Zermati and me, troisième épisode

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Vendredi, c'était ma troisième visite chez le docteur Z.

Zermati pour les intimes.

Pour commencer, je suis arrivée sans mon calepin dans lequel j'étais censée avoir noté mes impressions après mes quatre jours de semi-jeune.

On peut dire que c'était un acte manqué, sauf que pardonnez-moi mais j'avais bien fait mes devoirs.

Heureusement, ce bon docteur Z, non content de ne pas m'infliger l'humiliation quinzomadaire de la pesée, n'est pas non plus du genre à vous engueuler d'avoir oublié son cahier. Nouveau bon point.

Qu'à cela ne tienne, donc, je lui ai fait part de mes observations par oral. Qui étaient les suivantes.

Le premier jour, j'ai tenu héroïquement deux heures sans mon quotidien petit-déjeuner. Non sans avoir eu très très peur d'y passer. J'ai ensuite boulotté deux croissants, consciente que le deuxième était de trop. Par contre, j'ai ensuite attendu jusqu'à 16h pour avoir à nouveau faim, j'ai là mangé une petite gougère de rien du tout et une madeleine. Le soir, une soupe et au lit, vers 22h.

Ok, on me souffle dans mon oreillette que je viens de perdre une centaine de lecteurs, mon carnet alimentaire n'intéressant que moi.

Bref, sans entrer dans les détails, les jours suivants j'ai repoussé un peu plus l'heure du premier repas de la journée et me suis contentée de collations beaucoup moins importantes. J'ai pu avoir la confirmation qu'en effet, quand on a faim, on ne grossit pas, ne m'étant privée de rien de ce qui me faisait envie. J'ai aussi compris que tant qu'à faire, on ne commence pas sa journée alimentaire par un petit verre de blanc, encore moins en compagnie de quasi-inconnus, ça la fout assez mal.

J'ai aussi constaté qu'on ne se gave pas quand on mange avec la dalle, je ne saurais l'expliquer, peut-être tout simplement parce qu'on sent physiquement les effets de la satiété, rapport qu'on avait bien conscience de sa faim.

Autre enseignement: je peux tenir debout en avalant moitié moins de calories que ce que je boulotte d'habitude.

Surtout, et là il semblerait que le docteur Z considère que c'est le plus important, j'ai éprouvé du plaisir à manger. Je veux dire, un plaisir non entaché par la culpabilité.

Conclusion, quand on a faim, on ne s'en veut pas de manger. Et donc on ne grossit pas.

Après avoir fait ce petit bilan, j'ai quand même interrogé le docteur Z. "Dites moi", que je lui ai demandé de l'air de celle à qui on ne la fait pas. "C'est bien gentil tout ça, mais je me connais, moi. En ce moment, j'arrive très bien à me contenir. Pas de pulsions et quand j'en ai, je contrôle. Mais quid de dans un mois ? Ou deux ? Quand tout ça n'aura plus le goût de la nouveauté ? Parce que moi, autant vous dire que je suis la championne des journaux intimes arrêtés au bout de dix jours, des grandes résolutions tenues un mois et du classement de papiers qui ne durent pas plus que le temps d'acheter une boîte d'archivage. Bref, ce serait pas un peu trop comportementaliste, votre méthode ? (sous-entendu, c'est quand qu'on parle de ma mère et de comment c'est de sa faute tout ça ?)*"

Là, le docteur m'a regardée pas trop dupe, soupçonnant que je savais à peine ce que c'est que le comportementalisme et qu'on avait dû me la souffler, ma question.

Et il a répondu qu'en effet, là, on en n'est qu'au début du voyage. Que pour comprendre le pourquoi des pulsions, il faut déjà les identifier. Et pour les identifier, il faut savoir quand elles arrivent. Et que pour savoir quand elles arrivent, il faut parvenir à les différencier des moments où on mange parce qu'on a vraiment faim. Et que donc, travailler sur la notion de faim, c'est le commencement. Mais que pas de panique, on va travailler sur mes émotions. Voire même que je vais pas y échapper.

Au mot "émotion", vlam, de nouveau les yeux qui piquent.

ça promet.

Ensuite, on est passés à un autre exercice, un peu new age. On va apprendre à respirer, qu'il m'a dit. Et le voilà qui me colle une sorte de pince à l'oreille reliée à un fil branché à l'ordinateur.

Croyez moi ou non, moi et ma grande gueule – surtout dans les couloirs, la grande gueule – je n'ai pas demandé à quoi ça servait, j'ai supposé que ça devait lui permettre de lire mes pensées ou un truc dans le genre.

Il m'a demandé de fermer les yeux et de me concentrer sur ma respiration. Pour faire simple, je dirais que ça ressemblait furieusement à un exercice de relaxation, celles qui ont suivi des préparations à l'accouchement ou pratiqué le yoga verront de quoi je parle. Et comme c'est de rigueur dans ce genre de rituel, il m'a demandé, tout en me concentrant sur ma respiration, de choisir une image agréable.

