Catégorie : Leçons de mode

Décalé

 Dis, ma mie, ça fait pas hyper longtemps qu'on ne s'est pas fait un petit top five ? Ben si, longtemps, que ça fait. Alors pan, au débotté, après un week end chargé – douze enfants à la maison samedi, une couronne dentaire arrachée pour cause d'infection en dessous (miam) et un passage aux urgences de la maternité parce que si je n'allais pas parfois faire un tour à l'hôpital pour rien ce ne serait pas drôle – je te propose un petit palmarès sans queue ni tête parce que parfois, la vie, c'est justement sans queue ni tête.

 

 

1 – Julien Doré, qui réussit selon moi à garder un ton décalé et qui nous offre un clip deux en un avec MissB, une femme pas comme les autres dont le déhanché n'a d'égal que celui de mister Doré. Peut-être que le morceau ne séduit pas les puristes ou déçoit ceux qui attendaient autre chose. Personnellement il me donne envie de danser et à l'heure actuelle ce n'est pas si mal. Je sais j'ai déjà fait un billet hier qui parlait de Julien Doré. Et bien quand on aime on ne compte pas figures-toi.

 

2 – "Le mal de pierres" de Milena Argus, lu avec pas mal de retard et qui m'a laissé le goût de l'Italie, du soleil et des femmes d'après-guerre dont la sensualité un peu trop exacerbée était immédiatement considérée comme une affection mentale. Ce drôle de livre c'est aussi un miroir aux alouettes, un jeu de dupes entre l'écrivain, le lecteur et les personnages.  C'est une chute digne d'une nouvelle de Dino Buzzati. Tout ce que j'aime.

 

3 – Docteur House. Là, ok, j'assume, je suis TRES TRES after the tendance. Tellement after que j'en suis before, à mon avis. En tous cas à ce niveau là c'est de l'addiction. Malsaine en plus. Parce que pour une hypocondriaque, regarder Docteur House c'est un peu comme manger des kilos de chamalow pour un diabétique. Une manie légèrement néfaste, quoi. Mais voilà, je suis envoutée par Greg House, les répliques font mouche, son cynisme très décalé – c'est un peu le leitmotiv de ce top five, tu as remarqué ? – et son regard bleu acier font le reste. Je me suis avalé la saison 1 en trois jours et je termine actuellement la 2. Rien à voir avec mon passage aux urgences samedi et ma conviction d'être atteinte de la trop méconnue maladie de Guillain-Barré.

 

4 – Les asperges vertes.  Parce que j'en fais une légère orgie actuellement, cuites al dente puis passées deux secondes à l'huile d'olive et saupoudrées de copeaux de parmesan. Parce qu'aussi j'avoue, j'aime bien comment sent mon pipi après. Je ne développe pas, ayant conscience qu'on est à la limite de la perversion, là. En même temps que celui qui ne secoue pas la couette après avoir pété au lit pour renifler l'odeur me jette la première pierre. Pierre.

 

5 – Les renoncules. Parce que tout de même c'est un drôle de nom pour une aussi belle fleur. Parce qu'un gentil et beau garçon m'en a rapporté hier du marché et que ce n'était même pas mon mari. Que c'étaient les fleurs de mon bouquet de mariée et que depuis ce sont mes préférées. Et puis si tu avances et que je recule comment veux-tu que je… Oh, ça va, hein. On a dit décalé, c'est décalé, ça, non ?

 

Edit: Aujourd'hui je suis interviewée chez Deedee. J'ai adoré répondre à ces questions, j'avais l'impression d'être Cécile de France ou Alice Taglioni en dernière page du Elle, quand il s'agit de dire son geste beauté du matin, son resto préféré et toutes ces choses. Ok, en fait j'adore parler de moi. Ah et la photo est de Fée Chocolat, que je remercie encore une fois… 

« Merci Jean-Claude »

 Vous aimez le théâtre de boulevard ? Vous vous demandiez justement ce que vous alliez faire entre le 22 mai et le 20 juin prochain ? Et bien je vous propose une petite sortie à prix réduit. Deux places pour le prix d'une. Et pas pour "ma" pièce. Non, pour celle dans laquelle jouent nos deux metteurs en scène, Marie-Aline Thomassin et Fabrice Herbaut.

 

Une fable moderne sur le monde bien pourri de la télévision, dans laquelle joue aussi Bruno Chapelle – également metteur en scène -, connu des plus de… tuit ans pour avoir officié dans le petit théâtre de Bouvard…

 

 

Jusque là, "Merci Jean-Claude", puisque c'est comme ça que se nomme le spectacle, était joué au Mélo d'Amélie. Et puis là, pof, ascension sociale de l'échelle du show-bise, on les retrouve à la Comédie Caumartin.

 

Et pour le mois à venir, donc, les lecteurs de ce blog peuvent bénéficier d'une place offerte pour une achetée. Il vous suffit d'envoyer un mail à cette adresse (sebastien-mercijeanclaude(at)hotmail.fr), dans la limite des places disponibles, maximum 24h avant la représentation. Si vous avez un blog, précisez le nom de ce dernier dans le mail, si vous n'en avez pas, donnez le nom du mien.

