Sans sucre, la vie a moins de sel ? (ou l’inverse)

La semaine a filé à un rythme totalement indécent, il faut dire que je l’ai passée pour l’essentiel dans un bureau à cogiter à plusieurs, en alternant des phases d’excitation intense – « là c’est bon, on tient un truc » – avec d’autres légèrement moins enthousiastes – « en fait c’est à chier, je change de métier ». Difficile, après, de trouver un peu de jus pour venir écrire ici, j’étais juste bonne à me blottir sous ma couette après avoir ânonné quelques pages d’Harry Potter à Rose.

Vivement que je devienne millionnaire grâce à mon roman (c’est là que vous intervenez), histoire de tourner définitivement la page de toute activité professionnelle. (je plaisante, en réalité j’adore tout ça, mais j’ai une résistance à l’effort assez relative).

Voilà, à part ça, que vous dire, si ce n’est que j’ai opéré certains changements alimentaires depuis quelques semaines, histoire de voir si oui ou non ma grande consommation de sucre avait quelque chose à voir justement avec ma propension à être fatiguée rapidement. Je vais vous spoiler: à priori c’est plutôt la vieillerie.

Plus sérieusement, outre le fait que j’ai clairement repris petit à petit les kilos perdus pendant ma thérapie Zermati, j’ai été obligée de modifier mes habitudes alimentaires depuis un an en raison d’une hypertension avérée. Terminé le sel (je ne suis pas une ayatollah non plus, mais je ne sale plus aucun plat, ce qui pour la tarée du sel que j’étais est un exploit). Mon médecin m’avait dit, « vous verrez, au bout d’une semaine on s’habitue et on n’y pense plus ». Deuxième spoiler: c’est pas vrai, je trouve que tout est fadasse et j’ai beau balancer du sésame et du poivre partout, franchement, sans sel la vie est moins belle.

En revanche, j’ai vraiment l’impression d’avoir « dégonflé ». Quant à ma tension, elle s’est bien stabilisée (avec un traitement de toutes façons, mais peut-être qu’à terme je pourrai m’en passer).

Terminado le sel, donc. Et voilà que je lis partout que l’ennemi en vrai, c’est le sucre. Je vous rassure tout de suite, je ne suis pas tombée dans la marmite de la privation totale, je ne porte aucun jugement sur ceux et celles qui prennent des décisions radicales mais j’en suis incapable et surtout, je SAIS que passée une période d’euphorie privative (la fameuse période de grâce du régime ou tu crois que tu maitrises tout), je retombe dans mes vieux démons, mais en pire.

Il n’empêche que je tente de diminuer au maximum ma consommation de sucre raffiné. Exit la demi-tablette de chocolat aux amandes caramélisées à la fleur de sel (le truc qui à lui tout seul défonce toutes mes analyses de sang), exit les gâteaux maison quasi quotidiens. Et c’est à peu près tout parce qu’honnêtement, je ne suis pas une grande grignoteuse (à part, donc, le chocolat, dans lequel je m’étais légèrement perdue).

Je mange des fruits, du pain, je fais des pancakes le week-end et j’y mets un peu de sirop d’érable, je me fais mon « granola » maison que j’agrémente aussi d’un peu de sirop d’érable, bref, je suis loin, très loin d’avoir banni le sucre de chez moi. Mais mine de rien, en trois semaines, je ne suis plus serrée dans mes pantalons. Je ne peux pas vous dire si j’ai perdu du poids, ma balance a été expulsée manu militari de chez moi il y a trois ans et je ne veux pas en racheter une, je connais la complexité de mes rapports à cet objet.

Bref, j’expérimente, je fais en sorte de cuisiner davantage de légumes même si c’est nécessairement bien plus long que de lancer des pâtes, je me réconcilie avec les pommes qui sont d’excellents coupe-faim et qui présentent l’avantage de mettre longtemps à être mangées (mon tempérament compulsif me fait engloutir très vite les aliments et donc me resservir). Si ça vous intéresse, je vous tiens au courant. Mais comme tout cela n’est pas très « normé » ni très rigoureux, je ne suis pas sûre de pouvoir en tirer des conclusions universelles.

Quoi qu’il en soit, j’attends avec impatience que mon médecin décrète que je dois aussi arrêter le gras, rapport au cholestérol. Il me restera donc les haricots verts vapeur et la flotte. YES !

Edit: je préfère préciser d’emblée que je ne cherche pas de conseils particuliers, ni à lancer un débat sur la viande, le veganisme et compagnie. Je déteste le dogmatisme, qu’il soit religieux ou alimentaire, j’y suis même allergique (y’en a c’est le gluten, moi c’est ça). Donc des « trucs » pour retrouver un peu de « salé » dans mes plats, je prends, des recettes de gâteaux avec moins de sucre, je prends aussi, mais pour ce qui est du jus de pois chiche qui remplace les blancs d’oeufs dans la mousse au chocolat, je passe mon tour.

Edit2: ma prise de conscience est venue après avoir lu les magnifiques billets de Géraldine Dormoy sur sa découverte de son cancer du sein. Je ne pense pas en l’occurrence que le cancer résulte d’une grande absorption de sucre (enfin je n’en sais rien) mais ce qu’elle dit des effets du sucre sur son énergie m’a interpellée. Même si, encore une fois, je ne me sens pas particulièrement en forme depuis que j’ai freiné ma consommation.

166 comments sur “Sans sucre, la vie a moins de sel ? (ou l’inverse)”

  1. Laurie a dit…

    Pour palier le sel as tu essayé d’ajouter de nombreuses herbes aromatiques ?
    Pour les recettes moins sucrées, ce blog (http://lalignegourmande.fr/) propose beaucoup de recette sans rajout de sucre donc ca peut peut être t’aider.
    Et pour le reste, chacun fait comme il peut avec ses possibilités et son rapport à son poids (tellement complexe).
    Bon week end.

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    • ES a dit…

      J’avais testé les gaufres de Liège et n’avais pas été très convaincue (un peu bourratives et denses- mais il est possible que ce soit lié aussi à la cuisson). Mais à part ça je plussoie au sujet du blog (en particulier parce que j’aime bien le sens de l’humour de Marie Chioca, parfois les recettes ne m’intéressent pas du tout mais je les lis quand même parce que son style me fait bien rigoler…)

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  2. Azilis a dit…

    Bah, pourquoi rejeter en bloc le jus de pois chiche ? c’est très bien le jus de pois chiche! On peut vouloir cuisiner végane, des fois, juste pour changer, sans être végane ou être dogmatique^^
    Et sinon, pour les recettes avec moins de sucres, je suis très fan du blog saines gourmandises de Marie Chiocca. Ses photos sont sublimes 🙂
    Pour le sel, en revanche, je sèche…

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    • JulietteAnne a dit…

      En effet, j’ai moi même expérimenté la mousse au chocolat avec jus de pois chiche grâce au blog de Piment Oiseau et ben ça fait carrément la blague ! si on te le dit pas tu ne sais absolument pas qu’il n’y a pas d’œufs. Et avec un bon chocolat bien corsé c’est vraiment délicieux !

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      • Pétunia a dit…

        Moi aussi j’ai testé et fait tester la mousse au choc et les meringues au jus de pois chiche. J’ai même poussé à faire ce jus (ne pas le récupérer d’une boîte de pois chiche). C’était pour l’expérience, parce qu’en réalité j’ai des blancs d’oeuf plein le congèle qui attendent de finir en financiers ou meringue justement.

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    • Milky a dit…

      Azilis : je suis bien d’accord ! On a tout le temps l’impression qu’il y a une guerre entre véganes et omnivores, alors que la réalité peut être plus nuancée. Je n’ai aucune intention d’arrêter les produits animaux, mais je suis ravie de manger régulièrement végane. On n’est pas obligé de choisir un camp et de considérer que les autres sont des ennemis ou des ignorants ou des misérables qu’il convient de mépriser / de combattre / de chercher à convertir / ou tout ça à la fois.
      (je m’arrête là parce que dans deux secondes je commence à prêcher l’amour et la tolérance, et y a pas marqué Jésus-Christ non plus, hein)

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      • Noclea a dit…

        Juste une petite précision, on mange végétarien ou végétalien. Vegan, c’est un mode de vie qui va bien au-delà de l’alimentation, donc on ne peut pas manger vegan de « temps en temps » 🙂

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      • Anneso a dit…

        C’est la communauté végane sur le net,extrèmement dogmatique (donc),agressive et donneuse de leçons (c’est le moins qu’on puisse dire!), qui a creusé le fossé avec les non-veganes (les autres gens,quoi).
        Sans ça, je pense qu’il n’y aurait pas spécialement de rejet…
        Mais à force de lire les coms soit insidieux (« mais c’est vraiment DOMMAGE que tu ne fasses pas l’effort de…etc… ») ,soit carrément insultants de certain-e-s partout,même à propos de sujets qui n’avaient rien à voir à la base,ça peut provoquer des réactions épidermiques.
        Perso,j’aimerais aller dans un restau vegan une fois pour voir mais j’abhorre ces ayatollahs verts qui squattent le net avec violence et intolérance.

