Mieux avoir des remords que des regrets. Ou l’inverse.

Il y a quelques mois, alors que je m'apprêtais à reprendre le
boulot, je me suis interrogée sur le sens de la vie et dans quel état
j'erre, si tu te souviens bien.

J'avais dans l'idée de devenir écrivain, rien que ça.

Attends,
je suis prétentieuse certes, mais lucide également. Quand je dis
écrivain, je pensais me hisser des "courges" aux "paresseuses", genre.
Et encore.

Mais tu m'auras comprise, je nourrissais une ambition
certaine. Celle de pouvoir rester chez moi, lovée dans un grand pull
blanc, les chevilles au chaud dans des guêtres en cachemire. J'aurais
maigri et rajeuni pour l'occase, parce que ressembler à Carrie Bradshaw
quand on déborde de son jean en 46, c'est un petit peu compliqué.

Bref,
j'aurais réussi l'amalgame de la réussite et du charme, j'eus été mère
présente et femme active, une amante enfièvrée mais aussi cuisinière
émérite.

J'aurais bien sûr gagné beaucoup d'argent parce que
c'est connu, entre le blog (vendu au grand capital de la publicité) et
les bouquins, on ne se mouche pas du coude, nous.

Oui, j'aurais vécu mon rêve.

Mouahahahahharfaaaahaaaf.

Pourquoi m'esclaffe-je ?

Parce que les rêves qui se réalisent n'en sont plus. Des rêves. Et que celui-ci est voué à rester ce qu'il était, une vue de l'esprit. La crise est passée par là et les promesses enthousiastes des éditeurs se sont quelque peu raréfiées. La pub qui coulait à flot comme le champagne dans une sauterie de blogueuses influentes aussi.

Surtout, j'ai réalisé que j'avais peur.

Peur comme jamais je n'avais eu. Peur que ça ne marche pas, peur de regretter, peur que l'homme me quitte, peur que mes enfants se détournent de moi (bon, ça pas vraiment, mais c'est pour te tirer une larmichette), peur de l'inconnu, de la précarité, de l'inactivité subie. Peur de ne plus pouvoir aller faire mes courses à Monoprix comme toute bonne bourgeoise bohème, aussi.

Je donne l'impression de déconner mais en fait non, crois moi, cette peur ne me lâchait plus. J'étais terrorisée à l'idée de devenir une "femme à charge". J'ai réalisé que certains étaient fait du bois de ceux qui se lancent sans peur et sans reproche. Qu'ils avaient ce qu'on doit appeler l'esprit d'initiative, ou le sens de l'aventure.

Certains ont ce grain de folie que je cherche encore en moi.

Pour ne trouver que du doute et de la peur.

Et puis il y avait mon travail. Que j'appréhendais de retrouver après neuf mois de couch-potatoting.

J'y suis allée en me disant que de toutes façons, je m'en fiche, s'ils me font suer, je me casse.

Et je suis retombée dans la potion magique. J'ai retrouvé le plaisir. La contrainte aussi. Mais surtout, l'envie.

Alors petit à petit, je me suis dit que journaliste c'était malgré tout ce que j'avais toujours voulu faire. Qu'écrire à côté, je le pourrais toujours, mais retrouver un boulot dans la partie, pas forcément.

J'ai compris que de la même façon que je ne serai jamais mince, je ne serai jamais non plus détachée des contingences matérielles, ni légère au point de ne pas me demander de quoi demain serait fait.

Depuis que je SAIS, je suis beaucoup moins effrayée. Je ne vois pas assez mes enfants, Helmut grandit trop vite et je loupe des instants fondateurs. Par exemple, la dernière fois, quand elle s'est retournée, je me suis demandé si c'était vraiment sa première roulade. Et ça m'a fait un pincement au coeur.

L'homme ne va pas me quitter pour cause de dépendance mais en revanche il semble à deux doigts de me planter pour négligence conjugale.

Bref, rien n'est parfait, on court partout, je râle le lundi matin comme un putois mais je sens mon coeur léger le vendredi. Et je crois que s'il n'y avait pas le lundi, le vendredi serait plus gris.

Pourquoi je raconte tout ça ? Parce que j'en avais touché un mot à l'époque et qu'il me semblait normal de vous dire où j'en suis, à vous qui me faites le plaisir de faire un bout de chemin avec moi. D'autant que certains d'entre vous m'avaient encouragée et mis beaucoup de confiance à l'intérieur de moi. A tel point que j'avais drôlement peur de vous décevoir en me dégonflant. J'avais d'ailleurs peur de décevoir aussi tous mes amis qui y croyaient. Plus que moi, à l'évidence.

Je voulais aussi vous expliquer que répondre aux commentaires est difficile dans ce contexte. Au boulot, j'ai tout juste le temps de "zapper" pour vous lire mais très rarement les minutes nécessaires pour y aller de mon grain de sel. Je comprends que ça puisse agacer, que ça puisse sembler un peu grossier. Mais pour l'instant, c'est le mieux que je puisse faire. Je pensais ne pas pouvoir continuer boulot + blog, mais arrêter ce journal pas intime, ce serait un renoncement que je vivrais mal. Surtout après avoir eu l'illusion qu'il puisse devenir mon activité à part entière.

Par contre, le fait que ça reste justement une activité "en plus", me donne une liberté que je n'aurais pas si c'était mon gagne-pain. La liberté de ne pas écrire de billets sponsorisés, la liberté de bouffer du curé, la liberté de signer avec une régie "qui débute". ça aussi ça a joué dans ma décision. J'ai réalisé que si j'arrêtait mon travail "régulier", le blog ne pourrait que changer, parce qu'un publi-reportage, ça peut payer les courses à Monoprix, justement.

Voilà. Je pense toujours à ce film, je ne sais plus lequel, dans lequel un couple se demande tous les ans "on s'arrête ou on continue ?". Là, on continue…

Edit: Promis, le reste de la semaine sera un peu moins "regarde moi faire du jogging autour de mon nombril".

76 comments sur “Mieux avoir des remords que des regrets. Ou l’inverse.”

