depuis qu’on vit dans une maison avec jardinet.

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On a marché dans le bois pendant trois heures, en s’arrêtant pour grignoter un picnic de fortune acheté à la boulangerie en partant, assises avec nos filles sur un rondin au beau milieu d’une clairière. Il faisait un froid sec, le soleil perçait au travers des arbres, ça sentait la mousse et les champignons. On a dit vingt-mille fois « allez, on y va », « arrêtez de vous pousser », « non y’a plus d’eau », « mais non on n’est pas perdues », on a récité la table de 6 en hésitant nous mêmes un peu à 6 x 8 et 6 x 9, on a chanté que dans la troupe y’a pas d’jambes de bois, y’a des nouilles mais ça n’se voit pas, on s’est raconté tout et rien, on a médit sur nos hommes ballonnés et on a lancé nos trognons de pommes aux canards idiots. Je ne sais pas si j’ai vu de l’extraordinaire dans cette tranche de quotidien, mais j’en ai retiré un bien être exceptionnel. Nous sommes rentrées les joues rouges et les doigts engourdis en rêvant du chocolat chaud et du thé à venir. Je me suis dit que nous avions cueilli l’instant présent en pleine conscience et que ça avait eu le goût des beignets au caramel. Ce qui en soi n’avait rien d’étonnant parce que c’était justement le dessert que j’avais acheté, cinq petits beignets au caramel doux comme la mousse de notre rondin de bois.

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Alors qu’on se séparait, B., la plus jeune fille de Zaz s’est mise à fredonner: « il faut se satisfaire du nécessaire ». Je me suis rappelée que mon totem aux scouts était Baloo. Pour des raisons évidentes qui à l’époque me faisaient détester ce sobriquet. Mais hier, j’en étais finalement drôlement fière. Parce que peut-être bien que Baloo devrait en effet être notre maître à tous. En tous cas ça aussi, Christophe André l’avait dit à la radio…

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Bonne journée.

109 comments sur “Remède à la mélancolie”

  1. Jules a dit…

    Petite phrase de mon côté qui fait souvent tilt dans ma tête : « les mauvais moments c’est comme les bons, ça ne dure jamais »
    Bonne journée

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  2. Fred b a dit…

    En temps normal, je suis Baloo personnifié! Les petites joies du quotidien suffisent amplement à mon bonheur. Mais depuis presque deux mois que je nage en eau trouble, je ne les vois même plus ces petites bulles de bien être. J’aimerais parfois être plus vieille d’un an ou deux, alors que je suis une grande flippée du temps qui passe trop vite, juste parce que j’espère que d’ici là, tout ça ne sera qu’un mauvais souvenir.

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  3. Marie Bambelle a dit…

    Quel joli article en ce lundi matin!
    J’adore aussi les balades (un l? deux? Je ne sais jamais) en forêt et les virées entre copains!
    Il y en a justement toute une tripotée qui traversent la France jeudi soir d’ouest en est pour venir arroser mon nouvel appartement en Avignon! On va dormir à 8 dans mon salon de 20m², manger des bonbons, du banofee maison (Caro tu connais? je suis sûre que tu adorerais ce dessert!!!) boire du punch et du vin chaud et rattraper les trois mois où on ne s’est pas vu en se faisant sans arrêt des câlins et des bisous. Souvent, on me fait penser à une portée de louveteaux qui dorment en tas et qui jouent à la bagarre. Bref, jene sais pas si on sera en pleine conscience, mais c’est sûr quele nécessaire, on l’aura et qu’on en sera très satisfaits… <3
    Bon lundi!

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    • mardep a dit…

      Pour les petites balades du quotidien, c’est un seul L.
      et quand ca devient serieux et litteraire, on double le L.
      C’est comme ca que je ne fais plus la faute !

      En tout cas, bon weekend du 11 novembre 😉

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    • Kaylee a dit…

      A propos, Marie, j’en profite pour poser une question : je lis parfois « en Avignon », ou « en Arles », alors pourquoi ce « en » et pas « à » ? Il y a une raison, je sais, mais je ne me souviens plus laquelle. Avignon et Arles sont des villes, alors ce « en » m’interpelle…

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      • Regardeuse a dit…

        Avignon était une ville encerclée de remparts. On allait donc EN Avignon. Arles ne l’étant pas, on allait A Arles 😉
        Bon, du fin fond de ma mémoire hein, à vérifier. Mais je crois bien que c’est une histoire de ville « protégée ».
        (je sais pas si j’aurais pas mieux fait de me taire, à expliquer si mal…)

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        • Regardeuse a dit…

          (j’avais bien raison : j’aurais dû me taire. Il ne s’agit pas de remparts mais de territoire !).
          En Alger et à Alger ne signifient pas la même chose. En se met généralement devant un nom d’empire, de province, d’état, etc. A devant un nom de ville, de bourg, etc. Ainsi lorsqu’on dit : je vais en Alger, c’est comme si l’on disait : je vais sur le territoire de la colonie d’Alger, et lorsqu’on dit : je vais à Alger, cela signifie, je vais dans la ville même d’Alger.
          De même, on explique l’emploi de en Avignon, par le fait qu’autrefois, il y avait un Comtat d’Avignon, territoire du pape, qui ne fut rattaché à la France qu’à la Révolution. En Avignon signifierait alors dans le comtat d’Avignon.