 

Edit: Un mail de confirmation vous sera adressé que vous devrez impérativement imprimer faute de quoi le théâtre ne vous délivrerait pas les places.

 

Les places seront à retirer à la caisse du théâtre de la Comédie Caumartin (25 rue Caumartin 75009 Paris).

 

C’est avec les oreilles qu’on écoute, pas avec le kiri

 Alors hier j'ai donc réitéré cette expérience de live blogging sur Le post. Je sais, je sais, certains d'entre vous préféraient avant, parce qu'avant c'était mieux. Mais en l'occurence, encore une fois, étant donné la platitude de cette quatrième édition de la Nouvelle Star, que je commente en direct ailleurs qu'ici ou que je fasse un minute par minute sur ces pages, très honnêtement à mon avis c'est kif-kif.

 

Donc toutes mes confuses, il n'y aura pas de minute par minute aujourd'hui. En revanche je vous propose un compte-rendu rapide de ce qui m'a malgré tout marqué hier. D'accord ? Non ? Ben tant pis je le fais quand même.

 

 

– Lio avait une robe faite dans une couverture de survie et ça ce n'est pas très sympa, s'est indigné le jury 2009.

 

– Benjamin peut chanter ce qu'il veut, avec les faussetés qu'il veut, il reste chaud bouillant et que personne ne vienne me rappeler nos deux trois années de différences, je te rappelle qu'il y a un précédent: Valeria Bruni Tedeschi et Louis Garrel. Apparté: comme quoi on peut être soeurs et avoir un goût très différent. Valeria je te vénère.

 

– Lucille s'est fait sortir et mis à part le fait que je regrette que ce ne soit pas Ycare, je dois avouer que ça ne m'a fait aucun effet. Bye bye les petites étoiles.

 

– "Jules est un tueur de couplets". Merci Sinclair.

 

– Lio a demandé aux fans de Jules de remettre leur petite culotte histoire d'écouter avec leurs oreilles et donc pas à priori avec leur vagin. Si ce n'était pas drôle ce serait triste. Ou l'inverse.

 

– Cédric hier il était off bite selon Sinclair. Je ne sais pas ce que ça signifie mais ça m'excite un peu.

 

– Jules a chanté deux fois la même chanson. La première de Sinclair, la seconde, l'originale, celle de Jamiroquoi.

 

– Dédé avait repris un peu de poil de la bête jusqu'à ce qu'il mette du bleu à Ycare. Pitié pas toi André.

 

– Philippe Manoeuvre semble se foutre un peu plus à chaque prime de ce qu'il s'y passe. On le comprend. Même si certains payeraient cher pour être à sa place. Hein Rosy Varte ?

 

– Maitre Nadjar a pris du galon, il a une assistante même qu'on l'a vue. Quelle déception, ce n'est pas lui qui fait les calculs alors ?

 

– L'air faussement contrit d'Ycare quand, toutes les semaines, il est sauvé par le public – même si forcément c'était très serré à quelques centaines de voix selon Maitre Nadj' – me donne des envies de meurtre, je pense que c'est hormonal.

 

– Cédric se fait maquiller les quatre poils du torse avant de chanter. Là en fait je ne suis plus excitée.

 

– Amandine avait un débardeur sous une veste de costard. Je crois que ça m'a excitée.

 

– Je vais aller remettre ma culotte parce que je me demande si finalement ce n'était pas à moi que Lio s'adressait.

 

– Lio quand elle boit de l'eau elle fait ça cul sec. Un demi litre en une gorgée. Si ça c'est pas rock and roll, franchement.

Vive les ponts et les viaducs !

 Ce blog est en week-end prolongé, en pont, en viaduc. Avant de m'eclipser, direction la mer du Nord – seul endroit où il restait une pauvre et esseulée chambre d'hôtel – je vous souhaite de profiter de ces jours pré-estivaux.

 

Mais comme je vous aime et que vous le valez autant qu'Andy Mc Dowel, je vous livre mes conseils beauté pour ces quelques jours – beh oui, pourquoi que j'en donnerais pas moi des conseils beauté ?

 

 

 

Allongez-vous dans l'herbe – à Paris je vous rappelle que maintenant les pelouses sont autorisées et ça merci Tibéri, ben oui, je crois que c'est à lui qu'on le doit, comme quoi personne ne peut avoir un oeil de verre et une jambe de bois à la fois. La fin de cette phrase risque de n'être comprise que par deux personnes mais après tout parfois, on peut se livrer à quelques private jokes, non ?

 

Enfilez-vous un bouquin, même un moyen, pour le plaisir d'avoir du mal à le refermer et pour cette délicieuse impatience qui vous étreint au moment de le rouvrir. Si vous n'avez pas d'idée, je vous conseille un classique du genre, un que si vous ne l'avez pas encore lu vous avez de la chance: "Les divins secrets des petites yayas". Sinon je viens de finir la saga de Katerine Pancol, les crocodiles et les tortues. C'est à mon sens mal écrit et sans aucune valeur littéraire mais ça me fait mal aux fesses de le reconnaître, je les ai avalés tout crus. En même temps je te rappelle que je regarde les feux de l'amour assez régulièrement.

