Mois : juin 2007

Fragile(s)

Quoi, hein, pardon ? Des élections ? Quand ? Hier ? Ah… Ah bon. Non, je ne vois pas, désolée, j'ai beau chercher je ne vois VRAIMENT pas de quoi vous voulez parler.

  

 

Petite voix intérieure: Allez, ça c'est fait, terminé, basta, la rouste est prise, on aura confirmation dans une semaine et après on devrait être tranquilles un moment. Peut-être même que du coup le premier ministre de soit disant TOUS les Français arrêtera de cogner sur ce qui reste de la gauche et d'accuser cette dernière d'être au choix dépassée, ringarde, n'aimant pas la France, voire "pathétique". Peut-être.

 

Argh, je n'arrive pas à être totalement détachée. Hum, ça se voit un peu non ?

 

Bon, changeons de sujet.

 

Ceci est un message un peu destiné en priorité aux parisiens étant donné que l'événement dont je vais vous parler se passe à la capitale, cette chère ville de gau…Bref.

 

Mercredi à 20h à l'Entrepôt, merveilleux endroit culturel du 14ème arrondissement, le film "Fragiles" de Martin Valente sera projeté en avant-première. Et comme la dernière fois avec le film de Cristina Comencini, la Bête dans le coeur, vous avez la possibilité de venir assister gratuitement à cette projection.

 

Avec, cerise sur le verre d'eau déjà à moitié plein, la perspective de dialoguer à la fin avec l'équipe du film. A savoir – et c'est là que je commence à perdre mes moyens tellement je suis hystérique de joie à l'idée de le rencontrer – Jean-Pierre Darroussin mais aussi François Berléand, Marie Gillain et Martin Valente le réalisateur.

Voici la bande annonce:

 

Edit: Théoriquement, cette avant-première est réservée aux blogueurs. Mais comme l'organisateur, Pierre Vallet, est achtement sympa, il est ok pour que les lecteurs de Pensées d'une ronde qui souhaiteraient venir et qui n'ont pas de blog s'inscrivent en spécifiant qu'ils viennent de ma part (dans la case "blog", entrez l'adresse du mien). Voilà, moi j'y serai parce qu'en plus le film a l'air drôlement sympa.

 

Pour toute info supplémentaire et pour s'inscrire: http://www.avant-premieres.net/

 

Julien et son gros quinquin

Bon, il m'arrive un truc horrible.

 

Je n'ai pas regardé la Nouvelle star hier. Enfin, je n'ai pu que voir la dernière demi-heure.

 

Par conséquent, il m'est impossible de vous faire un billet à ce propos. Sauf à vous dire que j'ai eu un choc avec la coupe afro de Marianne. Et que Julien sur Vahina, j'ai quand même bien aimé mais moins que ses bêtises. En revanche, je commence à me demander si je ne suis pas complètement désaxée parce que je suis bien obligée de vous avouer que de Julien je regarde surtout… son gros quinquin.

 

C'est mal, je sais.

 

Mais tout de même, quel talent !

 

Et puis mince aussi, tout ça c'est la faute au slim.

 

Voilà, à part ça, ce week-end, ce sont les élections. Bon, je sais, bien sûr, c'est fichu, c'est mort, en plus la vraie gauche parait que maintenant elle est à droite, la preuve avec Bernard Kouchner. Alors du coup, comme la gauche qui est à droite va gagner, ce n'est vraiment pas la peine que les ringards de la vieille gauche d'avant Sarkozy aillent aux urnes.

 

Bref, chacun fait comme il veut, mais personnellement, j'aime bien être ringarde. Et un gouvernement dont les décisions ne vont améliorer la vie que des plus nantis ne sera JAMAIS pour moi un gouvernement de gauche.

 

Par conséquent, dimanche, j'irai voter. A gauche. Malgré les atermoiements d'un Parti socialiste en déconfiture. Malgré les éléphants. Malgré la déroute annoncée.

 

 Bon vote les amis.

