Catégorie : J’aime

J’aime #83

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Petit à petit, l’oiseau fait son nid. Je m’étonne moi même de l’application que je continue à mettre dans un rangement quasi quotidien de notre nouvel intérieur. Et je me ravis comme une petite fille à chaque petite chose que nous ajoutons pour que tout ça prenne vraiment vie, qu’on s’y sente chez nous, en somme. C’est une réelle découverte pour la bordélique pathologique que j’ai toujours été. Je me souviens que ma mère m’avait un jour dit que le désordre pouvait traduire une difficulté à trouver sa place. Une phrase qui avait résonné en moi, tant il est vrai que j’ai toujours éprouvé une réelle difficulté à me sentir à cette juste place. Peut-être que petit à petit, je la trouve, sait-on jamais. Ou alors c’est juste l’enthousiasme des premiers temps. Et le fait que les enfants ne soient pas là.

Quoi qu’il en soit, un J’aime cette semaine très axé maison, promis je vais finir par arrêter de vous les briser avec mon tapis et mon stratifié.

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J’aime #82

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Je passe ce week-end prolongé du 14 juillet dans mes pénates lyonnaises, pratiquant avec une impressionnante ténacité l’exercice de la chaise longue. Encore un jour et je pourrai facilement m’atteler à un comparatif méticuleux des différents modèles du jardin. Ma préférence va, à ce stade de l’expérimentation, à celle de plage en plastique, recouverte d’un matelas triple épaisseur. Je confesse m’y être assoupie un moment. Le fait de m’être réveillée avec un filet de bave séchée sur le menton me fait penser que le « moment » a duré.

Bref, je n’avais je crois pas réalisé à quel point ces dernières semaines m’avaient rincée. Entre le déménagement, le bouclage en fanfare des 26 minutes et toutes les joyeusetés de la fin de l’année, brevet des collèges compris, ma coupe était largement pleine.

Problème: je ne suis pas sortie des ronces, j’ai d’ici la fin du mois de juillet un dossier de presse pour un spectacle musical à rédiger, quatre articles sur les meilleurs diplômes de l’enseignement supérieur à pondre et deux autres pour l’Express Styles. Autant vous dire, donc, que les vacances ne sont encore qu’un horizon lointain.

Il n’empêche que cette petite trêve rhônalpine me fait le plus grand bien. Et me donne envie de « cueillir le jour », comme le conseille Captain oh my Captain dans le Cercle des Poètes disparus, l’un des films que nous avons le plus disséqués durant la masterclass de la semaine dernière sur l’art du scénario.

Dont acte.

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J’aime #78

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La dernière fois, je vous parlais de la façon dont nous écrivons ces scénarios, en tissant subtilement la métaphore du chemin de vie que l’on prend et dans lequel parfois on s’égare. Je me suis relue, c’était joli. Si si. En revanche, je crois que rien n’est plus explicite que la définition de l’écriture que m’a rétorquée B ce jour là: « C’est mignon ce que tu racontes. Moi cela dit j’ai surtout l’impression de chier un ananas ».

Et c’est à peu près ce qui me vient à l’esprit ces derniers jours, qu’il s’agisse d’ici ou d’autres supports, je ne sais pas si c’est la fatigue ou quoi, mais il est gros l’ananas.

Bon j’avoue, je suis également un très très bon public de tout ce qui est caca et il fallait que j’arrive à la caser, l’expression.

Petit billet pour cause d’ananas charnu, donc…

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J’aime #73

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Ce week-end le churros et ses potes sont partis faire du vélo sur l’Île de Ré. Je crains que les passagers du TGV Paris-La Rochelle de vendredi soir ne s’en souviennent encore, l’un des cinq artistes ayant eu la bonne idée d’apporter en guise de pic-nic de l’andouille de Guéméné et des harengs fumés. Si ça n’est pas du terrorisme olfactif, je ne m’y connais pas. Quoi qu’il en soit, entre deux coups de fils de nos époux – « c’est bien mais j’ai mal au dos/jambes/cul » (on n’est pas prêts de les envoyer sur les pavés du Nord croyez-moi) (« non mais arrête, c’est plein de faux plats l’Île de Ré ») – on en a bien profité, nous les souris. Notamment samedi soir, au Metropolitain – définitivement l’un de mes restaurants favoris à Paris, je n’ai jamais été déçue – dont nous sommes ressorties rondes comme des queues de pelle. Une soirée pleine de grossièretés, de médisances et de rires gras, bref, une soirée réussie, qui manquait peut-être un poil de mecs mais vu le nombre de fois où les mots bites et cul ont été prononcés, ça a forcément compensé.

Bref, j’étais contente de voir rentrer mon valeureux cycliste – et sa sur-selle – mais je mentirais en prétendant que cette ambiance de gynécée en folie ne m’a pas un peu plu. J’aime bien les trucs de bande. Hin hin hin.