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        • Tachalili a dit…

          Euh… tout comme certains vegan (on parle bien de ceux qui se manifeste tout sur internet, donc pas tous) sont agressifs, je trouve aussi que les termes « abhorrer » et « ayatollahs » sont très agressifs. C’est quoi l’intérêt? Je suis végétarienne depuis bientôt trois ans. Par choix, pour pleins de raisons. Je n’oblige personne à l’etre, je mange dans des restaus traditionnels avec mes amis qui ne sont pas végétariens. Ils font ce qu’ils veulent de leur vie, moi de la mienne. Quand je pars à l’etranger je m’adapte. Typiquement, nous avons eu la chance d’aller au Japon, bin nous avons fait avec. Mais si je devais compter le nombre de réflexions que j’ai du me prendre dans la tête quand j’ai fait part de mon choix, alors là, je crois qu’on pourrait écrire un bouquin… Et si je peux recommander un restau vegan excellent à Paris (c’est un restau un peu chic, des plats élaborés, un peu cher) c’est « Gentle Gourmet ». Et on ne demande pas aux gens qui rentrent si ce sont de « méchants » omnivores 😉

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    • Estelle a dit…

      Lectrice de l’ombre depuis de très nombreuses années, je me permets d’intervenir parce que je pense que je peux apporter mon expérience du sujet et peut-être aider sur ce point :). Dans ma famille, il y a moi qui suis maintenant vegan, mon frère qui a déclaré une intolérance au gluten et ma mère qui a maintenant du diabète (et qui veut éviter de prendre des médicaments, donc qui a modifié son alimentation pour enlever tout le sucre, ce qui est vraiment probant d’après ses analyses). Autant dire que ces dernières années, on a dû aller chercher des idées dans les cuisines alternatives pour pouvoir continuer à faire des repas de famille tous ensemble ! Je peux donc te livrer les 2 recettes de desserts qui font l’unanimité chez nous, à savoir le crumble et les cookies. Pour le crumble, il faut 500g de fruits au choix (pommes, prunes, etc.), puis tu mélanges 70g de poudre d’amandes, 30g de sucre de coco, 30g de farine de pois chiches (ou autre) et 4 cuillerées à soupe d’huile neutre (coco ou colza), puis au four à 180°C pendant environ 30mn. Et les cookies : https://milicook.wordpress.com/2015/01/14/cookies-farine-de-pois-chiche-et-pepites-de-chocolat-sans-glo/. Il a déjà été cité, mais le blog de Megalowfood est super aussi. Et je plussoie pour le jus de pois chiches (qui peut se congeler en plus), c’est génial de pouvoir faire une mousse avec juste le jus et du chocolat ! Ma belle-soeur qui est pâtissière « traditionnelle » s’en sert régulièrement pour faire des meringues ou des gâteaux quand il faut juste des blancs d’oeuf, et elle disait que c’était vraiment bluffant au goût (j’avoue que moi j’ai du mal à me souvenir du goût des blancs d’oeuf). Et puis comme ça tu fais de l’houmous à l’apéro et de la mousse au chocolat en dessert, simple et sans gaspillage ! Pour remplacer le sucre, comme dit dans d’autres commentaires le sucre de coco est un peu fort en goût mais marche bien, sinon le sirop d’agave aussi influence moins la glycémie que le sucre. Et pour le sel, le fait de cuisiner avec des épices peut aider (le zaatar par exemple, c’est magique !), mais malheureusement pas de recette magique de mon côté… Enfin en tout cas, j’espère que ça pourra aider un peu !

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  3. DOMINIQUE a dit…

    Jamais beaucoup salé, habitude familiale. Mais j’avoue que j’ai le bec salé, donc saucisson, jambon cru ne me font vraiment pas peur ! Je rogne, par goût, sur la proportion de sucre pour les gâteaux, et privilégie le sucre roux.
    Mais hier j’ai fait des courgettes sautées : un peu d’huile d’olive, coupées en cubes avec la peau, une petite tombée de sel et hop dans la poêle. Doucement jusqu’à ce qu’elles caramélisent. Résultat : pur sucre ! Des cour-get-tes. Je soupçonne ma marchande de légumes de les arroser avec du sirop. Alors, à défaut de te donner un truc pour le sel, essaie les courgettes pour le sucré !!!
    Et je te remercie pour cette phrase que j’aurais aimé écrire :  » Je déteste le dogmatisme, qu’il soit religieux ou alimentaire, j’y suis même allergique (y’en a c’est le gluten, moi c’est ça). »

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  4. Martille a dit…

    Woooo et bien plein de courage, c est pas évident surtout quand tu as une famille avec toi qui veut peut être continuer à manger comme avant..
    Pr ma part, j ai testé en coupe faim pr limiter le gouter( je suis fan du gouter depuis tjs), le chocolat noir a 99%, alors quasi zéro sucre, le goût est très très prononcé au début, mais je m’y suis faite, et véridique un carré, et ça me casse mon envie de sucre de 17h.

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  5. Caro d'ardèche a dit…

    De mon père je n’ai pas hérité de son nez ni de ses oreilles à fortes personnalité mais de son coeliaque, J’ai du arrêter le gluten et le lactose pour cause d’intolérance avérée. Si j’enlève le sucre alors là mes gâteaux ressembleront à des biscottes.
    Question intéressée : est-ce qu’il s’agit juste du sucre poudre classique, est-ce que le sucre type stevia, miel, sirop d’érable est moins « déconseillé » ?

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    • Lise Lafaurie a dit…

      L’idée c’est que le sucre n’élève pas trop rapidement la glycémie, c’est là qu’il est mauvais. Donc le sucre blanc (et roux d’ailleurs) sont pas terribles pour ça. La stévia est un édulcorants intense donc n’apporte pas de sucre ni de calories, en ça, et donc ne fait pas monter la glycémie.
      Quant au miel, au sirop d’érable et au sirop d’agave, ils ont un index glycémiqueplus bas que le sucre et un pouvoir sucrant plus fort, ce qui est un bon compromis quand on ne veut pas arrêter le gout sucré ni utiliser d’édulcorants intenses.
      Perso, j’utilise le sucre de coco, qui en plus d’avoir un super goût a un index glycémique plus bas que tous les autres sucres cités 🙂

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  6. ludiwine a dit…

    Dans son blog cuisine roseandcook, ML donne plein de truc pour suivre une diète cétogène. Elle suit ce régime de façon plutôt rigoureuse, ce n’est donc pas ce vers quoi tu tends, mais ses pistes sont vraiment des réflexions intéressantes. et le magazine gourmand, (trouvé en tête de caisse dans mon nonop’) a sorti un numéro spécial sans sucre avec des recettes de gatal toutes plus alléchantes les unes que les autres!

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  7. gloria a dit…

    Je suis suivie depuis plus de 2 ans par un nutritionniste. Je suis allée le voir car je n’arrivais plus à gérer seule mon diabète. Je lui ai indiqué que je ne cherchais pas spécialement à maigrir mais à mieux choisir mon alimentation vis à vis du sucre que j’avais proscrit quel qu’il soit (y compris les fruits).
    Il m’a expliqué les méfaits du sucre raffiné naturellement mais également que le gras que l’on ingurgite se transforme en sucre dans le corps et donc alimente le diabète. Qu’il fallait donc que je perde du poids pour cela.
    Il m’a prescrit un « régime » qui est en fait un rééquilibrage alimentaire, dans lequel je DOIS prendre un peu de beurre, un peu d’huile tous les jours, des laitages (y compris du fromage) et des fruits (à 1 ou 2 exceptions près). Mais naturellement plus de charcuterie et gras cuits (huile ou beurre de cuisson). Bref …
    Au bout de deux mois mon taux de glycémie est tombé à ce qu’il était 5 ans auparavant au début de mon traitement. A la visite suivante chez mon généraliste, on a supprimé le traitement ! Et quelques mois plus tard on a diminué le dosage du traitement contre l’hypertension, qu’il est question de supprimer d’ailleurs.
    Pour moi, le fait de comprendre le « pourquoi du comment » et de pouvoir aider mon corps à lutter contre le diabète m’a beaucoup aidé. Je ne suis pas naïve, la maladie est là et le sera toujours. Il n’est pas exclu que je reprenne des médicaments mais les deux ans sans traitement que j’ai gagnés sont autant de pris sur la maladie !
    Par contre, j’ai toujours été addict au sucre et pourtant ce qui me dérangerait beaucoup c’est de manger sans sel !
    PS : mon nutri m’a autorisé le chocolat noir APRES un repas (pas dans la journée sur un ventre vide !) Donc je me régale avec mon café …

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  8. Camille a dit…

    Pas facile de remplacer le sel… tu peux essayer d’utiliser des noix de cajou non salées mixées ou des épices et aromates (Ail, persil etc…) pour rehausser les saveurs, ici on utilise aussi la levure maltée (0,5g de sel pour 100g) sur les pâtes et on adore !
    Côté sucre, j’arrive à faire un succulent carrot cake en utilisant des carottes cuites (1 bol une fois mixées) et le jus d’une orange et sans ajouter de sucre (je le fais « a l´oeil » donc difficile de te donner les quantités exactes.)
    Tu peux aussi utiliser le sirop d’agave qui a un pouvoir sucrant plus important que le sucre donc on en utilise moins 😉

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  9. severine a dit…

    Je ne pense pas non plus que le cancer résulte de l’absorption de sucre ( mais je n’en sais rien), en revanche j’avais lu le bouquin de Servan Schreiber (David, celui qui est malheureusement décédé d’un cancer) sur l’alimentation et il disait que le sucre entretient ou nourrit les cellules cancéreuses -les putes. Du coup, lui avait décidé de changer complètement son alimentation mais une fois que son cancer lui avait été diagnostiqué, si je me souviens bien.
    Enfin en tout cas, moi aussi au gré de mes lectures, je commence à me dire que ce petit sucre qu’on retrouve absolument dans tous les plats du supermarché (même des soufflés au fromage ??) sera peut être le prochain scandale sanitaire à grande échelle après le tabac, du genre on nous fait consommer de la « merde » et on ne nous informe pas assez. Attention, je ne compare pas les deux, mais plus le défaut d’information sur les méfaits des 2.
    Sinon, pour le sel, j’avais acheté du gomasio après avoir lu un article de Mathilde Lacombe, pour tenter de remplacer. C’est un mélange de sel marin et de sésame…Ben spoiler c’est tout fadasse, je n’arrive pas à remplacer le sel par ce truc.
    En tout cas, je suis preneuse de tes expériences et retours sur ces sujets, l’alimentation étant le grand fail de ma vie !