M’ame Sca’lett

Bon, je vous raconte le dernier essayage et après j'arrête avec mon mariage, je sens que je tombe très exactement dans ce que je dénonce, à savoir l'obsession matrimoniale des derniers mois. Et j'ai bien conscience que certains détails du jour J n'intéressent que moi…

 

Alors voilà. Nous sommes arrivés chez Olivier en délégation. A six, très exactement. Dont Stéphane que je soupçonne de n'être pas forcément venu QUE pour la robe et Lilas, sept semaines au compteur. Oui, LA Lilas. Qui croyez moi va TRES bien maintenant !

 

Je vous raconte ?

 

18h: On débarque en troupeau. Olivier nous fait patienter, il n'a pas terminé avec la précédente cliente. Nous voilà donc aglutinés dans le minuscule couloir par une température de 38°, à pouffer de rire pendant que Stéphane tient le couffin de Lilas à bout de bras tout en criant bien fort que cet enfant n'est pas le sien. Je commence à me demander si le fait de venir accompagnée est VRAIMENT une bonne idée niveau sérénité.

 

18h12, on entre dans l'atelier. Stéphane semble avoir vu la vierge.

 

18h14: Je disparais derrière le rideau de la cabine avec mes chaussures dont je vais avoir la preuve que même avec les pieds gonflés je peux les enfiler. C'est juste mais on ne va pas chipoter. J'enfile la jupe tant bien que mal et sort en soutien gorge pour qu'Olivier me mette le bustier.

 

18h15: Olivier est blème, j'ai dû rétrécir en deux semaines, la jupe pendouille devant, il y a bien dix centimètres de trop.

 

18h16: Olivier reprend des couleurs et m'explique que la traine se met derrière. Par ailleurs, ce genre de jupe ne se porte pas taille basse, m'explique-t-il en remontant tout ça.

 

18h18: Olivier appelle mes trois témoins pour qu'elles apprennent à lacer. Je réalise que le jour J Olivier ne sera pas là, j'ai envie de pleurer.

 

18h19: C'est Mimi qui s'y colle parce que Zaz ne peut pas tout de suite participer rapport au fait qu'elle est en train d'allaiter sur le canapé rose et doré.

 

18h21: Stéphane s'accroche à un barreau de lit invisible et se prend pour Scarlett O'hara. "Allez m'ame Sca'lett !" crie-t-il. Je m'aperçois qu'il n'a plus toute sa raison, c'est tout ce rose, à mon avis il décompense.

 

18h23: Olivier reste héroïquement calme alors que Mimi vient de s'emmêler complètement les pinceaux. De dos je ressemble à une converse mal lacée.

 

18h25: Chloé me dit de remonter mes seins.

 

18h27: Olivier me dit de ne pas trop remonter mes seins quand même.

 

18h29: Olivier reprend les choses en main et tire tellement fort sur le lacet que le malaise n'est pas loin.

 

18h32: Stéphane a pété les plombs il croit VRAIMENT qu'il est m'ame Sca'lett. Il vient de mettre un voile et fait semblant de replacer sa traine d'un petit coup de pied vers l'arrière. Olivier a peur c'est très net.

 

18h35: Olivier me rappelle que deux règles sont à respecter. Ne pas marcher à reculons sous peine de me prendre les pieds dans la traine et ne pas me pencher pour ramasser quoi que ce soit sinon une de mes baleines se cassera.

 

18h38: Je fais sans arrêt tomber quelque chose. C'est plié, je vais mourir ce jour là, assassinée par une baleine de corset.

 

18h40: Ma copine Zaz me demande si je peux m'asseoir.

 

18h42: Olivier me jure que oui.

 

18h43: Je fais un test.

 

18h45: Après tout c'est très surfait de s'asseoir le jour de son mariage.

 

18h47: Je commence à m'habituer au bustier, pour la première fois de ma vie je ne sens pas le poids de mes seins.

 

18h49: En revanche ils me gênent un peu quand je parle.

 

19h00: Stéphane me dit que je suis une princesse. Il veut me mettre des plumes dans les cheveux. Il me propose aussi d'essayer la robe pour que je me fasse une idée.

 

19h02: Chloé a les yeux tous mouillés et Zaz aussi mais ça ne se voit pas parce qu'elle est en train de changer la couche de Lilas sur le canapé rose et doré. Je tente d'attirer l'attention d'Olivier en prétextant une aiguille oubliée.

