Up and down du lundi

On ne va pas se mentir, j’ai eu un peu de mal à trouver les down, sans doute parce que ces derniers jours ont été tellement riches que le verre me semble clairement à moitié plein. Mais enfin, quand on cherche on trouve !!!

UP. Désolée de commencer par ça, je sens bien que je peux à tout moment devenir pénible avec cette histoire, mais comment ne pas mentionner tous ces mots que je reçois d’un peu partout à propos de Mission Hygge. Sans parler des photos, de Picadilly au Morbihan, en passant par la Suède ou des bains moussants parisiens ? J’aime quand vous m’envoyez un passage qui vous a ému(es), un ressenti, une anecdote de lecture, un avis sur l’un des personnages. Sachez que je ne me lasse de rien et que j’essaie de répondre à tout le monde. Chaque message est comme un rai de coke (dit la fille qui n’a jamais mis son nez dans la poudre, bien trop peur d’avoir une crise cardiaque) (l’hypocondrie est le meilleur rempart contre la drogue).

DOWN. C’est un énorme down, j’en ai déjà parlé ici mais je persiste et je signe, Parcoursup est pour moi le fail de l’année. Certes petit à petit les lycéens finissent par recevoir des propositions (mais pas forcément celles qu’ils voudraient, étant donné que les voeux n’étaient pas classés). Certes, il y a le baby-boom de 2000, certes avec APB il y avait un tirage au sort insupportable (mais sur moins d’1% des candidats). Mais là, c’est la loterie à tous les niveaux. Et attention, je ne râle même pas parce que mes enfants sont concernés, ils ont eu la chance d’avoir immédiatement pour mon fils et très vite pour ma fille, des choix qui leurs conviennent. Mais je vois bien autour d’eux les dégâts qu’ont pu faire ces « en attente », surtout quand l’attente se résume à être 2345è sur 3200. Ou comment faire entrer dans la tête de milliers de jeunes, à l’aube de leur vie étudiante, qu’en réalité il n’y a pas de place pour eux. Ou qu’ils ne sont pas suffisamment intéressants pour être sélectionnés en premier. Et ne parlons pas de l’inégalité criante entre les lycées bien côtés (des grandes villes) et les autres, ceux des « quartiers » étant carrément mis de côté. Je ne sais plus où j’ai lu ça mais je le reprends à mon compte: ça n’est même plus de la sélection mais de la ségrégation…

UP. Le spectacle de fin d’année du cours de théâtre de Rose. Le dernier mis en scène par Hyam, sa prof chérie et désormais amie, Rose passant l’année prochaine dans la classe d’âge supérieure. Je n’ai pas de mots pour décrire l’émotion éprouvée à chaque fois en la voyant sur scène, si à l’aise, si détendue et heureuse, elle qui a mis si longtemps à s’exprimer sans buter sur ses mots. Le théâtre devrait être inscrit parmi les compétences obligatoires et fondamentales. ça aurait bien plus de gueule qu’un algorithme non ? Merci Hyam et bravo, mille fois.

UP et DOWN. Difficile de qualifier cette mini série documentaire sur Netflix, « Fluctuat nec mergitur ». Up parce qu’elle est d’une puissance et d’une intelligence assez incroyable, Down parce que ce qui y est raconté est indicible et abominable. On en ressort rincé, ébahi par la force des témoins, la résistance, dans cet effroi, de l’humanité et de l’amour. Mais à l’arrivée, il y a malgré tout un sentiment assez terrible: et après ? à quoi ça sert ? Si ce n’est à entretenir le souvenir, comme on entretient celui de la Shoah, des tranchées de 14-18 ou de tout autre événement ayant marqué l’histoire ? (attention, je ne compare rien, juste, le 13 novembre sera sans doute au programme du bac un jour, lui aussi…).

 

63 comments sur “Up and down du lundi”

  1. DOMINIQUE a dit…

    Pour Parcoursup, le baby boom n’est pas une excuse, seulement un argument de plus pour dire qu’ils sont nuls : il était élémentaire de prévoir que les enfants nés en 2000 postuleraient en 2O18, non ? Ces données sont tout, sauf confidentielles ! Contente quand même que tes enfants aient obtenu ce qu’ils souhaitaient.
    Je reçois ton livre aujourd’hui, je ne t’épargnerai pas mes commentaires. Amazon y aura droit aussi.

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  2. Daphné a dit…

    Mon bachelier n’est pas concerné mais le jour du verdict, aucun de ses copains n’eut de réponse positive sur parcoursup, sur quelque demande que ce soit. Ça s’est décanté depuis mais vérifier chaque jour est devenu le rituel pour nombre d’entre eux. Ce n’est quand même pas la manière la plus sereine d’aborder les révisions du bac, et les premières épreuves.

    Certes, le système devait être réformé et il était inévitable que cette année on paierait les frais de la mise en place. N’empêche, suis-je le style à ne pas être vraiment rassurée de savoir que l’algorithme fut encore peaufiné la veille de la mise en œuvre de parcoursup ?

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  3. Laurence a dit…

    Mes enfants ont eu de la chance il y a quelques années avec APB, mais malheureusement ma fille en licence de biologie troisième année connaît maintenant le même processus pour son entrée en master, il faut dire que la première année de bio ils étaient environ 1200 seul un tiers sont passés en deuxième année, c’est je pense ce à quoi voulait répondre le gouvernement : mieux cerner les possibilités et les voeux réels des lycéens (j’en connais beaucoup qui ne savent vraiment pas quoi faire après la terminale, mon fils voulait aller en staps – prof de sport ça a l’air cool- mais finalement ça ne lui correspondait pas, ). Enfin revenons en à ma fille après trois années de bio l’attente pour les masters. Ceux qu’elle voudrait intégrer sont très prisés en moyenne une cinquantaine de places. Bonjour l’écrémage depuis la première année de fac et donc à nous aussi l’attente certains masters ne répondront qu’à partir du 17 juillet. Et sinon que faire avec une licence générale… si elle n’est pas prise en master. Alors je sais que Parcours sup est stressant mais il serait quand même bien de revoir le système d’orientation un peu plus tôt et de ne pas laisser des centaines d’enfants sans idée, un vrai travail sur leur goût leur capacité devrait être entrepris en amont.
    Un peu long et un peu confus, Mais c’est pour rassurer les parents juste après le bac la déception peut être grande mais faire plusieurs années de fac et peut être ne rien en tirer c’est encore plus frustrant.. à suivre…
    Bon courage à tous, après viendront enfin les vacances bien méritées. Et alors un petit livre pour me reposer sera le bienvenu.