 

Etirez-vous comme un chat dès que vous le pouvez, si possible dans des draps propres que vous aurez préalablement vaporisés d'une huile essentielle si possible ultra rare et disponible uniquement dans une petite ferme bio du Lubéron, voire de l'Arkansas.

 

Buvez des litres d'eau citronnée, certes ça ne sert à rien mais vous pourrez crier à la cantonnade que vous êtes en pleine détox et ça franchement ça, ça impressionne.

 

– Concoctez-vous de délicieuses brochettes de melon/pastèque/patta-negra et prétendez très vite que vous êtes totalement rassasiée. Une femme qui n'a plus faim après deux trois morceaux de melon semble toute de suite plus mince.

 

– Tachez de caser vos enfants chez des imprudents qui, un jour, ont lancé incidemment, les malheureux, qu'ils seraient ravis de vous les prendre un week-end (si ces imprudents n'existent pas fourguez la marmaille à votre mère qui n'attend que ça même si elle ne le sait pas).

 

– Tapez-vous un bon vieux film de fille bien merdique genre "27 robes" – que j'ai vu, si si, et qu'en plus j'assume – dans une salle désertée par tous ces crétins qui s'entassent sur les plages de la mer du Nord et savourez-le plaisir d'une glace pleine de fudge au chocolat, brownies ou de dulce de lece. Une femme qui mange de la glace au cinéma et qui en jouit parait tout de suite plus sensuelle.

 

– Faites l'amour, surtout l'après-midi, les volets tirés et la fenêtre ouverte.

 

– Si pour une raison indépendante de votre volonté il vous manque un ingrédient pour suivre le précédent conseil, peignez-vos ongles, de n'importe quelle couleur pourvu que ça pète, mettez des talons, enfilez un string, chaussez vos plus belles sunshines et baladez-vous dans les rues ensoleillées en vous répétant à l'envie que vous êtes une sacrée bombe. Si en plus c'est Tom Jones qui vous le susurre dans votre oreillette, c'est encore mieux.

 

Bon week-end…

 

Edit: Je souhaite un merveilleux anniversaire à Mère-Grand qui fête aujourd'hui ses tuit ans et qui évidemment ne les fait pas du tout. Merci pour votre présence, votre enthousiasme et votre éternelle jeunesse…

 

Edit2: Certains de ces conseils ne sont en aucun cas valables, à vous de trouver lesquels…

C’est reparti pour le top

Bon, pour tout te dire, t'es pas hyper nombreux à bosser aujourd'hui, en tous cas la semaine dernière, si j'en crois mes stats – que je ne regarde jamais bien évidemment, c'est d'un vulgaire de regarder ses stats franchement – t'étais pas mal en vacances, bande de petits salopards. Et vu que là c'est pas un pont qui s'annonce mais un viaduc, m'est avis que certains auront peut-être eu l'idée de rester sur leur lieu de villégiature. Et ils auront eu bien raison. D'autant que cette année les jours fériés sont un peu du côté du patronat. Sans rire, d'où c'est autorisé que le 1er mai ça tombe le jour de l'ascension, hein ? Il en dit quoi l'esprit saint à ton avis ?

 

Bref, pour toi et toi et toi là bas qui êtes au turbin, voilà un petit top five, parce que nous le valons bien.

 

1 – Le type qui faisait la manche dans le métro vendredi et qui après être passé à côté de moi s'est exclamé: "surtout ne maigrissez pas vous êtes parfaite". Merci. La vie est formidable. Quand je ne suis pas enceinte on me laisse une place dès que je monte dans un bus et quand je le suis, on pense que je suis juste grosse. Non, vraiment, merci, en plus ce n'est pas comme si j'étais légèrement en panique quant à mon sex appeal. Ni comme si j'étais à ce moment là accompagnée de l'homme.

 

2 – Ma fille à la piscine – reprends tes esprits les gens, oui, je suis allée à la piscine samedi, même que c'était avec l'homme et les lardons – qui s'est écriée juste devant une dame très comme il faut, le genre qui n'a jamais chopé ni chtouille ni poux: "mamaaaaan, quand je marche pieds nus sur le carrelage ça me fait trop mal à mes verrues, surtout que j'en ai CINQ, regaaaaarde, y'en a une qui est ENORME !". Après il a fallu expliquer à petite chérie que bon, normalement, quand on a des verrues, on ne va pas à la piscine. Ou alors on y va mais on ne le dit pas, qu'on a ce truc hyper contagieux sur la plante du pied. Comme pour les poux, en somme. On traite mais en silence. Ce sont des choses qu'on garde pour nous. "Oui mais maman, si on le dit pas alors les autres enfants ils risquent d'en avoir aussi et de pas le savoir, et de les redonner aux autres ?". Oui, mon coeur, c'est vrai. Mais ta maman a fait une fois la bêtise d'aller annoncer fièrement à l'institutrice que sa progéniture était infestée. Et a subi les regards courroucés de tous les autres parents pendant des semaines, comme si elle était LE cheval de troie des poux et qu'avant elle jamais au grand jamais une telle horreur ne s'était produite dans l'établissement. Alors depuis, motus. Et fuck la solidarité. Surtout quand on est seule à être solidaire, ça ne sert à rien.