          Cependant, si on dit en Avignon, on dit aussi en Arles. Même s’il y avait fort longtemps un royaume d’Arles, c’était à une époque où le français n’était guère utilisé dans la forme que nous lui connaissons aujourd’hui.

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        • Nathalie a dit…

          Je suis originaire d’Avignon et personne ne dit « en » Avignon.
          D’ailleurs, on se moque toujours gentiment des gens qui disent « en » au lieu de « à » car pour nous ils veulent se la jouer snobs, alors qu’en fait ce sont des incultes. lol Oui on est très chauvin dans le sud! ^^ Pour désigner la ville d’Avignon on emploie « à ». L’usage du « en » se faisait quand Avignon était encore une région autonome avant son annexion à la France et servait donc à parler de la ville et les terres/villages environnants. Sachant que cette annexion date du 18ème siècle, il n’y a vraiment plus aucune raison d’employer « en » à moins de parler d’Avignon en y intégrant Montfavet, une commune rattachée à Avignon 😉

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  4. Nathalie a dit…

    Très bel article et bravo à la plus jeune fille de ton amie qui a su trouver la bonne son idéale à cet instant. Bon, maintenant je vais l’avoir en tête pour la journée!

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  5. Gaëlle a dit…

    Voilà une bien jolie parenthèse ensoleillée. J’ai aussi parfois l’impression que les concepts de bien être et pleine conscience sont répétés ad nauseam. Mais les jours où l’on en a besoin, ils peuvent résonner en nous comme jamais.
    Quant au bonheur de ces messieurs : « 48h à péter des fayots », ça va me faire ma journée 🙂 !!!

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    • Marie Bambelle a dit…

      ^^ pour le voyage des Hommes, je ne suis pas sûre qu’il n’y ait pas eu un peu de jalousie… ;D « 48h à péter des fayots » hahaha! La mauvaise fois alors que c’est tellement bon le cassoulet qu’on en supporte les inconvénients facilement 😀

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  6. Xochitl a dit…

    « Il faut savoir se satisfaire du nécessaire, la, la, la ». Je suis intellectuellement et viscéralement d’accord avec cette philosophie mais c’est difficile à appliquer. J’ai plus que le nécessaire et pourtant je ne suis pas vraiment satisfaite….

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  7. Dom a dit…

    J’ai acheté  » je médite jour après jour » de C. André, cherchant un remède naturel contre les sifflements de mon oreille, et sur les conseils d’une amie. J’ai du mal à avancer dans le livre. Mais tiens, je vais réessayer.

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    • mammouth a dit…

      J’ai aussi acheté le livre il y a bien des années et je ne suis pas rendue très loin. Il faut dire que je n’ai acheté que peu d’ouvrages sur la méditation en tant que tel et n’en ai lu qu’un seul en entier (Zen! la méditation pour les Nuls, pour son pragmatisme), parce que ce genre m’ennuie trop souvent. Caroline a raison, ça devient barbant ces conseils à la longue. Ceci dit, je trouve le livre de Christophe André bien écrit et son aspect poétique me plaît. C’est plutôt le genre de livre à feuilleter quand on en sent le besoin. D’ailleurs, je l’ai conservé, alors que je me suis débarrassée des quelques autres achetés au hasard. En fait, il n’y a rien de mieux que de faire l’expérience soi-même et comme je médite pratiquement au quotidien, je sens moins le besoin de lire sur le sujet.

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  8. O. a dit…

    Un bien joli moment à vivre et à lire. A renouveler!
    Quant à Toulouse et ses haricots, c’est un plaisir de tous les sens… Et la fin des haricots dure au moins, elle… 😉

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  9. Daphné a dit…

    Oh oui, se balader dans la nature remet les choses en place. Mercredi, j’ai laissé tomber à la dernière minute ce qui était prévu pour embarquer mon petit gars à vélo. On a roulé bien plus loin que je ne l’aurais pensé.

    20 km plus loin, les soucis qui s’accumulent cet automne on laissé place a un apaisement. Et cette année, on a de bonnes raisons de pas mal pédaler. Au moins, mes fesses seront un peu plus rebondies, c’est déjà ça.

