Audiovisuel public en danger

Je ne résiste pas à l'envie de vous montrer ce petit clip créé par des journalistes de France 3 Alsace pour protester contre la réforme de l'audiovisuel public. Mais si, tu sais, la loi de notre présipotent qui consiste à supprimer la pub sur les chaines publiques pour que TF1 et M6 ils en aient un peu plus, eux. De la pub.

Je caricature ?

Pas mon genre.

Quoi qu'il en soit, voilà un des films concoctés par les irréductibles alsaciens. Je serais cynique je remarquerais que la loi a un aspect positif, elle booste la créativité de nos copains du service public !

Edit: J'ai déniché ce petit bijou sur Rue89

La tarte au chocolat qui file la banane

Alors pas de panique, mes copines des blogs culinaires, je ne suis pas du tout en train de changer de voie. Ouf, hein, tu te dis ? Et je te comprends, parce que tu aurais du souci à te faire, crois moi, je suis une sacrée cuisinière.

Qui rate souvent quand même.

Et qui n'a jamais su allier bon goût et belle apparence.

En plus je fais des photos de merde.

Allez, sèche tes larmes, mon amie, tu vois bien que je ne vais pas être très dangereuse.

Toutefois, toutefois, j'ai quelques hit que j'ai envie de partager avec mon public. Et la tarte banane/chocolat en est un. Alors accroche tes mains à ma taille et hop, la chenille redémarre…

Donc pour faire ta tarte, il te faudra:

Pour la garniture

– une tablette de chocolat noir à cuisiner

– une banane

– un petit pot de crème (250 ml).

Pour la pâte

– 200 g de farine

– 100 g de beurre

– une grosse poignée de sucre glace

– deux jaunes d'oeufs

Pour commencer donc, tu fais une pâte sablée. Tu peux aussi l'acheter toute faite, celle de chez Picard est très bien, ou alors aussi celle que tu trouves en supermarché, je ne sais plus la marque, m'enfin c'est pas mal, limite ça ne vaut pas le coup de s'emmerder. Bon, moi j'aime bien faire ma pâte, en plus j'en mange un peu après que je l'ai étalée. Ben ouais, y'en a, avec ce qui dépasse, elles font une petite tarte pour leur enfant voire elles congèlent les restes. Moi je les boulotte. Y'a pas de fumée sans feu en même temps.

Donc tu mets dans ton robot – t'as pas de robot ? Ah, alors t'as qu'à l'acheter, ta pâte. Ou tu la pétris de tes mains ça aussi c'est bien mais après t'en as plein sous les ongles et dans ta bague – la farine, le sucre glace, le beurre coupé en morceaux et les deux jaunes d'oeuf.

Tu mixes.

Si tu trouves que c'est trop sableux pour povoir être étalé, tu y mets un peu d'eau et roule ma pou… ma pâte.

Après, si tu es un vrai cordon bleu, tu laisses reposer au frigo pendant une heure. Si tu es du genre comme moi à décider de faire un gâteau une heure avant l'heure d'arrivée des invités, tu te magnes le postérieur et tu l'étales fissa. Et pour éviter de fiche de la farine partout rapport que ta pâte elle colle au plan de travail vu que t'as mis trop d'eau au final dedans, je te donne un secret: tu mets ton papier sulfurisé sur ton plan de travail et tu étales direct dessus. Comme ça en plus après pour la mettre dans le plat, c'est bien plus simple.

De rien, appelle moi Huggy.

Une fois le moule foncé de ta pâte (comment que je parle bien le Cyril Lignac, moi), tu la fais cuire.

Genre un quart d'heure si tu as un bon four à chaleur tournante.

Une demi-heure si ta cuisinière tu l'as achetée à la CAMIF du temps où c'était trop la classe de pouvoir pécho un truc à la CAMIF tellement c'était pas cher. Alors que maintenant la CAMIF c'est moribond et ça c'est con.

Pendant ce temps, tu prépares ta ganache.