Là, grosse panique, comme à chaque fois dans ce cas là. Impossible de me fixer sur une seule image agréable. Un peu comme quand tu vois une étoile filante et que tu as tellement de voeux à faire que tu te retrouves dans l'impossibilité d'en choisir un et que du coup, pof, l'étoile elle est déjà morte depuis trente millions d'années que toi tu en es encore à hésiter entre gagner au loto, trouver l'amour de ta vie ou trouver un vaccin au sida.

Bref, ça m'a bien occupée de chercher mon image agréable. Un coup j'étais dans la mer d'huile en corse, un autre sur un télésiège au dessus des pistes immaculées, un autre dans les bras de mon amoureux. Au final, j'ai retenu le visage d'Helmut quand elle est sortie de mon ventre.

Et pan, yeux qui piquent.

Pile au moment où l'exercice était terminé.

"ça va ?" qu'il m'a demandé, avec la voix du médecin qui voit bien que ça va moyen.

"Impecc, c'est juste la lumière qui me brûle les yeux". Menteuse.

Va y'avoir du boulot rapport aux émotions, c'est peu de le dire.

Bon, je vais la faire courte parce que je bats les records de longueur de billet, en gros, cet exercice "de pleine conscience", sert à voir comment les pensées "parasites" viennent polluer notre attention censée se concentrer sur un seul objet. En l'occurence la respiration, mais ça aurait pu être un stylo.

Ou peut-être un petit salé aux lentilles.

En gros – mais ça n'est pas très clair pour moi, je demanderai éclarcissements la prochaine fois, merci l'esprit d'escalier -, il semble que l'idée c'est d'arriver à se concentrer sur son corps et ses sensations. En tous cas, la consigne est de m'accorder avant les repas trois minutes de "respiration – relaxation". A voir si j'y arrive. Il a ajouté que je pouvais le faire dans les moments d'anxiété.

Anxiété, anxiété, est-ce que j'ai une gueule d'anxiété ?

Voilà, ensuite il m'a donné mes autres devoirs, à savoir expérimenter durant les deux semaines qui viennent une petite faim, une moyenne faim et une grosse faim. Noter les impressions, les désagréments et les sensations une fois à table. Le but du jeu étant de trouver la "bonne" faim, celle qui combine petits désagréments et satisfaction quand on y met faim fin.

Parce que donc, le but, m'a répété le docteur Z, ce n'est pas de se rendre malade. Et d'ajouter que la grosse faim, souvent, elle n'est pas très facile à satisfaire. Quand c'est plus l'heure, c'est plus l'heure et le corps se venge.

Voilà pour aujourd'hui.

Edit: A la fin de la consultation, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai expliqué au docteur que je tenais un blog dans lequel je parlais, parfois, de lui. J'ai ajouté que si ça lui posait un problème, j'enlèverais son nom. Il m'a répondu que pas du tout, que vu le temps et l'énergie qu'il consacrait à défendre sa vision des choses, il n'allait pas bouder son plaisir. Je lui ai donné l'adresse, en lui disant qu'il faisait comme il voulait, que moi je ne voyais pas d'inconvénients à ce qu'il lise ce que j'écris sur lui, après tout c'est la moindre des choses. Il a eu ce scrupule qui l'honore de craindre que ça ne bride ma "spontanéité". J'ai argué que je parlais ici de choses que je n'aurais jamais envisagé porter à la connaissance de la netterie mondiale. Encore moins à celle de ma mère. Bref, faites comme vous voulez, docteur. 

Edit2: j'ai créé une rubrique "Zermati and me" pour que vous puissiez retrouver facilement les billets, je ne sais pas si ça vous manquait, mais dans le doute…

Edit3: L'image agréable que j'ai mise là, c'est une photo prise maladroitement par mes enfants le jour de notre mariage, juste avant que la fête commence vraiment. J'aime cette brume de chaleur de la fin de journée et la sérénité qui s'en dégage. J'aime revoir ce jardin de mes parents décoré pour la fête avec les moyens du bord. J'aime le souvenir de ces fleurs parfaites bichonnées par ma maman pendant des semaines pour qu'elles éclosent pile poil le jour J. Voilà mon image agréable, la prochaine fois je n'hésiterai pas.

* Maman, je sais bien, que tout n'est pas de ta faute, c'est juste qu'une thérapie où on ne se lâche pas sur sa mère, c'est pas une thérapie, si ?

58 comments sur “Zermati and me, troisième épisode”

  1. sissie a dit…

    pour la déco de ta maman avec les moyens du bord… je vais dire : que vous aviez fait des envieux et des admirateurs, un beau mariage comme beaucoup en aimerait crois moi Caro…
    et sympa l’idée de la rubrique « Zermati » je vais y puiser de nombreux conseils. Bon début de semaine à tous.

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  2. lautreviolette a dit…

    émue (par l’image d’Helmut venant au monde)et toujours interessée par zermati and you.
    je n’ai pas de problèmes de poids, juste un bon bidon que je croyais du à la ménopause…et bien, simplement en attendant d’avoir faim (sans excés), il a dégonflé!
    comme quoi je mangeais vraiment sans nécessité!
    ça parait évident??..!!!