    Il y a quelques années, j’avais vu Enzo Enzo en concert. Assise sur son piano, elle s’est mise à boire l’eau du bouquet de fleurs qui y était posé en chantant « il en faut peu pour être heureux ». Depuis, cette image reste associée pour moi à cet état de pleine conscience.

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    • Marie Bambelle a dit…

      Je te souhaite des pensées plus légères Daphné!
      Avec le chômage, la seule chose qui me pèse en ce moment est l’inquiétude liée à l’argent et au fait de dépendre de mes parents. Mais j’ai réalisé que sur une échelle du bonheur de 1 à 10, j’étais à 9, alors je t’envoie plein d’ondes positives. <3

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      • Daphné a dit…

        Merci Marie Bambelle.

        La vie est belle, magnifique même, et je sais que les emmerdes volent souvent en escadrille 😉 . Alors quand elles sont bien grosses, mieux vaut prendre du recul et les regarder voler d’un peu plus loin. Et c’est décidé, cet automne je pédale pour m’aérer, ça fait tant de bien.

        Je suis sûre que bientôt tu auras de nouvelles aventures professionnelles à nous raconter – je n’ai pas perdu une miette de ta mission à Ouessant.

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  10. AnneduSud a dit…

    J’écoutais tout comme toi Christophe André en attendant mon homme à l’aéroport de Marseille PACA et j’étais moi aussi touché par sa simplicité. J’ai retenu Baloo et une phrase « Il vaut mieux une réponse intelligente que réagir impulsivement ». Et ça me parle !

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  11. Mag a dit…

    Oh bah zut. Quand j’ai vu le titre « Remède à la mélancolie », je me suis dit que tu allais nous mettre une bonne recette bien… gourmande ? Et non. On y trouve quand même du beignet au caramel 🙂 Et oui, il en faut peu pour être heureux. Parfois.

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  12. mammouth a dit…

    Je comprends que quand on a des problèmes d’image de soi et de son poids, avoir Baloo pour totem, c’est balourd. Mais quel totem, quoi! Il est trop cool, le Baloo.

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  13. Anna Chiara a dit…

    Fan absolue de cette émission ! Merci d’en parler ! Et si le podcast est toujours dispo, je recommande celle de l’an dernier avec Boris Cyrulnik…

    A chaque fois, j’en tire quelque chose, de l’ordre de la petite philosophie de vie. Voir comment chacun traverse la vie et ses chagrins est toujours un grand plaisir pour moi.

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  14. Mel (une autre) a dit…

    J’apprécie beaucoup cette émission, rien que le titre me donne envie de l’écouter (en bonne mélancolique qui se soigne…) ! Hier, j’ai aimé la simplicité de Christophe André. J’aspire souvent à la légèreté, à l’aptitude au bonheur de Baloo.
    C’est vrai qu’on nous rebat les oreilles de la pleine conscience, ma façon de me l’approprier c’est de prendre des moments où je suis vraiment présente à ce que je fais, et bien ça n’est pas si facile ! Mais quand j’y arrive, ça m’apaise, et en ce moment, trouver des respirations, des instants d’apaisement, c’est vital.
    Merci pour ce billet, c’est vraiment chouette d’avoir pu rejoindre ton amie pour partager ces bons moments avec vos enfants, l’amitié c’est ce qui donne de la valeur à l’existence. Mon soutien principal, je le trouve chez mes ami-e-s, et ces liens précieux me remplissent de gratitude.

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    • nesto a dit…

      pour moi (qui pratique méditation et autres pratiques du même « genre ») c’est exactement ça: être présent à soi, pas plus! être présent à ce qu’on fait, être juste là, à 100% là sans penser à autre chose… pour moi c’est ça la pleine conscience: quand je suis avec une copine je suis seulement avec elle, quand je raconte une histoire à ma môme, je fais seulement ça, quand j’épluche mes carottes aussi etc 1 chose à la fois et je la fais en conscience (quand je ferme ma porte, je ferme ma porte ^^ ça parait logique mais si je le fais en conscience, 2h après je sais que j’ai fermé ma porte, je ne me demande pas « merde j’ai fermé la porte? »
      voilà c’est ça pour moi la pleine conscience 😉

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      • Severine a dit…

        Je plussoie ! Et ça m’enerve tellement les gens avec qui on prend un verre, ou on dejeune et qui sont en mm temps sur leur portable, ou au ciné, théatre et autre, à le consulter comme des drogués. Etre à ce qu’on fait, et uniquement à ce qu’on fait, c’est pas toujours facile, et je ne dis pas que j’y arrive tjs, mais ce qui est sur, c’est que quand je fais plusieurs choses à la fois, ou en pensant à autre chose, c’est là que je ne me souviens plus si j’ai bien fermé la porte/ éteint la lumière/rangé mon portefeuille ds mon sac, etc. En mm temps, nos esprits sont tellement sollicités par des millions d’infos/ jour que ce n’est pas si simple de ne penser qu’à ce qu’on fait à l’instant présent. Mais quand on y arrive, c’est vrai qu’on se sent plus ancré, qu’on profite plus.