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    • scrapisa63 a dit…

      Ma fille aussi est en L3 de biologie, mais pour le coup, la sélection en master, on le savait dès le début (et 50 places, c’est déjà un gros master). Par contre, les critères de sélection sont assez fous puisque limite, on leur demande d’avoir de l’expérience dans le domaine qu’ils veulent apprendre.
      Ma fille ainée, quand elle n’avait pas été prise en master, a fait une mission de service civique de 7 mois. Elle a adoré et surtout, cela lui a ouvert les portes du master convoité l’année suivante.

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      • Laurence a dit…

        Merci pour cette réponse qui donne un peu d’espoir, elle vient de savoir qu’elle validait son année avant même d’avoir terminé son stage, c’est déjà une bonne nouvelle. Nous creuserons un peu plus la question si elle n’obtient pas de réponse favorable. Je ne connaissais pas cette possibilité de parcours civique, je pensais que c’était plutôt réservé aux jeunes sans diplôme, pour les aider à trouver leur voie.

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  4. Karine a dit…

    Oui, parcoursup me laisse dubitative. Ma fille avait postulé entre autre à 6 BTS PI en région parisienne. Résultats: refusée à 2, sur liste d’attente pour 2 et acceptée à 2. On ne se plaint pas mais j’ai du mal à comprendre la logique.

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  5. Pétunia a dit…

    Entre le collège unique, l’objectif de 80% d’une classe d’âge au bac et un système qui ne semble pas évoluer pour la suite, ça ne peut donner qu’un entoinnoir. Je ne sais pas ce que serait l’idéal.

    Il y a beaucoup d’enseignements qui seraient fondamentaux et mis au rebut hélas.

    Et moi non plus je ne me lasse pas que tu parles des vies que mènent ton livre. En ce qui me concerne sa lecture est programmée dans 1 mois.

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  6. Nanette a dit…

    Aaaah Parcoursup ! Mon fils qui a l’age de tes Twins est en plein dedans. La déception ce fameux mardi « en attente »… nous étions dépités.
    Finalement il a eu un choix sympa et un autre moins et pour le reste il attend. Finalement le plus transparent est le choix qu’il a fait hors parcoursup (Dauphine), qui sont assez clairs sur le délai d’attente.
    Je n’ai toujours pas lu ton bebe, j’hésite entre le papier et le kindle ! Tu as raison de te réjouir, je crois que nous nous réjouissons tous et toutes pour toi, comme si on te connaissait Allez, encore un oral (les mères aussi peuvent être en exams !) et je pourrai lire pour le plaisir !!

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  7. Cathy a dit…

    On est en plein dedans pour ma petite dernière, Terminale ES , 10.75 de moyenne, pasexcellent c’est vrai mais pas non plus nulle. Elle a été boulée directement de la plupart de ses demandes, des IUT et des BTS qui sont pourtant pile poil pour sa formation, et elle est en liste d’attente pour 3 BTS et pour la fac de sciences éco. Sa soeur année qui n’était guère meilleure a été prise un peu partout il y a 4 ans, j’avoue que je ne comprends pas, on me dit que les jeunes ne doivent pas faire de filière sélective; mais comme tout est sélectif maintenant, je ne vois pas ce qu’elles doivent faire. En tout cas, elle a passé la soirée des résultats à pleurer et à me dire qu’elle était nulle, je conçois qu’on sélectionne mais que doivent-ils faire ? les seuls qui sont zens dans sa classe sont ceux qui ont pris des formations privées et très chères hors parcours sup.

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  8. Anne a dit…

    Bonjour Caroline,

    Tu ne voudrais pas faire un billet spécial parcours sup ? Je n’ai pas d’enfant directement concerné mais je suis universitaire et donc aux prises avec ce qui se passe derrière le rideau, ici ou là. J’ai aussi des bacheliers dans mon entourage.
    Je dois avouer que je suis très en colère contre les propos officiels sur Parcoursup qui nient la réalité des choses, et comme je n’ai pas de blog, que je ne twitte pas ….voilà quoi….Très bonne journée.

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  9. AnneduSud a dit…

    Pas réussi à faire tenir la lecture de ton livre sur 4 jours. Et pourtant c’était l’objectif que de ne pas le lire trop rapidement. Mais en deux soirées, c’était dévoré. Tes personnages sont vraiment très attachants. Et j’ai bien entendu envie d’un vol cet hiver pour le Danemark, d’un grand plaid dans lequel me lover même si sans café pour moi… de mettre des bougies partout mais ça attendra novembre et de tricoter. Un vrai bon feel-goof book, j’attends le tome 2 avec impatience 🙂

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  10. Betty a dit…

    J’ai acheté ton bébé aussi, mais je me le réserve pour mes vacances dans 3 semaines 🙂

    Quant à Parcoursup, en tant que vieille (j’ai 55 ans aujourd’hui, c’est mon anniversaire), j’ai donc passé le bac en 81 si vous suivez bien.
    Et donc à cette époque très ancienne, figurez-vous que la sélection existait déjà, si, si, ça parait fou mais c’est vrai.
    J’ai donc canditaté à plusieurs DUT (Bac D) et j’ai été refusée partout.
    J’ai reçu des courriers qui me disaient que j’étais sur liste d’attente, genre 10 000e pour 80 places
    J’ai donc fini à la fac de Jussieu, on était 1200 en 1ere année de DEUG et il n’y avait que 120 places en 2e année.
    Au début, en bonne banlieusarde, je n’ai pas compris pourquoi il y avait moins de places, puis j’ai vu…
    J’ai vu les amplis bondés, les cours incompréhensibles, les TD…. n’en parlons pas
    j’ai abandonné en février et j’ai repris l’année d’après en école privée et payante
    Donc j’ai envie de dire, en presque 40 ans, rien n’a changé et ceux qui pensent qu’on a tous les mêmes chances sont des optimistes qui planent très très haut ou alors des hypocrites !
    Plus récemment, j’ai vu des amies de mes filles qui sont parties en fac de philo après un bac L, elles ont toutes arrêté dans l’année. Parce que les lycées s’intéressent aux résultats du bac et à leur classement, pas à ce qu’il arrive aux jeunes de banlieue dont les parents n’ont ni argent ni réseau et dont les enfants sont justes des élèves moyens.

