Alors on est rentrés. Et je vous confirme que je préfère grandement le décalage horaire dans l’autre sens. Parce que là, rien n’est facile, ni l’endormissement, ni le réveil. Peut-être aussi est-ce simplement la fin des vacances qui rend tout plus douloureux, allez savoir. On est rentrés, donc, après cette dernière étape à Orlando, que je redoutais un peu, compte-tenu de mon aversion sévère pour tout ce qui ressemble à un parc d’attraction. Je n’aime ni l’atmosphère factice de ces lieux, ni la foule qui se presse, ni les hurlements musicaux mêlés aux odeurs de graillon. Sans parler évidemment de ma peur panique des manèges et autres attractions. On m’avait promis qu’Universal Studio à Orlando me ferait changer d’avis. Je suis au regret de vous annoncer que pas vraiment. Certes, les décors de l’espace Harry Potter sont fous. Et voir les yeux grands ouverts de Rose, en pleine période JK Rowlings m’a procuré un plaisir par procuration indéniable. Poudlard et le Pré aux lards sont reproduits quasi à l’identique et les rues de Londres et son chemin de traverse sont aussi criants de réalisme.
Mais après avoir pénétré dans le fameux Poudlard et m’être émerveillée devant les tableaux qui parlent et les hologrammes de Ron, Hermione et Harry, je me suis dégonflée comme une baudruche au moment de me sangler sur les sièges de la première attraction, un truc en 3D qui, prévenaient les panneaux, étaient « dramatically acrobatic ».
« I changed my mind, can I go out ? », ai-je lamentablement demandé à l’un des gars du personnel, qui, manifestement habitué, m’a fait sortir immédiatement, sous l’oeil médusé de mes enfants à qui j’avais promis d’essayer. Je me suis retrouvée seule au milieu de la foule, à moitié en larmes, de peur de ce à quoi j’avais échappé et de rage contre moi même, d’être à ce point trouillarde. Je n’ai finalement pas regretté mon abandon, Rose s’étant ruée sur moi après en criant qu’heureusement que je n’y étais pas allée, « tu aurais été morte de peur ». Morte tout court si ça se trouve. Je reste convaincue que mon coeur pourrait vraiment lâcher dans ces engins de torture, conviction que les messages d’alerte qui pullulent sur chaque manège (principe de précaution oblige) n’ont cessé de renforcer. A part « pregnant womens » toutes les contre indications semblaient avoir été écrites pour moi.
Bref, j’ai passé la journée à marcher d’un manège à l’autre et à attendre des plombes que la troupe ressorte d’un truc conçu pour te retourner les intestins.
Le lendemain j’ai à nouveau cédé et me suis retrouvée à Aquatica, une sorte d’énorme Aqualand, aka des dizaines de piscines pleines de pipi et de verrues (j’ai une vision très positive de ces endroits). A part la rivière chaude sur laquelle on se promène échouée sur une bouée, je n’en ai pas vu grand chose. Sauf ce toboggan, que toute la famille avait emprunté une dizaine de fois et dont ils m’ont assurée que c’était à ma portée. Me voilà donc prête à enfourcher une double bouée, rose devant, moi derrière, convaincue que ça ne bougerait pas trop.
Résultat: je n’avais pas beuglé comme ça depuis mon accouchement. Une sorte de cri rauque et primal dont j’ignorais même qu’il pouvait sortir de mon corps. En fait de toboggan, c’était une espèce de grand huit dans le noir, que l’on dévale à 200 km/h (au moins), au point de ne plus savoir où est le bas ni le haut. Avec une arrivée fracassante dans une piscine et un garde chiourne qui ne te laisse même pas le temps de reprendre tes esprits avant de t’aboyer dessus pour que tu sortes de l’eau. Mes grands et mon mari m’attendaient à l’arrivée, remplis d’espoir: « alors ? c’était bien hein ? » Tout en rangeant mes seins qui avaient, vainement, tenté d’échapper à cette tentative d’assassinat, je leur ai lancé le regard le plus noir que j’ai en réserve : « j’ai dé-tes-té. Plus jamais ». J’ai ensuite titubé jusqu’à la première chaise longue et n’en ai plus bougé jusqu’au soir, contrôlant discrètement mon pouls, l’air de rien.
Bref, je n’ai pas aimé Orlando, mais comme le reste de ma famille a adoré, ces deux jours ont clos le séjour en beauté.
Quant au retour en avion, je l’ai fait sous anxiolytiques, ce qui ne m’a pas empêchée d’être tendue comme un string en redoutant les turbulences hyper fréquentes dans ce sens. Vive les benzodiazépines.