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  3. Zoe a dit…

    Mon Dieu, je suis la premiere a commenter ou pas?
    Bon, comme j’ai toujours ete silencieuse, je me presente d’abord:
    Je m’appelle Zoe, je suis une adolescente de 15 ans actuellement au Canada pour un echange linguisituqe de trois mois qui se passe comme sur des roulettes enrayees roulant sur du gravier.
    En tant qu’ado, j’ai des complexes a la pelle et selon mes calculs, mes complexes sont reels. Je mesure un metre soixante treize et je dois bien peser 74kg. Il y a deux ans, j’ai perdu 18 kilos en deux mois (tous repris avec les vergetures en prime). Je m’automedique notamment ( ca se dit ca? comment je vous prie?) en lisant des blogs comme celui.
    A propos de l’article: Je suis coooontre les nutrionnistes, mais celui la me plait 🙂 Il a l’air sympa je trouve. En revanche, l’exercice de la faim m’est interdit, malheureusement, vu que depuis mon regrettable incident: au bout d’une heure, la faim, je la sens plus DU TOUT. Pour vous dire, il y a trois semaines, absorbee par un devoir, je n’ai pas mange de la journee et je m’en suis rendu compte en tombant dans les pommes (trop tentant cette expression).
    Je continue de lire ce blog chaque jour, meme muette 🙂
    Bonne continuation!
    (j’adore vos enfants, ils sont choupi-trognons)

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  4. emmanuelle h a dit…

    t’es trop mignonne…
    et qu’est-ce que c’est intéressant ! je trouve zermati et son approche passionnantes et tes comptes-rendus tout aussi passionnants; bref, j’adore, j’en redemande et t’en fais pas pour la longueur du billet.
    bon courage pour tes devoirs !

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  5. Stephanie Bombinette a dit…

    Merci Caroline d’avoir crée cette série « Zermati & Me ». Tout comme Dallas en son temps, « Beverly Hills » du notre, etc., tu vas vite avoir un fan club (mais n’est-ce pas déjà fait 😉 ?

    Ton post me renvoie à un livre de Geneen Roth « quand manger remplace aimer ». L’es-tu lu ou parcouru ?http://bombinterplanetaire.mabulle.com/index.php/2006/08/03/16376-lorsque-manger-remplace-aimer—geneen-roth

    Dc Z. n’est donc pas un nutritionniste conventionnel & a toute une batterie de solutions… T’a-t-il demandé de continuer le « on ne grossit pas quand on a faim ? » & le Carnet alimentaire ?
    Fonctionne-t-il pas « challenge » ? Quel sera le prochain ?
    Quel est le tien ? bien que conjuguer enfants/boulot/soi/maison/chéri en soit déjà un à plein temps.

    Comme tu deviens l’héroine de notre série préférée, j’ai fait comme toutes les adolescentes avec « plus belle la vie », j’ai voulu faire « pareil que Toi » avec le « on ne grossit pas quand on a faim » sauf que je me suis un peu égarée entre la faim et la fin & que je m’y suis égarée…
    http://bombinterplanetaire.mabulle.com/index.php/2009/09/26/166775-une-envie-de-sucre

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  6. Caroline a dit…

    Stéphanie Bombinette, que de liens que de liens ! et non, je n’ai pas l’impression de fonctionner par challenges, ni que zermati fonctionne comme ça. Il s’agit plutôt de pédagogie jusque là.

    Valérie de haute savoie, oui, elle le lit et commente, c’est maNou.

    emmanuelle h, merci !

    Zoé, je suis toujours fière comme un pou quand j’apprends que des très jeunes filles comme toi me lisent, ça me fait penser que je ne suis pas encore complètement à la rue. Vaniteuse, moi ? Quoi qu’il en soit, j’espère que ce séjour va s’améliorer, je me souviens de séjours affreux, dis-toi que ça a une fin. Quand à la faim, fais attention en effet, tu es jeune et ton métabolisme est surement fragile. Par ailleurs, quand tu donnes tes mensurations et poids, ce n’est pas si terrible, crois moi. Surtout, promets moi de ne pas tomber dans les régimes à répétition, ce serait si dommage. Enfin, je voulais te dire que je suis bluffée par ton style que je perçois alors que tu n’as que 15 ans…

    lautreviolette, ça va sans dire mais ça va mieux en le disant, en gros… 😉

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  7. Carole M a dit…

    Le point commun de toutes les personnes en surpoids c’est bien sur notre émotivité. La larme facile, l’empathie.. Tout ce qui nous caractèrise et qui nous conduit à devenir les meilleures clientes de tous ces trucs que l’on avale sans faim et sans fin.
    Une serial killeuse des émotions, elle ne mange pas… Quand elle a un souci ça lui bloque l’estomac, je ne parle même pas d’un coup de stress…
    Quelle injustice !! Sensibilité, émotivité rimeraient donc avec obésité ? A méditer.
    Tu parles des mères, car c’est elles les nourricières, mais n’oublions pas les pères, ils ont souvent en pole position dans la prise des kilos…

    Le mien quand j’ai perdu les miens m’a dit « tu vois si tu avais perdu tout ces kilos il y a 20 ans, aujourd’hui tu serais mariée et avec des enfants ».
    Il est persuadé qu’il m’a fait le compliment de l’année..
    En fait au travers de ces mots il voulait dire « tu es si mignonne plus mince ». Sourire.