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    • Agatha a dit…

      Moi de même ; bac en 1976 . IUT Bio , à l’époque on en prenait 100 sur 500 ou 600 demandes . il y a toujours eu de la sélection ;Parcours sup , c’est la première année , donc difficile que ce soit parfait ; mais je me suis toujours demandée à quoi cela servait de dire oui à tout le monde en fac , pour que les élèves se plantent au bout de quelques mois , ou pire , après avoir fait 2 fois la première année . De dire oui à des élèves en STAPS , alors que certains ne font même pas de sport ; de former plus de gens en psycho que dans l’ Europe entière , cela ne peut que conduire les jeunes à l’échec

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      • La maîtresse poule a dit…

        Pour laisser une chance à tout le monde tout simplement. Certains ne sont pas « scolaires » et n’ont pas un dossier suffisamment bons pour être pris en iut, bts , etc… ( filières sélectives …). Par contre ils vont se révéler dans le système de l’université, trouver leur voie…
        Ils sont à l’aube de leurs vies , pourquoi vouloir les inscrire dans une case de plus en plus tôt, certains ont déjà une idée précise, d’autres non et les études peuvent les aider ,et pas seulement à trouver « un métier « . Laissons leur le temps.

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        • SoL a dit…

          « Laisser une chance à tout le monde »…à l’université donc, forcément, on ne conçoit pas de donner une chance à tout le monde en école d’ingénieur, archi, ou même science po, curieusement, filières qui ont toujours (je crois) été hyper sélectives sans que personne ne s’en offusque. Par contre les étudiants réellement motivés pour des filières non sélectives qui souffrent non seulement de la surpopulation étudiante mais aussi de la réputation « poubelle » de certaines facs (le dernier choix, là où atterissent ceux qui ont été pris nulle part) on s’en tape. Et je ne comprends pas. Je ne comprends pas le système français abérrant où on accepte sans problème la compétition, les concours même pour x formations et filières et où, comme lot de consolation on devrait accepter tout le monde ailleurs, là où n’enverrait soi-même ses enfants sous aucun prétexte ??? Je ne dis pas ça pour toi, La maîtresse poule, mais j’avoue que « laisser sa chance à tout le monde » me fait réagir car je l’entends beaucoup de la part de certains qui justement font tout pour que leurs enfants ne fassent pas partie de « tout le monde »… Voilà, alors si Parcours Sup peut informer sur le fait que si tu dépasses pas le niveau A2 ça va être chaud chaud de poursuivre en fac d’anglais, ç’est pas plus mal… Là oú je suis d’accord c’est sur le système en lui- même : laisser des milliers d´élèves dans l’ignorance de leur futur en pleine révisions du bac, on peut pas dire que ce soit très judicieux…

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          • violette.b a dit…

            J’aime beaucoup cette synthèse ……( précision en tant que mère j’ai vécu APB 2016….avant l’apocalyspe 2017 donc mais avec sélection , lettre de motivation , dossier etc… )

  11. mamine5728 a dit…

    Pour un feel good book, je l’ai trouvé bien meilleur que la majorité, sans vouloir fayoter !
    Mais je n’ai pas eu de commentaire de ta part sur #missionhygge et je ne suis que tristesse…

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  12. Carole Nipette a dit…

    Ma fille a encore quelques années avec Parcoursup mais tout ce que je lis dessus me fait m’inquiéter alors que justement nous avons encore quelques années… quel stress pour enfants et parents et bonjour la motivation à passer le bac dans de telles conditions…
    Ce week end j’ai vu le documentaire 13 novembre (l’objet de mon dernier post de blog) et effectivement c’est de l’Histoire dont il s’agit… évidemment c’est très très dur mais l’humanité et même l’humour (le récit des otages du Bataclan quelle claque…) il faut le regarder (et se débrouiller pour quand on n’a pas Netflix)… à quoi ça sert ? à ne pas oublier qu’il ne faut pas oublier de vivre et je pense que pour les rescapés c’était important… c’est un documentaire historique… malheureusement…

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  13. Val Lao sur la Colline a dit…

    Je ne suis plus directement concernée par ParcourSup, ma cadette ayant eu son bac l’an dernier, et avec APB donc.
    Pour moi, en résumé, tout cela n’est qu’une question de moyens et de choix politiques. Cela fait environ-à-peu-près 18 ans que l’on sait qu’il y aura un gros afflux d’étudiants en 2018. Aucune mesure n’a été prise. Aucun moyen supplémentaire n’a été mis en oeuvre.
    Personnellement, je ne trouve pas choquant qu’il y ait sélection à l’entrée, mais pas comme ça, surtout pas. Nombre de jeunes n’ont aucune idée de leur projet professionnel, et c’est bien normal. C’est leur accompagnement qui est insuffisant, et les moyens pour ça évidemment. Il est vrai que c’est les vouer à l’échec que d’envoyer des jeunes vers une formation qui ne leur convient pas que ce soit en terme d’affinités, d’envie, ou en terme de niveau, et c’est donc sans doute en amont qu’il y a le plus de travail à faire.

    Je n’ai pas lu Mission Hygge, mais Violette a fini de me convaincre de le faire 🙂 Je suis habituellement dans les mêmes dispositions qu’elle pour mes choix de lecture, alors voilà… Quoi qu’il en soit, c’est en toute sincérité que je suis touchée par ta belle aventure.