Et là je peux te dire que c'est supra difficile. Nan c'est de l'ironie, hein.

Genre, tu fais fondre ton chocolat, au bain marie sans rajouter d'eau, comme ça y'a pas de grumeaux.

Puis, après avoir bavé devant cette vision paradisiaque, tu ajoutes une bonne dose de crème, en gros ton pot entier. En ce qui concerne la grasseur de la crème, là, y'a débat.

J'ai en effet tenté une fois avec de l'allégée semi épaisse et une autre (celle de la photo) avec de la crème qui tue sa mémé achetée chez le fromager (que si tu retournes le pot, y'a rien qui goutte).

Et à ma grande surprise, mes convives (= mon mec et mes rejetons) ont préféré la version light, sous prétexte qu'avec de la vraie crème grasse, c'était un peu écoeurant.

Petits joueurs.

Bref, tu fais comme tu veux, plus la crème est grasse, plus ta ganache elle se tient.

Donc, une fois que la crème et le chocolat ils ont bien fait l'amour et que tu arrives à une couleur que t'en mangerais, tu laisse un peu refroidir, le temps de couper ta banane en rondelles et d'en garnir ta pâte cuite.

Puis tu balances par dessus ta crème au chocolat. Et tu égalises comme tu peux. 

Et voilà tu as terminé. Il ne reste plus qu'à mettre ton chef d'oeuvre au frigo une heure ou deux, pile le temps que tes invités se ramènent.

Franchement, la vérité, il ne doit pas t'en rester, ou alors tes invités sont de tristes sires.

Edit: si tu tombes sur des allergiques à la banane tu peux y mettre des poires, ça s'y verra pas.

 

Au secours, mon fils est féministe

Attention, ce billet est écrit par l'homme. Je ne suis pas encore arrivée à lui donner un statut d'auteur invité, donc même si c'est signé "Caroline", c'est bien The Man qui en est l'auteur… Rassurez-vous, je ne suis ni malade, ni en train d'accoucher et si l'homme sévit encore aujourd'hui c'est parce que… Parce qu'il y prend goût. Je sais, je suis pas dans la merde…

Allez, laissons lui la parole et rions un peu… Hein, quoi ? Les photos, qu'est-ce ? Ben yes he can, qu'il m'a dit, et pan, le voilà en collants. Limite il a eu l'air d'y prendre goût. Je sais, je suis pas dans la merde.

Allez, cette fois-ci, je me tais. Si je peux. Yes. I. Can.

Juste, le flash ne rend pas hommage à la verdeur des bas.

 

L’Homme a un problème de taille, les filles : il est sans cesse entouré
de femmes. Malheureusement, comme la photo – que ma douce moitié a
gentiment diffusé sur son blog sans me prévenir en profitant
lâchement du fait que j’étais au labeur afin de subvenir aux besoins du
foyer – vous l’a montré, ce n’est pas parce que je suis un Apollon.
Loin de là. Non, si j’ai toujours eu une armada de femelles sur le dos,
c’est parce que je pense que dans une autre vie, j’ai dû faire quelque
chose de très mal et que maintenant, je le paye.

Ca a commencé dès mon enfance. Non content d’avoir une mère castratrice, j’ai eu une grand-mère faisant office de seconde maman et pas moins de TROIS sœurs toutes plus hystéros les unes que les autres. Le père, lui, était toujours barré (tu penses, pas con le type).

A l’adolescence, j’ai commencé à m’intéresser aux filles. Pensant que, comme j’en avais pleins de spécimens à la maison, j’avais un avantage sur la concurrence. Erreur. Je comprenais tellement bien les filles que je devenais rapidement leur « meilleur ami ». Genre, « c’est agréable avec toi, on peut parler, t’es pas comme les autres qui veulent juste nous sauter » Tu parles ! J’en crevais d’envie, moi aussi !! Longtemps, j’ai pensé que, sur le long terme, ma stratégie était la bonne. Jusqu’au jour où j’ai compris que plus mes potes étaient lourds et plus ils emballaient. Or, non seulement moi je ne « levais » rien, mais en plus, fallait que j’écoute des heures durant mes « copines » me raconter leur histoires de… mecs.