  1. Souslesmots a dit…

    Bon alors d’abord 🙂 Carrie se fringue comme un as de pique qu’aurait bouffé un âne :pp

    Perso je trouve çà assez génial, que ton travail t’enthousiasme, l’envie, et le sourire du vendredi, parce que cela veut dire que tu vis. Et même que tu es heureuse dis donc 🙂

    Comme tu le dis, écrire tu pourras toujours..à côté, plus tard ou simplement pour le plaisir. Peu importe si en fait ton équilibre tu le tiens entre les doigts, drôle d’acrobate qui enjambe plusieurs mondes..

    Et puis les aventuriers…rire ce sont souvent ceux qui se cassent la margoulette avec des essais un peu fous juste sur l’espoir que ..ça peut chémar comme dit Grand corps Malade

    Et jouer les cascadeurs n’est pas forcément preuve de courage. sinon tout le monde sauterait (on manquerait de place non ?)

    Je suis heureuse pour ma part que tes choix soient clairs, et de ce qu’ils promettent. (des notes, des rires, des échanges engagés…)

    Bises 🙂

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  2. Claireddm a dit…

    J’ai du mal à commenter, (en même temps, je ne suis pas obligée hein), mais je voulais juste te dire que j’ai lu, j’ai compris ô combien, que je me rappelle d’un pot pris (en Oct je crois) où nous étions deux points d’interrogations géants toi et moi.
    A se comprendre vraiment je crois.
    Aujourd’hui tu laisses le point d’interrogation derrière toi, tu n’es sûre de rien, tu sais qu’il y a du contre à ta décision, et plein de pour.

    Surtout tu as tranché entre ce qui est dur à vivre au quotidien (manque chronique de temps) et ce que tu ne pourrais absolument pas supporter de vivre (l’absence de sécurité matérielle).
    Je sais que j’aurais fait comme toi. Il n’y a pas de bonne ou mauvaise décision, il y a juste des décisions qui nous correspondent ou pas.
    A l’évidence, tu as pris celle qui te correspondait.

    Je suis heureuse pour toi de voir que tu as quitté la phase des questionnements incessants, je sais d’expérience à quel point ça fait du bien de la laisser derrière cette phase, même si la décision prise n’est pas synonyme de bonheur radieux.

    Voilà, je m’étale ce matin, désolée, mais ça réveille tant de trucs en moi.
    Bises

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  3. Estel a dit…

    Pour nous lecteurs, c’était facile de te dire de laisser tomber ton job. Nous sommes bien au chaud derrière notre écran.
    Par contre c’est bien que tu ais choisi, tu te sentiras plus légère. Et tu pourras avancer et aller faire tes courses au monop la tête haute !!!

    PS mon code : L3Q, je me sais grosse mais bon j’en ai pas encore trois…

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  4. Pascale a dit…

    Même si tu nous la livres ici, il ne faut quand même pas oublier que c’est TA vie, donc je ne vois pas pourquoi (ni de quel droit?) on devrait être déçu ou se sentir trahi, en quelque sorte. Comme le dit Estel, c’est facile de conseiller les gens devant un clavier et un écran!!
    Je suis très heureuse de pouvoir continuer à te lire ici et surtout je suis très heureuse pour toi que ton travail te plaise et te motive…
    Moi qui n’ai jamais eu que des boulots uniquement alimentaires, c’est-à-dire sans plaisir, sans passion, juste y aller (et parfois/souvent à reculons) pour avoir de quoi payer son loyer et sa bouffe, et ben je peux te dire que je t’envie, juste pour ça ;-). Alors tu peux imaginer à quel point je flippe de voir se profiler la fin de mon congé parental!
    Tu as en plus la chance d’avoir une famille, un homme qui t’aime et te soutient, des enfants en bonne santé. Et tu as encore une looongue vie devant toi 😉

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  5. Gloups a dit…

    Bonjour !

    Moi j’aime bien te regarder faire du jogging autour de ton nombril.
    Parce qu’au travers du blog, cela devient interactif : et autant les comms mettent de la confiance à l’intérieur de toi, autant toi, tu m’aides à mettre de la confiance à l’intérieur de moi aussi, à travers ce que tu écris.
    Alors, merci de continuer, car même si ce blog tu le fais pour toi, tu n’imagines pas le plaisir que j’ai à découvrir le billet du jour chaque matin. Le fou rire du matin, ou la larme à dissimuler dans mon open space, ou encore un sujet polémique qui me fera revoir certaines de mes positions. Pour tout ça merci, car oui, le blog c’est pour toi, mais quelque chose me dit (comme le billet d’hier par exemple …), que c’est aussi un peu pour nous…

    Pour avoir traversé la période des ?, j’en ai retenu une chose, que j’essaie de garder à l’esprit, chaque fois que j’ai l’impression d’être dos au mur dans une impasse : rien n’est jamais définitif. Quelque soit notre choix, on continue d’avancer, et parfois sur la route que l’on a choisie, on peut retrouver le chemin que l’on s’était refusée à prendre quelques temps plus tôt …

    Bises et bonne journée !

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  6. Proff a dit…

    Oulah !il résonne ton article. Chez nous, c’est Chéri qui est en proie à tous ces doutes en ce moment. Je ne sais pas trop quoi lui dire pour qu’il comprenne que quel que soit son choix, l’essentiel c’est de ne pas avoir de regrets quand on sera vieux.
    Apparement pour toi, le choix est fait c’est bien: tu vas pouvoir avancer à nouveau !

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  7. Ane a dit…

    Curieux que ce soit CET article qui me pousse pour la première fois au commentaire, alors que tellement d’autres m’ont touchée.