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  10. Céline a dit…

    Aaaah le sucre… Je suis ce qu’on peut appeler une addict au sucre, au sens clinique du terme. Capable de me rhabiller et de prendre la voiture par -5° parce qu’il n’y a plus rien de sucré dans les placards. Mais ça arrive rarement, je suis plutôt bonne en anticipation pour ce genre de trucs (contrairement au reste). J’ai déjà réussi il y a quelques années à me sevrer de la grenadine. Ca a été dur mais quelle fierté d’arriver à boire de l’eau pure (sans compter les 3kgs qui ont disparu avec).
    Mais pour le reste, il suffit que je décide de faire attention aujourd’hui pour ne plus penser qu’à ça et ressentir des symptômes de manque. Et pourtant, qu’est-ce que j’aimerais essayer de me débarrasser de cette dépendance, ne fut-ce que pour cette promesse de regain d’énergie…
    Du coup, j’essaie de limiter les trucs sucrés industriels, je fais un maximum de choses moi-même, ce qui tombe bien, je suis apparemment assez douée pour la pâtisserie. Et quand je suis une recette, j’enlève quasi la moitié de la quantité de sucre indiquée. Au final, ça ne change pas grand-chose au goût et ça limite les dégâts.
    Et le soir, quand j’ai vraiment envie de craquer, je me fais une poire avec du chocolat noir fondu. Encore une fois, ça ferait sûrement hurler les diététiciens mais j’ai la conscience plus tranquille (et j’évite les cauchemars qui arrivent quand je me fais un shoot de sucre avant d’aller dormir).
    Sur ce, je vais me plonger dans les billets de Géraldine Dormoy, ça sera peut-être (enfin) le déclic…

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  11. mammouth a dit…

    Depuis un an sans sel et tu trouves toujours la nourriture fade? ouch! Peut-être faire un test? Genre tu cuisine un plat comme tu le faisais avant et peut-être que tu le trouveras trop salé ou tu vas sentir ta pression monter, ton coeur palpiter, non? Je n’ai pas trop de problème de ce côté, car je cuisine pratiquement sans sel, c’est pour ça que les plats au resto sont souvent trop salés pour moi. Mais je rajoute du sel en mangeant sur certains aliments. Et là, ce serait difficile en effet.

    Pour le sucre, j’ai fait le test du sans sucre il y a deux ans. En cause la peur du diabète, et parce que le sucre, c’est comme tu le dis, le mal absolu. J’avais réussi à arrêter à peu près tous les sucres sauf les fruits. C’était pour moi très difficile à faire car j’ai le bec sucré comme on dit chez nous. J’avais perdu du poids, c’est certain, mais ce n’était même pas le but. Je ne me rappelle plus si j’avais senti une différence ailleurs par contre. J’étais satisfaite de moi juste pour avoir réussi mon pari. Après, pour ne pas me priver totalement, j’avais divisé les sucres en utiles et inutiles. Par exemple, je sors avec un copain pour manger une glace parce que c’est le rituel, ben je mange la glace parce que c’est du sucre utile. Ce genre d’utile. Ça a fonctionné pendant un bon moment, comme un régime je suppose (je n’en fais jamais). Comme le sucre c’est comme la cigarette pour moi (tout ou rien), ce système n’a pas fonctionné sur le long terme. Je n’ai jamais eu le courage de revenir au sans sucre. Le poids est revenu, hein. Sauf qu’avec la ménopause, c’est plus difficile à perdre et la chair se déplace sur le corps pas toujours de façon optimale. Alors pendant des mois, je me suis flagellée en quelque sorte de manger trop de sucre avec la peur du diabète collé au cul. Depuis quelques mois, ma consommation de sucre a même augmentée, genre tous les jours je mange un truc sucré. Depuis quelques semaines, j’ai décidé de lâcher prise sur tout ça en me disant que c’est probablement l’obsession mentale du sans sucre qui me fait manger plus de sucre qu’avant. Et que ça va finir par se réguler tout seul si je suis plus détachée par rapport à la maladie et au poids. Et voilà que ton post relance ma quête du sans sucre. sigh. Pas simple d’opérer un changement d’alimentation durable et plaisant, hein. Possible que le changement puisse se faire, mais que cela prenne beaucoup de temps. Après tout, j’ai mis trois essais en quinze ans avant d’arrêter de fumer durablement.

    Pour le sucre dans les gâteaux maisons, je diminue souvent les quantités de toute façon parce que je trouve que les recettes sont généralement trop sucrée.

    Bref, je te souhaite du courage, arrêter tout le sel et diminuer le sucre, c’est quand même pas rien. Tu as arrêter la clope, et je trouve que ça c’est merveilleux de ta part. Alors tu peux être satisfaite de toi.

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  12. Lariska a dit…

    Bonjour,
    pour le sel d’après ma maman qui souffre aussi d’hypertension le seul truc qui vaille c’est l’habitude, mais ça se chiffre plutôt en années qu’en semaines. Pour le sucre pas d’avis à part diviser par deux la dose de sucre dans les recettes. Pour certaines où le sucre contribue à la texture (macarons, meringues) ça ne marchera pas, pour d’autres on ne voit pas la différence. Mon avis est quand même que ces « modes » du sans-sucre, sans-gluten, véganisme, paleo etc etc nous viennent des pays anglo-saxons comme réactions à la malbouffe industrielle qui y est INFINIMENT plus mauvaise et répandue que chez nous. C’est sans commune mesure, j’en ai fait l’expérience. Ça n’exclut pas bien sûr certaines expériences personnelles, mais de là en faire des dogmes…

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    • Caroline a dit…

      je suis totalement d’accord, je pense qu’il faut savoir raison garder. moi je ne veux surtout pas en faire un principe de vie et commencer à traquer le sucre partout. Je veux juste essayer d’en absorber moins 🙂

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      • DOMINIQUE a dit…

        Entièrement d’accord : on dirait que la privation de tel ou tel aliment va procurer la vie éternelle. Je suis du camp « de tout avec modération et PLAISIR ». Rien de pire que les diktats.
        Caroline, mon mari, comme je ne sale pas beaucoup, avait la salière tout le temps à la main. Et puis, petit à petit il a oublié de re-saler, apprécie les aliments nature, notamment les légumes. Depuis pas mal de temps, on ne met plus la salière sur la table. Je suis pour la modération plus que pour l’arrêt drastique, qui gâche la vie et pousse à renoncer. Mais cela, ça dépend du ressenti de chacun… peut-être cela vient-il de ma mère, qui oubliait systématiquement de saler les pâtes. Et c’est vraiment pas bon, les pâtes sans sel.

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        • mammouth a dit…

          Ah ben je suis comme ta mère. Et tu sais quoi, ça me ravit, à cause de la belle façon dont tu parles toujours de ta mère. J’ai toujours oublié de mettre le sel dans les pâtes, pommes de terre ou quoi d’autres, et donc, je me suis habituée à les manger sans sel. Mais une de mes filles préfèrent les pâtes avec du sel (chez mamie, y’a du sel dedans, hein, ceci expliquant cela).

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          • DOMINIQUE a dit…

            Oooh, merci Mammouth. Je ne savais pas que je parlais tant que ça de ma mère. Tu m’as mis les larmes aux yeux. C’est vrai qu’elle me manque.

      • Mélisse a dit…

        Arrêter la clope j’ai trouvé ça facile par rapport à un arrêt (pas à l’ordre du jour pour moi) du sel…
        @Dominique : oui mais belles anecdotes ! Et ta maman doit se marrer avec la mienne qui salait à outrance.

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  13. Marie a dit…

    Je vais mettre mon grain de sel qui n’engage que moi, j’ai arrêté le sucre (ajouté et raffiné) depuis 18 mois j’ai perdu 18 kilos, retrouvé de l’énergie (au point de faire du sport, oui moi, du sport). J’en ai même profité pour arrêter de fumer sans prendre un kilo. Il m’arrive parfois de prendre un dessert pour une occasion spéciale et c’est dur de ne pas replonger, pire que la clope. Le sucre c’est de la drogue (j’étais une grosse grignoteuse de sucré).
    Après je fais pas caguer ceux qui vivent avec moi, je leur cuisine des gâteaux et desserts.

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    • Anne-Aurélie a dit…

      Exactement pareil ici. Arrêté il y a 11 mois, et 15 kilos de perdus. Comme Marie, je m’autorise très exceptionnellement un dessert (pour mon anniversaire ou durant un we Relais et Chateaux avec mon chéri) mais sinon exit total. Et je fais du sport (même du gainage, j’aurais jamais cru ça de moi) et je me sens tellement tellement tellement mieux. J’ai prix cette décision pour ma santé et pas comme un régime. Ce choix est celui d’un mode de vie sans ce que j’estime être la drogue à laquelle je suis véritablement dépendante et je sais que c’est pour la vie. Et vu comme ça je le vis bien voire même très bien. Même si par moments il m’est difficile de lutter contre l’envie de piller les kinder des enfants…

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          • Marie a dit…

            Du vin de temps en temps (c’est pas une privation volontaire, je bois peu). Des pâtes, du riz, de la polenta, du miel dans mon thé, du sirop d’érable dans mon granola, des fruits, des fruits secs et du chocolat noir (minimum 80%).
            J’élimine sucre blanc, bonbons, gâteaux et tous les plats industriels ( j’adore cuisiner et j’ai le temps). Le pain j’en mange peu et de préférence complet ou aux céréales.
            (en me relisant j’ai un peu l’impression d’être une intégriste de la bouffe mais je mange beaucoup de saucisson aussi ^^)

  14. Daphné a dit…

    On essaie aussi de réduire progressivement notre consommation de sucre, qui agit un peu comme une drogue. J’ai mis du sirop d’agave dans nos placard et en ce moment je fais régulièrement des panna cottas aux laits végétaux avec coulis de fruits pour le dessert. Sans sucre rajouté donc. Et c’est un gros succès ici.

    Mais comme on réduit aussi drastiquement notre consommation de viande, je n’ai pas non plus banni le sucre. Je crois plus aux révolutions douces, qui nous permettent de changer dans la durée, sans avoir l’impression de se priver ( et garde mon morceau de chocolat, donc ).