    J’ai failli cliquer sur Fluctuat nec Mergitur ce week-end et je ne l’ai pas fait. Je n’étais pas dans les bonnes dispositions. Et j’ai eu peur de me poser comme voyeuse, ce que je déteste. Que pourrais-je apprendre de plus sur ces événements que je ne sache déjà ? Il ne s’agit pas bien sûr de fermer les yeux dessus.

    Bonne semaine !

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  14. Soeur Anne a dit…

    Je dois dire que j’ai eu un premier contact avecParcoursup assez joyeux puisque ma Greluche a été prise partout. Mais au fil des minutes, on a compris que même si pour ses amis proches, ça se passait bien aussi, pour la majorité ce n’était pas du tout le cas. Pourtant on le savait depuis environ 18 ans qu’ils étaient nombreux les 2000, non ?
    Il y a pas mal de choses qui m’énervent dans ce truc, comme par exemple la sous-information sur le fait qu’il fallait effectivement ne pas mettre que des choix très contingentés (Prépa par ex.). j’ai discuté aussi avec des gens qui ne savaient pas qu’il fallait utiliser des mots clefs dans les lettres de motivation, alors que c’est peut être, hormis les notes, ce qui a permis à ma fille de ne pas être sur liste d’attente sur la PACES qui était son souhait depuis plus de 10 ans.Bref, c’était du grand bricolage odieux avec les nerfs des jeunes qui passent leurs premières épreuves de bac ces temps-ci.

    Bref, moi j’ai lu #missionhygge sur une brocante, et j’ai bien dû rater 1 ou 2 ventes tellement j’étais dans l’histoire 🙂 A quand le prochain livre Caroline ? J’ai beaucoup aimé celui-là.

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  15. calista a dit…

    Coucou à tous et toutes, je n’ai pas lu le fameux livre mais ça devrait venir.
    Pour Parcours sup, je ne crois pas que ce soit une si mauvaise idée, tout le monde n’est pas fait pour les études et dans ce cas ne vaut-il pas mieux le savoir le plus tôt possible au lieu de perdre son temps dans une filière inadaptée ? cela permettrait aussi aux élèves motivés d’avoir une place et de meilleures conditions d’études (je pense aux amphis de Staps, médecine, psycho ou droit qui sont bondés).

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    • Caroline a dit…

      sauf que la sélection est faite sans aucune transparence, avec des aberrations incroyables, des gamins refusés alors que des moins « bons » sont pris, etc. surtout, moi je veux croire que certains gamins se révèlent dans les études supérieures. Or là beaucoup d’entre eux n’auront pas l’opportunité de le prouver…

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      • Marieal a dit…

        Tout à fait d’accord avec toi Caro. Moi si j’avais eu Parcours sup a l’époque de mon bac je n’aurais pas pu m’inscrire en médecine. Pourtant j’ai fait un cursus ,sans me vanter. excellent : reçue des la première année etbien placée à l’internat j’ai eu tous les choix que je voulais. Alors que j’avais 7 de moyenne en maths et 7 de moyenne en physique en terminale scientifique… Je me suis libéré quand j’ai enfin commencé à faire ce que je voulais !

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        • Caroline a dit…

          oh ça me rassure un peu pour ma fille qui va tenter médecine alors qu’elle est tout de même très juste en physique cette année (je suis assez perplexe sur son choix mais elle n’en démord pas…)

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          • Cécile a dit…

            Il ne faut pas s’inquieter, ce qui compte surtout, c’est de travailler sans relâche ( mais il faut quand même dormir et savoir se detendre, donc à considérer plutôt comme l’entrainement d’un marathon …) et de ne jamais se décourager même si elle a l’impression que ses résultats intermédiaires ( colles) ne sont pas à la hauteur de ses espoirs ( parole d’une mère de fille en 3eme année !). La motivation est vraiment la clé de la réussite et apparemment elle l’a !
            Sinon, bravo pour ton roman et j’ai hâte de venir à ta future dédicace à Lyon même si je ne pourrai sans doute jamais te dire comme te suivre sur ton blog fait partie des petits plaisirs de ma vie depuis longtemps !

          • Calista a dit…

            J’essayais de voir le bon côté du truc, celui d’un jeune qui va perdre 3 ans sur les bancs de la fac pour faire des études comme tout le monde ou faire plaisir à ses parents ou ne pas affronter le marché de l’emploi, et, c’est long 3 ans en échec pour au final se retrouver au point de départ mais plus vieux de 3 ans ! Il y a aussi la réalité des lycées moins bons que d’autres et oui on peut arriver à s’en sortir dans certaines filières mais il ne faut pas se mentir, cet élève aura du mal à émerger de la PACES par exemple. Crois-moi, je sais de quoi je parle, j’avais des super notes mais dans un lycée plus que moyen et j’ai vu la différence après ! Je conçois que c’est injuste mais comment faire autrement ?

          • mammouth a dit…

            Je ne comprends rien à votre système et je suis désolée que ce soit si galère, mais ça me fait plaisir que la chérie continue sur sa lancée de médecine. Je trouve ça beau.

            Comme toi, je considère que chacun devrait avoir sa chance parce qu’on peut se découvrir à tout moment de notre parcours scolaire.

            Contrairement à d’autres, je ne pense pas que des études « non abouties » sont un échec. Non, je ne vois pas ça comme perdu. Tout n’est pas linéaire dans la vie. Heureusement d’ailleurs. Et si on n’essaie pas un truc, on ne saura jamais.

          • Geneviève a dit…

            Je t’ai déjà parlé de mon fils aîné: plus que juste en maths et physique en terminale S. Une année de médecine ratée à l’époque et puis école et 10 ans de boulot comme infirmier.
            Très motivé par son travail et ayant envie d’aller plus loin, il est rentré en médecine à 30 ans (à Lyon ou quelques « paramédicaux avaient le droit de s’inscrire sur dossier ).
            il rentre en 4 ème année à la rentrée prochaine (à juste 34 ans avec 2 enfants et une maison à rénover…)
            La MOTIVATION, le coeur, l’envie et le travail bien sûr.
            Tous mes voeux pour ta fille !