Bref, j’étais entouré de gonzesses mais pas vraiment comme j’aurais voulu. Arrivé dans la vie active, rebelote. Le métier viril et synonyme d’aventures que je m’étais choisi petit garçon, s’était entre temps largement sédentarisé et… féminisé (je suis journaliste).

Aujourd’hui, je partage un « open space » avec TROIS nanas, à la personnalité bien trempée. Faut les entendre parler à leur mec au téléphone…

Quant à la maison, vous avez compris, la ronde, elle est pas du genre à se laisser faire. Et je vous rappelle que depuis peu, je n’ai pas une mais DEUX filles.

Mais je me consolais en me disant qu’au moins, j’avais un fils et qu’on serait solidaire face aux harpies.

Jusqu’au jour.

Jusqu’au jour où j’ai fait faire (chose rarissime, j’avoue) ses devoirs à l'héritier. Et là, sur la couverture de son cahier de correspondance, je lis « Junior Dubois-Desages » (*). Vite, je fouille son cartable et je prends un à un tous ses cahiers. Pas loupé : sur chacun d’eux, écrit avec application, le même « Junior Dubois-Desages ». Or, mes chéries, sachez que mon fiston s’appelle, comme mes autres enfants, DUBOIS et non DUBOIS-DESAGES. Etonné, voire légèrement déstabilisé, je me tourne alors vers ce renégat qui me sert de fils et lui demande – en essayant d’être le plus calme possible – pourquoi il stipule comme ça également le nom de sa mère qui – je lui rappelle – alors même qu’elle est mariée avec moi, refuse obstinément de prendre mon NOM.

Et ce félon de me répondre : « mais je comprends maman, je vois pas pourquoi d’abord elle prendrai ton nom. Elle en a un de nom et même qu’il est très joli. Et pis d’abord on est pas la famille DUBOIS, on est la famille DUBOIS-DESAGES. C’est pas que toi qui décide. »

Je suis maudit, je vous dis.

(*) Les noms ont été modifiés

Edit : au fait, tant que j’y suis, je voudrais que l’on m’explique pourquoi les hommes doivent absolument faire la cuisine, le ménage, les courses, la lessive, le repassage, s’occuper des enfants et les femmes dites « libérées » seraient dans l’incapacité quasi physique de, allez au choix, sortir les poubelles, emmener la voiture au garage, monter une étagère ou même changer une ampoule. Hein, pourquoi ?

On est en Floride, là, ou bien ?

Ce matin j'ai mal à ma gauche. Je n'ai jamais caché une préférence
pour Royal, tout simplement parce que l'alliance derrière Martine Aubry
de personnages aussi différents que Jack Lang, Lionel Jospin, Laurent
Fabius ou Benoit Hamon me semblait un poil artificielle.

Et puis
quand une motion arrive en tête, qu'une candidate fait 42% au premier
tour d'une élection qui n'aurait même pas dû avoir lieu si le premier
secrétaire sortant s'en était tenu à ses déclarations et qu'au final
cette même candidate se trouve déclarée perdante pour 42 voix, j'ai
l'impression d'assister en direct à une farce de la démocratie.

J'attends désormais avec impatience la composition de la nouvelle équipe de direction: Paul Quiles, Henri Emmanuelli, Lionel Jospin ? Non parce qu'il ne faut pas rêver Martine, si tous ces gens t'ont soutenue avec une telle ténacité, ce n'était surement pas pour la beauté du geste… 

Pendant ce temps, l'UMP rigole. Pendant ce temps, des Français perdent leur travail. Pendant ce temps, les enseignants manifestent pour sauver l'école. Pendant ce temps le dimanche ne sera bientôt qu'un jour comme les autres. Pendant ce temps, la retraite à 70 ans devient possible. Pendant ce temps la justice est malmenée par une fashionista bagouzée.

