Catégorie : J’aime

J’aime #92

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Bon, on ne va pas s’étendre une fois de plus sur les résultats d’hier, je vous avoue que personnellement, bien que soulagée de ne voir aucun membre du FN aux manettes, je n’en reste pas moins dépitée du score du même FN dans certaines régions (6,3 millions de voix en tout quand même) (QUAND MÊME) et de la victoire d’un personnage tel que Wauquiez en Rhône-Alpes. Sans compter que d’une manière générale, j’ai l’impression que la grande perdante de ce scrutin, c’est la politique, avec un grand P. Entre les magouilles d’entre deux tours (on en parle de ces ralliements de partis qui se chiaient dans les bottes deux jours avant ?) et certaines sorties écœurantes ou indécentes, je suis plus que jamais désabusée. (je crois que la Une qui est selon moi la plus juste c’est celle de La Croix) Et je redoute la future échéance présidentielle. Je ne sais plus où est ma gauche et comme depuis mon zona je me traine un acouphène (récurrent depuis quelques mois mais à son paroxysme ces jours-ci) très envahissant, je n’arrive plus trop à penser. Bref, je vous laisse avec un j’aime en pointillé, parce que là tout de suite je voudrais simplement ne plus avoir l’impression que Jiji ronronne dans mon tympan. (pour mon quelqu’un c’est évidemment psychosomatique, en ce qui me concerne je penche pour une fistule artérielle) (forcément).

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J’aime (en dépit de TOUT) #91

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Vous savez quoi ? On ne va pas en parler. Parce que je ne sais pas quoi dire. Je n’arrive plus à savoir en ce lundi 7 décembre de quoi j’ai le plus peur. Des terroristes ou de cette dynastie de dégénérés qui prétendent prendre le pouvoir en France. J’ai vaguement l’impression que les uns se nourrissent des autres et inversement, mais comme je n’ai plus aucune certitude quant à la façon de contrer tout ces monstres, je vais donc me taire. Et aller remettre un bulletin dans l’urne la semaine prochaine. Parce que plus que jamais, je ne suis finalement sûre que d’une chose. Le droit de vote est l’un des rares biens qui ne s’use que si on ne s’en sert pas. Et bien que comprenant le ras le bol, les désillusions, les espoirs déçus, etc, je n’ai aucune sorte d’indulgence pour les abstentionnistes. Voilà, c’est tout sur le sujet.

A part ça, péniblement, difficilement, avec d’immenses efforts, j’aime… En lire plus »

J’aime #90

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A ma plus grande surprise, je continue à courir. Bon, pour être honnête, j’ai un peu ralenti la cadence ces derniers jours, mais c’est uniquement une question d’emploi du temps. Et je n’aurais jamais pensé écrire ça, mais ça me fait du bien (ça me tue un peu aussi les jambes mais on se comprend). Dimanche, avec le temps magnifique auquel on a eu droit, courir après ces jours d’intense stress a été je crois, avec la musique, ce qui m’a le plus apaisée. Un réconfort à court terme, certes, mais ce qui est pris n’est plus à prendre. Et puis il y a le reste…

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J’aime #89

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Bien que ravie de ne pas avoir à greloter en ce mois de novembre, je vous avoue être légèrement déstabilisée par ces températures estivales. L’un de mes rosiers est en train de fleurir, mes feuilles de capucines sont fluorescentes et mes géraniums jouent les spectacles pyrotechniques. Les terrasses parisiennes sont prises d’assaut, les gens se baladent en tee-shirt, tout ça avec la nuit qui tombe à 17h. C’est certes agréable, mais on ne m’enlèvera pas l’idée que dans le fond, tout ça sent quand même bien le sapin.

Bref, m’est avis qu’on a intérêt à profiter tant que tout va – à peu près – bien, parce qu’on est sûrement pas au bout de nos – mauvaises – surprises. Parfaite transition n’est-ce pas pour un #jaime du lundi…

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J’aime #88

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Cela fait deux week-ends que je me surprends à rester l’après-midi entière ou presque dans mon vieux club sans rien faire. Pour la forme, j’ai un bouquin sur mes genoux et sur le bouquin, j’ai Jiji. De mon poste d’observation, je regarde mes bambous et mon papyrus, tout ça en écoutant de la musique. Samedi, je dois m’être endormie, je ne vois que ça comme explication, parce que soudain, les rayons du soleil se sont fait plus dorés et puis… l’obscurité. Je pensais être là depuis quelques minutes, ça faisait trois heures.