 

19h05: Mimi est à deux doigts de replonger dans son addiction aux sacs à mains, il est temps de partir avant qu'elle achète une pochette en velours rouge alors qu'elle déteste le rouge.

 

19h12: Je quitte ma robe à regrets.

 

19h13: En même temps je récupère ma capacité respiratoire ce qui n'est pas négligeable.

 

19h15: Alors qu'on est dans l'escalier je suis obligée de ramener Stéphane pour qu'il rende le diadème en faux rubis qu'il a volé.

 

19h18: On est enfin partis.

 

20h45: Coup de téléphone de Zaz: "Caro, tu peux me donner le numéro d'Olivier, je crains d'avoir oublié sur le canapé les habits plein de caca de Lilas".

 

Je dois aller chercher ma robe le 16 juin mais je ne suis pas sûre d'oser.

 

Edit: La robe est magnifique et moi je vais faire mon maximum pour être à la hauteur.

Edit 2: Un grand merci à Olivier pour son flegme et sa résistance aux piaillements hystériques que je lui ai fait subir à chacun des essayages?

Edit 3: Lilas a été un amour et quand on a sept semaines c'est normal de faire caca.

Edit 4: Stéphane, je t'aime, tu es la plus sexy des Scarlett.

Edit 5: Les filles, j'espère que vous avez bien retenu la leçon de laçage sinon on est mal. Enfin, surtout moi.

Edit 6: LA phrase de la soirée: "Caro, t'es tellement belle on dirait que t'es vierge". Je vous laisse en deviner l'auteur…

Ciel mon mariage !

Bon, comme je sens que cette préparation de mariage vous passionne – ah bon, pas tant que ça ? M'en fous, vous allez en bouffer, aucune raison que je sois la seule à devoir m'intéresser au plan de table et à la dimension des napes – j'ai décidé de vous tenir au courant des derniers avancements.

 

Premièrement, après avoir constaté que le lait hydratant qui fait bronzer et même parfois maigrir – si si - puait sur moi autant que l'autobronzant de base – doit y avoir un truc avec ma peau je vois que ça – et qu'en plus le produit semblait migrer étrangement vers mes coudes et mes genoux avec un effet "terre battue" totalement de saison, j'ai décidé de braver ma peur et de tenter l'expérience des UV.

 

Autant le dire de suite, je déteste ça.

 

Je passe les dix minutes de chaque séance – trois au total pour l'instant – prostrée dans mon sarcophage fluo à craindre pour ma vie. Et si les néons se détraquaient ? Et si ma peau finissait par coller au matelas en plastique ? Et si le couvercle se bloquait et que je ne pouvais plus jamais sortir ? Et si… Bref, c'est rien de dire que je ne me sens pas totalement dans mon élément.

 

Ok, j'avoue, à la fin de la première séance j'ai eu des envies bizarres de dessous léopard, de lunettes griffées Dior et d'un sac en croco avec "saint tropez" écrit dessus. Et ça, ça me fait très peur. Imaginez qu'au terme des dix séances je me transforme en Cathy Guetta, voire en Fiona Gélin  ?

 

Ma mère ne s'en remettra pas.

 

Autant vous dire qu'en plus forcément, je suis toujours aussi blafarde. En même temps, l'esthéticienne carotte qui s'occupe de moi m'a prévenue que si je refuse de rester plus de dix minutes dans le caisson et que je ne fais qu'une séance par semaine, je n'arriverai jamais à avoir le teint qu'elle arbore, elle.

 

A ses yeux je le vois bien, je suis la cancre des UV. En même temps, dois-je vraiment me fier à une femme orange ?

 

Voilà. A part ça, les tentes que mes parents, dans un souci de ne pas faire les choses à la dernière minute comme ils en ont d'ordinaire l'habitude, ont monté dans le jardin en mars dernier n'ont finalement pas résisté à l'orage de lundi. En même temps, les braves bêtes avaient tenu le coup plus de trois mois ce qui à mon avis constitue un record.

 

En attendant, la seule chose qui semblait prête pour le grand jour gît lamentablement dans le jardin on ne peut plus vert – le premier qui me parle d'une éventuelle sècheresse dans le lyonnais se prend une claque - de la maison familiale.