    Sans doute à cause de ta sincérité, sur un sujet où comme tu dis tu aurais pu craindre de décevoir certaines personnes. Mais, je ne m’y trompe pas (car je jogge pas mal autour de mon nombril), aussi parce que ça trouve un écho chez moi. La découverte tardive du besoin de sécurité financière au fond de soi, au moment où on peut envisager POUR DE VRAI de la perdre. L’impression de saut dans le vide, oh et puis non, je tiens trop à ma ceinture de sécurité finalement. Le caractère complètement personnel de la décision, car si un jour tu n’as plus que des nouilles à bouffer, ce ne sont pas les conseilleurs qui ajouteront la sauce tomate…

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  8. Venise a dit…

    Je ne suis pas d’accord quand tu emploies le terme en me dégonflant. C’est pas le terme exact, tu avais un choix à faire, une route à prendre et tu l’as fait. D’autant que la route secondaire sera toujours là d’ici quelques temps.
    Que ta reprise se soit mieux passée que ce à quoi tu t’attendais est une bonne nouvelle.
    Bref, tu as bien fait 🙂 merci d’être là et bonne semaine, qui sera ponctuée par un vendredi, veille du week-end où tu pourras profiter tout ton saoûl de ta petite tribu. Tu aurais sûrement été chez toi à longueur de semaine mais tiraillée entre la vie de famille, et ton travail d’écriture auquel il aurait quand même fallu consacrer du temps. A ce que je sais, ce n’est pas si facile de mettre des frontières quand on bosse à la maison.
    Bises douces

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  9. Vivi a dit…

    C’est vrai que c’est gentil de nous faire partager ca, et que je trouverai ca dur si j’avais pas le blog tous les matins, mais fais comme tu le sens!

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  10. Sophie a dit…

    Nous voilà cueillies de bon matin le lundi ! J’étais journaliste, je n’ai pas pu (su?) concilier vie privée et pro (bon, faut dire que mon chréi nous a embraqués en Allemagne, ça ne facilitait pas la tâce). Aujourd’hui, je travaille à temps très partiel. Et j’écris. Ouais, auteur publiée, dans une petite maison d’édition certes, mais mes livres rencontrent un beau succès. Et pourtant… je doute toujours, je ne maigris pas (même après avoir écrit Le Carnet de Grauku) et souvent quand je te lis, je t’envie ces journées en rédaction. Allez, l’herbe est toujours plus verte dans le champ d’à côté. Et l’herbe, ça n’a jamais fait grossir 😉 ! Bonne journée Caro, merci pour cette belle sincérité.

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  11. Overbookee a dit…

    Hello l’aventurière! Merci de nous faire part de ta mise au point! (Excuse le tutoiement mais vraiment te lire depuis si longtemps ne me donne pas le choix, j’ai l’impression de te connaître !).

    Moi ça fait 2 ans que je suis dans la période ? J’ai laissé mon aventurier de mari guider nos choix et le bilan aujourd’hui ne penche pas en sa faveur!

    Mais franchement je n’aurais pas pu vivre avec des Et si …. Je préfère vivre avec Bah on a essayé mais ….

    Voilà!!! Alors là il est en Asie du Sud Est depuis 2 ans (Rho lala c’est long!) et moi dans le sud de la France! Je l’ai très peu vu pendant cette période et je m’occupe de notre fille de 4 ans.

    Chaque jour est un peu plus difficile mais notre décision était commune alors on espère que la chance va tourner en notre faveur sous peu et que l’on pourra vivre tous les trois (ne serait-ce qu’être ensemble ne serait déjà pas trop mal) en Indonésie!

    Sinon retour au boulot, secrétaire pour moi, skipper pour lui…Alea jacta est! ou Inch’ Allah comme ils disent dans son pays.

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  12. Lmo a dit…

    Bon courage pour la suite. LA vie, les choix, sont toujours un peu difficiles… Un choix ici provoque un renoncement là, c’est fatal. Mais tu t’en sors vraiment bien :o)

    Je suis dans la même phase que toi il y a qq mois. En moins ambitieux, je suis loin d’être aussi talentueuse. Mais se pose la question du quoi faire? Et mille réponses s’entrechoquent.
    Tu as eu la volonté de choisir, et tu as bien fait visiblement. Bravo!

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  13. Marjoliemaman a dit…

    Un grand bleu pour toi Caro. La force de ton blog, c’est cette sincérité vérifiée chaque semaine (ou alors tu mens super bien). T’as pensé à la télé réalité pour gagner de l’argent sans rien glander ? Une bonne webcam chez toi et vous devenez les nouveaux Osbourne ! Faudra mettre une caméra à vision nocturne dans la chambre d’Helmut pour les ramassages de tétines naturistes, tu vas péter l’audience. Bon lundi !

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  14. Apo a dit…

    Très beau texte, voilà c’était ça qu’il fallait, que tu prennes ta décision sans la regretter et sans avoir toujours l’autre choix qui te hante. Tu as l’air sereine et apaisée, cela fait plaisir à voir, vraiment.
    C’est sûr la reprise de travail après plusieurs mois à la maison est difficile, on se pose des questions, on a l’impression qu’on n’arrivera plus, qu’on n’aura plus envie, et dans mon cas aussi c’est revenu.
    J’ai également beaucoup aimé ton texte d’hier, très réfléchi et posé.
    Personnnellement je suis contente que tu aies pris cette décision, rien que pour que ton blog reste comme il est, libre.
    Bon courage pour cette semaine !

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  15. Emmanuelle H a dit…

    Tu sais, j’aime bien aussi quand tu fais du jogging autour de ton nombril !!

    chez nous, c’est mon mari qui est régulièrement pris de doute, qui veut tout plaquer pour tenter l’aventure….c’est loin d’être simple.

    ce qui se dégage de ton article, c’est que tu as trouvé un équilibre, voire ton équilibre, certes fait de nuits hachées, de défaillances en matière de devoir conjugal, de culpabilisations diverses et de grandes satisfactions, d’énervements et course après la montre : bienvenue dans le marathon de la femme moderne !…mais un équilibre quand même, et comme je te comprends : je ne me sens bien moi-même que sous cette pression, avec cette tension permanente et des tiraillements de tous les côtés ! des wonder women je te dis !!

    ma caille, je suis bien heureuse de rentrer pour lire un tel article; j’ai vu qu’on avait polémiqué sec pur des queues de cerises la semaine dernière… j’étais pas là pour râler après les mauvais coucheurs, à partir d’aujourd’hui, je reprends mon poste !!