C’est incroyable comme j’ai fait mienne cette maison, comme j’en ai apprivoisé les craquements, les courants d’air, les odeurs de parquet encore fraichement ciré et de peintures récentes. J’en aime tous les recoins, la seule chose que je lui reproche c’est son absence de cheminée, mais la perfection n’est pas de ce monde et c’est peut-être mieux comme ça. Il reste ainsi quelque chose à rêver. Voilà, sur ce, j’aime… En lire plus »

J’aime #87

jijilou

Ce matin, Jiji a eu la bonne idée de tester la légende urbaine selon laquelle les chats retombent toujours sur leurs pattes et a donc sauté du haut de la rambarde de l’escalier. Enfin, plus exactement, il a tenté de se rattraper à la dite rambarde mais sans succès. Bilan, une grosse frayeur, des hurlements de Rose qui l’a vu tomber et n’est pas arrivée à l’en empêcher et toute la maisonnée en retard pour cause d’observation scrupuleuse de l’animal, lequel ne devrait pas je pense réitérer avant un bon moment (sauf si comme je le soupçonne il a la mémoire d’un poisson rouge). Jiji est sain et sauf, par contre le churros je pense est mort de honte et ne devrait pas la ramener pendant quelques jours, rapport que je l’ai choppé en train d’embrasser son « bébé », le tout en caleçon dans le salon, caleçon qu’il avait tout juste eu le temps d’enfiler en se ruant hors de la douche pour sauver son « enfant ». Quand on pense qu’il n’en voulait pas.

Voilà, à part ça, j’aime… En lire plus »

J’aime #86

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Depuis trois jours, on se faisait régulièrement la réflexion que ça sentait la merde dans le salon. Mais on avait beau inspecter nos semelles, vérifier notre haleine (ON SAIT JAMAIS) et regarder derrière le canapé, rien. On a même accusé le bouquet un peu fané, parfois les vieilles fleurs, ça sent pas la rose. On a fini par se dire que ça devait être la litière, pourtant dans la cuisine. Mais on avait quand même un doute. Et puis avant-hier, j’ai voulu allumer un lampadaire et pour ce faire je me suis penchée au dessus du ficus.

Aka la sanisette de Jiji, donc.

L’occasion de constater que les uns comme les autres, on a un sérieux problème d’odorat. Parce qu’une dizaine de cacas atomiques, ça aurait du nous faire défaillir, mais non, on a juste changé l’eau des fleurs. Je ne sais pas à partir de quelle quantité d’excréments on aurait vraiment commencé à sérieusement chercher d’où venait ce doux fumet.

Bref, oubliez tout ce que j’ai pu dire comme niaiseries sur cet animal, la vérité c’est qu’il est complètement demeuré. Ou alors c’est nous. D’après mon amie V., les chats ne salissent pas l’endroit où ils mangent. Or la litière de Jiji jouxte sa gamelle. Du coup, toujours sur les conseils de V, on a mis la gamelle à côté du ficus. Hyper raccord avec la déco. Force est de reconnaitre que depuis, plus un caca.

« Après, t’as toujours la bonne vieille méthode des cure-dents dans le pot » m’a glissé Z., plus adepte de la méthode forte que des thérapies cognitivo-comportementales.

Je n’exclus pas totalement de ne pas y avoir recours en cas de récidive.

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J’aime #85

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Ce week-end au festival de La Rochelle, Parents Mode d’Emploi a été sacré meilleur programme court. Et a également remporté le prix des collégiens, ce qui est peut-être même encore mieux. Je ne suis qu’une auteure parmi une vingtaine d’autres de cette série, mais ça ne change rien à la fierté ressentie. Si un jour on m’avait dit ça, je ne l’aurais pas cru. Je veux dire, que mon travail consisterait à faire vivre des personnages et d’être payée pour leur faire faire et dire des conneries. Tout ça en côtoyant des gens un peu fous, drôles, délicats et névrosés (enfin, moi, surtout). Je le dis souvent mais mon mantra est depuis longtemps celui-ci: « la vie a plus d’imagination que toi ». Guess what ? C’est vrai.

Je profite de cette minute d’autosatisfaction pour vous annoncer que les 26 minutes seront diffusés le 30 septembre. Je les vois tout à l’heure – je m’étais un peu avancée la semaine dernière, les calendriers ce n’est pas mon fort -, je vous raconterai mes impressions. (j’y vais, mais j’ai peur).

Voilà, à part ça samedi c’était « l’anniversaire avec les copines » de Rose. Pour la première fois je crois depuis que j’ai des enfants, j’avais préparé quelque chose (il était temps). Une chasse aux trésors. Qui aurait du se dérouler dans le jardin, sauf que coup de bol, il est tombé des containers de flotte toute la journée. ça s’est donc terminé en parcours fléché des toilettes à la salle de bain en passant par la cuisine et la litière du chat. C’était vraiment génial. Quand la fête a pris fin, je m’attendais un peu, j’avoue, (même si bien sûr je ne l’avais pas fait pour ça, c’est pas mon genre) à ce que ma fille se jette dans mes bras, la truffe humide et les yeux mouillés pour me décerner le titre de la  meilleure maman de tous les temps. Au lieu de quoi je me suis entendu dire que l’année prochaine ça serait quand même mieux que le coffre au trésor soit vraiment enterré.