 

Le traiteur est quand à lui à deux doigts de renoncer à s'occuper de nous étant donné le peu de professionnalisme dont nous faisons preuve – en même temps moi je croyais que c'était lui le professionnel mais à priori je me suis trompée, à chaque entrevue on a l'impression de passer un entretien d'embauche. Et il est manifestement consterné que chacune de ses questions suscite l'étonnement le plus sincère de mes parents, incapables d'apporter ne serait-ce qu'un début de réponse. Non, on ne connait pas les dimensions des tables, non, il n'y a pas d'électricité dans le hangar – qui servira d'arrière-cuisine -, ah bon, il faut lui dire quels alcools exactement on prévoit de servir à l'apéritif ? Non on n'a pas fait de plan détaillé des décorations florales, ah, il faut prévoir des bouteilles d'eau ? Non, on ne sait pas s'il y aura des végétariens, ah, on ignorait que pour chaque personne il fallait compter 60 cm de largeur de nappe, et j'en passe.

 

Bref, à l'heure où je vous parle rien ne dit que ce mariage ait lieu un jour.

 

Quant à la robe, le dernier essayage est pour ce soir et Olivier semble soulagé que notre relation touche bientôt à sa fin, je crois que mon message désespéré de vendredi n'y est pas pour rien. Je tremble donc un peu à l'idée de la tête qu'il va faire quand je vais arriver tout à l'heure, flanquée de mes copines Zaz, Mimi, Chloé et Stéphane qui n'ont pas encore toutes vu la robe et qui tiennent absolument à donner un avis. Entre les filles hystériques et moi qui suis au bord du nervous breakdown je crains le drame. A la place du yorkshire, je me planquerais.

 

A suivre…

 

Tout va très bien madame la meringue…

Vendredi dernier aux alentours de 20h00… 

 

"Allo Olivier, oui, bonjour, c'est Caroline. Ecoutez, je sais que j'appelle tard et que vous allez me prendre pour une folle, mais là j'ai regardé les photos prises lors du dernier essayage et je crois que ça ne va pas du tout. Cette robe n'est pas faite pour moi, je n'ai pas de taille, on dirait que je porte un platre et mes seins ont l'air tout écrasés. En plus, depuis, j'ai pris quatorze kilos dont la moitié dans les bras, ce qui ne devrait pas vraiment arranger notre affaire. Non, vraiment, ne le prenez pas mal mais je crois qu'on s'est trompés vous et moi et je pense qu'il vaudrait mieux repartir sur l'idée de la chemise de nuit. Si vous pouviez me rappeler pour qu'on en parle et qu'on avance le prochain rendez-vous ce serait formidable. Si vous ne pouvez pas, ce n'est pas grave, de toutes façons d'ici là le mariage aura probablement été annulé rapport au fait qu'il est hors de question que j'aille devant monsieur le maire en culotte. Bonne soirée et à bientôt."

 

A part ça, je gère incroyablement bien.

 

Je vous laisse j'ai une tablette de chocolat à terminer.

 

Edit: La photo, on pourrait penser que ça n'a rien à voir mais en fait si. Parce que vendredi, avant ce léger pétage de plombs, je l'ai vu dans ma cour magique. Juste après Pierre Palmade. Mais bon, je me suis dit que Charles Berling, c'est tout de même plus glamour que Pierre Palmade.

M’aime pas mal!

C'est l'histoire d'un garçon qui rentre un soir à la maison et entend sur son répondeur la voix de celle qu'il aime depuis dix ans lui apprendre qu'elle ne rentrera pas ce soir. Elle lui dit aussi qu'elle a résilié son abonnement de portable, qu'elle a pris toutes ses affaires et qu'il ne sert à rien d'essayer de la revoir.

 

Voilà, elle est partie et lui reste là, avec ses interrogations et son chagrin gros comme ça. Il reste avec tout cet amour qu'il n'avait pas fini d'éprouver.

 

Seul.

 

Seul, Vincent l'est aussi sur scène pour nous raconter cet après. Après la rupture, après la vie à deux, après la descente aux enfer. Cet après et cet avant aussi. Avant l'autre, la suivante, celle qui peut-être fera oublier l'échec cuisant d'une relation qu'on croyait éternelle.