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  15. c'line a dit…

    à voir: Sugarland (« That Sugar Film » en v.o), docu australien sorti en 2014.
    un peu sur le même modèle que Supersize Me, mais pour le sucre.
    très sympa et édifiant!
    bon week-end!

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  16. rosaannoma a dit…

    Bon alors la gène totale pour mon commentaire ci-après, mais la phrase « il me restera donc les haricots verts vapeur et la flotte » me fait penser à une chanson de Michel Sardou (je sais) qui tournait chez mes parents (soupir) quand j’étais petite (j’ai les même 27 ans que vous).
    Un tube ou il parlait d’une visite chez le docteur et de régime sans sel etc (sur un air entrainant hein).
    Mais l’horreur, c’est que cela fait dix minutes que j’essaye de retrouver cette chanson, son air et ses paroles (ma mémoire me lâche).
    Et surtout que je viens de réaliser que donc je risque pour toujours d’associer Caroline, 27 ans forever, intelligente subtile et drôle AVEC Michel Sardou.
    Vieillir, c’est moche.

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  17. Soa a dit…

    J’ai raté cet article de Géraldine Dormoy et j’avoue que je suis choquée ! En janvier, j’ai enterré deux personnes chères à mon coeur à cause du cancer, et je n’arrête pas d’apprendre autour de moi qu’un tel y passe, qu’un tel autre aussi ! Je suis choquée par cette maladie qui envahit notre vie, j’ai peur pour mes proches, pour moi, et surtout je me rends compte que faire attention à ceci ou à cela ne sert finalement à rien … 🙁

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  18. Mel (une autre) a dit…

    Tu ne recevras pas de conseils de ma part, je suis également allergique aux diktats en tous genres, et qui plus est j’ai toujours été plus bec salé que sucré (enfin, j’aime beaucoup le chocolat, mais de moins en moins les pâtisseries). Voici ce que j’ai constaté en revanche : avant, j’étais une adepte de la réglisse (sous toutes ses formes, mais surtout les cachous), et j’ai dû arrêter car ça me provoquait des palpitations de folie (même certaines tisanes en contiennent et ça ne me réussit pas trop). Quand, il y a quelques années, je me suis fait un petit trip nostalgie en rachetant des bonbons Stoptou (réglisse, anis étoilé, menthe), je me suis rendu compte qu’à chaque fois que j’en mangeais, une fois passée l’intense satisfaction gustative, je me sentais vraiment fatiguée, l’énorme coup de barre. Clairement, ce sucre-là ne me réussit pas. J’ai donné les bonbons !

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  19. Béa (une autre) a dit…

    Totalement admirative ! Ne plus saler, impossible pour moi ! Je n´ai pas d´hypertension (pour le moment), mais je me dis que prévenir, c´est mieux que guérir, alors j´essaie de réduire ma consommation de sel, mais je n´y arrive pas. Sésame, poivre, herbes aromatiques, chez moi ça ne marche pas ! Comme je ne veux pas que mes enfants prennent les mêmes mauvaises habitudes que moi, j´invente plein d´astuces pour saler en cachette. Ils doivent bien se marrer ! En plus, j´aime aussi le sucre !

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  20. FALBALLA a dit…

    Bonjour Caroline

    As tu essayé le sel de céleri ? Le céleri est un légume naturellement salé et ça fonctionne très bien ! Il y a aussi le gomasio à base de graine de sésame.

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  21. Milky a dit…

    Tes modifications alimentaires me paraissent pleines de bon sens (ma phrase-guide, dans la vie en général et dans l’alimentation en particulier, c’est « De la mesure en toute chose ». Pas très fun, mais j’ai bien constaté avec l’expérience que TOUT LE TEMPS ou JAMAIS d’un aliment ne donnait pas de très bons résultats (jai un IMC tout à fait standard, mais un psychisme fragile avec la bouffe, en gros il me suffit de lire deux articles gluten-free pour développer une obsession et éprouver le besoin irrésistible de traquer la farine de blé partout alors que je n’ai strictement AUCUN problème de digestion).
    Bref, j’arrête de raconter ma vie et je te donne mes trucs « salés » : du miso, de la levure en paillettes, jus et zestes d’agrumes divers, du vinaigre, des copeaux de charcuterie bien sèche ou de parmesan bien burné (oui bon c’est un peu de la triche mais eh), des algues, du piment en sauce ou en poudre… Et puis un peu plus de gras, car c’est le gras qui « diffuse » les saveurs en bouche. De manière générale, je crois que le vrai ennemi, plus que « le sel » ou « le sucre » ou « le gras », c’est la bouffe industrielle (ça n’arrange pas la gestion du temps, c’est sûr, mais y a moyen de s’organiser pour que ce ne soit pas non plus chronophage à outrance).
    Pour le sucre, je trouve qu’on s’habitue à des doses minimes beaucoup plus facilement que pour le sel. Tout simplement réduire plutôt que de supprimer ou de chercher à remplacer à tout prix est ce qui fonctionne le mieux pour moi – et je ne me leurre pas avec les sucres fantaisie qui sont peut-être un peu plus riches en minéraux mais restent du sucre, en plus cher (je ne nie pas que le sirop d’érable ou le miel de lavande ou les dattes medjool soient des produits sucrants absolument exquis hein. Je dis juste que cette bonne vieille cassonade n’est fondamentalement pas une hérésie comparée à ces trucs-là.)
    Et puis l’hypertension ne se joue pas que dans l’assiette : il paraît que faire des câlins à sa tendre moitié ou à ses enfants ou à son chat diminue presque illico la pression artérielle… (sinon y a le sport aussi comme toujours mais bon).

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    • Mélisse a dit…

      Ah moi j’ai l’obsession inverse : il suffit qu’on m’interdise un truc pour que j’en ai follement envie.
      (j’ai souffert, enceinte, du manque de fromage au lait cru mais d’une force !) (du coup mon 1er cadeau à la maternité : un St Félicien !)

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    • Milky a dit…

      Oh j’oubliais dans les exhausteurs salés : l’ail noir (je crois qu’il est noir parce qu’il est fermenté mais j’ai un peu oublié). Tes papilles seront tellement en train de se demander ce qui leur arrive avec ce truc qu’elles en oublieront totalement le sel.

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  22. Saha a dit…

    Pour le sel je ne serai pas de très bon conseil, je sale peu c’est familial.
    En revanche je me suis mise aux quiches sans pâte (recettes le blog de Rachel) et moi qui adorait les tartes salées avec une pâte bourrée de gras et sans doute de sucre caché (j’achetais des pâtes toutes faites) je les trouve très bonnes…
    J’essaie aussi de réduire ma consommation de sucre (je suis un bec sucré et le stress et la fatigue majorent cet appétit) : les recettes sont systématiquement trop sucrées..

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  23. Melisse a dit…

    Salut les gens
    Commentaire posté sans avoir lu les précédents. Oui moi ça m’interesse d’avoir la suite… d’aileurs je me suis abonnée à la note de Geraldine pour avoir celle sur le sucre et ma demande n’a pas été prise à temps… si une bonne âme… c’est melisse72 at gmail.com
    Sinon, m’auto-citant : « je ne fais jamais de régime, ça me donne faim ! »

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  24. M'dame Jo a dit…

    Les sels sans sodium, je trouve que ça a un arrière goût infâme, mais sinon il y a des « sels » de céleri ou simplement du céleri (branche ou pomme) rajouté aux légumes, ça « fait » salé.

    Je suggérerais bien de mettre du glutamate partout mais pas sûre que ce soit mieux ^_^

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  25. Nath2908 a dit…

    Juste merci de m’avoir fait découvrir les articles de Géraldine Dormoy. Je suis actuellement en chimiothérapie pour soigner un cancer du sein et ses mots me semblent tellement justes et expriment tellement ce que je ressens (ou ai ressenti). Notamment cette notion de « non-combat » mais plutôt de « vivre avec » que l’on entend finalement assez peu ..
    Quand à l’impact du sucre sur cette maladie, effectivement, il en est question, mais au même titre que le lactose ou le gluten, je crois. La modération me semble une bonne chose ..

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    • Anne So Catherine a dit…

      L’idéal serait évidemment de parvenir à manger un peu de tout en se faisant plaisir !
      Vivent les lobbys encouragés par le cynisme de nos politiques publiques : industries du sucre ( qui sponsorise cyniquement la « journée du goût » dans les écoles !!! ), des pesticides et engrais, du lait ( avec ses protéines laitières manipulées génétiquement, responsable d’obésités), des semenciers ( avec les semences moultes fois manipulées depuis les années 60 = protéines de gluten devenue indigérables car trop grosses et collantes) , du tabac, de l’alcool, etc.
      Je vais répéter bêtement ce que m’ont dit certains amis et famille ( médecins), je schématise :le sucre raffiné nourrit les cellules malignes : en clair on a TOUS des cellules cancéreuses qui naissent et disparaissent grâce aux cellules dites « tueuses » présentes dans nos organismes. L’excès de sucre raffiné empêche les cellules tueuses de faire correctement leur travail, c’est désormais un fait scientifiquement établi.

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  26. Vanessa a dit…

    Bonjour,
    Il y a trois ans, j’ai dû également revoir ma consommation de sucre : j’avais un taux de triglycéride indécent. Comme j’adore le sucre (rien d’original), je me suis dit que j’allais « seulement » baisser la quantité absorbée : j’ai augmenté le fait-maison pour pouvoir contrôler la quantité de sucre des gâteaux (on peut facilement baisser de 1/3 à la moitié sans que ça pose problème, surtout qu’on finit par s’habituer au moins sucré et trouver que tout est trop sucré) et je n’ai plus consommé que des choses que j’aime vraiment. Je trouve que je profite mieux comme ça. A force de me bourrer de sucre, je n’appréciais plus vraiment. Il en fallait toujours plus, avec un plaisir toujours moindre.
    Par contre, sucrer avec de la compote ou des fruits secs (sucres plus sains), comme on me l’avait conseillé, j’ai laissé tomber : je trouvais le goût moins bon et finalement ça reste du sucre ! Le sucre de coco, souvent conseillé comme plus sain également : le prix est indécent, donc tant pis.
    J’ai aussi privilégié les farines complètes ou les flocons d’avoine, des trucs pleins de fibres, qui permettent que le sucre ne passe pas directement dans le sang. Une diététicienne expliquerait ça mieux que moi.
    Ca a plutôt bien marché : mon organisme était bcp moins inflammé, j’avais moins de douleurs articulaires, les triglycérides sont redevenues normales…
    Par contre les gens de mon entourage indirect sont carrément chiants avec ce genre de démarche. Je me suis même fait traiter de janséniste 😉
    Bonne continuation. Bonne journée.