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  16. Nath a dit…

    Je bosse chez moi, lovée dans un grand pull blanc parfois, et, certes, je vois mes enfants grandir et je prends le temps (parfois) de cuisiner, mais 1/ je délaisse souvent mon homme car je dois le plus souvent continuer à travailler le soir (je n’ai pas le temps de tout faire entre 9h et 16h30 et j’ai les enfants le mercredi) et 2/ je ne connais pas le plaisir d’être vendredi (j’ai tjs du boulot à rattraper le week-end).
    Même si globalement, je suis satisfaite de mon organisation qui me permets de passer bcp de temps avec mes enfants, je rêve souvent d’un bureau hors de la maison, de collègues sympas/chiants (mais de collègues !!) et de week-ends où j’aurais l’esprit libre…

    En tout cas, le principal, c’est que tu aies trouvé ton équilibre !

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  17. Caro a dit…

    Merci de vos comms, forcément celui de claireddm me parle en effet parce que cette conversation a résonné énormément en moi. Et oui en effet, le fait de faire un choix est en soi énorme. Après, il n’y a pas de solution parfaite et c’est cela qui est le plus dur à accepter je crois. Ce serait tellement plus simple, n’est-ce pas ?

    Emmanuelle H, je crois que moi aussi cette pression m’est nécessaire. Mais j’assure moyen à la maison, la nuit je n’entends plus helmut pleurer, c’est dire…

    Anne (ou ane) bienvenue. Tu exprimes très très bien ce rapport à la sécurité…

    Pascale oh que oui je comprends ton angoisse et je mesure ma chance de faire un métier que j’aime. même si ce n’est pas toujours merveilleux, loi s’en faut 😉

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  18. Mere Grand a dit…

    Chère Caroline,

    Je vous félicite pour ce billet plein de vérité et de sagesse !

    Je sais ce que sont les éditeurs, pleins de promesses non tenues…et la lenteur de l’imprimeur…et les royalties minables…Evidemment je suis contente de voir mes livres chez le libraire…mais ils me coûtent cher en temps et en dons aux amis…

    Rassurez vous : je suis sûre que vous écrirez plus tard. Vous aurez du grain à moudre en relisant TOUS vos blogs familiaux…votre couple, les vacances, les problèmes de naissances difficiles, l’arrivée de Rose et tout plein de choses que vous engrangez ici pour notre plus grand plaisir.

    Je n’ai pu commencer à écrire vraiment que lorsque tous mes enfants ont été élevés…j’ai des piles de pages tapées à la machine ! Que j’ai gardées et qui sont la mémoire de la famille.

    Je n’ai pu commencer un livre , un vrai, qu’après le décès de mon époux, car je n’avais que MOI pour me distraire…j’ai inventé sur des bases solides et expérimentées…Cela meuble mes vieux jours pendant les vides de ma vie…entre deux visites des enfants, grands parents, tous !

    Et j’ai été éditée…à 83 ans ! Quelle joie inespérée !

    Oui Caroline…quand vous serez à la retraite vous écrirez, c’est sûr .

    Vous avez une belle vie…et les kilos…on s’en fout ! Je vous embrasse très fort Mère grand

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  19. Majusdule a dit…

    Moi j’aime bien quand tu fais du jogging autour de ton nombril
    moi j’aime bien quand tu livres des pensées intimes comme celles-là
    moi j’aime bien quand tu nous fais partager tes doutes, tes craintes, tes moments de vie, tes bonheurs.

    J’aime tes moi je , tout comme tu écoutes les notres.

    J’aurais aimé te lire autrement, mais j’aime tellement aussi te lire juste comme ça, dans la simplicité.

    Enfin moi je dis je t’aime !!, surtout continue !

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  20. Fyfe a dit…

    Si j’avais eu un plan B (genre blogueuse professionnelle, écrivaine, miss France ou que sais je), j’aurais bien aimé me torturer la tête pour savoir si oui ou non je reprends le boulot (jeudi)(oh my god), et finalement j’aurais sans doute fait comme toi !
    Hauts les cœurs, finalement c’est donc une bonne chose que je reprenne le taff jeudi ! Ton post me le fait remarquer, alors merci Caro !

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  21. Marie a dit…

    Ce n’est pas souvent que je commente, et là, mon commentaire va être un peu perso et je m’en excuse à l’avance. Mais voilà une tribune anonyme où je vais poucoir exprimer ce qu me pèse -au propre et au figuré-. J’ai abandonné un boulot que je détestai pour me lancer moi aussi dans l’écriture. Je rêvais moi aussi de journée à la Carrie B., lovée dans mon canapé à pondre de jolis textes entre deux virées shopping ou ballades dans paris. Au début çà ne marchait pas si mal et puis la crise est passée par là. Les commandes de textes se font de plus en plus rares, et finalement, je passe plus de temps enfermée chez moi en tee informe et le cheveu sale qu’au Flore. Je voudrais retrouver un petit boulot alimentaire mais je ne sais pas quoi faire, on ne m’attend nulle part. Je suis à deux doigt de devenir tout bonnement une femme au foyer, avec le seul salaire de mon mari, c’est nourriture OU chassures, çà fait six mois qu’on ne s’est pas fait un resto ou un théâtre. Avec la culpabilité en plus de ne pas apporter mon écot, de dépendre de lui, de ne pas permettre de bien vivre tandis que mon mari se défonce à la tâche…et la peur que s’il me quitte, je suis sans rien. Je suis bien loin de mon rêve et je donnerai cher pour trouver un petit boulot salarié ou je puisse être moi, ou mes compétences complètements inexploitées puissent servir à quelque chose, et surtout à me sentir à ma place, dans ma famille, et ne pas devoir compter pour offrir une glace à mon fils.

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  22. La Papote a dit…

    Moi, j’aime bien ton jogging autour de ton nombril parce que tu parles très bien de toi et que, par la même occasion, ça nous parle aussi un peu de nous…
    Ben, oui, la trouille de prendre certaines décisions, le temps qui nous file entre les doigts pour arriver à tout gérer de front…
    Bon, ok, devenir écrivain et en vivre, pour moi, ça ne relève pas du rêve mais de l’utopie mais j’aime bien mon utopie…
    Bonne journée !

