Je vous en avais parlé, j’ai succombé cet été au best-seller de l’année 2016, « L’amie prodigieuse », d’Elena Ferrante. Et j’ai dévoré les deux tomes. J’ai vu ça et là que certain(es) n’appréciaient que moyennement l’oeuvre, la jugeant probablement un peu trop calibrée « best-seller » justement, mais moi j’avoue avoir totalement adhéré au style de l’auteur, à sa narration très classique, à cette plongée dans l’Italie des années 50. Le fait que l’histoire se déroule dans Naples, l’une de mes villes préférées au monde n’est certainement pas étranger à ce coup de coeur. Ajoutez à cela que le récit narre une amitié passionnelle qui résiste au temps et à l’ambiguïté des sentiments qui l’animent et pour moi c’est le jackpot. J’attendais donc avec impatience le tome 3, que je me suis avalé le temps d’un aller-retour à Lyon pour y déposer Rose.
Au départ, je dois bien avouer que j’ai pensé que finalement, c’était peut-être le tome de trop. Les cinquante premières pages m’ont paru un peu longuettes, un peu laborieuses. Surtout, j’ai eu l’impression que l’histoire patinait et que l’auteur avait repris les mêmes ingrédients que dans les deux premiers opus sans vraiment se renouveler. Mais petit à petit, le charme a opéré à nouveau. Dans « Celle qui fuit et celle qui reste », il est question de l’Italie dans les années 60, des rixes entre fascistes et communistes, de l’émergence des mouvements féministes. Et puis, à l’intérieur de la grande histoire, la petite, celle qui forcément nous importe le plus, l’évolution parallèle de Lila et de Lenu, cette dernière étant donc la narratrice, censée être le personnage secondaire, qui s’efface derrière l’amie vénérée et jalousée. Là où réside le talent d’Elena Ferrante, c’est justement de parvenir à nous faire croire que le livre parle de Lila, alors que personnellement, c’est Lenu, la plus discrètes des deux, la laborieuse qui ne se pense jamais à la hauteur, qui m’importe le plus.
Bref, j’attends désormais le 4 de pied ferme.
Bonne journée.
Edit: J’ai une nouvelle table basse (il y avait eu un petit accident de feutres sur l’autre) mais je me demande si c’était une bonne idée d’en choisir une vitrée, compte-tenu de ma capacité à m’en servir comme vide-poche. Et en même temps, même comme ça je l’aime bien, j’assume cette déco bordélique).
Lu les trois volumes d’affilée, donc pour moi ils n’ont fait qu’un (gros) livre. Je ne l’ai pas lâché. Comme tu le dis, j’ai aimé le tableau de Naples, les rapports sociaux, l’histoire des deux personnages, leur imbrication. Mon seul bémol, c’est que je n’ai pas ressenti d’empathie ni pour Lila, ni pour Lenu. Autrement dit, je n’étais pas en apnée. J’ajouterai que ce n’est pas un livre formaté pour le succès, tout simplement un bon livre qui mérite ce succès.
Je dois être l’exception qui confirme la règle, celle qui a vu Titanic après tout le monde, celle qui n’a toujours pas vu The Artist (même pas enlevé le cellophane autour du DVD), et donc celle qui n’avait pas réussi à lire Elena Ferrante. Je l’ai, je vais donc y revenir plusieurs fois avant de définitivement lâcher l’affaire, parce que, c’est sûr, j’ai dû louper un truc !
je te rassure, j’ai fini le premier sans problème, mais paradoxalement, le deuxième tome est dans ma liseuse depuis quasi 1 mois, et je n’ai pas plus que ça envie de le lire….
identique pour moi, lu le premier, bien sans plus ; les deux suivant dans ma liseuse mais je trouve toujours un autre livre à commencer…
Pareil, je n’arrive pas à franchir les 20 premières pages
J’adore faire comme tout le monde….mais pour le titanic je me suis rebellée : jamais vu
Du coup je me sens moins seule 🙂
J’ai découvert le roman quand tu en as parlé, et j’ai totalement adoré, il y a longtemps que je n’avais pas ressenti cela. Le tome 3 a été long à arriver, ayant lu les deux premiers ensemble
.