Quelque chose me dit que mon quelqu’un est loin d’en avoir fini avec moi.
Voilà, ces 14 jours américains furent merveilleux de bout en bout. Une sorte de trêve familiale, à peine troublée par quelques engueulades mineures (je vous rassure, deux heures à peine après être rentrés c’était Guantanamo à la maison). Je vous mets ci-dessous notre itinéraire précis avec les hôtels, au cas où certains d’entre vous souhaiteraient un jour y aller. Je vous rappelle que nous sommes partis avec Comptoir des voyages, qui nous avait concocté un séjour franchement parfait. Si j’ai deux conseils à donner ce sont ceux là:
– Prévoir un budget conséquent une fois sur place, la vie en Floride est chère. Nourriture, boissons, parcs d’attraction, plages (oui beaucoup sont payantes), tout est vraiment bien plus onéreux qu’en France.
– Avoir absolument un GPS dans son véhicule. Les panneaux d’indication sont en option aux Etats-Unis et franchement sans GPS on serait encore quelque part sur un échangeur aux alentours de Miami.
Etape 1 : Miami
The Gates Hôtel. Le plus chic de nos hôtels, idéalement placé à quelques dizaines de mètres de la plage. Chambres calmes et spacieuses, piscine hyper chaude, design très chouette. Le moins: pas de petit dèj inclus. Ceci étant dit le resto de l’hôtel en proposait des délicieux (mais chers).
Etape 2 : Key West
The Inn at Key west. Hôtel type motel, à deux kilomètres du centre de Key West. Principal intérêt: la piscine et le jardin, paradisiaques. Le moins: des chambres assez vieillottes qui sentaient un peu l’humidité. Mais honnêtement le jardin tabasse tellement qu’on s’en fiche un peu des chambres.
Etape 3 : Islamorada
The Chesapeake Resort. Probablement l’hôtel que j’ai préféré, parce que nous avions une petite maison quasiment dans la mer. L’ensemble est assez suranné, ambiance « club » mais à l’américaine, donc dépaysant. La vue sur le golfe du Mexique est dingue, le lever du soleil vu depuis notre lit, magique et il y régnait un calme incroyable. On y serait bien restés une semaine.
Etape 4 : Naples
The Ramada Inn. Encore un chouette endroit, un motel de luxe, je dirais, avec une piscine très agréable et des chambres très vastes distribuées par des coursives. Un peu à l’écart du centre de Naples, mais à 15 minutes à pied de la plage. A noter: le resto de l’hôtel était hyper abordable et délicieux.
Etape 5 : Orlando
The Parc Corniche. Un grand complexe conçu pour être le plus proche des parcs. Petits immeubles de trois étages un peu défraichis, appartements assez vastes et bien conçus néanmoins. Piscine assez petite et pas super agréable. Bref, un endroit qui valait essentiellement pour sa situation idéale.
Voilà, c’est à peu près tout, certaines d’entre vous m’ont demandé des prix mais honnêtement après les quelques amabilités laissées sur mon dernier billet, je n’ai pas trop envie de tendre le bâton en balançant des chiffres qu’on me renverrait dans la figure. Que celles qui sont intéressées m’envoient un mail sur le sujet, je leur répondrai. Mais bien sûr, voyager à 5 aux Etats-Unis représente un sacré investissement. J’ajouterais que ça revient sans doute moins cher de s’occuper soi même des réservations et Cie, mais c’est une question de temps, au moment où j’ai décidé de réserver ce voyage j’étais en pleine écriture de scénario (j’ai travaillé depuis quelques mois sur la série Clem et c’était intense) et je ne pouvais pas passer des heures à comparer les vols et les hôtels.
Je vous laisse avec quelques photos histoire de remuer le couteau dans ma plaie du retour…
Welcome back!!
quel merveilleux voyage
il me fait bien envie
mais je zapperais Orlando, pas grave je n’ai plus d’enfants à charge !
j’ai visité le site de comptoir du voyage, ça a l’air super
ce sera peut être l’ouest américain avant la floride
et pour le printemps prochain maintenant
et tu sais par expérience pas plus cher de passer par une agence que de faire toutes les réservations soit même
sans compter qu’en cas de problème tu as un interlocuteur
merci de me faire rêver
Quelle parenthèse magnifique !
Quel que soit le sens et le nombre d’heures, je trouve que c’est le décalage horaire au retour qui est toujours le plus dur à gérer – je n’ai jamais aucune motivation dans ce cas-là. Les 12 h de décalage à l’aller vers la Nouvelle-Zélande passent crème alors que la mini heure au retour d’Angleterre me paraît affreuse.