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    • Geneviève a dit…

      Les flocons d’avoine, les fibres en général sont excellentes pour faire baisser la charge glycémique du repas.
      Une pomme avec la peau, c’est tout à fait recommandé (dans ce cas, il faut la préférer bio parce que les autres sont hyper traitées)

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  27. Reine a dit…

    J’ai aujourd’hui beaucoup trop de kilos en trop et une fatigue permanente (merci Miss Thyroïde feignasse) mais no way j’arrête le chocolat.
    Le chocolat m’a sauvé la vie bien des fois (bon, j’exagère , on va dire m’a sauvé la raison)
    Alors , je vais continuer ma relation intensément passionnelle avec Milka , Lindt en co . Par gratitude , hein.

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  28. Pétunia a dit…

    Pour remplacer le goût du sel, à part la levure maltée citée plus haut, je ne sais pas.
    Au cours de la lecture de ton billet je me demandais justement vers quel(s) débat(s) les commentaires iraient.
    Quoiqu’il en soit chapeau bas pour tes efforts de réduction sel et sucre.
    J’étais déjà admirative pour ton arrêt de la cigarette.

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  29. cash cash a dit…

    Hello,

    Soyons sérieux un instant : le sucre est une drogue dure et le supprimer est un combat comparable à celui contre la nicotine !!
    Perso, j’ai arrêté de fumer il y a bientôt 4 ans, mais le sucre, OMG, comment faire ?

    Le seul truc que j’ai trouvé pour le moment, c’est limiter les dégâts, surtout en terme de qualité.
    Je n’achète donc plus depuis quelques années que du sucre rapadura, en magasin bio. C’est le sucre produit par l’évaporation du jus de la canne à sucre. Il garde tous ses bienfaits: vitamines, sels minéraux et acides aminés, contrairement au sucre blanc ou au sucre roux qui sont « morts » sur le plan nutritif à cause du raffinage. Il est riche en vitamine B, potassium, magnésium, calcium, phosphore et fer …
    https://www.gralon.net/articles/gastronomie-et-alimentation/alimentation/article-le-rapadura—fabrication-et-bienfaits-3287.htm
    C’était ma petite contribution pour manger mieux, vivre mieux.
    Bon week-end à toutes

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  30. Paola44 a dit…

    Comme beaucoup, je divise au moins par deux les quantités de sucre dans les gâteaux. Pour le sel, je ne sale jamais l’eau des pâtes, du riz, des patates. Je sale seulement l’accompagnement, viande, poisson, sauce, légumes, lardons, fromage râpé, etc, je trouve que ça le fait. Par contre, je ne renoncerai jamais au beurre (salé of course), ni à la crème fraîche, faut pas pousser! Mais que ce soit le sucre ou le sel, c’est uniquement une question d’habitude, et je suis aussi pour la méthode douce: de moins en moins, tout doucement. Je suis passée de deux sucres par mug de thé à zéro, en deux ans, un demi-sucre en moins tous les 6 mois environ. Maintenant le thé sucré, c’est juste impossible!

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  31. frederique-etc a dit…

    J’ai eu il a 30 ans maintenant (comment est-ce possible puisque moi aussi j’ai 28 ans ???) un traitement sévère et long à la cortisone. Ce qui veut dire, stop au sel sous peine de gonfler gonfler …
    J’ai donc fait un régime très strict sans sel et finalement, ça s’est pas mal passé.
    Depuis, j’ai pris l’habitude de ne pas saler lorsque je cuisine (sauf qd on a des copains à la maison), je sale très peu.
    Et on s’en rend comme comme il l’a été dit plus haut, quand on mange sur restaurant . Je passe la nuit à boire de l’eau !

    Quant au sucre, c’est plus compliqué et addictif. Le chocolat du soir est très difficile à supprimer.
    J’ai lu un bouquin sorti il y a un ou deux ans ou une journaliste tente une année sans sucre. C’est instructif ! et ça fait un peu peur, ce côté addictif …

    En tout cas, on compte sur toi pour nous tenir au courant, c’est toujours intéressant !

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  32. Alexandra a dit…

    Depuis que j’ai vu le docu « Sugarland » le mois dernier au ciné j’essaie de réduire ma consommation de sucre. Pas facile du tout pour l’accro au sucre que je suis ! Bon en fait je savais déjà que le sucre est mauvais pour la santé mais disons que le docu m’en a vraiment fait prendre conscience. Et le sucre est partout donc difficile d’y échapper…
    Quoi qu’il en soit, bon courage, je compatis !

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  33. xxx a dit…

    pas le temps de lire tout… j ai regardé vite fait et je n ai pas vu que quelqu’ un te parlait du Gomasio, mon chouchou, sésame grillé légèrement salé, levure maltée ça déjà été dit, sel avec 50% de sodium en moins ça fait le job et tous les sels aromatisés ( épiceries fines) comme il y a des épices ça donne bien du gout en salant moins ( je suis fan du sel viking, fumé et note de curry ) …

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  34. xux a dit…

    moi qui ai 29 ans (+12 et 3 enfants et le boulot) et qui me sentais fatiguée tout cet hiver, je me suis demandée si ce n’était pas l’alcool… le verre au déj parce que bon, faut se faire plaisir et ceux du soir qui commencent à l’apéro et finissent un peu tard devant la télé (enfin pas tous les jours non plus). Alors j’ai décidé d’arrêter à midi (rapport au fait que j’ai un boulot aussi) et un peu moins souvent le soir, ou un peu moins tôt, ou juste un et pas trois. Résultat : pas vraiment moins fatiguée mais si quand même un peu et surtout contente de moi, de voir que je prends quand même un peu soin de moi. Mais sinon je crois que c’est surtout ce temps pourri qui fatigue aussi – tellement heureuse de ce soleil aujourd’hui !

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  35. emi a dit…

    Tout à fait d’accord : chacun adapte son alimentation selon ses besoins, son corps, son fonctionnement, son mode de vie et de penser. Rien de plus insupportable que les ayatollahs du veganisme ou du sans gluten qui sont tout le contraire de ce qu’ils disent d’eux (responsables, ouverts, etc…). Ils ne sont pas intolérants au gluten, ils sont intolérants tout court ! Après, oui, trop de sucre, il paraît que ce n’est pas terrible…

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  36. Sarah a dit…

    Je viens de lire tous les articles de Geraldine Dormoy que je suivais il y a quelques années avec attention (team cheveux compliqués), j’ai été extrêmement touchée par ses mots justes, authentiques, tellement pfiou. J’ai pas les mots.
    J’ai son âge.
    J’ai deux amies qui ont un cancer du sein en ce moment, et à chaque fois oui c’est un chagrin, un petit effondrement, une peur. Cette peur évidemment ce serait indécent de la leur transmettre, alors, parfois le temps d’un déjeuner, on n’en parle pas, parce que je trouve parfois indécent de projeter mes questions (mon voyeurisme ? ou en tous cas j’aurais peur d’être perçue ainsi) et je me contente d’un « ça va ? ». Et j’espère de tous coeur qu’à ce moment là mes amies ne se disent pas que c’est parce que je suis mal à l’aise avec la maladie. C’est juste qu’on sait pas toujours juger de la bonne dose de présence (est-ce que j’envoie trop de SMS, pas assez ?).
    Je pense que quand tu as un cancer, tout le monde y pense. Bien sûr, pas tout le temps. Mais c’est là, comme le nourrisson qu’évoque GD. Pas en négatif forcément, mais c’est clairement un biais relationnel.
    En tous cas je mesure la chance que j’ai de vivre à une époque où ces maladies se soignent, et d’avoir été pour le moment hors des radars.

    Sur le sucre, qui a difficilement sa place dans une même conversation… on s’en passe finalement mieux qu’on ne le pense, mais sous réserve de se faire super plaisir par ailleurs et de passer beaucoup de temps à cuisiner des trucs nouveaux et variés.

    Du love à toutes.

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    • Marieal a dit…

      Je réagis à ce com parce qu’il me rappelle un souvenir douloureux mais doux en même temps.
      J’ai eu une amie atteinte de leucémie, qui savait que la médecine n’avait plus rien à lui proposer que des traitements d’appoint pour retarder son décès. Elle a donc vécu 6 mois comme ça, en sachant qu’elle allait nous quitter. Je dis nous mais en fin de compte au final, elle s’est trouvée très seule, car elle a progressivement coupé les ponts avec tout son entourage, y compris sa famille. Je me rappelle bien ce qu’elle m’a répondu quand je lui ai demandé pourquoi elle ne voyait plus personne, en résumé c’était ça: « tu es la seule qui est capable de me demander comment je vais et de m’entendre parler de ma mort et de la trouille que j’ai sans essayer de me « remonter « le moral avec des phrases bidons qui n’ont aucun sens. Tu m’écoutes quand j’ai besoin et ça me fait du bien. Et du coup j’arrive encore à te parler d’autres choses « .
      Ce qui est vrai: on a échangé des heures au téléphone en se tapant des fous rires, je me rappelle d’un fou rire en imaginant son arrivée au paradis, des délires ou en repensant à des trucs vécus ensemble.
      C’est vrai que j’ai peut être plus de facilités que d’autres à parler de ces choses là de par mon métier,( je suis médecin en réanimation et il m’arrive de parler de leur mort à certains de mes patients), mais je me souviens m’être dit après cet échange qu’il fallait que je veille à ne pas lui faire faux bond sur le peu de temps qui lui restait à vivre.
      C’était pas toujours facile parce que c’était mon amie, j’ai souvent eu les larmes aux yeux, la voix qui s’étranglait quand je lui répondais.
      Mais avec le recul, je crois sincèrement que quand on a un proche atteint d’un cancer, il faut faire en sorte de prendre des nouvelles, peut être pas frontalement, plutôt sur le mode: tu dors bien? tu manges bien? pas trop de nausées? tu gères comment tes angoisses? etc…ouvrir systématiquement cette possibilité à la personne et lui laisser la possibilité de te parler si elle en a envie. Parce que finalement qu’est ce qu’on risque à montrer ses émotions à ceux qu’on aime? Et du coup, il n’y a plus de gêne pour parler d’autres choses.