J’ai presque préfère le tome 3 Car au delà des 2 Filles dont on suit la vie, je trouve l’émancipation féminine et la maternité très bien rendues et l’Italie des années 60 est vraiment le personnage principal ! Vivement le 4 cet automne 😉
Et voilà une idée de livre….Pour plus tard, passage de concours oblige, c’est pas la même biographie. Sinon, ma tatie avait une table équivalente et j’adorais car elle customisait souvent en fonction des saisons et de ses balades, bois flottés et galets, ou collection de mini curcubitacées, Sa table basse racontait des histoires en fait !
Bonjour!
J’ai adore , dévore les trois tomes! Et j’ai trouvé le troisième plus abouti que le 2… L’écriture classique nous ramène aux films italiens des belles années… Vivement le dernier .
Belle découverte: les animaux de Christian Kiefer… Roman noir magnifiquement écrit.
Bonne journée, bonnes vacances!
Je suis’ en train de lire le T1, après les premières pages qui m’ont paru un peu longuettes je suis totalement immergée et passionnée par l’histoire ! Comme tant de monde ! Combien de tomes sont ils prévus ?
Bonne journée….
Il m’est arrivé un truc bizarre avec ce livre : je lisais le tome 1 avec l’impression d’être assez prise par l’histoire, et puis à 30 pages de la fin je l’ai oublié chez quelqu’un, j’ai donc dû faire une pose forcée ….. Et je ne l’ai jamais fini ! Peut être parce que comme Dominique je ne ressentai d’empathie pour aucun personnage. Je pensais que c’était une des forces du bouquin, oser d’écrire des filles pas forcément sympathiques, mais à bien y repenser aucun personnage n’appelle de sympathie, on les regarde se débattre sans réel intérêt. Pourtant effectivement le contexte napolitain est passionnant. Désolée pour ce poste bien long ….
ben non sois pas désolée, c’est cool au contraire de passer du temps à donner ton avis !
Empathie totale pour les personnages de mon côté…
Au départ, j’ai acheté le 1 er tome en poche je crois simplement pour la photo et le bandeau « Le livre que Daniel Pennac offre à ses amis » et j’ai A-DO-RÉ. Je l’ai offert, prêté…
J’ai acheté le 2 ème dès sa sortie en poche et il est encore dans ma P.A L.
Je suis prise d’une nouvelle crise de boulimie de lecture et je viens d’enchaîner 3 bouquins totalement différents (« Journal d’un homme heureux » Ph. Delerm, « Le cas Malaussène » D. Pennac et … « Sur les chemins noirs » S. Tesson).
Je commence « Le nouveau nom » et je louche sur Le 3ème (j’attends qu’il soit en poche l’an prochain…)
Geneviève, j’ai lu les trois en électronique. Si ça te tente…
Bonjour Dominique
si la proposition est ouverte moi ça me tente bien… (j’ai lu le 1)
merci
Geneviève, moi je me tâte pour Sur les chemins noirs.
J’ai découvert l’existence de S.Tesson dans une solderie avec son bouquin Berezina (où il raconte sa retraite de Russie en side-car) et j’avais adoré. Du coup, j’ai emprunté plusieurs livres de lui à la bibli dont L’Axe du loup et là, c’est la première fois que j’ai apprécié un livre (pour son style), mais où l’auteur m’est définitivement devenu antipathique. Je l’ai trouvé pédant, méprisant du début à la fin, du genre « moi je suis au dessus de la mêlée de mes contemporains », « ils ne comprennent rien », « je vous hais tous laissez moi être seul dans ma cabane en Sibérie »…
Du coup, j’hésite à lire Sur les chemins noirs, qui me faisait envie depuis que j’ai entendu sa promo sur France Inter.