Mon grand m’avait trainée dans des manèges à sensation à Tivoli. Je crois que c’est là que j’ai enfin rentabilisé la sophro de l’accouchement. J’ai passé mon temps les yeux fermés concentrée sur ma fameuse plage néo-zélandaise en décidant que tout le reste n’était que pure invention. Quand le machin te projette au sol, je ne dirais pas que je n’ai pas eu l’impression de mourir. Mais au moins la chute en question l’aurait été sur une plage.
Bon retour à la maison ! Ces quelques jours vont être de merveilleux souvenirs dans lesquels plonger cet été – que ce soit en compagnie du dauphin croisé ou des palmiers qui se balancent négligemment.
Merci encore Caro we nous avoir embarqués dans vos bagages. C’était authentique, beau, tendre et drôle – et pas nombriliste pour un sou.
Dis, je suis curieuse Daphné: c’est laquelle ta fameuse plage Néo-Zélandaise qui t’apporte tellement de zen?
Personnellement j’ai petit faible pour Muriwai Beach, mais surtout pour Maori Bay just à côté, avec son sable noir pourssière de fée magique!
Aaaah, Muriwai beach – rien que la route pour y aller est d’une beauté à couper le souffle. Et flûte, on s’est contentés de pousser des petits cris body board à la main en sautant dans les vagues. Maintenant je regrette de ne pas avoir descendu la route jusqu’à Maori bay.
Franchement Zéphine, n’importe quelle plage néo-zélandaise conviendrait pour s’abstraire. Mais c’est Cheltenham beach que je visualise le plus facilement. Ce n’est sans doute pas la plus belle mais on a fait un échange de maison juste à côté.
Le chemin dans mon palais mental est très simple : je ferme le portillon, tourne dans les escalier, descend la rue et passe sous les pohutuawas, enlève les sandales. Ca y est, je suis sur la plage, juste en face de Rangitoto. Je m’avance dans l’eau. Les gens se mettent à hurler, le sol se dérobe sous mes pieds. Ben oui, à un moment donné, tu finis quand même par remarquer que tu es ( cocher la csase ):
a) dans un manège
b) en train d’accoucher
3) en pleine réu compta
Warf! J’adore ta description de la visualisation et sa chute…
merci de me parler de Tivoli…..peut-être bien que je ne monterai dans aucun manège alors ! ma dernière fois remonte à novembre un genre de chenille qui part dans tous les sens….et j’ai cru y laisser ma peau…mon coeur et ma voix !!! donc …
Aïe, je vois que mon commentaire est bourré de coquilles – ce correcteur de poche est décidément farceur ( à moins que des lunettes ne deviennent vraiment indispensables ).
Mais si Bérengère, Tivoli a aussi des attractions à l’ancienne – aaah, le petit train en bois dont les lames craquent sous notre passage ! Et les nacelles qui offrent une vue incroyable sur la ville. Je ne suis carrément pas branchée parc d’attraction mais celui-là est très particulier et a gardé tout son charme d’origine.
Bon courage pour le retour et le jetlag !! (et pour te remettre de tes émotions Orlandiennes !). Les retours en France sont toujours un peu durs après des vacances à l’étranger mais quand en plus, on est crevés, c’est un mauvais moment à passer… Le prix des vacances 😉
Merci pour les photos qui nous font voyager par procuration depuis la banlieue parisienne 🙂
Ah, enfin ! Tu m’as manqué. Cela fait bizarre de n’avoir pas son petit billet tous les jours de la semaine, ou presque. Merci pour ce récit, pour le plaisir que vous avez tous eu avec ce voyage, et tu ne fais pas l’impasse sur les côtés moins glamour ! Un régal.
Par contre, tu as fait une très belle photo d’un datura (la plante qui a des fleurs blanches en cornet) : c’est la plante la plus dangereuse qui soit ! Si tu absorbes un bout de feuille, tu pars direct pour un voyage hallucinatoire ou pour un voyage définitif… bon, c’est aussi un remède contre les belles-mères, mais là c’est une autre histoire !
Bienvenue parmi nous, les élections, le froid, le vent, enfin la vie ordinaire, quoi…
Ha ha, à peine ton commentaire lu, je me suis précipitée pour revoir la photo dudit datura (on sait jamais, ça peut servir…) 😉
Ben voilà. Les belles-mères n’ont qu’à bien se tenir ! En fait, c’est ma mère à qui l’on avait offert un datura (qui ? mystère). Elle le regardait avec méfiance, comme s’il allait lui sauter dessus. Elle ne voulait pas que je l’approche à moins d’un mètre (j’avais dans les 40 ans à l’époque…).