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    • Caroline a dit…

      oh non t’inquiète !!! j’ai dit que ça n’était pas extrémiste et ça ne l’est vraiment pas :-)))) (mais je ne bois pas énormément et très ponctuellement, donc ça va, je peux m’autoriser une coupette ou autre quand je sors !)

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  37. matinbonheur a dit…

    Je m’étais penchée sur la question IG bas après 3 ans de nuits pourries (coucou les enfants!) et une fatigue innommable. A l’époque pour tenir j’avais besoin de sucre rapide et le fait de changer 2 repas sur 3 de mon alimentation m’a beaucoup aidé à retrouver la forme, et par la même me délester de quelques kilos.
    Là je fais un diabète gestationnel donc rebelote et finalement je prends bien cette adaptation alimentaire, je me sens + en forme. J’espère trouver/conserver l’équilibre après la naissance.

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  38. Geneviève a dit…

    Pour le sucre, je suis assez convaincue du fait que… c’est vraiment une drogue mais je suis dans une période où je craque beaucoup sur TOUT (clope, sucre et crise de boulimie)
    Pour le sel, je crois que je ne sale pas trop.
    Le seul truc positif c’est que je n’achète plus jamais (oui, jamais) de plats préparés.
    J’ai regardé un « Allo docteur » sur la 5 au moment de la sortie de Sugarland, édifiant…
    Contre l’hypertension, vraiment, la MARCHE (le vélo ou ce que tu préfères), la marche et encore un peu de marche

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  39. tallulah06 a dit…

    j’ai du freiner le sel aussi pour la tension, je ne me sers plus que de sel avec moins de sodium et plus de potassium. Je ne sens pas la différence mais je me suis desabituée du gout de sel. Aujourd’hui je ne prends plus de traitement contre l’hypertension.
    Pour le sucre c’est plus difficile, je me venge sur les edulcorants, mais pour la patisserie ça ne fonctionne pas.
    Tiens nous au courant de la suite.

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  40. Olgaetleloup a dit…

    J’ai une ami qui nous a faits pour le dessert (c’etait Un pari) de la mousse au chocolat avec du chocolat fondu et de l’eau…et ça marche!!!! Tout de même un peu moins satisfaisant que la mousse aux œufs.

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  41. Karine a dit…

    Bonjour Caroline
    Pour faire baisser ma consommation de sel, mon doc m avait conseiller d utiliser le sumac qui est ù épice au goût salé.
    Alors je ne vais pas mentir ça ne remplace pas le sel mais les plats étaient moins fades.
    Maintenant je pense que c est une histoire de goût personnel.
    Bon courage et bravo pour ces aménagements culinaires!

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  42. Cloudy a dit…

    J’ai « remplacé » le sel par les épices.
    Et j’avoue que cela apporté un grand vent de frais et de couleurs de ma cuisine.
    Il y en a une infinité que je ne connaissais pas en l’occurrence : curcuma, ras el hanout, et tant d’autres qui m’ont donné envie de cuisiner et qui ont mis du peps dans mes plats ; par ce biais et grâce à la cuisine vapeur, j’ai redécouvert des goûts aussi.
    Belles découvertes à toi 🙂

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  43. Marieal a dit…

    je voulais réagir au début du post parce que j’ai vu la news sur IG…il me tarde le 24 Mai 😉
    sinon, moi aussi je pense qu’il faut que je fasse le ménage dans mes habitudes alimentaires ( du coup je dors tard et mal) , beaucoup trop de sucres transformés dans mon alimentation et encore plus dans celle de mon mari qui en ce moment prend du bide à vue d’œil. Mais je ne sais pas où commencer.

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    • Anne So Catherine a dit…

      @Marieal: en allant voir un(e) diététicienne ? L’aide extérieure d’un(e) professionnel(e) paraît plus efficace que risquer de se perdre au milieu des tas de conseils plus ou moins farfelus qu’on peut trouver un peu partout…
      Je dis ça …. je dis rien -;

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      • Marieal a dit…

        oui je me doute 🙂
        mais c’est surtout comment s’y prendre pour faire la transition progressive…parce que si je change tout d’un coup, mon mari va me haïr tellement le changement va être brutal! c’est donc déjà réussir à le convaincre qu’il faut qu’il change sa façon de s’alimenter,(mais je crois que j’ai trouvé, il a déjà accepté l’idée d’arrêter de prendre un croissant industriel au petit déj et de manger des plats tout prêts). Mais il boit une quantité de boissons sucrées c’est affolant. Jusqu’ici, il avait la chance de ne pas prendre de poids avec ce régime. Depuis cette année, ça a changé et il a pris 10kg en un an!

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  44. Sofinet lov Guisane a dit…

    Merci Caro.
    Merci infiniment car tu n’imagines pas à quel point ton article résonne en moi aujourd’hui. Suivie depuis des années, voilà un mois que j’ai filé en urgence à la clinique pour y exiger des examens. Un mois que je sais déjà, trois semaines que j’en ai la confirmation. Un mois que je suis ballottée entre multitude d’examens, l’attente des résultats et le verdict… Ce crabe du sein qui me tourne autour depuis des années a fini par prendre place avec agressivité et avec une métastase vertébrale en cadeau bonus !
    Depuis ce jour ma meilleure amie m’a immédiatement suppliée d’arrêter le sucre, aliment numéro 1 du cancer. Pour l’instant j’essaie déjà de limiter.
    Et ce lien vers les articles de Géraldine Dormoy ont un écho en moi que tu n’imagines même pas. Je les ai parcourus rapidement et je prendrai le temps de me plonger dedans tant je me sens proche de ses ressentis. Ils m’aideront sans doute énormément.
    Alors voilà 2018 sera l’année du combat contre ce cancer mais je suis bien décidé à ne pas lui laisser le dernier mot. Y’a pas le choix !Je suis bien prise en charge, et tout me semble irréel. Usé par un mois d’examen et de prélèvement divers je suis presque soulagée d’attaquer ma première chimio lundi avant une inévitable ablation, puis la radio etc…
    Alors je ne suis pas vraiment une grande consommatrice de sucre mais sans doute vais-je changer certaines habitudes.
    Par contre, l’année 2017 a été particulièrement dure psychologiquement et j’y situe plutôt le terreau de mon cancer.
    En tout cas me voilà face à une nouvelle vie qui commence. Une nouvelle vie dans laquelle je vais également devoir apprendre à lâcher prise.
    Merci pour ton article, qui fait sens à la lectrice fidèle que je suis.
    Prenez soin de vous…

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    • Géraldine N a dit…

      Je te souhaite du courage et de trouver autour de toi le soutien nécessaire pour affronter tous ces changements. Ce que l’on affronte nous transforme, mais nous façonne aussi d’une certaine façon. J’ai déjà entendu cette théorie qui dit que le cancer se développe souvent après un choc ou des épreuves psychologiques. J’ai du coup cette image du sournois qui s’installe sur un terrain momentanément affaibli en espérant y prospérer, mais c’est sans compter la « girl power » et la détermination dont nous savons faire preuve! Des bises réconfortantes à toi.Prends soin de toi.

      Répondre
    • Caroline a dit…

      ton message me bouleverse Sofinet, viens nous donner de tes nouvelles, je suis de tout coeur avec toi. Et oui, je pense que les difficultés psychologiques peuvent accélérer parfois le processus du cancer. Mais je pense aussi qu’il ne faut pas se « culpabiliser » de son cancer, essayer de se trouver une responsabilité. Parfois malheureusement, c’est juste le « pas de chance ». Quoi qu’il en soit, je pense fort fort à toi.

      Répondre
      • Sofinet lov Guisane a dit…

        Ce qui est surtout pas de bol c’est que cela fait 1 ans que j’ai des doutes sur des choses qui évoluent dans mon sein, que j’alerte les médecins, qu’on me dit ne vous inquiétez pas, et qu’au final il fallait s’inquiéter. Alors je ne vais pas refaire le passé, mais p***** écoutons nos corps, nous qui savons…
        Merci de tes douces pensées. Je continuerai évidemment à traîner par ici !

        Répondre
  45. Jane B. Root a dit…

    C’est très positif de surveiller ce que l’on mange. De manger en pleine conscience. Et de limiter certains aliments. Mais attention aussi à ne pas alimenter certains mythes qui ont la vie dure. Non, le sucre n’alimente pas les cellules cancéreuses. Il n’y a aucune étude sérieuse sur le sujet à ce jour. S’il est vrai que les cellules cancéreuses ont besoin de plus d’énergie que les cellules normales, manger du sucre ne les favorise pas directement. Aucune étude sérieuse à ce jour ne l’a démontré.