    • MarieG a dit…

      ParcoursSup est tout de même une sacrée contradiction: que ce soit en primaire, au collège ou au lycée, l’élève peut redoubler, être réorienté, est accompagné, est évalué sur une période, des entretiens, etc… Bref, l’élève a plein d’occasions pour défendre son dossier.
      Et soudainement, à l’un des moments les plus importants de sa jeune vie, on l’oriente en fonction de ses notes, de sa lettre de motivation qui devrait contenir des mots-clé, du nombre de places disponibles, etc…, le tout à l’aide d’un algorithme apparemment pas encore tout à fait au point.
      Je me trompe, ou l’Education Nationale marche sur la tête ?

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  16. Geneviève a dit…

    Ecoeurée par Parcoursup (et si ce n’était « que » cela…)
    Je vais me réconforter en lisant ton livre ! (… et je devrais peut-être me mettre au théâtre… Bravo à Rose et à sa prof)

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  17. Gaëlle a dit…

    Et hélas la « sélection » a lieu dès la maternelles .. tant qu’on éclatera pas les cartes scolaires, rien ne changera. une équipe enseignante ne peut pas lutter contre la concentration des difficultés … c’est ségragation à tous les étages.
    je pratique le théâtre avec mes élèves et ça change la dynamique de classe : le jongleur des chiffres n’est pas celui qui émeut tout le monde sur scène !
    sinon, plus léger côté série, je me suis bidonnée pendant dix jours en m’enfilant crazy exgirlfriend (en vo) de Rachel Bloom qui est bcp moins légère qu’il n’y parait !
    Belle photo !

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  18. Ehyana a dit…

    Pour Parcours Sup, je n’ai pour l’heure pas d’avis (mon petit feu follet est encore en crèche), mais j’ai l’impression que c’était bien plus simple à mon époque de choisir sa filière post-bac (2004/2005)

    Je partage ton avis sur le théâtre, un merveilleux outil pour prendre confiance en soi, faire travailler sa mémoire, travailler sa prestance…

    Et ton livre, ton livre !!! Je l’ai lu d’une traite ce WE, un vrai livre qui fait du bien, bien écrit, agréable à lire, pas cucul, pas cousu de fil blanc… j’ai pris autant de plaisir à te lire qu’à lire Virginie GRIMALDI, Guillaume MUSSO et Marc LEVY (mes dernières lectures.)
    Par contre, il me semble qu’il y a une petite coquille dans les premiers chapitres, à un moment tu as utilisé le prénom d’Inge à la place de celui de Birgit… où alors j’ai rien compris à ce paragraphe (ce qui est possible aussi hein ^^).

    En tout cas, tu peux dire à ton syndrome de l’imposteur de prendre des vacances, tu as un réel talent, et j’ai hâte de lire ton prochain livre:)

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  19. Nan a dit…

    Plus concernée par les études supérieures, mais je pense que de tout temps ceux qui savaient savaient, pour le bon lycée, la bonne option, le bon bac
    J ai commencé ml àsérie ce sur le 1 etc.ll semble que c est plus transparent actuellement, et à quoi sert de prendre tt le monde pour sur 10% réussissent la as 1 ère année. ?
    J’ai commencé la série sur le 13 novembre, c est déchirant et ce genre de documentaire doit exister.
    Si ça peut donner aussi à réfléchir à certains et peut-être empêcher d autres de passer à l acte…gardons espoir

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  20. Coupdouble a dit…

    Je viens aussi de regarder 13 Novembre : Fluctuat Nec Mergitur, et j’ai comme toi ce sentiment terrible de up and down.
    J’ai trouvé ce « documentaire » d’une intelligence incroyable.
    Tous les témoignages de cette nuit là sont d’une sincérité et d’une horreur absolue…Témoignages parfois bien plus puissants que les images que l’on a pu voir…Et puis, des témoignages d’amour et d’humanité. Ça prend les tripes dans tous les sens et c’est violent.
    Et down, parce que c’était trop tôt. Enfin, c’est personnel. Je n’étais pas prête à voir cela et d’ailleurs, je ne sais pas pourquoi je n’ai pas attendu), j’en ressors trop vidée…

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  21. Smouik a dit…

    Parcoursup, je ne m’y suis pas réellement plongée ayant fait mon doublé l’année dernière et c’était déjà très insatisfaisant. Le problème à mon sens est qu’il faudrait mettre à plat tout le système et depuis la 6e. Rien n’est adapté. Ni les programmes, ni les méthodes d’enseignement, de très bons profs côtoient les pires, on n’a jamais fait de réformes en profondeur et on les a empilées les unes sur les autres avec toujours des filières pro peu valorisées. En attendant, des jeunes se rongent les sangs quand ils devraient avoir l’esprit aux révisions, tout ça est vraiment très très habile ! (c’est de l’ironie hein)
    Le seul truc que je trouve néanmoins plutôt réussi sur ces dernières années pour qui trouve sa voie tardivement ou n’a pas forcément les moyens d’une école payante, ce sont les passerelles entre les différentes filières et qui permettent à un étudiant d’accéder à des formations très qualifiantes, même s’il a débuté ses études supérieures avec une voie moins en vue que d’autres.
    Et quoi qu’il en soit, vive le hygge ! 🙂