Pendant ce temps, on aurait besoin de la gauche. Au lieu de quoi on a un parti archaïque aux méthodes staliniennes. Avec un ancien candidat pas fichu de passer le premier tour en 2002 qui s'est récemment permis de faire un parralèle entre Royal et Marcel Déat, socialiste s'étant distingué en collaborant avec les nazis.

Classe, Lionel.

Oui, ce matin j'ai bien mal à ma gauche. Et je suis pour la première fois de ma vie électorale pas bien sûre de vouloir voter à nouveau pour ce qui était jusque là ma "famille" politique.

Edit: Je ne suis pas une passionaria de Ségolène. Mais là, pour moi, Martine Aubry est aussi légitime que Bush en Floride en 2000.

Un thé à la menthe…

Il n'a pas fait très chaud l'été dernier, excepté peut-être
cette journée du 6 août, lendemain de mon accouchement. Après une
césarienne, en plus, au début tu ne peux même pas boire. Ensuite, t'as
pas droit à autre chose que de l'eau, du thé et si t'as de la chance,
du bouillon. Tout ça made in APHP (Assistance publique – Hôpitaux de
Paris) et je peux te dire que Mariage-Frère à la pitié, ils n'en n'ont
jamais entendu parler.

Alors tu rajoutes à ça un bon début de baby blues, un bébé qui n'en a rien à branler de ton collustrum rapport qu'il a les crocs comme c'est pas permis et qui donc après avoir ruiné tes tétons te vrille les tympans, une cicatrice qui tire et les draps en carton de la maternité qui suintent ta transpiration et tu obtiens un moral down down down.

C'est dans ces moments là que tu apprécies peut-être le plus intensément toute la valeur de ce qu'on appelle une amie. Le genre qui débarque dans ta chambre alors que les visites sont terminées, que ton mec il est reparti, ta maman aussi, que le silence tombe peu à peu dans les couloirs et que tu as un peu peur de cette nuit qui s'annonce étouffante et forcément blanche.

Le genre qui de surcroit sort en douce de son cabas une bouteille de thé glacé à la menthe fait maison. Avec une pointe de sucre mais pas trop.

Et de la vraie menthe fraiche.

Le meilleur thé glacé à la menthe de toute ta vie.

Il n'a pas fait très chaud l'été dernier. Sauf peut-être le 6 août. Mais cette nuit là, j'ai siroté le thé de mon amie en regardant ma fille toute neuve. Et la douceur du breuvage qui est resté glacé jusqu'à l'aube a chassé mes appréhensions. Un peu d'orient dans ma chambre et subitement tout a pris une autre couleur.

Et comme je ne suis pas sûre d'avoir dit merci assez, pas plus que pour le gâteau de riz qui suivit le lendemain, la semoule au lait ou encore le clafoutis aux quetsches (oui, absolument, tous les jours, jusqu'à ce que je sorte, j'ai reçu ma douceur), voilà, ce billet est pour toi, la miss qui signe à la pointe de l'épée un Z qui veut dire…

Edit: Et tant que j'y suis, merci aussi pour le citron chaud au miel de y'a deux jours. Et le reste.

Edit2: Oui, en effet, même en amitié je ne pense qu'à bouffer.

C’est quoi, cette boîte de lait ?