    Pour revenir aux émotions, ca demande du courage de les identifier, de les affronter, de les regarder droit dans les yeux à la manière des Dalton et de leur casser la gueule sans ouvrir la notre pour y avaler un truc qui nous rendra encore plus fragile et plus dépendante.
    Alors ne devenons pas des serials killeuses d’émotions en série mais apprenons que le chocolat n’a pas pour vocation à nous rendre plus forte devant l’adversité de notre quotidien..
    Bonne semaine.
    Carole M

    http://avecou100kilos.over-blog.com/

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  8. Cathrine en Norvege a dit…

    Super interessant de suivre ton travail avec M. Zermati. Kudos quand meme de « tout » partager avec nous – elle te lit ta mere ?

    Pour une fois je n’ai pas grand chose a partager…juste que je suis tres impressionnee. Et un peu dans mon vide a moi depuis quelques jours. Hm. J’ai lu des choses sur « overeaters anonymous » et ils m’ont donnee une sacree colere – ces cretins (comme les AA, je n’en savais pas grand chose..).. proposent de « accepter qu’il existe une force plus grande que nous… » et de « laisser Dieu enlever nos imperfections ». J’en ai vomi. Voila donc ce qu’il faut.

    Gros Bisou,

    (Et au fait je crois que c’est plutot « Zermati and I » – modele sur ce musical fantastique qu’est « The King and I » 🙂

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  9. frederique-etc a dit…

    C’est toujours aussi intéressant, Zermati and you. Est-ce que tu penses souvent à la bouffe dans la journée ? pour tenir ton cahier, tu écris le soir ou au fur et à mesure ?
    En tout cas, ça a l’air de fonctionner, je suis contente pour toi, c’est bien parti !
    Le jardin donne envie de se marier à nouveau !!! (avec le même hein !)

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  10. mme la truffe a dit…

    lol….. ba dis donc…. t’as pas fini d’aller t’étendre sur le lit de ton nouvel ami dirait on !! lol… mais s’il te fait pleurer de bonheur…. c’est la fête du slip ! Tiens…. je lis actuellement un livre que tu devrais adoré…. rien à voir avec le régime mais avec le bonher et tout plein de trucs à la Z je pense… « L’homme qui voulait être heureux », Laurent Gounelle … un homme qui tient un journal de bord, comme un blog, de ses rencontres avec un sage de Bali… à on en apprend sur la vie et… sur nous, toi, moi et les autres… un travail sur soi plutôt sympa ! Bis

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  11. 'tine a dit…

    la grande gueule de couloir ou l’esprit d’escalier j’adore… moi je suis très grande gueule de voiture et esprit de « juste après »… seule dans ma voiture putain ce que je suis bonne en discours, règlement de compte en tout genre, demande d’augmentation ou autre discussion à bâtons rompus… à non mais je vous jure une répartie face à mes interlocuteurs imaginaires…

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  12. Mavie a dit…

    Je crois qu’on est plusieurs avec ou sans problème de poids que tes rencontres avec Zermati font réfléchir. Exemple : toujours pas pris mon petit dej ce matin, pas assez faim…Bon courage pour la suite, pas facile l’exercice des 3 types de faim…

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  13. Alizée a dit…

    Il a l’air vraiment bien ce Dr. Z… Pas moralisateur (il n’y a rien de pire!), mais il a le don de trouver là où ça fait mal…

    @ Carole M: Toi aussi tu as mis le doigt dessus… Effectivement tous les « gros » (pas d’offense, je me mets dedans aussi!) que je connais sont aussi de grands émotifs… Après s’il y avait une seule explication se serait trop facile, mais c’est une piste à creuser.

    Caro, bon courage et surtout ne t’arrête pas! Je ne commente pas souvent mais je te lis presque tous les jours et, quel que soit le sujet, j’aime! Ca me fait rire, ça m’interpelle, je m’insurge aussi parfois (pas contre toi!)… En tout cas tes posts ne me laissent jamais indifférente!

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  14. Alizée a dit…

    C’est bien vrai, ça! Ce matin j’ai mangé parce que j’avais faim! Ca ne m’étais pas arrivé depuis longtemps… Et finalement, j’ai beaucoup moins mangé que d’habitude… ça va venir, à force… Merci Caro pour ce Zermatage par procuration!