Je crois que finalement elle l’a euthanasié.
Han mais c’est fou, on a halluciné devant cette plante (plantée devant une maison) mais je me doutais pas une seconde que c’était un datura (je connaissais la dangerosité du datura mais pas son apparence ). Comme quoi, se méfier, toujours, des jolies fleurs 🙂
Une jolie fleur dans une peau de vache,
Une jolie vache déguisée en fleur…
Comme je te comprends pour Orlando. Idem pour moi :: manèges, bruit, foule = tout ce que je déteste…
Bon retour et bonne rentrée !
Je suis comme toi, sauf qu’encore plus méfiante: mes deux ados auront beau lâcher négligemment que « mais si, celui-là tu peux le faire sans problème » c’est définitivement non et pour toujours… je n’aime pas du tout la sensation de mon coeur qui s’envole ou de mes intestins qui se contractent dans l’attente de l’inévitable chute dans le vide (franchement toutes les attractions c’est un peu ça)…
Merci pour toutes ces images et bon retour dans la vraie vie: les nouvelles séries sorties pendant que vous n’étiez pas là, les professions de foi des candidats (ah, ah, ah) et surtout bon courage pour la reprise des cours et de l’école aux loulous.
Pour ce qui est de la peur primale des grands manèges, ça n’a rien à voir (mais alors rien) avec le courage. Oublie ça définitivement. C’est comme les films d’horreur, on aime ou on aime pas. Et pour moi, je n’aime pas. Point barre. Et j’assume de préférer un film à la photo esthétique avec un scénar bien ficelé, qui peut être haletant ou pas mais qui n’ira pas chercher en moi tout ce que je n’aime pas. J’assume aussi préférer visiter un musée à avoir des hauts le cœur dans un manège (perso, j’ai fait arrêter un manège aux USA parce que j’avais envie de vomir sur mes voisins). Et j’admets qu’on aime ça, je demande juste qu’on respecte aussi mes préférences. Et on peut aimer les musées ET les grands huits, bref, à chacun ses plaisirs 🙂
Welcome back !
C’est moi ça ! Je kiffe le musée et le grand huit 😉
Bonne reprise, je comprends que çà soit assez dur de reprendre le cours de la vie après une parenthèse aussi merveilleuse !
bon retour Caro, aaaah les maneges ! je fais que les plus faciles ! mon maximum c’est le train de la mine à Disney, sinon le reste je laisse à mes (grands enfants) tous les loopings, les trucs avec la tête à l’envers beuurkk, je profite pas, mais les petits manèges faciles j’aime bien ! bon courage pour le decallage horaire, aie dans ce sens ça fait mal , je suis rentrée d’un circuit à Cuba il y a un mois : très beau pays mais le jetlag ouille ouille ouille ! 🙂
Bonne reprise et merci de nous faire voyager par proc’… Avec l’âge je deviens de plus en plus trouillarde, les manèges, le ski, plus possible, et je ne suis plus bien sûre de tenter la traversée de l’Atlantique, donc voilà, bravo !
Ah ben voilà, prête pour la côte ouest maintenant !!
Coucou Caro
J ai manqué le premier épisode de ton récit (mais que fait la police !!!!) mais je me suis déjà bien régalée à lire celui-ci, en grande fan des attractions je compatis avec ton mari et tes enfants
Par contre je ai du mal à comprendre ce qu on peut te reprocher (laisse causer les jaloux comme dirait Étienne) personne je ne suis pas très fan des récits de voyage de mes blogueuses chéries, ayant moi même peu le occasion de voyager mais tu as un art de raconter tes joies et tes mésaventures qui me mettent en empathie quelque soit le sujet :je dois être un peu fan
Sinon dans le programme TV du ouest France interview du grand Fabrice Luchini qui évoque Ta série et ses comédiens en termes élogieux je suis fière pour toi (,quand je te dis que je suis fan)
Belle journée Caro et à toutes tes groupies
Bonjour Caro,
Je suis une lectrice assidue qui ne poste que rarement.
Je ne manque aucun post qu’il soit heureux ou triste, sérieux ou même qu’il parle de politique ;o)
Et quand il est tellement facile d’être jaloux, moi je préfère me réjouir du bonheur des autres.