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        • nesto a dit…

          c’est clair! dans notre vie actuelle ça serait compliqué d’être toujours en pleine conscience ^^ mais si on a plein de petits moments de pleine conscience, c’est déjà pas mal! 😉

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          • Mel (une autre) a dit…

            Entièrement d’accord avec vous, nesto et Severine, ça change tout de ne pas faire les choses en mode automatique. Mais on est bien d’accord, la pleine conscience 24 h sur 24, ça paraît impossible ! Ce serait peut-être envisageable si nous vivions comme des ermites…

  15. Mitchka a dit…

    Pendant les vacances de la Toussaint, nous avions 1000 choses à faire et à penser … et nous avons fait peu de choses avec les filles. Notre fille ainée nous avait réclamé une petite randonnée en début de vacances, alors avant de retourner à l’école, nous nous sommes exécutés, nous avons trouvé une petite balade (j’en parle sur le blog) entre forêt et étang, flamants roses et cheval blanc : 2h de marche au soleil, les pieds dans la boue, qui ont suffit à rendre nos vacances géniales !
    Il en faut peu pour être heureux 🙂

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  16. nesto a dit…

    allez je vais dire un gros mot : synchronicité! une amie a partagé un lien super qui parle de ça: « l’attention », je ne mets pas le lien ici, je ne sais pas si tu en as envie mais pour celles que ça intéresse, allez voir la conférence de serge marquis « on est foutu on pense trop » à l’université de nantes. Je vous laisse découvrir pourquoi il parle de hamster ^^ tu as fait de la méditation de pleine conscience sans le savoir, c’est chouette non? 😉 belle journée à tout le monde 😉

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  17. Kaylee a dit…

    Ma petite phrase des moments de mélancolie, citation dont je n’arrive pas à retrouver l’auteur, c’est :
    « Le bonheur ne dépend pas de ce qui nous manque mais de la façon dont nous nous servons de ce que nous avons ».

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    • Marilune a dit…

      Je vais l’afficher chez moi cette petite phrase pleine de sagesse, tiens! Elle m’aidera à relativiser plein de trucs. Ce qui m’aide aussi, ce sont des balades comme celle-ci, pleine de couleurs, d’air frais (on fait des nuages avec sa bouche), de chansons (chez nous aussi y’a pas d’jambes de bois, merci les colonies de vacances), d’assurance qu’on est pas perdu toutes les 5 minutes…Je n’ai pas pu le faire hier, mais rien que de voir ces photos ça fait du bien. Merci pour le lundi matin!

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  18. Elodie a dit…

    Ahhh, nous sommes raccords je crois, avec mon dernier post « Marcher plutôt que courir » (dans les bois c’est encore mieux), tout un programme hein. Bonne journée Caro !

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  19. Sophie a dit…

    Ton billet, c’est une façon toute douce de commencer ma dernière journée de vacances. J’ai lu tout en sirotant mon café et ça m’a donné la sensation de faire de la pleine conscience, justement ! 🙂

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  20. lavieacinq a dit…

    C’est rigolo, ici la chanson de Baloo c’est un peu notre hymne!!
    On adore la chanter avec mes enfants (même mon grand peut s’y mettre quand il est de bonne humeur ;-))
    Je ne connais pas cette émission (j’écoute peu la radio), mais je vais voir pour écouter celle là!
    Sinon, rien de mieux qu’une bonne balade en nature pour se vider la tête, seul ou avec des êtres aimés!
    Très jolie billet qui va illuminer ma journée 😉

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  21. Sofinet lov Guisane a dit…

    Que j’aime ces récits et l’atmosphère qui s’en dégage…
    Les balades en forêt, les enfants, les amies, le froid sec… what else !! La seule chose qui me réconcilie avec l’automne et le changement d’heure !

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  22. manoudanslaforet a dit…

    J’étais au même moment que toi à l’écoute de Christophe André, qui m’ a mis en tête la chanson de Baloo pour ma balade au marché ce dimanche matin… J’aurais aimé être entraînée pour une promenade dans les bois…Mais non… Du coup ce lundi matin j’ai à nouveau cette chanson dans la tête!!!