Tu le conseilles?
Je le conseille absolument. J’ai mis entre les pages tellement de petits signets pour revenir sur des phrases, des paragraphes entiers que mon bouquin ressemble à un gros sandwich maintenant.
Il est très très bien écrit, je l’ai lu d’une traite.
Pas de pédanterie je trouve, il remet en question je crois sa façon de vivre très … extrème qui l’a mené là après un grave accident (au moment de la parution de Bérézina).
Je n’ai eu qu’une envie (et l’ambiance actuelle m’y invite aussi), reprendre un chemin un peu… décalé; faire « un pas de côté » comme il le dit.
Son point de vue de géographe (entre autres) est passionnant et … je crois qu’il faut que je m’arrête, je vais en faire des tonnes ! 😉
j’ai aimé « les chemins noirs » alors que je pensais m’ennuyer,
j’essaie d’aller au delà des réserves que peuvent m’inspirer la personnalité de l’auteur, pas toujours facile d’ailleurs…
PRODIGIEUX comme les 2 premiers et j attends le 4ème avec impatience. Je n’ai pas été déçue du tout. Je me freinais dans ma lecture pour faire durer le plaisir. J ai « vendu » les livres à mes fille et belle fille. La greffe n a pas pris sur ma fille pour le moment mais j’ai bon espoirje viens de laisser le tome 3 à ma bfille. J attends son avis. Sinon je les offres régulièrement à des amies… Comme le fait Pennac. Bonne lecture à toutes celles qui seront tentées
Quel plaisir de lire cette trilogie (en attendant le tome 4)
Cette amitié ( ou interdépendance) au long cours en Italie qui passe petit à petit à la modernité m’a ravie.
Si seulement je connaissais l’italien pour pouvoir lire le tome 4 🙂
Pareil
Je baragouine la langue mais là le vocabulaire est d’un niveau trop soutenu.
le livre que j’ai dévoré , moi c’est Eux sur la photo d’helen gestern.
Helen Gestern ,Une auteure à découvrir absolument. Son dernier Livre « l’odeur de la forêt » passé à la trappe de la rentrée littéraire ! Est un chef d’œuvre
Justement, je viens de finir le tome 1 et même si c’est bien écrit, j’ai trouvé ça un tout petit peu longuet, laborieux. La petite étincelle, la petite magie ne se sont pas produites.
Et puis je trouve Lila tellement antipathique que la fascination de Lenu m’agace un peu je crois…
lila évolue dans le 2 😉
Voilà qui est encourageant 🙂
Au bout de 100 pages du 1er Tome, lues sans y être vraiment, il m’est tombé des mains, et je l’ai laissé glissé sans émotion ni regret. Voilà je crois que c’est ça, aucune empathie pour les personnages, leur sort m’est donc devenu indifférent au fil des pages …
Tout pareil pour moi! Sur le Naples dans les années 50, de mon point de vue, le chef d’oeuvre, c’est « Le jour avant le bonheur » d’Erri de Luca.
Madame H, c’est tellement bizarre ce que peut contenir un livre sous sa couverture : on ne sait jamais ce qui nous attend. Par exemple, un livre de 600 pages qui commence par un groupe de jeunes communistes anglais en Afrique du Sud pendant la seconde guerre mondiale, qui se poursuit dans les années 50 à Londres. Vu comme cela, tu te dis que ça va être aussi bandant qu’un dimanche après-midi de novembre. Et puis tu attends tout le jour de pouvoir continuer ta lecture, ça relève du rendez-vous amoureux (que tu as, d’ailleurs, en grignotant des minutes clandestines dans la journée).