Alors merci pour ce récit de voyage, pour ces belles photos qui m’ont fait voyager et donné envie d’emmener un jour les miens dans ces régions là …. Et j’adoooooooore les parcs d’attractions et les manèges à sensations !
Et malgré tout, bon retour à paris dans le train-train quotidien 🙂
Bonne journée
Alors là pour le coup, tu ne me fais PAS DU TOUT rêver!
J’ai également une sainte horreur des parcs d’attractions, et la seule fois où j’ai accepté de grimper dans un grand 8, j’ai fermé les yeux du début à la fin.
Je me rappelle du parc d’attractions Universal Studio de LA lors de mon séjour au « far west ».
Ce qui m’avait le plus choquée c’était les « bidons » de boissons chimiques que les américains avalaient à longueur de journée.
D’ailleurs, on avait le choix entre se nourrir « à la carte » ou prendre un forfait « all inclusive » qui nous permettait de manger et boire à volonté. Et du coup, ils étaient pratiquement tous avec quelque chose dans la bouche.
ah mais je t’avoue que le sujet de la bouffe mériterait un billet ! j’ai été limite écoeurée en fait au terme de ce séjour, par la bouffe, par ces bidons de soda qu’ils s’enfilent en effet à longueur de temps, avec un système de « refill » qui fait qu’une fois que t’as acheté le bidon, tu paies presque plus le remplissage. Je n’avais jamais vu autant d’enfants en surpoids (et je dis surpoids mais on est clairement sur de l’obésité chez des petits de 3 ou 4 ans), ni autant de personnes en surpoids en général. Ce n’est pas une critique ou quoi, ça avait un côté très décomplexant, parce que clairement ce surpoids semble être beaucoup mieux vécu ou en tous cas beaucoup moins « caché » que chez nous, avec des tenues hyper moulantes, etc. Mais quand même, au bout d’un moment, on se dit que ça dénote d’un problème, ce besoin de se remplir toute la journée.
Le coté gratuit-donc-on-profite…
Mais c’est vrai qu’ils ont un rapport à la nourriture/repas différent.
En tout cas les assiettes qui nous servaient dans les restaurants étaient gargantuesques. Jamais pu en terminer une seule!
C’est d’ailleurs là qu’on s’est rendus compte que dans notre périple on ne côtoyait pas ou peu « l’américain moyen ».
Difficile en 15 jours d’apprécier toutes les facettes d’un pays (ou d’une région en l’occurence).
Et pour redorer leur image : chez eux les toilettes sont toujours impeccables 🙂
ah ça c’est sûr ! et encore une fois, ça n’est pas une critique, juste le constat qu’en effet on a pas tout à fait le même sens des proportions et la même conception du « repas » 🙂
Non, ça n’est pas une critique 🙂
Caro, je vais te faire livrer un carton de pincettes, je crois que tu vas en utiliser beaucoup désormais 😉
ah ah ah ! (j’avoue)
Tout est plus grand, aux US, c’est vrai que la nourriture/les boissons feraient un sujet de billet à eux seuls. A ce stade c’est évidemment un enjeu de santé public, mais perso, ce qui me plait énormément aux US, c’est qu’il y a moins de ségrégation anti gros comme en Europe, où pour trouver un emploi quand tu fais plus qu’un 46 c’est pas évident (et que t’as plus de 40 ans d’ailleurs…). Les serveuses obèses sont légions aux US, trouvez moi un restau qui ferait de même en France ? Idem pour les animateurs télés etc…
Les US sont un pays fascinant, mon meilleur voyage là bas reste celui d’il y a une vingtaine d’années : mon mec & moi s’y sommes mariés puis on a passé 5 semaines en roadtrip sur le sud ouest : de très bons souvenirs ! (le meilleur : mon fils qui a pointé le bout de son nez 8 mois plus tard )
Bon courage pour l’atterrissage !
je suis d’accord avec cette analyse, tu ne te sens pas du tout regardée pour ton poids là bas. Je n’arrive en revanche pas à savoir si c’est parce qu’il y a vraiment une autre conception du corps ou si cette acceptation vient essentiellement du fait que les personnes en surpoids y sont plus représentées.
@ mimi
Exact.
Je me rappelle un trajet qu’on avait fait en avion sur une petite ligne intérieure. L’hôtesse ne correspondait pas – du tout – aux critères des compagnies internationales!
Caro, les deux choses sont liées, non? Si on arrêtait de « cacher », « cloisonner » (de rejeter?), en France , on s’en porterait bien mieux avec le vivre ensemble, non? c’est valable pour les gros, les handicapés, les vieux, etc…
Je me rappelle d’une école maternelle, qui faisait cantine commune avec des sourds muets et une maison de retraite. Une initiative simple, intelligente, formatrice qui faisait le bonheur de tous !