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  15. francoisedebraine a dit…

    Trois minutes de respiration relaxation avant chaque repas… c’est loin d’être simple j’imagine, du moins pour moi… Mais histoire de déconnecter de l’urgence du dossier à remettre, des enfants qui se chamaillent ou de la pluie incessante, trois petites minutes pour soi cela vaut le coup d’essayer.
    Bonne « respiration-relaxation » 😉

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  16. Marie a dit…

    En zermatiste convaincue je suis l’expérience avec grand interet. Le dernier paragraphe avant les edit m’interpelle:cela veut-il dire que si on va trop loin dans la faim, on peine à la satisfaire ??

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  17. christine a dit…

    Bonjour Caroline,
    je pense sincèrement que tu as trouvé THE médecin, celui qui ne se contente pas de gérer les soucis de poids, mais qui considère ses patientes comme des personnes faites d’émotion et inscrit dans un parcours, une histoire… tout est lié selon moi!
    je pense que tu as beaucoup de chance de l’avoir rencontré!

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  18. Stella a dit…

    bonjour Caroline,
    et bravo! c’est vraiment adorable de nous faire partager cette « thérapie » : ça nous permet de réfléchir et d’avancer.
    une petite question que j’aurais bien posée au Dr Z : on fait comment pour se relaxer-respirer et manger dans le calme avec les enfants qui protestent parce qu’il n’y a pas de poisson pané ce soir au menu et le bébé sur les genoux qui essaie d’attraper la fourchette?
    bon courage!

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  19. funambuline a dit…

    Tu m’amuse à t’excuser de tes billets trop longs où des « bouts » de billet qui soit-disant n’intéresseraient que toi…

    Et puis quoi encore, tes lectrices ce sont tes trois copines qui prennent pleins de pseudos et d’adresse IP différentes pour que tu te saches lue… 😉

    Merci encore Caro de partager tout ça.

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  20. Emma a dit…

    Ah, Caro, là tu rentres dans le vif du sujet… Moi aussi rien que le mot « émotion » me met dans un état de fragilité extrème… Mais il faut effectivement en passer par là, et ne t’en fais pas tu vas bientôt pouvoir en parler de ta maman, de ton papa… etcétéra 😉
    La relaxation / respiration, ça n’existait pas encore quand j’ai commencé ma thérapie avec Z. en 2001! Mais figure-toi qu’il m’a fait le coup il y a quelques mois… et que c’est même notre axe principal de travail aujourd’hui pour gérer mes émotions, vu que tout le reste c’est déjà fait 😉 Et je peux te dire que j’ai un mal fou à me relaxer moi, à crois que je suis pas faite pour ça :/ Je t’embrasse et te souhaite une excellente semaine!

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  21. Emma a dit…

    Juste pour te dire combien je te comprends par rapport aux réflexions de ton père… Moi non plus le vrai gros noeud de l’histoire n’était pas ma mère mais bel et bien mon père 🙁 Comme toi certaines paroles blessantes de mon père quand j’étais petite/ado resteront à jamais gravées dans ma mémoire. Gros bisous!

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  22. L'épice a dit…

    je comprends mieux en te lisant ce qui m’était arrivé…
    lire Zermati, c’est bien.
    appliquer le « écoute ton corps, mange quand tu as faim, arrête de manger quand tu n’as plus faim », c’est très bien.
    mais ça ne suffit pas…
    va falloir aller creuser du côté des émotions. ouch!
    mais bon, c’est peut-être parce que je ne l’avais pas fait que mes « résolutions » Zermati n’avaient pas duré…

    en tous cas, merci pour tes billets à ce sujet: ils m’aident énormément! et salue le Dr Z. de ma part, ma prochaine fois! 😉

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  23. Cathrine en Norvege a dit…

    Eh, les filles, il y a aussi des non sentimentales tres peu emotives qui soient gros(ses). Il parait que ca mange pour eviter de ressentir autre chose. Genre carapace.

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  24. clémence a dit…

    J’adore, j’adore, j’adore ces billets, j’ai l’impression de vivre un peu à travers toi ce « combat » que j’aimerais aussi mener… en tout cas bravo, et merci pour ces bons mots!

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  25. Pmgirl a dit…

    Quel super billet!
    Le livre de Zermatti est toujours sur mon étagère mais j’ai l’impression de vivre la « thérapie » à travers toi.
    Je rêve d’avoir ton courage et de me lancer dans cette grand aventure.
    Pour l’instant, j’essaie de zapper le dessert quand je n’ai plus faim et j’ai déjà la sensation d’être héroique.

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  26. Ploquette a dit…

    C’est très « prenant » de te lire tu sais…
    Merci pour la catégorie et aussi pour la photo.

    Moi j’dis, si tu as des larmes rien qu’à la prononciation « émotions », c’est que rien n’est perdu et qu’au contraire, tout à y gagner 🙂

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  27. Désirée a dit…

    Je trouve que la technique de Zermati sur la faim est très intéressante..
    J’attends la suite de tes aventures avec impatience, surtout sur le long terme! en tout cas, ça a l’air de porter ses fruits si tu dis que tu as déjà perdu quasiment 4 kilos..