 

3 – La collection de ballerines de Carla. C'est bien la peine sérieux d'avoir passé sa vie à entretenir une image de sex symbol pour se retrouver à même pas 40 ans à jouer les Bernadettes en claquettes. En plus je ne veux pas dire mais il semblerait que ses pantalons n'aient pas été prévus pour être en tatannes. Et que du coup, ben la Carla, elle se retrouve un peu avec le même problème que nous autres, à savoir que sont futal, elle marche dessus. Va falloir faire des ourlets ma chérie, si dans ton contrat de mariage les talons sont bannis…

 

4 – Le nouveau médicament miracle prescrit par mon médecin et qui a supprimé d'un coup d'un seul toutes mes brûlures d'estomac. La bonne nouvelle c'est que je peux recommencer à m'alimenter. La mauvaise nouvelle c'est que j'ai recommencé à m'alimenter.

 

5 – La bouille de ma squatteuse à l'échographie vendredi. Je n'en avais pas parlé mais il y avait quelques inquiétudes quant à sa croissance, la demoiselle paraissant un peu/beaucoup trop petite lors du précédent examen. Alors forcément, de constater qu'en réalité tout allait très bien, que la miss avait d'ores et déjà la tête en bas et le coeur à ma gauche – brave enfant – et que faute d'être géante elle faisait son petit bonhomme de chemin, tranquille sans emmerder personne, disons que cela nous a sacrément rendus heureux. Même que juré, elle a esquissé un sourire. Ou pas. Mais après tout, on peut y croire, non ?

 

Edit: Ce soir, vu que donc nobody is in Paris, la prod (ouais c'est classe hein) a décidé de faire une fleur à ceux qui auraient envie d'aller au théâtre malgré tout et les places sont à 5 euros. Vous pouvez les reserver ici: http://www.sortiratousprix.net/liste.php?recherche=Stephane+navarro&image2.x=22&image2.y=12 ou ici: http://www.billetreduc.com/15450/evt.htm

Patrick, arrête la terracota

 Tu vois pas que j'avais fait un top faïve incroyable, un top faïve du mardi en plus donc carrément inédit et que pan, Mabulle a encore frappé et mon chef d'oeuvre est parti dans les limbes du pacifique virtuel ? Ok, tout ça c'est bien fait pour moi, j'avais qu'à sauvegarder. Merci pour l'encouragement.

 

Bref, voici la version light de ce top qui tuait sa race. Et va pas me dire qu'on sent le truc expédié. Parce que j'aurais également pu jeter l'éponge et aller me coucher.

 

 

1 – La Chine de Jean-Pierre Raffarin. Un pays où il fait bon vivre, où les jeunes chinois sont choqués par notre attitude tellement occidentale, tellement loin de leur réalité à eux, faite de débats, de dialogues à coeur ouvert, de liberté de penser et d'agir. Merci Jean-Pierre, grace à toi j'ai ouvert les yeux. Dire qu'on a failli se les mettre à dos avec nos conneries. David Douillet, si tu m'écoutes, je ne te félicite pas. Dis, Raffie, s'il te plait tu veux pas y rester là bas, puisque tu t'y plais tant ?

 

2 – La solidarité sauce Sarkozy. Mais si, tu sais, la solidarité ! Ce concept qui consiste à prendre de l'argent aux moyens pauvres pour aider les très pauvres. Genre qu'en supprimant la prime pour l'emploi à certains, on pourrait financer le RSA. Si ça c'est pas la preuve qu'il a changé le Nico, alors là je veux bien me faire nonne. Allez, je vais finir au couvent, peut-ête, mais ce qui compte c'est que Johnny peut dormir sur ses deux oreilles. Bolloré aussi. C'est pas demain qu'on va venir les emmerder avec les nécessiteux.

 

3 – Le teint tangerine de PPDA lors de l'interview de notre président qu'on a et qui a changé. Je sais, c'est so 2007, le tangerine. En même temps, si l'objectif était d'éclipser ses collègues, c'était réussi. Mais maintenant Patrick, arrête l'oenobiol, je t'assure, c'est mieux. Pour tout le monde. Enfin surtout pour toi.

 

4 – Le nouveau concept du Elle: "40 ans c'est le nouveau 30 ans". On avait déjà eu le gris qu'est le nouveau noir, et bien voilà, quand t'as 40 ans, en réalité t'en as 30. Et va pas penser que peut-être c'est parce que les trentenaires du Elle ont franchi la barre fatidique et qu'elles veulent à tout prix rester dans le coup. Quoi qu'il en soit, on ne change pas une équipe qui gagne, pour illustrer cet article on ne voit que des filles dont les premières règles sont arrivées il y a un an environ. Et puis bien sûr on échappe pas aux conseils avisés d'Inès, qui cette fois-ci nous recommande pour ne pas vieillir d'acheter une paire d'escarpins Roger Vivier (500 euros),  une de K-Jacques (200 euros), une de Converse (50 euros, c'est son côté popu) et enfin des ballerines Repetto (150 euros). Et tes autres pompes tu les jettes, évidemment, c'est beaucoup trop "trente ans" ma pauvre. Sacrée Ines.