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  23. Flannie a dit…

    J’aime bien l’idée de faire du jogging autour de son nombril 😉 Il y a tellement de vergetures autour du mien que ça deviendrait vite un cross-country 🙂

    Tout ça pour dire que j’aime beaucoup cette note.

    Moi, j’ai peur mais… à l’inverse. Peur de pouvoir faire mes courses tous les jours à Monop mais ne plus avoir le temps de m’éclater avec mes loulous et le Sergent Pepper.

    Comme quoi, nous voulons toutes avancer mais en ayant peur quand même 😉

    Bon lundi !

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  24. Clara.be a dit…

    Merci de continuer pour nous, d’abord.
    je te comprends ô combien.
    ayant un super job que j’adore et qui, accessoirement, fait vivre ma famille, je comprends surtout ton besoin de sécurité (tu m’étonnes).
    les joies de tenter de travailler de chez soi en jonglant avec les horaires d’école et les enfants malades, je crois qu’il ne faut pas les idéaliser en effet (je viens le lire le com de Nath)…
    mais tu as raison, on vit mieux cette décision quand elle est choisie et qu’on en connait les raisons, au lieu de retourner au boulot en ayant l’impression qu’on y est forcée et qu’il pourrait y avoir mieux ailleurs. clairement, savoir que pour moi il n’y a pas mieux m’aide à supporter les éventuelles sautes d’humeur des collègues ou du chef ;-))) -qui est nouveau et qui patauge un max-

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  25. Frederique-etc a dit…

    C’est sur que ta décision était difficile à prendre, la balance oscillait entre deux choses …
    Quand t’as rien de l’autre côté du balancier, c’est peanuts de prendre une décisison !
    Quoique tu décides, de toute façon, en lisant les commentaires ce matin, on se rend compte que tu es soutenue déjà par ce blog et aussi dans la vie.
    Alors, ma foi, tu as bien fait et tu nous relates celà merveilleusement bien !
    Le commentaire de Marie m’a fait mal au coeur, j’espère qu’elle va trouver un boulot ou plus de textes à écrire … en tout cas, je lui souhaite du courage !

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  26. La Bureautière a dit…

    Ce texte m’interpelle évidemment particulièrement…
    Effectivement, c’est le rêve que beaucoup de personnes caressent : vivre de sa plume ou de son art en général. Qu’une passion devienne un gagne-pain (ou plutôt un gagne-caviar, parce que tout de suite, dire qu’on gagne 1000€ par mois en écrivant, ça fait pas très rêve, va savoir pourquoi!)
    Personnellement, je suis trop flippée de nature pour envisager ne serait-ce qu’un instant de lâcher ce job que je déteste autant qu’il me rassure et comme je ne suis pas franchement wild wild girl, la condition sine qua non de mes rêves les plus fous, c’est garder un salaire mensuel.
    Pas très rock’n roll, mais je ne le suis pas franchement.
    Je crois aussi que je m’interdis de penser à ce qui s’apparenterait à un rêve pour ne pas me porter la poisse.

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  27. Virginie2m a dit…

    Je ne suis pas Carrie, mais je l’ai fait, il y a 8 ans. Un peu contre mon gré au début, franchement par choix aujourd’hui.
    Parfois c’est super dur (précarité, stress, manque de fric, surplus de travail suivi de l’angoisse du grand vide….). Mais, je n’ai jamais regretté.
    J’ai vu mon grand de presque 9 ans grandir, jouer au foot, découvrir l’école, se reposer à toutes les vacances scolaires, faire des expos… J’ai un bébé de 6 mois confié depuis 1 mois. Il fait des petites journées de nounou (9h-16h). Je suis là, à mon bureau, tout près de lui, si le matin, il se rendort. Je me colle sur le rythme des enfants pour travailler.
    C’est parfois un casse-tête.
    C’est parfois usant de constater qu’on passe TOUJOURS après, mais je suis toujours heureuse le dimanche soir. Je n’ai plus le stress du lundi matin. Ça roule grosso merdo, mais ça roule. Mes enfants sont heureux, j’en profite et je ne suis surtout pas devenue femme au foyer, cuisinière émérite ou autre maniaque de l’aspiro !

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  28. Petitemam a dit…

    Cet article me touche beaucoup et me concerne aussi. En effet, je débute mon congé parentale et je dois avouer que j’ai beaucoup d’appréhension. En même temps, je pourrais voir cette fois-ci les 1er pas de mon fils et non les découvrir chez la nounou en allant le chercher, comme pour mon grand. Mon grand ne restera plus à l’école de 8 h 30 le matin à 18h30. Bref, le choix a aussi été dur mais je pense que quelque soit la décision que l’on prend, elle ne peut être que bonne car c’est nous qui avons décidé et c’est nous qui menons notre barque. En plus, si ton travail te plait, tu sauras tout gérer et même si tu gueules comme un putois le lundi matin bon sang que ça fait du bien et c’est ça qui prouve que finalement on est épanouie !!!

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  29. Cath En Norvege a dit…

    Oh, que je me reconnais. Sauf que je ne peux me permettre de quitter mon boulot. Mon bon plan est donc de demarrer doucement une activite plus litteraire (pas en francias si certains d’entre vous vous demandent pourquoi je veux ecrire alors que j’ecris comme une cruche), a cote d’un 8 a 16 et parfois 8 a 20, deux filles dans le primaire, un chien et un mari avec deux boulots…Evidamment ca reste un reve, comme celui de rentrer dans du 40, d’avoir toujours une maison nickel, ou un jardin bien tenu. Je me contente de vivre ma vie, lire, m’occuper de mes filles, et faire mon boulot qui ne me deplait pas tant que ca du mieux que je peux. Si ma vie etait telle que je la vois en reve…je me demande si je puisse rester moi-meme. Je ne crois pas. Alors on continue, et le reve, je laisse aux passionees.