    Je me dis même: pourquoi pas essayer?
    (je suis du genre à me dire: oh mais c’est l’heure de manger! sans même avoir faim je me remplis jusqu’à exploser.. je ne sais pas ce que satiété veut dire… à travailler donc!)

    Bon courage à toi Caroline!

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  28. marlène a dit…

    Bonjour à toutes, d’abord !
    C’est marrant, c’est ce que m’a dit ma prof de yoga, que j’étais une catastrophe pour me relaxer…Au point que je me demande si le yoga est fait pour moi, ce qui ne m’empêchera pas de persévérer, d’ailleurs !
    Pour ma part, j’arrivais jusqu’à la semaine dernière à ne manger qu’à ma faim et étant malade la semaine dernière, j’ai recommencé à manger de manière anarchique. Ceci dit, je me pose une question : avant la mauvaise période, je mange n’importe quoi, c’est compulsif. Et là, je ne vois vraiment pas comment faire….

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  29. Ali a dit…

    Retrouver les sensations de son corps à travers sa respiration. Ca sent la sophrologie ça. Juste prendre conscience de son corps. C’est super important si on y pense.

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  30. Emma a dit…

    « La mauvaise période », tu veux dire les règles? Parceque moi aussi j’étais une victime du Syndrôme prémenstruel avec à la clé grosses compulsions (mais c’était pas trop un problème, je me disais juste que ça irait mieux après 😉 ) mais surtout idées noires de folie, maux de tête et autres joyeusetés… Jusqu’au jour où j’ai pris RV chez une homéopathe qui sur ce coup là m’a reellement soignée avec des granules (me rappelle plus ce que c’est mais je peux rechercher si tu veux, je suis sous pilule depuis quelques temps et donc plus de syndrome prémenstruel) et surtout de la phytothérapie et un produit miraculeux : le Gatillier de la marque Elusane. Sur la boîte ils disent que c’est pour les douleurs menstruelles surtout mais moi ça m’a vraiment changé la vie! Tu peux toujours tenter 😉

    Pour le Yoga… Moi j’ai jamais pu ça m’ennuie trop, pourtant je fais 6h00 de sport par semaine et je pourrai facilement incruster une petite séance de yoga ou même de stretching dedans… bah ça me gonfle alors je ne fais que des trucs « speed »… Alors oui je crois que j’ai un problème quand même sur ce plan là moi aussi 😉

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  31. Shakti a dit…

    Après ce message constructif…
    Je voulais te dire que, comme la première fois que tu as parlé de ta rencontre avec Monsieur Z., les questions et interrogations qu’il soulève vont bien au-delà des histoires de poids.
    J’ai déjà dit à cette occasions, que je n’avais pas réellement ce souci, mais, car il y a un mais, après lecture de l’astérisque à ton billet ce matin, je n’ai pas pu commenter tellement je pleurais… Comme quoi, les émotions ne sont pas qu’affaires de kilos.
    (j’aimerais bien pouvoir lui parler moi à ma maman) Bon, je repleure, allez à plus tard.

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  32. Libéllule a dit…

    « …expérimenter…une petite faim, une moyenne faim et une grosse faim »
    Profonde interrogation pour ma part! Chez moi la faim c’est un peu tout ou rien. Quand j »ai faim je mangerais un lion, si j’attends, bonjour l’ambiance… je deviens argneuse! et si j’attends encore un peu c’est les étoiles et le black-out garantie.
    J’ai hâte de lire le prochain épisode « zermatien » pour connaitre tes impressions là dessus!!!

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  33. marlène a dit…

    Oui, je veux dire les règles, as tu remarqué mon tact ?
    Je me reconnais très bien dans tout ce que tu racontes, en fait,le syndrome prémenstruel a fait un retour fracassant dans ma vie depuis que je suis sous implant !
    Sinon, au niveau de la nourriture, je mange de la poudre de chocolat avant mes règles….
    Le problème, c’est qu’à côté de ça, j’ai une vraie passion pour le sommeil, je dors vachement tout en ayant un mal fou à me détendre…

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  34. midlifegirl a dit…

    Il y a aussi des minces qui sont sentimentales et émotives! Sans pour autant avoir de problème avec la bouffe.

    Très intéressant le cheminement avec Zermati (ct mon prof de math en quatrième, un type affreux)

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  35. Geneviève a dit…

    Quel Billet !!! Bien sûr que non c’est pas trop long quand c’est si bien écrit… Je te cite: « je suis la championne des journaux intimes arrêtés au bout de dix jours, des grandes résolutions tenues un mois et du classement de papiers qui ne durent pas plus que le temps d’acheter une boîte d’archivage. » …. Je me retrouve tellement là dedans (une grosse dizaine d’années en plus), c’est troublant…