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  23. Val Lao sur la Colline a dit…

    J’adore aussi cette émission (et « d’ici et d’ailleurs », entre autres) et je l’ai entendue hier. Je me suis dit que je ne respectais pas assez cette attitude, c’est vrai qu’on vit dans des sortes de tourbillons. Mais chaque fois que j’y arrive, comme toi j’en ressens une forte sérénité.
    En ce moment je prends quelques minutes pour regarder par la baie vitrée en buvant mon thé le matin, avant de partir pour une autre folle journée. Une ou deux minutes pendant lesquelles je ne pense à rien. J’adore l’automne, notamment ici ou les collines changent de couleur chaque jour. Ce matin, on a trouvé les Pyrénées toutes blanches au fond du jardin, c’était beau ! C’était beau !

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  24. Sarah a dit…

    quel joli message appaisé. étant moi même dans une phase pas cool, j’essaye de garder un oeil vers le soleil aussi parce que très vite le regard a tendance à se tourner vers le nombril et ressasser c’est pas bon pour le moral 😉

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  25. Anne-Liesse a dit…

    Oh Caro, comme ce billet est bien tourné ! Et doux comme vos beignets !

    Concernant la pleine conscience, même si on en entend vraiment trop parler, je trouve que l’idée est toujours extrêmement pertinente – la preuve en est dans le contenu de ton billet ! Ma vie à moi est notamment plus douce et plus facile depuis que je médite (grâce à Petit Bambou, que j’ai découvert il y a près d’un an).

    Je serais volontiers allée me balader en forêt hier si une bonne copine m’avait motivée. Au lieu de ça, je me suis avalée la fin des épisodes de « The Crown ». Un succès complètement justifié ! J’imagine que tu es déjà tombée dedans ou que cela ne saurait tarder. Des séries d’une telle qualité, j’en veux tous les jours ! (J’ai commencé « The Get Down », qui m’a un effet bœuf aussi, dans un tout autre genre…)

    A lovely day to you! – et merci de l’avoir fait commencé en douceur… et pleine conscience ;-))

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  26. Fracol a dit…

    J’aime ce billet ! il résonne fort car je lis en ce moment le philosophe David Hume, Traité de la nature humaine. Cela me permet de vérifier que ces gens qui nous parlent de la pleine conscience n’ont finalement rien n’inventer et que ce qui nous taraude tous aujourd’hui a finalement toujours existé. Ce n’est pas un mal de la société contemporaine mais un mal de la nature humaine. Si tu as le courage, en voici un extrait « Où suis-je ? Qui suis-je ? De quelles causes tire-je mon existence et à à quelles conditions y retournerai je ? Quel est l’être dont je dois briguer la faveur et celui dont je dois craindre la colère ? (…) toutes ces questions me confondent et je commence à me trouver dans la condition la plus déplorable qu’on puisse imaginer, enveloppé de l’obscurité la plus profonde et absolument privé de l’usage de tout membre et de toute faculté. Très heureusement, il se produit que si la raison est incapable de chasser ces nuages, la Nature elle-même suffit à y parvenir ; elle me guérit de cette mélancolie philosophique et de ce délire soit par relâchement de de la tendance de l’esprit soit par quelque divertissement et par une vive impression sensible qui effacent toutes ces chimères. Je dîne, je joue au tric-trac, je parle et je me réjouis avec mes amis ; (…) » A méditer (en pleine conscience ;))) Bises, F.

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  27. Suzanne a dit…

    Alors ici c’est l’émission suivante que j’écoute de tous mes sens : la plupart du temps (sauf thème spécifique type andouille ou tripes, « tu manges pas les yeux ?…tu peux me passer la moutarde ? ») et alors que je viens de prendre mon petit-déjeuner, elle me donne à nouveau une faim de loup. De loups, même.
    Et si tu veux tester la pleine conscience du moment présent je suis ici et pas ailleurs, je te conseille Sur les épaules de Darwin, on ne peut rien faire d’autre que d’écouter Jean-Claude Ameisen au risque sinon de n’entendre qu’un ronronnement. Agréable certes.
    Ah non, le sujet d’aujourd’hui n’était pas de montrer qu’on connaissait le programme de France Inter par coeur y compris le week-end ?

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    • Daphné a dit…

      Oh oui Suzanne, cette émission est un vrai trésor; en écoutant Jean-Claude Ameisen, j’ai l’impression de toucher du doigt l’essentiel. Expliquer des concepts si complexes en les mettant à portée de tous demande un talent rare.

      Difficile par contre de trouver de vrais moments calmes pour partir sur les épaules de Darwin et impossible à suivre avec mon petit gars à côté de moi.

