Bon alors figurez-vous que si je n'étais pas là ce matin, c'est pour une très bonne raison.
J'étais à la piscine.
Oui madame.
Farpaitement.
Avec l'homme.
Et nos bonnets de bains. Même que le mien c'était celui de ma fille et qu'on aurait dit une kippa.
Rose.
En fait depuis le début de la grossesse je me dis que je vais y aller toutes les semaines. Résultat, à huit mois et demi je me lance. En même temps, tous les ans je pense m'inscrire au gymnase club, jamais je le fais. Donc là je suis plutôt sur la bonne pente.
Et puis si je n'y allais pas, figure-toi que c'était à cause d'une peur idiote, de celles qu'on avoue pas trop.
Allez, à toi je le dis.
J'avais la trouille de perdre les eaux dans la piscine et de ne pas m'en rendre compte.
C'est bon, je sais, c'est con, je le sais d'autant plus que je n'ai rien trouvé de mieux que de me confier lors du cours de préparation à l'accouchement suivi mercredi, au milieu de 15 nanas hilares et d'une sage-femme qui ne l'avait manifestement encore jamais eue, celle là.
Quelque part faudrait pas qu'elle se plaigne non plus, parce que j'hésitais entre ça et le "est-ce que c'est vrai qu'on fait caca en même temps qu'on accouche ?".
Cela-dit celle ci, parait que TOUT LE MONDE se la pose.
Et que la réponse est tout de même souvent oui.
Bref, après avoir été rassurée sur cette histoire d'eaux qu'on perd – en fait si jamais ça arrivait, parait que ça continuerait même une fois sortie de la piscine, donc on s'en rend compte – je suis allée avec l'homme et nos capotes à cheveux nager – ou plutôt flotter – dans les eaux douces de la piscine de la Butte aux cailles.
En plein air et sans chlore ou presque. Parce que si tu sais pas je vais te l'apprendre, à la Butte, y'a une source. Et c'est avec cette eau pure que la piscine est remplie. 25 000 ans qu'elle a, la nappe d'eau. A 582 mètres sous tes pieds. T'imagines ? Ben non, t'imagines pas.
Et même, tu peux amener tes bouteilles pour faire le plein pour pas un rond. Attends, pas dans la piscine, faut pas déconner non plus. Non, au robinet sur la place devant les bains de la Butte. Ce qui donne un air bien rétro à cet endroit que j'aime d'amour, genre retour au lavoir d'antan et cie.

Voilà, après avoir fait la planche en regardant le ciel de Paris, on est allés manger dans un tout petit resto italien de rien du tout qui s'appelle l'Etape et qui te propose à midi une formule à 10 euros avec plat plus dessert. Si tu y vas un jour, tu prends des rigatoni à la siciliana, s'il te plait.
Avec des aubergines fondantes, des courgettes, de la sauce tomate, de la mozarella séchée en copeaux et de la tapenade maison dessus.
Et comme avant, t'as nagé, tu n'es même pas emmerdée au niveau de l'huile d'olive.
Voilà, promis, très vite je reviens sur cet épisode de la préparation à l'accouchement, mais chais pas, en ce moment, j'aime bien faire ces petits carnets de vacances. J'espère que ça ne te rase pas trop.
L'Etape: 22, Rue du Moulin des Prés, 75013 Paris, Tel : 01 45 65 05 39
Et oui, I'm still here… Et ma foi, heureuse de l'être !
Bien décidée à faire venir désormais mademoiselle pimprenelle, je