Donc, qui ne tente rien… C’est un « vieux » livre, paru en 1962. Le Carnet d’Or de Doris Lessing. Désolée, j’embête tout le monde avec cet auteur, dont j’avais lu quelques livres il y a 30 ans, et que je redécouvre actuellement.
moi aussi j’avais aimé « le carnet d’or » de Lessing
Ah mais zut, le carnet d’or aussi m’est tombé des mains !! Mais qu’est ce que j’ai (à part les mains moites je veux dire !!)
Je comprends très bien, Madame H. Ce n’est pas un livre facile, qui paraît austère et un peu bavard. Cependant… il y a un charme captivant que l’on retrouve chez tous les Lessing. Peut-être est-ce parce que j’ai lu précédemment des livres de Lessing plus abordables ? Moi-même je suis étonnée que ce sujet si barbant puisse me plaire !
Madame H, j’ai eu vraiment énormément de mal à rentrer dans le tome 1, je ne voyais pas où l’auteur voulait en venir, je trouvais ça long…et puis je me suis accrochée et en fait je trouve que le livre change de physionomie dans la 2ème partie du tome 1, lorsque Lila rencontre un dénommé Stefano… à partir de là je n’ai pas pu le lâcher et je dévore actuellement le tome 2 !
Je suis en train de le lire, je l’avais mis sur ma liste de Noël après que tu en ais parlé, et je dois dire que ma lecture est aussi laborieuse que son style. Je m’y ennuie.
J’ai offert l’Amie Prodigieuse à ma meilleure amie quand elle est venue me voir en août et je l’ai lu en vitesse, j’ai accroché tout de suite, parce qu’effectivement je me suis promenée dans Naples avec Lila et Lenu et j’ai été assez vite fascinée par l’amitié trouble qui les lie. Mon amie a adoré également et n’a même pas attendu que le 2ème tome sorte en poche. Je viens de dévorer le 2ème tome.
J’attends donc le 3ème en poche avec beaucoup d’impatience (j’achète beaucoup trop de livre, donc j’essaie de me donner une règle, celle de ne les acheter qu’en poche).
Je viens de terminer « L’origine de la violence » de Fabrice Humbert qui m’a intensément marqué.
Bonne journée
j’aimerais tellement m’en tenir à cette règle mais je peux jamais attendre 🙂 mais ensuite je les donne aux copines, donc je me dis que ça crée un circuit 🙂
Je l’ai vraiment bien aimé celui là, je le trouve abouti dans cette mise en scène de deux personnes non « aimables » au premier abord. Et ce qu’il dit de la maternité est si vrai et si dur, j’ai vraiment accroché. C’est amusant les commentaires si partagés sous cet article.
J’ai dévoré les deux premiers tomes, pour les mêmes raisons que toi : Naples, l’Italie, cette amitié… bref, je suis dans la partie laborieuse du troisième et comme le temps manque, je n’avance pas. Mais ce week-end, j’ai vu le quatrième tome dans le rayon italien de la FNAC. Faut que je lise vite le troisième pour m’y mettre au 4ème dans sa langue originale 🙂
Les premières pages doivent être un point faible chez Elena Ferrante, parce que je n’ai pas vraiment accroché dès le 1er tome… mais ça me donne envie de m’y replonger. D’autant que j’ai écouté Guillaume Gallienne en lire des extraits samedi soir sur France Inter… et là aussi, ça m’a donné envie de retenter…
Hahaha! En ce qui me concerne, Guillaume Gallienne pourrait me lire le botin, j’aurais envie de le lire aussi! Je suis amoureuse je crois… 😉
J’ai aimé le premier…adoré le deuxième et j’ai hâte de lire le troisième!! Des l’ouverture du livre j’étais à Naples !! Quant à Lila et Lenu j’ai de l’empathie parfois pour l’une parfois pour l’autre…difficile en toit cas de lâcher le livre avant la fin…
Ah les filles, j’ai un avantage sur vous, je lis en italien… Le tome 4 (oui, quatre !) est sorti en 2014… Mais je ne dirai rien
han la chance ! en plus j’imagine que le style original doit être encore plus agréable !