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    • DOMINIQUE a dit…

      Jane, je suis bien d’accord avec toi. J’irais même un peu plus loin. Quels conseils nutritionnels communs pourrait-on donner raisonnablement à un homme de 30 ans et 1.90 m. qui est élagueur, et une petite jeune femme de 20 ans qui travaille dans un bureau. Entre un ado de 15 ans qui fait du sport, et un retraité de 70 ans qui a de l’arthrose ?
      On fait des généralités là où il n’y a que des cas particuliers, car il ne faut pas oublier, également, la génétique. Bien sûr c’est dangereux de boire 3 litres de pinard par jour, ou de manger l’équivalent d’un kilo de sucre, etc… on le sait tous. Mais après, il me semble que c’est vraiment du cas par cas.
      Et puis, dans les aliments à bannir il y a eu le pain, les féculents, le gras, la viande rouge, maintenant le sucre et je dois en oublier au passage.
      Je sens que je vais mourir nourrie d’amour et d’eau fraîche (et encore… l’eau du robinet pfouh c’est pas bien) !

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  46. Anne So Catherine a dit…

    et Si, malheureusement …. il y a des études internationales croisées qui démontrent que l’EXCES de sucre raffiné empêche les cellules dites « tueuses » de faire correctement leur travail. ( oncologues et chercheurs dans ma famille) . Les cellules dtes « tueuses » détruisent les cellules malignes que nous avons TOUS dans nos organismes.

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  47. Carine07 a dit…

    Continue à manger du chocolat, juste prends du bien noir (à éviter complètement le blanc qui ne contient que du sucre).
    Continue tes gâteaux maison, juste mets moins de sucre (tjs moins de 50 gr pour moi; cela ne fonctionne pas pour tout e.g. les macarons) et de gras, car cela fait plaisir de proposer un bon gâteau fait maison à sa famille. Choisis des recettes plus saines. Moi aussi, je recommande le blog de Marie Chioca (elle vient juste de sortir un nouveau livre sur des recettes salées à ig bas, elle a aussi un livre sur les gâteaux à ig bas et un autre sur la cuisine de la minceur durable). Perso, j »éviterai les édulcorants (surtout l’aspartame cf. neurones) car tjs un message sucré pour le cerveau.
    Je ne sale plus rien (sauf les blancs d’œuf quand je les monte en neige) mais j’utilise toujours des plantes aromatiques ou des épices quand je cuisine. De toute façon, il y a déjà du sel dans le pain et le fromage. Maintenant que tu as un jardin, plante du persil, du céleri, de la ciboulette, un romarin, du thym, du thym citron, de la sarriette, un laurier sauce, de la coriandre, du basilic (quand il ne gèlera plus) pour donner un bon goût à tes plats. Pense aussi à l’ail, l’échalote, et les oignons jaunes/rouges.

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  48. Nathalie a dit…

    Il y a un peu plus de 11 ans, j’ai fait du diabète gestationnel pour ma première grossesse. Je passe le choc pour moi. J’étais tellement flippée de devenir obèse après ma grossesse que je surveillais mon poids comme l’huile sur le feu, et qu’au moment du diagnostic, j’étais enceinte de 4,5 mois et j’avais pris 2 kilos… Coup de fil du gynéco « votre HGPO n’est pas bon madame, il faut arrêter le sucre hein » beuuuh je n’avais jamais mangé aussi sainement de ma vie, j’ai pris ça comme une telle injustice! J’avais 24 ans, je n’avais jamais été aussi mince de ma vie et je mangeais comme dans un rêve de diététicienne, mais j’avais la glycémie au plafond après une tranche de pain blanc. La vie est parfois… mais bref!
    J’ai donc vu une diététicienne (entre temps, sur les conseils du gynéco j’avais vraiment arrêté TOUT le sucre, et donc à 5 mois j’étais à … +0 kilos et la diététicienne a ouvert des yeux affolés) qui m’a prescrit un régime que j’ai trouvé affreusement restrictif, MAIS il est vrai que je ne me suis jamais senti aussi en forme que pendant cette grossesse.
    Puisque tu demandes des expériences sur le sujet, apparemment, pour l’énergie c’est important de contrôler la glycémie et donc l’indice glycémique de ce que tu manges. Ca fait 11 ans, et je n’ai (malheureusement?) pas tenu le régime après la grossesse donc j’ai un peu oublié, mais je me souviens que c’est ce fameux indice glycémique qu’il fallait que je contrôle. Donc tout ce qui est sucre rapide on oublie, je n’avais droit qu’à un fruit par repas (ou une petite compote tu sais la mini coupelle) – et encore je me souviens qu’une belle grosse pomme c’était trop pour moi (oui parce que je me piquais le doigt après chaque repas pour vérifier ma glycémie post-prandiale. Plus anxiogène tu meurs)(et des fois je pleurais parce que ma glycémie était trop haute parce que j’avais bouffé une putain de pomme entière quoi!). Un carré de chocolat noir était acceptable. Mais c’est tout. Et pour les sucres lents, ben c’était très contrôlé aussi. Jamais de glucides tout seul, mais toujours accompagné de légumes, sinon ça fait trop monter la glycémie (j’avais tenté un « alors la pizza c’est bon? Il y a toujours des légumes sur la pâte » la diét avait souri « ah mais c’est très hyperglycémiant la pizza » et merde!). N’importe quel féculent (sauf le pain blanc) il me semble, tant que c’était accompagné de légumes, mais je devais peser la quantité (et la j’ai oublié. Je me souviens juste que le pain blanc c’était le diable (et ce n’était pas un dogme je le constatais sur ma piqure au doigt et que si je voulais que mon féculent soit du pain c’était duex tranches de pain complet, ça ça allait, donc ça devait être 60g de féculents environ?)
    C’était donc hyper contraignant, aller au restaurant était un cauchemar (ben oui, fallait faire attention à la toxo, à la listériose ET EN PLUS à ce putain de diabète, autant te dire que je n’y allais plus au restaurant), moi qui adore pâtisser, je ne cuisinais plus de gâteaux, et j’achetais du chocolat au maltitol (mais attention ça donne la chiasse quand on mange trop c’est écrit sur le paquet, mais j’ai cru bon de vérifier par moi-même, je suis prête à tout pour la science). MAIS j’ai pris 6 kilos en tout et pour tout pendant cette grossesse, (je n’ai jamais été aussi bombasse que pendant mon séjour à la maternité pour mon premier enfant….), et je me suis vraiment sentie hyper bien toute la grossesse, ça je m’en souviens. Entre mes restrictions banales pour pas trop grossir en début de grossesse et le régime diabète de la diét, c’était le jour et la nuit, je me sentais hyper bien dans mon corps et dans ma tête avec le régime diabèt. Après comme restriction cognitive ça se pose là par contre. En tout cas je pense que c’est un peu plus complexe que virer le sucre rapide ou virer tous les sucres. C’est vraiment une question d’équilibre et de vitesse d’absorption du glucose dans le sang. Peut-être qu’en visant le plus de glucides complexes possibles, et toujours associer glucides/légumes, on peut avoir la sensation d’énergie sans l’obsession dont j’ai dû faire preuve en pesant mes bols de riz? Depuis j’ai des enfants, et je fais des repas qui plaisent à tout le monde dont on est assez loin du compte 😀 Donc je ne peux pas te dire!!

    Désolée j’ai fait très long. Résumé : je pense que le type et la quantité de glucides qu’on absorbe a un vrai impact sur l’énergie et le sentiment de bien-être, mais que c’est clairement plus sophistiqué que le « carb-free » des américains qui je pense pour le coup peut te foutre au tapis question énergie. Bon courage!!

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    • Nathalie a dit…

      ah oui, tant que j’y suis : le sucre des fruits, ok tant que c’était mangé entier, mais jus de fruits absolument et rigoureusement interdit. Car dans le jus il n’y a plus les fibres pour ralentir l’absorption du sucre. C’est aussi pour ça que compote c’était ok, mais juste la petite coupelle, alors qu’entier et cru j’avais le droit de manger un fruit entier (enfin théoriquement). Parce que dans la compote les fibres sont « ramollies » si je me souviens bien. Bref, il fallait toujours que l’absorption du sucre soit « compliquée » (soit sucre complet, soit avec des fibres) pour que ça soit ralenti.

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  49. Celine a dit…

    Je vis au Japon et je trouve très intéressante la façon dont les Japonais prennent plaisir a manger. Ils mangent de tout (ici tres peu de végétariens, anti-gluten, anti-sucre ou autre) mais en petite quantité, et très peu de sucreries. En tout cas, jamais de dessert pendant les repas. Mais ils adorent manger et ils se font plaisir avec les textures et les goûts, plutôt qu’avec le sel, le sucre etc… Dans un meme repas, il y a une grande variete de types d’aliment, jamais un plat unique proteines-« garniture », a la francaise. Un menu est defini par un assortiment de modes de preparation/cuisson (a l’eau, grille, en saumure…), donc de textures, plutot que viande-legumes-fromage-dessert. Le petit-dej traditionnel, c’est un bol de riz, des « tsukemono » (legumes fermentees en saumure) et une soupe miso. Le gouter des petits a l’ecole, des nouilles (!) ou -parfois- des fruits. Bref, une culture alimentaire qui exclut de facto les sucreries, tout en visant a se faire plaisir.
    Donc mon conseil: un livre de recettes japonaises 🙂

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  50. Blonde paresseuse a dit…

    Je me détache petit à petit du sucre. Tout petit à petit. J’ai commencé par le café, je ne mange quasiment plus de desserts (en tout cas en semaine), je mets moitié moins de sucre dans la pâtisserie qu’il m’arrive de faire. Oui, on se déshabitue et on trouve alors tout trop sucré. En revanche, je suis incapable de tout virer.

    Pour le sel… je suis incorrigible mais tes propos sur la gonflette me font sérieusement réfléchir. Bien plus que le chiffre annoncé sur le tensiomètre du médecin quand j’y vais. Ce qui est débile. On trouve sa motivation dans ce qu’on peut.

    Belle journée 😉

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  51. Koquelico a dit…

    Je saupoudre mes plats d’ortie en poudre et d’algues et je trouve que ça sale pas mal. Mais au départ, ce n’était pas du tout pour éviter le sel. J’ai toujours vu mon père la salière à la main, qui resalait sans goûter que je fais toujours attention au sel.
    J’adore aussi le gomasio mais c’est surtout parce que j’ en suis fan, limite addict que j’en mets dans mes salades.