 

5 – Californication. Pour le caleçon noir en coton tout mou de David Duchovny, son torse ni trop ni trop peu, sa femme qui ressemble à la nana de Hugues Grant en mieux et le dernier épisode de la saison 1 qui satisfait tous les espoirs des midinettes de moins de 20 ans et plus. Sachant que si 40 c'est 30, 20 en fait c'est 10. Tu suis pas ? Alors retourne jouer aux legos.

 

Edit: Si le coeur vous en dit je suis là aussi aujourd'hui, chez les Ladies qui voient tout en vert

Dis moi où tu t’habilles je te dirai qui tu es…

 Hier, on m'a fait une demande bien particulière et comme je suis au service de mon public, je vais donc tenter de répondre.

 

Oui, hier on m'a demandé de donner quelques pistes aux filles qui comme moi explosent depuis bien longtemps dans le 42.

 

Ouais parce que bon appelons un chat une vache, pendant des années je m'ai menti en me persuadant que ma taille de pantalon c'était du 42. Résultat, j'ai toute une tripotée de pantalons 42 dans ma penderie qui ne sont pas à la veille de m'aller, la période post-grossesse n'étant pas connue pour être celle où tu remets les fringues de ta jeunesse. Déjà si tu arrives à enfiler autre chose que justement ton jean à empiècement de femme enceinte – sérieux qu'est-ce que c'est génial ce principe du jean de grossesse qu'on croirait que tu as vraiment un taille basse alors qu'en vrai au dessus c'est une grande poche extensible qui monte AU DESSUS du ventre… - tu es la plus heureuse des femmes, alors de là à compter sur les fringues qui ne t'allaient pas avant, faut pas non plus en demander trop à mémé qu'est à fond dans les orties sur ce coup là.

 

 

Bref, je ne fais plus un 42 depuis dix ans. Et le 44 m'est trop petit une fois sur deux. Je parle du bas bien sûr, en haut c'est moins compliqué, malgré une poitrine qui n'en finit pas de grossir, rapport à une adolescence qui chez moi s'étale sur vingt ans.

 

Donc hier, Caliperi m'a demandé quelques pistes pour s'habiller quand on est du genre 44 – 46.

 

Je précise bien parce qu'après on va me dire, "oué, mais 44-46, c'est pas une grande taille, t'es une imposture, tu fais pas du 52". En effet, je ne fais pas du 52 et je ne l'ai d'ailleurs jamais prétendu. Donc en effet je ne SAIS pas ce que c'est de faire du 52 ou plus et je ne SAIS pas nécessairement où s'habiller dans ce cas là. Mais que ça n'empêche surtout pas celles qui justement savent de filer ces tuyaux là, on sera ravies.

 

Bref, voici les endroits où j'arrive à loger – en temps "normal" parce qu'actuellement je n'ai qu'une adresse, H&M femme enceinte – mes fesses, mes hanches, mes cuisses et mes seins. Quand je dis "mes cuisses", c'est important parce que du cuisseau j'en ai et pas qu'un peu. "Gorgées de flotte", qu'elle m'a dit, la dernière nutritionniste que j'ai vue il y a deux ans. Miam.

 

Allez, on arrête, on est le matin, faut pas déconner non plus.

 

Voici mes bonnes adresses, que tu vas pas en revenir tellement c'est confidentiel.

 

D'abord, Monoprix. Parce que oui, ils vont jusqu'au 46. Et que franchement, j'y trouve souvent des perles, des blouses, des tuniques, des robes à mettre par dessus des leggings ou collants opaques, etc. Et aussi l'année dernière un jean qui m'allait à la perfection, merci mon dieu. Pas trop cher, qualité tout à fait acceptable et stock qui tourne beaucoup.

 

Ensuite, Gap. Pour les pantalons. Parce qu'ils ont compris qu'on pouvait avoir un gros cul et être courte sur pattes. Et que donc ils proposent trois longueurs de jambes la plupart du temps. En revanche, c'est cher. M'enfin leur jean Flare, c'est encore ce qui me va le mieux.

 

En numéro 3, H&M. Parce qu'ils ont un rayon grande taille, pas toujours aussi joli que le reste du magasin mais quand même. Surtout, jusqu'au 46, en général c'est dans la collection pas grande taille. En revanche, eux, ils raisonnent suédois. A savoir que si tu fais du 44, tu mesures 1m82. Résultat, les pantalons, c'est pas top. Mais le reste c'est quand même cool. Surtout pour les robes, qui peuvent facile faire l'affaire en cas de mariage ou autre et ça pour pas super cher. J'ai notamment acheté l'année dernière une robe orange que franchement je l'ai mise tout l'été en toutes circonstances. 40 euros. Et elle n'est même pas abimée.

 

Aussi, la Redoute et leur gamme Taillissime. Franchement, c'est pas trop ringard et assez abordable. Mais la vente par correspondance je ne suis pas hyper pour, parce que souvent ça ne me va pas et que comme je suis atteinte du syndrome "je ne sais pas rendre un achat qui va pas", ça s'entasse avec mes pantalons 42.