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  28. lollipop a dit…

    Depuis le 13 novembre dernier où une de mes voisines est décédée au Bataclan en laissant son mari et ses deux enfants, je suis en pleine conscience permanente du bonheur qui peut nous toucher chaque jour au gré de petites choses de rien…Évidemment y’a des jours méga merdiques et plus encore, et ces jours là je m’astreint, quand ça cogite méchamment à l’endormissement, à cet exercice préconisé par Christophe André : trouver trois choses qui nous ont rendu « heureux’ (juste sourire peut suffire ;-)) dans la journée…Joli texte comme toujours quand tu nous narres le quotidien.

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    • Dorothee a dit…

      On « joue » quasi quotidiennement à ça avec notre fils de 6 ans. Comme une sorte de bilan positif qui entame la discussion du soir.
      Mais l’autre soir, je me suis demandée si on bloquait pas la parole, la sienne, la notre, en cherchant toujours les kiffs. A toujours vouloir voir la vie en rose est ce qu’on ne l’empêchait pas d’exprimer les trucs pénibles de sa journée. On y réfléchit…

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  29. Thalie65 a dit…

    Une balade dans la nature c’est toujours une parenthèse dans le quotidien. On marche, on respire , on sent, on ressent. J’essaie dans ma vie de tous les jours de ne faire qu’une chose à la fois : si je décide de regarder une série ou un film, je ne fais rien d’autre. Si je cuisine je ne parle pas au téléphone en même temps et pourtant je me rends compte à quel point il est difficile pour moi d’être pile dans l’instant et l’activité choisie. Souvent j’anticipe sur les choses à venir ou ressasse le passé. Il faut que je travaille cela absolument comme un exercice à répéter encore et encore…

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  30. Bénédicte a dit…

    J’ai écouté cette émission dans les mêmes conditions, j’en ai pensé la même chose et je me suis moi aussi bougé les fesses et ai été heureuse de le faire.
    Ce Christophe André, je l’ai trouvé délicat, subtil et pas manichéen pour un sous. Une belle personne.

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  31. Florence / Au Fil du Thym a dit…

    Hello,
    C’est souvent dans les choses les plus simples que l’on trouve son petit bonheur : les ballades en nature, les ami(e)s, un bon moment passé en famille, un petit plaisir gustatif… mais cela impose souvent un « lâcher prise » avec les pré-occupations du quotidien (plus que de la « pleine conscience ») qui n’est pas souvent facile.
    En tout cas pour les ballades en forêts, je ne peux qu’appuyer l’idée d’en faire. Perso, je m’impose d’y aller tous les week end, c’est ma bouffée d’oxygène dans la semaine, une bouffée vraiment nécessaire. Et en cette saison, c’est si joli 🙂
    Bonne semaine !

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  32. flo a dit…

    Moi je vote pour Baloo!
    Cette chanson a accompagné mes enfants scouts et on l’a chantée tellement de fois qu’elle est inscrite au fond d’eux je crois
    « Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux »
    Sinon rien à voir ,mais pour les abonnés du Télégramme, chaque lundi, il y a un beau texte de la littérature à découvrir. La semaine dernière, c’était Proust, cette semaine Colette, j’aime quand mon quotidien embellit ainsi ma journée! 😉

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  33. Pmgirl a dit…

    La prochaine fois passe acheter une brioche feuilletée (ou un kougloff, ou un kougloff salé, ou un saint honoré Dulce, ou un millefeuille, ou un Paris Brest)
    Chez Vandermerersh porte dorée.
    Je crois qu’ils font les meilleurs gâteaux du monde!!!!!!!!

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  34. Geneviève a dit…

    Ce « vivre l’instant en pleine conscience », c’est avec la marche que je l’ai découvert…
    Je le disais en commentaire la semaine dernière: 25 Kms dans la nature le 1er novembre sous le soleil, un pique-nique, c’est le bonheur (le bien-être au moins) pour moi…
    Une heure de marche quand ça ne va pas fort, je vois tout autrement (mais je préfère les marches longues bien sûr !)

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  35. La semaine d'une gourmette a dit…

    Suis-je la seule ici qui ne « sait » pas méditer ? Dès que j’essaie, je m’ennuie, mon esprit commence à divaguer, je pense à plein de choses… Une horreur ! j’ai l’imprsssion d’être handicapée de l’esprit. Et la pleine conscience, pareil, je suis une épicurienne et je profite beaucoup des petits plaisirs de la vie, mais me concentrer sur le truc que je fais/vis volontairement, je n’y arrive juste pas. Help !