Voilà, à part ça, un J’aime du lundi que j’espère au soleil… En lire plus »

J’aime #71

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Il parait qu’il y a eu des élections hier. Il parait. Il parait qu’un certain Nicolas S. se voit déjà en haut de l’affiche. Il parait. La seule chose que je souhaite retenir c’est que la famille Le Pen et consort ne détient pas, à l’heure où j’écris ce billet, de département. Honnêtement c’est ma seule source de satisfaction en ce lundi matin. NE M’EN DEMANDEZ PAS PLUS. Et donc j’embraye sans transition aucune sur un j’aime qui aura plus que jamais valeur de méthode coué. En lire plus »

J’aime #69

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Je n’ai pas pensé à la prendre en photo mais j’ai concocté il y a quelques jours une petite salade qui manifestement entre dans le top 5 de ce que je fais de meilleur selon des sources très objectives. Je me dis qu’en cas de panne d’inspiration, cela pourrait vous dépanner. Je la sers dans des petits ramequins, tout de suite ça vous pose une mise en bouche. Donc en gros, par personne: quatre ou cinq crevettes décortiquées et déjà cuites, quelques cubes d’avocat, quelques quartiers de pamplemousse dont vous aurez au préalable enlevé toute la peau (il doit y avoir un terme précis pour cela, mais vous aurez compris qu’il ne faut que la pulpe) et enfin, quelque chose qui croque, là j’ai pris des noix de cajou concassées, mais c’est top aussi avec des cacahuètes. Je mets donc tout ça dans un ramequin, je presse un petit quartier de citron vert dessus, pour que l’avocat ne noircisse pas et aussi pour le goût, je râpe du gingembre frais, je mets une lichette de sauce soja et un peu d’huile de tournesol. Et je garde au frais en filmant. Une tuerie. Je pense que ça marche avec du crabe également.

Voilà, à part ça, démarrons avec un J’aime, parce que rien ne vaut, donc, que le souvenir des belles choses. En lire plus »

J’aime #66

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« Et vous, le moral, il est bon ? » C’est la question que l’une des caissières du BHV a posée à mes parents lundi après-midi. Ils en sont restés comme deux ronds de flan, tant l’interrogation leur semblait incongrue. Il leur a fallu deux minutes pour comprendre qu’elle ne se moquait pas d’eux, une de plus pour se dire qu’il s’agissait peut-être d’une prolongation de la marche républicaine. Toute leur journée a été à l’avenant: « on n’avait pas le temps de regarder un plan que deux personnes venaient nous aider ».

Bon, deux jours plus tard, on ne compte pas les tocards qui se sont insultés pour être le premier à posséder leur numéro de Charlie (les gars, on se calme, il va y en avoir cinq millions d’exemplaires). Ouf, pendant cinq minutes j’ai cru que notre mesquinerie avait disparu, noyée sous un océan de mièvrerie.

Plus sérieusement, je ne sais pas ce qu’il en est pour vous mais petit à petit je me remets à penser à autre chose, même si j’ai regardé en boucle l’hommage aux policiers par Hollande (mon nouveau héros) (même si je voudrais surtout pécho son body guard) et que je continue à lire à peu près tout ce qui passe sur le sujet, mention spéciale à ce texte, par exemple.

Voilà, tout ça pour dire que cette semaine, en dépit et envers contre tout, j’aime… En lire plus »

J’aime #65

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Un grand merci pour vos mots hier, c’est à chaque fois un baume au coeur pas possible de vous lire, d’autant plus au retour de vacances, ce moment si difficile quand on est free lance, où il faut se convaincre, à force d’une volonté surhumaine, que ça y’est, c’est le moment de s’y remettre, même si aucun vilain boss n’est là pour nous faire les gros yeux. Hier j’ai rivalisé de mauvaise foi avec moi même en matière de procrastination. J’étais à deux doigts de me lancer dans le nettoyage des vitres, voire de la recherche des couvercles de tupperware perdus, plutôt que de me mettre sérieusement à bosser. Et ce n’est pas comme si j’avais douze articles à terminer d’ici le 10 janvier (date qui me paraissait hyper éloignée dans le temps avant les vacances et qui, cette petite garce, s’est dangereusement rapprochée de demain).

Bref, tout ça pour dire que vos encouragements et vos voeux me sont allés droit au coeur. Et puisqu’on est dans la mièvrerie, je vous propose un petit J’aime de 2015, histoire de rester dans le ton.

(PS :pour ceux et celles qui sont au travail, avant de cliquer sur la suite, coupez le son, j’ai inséré une vidéo qui semble s’enclencher toute seule, je n’ai pas trouvé le moyen de la mettre en pause)

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J’aime #63

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Les amis, La Nouvelle Star a recommencé, ça n’arrange pas mes affaires, j’étais déjà surbookée avec ma dizaine de séries en cours, voilà que mes jeudis sont désormais banalisés. Ma vie sociale, déjà réduite à néant depuis quelque temps va en prendre un nouveau coup, dieu merci Koh Lanta vient de s’achever – Moundir I miss u so much, toi et tes quatre Est et tes haltères qui sortent de la bouche de tes concurrentes – du coup au pire on fera l’amour le vendredi.

Voilà, à part ça, j’aime…

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J’aime #61

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Une copine de ma fille m’a fait passer le premier tome du Journal de Georgia Nicholson, oeuvre culte s’il en est je pense pour la génération qui vient juste après la mienne – celles qui ont réellement 29 ans – et que je n’avais finalement jamais lue, alors que j’ai vu la chérie pouffer durant des mois en dévorant chacun des tomes.

Je crois que je suis pile poil dans un état d’esprit propice aux lectures légères et drôles. Et je ne suis pas déçue, c’est tout simplement hilarant, cela se lit comme on mange des bonbons, compulsivement avec une once de culpabilité, sauf que là en plus, on ne récolte pas de caries. Si vous avez des ados qui sont passées à côté, n’hésitez pas à le leur coller entre les mains et si vous avez un petit peu vous même des réminiscences ou que vous n’avez jamais totalement quitté ce drôle d’âge, faites-vous ce petit plaisir.

Voilà, à part ça, j’aime… En lire plus »