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  36. Cetroinzust a dit…

    Article du jour = grand tournemboulis de neurones et yeux qui piquent mais qui piquent ! Par « jeu », j’ai essayé de trouver une image agréable sur laquelle me concentrer (bon, j’étais en plein remplissage de papiers fac/pôle emploi pour m’inscrire au chômage, j’ai peut-être pas choisi le meilleur moment) et… rien ! Ou plutôt, des idées qui venaient, s’en allaient, revenaient, repartaient, rien à quoi m’accrocher. Premier coup de massue : je n’ai donc rien vécu de si agréable que je pourrais y penser immédiatement ? En fait si, bien sûr mais je n’arrive pas à me fixer. Et en réfléchissant un peu plus… Ces temps-ci, je ne base les bonheurs de ma vie que sur l’attente : l’après-thèse, les retrouvailles avec mes parents (pas vus depuis plus d’un an et que j’aurai avec moi deux jours pour ma soutenance), notre mariage, qu’on fixera enfin pour de bon quand on aura de nouveau du boulot et un peu de visibilité, la grossesse, quand nous attendrons enfin notre premier enfant, etc. Bilan des courses ? Je ne profite pas du présent pourtant pas si triste, loin de là, m’angoisse sans cesse et laisse passer à la trappe plein de petits moments qui devraient être des forces dans le marathon de la rédaction.
    Alors, une fois de plus, merci pour tes messages, Caro. Ils font rire, frissonner, râler et parfois même pleurer (Madeleine Wallace, c’est mon pseudo du jour…). Et ça fait du bien !
    Désolée de m’être étalée ainsi mais ça a été un tel chamboulement, ton article… Vraiment pas simple, la gestion des émotions !

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  37. 007 a dit…

    A quoi il a servi le fil relié à l’ordi ? Je n’ai pas bien compris …Il y a eu des trucs sur l’écran ?
    Ah la la l’anxiété … encore plus difficile à apprivoiser que les pulsions alimentaires !

    A Françoisedebraine : petit coucou en passant ; j’espère que tes ennuis de santé ne perturbent pas trop tes sensations .

    007

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  38. Carole M a dit…

    Bien sur que les grosses n’ont pas le monopole des sentiments et de l’émotivité mais ce qui est sur c’est que c’est une caractéristique des filles en surpoids..
    Entre autres bien sur, sourire.

    Je n’exclue pas toutes les autres variantes qui viennent amplifier nos raisons à manger pour se guérir de tous ces maux du coeur.

    Bien à vous

    Carole M

    http://avecou100kilos.over-blog.com/

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  39. Carole M a dit…

    Emma,

    A ce niveau là, je crois que nous en avons toutes en stocks des histoires à raconter que ce soit sur nos pères ou nos mères…
    Malgré tout l’amour demeure,
    C’est même au nom de ce sacro saint amour qu’ils arrivent à nous dire des choses aussi violentes..
    Plus de la maladresse, des incapacités à formuler que le désir profond de faire mal…

    Amitiés
    Carole M
    http://avecou100kilos.over-blog.com/

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  40. sylvieapp a dit…

    Chere Caroline,
    Tu es vraiment trop mignonne : il y a deux jours, tu nous expliquais que non, nos commentaires n’étaient jamais trop longs, jamais ennuyeux… Et deux jours après, alors que nous avons la chance de pouvoir lire cette expérience que tu partages généreusement, TU T’EXCUSES AU MOINS DEUX FOIS DE LA LONGUEUR DE TON BILLET ! LOL, mdr, trop mignonne.
    Moi, c’est quand ton billet ne fait que 15 lignes que je ne suis pas contente.
    Merci à toi.

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  41. J-net a dit…

    C’est marrant, je me disais justement en lisant Caroline que -contrairement à un régime- cela ne ressemble pas à un combat. Ca n’a pas l’air facile, cela demande de remettre en cause ses schémas, donc de contrecarrer certains penchants, mais la méthode Z n’a pas l’air d’être une lutte…

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  42. Emma a dit…

    Tu as totalement raison, le but de cette « méthode », je dirais plus « philosophie » d’ailleurs, c’est justement de faire la paix, avec soi-même, avec la nourriture, avec tous ces démons qui nous poussent à l’auto-destruction… Pour arriver à la sérénité, notemment arriver à reconnaître, à accepter et enfin à gérer ses émotions par contre, ce n’est pas de tout repos… mais ça vaut drôlement le coup 😀

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  43. Pascale de Belgique a dit…

    Si je puis me permettre… Pour premier commentaire, je commencerais pas une question : petite faim, grande faim… moi, je veux bien mais pour la mauvaise haleine, il a une solution ce bon docteur ?
    Parce que moi, je veux bien redécouvrir la sensation de faim mais mon entourage, beaucoup moins. Perso, quand j’ai faim, je refoule du goulot et ça craint pour ma socialisation. Alors, si je suis mince mais que j’ai plus d’amis, à quoi ça va bien me servir.
    Mâcher du chewing gum, ça fait ruminant. Avaler des Tic Tac, j’ai pas l’impression que e soit le but.
    Des fois, je m’intoxique moi-même. Limite si je porte un masque anti-grippe, je risque de mourir d’inhalation de gaz toxiques. Suis-je la seule ?