C’est sûr, la langue originale a toujours plus de sel.
Si je peux me permettre un conseil de lecture pour celles qui aiment la littérature italienne, et Naples et particulier, il faut absolument lire les enquêtes du commissaire Ricciardi ! Cela se déroule à Naples dans les années Trente, avec en toile de fond la montée du fascisme. La ville est un véritable personnage des
romans, le commissaire est un être à part, en ceci qu’il a la faculté (la malédiction ?) de voir les derniers instants des personnes mortes de manière violente et d’entendre leurs ultimes pensées…
Pareil… j’ai la chance de le lire en italien… et je reconnais que je ne suis pas sûre que cela m’aurait autant plu en français… bonne journée
J’ai tenté d’attaquer le 1e tome cet été, mais n’ai pas résisté à l’ennui et l’ai laissé de côté.
Ce week-end, j’ai justement entendu « ça peut pas faire de mal », l’émission de Guillaume Gallienne, qui en a lu des extraits, et du coup, ça m’a donné envie de m’y replonger….
oui il le lisait très bien ! (as usual)
J’ai acheté le premier tome il y a des mois (ou plus ?), dès qu’il est paru en poche en fait, et… il prend la poussière sur une étagère ! J’attends le bon moment. 🙂
Je suis comme certaines d’entre vous, j’ai commencé le tome 1 mais pour l’instant, je n’ai pas vraiment accroché à tel point que je l’ai délaissé. Je vais tenter une reprise, voir si j’arrive à rentrer dedans.
Très jolie, cette nouvelle table. Attention, ne pas s’asseoir sur le plateau en verre !!! Mon cher et tendre l’a fait y’a quelques années chez ses parents alors que pendant toute son adolescence, il avait interdiction formelle de le faire. Il s’est assis avec notre fille dans les bras (alors qu’elle avait 18 mois, il me semble) sur un coin et le plateau a éclaté, répandant des bouts de verre un peu partout autour… Personne n’a été blessé mais on a eu peur et monsieur s’est trouvé un peu con…
Idem chez nous, table basse explosée : j’ai glissé ( ça m’apprendra à marcher en talons sur du parquet) et je suis tombée sur le coude sur le plateau , eh bien ça a suffi …
Dangereux ces bestiaux !
RIen à voir avec le livre mais plutôt avec la table basse.
J’aime ce bordel, cette vie, au moins chez toi tout est normal.
J’adore la déco mais à voir des images trop parfaite, des photos où la personne à passer 4h à placer son objet pour qu’il soit « awesome ! » me gonfle un peu.
Je préfère le naturel, la vie de famille et le joyeux bordel qu’il peut y avoir de temps en temps.
Oh que oui !
Je suis en plein dans le tome 2… Cette histoire me fait penser à ma mère… c’est peut-être pour cette raison que je suis en totale empathie avec Lenu. J’espère que mon amoureux m’offrira le tome 3 pour la Saint Valentin…
Caroline, pour le bordel, je ruse. D’une, je ne classe pas les papiers, mais je les mets en un tas bien propre dans leur casier. Ensuite, j’ai mon tiroir à trésors, qui, pour mon époux psychorigide du rangement, est le diable. De tout : des papiers d’emballage que je trouve beaux, des boîtes vides en carton, des trucs dorés que je peux pas jeter (j’ai un goût immodéré pour le doré comme si que c’était des trésors), un couteau à beurre à manche en ivoire, des billes d’agate, un mini livre à couverture en cuir (doré), des clefs anonymes mais on sait jamais, etc…
j’adore, je garde de jolies papiers aussi et le doré huuummmm ! le graal ! Mais souvent je fais le tri.
Ce n’est plus un tiroir, c’est un nid de pie !