Je peux vous dire que l’année prochaine ce sera surtout « Jacques a dit » et « jeu de la statue ».

En plus j’ai mangé tous les chocobons.

Sans parler de cet instant vérité dont je me serais volontiers passée. Alors qu’elles étaient en train de goûter, Rose se fait complimenter sur sa tresse colorée qu’elle garde précieusement depuis Oléron, pour la montrer à ses copines. Et Rose de répondre, un peu désolée et très gênée: « ouais, je l’adore, mais bon, ma mère veut que je la coupe parce que… parce que bon, à l’intérieur elle dit que y’a plein de… (voix basse) vous voyez, quoi, des… poux. » Et là, l’hystérie. « Han mais moi pareil, j’en ai PLEIN ! » « Moi j’en ai plus que toi, ma mère en a encore vu deux sur le chemin ! » « Moi j’ai surtout des lentes ! » Un peu plus et on votait pour la miss poux de la journée.

Depuis, donc, je me gratte.

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J’aime #84

felin

Je sens que vous avez tous envie d’avoir des nouvelles de Jiji (ah non ?). Et bien il ne vomit plus. Et il semble grandir. Je ne vais pas jusqu’à le peser, non (mais j’avoue l’avoir envisagé) mais il me semble un peu plus lourd sur mes seins. Il passe à peu près les trois quarts de son temps à dormir et le reste à faire des conneries. Il ne supporte pas qu’on mange et lance des miaulements offusqués à chacune de nos bouchées. J’imagine que s’il pouvait parler, il nous lancerait qu’on est quand même des gros bâtards de se taper une côte de boeuf pendant que lui se cogne des croquettes au goût poulet.

Il a du se sentir à un moment ou à un autre offensé par les pieds de la table basse (RIP), ne daigne dormir qu’à un endroit précis du canapé, sur l’épaule gauche du Churros ou en écharpe autour de mon cou. Il ne semble par ailleurs avoir qu’un seul but dans l’existence: déjouer notre attention pour aller vivre sa vie dans le jardin, ce qui lui est formellement interdit tant qu’il n’aura pas été vacciné. Parfois, il essaie de rugir et c’est comme s’il nous rappelait qu’il est quand même un félin, merde. Dans la seconde d’après, il vient se blottir contre n’importe quel être humain en couinant comme un bébé. Pour repartir dans la minute qui suit chasser férocement un moustique (et parvenir une fois sur deux à le chopper, il faut le reconnaitre). D’une manière générale, il n’a pas beaucoup de suite dans les idées. On le voit parfois partir comme un dératé, poursuivi sans doute par un stylo qui traine ou les fameux pieds de la table basse, pour s’arrêter brusquement et se lécher le derrière, tranquillou, l’air d’avoir totalement oublié que deux secondes avant il avait une armée de terroristes à ses trousses. En fait c’est pas que c’est con un chat, c’est juste que ça passe vite à autre chose, quoi.

Voilà, à part ça, un j’aime du lundi, histoire d’oublier que cette fois-ci ça y’est, c’est la rentrée…

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J’aime #83

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Je repasse en coup de vent, à la faveur d’une halte au désormais cultissime Domino’s bar, où le wifi est certes très capricieux mais a l’immense mérite d’exister. Je vous ferai un billet complet sur Oléron quand je serai rentrée, mais avant ça, quelques cartes postales déclinées sous la forme d’un J’aime parce que tout de même, les vacances, ça s’y prête, à aimer. Comme je le confiais à mon churros, je crois que rien ne pourrait rivaliser dans mon coeur avec la Corse et ce petit bout de plage sur laquelle nous avons passé tant d’heures à lézarder. Mais paradoxalement, je me sens ici plus sereine que je ne l’avais été depuis très longtemps. Je réalise à quel point l’été dernier j’étais paralysée par des angoisses irrationnelles et pathologiques. Tout était parfait, de la température de l’eau au temps immuable, mais la leçon de tout ça, c’est que rien ne compte lorsqu’on a la sensation de sombrer dans un monde parallèle, tétanisée de peur au moindre battement de coeur irrégulier. Bref, ici je me baigne avec pas mal de réticences, moyennement fan des méduses xxl, des algues ou des 18° de la mer, je guette les nuages qui parfois nous gratifient d’un grain capricieux, mais j’ai pourtant la sensation de revivre, débarrassée – ou presque – que je suis – pour l’instant – de ces angoisses. Rien que pour cela, je place Oléron au panthéon de mes destinations préférées. Sans compter les soirées bien avinées avec nos amis N et R, qui crèchent à quelques centaines de mètres et tout ce que je découvre de mes enfants devenus grands. Allez, ce coup de vent est finalement bien long, je vous embrasse et donc, j’aime… En lire plus »