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      • Cecile a dit…

        Ah ben ouf ! Moi non plus je sais pas. Les qqs fois où j’ai essayé, le flop total. Non seulement je ne fais pas le vide mais j’ai même l’impression que mon cerveau s’emballe et que TOUT y passe, le pire comme le meilleur de mes pensées. Mais surtout le pire hein…

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        • nesto a dit…

          le but de la méditation n’est pas de faire le vide 😉 le « but » s’il y en a un c’est simplement d’être là, présent… pendant ce temps là l’esprit fait son boulot: il pense ^^ à ces moments là il s’agit « simplement » d’essayer de ne pas se laisser happer par les pensées, les accueillir, voir qu’elles sont là et les laisser passer 😉 parfois elles passent effectivement, on ne reste pas fixé dessus, parfois c’est plus dur… je ne sais pas si la méditation convient à tout le monde (après tout si vous vous sentez pleinement présente à un cours de zumba bin c’est génial!) mais je pense aussi que c’est comme plein d’autres choses, ça se met en place petit à petit avec de la pratique et de la discipline (un peu einh c’est pas l’armée ^^ ). Ca peut paraître difficile au début mais au fur et à mesure des choses s’installent et se mettent en place 😉
          Perso je suis sophrologue et je dis souvent à mes participants (ceux qui viennent la 1ère fois pour découvrir la pratique) que c’est une méthode super mais que peut-être avec moi ça n’ira pas, qu’il faudra peut-être un autre prof (le feeling avec le « prof » c’est important!), qui a une autre approche… pour la méditation c’est pareil, c’est peut-être la voix sur le CD qui ne nous parle/touche pas, la méditation pratiquée etc par ex moi il y a des tas de CD avec des méditations guidées que je déteste (la voix, le ton ou alors il y a une musique, des bruits de nature etc je déteste, certains adorent!). Bref si vous souhaitez avoir une pratique de ce genre, je pense qu’il faut essayer des choses, des personnes, persévérer 😉

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        • Béa a dit…

          Moi non plus, j´y arrive pas. Je pense à plein de trucs, et comme une pensée en appelle une autre, puis une autre, puis une autre… (un peu comme sur Internet quand on clique de lien en lien), j´ai l´impression que ça ne sert à rien. Les pros de la pleine conscience préconisent pourtant la patience et la persévérance…

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    • Kaylee a dit…

      Ouf aussi, je ne suis pas la seule. Je crois que je suis bien trop nerveuse pour pouvoir méditer. Beaucoup de mal aussi avec la pleine conscience lorsque je suivais le programme Zermati. Je tiens, dans le meilleur des cas, 5 à 7 mn en essayant de me concentrer sur ma respiration, mais impossible de faire le vide dans mon esprit, mille pensées se bousculent et cela ne m’apporte aucun apaisement, bien au contraire 🙁

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    • Geneviève a dit…

      Ah mais je ne « sais » pas non plus !
      Je dis juste que quand je peux marcher une heure au moins dans la forêt, dans la campagne, je sens que mon esprit se libère des tensions, contrariétés… Mes pensées vagabondent et je les laisse vagabonder. Je ne sais pas si c’est ça (accepter les pensées comme elles viennent… ou non) mais ça me fait un bien fou. L’impression que tout peut se résoudre, se dénouer…

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    • Marion a dit…

      Moi aussi au début c’était pas mon truc. Mais je continue à en faire de temps en temps (je n’arrive absolument pas à tenir la régularité). Parfois je n’arrive pas à me concentrer sur ma respiration une minute car les pensées envahissent trop ma tête et parfois j’y arrive mieux. La plupart du je me sens apaisée après je me dis donc que c’est pas si mal.

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  36. Miss Blabla a dit…

    C’est marrant, moi, ce week-end, j’ai décidé que je devais être le chêne sur lequel IL allait pouvoir s’appuyer pour ne pas s’effondrer et que, du coup, je devais être aussi plus souple pour le libérer de plein de contraintes de temps…
    Au final, cette espèce de grand écart entre le chêne et le roseau m’a donné l’impression d’être plus en phase avec le moment que je vivais, plus ancrée dans mon présent…
    C’était bien…

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  37. Frenchie au Canada a dit…

    Je dois avouer que la mode “pleine conscience” / “méditation” m’irrite un peu, surtout la façon très “américaine” dont tout ça est présenté ici…
    Mais j’ai découvert en déménageant en montagne le bien-être qu’une balade dans la nature peut apporter et la façon dont apprécier la nature et les montagnes autour de moi calme mon esprit. Du coup promener toutou tous les jours est devenu un véritable gain pour ma santé physique mais aussi mentale.

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  38. Marje a dit…

    La pleine conscience m’angoisse plus que tout … J’ai le palpitant à 3500 dès que j’essaie d’avoir une respiration « cohérente » ! Pourtant je pense vraiment que la méditation est une voie de recours et surtout de secours ♥ A méditer … L’appli Zenfie est ma meilleure amie depuis qq temps !