Ben, quand tu arrives là bas, oui ,t’es soufflée par la quantité de bouffe servie dans les restaus…. Et là taille des pots de yaourt ! !! Tu ne finis jamais ton assiette. ….Et puis au bout de quelques mois, tu t’enfiles la totalité de ce qu’on te sert, tu manges des ice creams alors que tu n’aimais pas ca..Et t’as pris 10 kilos s’en vraiment t’en rendre compte …..
Pour l’épidémie d’obésité, merci les lobbies de la food industry. …Les enfants en sont les premières victimes. …
Et les mexicains, les irlandais sont autant menacés ….
Quel bonheur de te lire !!!! Merci de nous faire partager tout ça !!!!! Je te souhaite beaucoup de force pour reprendre le train-train de la vie et les épreuves à venir . Tu as fait provision de magnifiques souvenirs qui t’y aideront.
Je ne peux pas comprendre que l’on ne puisse pas se réjouir du bonheur des autres……Il y a tant de peines et de chagrin à vivre que tout les moments de bonheur sont bons à prendre…
Merci Caro pour ces chouettes photos. Bon courage pour ce retour en France et cette rentrée, même si de mon côté je ne peux m’empêcher à la fin de la semaine…
Bon retour Caro !
Tout pareil pour les manèges.
Un jour, à la Foire du Trône, j’ai ravalé mon vomi pour ne pas gerber sur les gens qui étaient en-dessous de moi… ce fut ma dernière tentative .
Le seul truc que j’accepte de faire, c’est l’Oxygénarium au Parc Astérix. ça descend tout doux et tu arrives avec un peu de chance à ne pas ressortir trempée.
Ce que je déteste dans les parcs d’attraction c’est le temps d’attente. Tu attends partout : pour les attractions, pour manger, pour boire, pour pisser… insupportable !! c’est comme un surbooking permanent. je n’arrive pas à accepter le concept.
Ah dur le retour. Ce sont les pires moments des voyages lointains.
Mais quel plaisir de voir ces photos 🙂
Je note que le Pré au lard d’Orlando est identique à celui de L.A. 😉
Courage pour ces qq heures post-retour à venir !!!!
Merci pour ce superbe partage de photos, bonne adresses, et déconvenues ( portable 🙂 suivies quasiment en live sur instagram … On en a pris plein les yeux ! What a blast ! Bon courage pour la reprise 🙂
Bon retour dans l’hiver parisien 😉 ça aussi ça doit être dur !
Je te comprends, je suis tellement peureuse dans les manèges et en même temps c’est aussi autre chose que la peur, parfois je le fais violence et je trouve ça pas agréable, ça secoue, ça fait mal partout et du coup les sensations sont mauvaises… j’aime bien me promener dans les parcs d’attraction mais je ne fais jamais grand chose, ma limite à Disneyland par ex c’est le Train de la Mine, juste ce qu’il faut de gentilles sensations !
même le train de la mine je peux pas. Ma limite à moi c’est Peter Pan chez Disney, ça te donne une idée :-)))
Ah oui en effet 🙂 je suis téméraire en fait !
Moi, j’arrive à avoir peur dans l’attraction Pirate des Caraibes (il y a une légère descente dans un bateau). Je crois que je relève de la psychiatrie.
Moi, j’en suis à cacher à mes enfants (4et 1/2 et presque 2) l’existence d’un Disneyland en France … des fois qu’ils voudraient y aller. Je sais pas jusqu’à quand je vais tenir, d’autant qu’ici le voyage à Disney c’est un peu la quintescence du cadeau idéal (très prisé comme cadeau de communion, notamment).
Merci de m’avoir fait rêve avec Key West !! Je suis une mauvaise mère (qui du coup te comprends!!!) je n’ai jamais emmené mes enfants dans un parc d’attraction j’y suis totalement allergique!!!!
Merci d avoir partagé avec nous ces belles images de tes vacances !!! C est bon et c est beau !
Bon retour à toute la famille
Bises
Mais oui, c’était chouette de vous suivre. J’avais des à-priori sur la Floride, ton récit tout en nuances me fait évoluer sur ce sujet. Quant à la hantise des manèges, je compatis…Le meilleur reste pour moi, la rivière enchantée au Jardin d’acclimatation, c’est dire…
Pour ma part, sortie du Futuroscope, je ne mets pas les pieds dans les parcs d’attractions. Finalement, nous sommes nombreuses à ne pas aimer ça !
