Mois : mai 2017

De la délicatesse

Je ne vous cache pas que je suis partagée. D’un côté, forcément, je suis tentée de vous livrer un énième billet présidentiel parce que tout cela m’a quand même bien occupé l’esprit ces derniers jours. D’un autre, je me dis que 1) vous saturez peut-être, en tous cas une partie d’entre vous et que 2) je ne suis pas certaine d’avoir vraiment envie de repartir dans les mêmes débats et les mêmes confrontations, parce que nécessairement, qui dit élection ne dit pas forcément adhésion par tout un chacun. Or, là, je dois vous confier que je n’ai pas envie d’entendre ou de lire quoi que ce soit qui pourrait doucher mon optimisme. Que ce soit bien clair, je ne me suis pas subitement transformée en macronista – même si dimanche, quand il a dit qu’il savait bien qu’on n’allait pas tous lui donner notre blanc seing, mes copines et moi, encore émoustillées par son arrivée en redingote, on voulait bien lui offrir nos blancs seins. Je garde mes réserves, en réalité, préférant une neutralité bienveillante à un engouement aveugle. Mais je suis convaincue que nous crevons, en France, de notre délectation pessimiste. A peine élu, il a en très certainement déjà déçu certains. Pas même encore à l’Elysée qu’à gauche comme à droite, beaucoup lui prédisent l’échec et appellent à le combattre, ricanant à l’avance  de voir arriver dans les circonscriptions des candidats « en marche » totalement novices en politique.  En lire plus »

Galimatias

Alors avant toute chose, c’est le commentaire 204 de Nadine qui remporte la médaille. Nadine, envoie un mail, pour que je te mette en contact avec Adeline !

Merci pour votre participation !

A part ça, je ne vous cache pas que j’ai énormément de mal à penser à autre chose qu’à dimanche. Une partie de moi veut être rassurée, d’autant plus après ce débat ubuesque où l’on a vu à l’écran un personnage agressif, grossier, menteur et ricanant. Mais je me rappelle aussi que Trump n’a pas brillé, loin de là, lors de ses échanges avec Clinton. Et on connait la suite. Alors je ne suis pas tranquille. En lire plus »

Les jolies médailles d’Adeline Affre (concours inside)

Je pense depuis des années à me faire tatouer (mais quelle originalitay !!!). Mais à chaque fois finalement je recule, parce que la vérité c’est que je ne sais pas trop quoi me faire dessiner. Et puis j’ai l’impression que ce serait un peu ridicule, que le tatoueur me verrait venir à dix kilomètres à la ronde, « encore une bobo qui veut s’encanailler avec les initiales de ses enfants sur le poignet ».

Bref, pour l’instant je n’ai pas sauté le pas, même si la dernière fois à Berlin j’étais à deux doigts d’un « Catherine Deneuve » en comics sans ms sur l’avant-bras. C’était avant qu’elle ne défende Polanski. On ne peut vraiment plus se fier à ses idoles. En lire plus »

J’aime #126

 

J’ai passé une bonne partie de mon week-end de trois jours à dormir, lire, trainer, faire des gâteaux. Je ne sais pas si j’avais été frappée du même virus que Rose en moins virulent (angine bien costaud pour sa part) ou si j’avais simplement besoin de me mettre en pause après ces derniers jours finalement assez usants psychologiquement (sans vouloir en faire des caisses, la situation politique et sociale de notre pays me fait vraiment gamberger). Lundi, j’avais initialement prévu de défiler, mais ma lassitude et le temps maussade ont eu raison de mon peu d’énergie. Je me suis déculpabilisée en me disant que le combat, pour l’instant, se déroulait dans les urnes. Il sera toujours temps de battre le pavé plus tard, si tant est qu’on en ait encore le droit. Bref, ce fut une vraie journée des travailleurs, à savoir sans l’ombre d’une activité rémunérée. A part ça, j’aime… En lire plus »