 

Après, parfois, tu peux avoir de bonnes surprises dans des marques assez chères mais du coup bien coupées. Genre Bensimon. Chez Agnès B également, qui fait du 44 et parfois du 46. Mais tout ça, bien sûr, c'est pour les grandes occases. Vanessa Bruno, elle fait aussi de très belles choses qui peuvent aller aux rondes, genre des robes tuniques, des blouses, etc. Mais perso je trouve ça prohibitif, donc je n'y ai jamais rien acheté. Mais c'est beau et pensé pour des femmes qui ne sont pas nécessairement filiformes.

 

Ah et si, quand même. J'adore les trucs de chez American Vintage. Ils font des tuniques, des robes t-Shirt, des débardeurs, plein de trucs tout doux tout mou, que tu peux mettre sur un jean, superposer, etc. C'est également très cher pour ce que c'est (du coton) mais bon, pour l'été, c'est léger, et ça va à tout le monde. J'ai deux robes/tuniques de cette marque, ce sont mes vêtement doudous.

 

Voilà, je m'aperçois que je ne sors pas trop des sentiers battus. Probablement parce que je n'achète pas grand chose. Probablement parce que la cabine, ça reste un truc pas simple de chez compliqué pour moi…

 

Edit: Hier à nouveau je n'y étais pas. A la pièce, je veux dire. Parce que je ne suis pas comme qui dirait au meilleur de ma forme en ce moment. Physiquement, j'entends. Genre dans le tram j'ai un peu vu 36 étoiles à tel point que je suis repartie direct à ma maison et que cette fois ci m'est avis que je ne suis pas prête de retourner travailler. Mais de ce que j'en sais, c'était une bonne soirée. Et surtout, la grande grande grande nouvelle, c'est qu'à partir du 28 avril, on passe à 20h le lundi et… à 19h le samedi dès le mois de mai… Tadaaaam !

The Top of the pops.

 T'as passé un bon week-end, l'internaute ? Tu attends avec impatience le top du five ? Oui ? T'en veux ? Ah, t'en veux, hein ? Cochonne.

 

Ok, mes hormones me jouent des tours.

 

Alors sans plus attendre, c'est parti pour quelques minutes de plaisir…

1 – Le Elle "spécial rondes" de la semaine dernière qui remporte la palme de l'hypocrisie. Après s'être dédouanné en te collant une photo d'une vraie ronde en première page du dossier – très belle d'ailleurs la photo, l'homme ne se remet pas de ce cul – on t'explique avec mansuétude que CET ETE LES RONDES AUSSI POURRONT S'HABILLER. Haaaaan la news. Les 36 dernières années de ma vie je les ai passées à poil à compter du mois d'avril. Et là, bingo, la mode c'est AUSSI pour moi. Ouais. Enfin, pour Pénélope, Monica et Beyonce surtout. Mais si, tu sais, les gros tas d'hollywood ! Voire pour les filles qui font un bon 42. Genre pas moi en fait. De toutes façons, les tenues proposées, même utra fine je les porterais pas. Non parce que la veste d'homme oversize coupée de ses manches, comment te dire ? Ben non, rien, mets la si tu veux après-tout. Ah et les marques citées pour t'inspirer en version ronde des tenues des tops qui elles ne le sont pas, rondes, c'est, au hasard, Isabelle Marant, Paul and Joe et j'en passe. Des marques qui s'arrêtent à la taille 3. Dans laquelle entre à peine un poignet de fille taille 44 et plus. Merci le Elle. Je te laisse, je vas me foutre à poil, c'est bientôt l'été.

 

2 – La frange de ma fille. Trois mois qu'elle en rêvait, et samedi, elle l'a fait. A la voir chanter depuis six heures du mat' à la perspective d'aller faire couper ces trois centimètres de cheveux, j'ai senti que ce n'était pas rien dans la vie d'une presque femme, cette première métamorphose capillaire. Alors pour que tout se passe bien, j'ai d'abord passé le peigne anti-poux une heure durant histoire que ni la mère ni la fille ne se voient humiliées pour le restant de leurs jours après qu'une salope de lente se fasse repérer. On ne sait jamais. Ensuite, on est allées au salon de coiffure toutes les deux et j'ai rattrapé mon retard de Voici pendant que la pépette se faisait shampouigner puis coiffer, puis brusher. Quand elle a découvert le résultat, c'était un peu comme dans "J'ai décidé de changer mon look, de maigrir et de moderniser mon salon de coiffure et aussi que ça change" sur M6. On a un peu pleuré, on s'est extasié sur le comment ça te change une femme, une frange de rien du tout. Oui, une femme. Parce que c'est incroyable, ma fille a pris dix ans avec sa nouvelle coiffure. Depuis, l'homme fait une dépression rapport qu'elle va bientôt avoir ses règles à ce ryhtme là.