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  22. semaphlore a dit…

    J’ai vu aussi Fluctuat Nec Mergitur et pour moi la grande nouveauté ce sont les témoignages des survivants de la fosse au Bataclan et de la prise d’otages dans ce même lieu. Leurs témoignages sont à la fois en effet terribles, humains et terribles … car, on ne peut que se dire que c’était une question de chance, ou plutôt de hasard, d’arbitraire absolu. La manière dont les terroristes ont traité les otages (en les épargnant), le fait que l’assaut n’ait pas fait de victime (sauf les terroristes eux mêmes), c’est absolument hallucinant. Tout ça pour dire que pour ceux qui ne s’en sont pas sortis, le fait que certains puissent aujourd’hui témoigner de la possibilité de solidarité et d’entraide dans ces moments, même si c’est important pour nous, personnes extérieures, ne doit pas rassurer à bon compte ou culpabiliser les blessés ou les proches des morts : ceux qui sont vivants ne le sont pas grâce à la solidarité. Vraiment ce qui ressort c’est que si des gestes d’aide ont été là, une solidarité toute fine et ultime, dont le souvenir aide ensuite ceux qui survivent, ce n’est pas cela qui leur a de toute façon permis d’échapper à l’arbitraire des assassinats et des assassins. Cela m’a parfois laissé un sentiment de malaise : comme si il était possible de semer le doute : c’est la solidarité qui a permis la survie. Non. j’aurais également aimé que les survivants racontent la suite, la lente reconstruction. Et puis, il nous manque toujours, mais ce n’est pas nouveau, (et pas le rôle de ce documentaire) en dehors des mots d’émotion des politiques, des mots politiques, expliquant la situation, donnant des pistes de sens là où il n’y en a pas. Cette vague d’attentats n’est pas assez prise en charge dans les discours de nos responsables. Comment la dépasser, l’intégrer dans notre histoire collective, en prévenir les conséquences négatives ?

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    • AnneSo a dit…

      Les témoignages des otages épargnés par les terroristes sont vraiment glaçants! Comment se remet-on d’un tel traumatisme? C’est ce qui m’a le plus impressionnée. Je suis pour ce genre de doc, oui,il faut de temps en temps réouvrir la plaie,non,il ne faut pas oublier (regardez ce qu’il se passe avec Charlie Hebdo, c’est tout juste s’ils ne l’ont pas volé maintenant alors que tout le monde était horrifié le 7 janvier 2015), un petit coup de rappel ne fait pas de mal, et nous, on peut bien supporter ça, même si c’est difficile à voir et à entendre, les survivants, les victimes décédées l’ont vécu, eux,normal de les écouter, passée l’émoi des lendemains, on a vite fait d’oublier.

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  23. isamari a dit…

    Beaucoup de jeunes autour de moi ont obtenu des réponses favorables, nous sommes le 4 juin (pas issus de lycée bien cotés, je n’habite pas du bon coté de Lyon pour cela). Ces jeunes vont allés passer leur bac en sachant déjà où ils seront en septembre. L’an dernier avec APB, les réponses étaient en 3 phases : 8 juin, 25 juin et la dernière phase de réponse où tout à bouger le 14 juillet. Mon fils a su exactement où il allait qu’à la deuxième quinzaine de juillet en ayant un dossier très correct et son bac avec 17,36 de moyenne (en prépa scientifique sur Grenoble). il y a eu tellement de gamins qui ont du attendre le 25 août pour savoir ce qu’ils allaient faire. Et avec une réponse le 14 juillet, il fallait rentrer plus tôt de vacances en août pour aller s’inscrire en prépa (pas de dossier par courrier et seul 1 journée pour cela). Attendons peut-être de voir autour du 10/15 juillet ce qu’il en sera pour tous les bacheliers.

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  24. DOUSSOT Juliette a dit…

    Coucou Caroline

    Moi je suis fan de Parcoursup. Je trouve que c’est très bien fait au niveau ergonomique. Et je trouve que le fait que l’on sache son rang sur la liste d’attente permet de ne pas avoir de faux espoirs. Bref, chacun sait où il en est et c’est un énorme progrès par rapport à APB.
    Enfin, ce n’est pas Parcoursup qui définit l’ordre des jeunes dans les listes d’attente (sauf quelques modifications pour faire passer les boursiers en priorité, et pour donner au léger avantage aux locaux) : ce sont les formations elles-mêmes qui décident de cet ordre. Donc ce n’est pas à Parcourus qu’il faut demander des comptes, mais aux facs, aux IUT, aux prépas, aux écoles posta, etc.

    A mon avis, Parcoursup est – à tort- la cible des critiques alors que ce n’est qu’un outil informatique qui permet aux jeunes de suivre au jour le jour l’avancée des listes d’attente, et de valider ou d’abandonner une formation qui leur est proposée.

    Voili, voilu

    Juliette

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  25. Carlotta a dit…

    Big up pour le théâtre, j’ai la chance d’animer un atelier Dr puis 10 ans sans doute la chose dont je suis le plus fière (après mon fils !) tous l’as ans c’est la même émotion de vois mes petits monter sur scène et s’éclater et quel bonheur de voir que le virus perdure parfois au lycée.

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  26. V1000 a dit…

    Je ne suis qu’une petite instit de CP à qui ont demande constamment d’être bienveillante. Alors quand je vois que pour Parcoursup être bienveillant consiste à ne donner aucune info sur l’avancée de ses attentes de place dans la filière souhaitée durant les 4 jours des écrits du bac, je me rends compte que c’est facile d’être bienveillant !!!
    Enfin grâce à ce système, tous les bacheliers sauront s’ils sont ou non des premiers de cordées, mais est-ce que ça motive pour avoir envie de rentrer dans la vie d’adulte, ça, c’est une autre histoire.
    De plus, l’émission de Daniel Schneiderman sur son site « Arrêt sur image » montre que si l’algorithme général est transparent, celui de chaque école, fac, IUT, BTS,… ne l’est pas.
    Donc commencer ses études dans le supérieur avec Parcoursup me paraît être une loterie qui avantage surtout les élèves bien nés…

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  27. So a dit…

    Pour une fois je ne partage pas exactement ton avis . Il me semble, d’après ce que j’observe atour de moi ( ce qui n’est donc pas objectif) que justement un rééquilibrage se fait entre les lycées surcotes et les lycées de périphéries. J’ai eu l’impression que la moyenne des élèves était prise en compte plus que leur lycée d’origine . Je méxplique : les lycéens que je connais qui avaient 15 de moyenne dans le lycée hyper côté de la ville n’ont pas eu leurs vœux tantdis que certains qui avaient 17 dans un lycée moins réputé ont eu tous leurs vœux. Je me disais «  chouette , les facs n’ont pas le temps de regarder d’ou Viennent les jeunes , les
    Moyennes vont compter plus, du coup on va arrêter de saquer les élèves « pour leur bien » ça va rééquilibrer les choses » . Mais je me rends compte que je suis un peu bisounours sur les bords. Quant à médecine … je ne dis rien, je ne serais pas’objective . Notre aîné vient de rater pour la deuxième fois . Et pourtant il a bossé sans relâche pendant deux ans…

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    • Geneviève a dit…

      Et non… Ce n’est pas l’équilibre rêvé…
      Des enseignants de lycées du 93 dénoncent que L’ENSEMBLE des élèves ont reçu des réponses négatives ou sont sur listes d’attente;
      Dans cet ensemble de très bons élèves !