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  52. Isabelle95 a dit…

    Bonjour Caroline. Je te lis depuis la grossesse de Rose et je ne commente quasiment jamais. Je suis très différente de toi et en désaccord avec plein de tes trucs mais malgré tout je suis accro à ton blog et je te lis tous les jours. Tu écris vraiment bien.

    Pour le régime sans sel, j’ai un ami qui a un pacemaker et qui mange sans sel, il utilise le SUMAC (épice libanaise) qui a un goûté citronné et salé naturellement. A tester donc.

    Je t’embrasse.

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  53. Val Lao sur la Colline a dit…

    Outch ! sans sel, je comprends que ce soit un peu dur à avaler… J’adore le beurre aux cristaux de sel, par exemple… 🙂

    Pour ce qui est du sucre, j’ai un rapport particulier avec lui : je suis diabétique depuis que j’ai 20 ans (un diabète de Type 1, le truc qui te tombe dessus totalement par hasard). La prise en charge a beaucoup changé en 30 ans, et ouf, je peux manger du sucre, mais je compte tous mes glucides pour les convertir en unité d’insuline, et aussi quel type de glucides, quoi d’autre dans le repas (fibres ? gras ?), sans parler de la prise en compte de l’activité physique, etc.
    Bref, it’s complicated 🙂
    Mais surveiller son alimentation est toujours positif sur la santé, du moment que c’est fait sans pathos ni excès.

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  54. Val Lao sur la Colline a dit…

    Je lis depuis tout à l’heure, je lis et suis bouleversée par les textes de Géraldine Dormoy. Ses mots, sa façon d’en parler, le recul qu’elle arrive à prendre. C’est magnifique.
    Merci pour le lien vers ces merveilleux articles.

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  55. violette.b a dit…

    Bonjour Caroline , je lirai tous les com ce soir tranquillement .
    Suis de la team hypertension , soignée depuis 2003 à 40 ans , donc …54 ans à ce jour , je croyais qu’on ne pouvait pas arrêter un traitement contre l’hypertension ….selon moi c’est à vie (pas grave si ça protège mon cœur ) .
    Je ne suis pas un ayatollah du sel( Attention à la réglisse aussi .) , je sale un peu c’est tout mais je ne lui fait pas la chasse , et chez Picard c’est très peu salé ou pas , pour le gout j’adore les mélanges asiatiques tout prêt , le gomasio, les huiles parfumées, la levure alimentaire, ….il faut dire que je suis ‘au régime » tout le temps , (choix perso ) et à la recherche de gouts différents .
    Je ne mange pas de sucre « blanc »direct , un petit gâteau parfois , je limite l’alcool au bon et rare .
    Pour l’hypertension pour une raison chimique qui me dépasse ( j’ai pas fait médecine ) il y a un lien avec les reins et du coup la gonflette , ce qui explique que certains jours tu gonfles , et d’autres tu ….fais pipi. ( je porte parfois des vêtements élastiques pour parer à cela 🙂 .
    Je vois bien le lien entre qualité de l’alimentation et santé bien être , mais ce n’est pas facile de trouver son propre chemin, l’organisme étant lui aussi changeant ..

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  56. HappyLilly a dit…

    Je ne viens pas assez souvent ici et je commente encore moins.
    Je suis hyper allergique aux à tous les dogmatismes. J’ai même un mot du médecin qui dit que si on me pète avec ça, je peux devenir agressive, que j’y suis mortellement allergique et que la mort ne sera pas la mienne mais celle de la relation.
    Bref.
    J’aime le gâteau au chocolat/courgettes (oui j’ai lu le truc des pois chiche mais je tente quand même des fois que). Je ne vais pas te dire la messe, que ce truc te fera maigrir mais je peux dire: que c’est bon, que manger des légumes alors que tu manges du gâteau au chocolat me plait et qu’à ce rythme là, j’en reprends une part. C’est mon alibi gâteau.
    « T’es encore en train de grignoter des sucreries?
    – du tout, je mange des courgettes! »

    Répondre
  57. Champi a dit…

    Bonjour Caroline,
    Je n’ai ps eu le temps de lire tous les commentaires donc elle a peut-être déjà été citée mais je pense que la spiruline (algue) qui a bon goût iodé assez fort peut sûrement apporter un goût salé à tes plats.
    De plus la spiruline est un concentré de fer, de minéraux et de vitamines qui fait beaucoup de bien !
    Toutes ne se valent pas mais là spiruline de Haute Saintonge est très bien et se vend en ligne !
    Belle journée !
    Des bises

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  58. beatrice a dit…

    bonjour, Aromandise fait un substitut de sel : ciao le sel. Je n’ai pas encore essayé. Selon Greenweez, « la teneur en sel {dans ce produit} est exclusivement due à la présence de sodium présent naturellement ». bonne journée!

    Répondre
  59. emma a dit…

    Bonjour, c’est juste pour dire que j’aime bien cet article ! Il déculpabilise et fait du bien, donc merci et bon courage.
    (je me permets juste d’ajouter, en réponse à un post au-dessus : la spiruline, c’est hyper efficace en effet pour retrouver son dynamisme, mais concernant son utilité en remplacement du sel : fuyez, en poudre ou en paillettes, le goût est vraiment dégueu!!)

    Répondre
  60. Ce'Nedra a dit…

    As-tu testé les paillettes de levure alimentaire ?

    Leur petit goût malté donne un côté « salé », je trouve. Dans un première temps, tu peux essayer d’en saupoudrer légèrement sur une salade, pour voir si ça te branche. Ou au-dessus d’un plat de pommes de terre au four (ça passe bien ! )

    Je suis végétalienne mais, pour le coup, ça n’a pas vraiment de rapport : on peut être végétarien ou végétalien et s’alimenter n’importe comment, se faire péter le bide à coup de sucre raffiné ou de sel… Cela n’est pas incompatible ! 🙂
    Ceci étant, j’ai le sentiment que, lorsqu’on est végétalien, on a tendance à se renseigner pas mal sur ce qu’on mange (déjà parce qu’on n’a pas trop le choix, si on ne veut pas faire n’importe quoi), et puis on remet les différentes injonctions entendues ça et là au cours de notre « vie alimentaire » en question (ce que tu as toi-même été amenée à faire, à ta façon)… Du coup, on peut potentiellement être bien placé pour connaître des trucs et astuces en matière d’alternatives alimentaires.

    Alors peut-être n’est-il pas utile de rejeter en bloc ce qui peut venir de cette « communauté » (le terme est vraiment mal choisi, ça renforce l’imagerie sectaire, mais je n’ai pas mieux en stock là-tout-de-suite), il y a sûrement des trucs intéressants à glaner, même sans envie ni projet de changer en profondeur tes habitudes alimentaires. On ne fait pas tous du prosélytisme, promis ! 🙂

    Répondre
  61. Maud a dit…

    J’avais gardé cet article de côté pour le lire tranquillement, sereinement… parce que chez moi une phrase a fait l’effet d’une bombe… une phrase non reprise par aucun commentaire… « petit à petit les kilos perdus pendant la thérapie Zermati ont été repris »… et là j’ai dû dire un truc hyper intelligent comme « et merde! » voilà mes espoirs qui s’effondrent… je ne Zermate pas et pour l’instant je travaille juste du chapeau pour identifier le pourquoi de ces kg qui vont et qui viennent toujours plus en nombre quand ils reviennent j’essaie de comprendre mes mécanismes et fonctionnements… comment est ce que cette silhouette est devenue la mienne en 30 ans de « régimes  » ou de « je fais attention »… et de grand lâchage et n’importe quoi… bref il me semblait que seule l’appriche De Zermati et apfeldorfer était durable… donc non… faut que je trouve la nouvelle approche de tout ça… je crois que comme pour l’alcool ou autre drogue on doit rester en vigilance et accompagnement toute se vie sur ce sujet ou accepter une silhouette différente…

    Pour le sujet de l’article : zéro problème avec le sucre : une maman infirmière en service diabéto nous a éduquée sans sucre 😉 on boit tout sans sucre direct café thé … on sucre pas yaourt et autres desserts et on mange très peu de gâteaux on n’aime pas les bonbons… juste le chocolat :)…! En revanche pour le sel je ne peux même pas me résoudre à diminuer un peu… et le gras… beaucoup de mal aussi… mais faudrait…!!! Bon courage à toutes chacune sur son chemin perso… Et surtout une immense pensée à celles qui combattent une maladie !

    Répondre
  62. Anjali a dit…

    Bien d’accord avec toi… Je n’arrive pas à habituer mon goût à moins de sel… c’est terrible… Je suis accro, la fleur de sel qui craque sous la dent… je n’arrive pas à m’en passer… je n’ai pas de pb de tension, la mienne est en dessous de la normale, mais par contre la cellulite… (malgré le sport plusieurs fois par semaine, malgré un IMC dans la normale …) Mon soucis c’est que je suis AUSSI sucrée… J’essaye de limiter mais c’est vraiment compliqué…

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  63. Kermitte a dit…

    Je passe de temps en temps pour lire les billets en série, d’ou ce commentaire ultra après la pluie !
    Me voila aussi déconfite, je pensais que l’approche Zermatti marchait bien pour certains de façon définitive ! J’ai zermaté pendant 4 ans avec notamment des compulsions quasi terminés.
    Pas de perte de poids spectaculaire, néamoins.
    Pour le sel, la seule solution que j’ai trouvé est d’acheter du sel gris, une salière ( celles comme un poivrier) , et de ne me servir que de ça à la maison : ça sale moins, mais c’est très savoureux, donc j’arrives à en mettre moins et c’est meilleurs.
    Et aussi faire attention à sa fatigue, et à son stress : il parait que la cohérence cardiaque, ou le yoga ou le tai-chi-chuan ou la méditation de pleine conscience font baisser la tension.

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