 

3 – Le Hangar. Un resto près de Beaubourg, où l'été, si t'as de la chance, tu te fais engueuler par Catherine Deneuve en raison de ton ricanement un peu trop sonore. J'y suis retournée, il faisait froid cette fois-ci, pas de terrasse et pas de Catherine Deneuve, mais l'atmosphère douillette d'un tout petit restaurant niché dans une impasse que tu te dis que c'est ça aussi Paris. Surtout, un risotto aux asperges à mourir, que moi j'adore le risotto et les asperges, et en dessert, une tuerie qu'après tu peux balancer tous les pépitos que t'avais planqué dans ta maison en cas de fringale rapport que le mot fringale tu vas en ignorer la signification pendant dix ans au moins:  un soufflé au chocolat dans un ramequin qui pourrait être une assiette à soupe. Genre ils mégottent pas sur les proportions et même pas ils te servent dans un plat BLEU alors que dans le Elle ils le disent, le bleu ça coupe l'appétit, c'est Michelle Pfeifer qui l'assure. Bref, ce soufflé au chocolat, tu pleures ta mère et toute sa génération tellement c'est bon.

 

4 – La nintendo DS. Que t'as dit non depuis trois anniversaires au moins et que dernièrement tu as craqué. Que ça remplace une mère, un père et un chien. Et à l'aube d'enfanter ton troisième moutard(e), tu sens que tu as fait un achat intelligent. En plus, tu as une punition supplémentaire dans ta besace. Confisquer la DS. Nintendo c'est un peu mon Raël à moi.

 

5 – Le courage de David Douillet. Qui, pour montrer son engagement et sa colère contre l'occupation du Tibet par la Chine, va aller aux Jeux à Pékin avec un badge de deux centimètres sur lequel il sera écrit "Pour un monde meilleur". Haaaaaaan, comment ils vont être vénères les Chinois… Les Tibétains peuvent dormir tranquilles, leurs assassins sont humiliés sur douze générations, là. Personnellement je serais allée plu loin encore. "Pour des frites plus salées", "Pour de la neige plus fraiche dans les Pyrénées", ou même encore plus fort: "Pour encore plus de pièces jaunes". Là je vais te dire, ils auraient compris de quel bois on se chauffe, nous les frenchies.

Femme jusqu’au bout des doigts

 Aujourd'hui j'ai envie, une fois n'est pas coutume, de te parler de beauté. Premièrement pour mettre fin à une espèce de cliché ambulant selon lequel femme enceinte et/ou mère de famille = vilain tas pas soigné qui se fiche de son sex appeal comme d'une guigne.

 

Ok, je l'admets, il y a des jours où si je m'écoutais je ne ferais aucun effort, ne serait-ce que pour ôter toute envie à l'homme d'aller semer à nouveau quelques uns de ses petits champions, rapport que j'ai lu l'histoire d'une femme qui est arrivée à tomber enceinte d'un deuxième enfant alors que le premier n'était même pas démoulé.

 

Mais le reste du temps, je m'efforce.

 

D'être femme. Une femme avec toi. Parce que c'est toujours la première fois quand je suis enfin devenue une femme avec toi.

 

Bref, je m'égare, Nicole a pris possession de mon esprit.

 

Donc disais-je, parfois, je m'efforce d'être femme. Et pour cela, je n'ai rien trouvé de plus efficace et rapide que… le vernis à ongles.

 

Sérieux, tu peux avoir pris deux tonnes sur les hanches en plus du ventre réglementaire, être à même d'observer en temps réel la formation de nouvelles vergétures à des endroits où tu n'imaginais même pas que ça pouvait exister ou encore t'apercevoir que même ton sac ne te va plus, rapport que la lannière elle semble avoir rétréci – alors qu'en fait ce sont tes seins qui ont grossi, il suffit de mettre un truc qui pète à mort sur tes ongles pour retrouver la femme qui sommeille en toi.

 

Voire la salope qui ne demandait qu'à se réveiller. N'ayons pas peur des mots ma mie.

 

Oui, je te le dis, avec un vernis tangerine sur le bout de tes doigts – même pas super bien posé parce qu'on n'a pas toujours le temps d'aller se taper une manucure – et bien c'est comme quand tu mets des talons. Direct tu te prends pour Barbarella.

 

Et le top c'est que ton mec aussi.

 

Non, ton mec ne se prend pas pour Barbarella, calme toi, gamine.

 

Donc disais-je, avec du vernis sur tes doigts, tu retrouves ta dignité envers et contre les hémorroïdes. Attends, c'est pas un tuyau qui vaut de l'or, ça ?

 

Edit: Ok, le tangerine c'est comme le orange. Et en plus ce n'est pas trop la mode, c'est super 2007, le tangerine. Sauf que moi j'adore et surtout c'est le seul que j'ai chez moi et que j'arrive à mettre sans que ce soit totalement le carnage. Et puis moi le vernis bleu – cyan pardon – sorry mais ça ne passera pas par moi. Je veux bien être une dinde et changer d'avis sur des trucs qu'avant je trouvais à vomir sous prétexte que c'est fachione, mais le vernis bleu, no way.

 

Edit2: Même que je te donne la référence de mon vernis miracle parce que j'ai envie d'aller jusqu'au bout de ma générosité de femme: c'est un Mavala et la nuance c'est "Juicy". De la bombe de vernis. Et même pas ils me sponsorisent donc tu peux avoir confiance.

Le lundi qui en fait est un mardi mais qu’on croirait en fait qu’on est mercredi

 Sérieux, ça ne te fait pas ça à toi ? Personnellement je ne sais plus où j'habite quand j'ai eu un jour férié. Et encore, ça va, on n'a pas changé d'heure dans la foulée parce que là je ne répondrais plus de rien quant à mon rapport à l'espace et au temps.