 

Quand je dis qu'il est seul ce n'est pas tout à fait vrai puisque dans l'ombre, il y a un guitariste qui donne à ce spectacle une tonalité parfois douce, parfois amère, parfois espiègle. Comme la vie.

 

Vincent n'en fait pas trop, il dit les mots de l'amour perdu, et ces mots ne peuvent que parler à quiconque un jour est resté dans son fauteuil à ressasser jusqu'à la lie les mêmes questions: c'est quoi aimer, c'est quoi être à deux, c'est quoi être un homme aujourd'hui ?

 

Si vous avez envie de rire mais aussi un peu de pleurer, courez l'écouter à l'espace Comedia. Bon, bien sûr, c'est à Paris. M'enfin j'en connais qui vont venir rien que pour les macarons Ladurée. Alors moi je dis…

 

Quoi qu'il en soit, le spectacle s'appelle "M'aime pas mal" et il se trouve que l'auteur de la pièce, qui en est également l'acteur, Fabrice Herbault, est aussi le metteur en scène, avec Marie-Aline Thomassin, du futur succès théatral de la rentrée… "Dans la peau d'une grosse".

 

Vous pourriez vous dire que c'est de la publicité et vous auriez raison. Mais croyez moi, si je n'avais pas aimé, je ne vous en aurais pas parlé. Promis juré.

 

À partir du 18 mai et jusqu'au 15 juillet 2007, Vendredi, samedi et lundi à 19h00, Dimanche à 17h00
 
Au théâtre La Comédia : 6, impasse Lamier – Paris 11ème, Métro : Philippe Auguste (ligne 2), 01 43 67 20 47 

 

Pour en savoir plus: le site web du spectacle: http://www.maimepasmal.com/

Julien et ses bêtises

Bon, j'aimerais bien vous surprendre et vous parler du film incroyable qui passait sur Arte hier soir.

 

Le problème c'est que je n'ai rien d'une femme surprenante.

 

Et qu'au terme d'une journée harrassante, hier soir, je me suis vautrée devant… "Le droit de savoir" de TF1.

 

Naaaaaaaaaaaaaaaaaaan, je rigoleuh !

 

Bon, voilà, pas la peine de vous faire languir plus longtemps, sans surprise on s'est fait la nouvelle star avec l'homme.  En vieux habitués de la maison, en briscards de l'émission, sans dérision.

 

Et vous savez quoi ? C'était presque comme si c'était la première fois. C'est incroyable non ? On pourrait se lasser, on pourrait ne même plus rigoler aux blagues de Jérome Pitorin, on pourrait bailler quand la douce – trop ? – Gaëtane  chante Cindy Lauper, on pourrait en avoir assez de Dove le coké.

 

On pourrait, on pourrait… 

 

Ben sauf que pas du tout. 

 

Parce que moi hier j'ai juste rêvé d'être… la main de Marianne James. Pour que les petits doigts de Julien viennent me toucher.

 

L'homme fait mine de ne pas s'inquiéter de mon béguin parce que soit disant qu'il fait un mètre deux et qu'il pourrait être mon fils. Et bien franchement, je ne veux pas dire mais bon, il se fourre un peu le doigt dans le nez jusqu'au coude d'être pas jaloux à ce point là. Parce que le Julien hier, il a tellement tout déchiré la Nouvelle star que je serais incapable de vous dire ce qu'ont fait les autres.

 

C'est pas compliqué, Julien je l'ai aimé sur Britney, je l'ai aimé sur "La faveur de l'automne" de Tété – au passage petit bijou de chanson – je l'ai aimé sur la poupée qui dit non.

 

Et puis il a chanté "les bêtises" de Sabine Paturel.

 

Ouah, Sabine Paturel. C'est un peu comme Corinne Charby et Jacky Quartz, la petite Sabine, je l'avais complètement oubliée.

 

Et bien la pauvre, Julien l'a complètement enterrée. Définitivement. Comme l'a dit Manu Katché – qui déteste de plus en plus la terre entière – sur ce morceau, on était en Argentine et on attendait je ne sais qui dans un bar moite en buvant du mescale.

 

Voilà, Julien, tu pourrais bien être encore plus petit, on aurait toujours envie d'aller te triturer la barrette.

 

Ah, et quand même, en fait, on en a marre de Dove le coké.