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  30. Nathaly a dit…

    MERCI Caro ! Tout simplement, Merci … pour ce blog qui est comme j’aime (et je ne suis pas la seule ! ;o) ) pour nous informer de la suite/ et conclusion de tes interrogations ! J’aime savoir la suite, et je trouve ça chouette que tu ns dises tout ça…
    Il y a peu j’ai pensé changer d’orientation pro. (de prof à commerçante !) et j’imagine que tu comprends ss peine l’énorme soulagement ressenti quand j’ai enfin pu décider ! (je reste prof) Ces heures d’interrogation et de compte et recompte…pour finalement me rendre compte que ce que je fais me plait (j’étais plus très sûre) et qu’en fait je suis super peinard pour faire tellement d’autres choses et surtout voir mes enfants grandir ! ;o)
    Merci !

    Répondre
  31. Emmanuelle H a dit…

    Ah mais être wonder woman, c’est aussi assumer les côtés je sais faire la cuisine, mais ce soir, je suis trop naze, chéri pas ce soir, j’en peux plus, j’entends plus le bébé pleurer la nuit …pour se rendre compte que nos enfants et mari sont quand même très heureux, et nous aussi.
    Je crois très fort à cette idée que si les parents, séparément ET ensemble, sont heureux et épanouis, alors les enfants le sont également …
    et puis tu sais, tes rêves…ils renaîtront peut-être un jour, et la crise sera oubliée…never say never…

    Répondre
  32. Aude Nectar a dit…

    C’est marrant, moi ça ne me fait pas peur du tout, la seule chose qui me ferait déprimer est de ne plus avoir d’activité intellectuelle, alors qu’écrire en m’amusant, lire la presse au quotidien sur internet, plein de bouquins, découvrir des gens, avoir le temps de sortir, voir mes enfants, je suis épanouie.
    Manquent les revenus, moi qui gagnais super bien ma croute avant, depuis que j’ai arrêté pour mes trois enfants (dont des jumeaux de 9 mois), je regrette mon autonomie financière.
    Mais je fais ce qui me plait, et quand j’arrive à faire rire mes lecteurs ou les emmener dans mes réflexions, je suis comblée.

    C’est clair que tu pourrais être journaliste sans problème, tu as déjà fait tes preuves et ton avis est lu et considéré.

    Répondre
  33. Caro a dit…

    Merci lollipop 😉

    nathaly, je comprends très bien ce que tu dis, en effet parfois il faut être à deux doigts de laisser tomber quelque chose pour se rendre compte qu’on y tient finalement…

    Répondre
  34. Chris a dit…

    D’habitude je sous-marine mais là je me sens obligée de dire Merci en surface;j’ai souvent l’impression de lire ma vie ici mais racontée avec une fraicheur et un humour que je n’ai pas.
    J’aime aussi beaucoup les commentaires et vous me manqueriez toutes.
    Signé: une retraitée (oui oui c’est de ma vie de jeune femme que vous parlez alors vous pensez si c’est bon!!

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  35. Luria a dit…

    Le principal est que tu choisisses (et que tu aies la liberté de choisir) ce que tu as envie. En tout cas, soyons égoïste, c’est avec plaisir que je sais que je vais pouvoir continuer à lire presque quotidiennement tes lignes.

    D’ailleurs, en ces temps ou les journaux en ligne, tels le chien flairant le gros lot, nous serinent un minute par minute digne d’une super-prod-catastrophique américaine, je ne pense qu’à une chose: vivement que je lise un minute-made-in-Caroline, les siens sont drôlement meilleurs!

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  36. Mlle Jones a dit…

    Ce billet a résonné aussi tout au fond de mon coeur de jeunette…
    Le conflit entre les rêves, la réalité, la peur qui s’en mêle.
    Oui, je me suis reconnue là-dedans, même si je n’ai pas de famille, que je commence à peine ma vie de femme et que mes choix d’aujourd’hui ne sont pas exactement les tiens.
    J’ai la peur tétanisante de rater le virage, de ne pas réussir à effleurer ne serait-ce qu’un peu mes rêves… Je suis en plein dans la phase d’interrogations et ce n’est pas une partie de plaisir!

    Ce ne sont jamais des décisions faciles à prendre. Je trouve ça très courageux de ta part d’en avoir pris une.

    Et cette décision t’appartient entièrement!!

    Répondre
  37. Aude Nectar a dit…

    Désolée, je pensais en fait que je lirais bien des articles de Caro dans de la Presse féminine ou pas (genre Elle qu’elle adore il me semble !! Bon ok je blague, pour le coup j’ai suivi).

    Caro tu es journaliste pour quel média, que je finisse pas ma journée sans savoir, je me coucherai moins gourde, et j’éviterai les gaffes !

    J’ai suivi quand tu as été contactée et publiée par certains, presse papier ou internet, mais en récurrent ?

    Merci !

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  38. Valérie a dit…

    Ben moi je ne suis pas du tout d’accord avec toi lorsque tu dis que tu ne pensais pouvoir te hisser que des courges aux paresseuses, genre. Ces petits bouquins sont bien sympathiques, mais tu peux faire beaucoup mieux. Tu le prouves tous les jours en rédigeant ces billets, et surtout ta pièce en était une démonstration éclatante -encore que partielle puisqu’une pièce a forcément une écriture différente, et que tu peux aborder bien d’autres thèmes. Tu as un vrai style, un vrai talent littéraire. Sisi.

    Et pourquoi n’essaierais-tu pas d’écrire un vrai livre parallèlement à ton boulot, petit à petit, lors de tes (forcément rares) moments un peu libres? Cela a été possible pour ta pièce et comme le disait je crois un des commentaires cette pression du manque de temps t’est peut-etre nécessaire pour créer. Comme la pression du sans filet pour écrire tes billets sur le blog (les rédiger directement sur mabulle, ne pas en avoir quelques-uns en réserve).

    Bon, c’est vrai que c’est facile de dire tout cela derrière un écran! Mais j’aimerais vraiment -et je ne suis pas la seule je crois- lire un texte de toi plus abouti et sous forme de livre. Et il faut te décomplexer par rapport à l’œuvre littéraire: quand on voit le nombre de daubes qui sortent, franchement tu peux faire largement mieux the finger in the nose!