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  44. Caroline a dit…

    pascale de belgique, je suis morte de rire ! c’est un vrai problème, tu as raison !!! moi je suce des ricola et ça me fait péter, ce qui j’en conviens ne règle pas le problème…

    merci à toutes pour vos gentils encouragements, je suis bien aise que ça vous « parle », tout ça, le raconter me permet aussi de bien l’intérioriser…

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  45. Cec jeune mariée a dit…

    Caroline,

    Oui oui ca me parle aussi 🙂

    J’ai raté le coche et ne suis pas allé le consulter quand je vivais à Paris, car une maie me l’a déconseillé et j’ai stupidement écouté… sachant qu’elle est anorexique, je ne sais pas ce qui m’a pris d’écouter ses conseils en la matière je sais bien que nous ne pouvons avoir de solution commune 😉

    Sans que ça me vienne de lecture de Z (et j’ai beaucoup lu de lui pourtant !!) je me suis mise à la méditation pour me calmer en général et aussi pour accéder peut-être a cet état dit de « pleine conscience » ou justement tu es a 100% dans l’instant, dans ce que tu fais, et qu ejustement mon problème c’est osuvent que quand je mange… j’ai l’impression que mon cerveau se fait la malle, et ne revient qu’à la fin en me disant « ahhhhhhhh c’est stupide d’avoir tant mangé » alors que j’aurai sbien beosin de m’en rendre compte avant 🙂
    En tout cas je n’avais jamais pensé à faire une petite méditation juste avant de manger, ca semble évident dit comme ca, alors merci 🙂

    Pascale de Belgique : tu n’es pas la seule noooon :))
    Une amie a ce problème là, sa seule solution pour le résoudre a été de manger + souvent de + petites portions – elle a fait attention à ne pas trop manger, du coup son estomac a pas mal rétréci, et comme elle ne reste jamais longtemps sans manger, personne ne la fuit :)) mais je ne sai spas si c’est un remède universel pour autant 😉

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  46. Mannick a dit…

    L’aventure Zermati a l’air de prendre vraiment une bonne tournure Caro ! Bon courage pour la suite des aventures alors, je suis le sujet miette par miette 😉

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  47. marlène a dit…

    Oh, la mauvaise haleine, le cauchemar…depuis que j’ai attrapé une saleté de rhino qui ne passe pas, c’est mon drame. J’avale des tic tac, des pastilles vichy, je me lave les dents, je me fais des bains de bouche à l’hextril…bref, c’est l’horreur….

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  48. Maripol a dit…

    Je trouve ton expérience avec ce docteur extrêmement touchante et très intéressante, ronde ou pas. C’est marrant, à ce troisième épisode, on dirait que quelques barrières/protections (genre l’humour, soit dit en passant, que j’adore) vacillent.
    Très bonne journée.

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  49. Orchidee a dit…

    juste parce que je voulais te dire que j’adore comment tu décris ton parcours, le lien avec le « fameux » Z…
    et ta photo est magnifique, un réel bon souvenir !
    plein de belles pensées pour toi !!

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  50. Mushroom a dit…

    Merci Caroline de nous faire profiter de ça. C’est super. J’ai dévoré (…) le bouquin de Zermati « Maigrir sans régime », et si je n’ai pas encore intégré la partie « maigrir », j’ai au moins acquis le « sans régime ». A tel point que même avec mes 10 kilos de bonus d’après grossesse (j’ai découvert Zermati avant de tomber enceinte), même avec cette petite tentation de faire un petit régime à base d’aliments hypocaloriques… Bah non, je sais d’avance que c’est débile de sélectionner les aliments, il faut juste manger à sa faim.

    Depuis je ne grossis plus (sauf pendant la grossesse donc, mais avec une grossesse patho, les émotions et les yeux qui piquent c’est tous les jours), et surtout surtout je me sens libérée de mon combat quotidien contre la bouffe. Maintenant il faudrait que j’apprenne à gérer les émotions aussi, mais bon.

    En tout cas, je ne sais pas si le Docteur Zermati va passer par là, mais tu peux lui dire qu’il a pratiquement sauvé la vie d’une de tes lectrices. Par sauver la vie, j’entends que je ne pleure plus de rage le matin en me demandant si je vais réussir à résister à la tentation de tel gâteau ou tel dessert. Je n’ai plus l’impression d’être le vilain petit canard qui doit faire attention à ce qu’il mange contrairement aux copines. Des sucreries, j’en ai plein les placards et du coup elles ne sont plus séduisantes comme l’enfer, ce sont juste des aliments auxquels j’ai droit, puisque j’ai droit à tout, du moment que j’ai faim.

    Merci Docteur Zermati, merci d’avoir vulgarisé vos théories dans vos bouquins, merci d’essayer de les transmettre à travers les medias tant bien que mal.

    Et merci encore Caroline.

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  51. Valou a dit…

    J’ai beaucoup de plaisir à lire cette aventure. et je voudrais dire un petit truc : Chapeau !

    Pour moi il faut un courage incroyable pour vivre cette aventure avec autant d’humour, de sagesse, de délicatesse.

    Très émouvant.

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