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    • Cathy a dit…

      Justement non, au niveau stats les quartiers défavorisés ont beaucoup moins de réponses positives que les autres , ce système va forcément aggraver les inégalités

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  28. EE a dit…

    Au sujet de « Mission Hygge »: je viens de le mettre en suggestion d’achat à la bibliothèque de ma commune… 🙂

    Au sujet de Parcoursup: il me semble qu’une grosse partie du problème vient du fait d’avoir des voeux non classés (ce qui ralentit beaucoup la procédure à chaque étape), et que ça fait un bon moment que beaucoup d’établissements d’enseignement supérieur avaient prévenu que ça serait le bordel… Ca a demandé beaucoup de boulot aux établissements d’enseignement supérieur, y compris pour des filières qui, les années précédentes, étaient loin de faire le plein. Pourtant il y a sûrement pas mal de gens qui ont réfléchi à ces questions d’algorithmes de choix, ce n’est pas comme si tout ça était nouveau (et comme si on n’était pas au courant de l’augmentation de la natalité en 2000…)

    Par ailleurs, de manière générale, les grands discours ministériels sur l’enseignement supérieur qui serait une priorité me font bien rire (jaune) quand on voit à quel point beaucoup d’établissements sont étranglés financièrement, obligés de réduire le nombre d’heures dans beaucoup de filières ou de prévoir des TD surchargés, etc.

    Dans l’établissement où j’enseigne (école d’ingénieurs post-bac en 5 ans), je ne sais même pas comment fonctionnent les procédures d’admission (hormis pour faire passer des entretiens, les enseignants ne sont pas concernés, et il me semble que tout est automatisé à partir des moyennes et des établissements et que personne ne lit les appréciations des enseignants…) mais les dernières nouvelles de la direction étaient « on ne dort plus »: en gros, ils ont été forcés de faire du surbooking pour les « oui », mais en n’ayant aucune idée de la proportion d’élèves qui répondra positivement (donc au final, on peut se retrouver avec trop peu d’élèves admis, ou alors avec une promo plus nombreuse et là je ne sais pas comment on fera pour caser tout le monde). Et je pense qu’il y a pas mal d’autres établissements qui sont dans le même cas…

    calista a écrit:
    « celui d’un jeune qui va perdre 3 ans sur les bancs de la fac pour faire des études comme tout le monde ou faire plaisir à ses parents ou ne pas affronter le marché de l’emploi, et, c’est long 3 ans en échec pour au final se retrouver au point de départ mais plus vieux de 3 ans !  »

    Mais affronter le marché de l’emploi avec juste un bac général (ou avec certains bacs technologiques ou bacs pro), ça ne laisse pas forcément beaucoup de possibilités…
    Si on voulait réformer tout le système, ce n’est pas comme ça qu’il aurait fallu s’y prendre (et on ne peut pas changer les mentalités rapidement: il y a des pays comme la Suisse où le taux de poursuite d’études dans le supérieur est nettement plus bas, mais tout leur système est différent).

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    • martasuisse a dit…

      c’est vrai, le système Suisse porte en haute estime la filière duale, ou « apprentissage », dans lequel on entre à l’âge de 15 ou 16 ans, directement dans le monde de l’entreprise. Le certificat obtenu est très bien côté sur le marché du travail et un système e passerelle, reconnaissances etc permet de raccrocher, si souhaité, avec les filières supérieures. Les etudes universitaires ne concernent qu’une minorité de jeunes pour lesquels tous les choix sont possibles en 1ère année. Un système finalement très souple. C’est drôle, en France, je n’aurais jamais pu faire medicine, ceci sur la base de choix « peu conventionnels » faits à l’âge de 14 ans…
      Difficile de juger, il n’y a Hélas jamais de système parfait mais je ne peux qu’encourager votre fille à se sentir légitime de devenir médecin : c’est peut être long, mais tout à fait accessible. bonne chance à elle.

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  29. et de trois a dit…

    J’arrive un peu après tout le monde mais c’est pas grave je commente quand même…
    Tout d’abord, le théâtre est extraordinaire et peut-être une véritable thérapie pour beaucoup. La photo de Rose est sublime !

    Quant à la scolarité de nos enfants ce n’est pas simple et nous, parents, angoissons pour leur avenir.
    Notre ainée entre en 1ère à la rentrée, donc dans quelques temps nous aurons droit à ParcoursSup et je m’interroge beaucoup, même si elle sait précisément ce qu’elle veut faire (commissaire priseur).
    Notre fils, lui, rentre en 3ème Prépa-Pro et je me félicite de ce choix car il n’est pas particulièrement adapté au système scolaire dit classique et veut « passer à du concret » comme il dit, lui aussi sait ce qu’il veut faire (caméraman ou bruiteur de cinéma).
    Ne négligeons pas la « réorientation » ou les parcours moins classiques.
    Quant à notre benjamine elle rentre en 6ème, c’est bien la seule pour laquelle on ne s’inquiète encore pas trop. 😉

    Pfffff c’est épuisant d’être parents … 🙂

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  30. sophie a dit…

    Parcoursup a l’air d’être un enfer. J’aurais été bien embêtée pour ma part, avec des notes nulles dans un lycée parisien très côté, heureusement que j’ai eu ma place en fac où je me suis révèlée avec une soif d’apprendre et un réel plaisir.
    Cela reste une période formidable de ma vie où je n’ai plus subi un enseignement rigide et culpabilisant.