Vous l'avez réclamé à corps et à cri : et me voici ! Je rempile, mes
biquettes !! Allez, calmez-vous, mes choupettes. Je vous rappelle que
c'est de l'intérim. Et puis, faudrait pas trop s'habituer aux bonnes
choses. Pensez à votre blogueuse adorée qui pourrait prendre ombrage
(là, elle peut pas trop parler avec son scotch sur la bouche et ses
mains liées dans le dos). Donc, faîtes moi plaisir : pas trop de com
enthousiastes. Faut la préserver. La pauvre, elle traverse un moment
pas facile, facile. Pensez, un interne de 12 ans des urgences de la
Pitié lui a dit hier, en examinant sa gorge, "c'est pas joli" et "on
voit que vous avez fait beaucoup d'angines, vos amydales (amyGdales, mon chéri, ndlr*) sont
déchirées (déchiquetées, il a dit. C'est pire)". Alors, ni une, ni deux, pour lui mettre du beaume (hum. L'orthographe, mon coeur, l'orthographe te perdra…) au coeur,
je lui ai proposé à peine les portes de l'hôpital franchies, d'écrire
son billet, histoire de la soulager un peu. Vous pouvez imaginer à quel
point elle était ravie…

Bref, tout ça pour dire que, puisque vous avez été sages mes bichettes, voici un "Elle & Lui" version couillu-poilu :

La nuit, entre 1h12 et 3h46 du matin (on sait plus très bien) :

Elle : Rose pleure, tu peux lui préparer un bib. Avec la fièvre carabinée que je me paye, faut pas que je lui donne le sein
Lui : Tu as raison, bien sûr, ça tombe sous le sens, je m'en vais de ce pas, ma mie, préparer à cette chère enfant son brevage
Elle : au lieu de dire des conneries, remues tes fesses fissa
Lui (2,3 dixièmes de secondes plus tard) : voilààààà. Et un biberon pour la princesse. C'est cool, je vais pouvoir lui donner à manger. C'est important pour notre relation père-fille
Elle : ce serait mieux que ce soit moi, tu sais. Elle est habituée à ce que je la nourisse. Déjà que le lait maternisé, c'est dégueulasse
Lui : t'en sais rien. T'en as jamais goûté
Elle : parce que tu crois, toi, qu'un produit chimique peut être meilleur que le lait de sa propre mère
Lui: oh là, oh là. Je disais juste ça comme ça
Elle : au lieu de dire des conneries, file moi le bib. A force de jacasser, cette saloperie va refroidir. Déjà qu'elle va pas aimer ça…
Lui : _ _ _
Elle : Qu'est ce que je disais, tu vois, elle le prend pas
Lui : c'est parce que tu lui as pas mis la tétine dans la bouche
Elle : quand on est pas fichu d'avoir des nibards qui font du bon lait, on se la bouche !
Lui : – – –
Elle : non mais regarde, ça coule de partout. Ca va pas. Et puis, t'as regardé sur la boite, si le lait, il vient pas de Chine. J'ai pas envie de lui donner à manger du plastique, moi. Et puis, t'as vu, son dernier rhume comment elle lui a fait sa fête. C'est grâce aux anticorps que je lui ai donné. Et le reflux. Est-ce que tu l'as vu une seule fois cracher ? Ca me rend malade de filer du fric à ces salauds de fabricants de lait en poudre. T'as jamais remarqué que les cacas des bébés nourris au lait en poudre sentent plus mauvais que…
Lui : t'inquiètes pas Caro, ta fille, elle a besoin de toi et elle aura encore longtemps besoin de toi.
Elle (dans un sanglot): Je s-s-s-sais. Mais à ce rythme là, d-d-demain c'est la puberté. Et moi j'ai bientôt cinq-qu-qu-ante aaaans…

Edit
: le début du sevrage de Rose qui aurait dû démarrer la semaine prochaine est officiellement repoussé à mi décembre.

Edit de la ronde: A part ça je suis totalement contre la Leche league et tous les intégristes de l'allaitement. Et je suis loin, très loin de tout ce qui pourrait s'apparenter de près ou de loin à de la fusion.

* les passages en italique sont des ndlr (notes de la ronde)

Le H de L’Homme

A y est ! Enfin !! Depuis le temps que j’attendais ça !!! Et oui mes petites chéries, c’est moi, l’Homme – le seul, le vrai, l'unique – qui vous parle aujourd’hui. Bon, en fait, si votre blogueuse préférée a consenti à me laisser le clavier, c’est parce qu’elle est totalement HS (merci l’angine). Je vous rassure tout de suite les filles : votre ronde adorée reprend du poil de la bête, grâce notamment à Manou appelée à l’aide et rappliquée dare-dare de la Capitale des Gaules à Lutèce pour s’occuper de l’iroquoise (merci belle-maman).