 

Bref, puisqu'on est mardi mais que c'est quand même le premier jour de la semaine, et bien je te propose un petit top faïve de derrière les fagots qui peut-être abritent d'ailleurs encore un ou deux oeufs.

 

 

1 – The wedding of the month, celui de Cécilia et Richard. Pourquoi j'en parle ? Parce que parait que Paris-Match a refusé l'exclusivité que Cécilia avec sa grande classe de femme qui souffre d'être sous les sunlights lui avait proposé. Si tu as gardé ton âme d'enfant, tu te dis que peut-être on est à un tournant de l'histoire du magazine dont les mots ont un poids. Que si ça se trouve demain, Paris-Match et Technikart, même combat. Bon, si l'enfant qui est en toi est parti chercher les derniers oeufs derrière les fagots et que si ça se trouve elle est en train de se faire culbuter par le fermier rapport qu'elle a grandi, tu te rappelles que la dernière fois que la fille qui s'habillait en Prada s'est affichée en une du journal à Lagardère avec son publiciste, ça a coûté la tête du rédac chef. Il est liiiiibre, Match…

 

2 – Le spécial maigrir du Elle de la semaine dernière. Que sur la couv ils te préviennent qu'ils ont décidé de frapper un grand coup. Cette année, le spécial maigrir c'est SANS REGIME. Bon, je ne veux pas m'avancer mais je me demande quand même si des fois ils viendraient pas en douce nous lire, les gars du Elle. Toute modestie mise à part. Bien sûr. Cela dit, si tu le lis bien le spécial maigrir, c'est vrai que sur deux pages ils développent bien le concept du zermatage que nous on connait tellement bien qu'on aurait pu l'écrire. Mais après, c'est quand même un peu le gros dérapage avec les éternelles recettes de stars, du style Madonna qui bouffe que du porridge. Je passe sur les méthodes DunKan et compagnie qui tout de même ressemblent fort à un régime. Et ne parlons même pas des petits trucs malins du genre "tu as envie de cacahuètes ou de chips à l'apéro ?". Et bien mange des galettes de riz. Ou des graines de soja. Bon sang c'est bien sûr. Ah et aussi quelques mythes s'effondrent grace à ce elle nouvelle génération: non, le verre de citron chaud que les stars boivent au réveil après s'être étirées comme un chat ne fait pas maigrir. Enfin, la perle des perles reste l'inévitable page des "secrets de la rédaction" censés t'aider à lutter contre les kilos et qui t'enlève à jamais l'envie de faire partie de ce journal. Exemple ? "Je me visualise avec 2 kilos en moins et je dresse la liste des belles pièces de ma garde-robe comme ce jean taille 36 qui va impec avec ma veste cintrée". Bon ben moi c'est pareil sauf qu'avec deux kilos en moins je visualise mon jean taille 44. Une autre ? "Tomber amoureuse, chez moi ça marche très bien". Chez moi aussi mais curieusement ça n'arrive pas non plus sur commande. Une dernière ? "L'hiver, je me mets en maillot de bain face au miroir, quand le corps est blanc et flasque, et j'ai tellement la honte que j'ai une prise de conscience, le premier pas avant la prise en main". Wouah, c'est limite la near death experience, ça, non ? Bon, allez, honnêtement, c'est pas le pire des spécial maigrir mais j'ai envie de dire, faut choisir son camp. Soit on assume l'idée que les régimes ça craint, soit on continue à conseiller à ses lectrices de se gaver de porridge. Mais pas les deux… Sinon on pourrait prendre ça pour de la démagogie…

 

3 – Rien parce que le deux était vraiment long donc tu vas pas non plus faire un caprice. Ou alors si, les coups de pieds de ma locataire qui se font de plus en plus pressants et qui me déclenchent des sourires inopinés dans des contextes parfois qui ne s'y prêtent pas. J'avais oublié que c'était si bon.

 

4 – "L'heure d'été" d'Olivier Assayas. Parce que ça parle d'une maison qu'on ne veut pas voir disparaitre, du temps qui passe et qui s'efface, de l'histoire, la petite, celle des familles, des grands-oncles et des petits cousins, des vases qu'on a cassés et de la vie qui continue. Parce que Charles Berling, Juliette Binoche et Jérémie Rénier y sont merveilleux. Parce que j'aime les maisons dont les murs partent en lambaux et dont les jardins renferment des secrets à jamais. Parce que l'heure d'été pour de vrai c'est la semaine prochaine et ça c'est une perspective heureuse.

 

5 – Le Lieu. Parce que même si je comprends que parfois ce soit lassant d'en entendre parler, hier encore c'était formidable. Que Stéphane s'épanouit un peu plus chaque lundi et que pour la première fois je l'ai vu du premier rang et que j'ai eu l'impression de redécouvrir la pièce. Parce qu'hier en plus, il y avait des micros – merci Rififi – et des caméras. Ben oui, on a été interviouvés et bientôt on va passer à la télé. Je vous en dirai plus dès que j'en saurai plus. Bref, merci à tous ceux et celles qui étaient là, les rires ont encore fusé, c'était bon.