Ha ha ha ! Bravo Suzie ! Ce doit être également le jugement de mon mari !
J’adore ta nouvelle table basse !!! Les plateaux en verre c’est top !!!
J’ai beaucoup aimé l’amie prodigieuse que j’ai lu cet été. Ce livre m’a replongé dans mes souvenirs d’école dans les années 50, dans les quartiers populaires. J’ai hâte de lire les 2 autres tomes.
Le 2 ème est sorti en poche « Le nouveau nom » et le 3ème en grand format…
J’ai dévoré les 3 et je pleure de ne pas savoir lire l’italien, moi aussi….quant à celles qui attendent la sortie en poche, je n’ai qu’un mot à dire : La BIBLIOTHEQUE de votre quartier est votre meilleure amie 😀
Beaucoup, beaucoup de livres à lire en attendant la sortie en poche. Et puis, je suis une lectrice qui relit beaucoup alors j’aime « avoir » mes livres… Un gros défaut chez moi…
J’ai également ADORE ce récit dès le premier tome et suis maintenant au troisième. J’aime justement le côté obscur de l’amitié, des deux personnages, la noirceur de Lila, l’ambiance, le rendu de Naples, comment échapper de son enfance, de son milieu social, comment comprendre le monde lorsqu’on est une femme née pauvre. Comme dit l’éditrice Annie Meadows: « Ne pas avoir lu Eleana Ferrante, c’est comme ne pas avoir lu Flaubert en 1865 ». Bref, je n’avais pas ressenti un tel soulèvement, un tel enthousisame pour un/des livre(s) depuis des années.
Voilà un commentaire avec lequel je suis 100/100 d’accord .j’ai dévoré les trois livres et attends le quatrième avec impatience ,je dois avouer ( peut être mon caractère entier 😉 ) que je suis surprise par les commentaires négatifs .
J’ai lu les deux premiers tomes l’été dernier, d’un trait ou presque, sans respirer. Sans empathie, c’est vrai, pour les personnages mais fascinée par ce récit dense, contenu, dans cette Italie des années 50. C’est le propre de la littérature de nous emporter (ou pas) dans son imaginaire… Après, c’est une question de style, de couleurs, de composition… un peu comme la peinture en somme…
Les tomes 2 et 3 sont sur ma table de nuit.
Je viens de finir péniblement ‘Soufi mon amour’, sur les conseils d’une amie. Je me suis obligée à le finir pour pouvoir en parler avec elle… mais pas du tout accroché. Alors que j’avais bien aimé ‘la bâtarde d’Istanbul’, du même auteur.
Je viens de me plonger dans ‘Réparer les vivants’ après avoir beaucoup tourné autour, par peur du sujet. Je suis déjà happée.
Justement, j’ai entendu des retours pas très positifs de ce roman. Et mouton comme je suis, le lire ne m’intéressait plus que çà ! Mouuuuton !!!
J’ai adoré aussi, j’avais pré commandé le tome 3 pour l’avoir très vite et je l’ai dévoré un peu plus lentement que le 1 et le 2 mais qd même. Du coup je me suis acheté Les jours de mon abandon, que j’ai commencé. C’est très différent, une femme qui parle de l’abandon de son mari, mais on retrouve son écriture et l’Italie. Je ne l’ai pas encore fini mais il est bien prenant aussi (pour celles qui sont en manque d’ici la sortie du tome 4).
J’ai eu du mal avec « Les jours de mon abandon »…
Je l’avais acheté en attendant la sortie poche du 2ème.
C’est sans doute parce que j’ai du mal avec l’abandon.