    Répondre
  39. Francoise a dit…

    C’est super bien d’avoir pris ta décision et c’est super gentil d’en avoir parlé 😉
    J’ai adoré lire le commentaire de Mère Grand 🙂

    Répondre
  40. Caro a dit…

    Oui moi aussi j’ai adoré le commentaire de mère-grand, comme à chaque fois ! Je vous embrasse mère-grand !

    valérie, c’est un rêve, mais pour l’instant, je n’ai pas encore trouvé l’inspiration. Espérons que ça vienne un jour !

    aude-nectar, je ne souhaite pas donner le nom de mon media, je ne veux pas du tout mélanger le blog et mon travail, je peux juste te dire que c’est aux antipodes de la presse féminine 😉 j’espère que tu me comprends. Et de toutes façons, en fait, je crois que bosser pour la presse féminine ne me conviendrait pas, je ne rentrerais pas dans le moule…

    Répondre
  41. Mandarine a dit…

    J’attends tout les matin ton billet, et si il n’est pas là dans la journée j’espère que c’est parce que tu as passé une trop bonne soirée avec le prince charmant et non parce que tu n’en n’as plus envie !

    Alors merci de continuer.

    Répondre
  42. Aude Nectar a dit…

    Je comprends tout à fait.
    C’est clair qu’un livre il faut une sacrée inspiration, tenir sur la durée en maintenant le lecteur en haleine ou du moins l’intéresser suffisamment, je suis admirative des écrivains qui y arrivent avec une belle plume de surcroît.

    Répondre
  43. Chocoladdict a dit…

    Tu as un métier qui n’est pas à des kilomètres du métier d’écrivain, ça limite peut-être les frustrations…moi aussi dans ma vie rêvée j’écris des romans chez moi avant de partir en tournée à l’étranger )…on va quand même pas censurer nos rêves…

    Répondre
  44. Veronique a dit…

    J’aime beaucoup le commentaire de Mlle Jones, tout en sensibilité et en nuances … et je crois qu’effectivement, les rêves nous construisent et que, parfois la mise en pratique de ces rêves ne correspond pas forcément à notre réalité du moment !
    Tant qu’ils restent des rêves, ils nous poussent parfois à des choix difficiles, à des ajournements, à des remises en question, à des doutes mais jamais à des renoncements – même si d’expérience je sais que parfois renoncer, c’est grandir – … et ils restent tapis dans l’ombre, attendant leur heure pour se réaliser.
    Tu as fait un choix mais demain est un autre jour et en attendant, je suis moi aussi contente que tu ne délaisses pas ton blog :)))

    Répondre
  45. Anne a dit…

    Bonjour Caro, bravo, bravo, bravo, merci, merci, merci. Moi, je m’en fiche que tu ne répondes pas aux commentaires si tu continues à écrire des posts! Bonne journée

    Répondre
  46. Lisa a dit…

    Coucou Caro,
    je ne sais pas si on l’as déja dit car je n’ai pas eu le temps de lire tout les com’s mais le film dont tu parles c’est mon père est ingénieur avec Daroussin et Arianne Ascaride.
    Bonne journée

    Répondre
  47. Anne Celle Du Haut a dit…

    (Désolée, Anne celle du bas, je ne savais pas que quelqu’un utilisait ce pseudo, sinon j’en aurais choisi un autre…)

    Répondre
  48. Dom a dit…

    Certains choix sont tellement difficiles. Tu vois Caro, aujourd’hui je suis confrontée moi aussi au choix de rester en France, ou de repartir en Afrique, et dans les deux cas, remords et regrets au programme, du coup, j’ai le sentiment qu’aucune solution n’est bonne, ni mauvaise d’ailleurs.

    Alors je fais ce que j’ai toujours fait, je laisse la vie décider pour moi.
    Et en ce qui te concerne, pas sûr que la vie justement, ne se décide pas à te faire un clin d’oeil, ou à t’ouvrir d’autres portes, vers ce chemin que tu sembles aujourd’hui déserter.

    C’est bien là tout le mal que je te souhaite.

    Répondre
  49. Une Ronde Aussi a dit…

    Bon j’suis dég, je viens de laisser un comm et j’ai pas du suffisamment l’affranchir parqu’il ne s’affiche pas. Il n’avait rien de fondamental, mais je redis quand même :

    Tu ne dois pas culpabiliser de ne pas pouvoir répondre à tous les comm.
    Bon c’est vrai qu’à plusieurs reprises tu m’as répondu en précisant que mon commentaire t’avais amusée. Et ça, ça m’a fait super plaisir, car pour moi, c’est la seule façon de te rendre un tout petit peu la pareille.
    Et, en plus, si ça te donne envie de continuer l’aventure, alors tant mieux, tiens, du coup j’te mets 4 bleus ( lio sort de mon corps steuplé, par contre andré tu peux rester).

    Si tu décidais par choix personnel d’arréter ce blog, je serai prête à demander à faire ma communion solennelle en signe de rebellion. Pour info, j’ai 38 ans, l’aube en 12 ans serait très très ajustée, mais rinafout, s’il le fallait, je le ferai !

    Quoi? moi? blog addict ? tu trouves ?
    c’est surement parce qu’ici on se sent bien, et qu’en lisant les comm, on a souvent l’impression de partager un moment avec une bande de copines.
    Alors merci.

    Répondre
  50. Theophee a dit…

    En général quand on a peur, c’est qu’on a quelque chose à perdre… Alors je dirais juste que tu as beaucoup de chance d’avoir peur et d’être si riche de l’amour de ton homme et celui de tes enfants (entre autre).

    Pour l’instant je suis plutôt casse-cou, je rêve de tour du monde, je prépare mon départ en Inde mais pas mon retour… Ca me rend heureuse mais je me dis parfois que j’ai un vide à combler.

    Alors j’espère bien réussir à construire quelque chose de vrai, de beau et de me réveiller un matin en ayant peur de le perdre.

    Merci de prendre encore ce petit temps de blog pour toi, pour nous. Bien écrit en plus, je ne doute pas un seul instant qu’il soit l’oeuvre d’un écrivain.

    Répondre
  51. Mme La Truffe 2 a dit…

    Tout pareil…. mais le pied d’être à la maison quand même…. la province…. l’avantage de la non concurrence en fait.
    fais gaffe à ton homme. au final il n’y a que ça qui en vaille la peine !!