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  39. stephanie COT' a dit…

    Merci Caro…Ton post du jour m’a réconfortée…malgré les modes ( tu en parles si bien;) une petite piqure de rappel aux choses simples qui font du bien est enveloppante 😉

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  40. Géraldine N a dit…

    J’ai bien aimé cette note. Je la prends comme une petite piqure de rappel car ces temps ci en effet, j’ai du mal à profiter du positif, alors que je m’y efforce et que je le vois bien qui est là tout de même. Mais parfois le négatif semble juste prendre le dessus. Heureusement près de moi, il y a quelqu’un qui lui, voit le positif en toute chose, et j’apprends! Les petits bonheurs en font un grand parfos. Ne pas l’oublier, ne pas l’oublier, ne pas l’oublier… 😉

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  41. marieal a dit…

    C’est rigolo, Nathalie nous demandait ce WE sur son blog quelle personne célèbre on aimerait avoir pour père , et j’ai hésité entre C André et Frédéric Lopez!
    merci pour le lien vers cette super émission, je viens de l’écouter, c’était super intéressant. Christophe André est un auteur que j’ai beaucoup lu, beaucoup offert ( méditer jour après jour) , son dernier livre écrit avec A Jolien et M Ricart est un de mes livres de chevet du moment… J’aime comment il parle dans cette émission de l’enthousiasme, de la liste des choses qu’il aime faire, de la chanson de Baloo mais aussi de Il ragazzo della Via Gluck d’Adriano Celentano , j’aime aussi sa façon simple de présenter la pleine conscience: par exemple, noter chaque jour un moment qui a illuminé ta journée (et si je peux me permettre, à cet exercice, tu nous a souvent montré ton talent sur ton blog. 🙂 la balade en forêt du jour en est un bel exemple). En bref, il me semble être un chouette gars, un de ceux que j’aimerai rencontrer pour de vrai… me trouver enfermée dans un chalet avec lui pendant quelques jours, je suis sûre que j’aimerai beaucoup!
    Sinon, j’ai personnellement déserté la méditation en pleine conscience, trop statique pour moi, j’avais du mal à tenir la station assise prolongée, au profit du yoga quotidien qui m’apporte le même bien être, le même focus sur l’instant présent pour pouvoir tenir les postures en me servant de la respiration. C’est un moment qui m’est devenu indispensable, presque vital tant j’ai le sentiment de créer de l’espace dans mon esprit, de m’ouvrir au monde au lieu de m’enfermer sur moi-même. Et en même temps, ça me fait travailler un peu musculairement 😉

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  42. carlotta a dit…

    Amour total pour cette émission qui me permet d envisager presque avec plaisir le ménage du dimanche matin et celle de ce week-end était particulièrement réjouissante.

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  43. Marion a dit…

    Hier je me suis levée avec la mélancolie en moi et tes mots comme souvent ont raisonné en moi et m’ont un peu réconforté et je t’en remercie.

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  44. @luxberliner a dit…

    j’ai beaucoup aimé l’émission d’hier mais je ne suis pas objective, dès que j’entends la voix de Christophe André, je me sens bien. peut-être le calme qu’elle dégage ? cet accent du sud, en tout cas, aussi. ensoleillé.
    belle balade. la nature met vraiment du baume à l’âme…

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  45. Vida a dit…

    Pffiou… Je viens de lire ton précédent billet qui m’a remuée bien comme il faut et là, je lis celui-ci… où tu montres un de mes endroits favoris qui me ressourcent énormément… et où je me dis depuis qq temps qu’il faut que je me pousse aux fesses pour aller y marcher, que ça me ferait un bien fou !!! Cette coïncidence me parle et je suis ravie que vous y ayez passé un si bon moment …

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  46. fleurdementhe a dit…

    Laisser un mot après 75 commentaires… j’ai franchement hésité ! Mais je voulais te remercier de ce coup d’éclairage sur cette émission que je ne connaissais absolument ps. J’adore la radio, mais c’est bien difficile de connaître toutes les émissions proposées sur toutes les chaînes de radio… J’ai beaucoup aimé cette émission et j’essaierai d’en écouter d’autres !

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  47. Féline a dit…

    Il en faut peu pour être heureux vraiment trop peu pour être heureux… mes amis d’enfance m’ont attribué « Baloo » comme personnage Disney récemment sur Facebook D’abord, j’ai cru moi aussi que c’était à cause de mes rondeurs puis ils m’ont expliqué que non, pour eux j’incarnais cette philosophie de vie depuis mon plus jeune âge (sacré compliment, j’étais touchée!). Ton post me donne envie de nouvelles ballades avec mes loulous et mes amies, que j’apprécie tellement moi aussi, le nez au vent, le pain dur jeté aux canards, les fou-rires et les confidences entre copines… Merci pour ce petit rappel sur la simplicité du partage de l’instant présent

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