L'année dernière, je vous avais proposé une sélection de bouquins pour l'été et je crois que vous aviez apprécié. En même temps c'est normal, je suis un peu un leader d'opinion, tu vois ? Du coup, comme je suis du genre à aimer leader l'opinion, hop, je recommence.
Passage du désir, de Dominique Sylvain. Et tous les autres opus de cette série. Publiés dans la même collection que les Vargas et dans une veine un peu similaire, plus légère toutefois. Les deux enquêtrices sont truculentes: une vieille flic à la retraite un peu obèse et très râleuse et une américaine ultra-sportive, masseuse le jour, strip-teaseuse la nuit. Tout se passe dans le quartier du Canal Saint-Martin à Paris et les intrigues sont drôlement bien menées.
L'étrangleur de Cater Street. D'Anne Perry. Pour ceusses et celles qui aiment les polars historiques. On est plongés dans l'Angleterre victorienne, une des héroines, Charlotte, est une femme au foyer qui refuse sa condition et qui ne peut s'empêcher de mettre son nez dans les affaires de meurtre sordides qui ont le don de se multiplier autour d'elle. Elle est accompagnée dans ses enquêtes par son mari, Thomas Pitt, policier de son état et donc méprisé par sa belle-famille aristocrate. Il y a aussi une série mettant en scène William Monk, un policier sombre et amnésique dont on tombe évidemment amoureuse…
Le retour du professeur de danse, d'Henning Mankel. J'ai craqué sur ce livre récemment. Il est sombre et montre à quel point la suède est encore traumatisée par son rôle plus qu'obscur pendant la seconde guerre mondiale. Si vous avez aimé Millenium, goûtez à Henning Mankel, en plus je trouve que c'est bien mieux écrit… Et dieu sait comme j'ai apprécié Millenium !
Les orpailleurs de Thierry Jonquet. Suivi de Moloch. Un des polars français qui m'a le plus fait vibrer et trembler. Je crois que les personnages principaux ont ensuite été adaptés à la télé dans une série sur France 2 mais je n'ai jamais vraiment regardé. Sur fond de relens de seconde guerre mondiale, l'inspecteur Rovère et la juge Nadia Lintz enquêtent sur des meurtres en série sordides. Cela se passe à Belleville et une fois de plus, quand on est parisien, c'est chouette de reconnaitre certains endroits…
Dalva de Jim Harrison. C'est l'histoire d'une femme de 40 ans, belle et passionnée qui part à la recherche de ceux qui lui ont été arrachés. C'est aussi l'histoire des derniers indiens, c'est aussi un personnage principal, le Montana, qui vous prend aux tripes. On se baigne dans les rivières qui coulent au milieu des montagnes, on guette les grands aigles, on y est et c'est tout. Il y a eu dans ma vie de lectrice un avant et un après Dalva.
Le quatuor d'Alexandrie. De Lawrence Durell. Bon, soyons honnêtes, l'homme s'est arrêté à la 12ème page et n'a jamais réussi à s'y remettre. Au même titre que pas mal de mes amis. Moi j'ai adoré cette saga en quatre tomes qui se passe à Alexandrie au début du 20ème siècle. Chaque épisode consiste en réalité à raconter l'histoire du point de vue de l'un des personnages. C'est virtuose, c'est brillant, c'est l'orient. Mais apparemment c'est un peu difficile d'accès.
Les enfants de l'empereur de Claire Messud. Ceux qui ont aimé "La belle vie" de Mc Inernay aimeront celui-ci. C'est la peinture féroce d'un milieu intellectuel et presque aristocrate qui règne sur Manhattan à la veille du 11 septembre. Evidemment, tout va exploser en même temps que les tours, qu'il s'agissent des couples illégitimes en passe de se former, des mariages annoncés ou des ambitions des uns et des autres.
Bright Light Big city de Jay Mc Inerney. Le premier roman de cet écrivain que j'adore. Et toujours la description des nuits new-yorkaises, des faux semblants, des miroirs aux alouettes que sont la célébrité, la richesse et les nez poudrés d'une jeunesse dorée qui dans les années 80 – 90 se perdait dans les boites de nuits et de perdition.
Histoire de l'amour de Nicole Krauss. Nicole Krauss est la femme de Jonatan Safran Sfoer. Ici on fait la connaissance de Leo Gursky, un excentrique qui fut serrurier dans une vie antérieure
Suis toujours dans les parages, mais pas de billet aujourd'hui, je m'autodéclare en week-end ! Surtout je suis en train de vous concocter, 




Je suis toujours là, les amis de l'internana !
Bon, aujourd'hui je veux juste pousser un petit coup de gueule. Sur un truc sans importance mais qui me malgré tout choque profondément.
Bon alors je t'avertis qu'à compter d'aujourd'hui les billets vont