    Répondre
  52. Lucie a dit…

    Chère Caroline,
    Ton article m’a beaucoup touchée, cette peur dont tu parles, cette angoisse du bancale, et cette angoisse du carré aussi.
    Rendre le carré un peu rond, mettre du bancale dans les rails, vivre sa vie en somme. Et creer, pas que des enfants, ne pas oublier les envies d’adolescence…
    Sortir un peu du moule, rien ne nous y pousse, et pourtant une petite voix à l’interieur ne cesse de se faire entendre.
    Merci Caroline de tenir ce blog,
    Lucie

    Répondre
  53. Audrey a dit…

    Coucou,

    Je me reconnais parfaitement dans ce que tu as écrit… sauf que moi, je ne suis pas retombée dans la potion magique (je te soupçonne d’avoir avalé toute la marmite!), je n’ai retrouvé ni l’envie, ni le plaisir. Et crois-moi, bosser à la maison, à la longue, c’est beaucoup moins idyllique qu’on ne l’imagine.
    Mais comme toi, j’ai le coeur léger à l’approche du WE!

    Répondre
  54. Zaza a dit…

    Chère Caro, ta décision est la bonne parce qu’elle a étét réfléchie tout simplement.

    Il n’y a aucun mal à se dire qu’on veut garder un certain confort matériel, après tout ceci ne fait que prouver que tu as aussi les pieds sur terre et que tu sais qu’on ne vit pas au pays des bisounours… la conjoncture, la crise, les enfants les nounous, les écoles… tout ceci explique ta décision.

    Et très égoistement, je suis ravie de pouvoir continuer à lire tous les matins mon petit rayon de soleil quotidien.

    désolée d’être si peu présente dans les commentaires et comme j’en suis désolée, mais je suis toujours aussi blog-addict à ton salon !!!!

    des bises

    Répondre
  55. Armide a dit…

    Chère Caroline, comme je vous comprends! Vos doutes, vos interrogations, prouvent, s’il en était besoin, les grandes qualité humaines qui sont les votres et qui font que nous vous aimons! L’Eclésiaste dit il y a un temps pour tout,…. Peut-être est-ce maintenant le temps du lâcher prise? Apprendre à lâcher prise est tellement difficile. On veut tellement atteindre à la perfection, à la réalisation parfaite de soi…Le temps de l’écriture à laquelle on se consacre totalement, n’est peut-être pas encore venu? Patience. Carpe diem. Vous avez toute la vie devant vous, tous les possibles, et vos pleines capacités pour les réaliser. Faites vous confiance et faites confiance à votre destin. Et pour le reste, je vous livre une pensée de Soen Ozeki, moine zen, qui m’accompagne chaque jour:
    Each day in life is training
    Training for myself
    Though failure is possible
    Living each moment equal to anything
    Ready for everything
    I am alive, I am this moment
    My future is here and now
    For if I cannot endure today
    When and where will I?.
    Puissent ces quelques lignes vous apporter la sérénité et, comme disent nos amis anglais, la fortitude.
    Je vous embrasse.

    Répondre
  56. 'tine a dit…

    Je voudrais des photos de Une Ronde Aussi dans son aube taille 12 ans bien ajustée avec un grand cierge à la main svp…!!!

    Et sinon comme Mme la Truffe essaie de préserver, de faire fructifier, de trouver de la ressource pour alimenter ton couple aussi parce que c’est quand même vachement équilibrant un homme avec qui partager tout ça… (non promis l’Homme ne m’a pas adressé de chèque pour que je dise ça…)

    😉 Bonne nuit !

    Code CGT…!!!

    Répondre
  57. Seraphine a dit…

    Merci de rester avec nous , de nous aimer de nous le dire .

    Cet article pourrait être une confidence murmurée à l’oreille d’une amie attentive , une interrogation saine comme ça juste un besoin de se faire une peur , de se dire il me reste des jokers comment les utiliser !

    Et puis il y a encore plein d’années à venir à remplir , à espérer , à aimer , il y aura toujours un pont à traverser , une montagne à gravir , une échelle à escalader , mais aussi un ciel étoilé à partager , un enfant à caresser , des regards à échanger .

    Nos choix sont journaliers même dans nos plus petits actes ils sont les petits cailloux blancs semés pour ne pas perdre de vue le chemin parcouru .

    Tu as cette belle chance de pouvoir l’exprimer , de savoir si bien trouver les mots , de les aligner , d’y mettre une dose d’humour et ta marmite dégage le fumet , merci de nous le faire partager .

    je t’embrasse caro et te souhaite le meilleur .

    Aime ce que tu fais et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie .

    Répondre
  58. Marie a dit…

    Je n’ai malheureusement pas arrêté de travailler, mais ça fait un moment que j’ai néanmoins arrêté les courses au Monoprix…

    Répondre
  59. Lor a dit…

    Moi c’est exactement comme Nath, plus haut : le grand pull, le boulot à la maison, le bébé certains jours mais le we et le soir souvent du boulot, pas assez de temps pour monsieur et le we avec l’esprit libre trop rares… Mais le dimanche soir c’est quand même aussi chouette que le vendredi pour toi :).

    Répondre
  60. P'tite Zabelle a dit…

    Concernant les prises de décision je crois qu’il n’existe pas de pour ou contre mais une hiérarchie très personelle des valeurs/points qui ont de l’importance à nos yeux. Ceux sont ces points-là qui nous permettent de prendre des décisions si l’on décide de les bousculer, de les garder, de les changer, etc.

    Et parfois nos rêves deviennent aussi notre fardeau. Parce que l’on sait qu’ils ne se concretiseront jamais mais que nos proches y croit très fort, on a peur de les décevoir en leur révélant la vérité sur notre décision. Mais quelle peur? Celle qu’ils nous aiment moins? Celle d’un engagement pas tenu? J’aime à croire que la vie n’est pas une ligne droite mais une multitude de petits chemins où le doute, le questionnement et la remise en cause sont bien présents.

    Caroline merci beaucoup pour ta franchise et ce très beau billet. Douces bises. 😉

    Répondre

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