Les photos sont magnifiques. Merci de nous avoir fait voyager.
Et bon courage pour le retour, qui doit effectivement être « difficile » après une telle déconnexion.
J’aime les manèges ‘à sensations’ mais je suis malade en sortant, donc je n’en fais plus depuis de nombreuses années.
Je pars jeudi dans les mêmes lieux, merci pour cet avant-goût!
Bon retour Caro, ravie que ce voyage t’ait plu et pas une once de jalousie en moi, car, à chacun ses fantasmes, tout ce qui me fait rêver, c’est la vieille Europe, Florence, Prague, Sienne, Vienne… Ce qui ne m’empêche pas de lire avec plaisir et intérêt ton récit, et d’être contente de mettre ainsi des images sur les mots d’Alison Lurie que j’adore.
ah, tiens quelqu’un qui connait et aime Alison Lurie, moi aussi c’est la vieille Europe qui m’inspire mais aussi le moma à NY
Merci Caro pour le partage de ce voyage. J’ai lu avec encore plus d’attention que d’habitude tous les posts, cherchant à retrouver l’ambiance que j’avais découverte dans les années 80 (oui, je sais cela trahit lamentablement mon âge). Le lien vers un post http://www.une-vie-de-setter.com/2014/03/toll-plaza.html, qui narre les effets dévastateurs du jet lag sur les relations de couple, déjà !
Bon retour parmi nous et merci pour ce périple imagé dans tous les sens du terme , spontanéité ,et sincérité comme d’habitude ,les tarifs t’as raison c’est pas le propos , mais s’il te plait ne te censure pas à cause de personnes qui préfèrent juger ou se comparer plutôt que savourer ,ce serait leur donner raison .
La lutte des classes c’est un vrai sujet , mais c’est dans la rue que ça se passe !
Je n’aime pas du tout les fêtes foraines mais j’adore les manèges à sensation. Du coup, le seul parc de ce type qui m’amuse, c’est celui de Marne-la-Vallée.
En revanche, je trouve que les parcs tels que celui de Vendée ou celui du Poitou sont extra car ce n’est pas du tout l’ambiance fête foraine mais plus spectacle et découverte…
Et grâce à ton blog, je viens d’apprendre que le Datura est très dangereux. Dire que j’en avais un dans le jardin quand Sainte Chérie était petite !
hum, pour les manèges à sensations, le parc à recommander, c’est le plus grand d’Europe : Europapark ! (à la frontière franco allemande)
Enjoy !
Et tous ceux qui ont vu Breaking Bad savent maintenant que le muguet aussi est extrêmement dangereux, mortel à très petites doses (fleurs, feuilles, graines…)
Attention dans les jardins !
Merci Caroline d’avoir partagé avec nous un peu de votre voyage. J’apprécie l’ensemble de votre œuvre et je trouve que ce genre de billets à tout à fait sa place. Les articles se savourent comme des bonbons, les photos sont un régla pour les yeux et il y a la quantité adéquate pour ne pas faire d’indigestion. Bravo encore et merci.
Je vais avoir 60 ans l’an prochain et j’aime toujours autant les grands huit et autres attractions foraines. J’adore sentir que mon corps subit des G, ou est un quart de secondes en apesanteur. Gamine j’allais sur les modestes attractions des fêtes de mon patelin en cachette de mes parents. Mari-chéri n’aimant pas ça du tout du tout, je n’ai pas encore testé Orlando, mais nos amis florindiens (qui ont un pass annuel pour « indigènes ») ont promis de m’y emmener une prochaine fois. J’en frétille déjà.
Le décalage, quand on rentre des USA, est pénible parce qu’on perd des heures de nuit (alors que dans l’autre sens, on allonge juste sa journée, en tout cas si on reste sur la côte Est). En plus le vol de nuit ne permet pas vraiment de bien dormir, ni suffisamment. Il paraît qu’il faut compter un jour par heure de décalage, donc ça ira bien à la fin de la semaine.
Les nord-américains ont de manière générale une meilleure tolérance au surpoids que les européens. En plus, à part les occasions où il faut respecter le dress code – bureau, événements, église, etc…, ils se fichent complètement de la manière dont les autres sont habillés, coiffés, maquillés.