Mais cessons un peu de parler de votre gironde adulée : après tout, c’est mon moment de gloire à MOI.

Et comme, contrairement à ma douce, je n’ai rien d’intéressant à dire, je vais vous raconter le concert d’Arthur H. Bon, OK, je sais, vous vous en tapez comme de votre dernier legging, mais pour moi, c’est important parce qu’Arthur, je le kiffe grave.

Or, je te rappelle, ma poule, c’est moi qui décide aujourd’hui.

Donc, samedi, me voilà à l’Elysée Montmartre avec mon cuir (qui me va troooooooooooooooop bien d’après ma moitié) et mes Ray-Ban (de vue parce que les lunettes noires le soir, c’est moyen-moyen).

Tout se passe bien. Trop bien même.

Mon pote avec qui j’avais rendez-vous est à l’heure. A peine entrés dans la salle, il m’offre une bière. Immédiatement servie, en dépit du bar bondé. Le concert débute à l’heure pile. Et là, paf ! H Man déboule sur scène en blouson lamé doré digne des 80’s avec élastiques aux poignets et non seulement je ne le trouve pas ridicule, mais je trouve qu’il assure comme une bête.

Je l’avais déjà vu 3 fois auparavant. La première fois, il ya plus de 10 ans, dans un café du quartier Oberkampf – (le satellite café, mon amour, sois précis je te prie, ndlr*) où il a fait une reprise en duo mémorable de « paroles et paroles » (c’était lui qui jouait Dalida). Une deuxième fois à un concert à l’Olympia organisé par M au profit d’une assoc’, où lorsqu’il a chanté, j’ai chialé comme un gamin. La troisième fois à la Cigale , où il fêtait en compagnie de son père, sa mère, sa sœur et quelques copains ses 40 ans (mon préféré à moi, pardon, promis je me tais, ndlr). Le concert de samedi soir n’a pas opéré la même magie que les précédents. Loin de là. Trop de sketchs apolitiques de gauche à mon goût (« Dancing with Madonna » transformé en « Dancing with Obama », une femme au nom royal lui demandant d’aller couper la tête des éléphants…). Reste que le bonhomme bouge très bien son corps et possède une élégance naturelle que je lui envie. Bref, pour la première fois de ma vie, j’ai compris comment les nanas peuvent trouver beau un mec pas terrible (en fait tu as eu un crush pour un homme, c'est ça que t'essaies de nous expliquer ? Ce n'est pas grave, mon lapin, moi j'ai grave craqué sur Mlle K, on n'en fait pas un fromage).  Et ça, moi je dis, ça valait bien un billet.

 Non ? Si, mon coeur.

Edit: Femme, me demande pas pourquoi, mais je confirme: les collants de couleur, ça me fait un effet boeuf. Genre taureau qui voit rouge. Alors, vous savez ce qu'il vous reste à faire, mes coquines…

Edit2: Confidences pour confidences, rien de plus sexy que le couple robe + bottes 
 

* ndlr: note de la ronde

Out of order

Pour cause d'angine au troisième degré, ce blog est momentanément hors service, le temps que je récupère l'usage de chacun de mes membres endoloris. Faudra qu'on m'explique un jour pourquoi l'angine ça fait mal jusqu'aux doigts de pieds.

A plus tard peut-être si tant est que les antibiotiques fassent effet. 

Ils auraient intérêt vu que pour la chtouille c'est gagné d'avance.

Bon début de journée mes poulets.

Edit: Je veux un calin de ma mamaaaaaan. Et aussi qu'elle me mette du vicks. Et aussi que j'aille pas à l'école.

Je veux avoir 7 ans.