J’aime beaucoup cette « saga » meme si parfois l’écriture est un peu maladroite pour certains passages. J’ai aussi eu du mal à démarrer le tome 3 mais passé les 50 premières pages, je l’ai dévoré. L’histoire est unique, et les personnages aussi. La vision de l’amitié est excellente. Bref, pour une fois que j’adhère à un best seller…
J’ai l’impression d’etre un peu a la bourre! Je viens de finir le 1er… mais j’ai deja le tome 2:)
Mais entre temps j’ai commence Vernon Subutex (oui j’ai tjs un wagon ou 2 de retard:)
je mets mon grain de sel : pas lu Ferrante, trop vu partout. Par contre, si vous aimez l’Italie, les histoires d’amitié et les romans qui emportent, je vous conseille « d’acier » de Sylvie avallone, en poche. Son 2eme roman est paru en poche aussi, pas lu mais ça me tente. et si vous aimez bcp, bcp l’Italie et que vous intéressez à son histoire contemporaine « nos meilleures années » en DVD. a l’origine une mini serie de là télé, en France sortie au ciné en 2 films, l’histoire de 2 frères l’1 policier l’autre psychiatre et toute l’histoire de l’Italie des années 60 à 2000. Hyperprenant, j’adore. Et là dedans, y’a de quoi apprendre question scénario !!
Nos meilleures années, quel chef-d’œuvre!!
Je vais le rerereregarder tiens!!!
Ah, « Nos meilleures années », j’avais vraiment adoré… (et pleuré comme une madeleine à plusieurs moments).
Accessoirement, les acteurs qui jouent les 2 frères se laissent vraiment bien regarder 🙂
Pour moi ces livres (que j’ai lus en Anglais, donc j’ai fini les 4) sont mes préférés des 5 dernières années au moins. Je n’ai jamais rien lû qui montre aussi bien la façon dont la grand histoire et notre propre histoire partagent, à notre échelle, la même importance. Et puis je trouve Ferrante tellement vraie dans ses emotions face à l’amitié, à l’amour et surtout la maternité.
Le tome 3 est celui que j’ai préféré, peut-être parce que Lenu et Lila y ont mon age, mais auss parce que l’Italie des années 60 est un background fascinant.
Bonjour !
De mon côté, j’ai lu le premier tome. Si je dois admettre que le livre est bien écrit, bien documentés, instructifs sur le contexte historique, les mentalités, la position des femmes, les visions des hommes baignant dans la violence…. et bien j’ai été déçue par le côté trop passif de Lenu. On a souvent l’impression qu’elle vis sa vie par procuration, au travers de lila tandis qu’elle n’a que peu de personnalité. Peut être se révèle t’elle dans la suite, mais sur ce tome, j’aurais bien aimé un peu plus de ‘profondeur émotionnelle » au personnage.
Je me suis mis la suite au programme, mais pour le moment je suis sur du Yasmina Khadra, un tout autre contexte :p
Bonne journée !
Petit message peut être un peu hors sujet , j’espère que tu ne m’en voudras pas ! Je vois dans certains commentaires « l’angoisse » d’être en retard dans la lecture de certains livre ou best sellers… bah justement ce qui est bien avec les bouquins c’est qu’on est jamais en retard! y a pas de wagon à rattraper, on peut les lire à tout moment de sa vie, en fonction de ses envies, de son moral, à sa vitesse… c’est bien pour cela qu’on peut lire des classiques de Zola sans que celui-ci soit has been ( j’adore Zola oui!), relire du Zweig… ou ne pas en lire, lire l’intégralité de Maxime Chattam ( que j’adoreeeee) et passer à côté du best Seller 2016… pour le lire en 2018 🙂
Bref pour en revenir à ton sujet, peut être que je vais le lire ou pas… en tout cas tu le défends bien! pourquoi pas dans mes prochains achats livres:)
désolé pour la digression !
Maud
Tu es bien dans le sujet je trouve ! Il est bien question de plaisir de lire:
Lire si on veut, ce que l’on veut et quand on veut ! 🙂
J’ai dévoré le tome 1 et je viens de commander le tome 2: accro je suis 😉
Ca donne encore envie de le lire…Va quand même falloir commencer par le tome 1 !