Par contre il y a des milieux où on est mince. Point. Barre. Sinon on ne réussit pas, ou on n’est pas accepté, voire rejeté par sa famille. Je pense à des milieux huppés sur la côte Est ou à L.A. par exemple. Le body shaming peut être terrible. Par analogie, pensez à 13 Reasons Why…
Belle soirée
Je n’ai fait que Miami entre copines, j’aimerais en voir plus une prochaine fois 😉
Si tu manques d’idées pour un prochain article …Ben les Fast food américains…ça me tente.(bon en fait t’es chez toi et tu fais ce que tu veux mais bon…..)…..On y est déjà allé mais coté ouest (je suis imbattable question chaine de hamburger: les dégeus, les moins dégeus) mais il parait que sur la coté est ce ne sont pas les même chaines…..comme on y va bientôt en famille….
Sinon merci pour les photos….et le budget : forcément conséquent mais bon ….C’est un choix
Pfff je suis navrée que tu sois obligée de te justifier… Tes vacances sont méritées. J’ai souvent ce type de remarques d’amis… après ce sont des choix… on préfère mettre l’argent dans les vacances que dans la décoration de la maison ou une nouvelle voiture…
Et je ne blâme pas ceux qui choisissent la voiture…
Nous avons tous des épreuves, grandes ou petites…
On ne choisit pas vraiment…
Bon retour et bon courage pour la suite
Merci d’avoir partagé tes vacances avec nous !
Ça fait rêver, ça inspire.
Et tant pis pour les grincheux et leurs » amabilités » on peut aussi se réjouir des moments heureux des autres.
Bon courage pour la reprise
Contente que les vacances étaient top. Je confirme pour le décalage horaire plus difficile vers l’Europe. Je fais régulièrement la
traverse de la grande flaque depuis des lustres, ça empire avec l’âge. Reprendre le rythme normal me prend de plus en plus de temps. Y’a des fois où c’est carrément désagréable. Mais c’est le prix à payer pour voyager dans ces contrées. J’avoue qu’il me semble en effet qu’il y a de plus en plus de turbulences sur ces voyages, alors heureusement que je n’ai pas peur de prendre l’avion. J’imagine l’angoisse quand c’est le cas. Par contre, je te dirais qu’en vieillissant, j’ai parfois des réactions de peur au ventre « spontanée » quand l’avion bouge trop voire aux atterrissages, ce qui n’était jamais le cas avant. Je dois donc me raisonner et respirer très consciemment pour ne pas me laisser « embarquer » par cette peur irrationnelle. J’avoue que l’atterrissage de l’autre côté m’a donné des gargouillis au ventre sans crier gare, je ne sais pas ce que le pilote essayait de faire ou si c’est le vent qui était très très fort, mais le coucou ne semblait pas vouloir se poser droit et a sursauté et balancé à plusieurs reprises avant de toucher terre. Toutes ces sensations sont assez nouvelles pour moi, depuis deux ou trois ans peut-être. Mais je déteste les ressentir. J’imagine que c’est l’âge qui fait ça.
Oui, aux USA tout est -issime, tout est plus gros, plus grand, plus haut, plus vite, plus fort, c’est surtout vrai de la bouffe, et du gaspillage aussi. L’abondance en XXL. En Floride, ce qui m’avait soufflée, c’était les haies d’hibiscus poussant comme du chiendent, moi qui peinait à en garder un petit en pot dans mon appart.
Sinon, comment ça a été avec ta jambe enflée?
Tu devrais être assez remise du décalage horaire pour dimanche…
et j’ai été désolée de lire, encore une fois, des commentaires déplacés sur le choix de ton train de vie. Je n’arrive pas à comprendre le besoin de dire ces choses ou de juger des choix de vie des autres. Et surtout surtout je déteste l’emploi de l’adjectif « normal » accolé à personne. C’est d’un snobisme irritant que de penser qu’on est plus normal que d’autres ou que notre vie
est plus vraie parce qu’on en arrache dans la vie.
Tes photos sont toujours très belles.
Chouette! Enfin une raison de prier ma voisine de couper son datura dont les fleurs viennent régulièrement pourrir sur mes chaises de jardin! Je viens sur ce blog depuis 8 ans, principalement pour me divertir, occasionnellement pour m’informer et aujourd’hui, il me sauve la vie! Merci Caroline.
Welcome back! Je confirme pour le décalage horaire, j’ai du mal à chaque fois que je rentre en France pour une visite (même si c’est de plus en plus facile à chaque fois).
Et j’ai aussi horreur des parcs d’attraction et des manèges. C’est vraiment mon idée d’un cauchemar! Mais c’est super que le reste de la famille ai autant aimé
La Nasa !! C’était ça le truc à faire sur Orlando pour échapper aux manèges et surtout payer moins chère votre journée à 5.