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  31. HeLN a dit…

    @MarieG : en primaire, au collège ou au lycée les enfants ne redoublent quasiment plus, ils ne sont pas orientés et ceux qui ne rentrent pas complètement dans le moule sont simplement reclassés dans des écoles/collèges/lycées moins bien cotés… Notre système scolaire est une vraie aberration, les filières techniques ou d’apprentissage sont et restent des voies de garage, et même la politique fiscale ne soutient plus ces filières depuis, par exemple, que le crédit d’impôt apprentissage a été réduit à peau de chagrin…
    Parcours sup ne semble être que la cerise sur le gâteau. Chéri et moi avons fait exactement les mêmes études supérieures, avec peu ou proue les mêmes (bons voire très bons) résultats, mais mon dossier au lycée était autrement meilleur que le sien, lui qui avait redoublé en seconde et passé et obtenu un bac littéraire sans mention avec un dossier médiocre. Avec un logiciel comme Parcours sup, il n’aurait peut-être pas eu la chance de se révéler après le bac…

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  32. violette.b a dit…

    Bonjour , ça y est …je l’ai lu ….vraiment très agréable et surtout pas niais , facile mais qui enrichit avec du fonds je dirais , réflexion sur les petits ressorts qui nous poussent , pas toujours dans le bon sens , sur une vision de la vie différente , changer son angle de vue est mais difficile à réaliser quand on est pas dans une totale détresse .
    J’ai passé une semaine à Copenhague , sans avoir vraiment connu les gens ,j’ai reconnu des traits charmants de la vie danoise dans ton livre .
    Tu as aussi réveillé la Chloé qui dort en moi , mais aussi la gentille Inge …comme quoi
    Bravo , j’espère que ce succès sera un tremplin .

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  33. Marie a dit…

    Eh bien voilà, je l’ai lu ! Envie de Noël et de froid, de bougies, de plaids…j’ai tout de suite cherché une recette de brioches à la cannelle ! Un feel good book délicieux, bravo et merci !
    Mais à quand le suivant ?

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  34. virginie a dit…

    D’accord avec toi Caro! Je fais partie de celles qui pensent qu’on a le droit de se reveler apres le lycee. Je trouve deplorable cette selection, cette absence d’anticipation, ce systeme verouillé et injuste… Oui c’est dommage de perdre son temps à la fac et de n’y rien decrocher mais ça l’est encore plus de ne pas permettre à un jeune de decouvrir l’ouverture et le bénéfice d’études superieures… et puis ce clivage grandes villes / petits trous, aucun sens. Mon grand termine sa 4e annee de medecine et je confirme ce que certaines ont évoqué plus haut, juste en physique pas grave. Le plus important : bosser, bosser, bosser et ne pas se laisser miner par les classements intermediaires. Tout donner jusqu’au bout.
    Et enfin je viens à l’instant de tourner la dernière page de ton bébé et en plus des felicitations qui s’imposent je voulais juste te dire que depuis la maladie et le depart de mon héros, je n’arrivais plus à lire. Du tout. Nada. C’est le 1er livre que j’arrive à lire. Alors oui c’est du feel good, toussa, toussa, mais c’est toi qui m’a permis de me reconcilier avec la lecture, de me l’autoriser… Alors merci…

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  35. marip a dit…

    Même pas eu (pris ?) le temps depuis lundi de venir dire chouette, c’est mon p’tit coin de ressourcement qui est ici en photo (la jolie petite maison de St Cado sur la Ria d’Etel)…Le livre, je l’ai lu trop vite, mais comment faire autrement ?! Mon employeur ne m’enverra pas au Danemark… et pourtant la Chloé qui est en moi a besoin de changer… ! Merci d’avoir « remué » tout ça…
    Quant à ParcourSup… c’est dans deux ans… pas hâte !

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  36. Jane B. Root a dit…

    Ici prof qui a vécu parcoursup de l’autre coté de la barrière, du coté de la « sélection », dans une filière ultra sélective. ça nous a tous fait chier (oui je sais je l’ai déjà dit plein de fois ici). Comme ça nous faisait tous chier. Et que moi, le mot « sélection » ça me hérisse (dans mon coin ça prend une connotation pas trop choupie. Alors j’avoue avoir biaisé. On a bossé en binômes, sans vraiment d’instructions. Avec ma collègue on n’a pas regardé les lycées d’origine (ça on s’y refuse !), ni même on a lu les lettres de motivation (on y serait encore …). En fait, mais ne le répétez pas, on a mis le max a tout le monde plus les bonus. Et que le rectorat se démerde ! Mais je vous l’ai aussi déjà raconté en tirant la sonnette d’alarme 🙂

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  37. Hélène Blanc a dit…

    Pour « Fluctuat nec mergitur », assez d’accord pour le côté « Up and down » à la fois.
    Mais je dois dire que je penche plutôt du côté « up ». J’ai trouvé ce documentaire à la fois tellement dur et tellement empli d’humanité et d’amour de la part des témoins, que ces émotions crèvent l’écran et nous touchent en plein coeur, bien plus que la noirceur que voulaient laisser les terroristes derrière eux.
    J’ai personnellement pris avec ce documentaire l’énorme claque dont j’avais besoin pour sortir de l’engrenage dans lequel je m’étais mise moi-même depuis le 13 novembre. Je ne suis pas une victime, je ne connais personne qui l’ait été, mais cet évènement a entraîné chez moi la montée de pas mal de peurs et de stress, pas franchement surmontés depuis deux ans et demi…
    La mini-série m’a bien remise à ma place, et m’a permis de me dire qu’il serait peut-être bon que je fasse enfin ce que je rechigne à faire depuis tous ces mois : aller voir un quelqu’un 😉
    Parce que oui, même si on s’en défend parfois pour prouver qu’ils « n’ont pas gagné’, ce genre d’évènements laisse des traces et creusent des failles dans l’insouciance et le bonheur que l’on souhaiterait avoir encore en terrasse d’un café, dans une salle de concert ou au cours de n’importe quel évènement populaire.
    Et puis ce genre de série, même dure, permettra peut-être un jour transmettre la mémoire de cet évènement aux futures générations, en transmettant principalement un message d’amour et d’espoir.

    Et sur une note plus « légère » et jolie, bon courage à vos grands pour l’attente des résultats du bac !

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